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Les champignons dimorphiques

Introduction

•Responsable de plusieurs « tropical mycoses»


•Existe sous 02 formes (: di-morphes)
•forme filamenteuse: forme végétative–
Environment; infectieuse = hyphae –Obtenu
après culture dans des milieux conventionnels
•forme lévure : forme parasitaire –Presente
dans les echantillons humain et animal–Obtenu
dans des milieux de culture spécifique
•Les 02 formes n’apparaissent pas simultanment
dans les lésions (≠ of Candida, Malassezia)
•Dimorphism : adaptation morphologique selon
l’environnement = temperature +++, nutrients
• Fungi = vrai pathogene, infecte des sujets
sains
Ascomycotina

family Ajellomycetaceae (order Onygenales: Blastomyces, Histoplasma and


Paracoccidioides
the genus Coccidioides in the family Onygenaceae
Saprophyte
25°C

Parasite
37°C
Histoplasma Blastomyces Talaromyces Coccidioides Paracoccidioides Sporothrix
capsulatum dermatitidis marneffei species species schenckii

Suspision = labo P3 Suspision = labo P3


HISTOPLASMOSES
Taxonomy
• Classiquement 2especes:
H.Capsulatum var. Capsulatum
H. capsulatum var. duboisii.
• 11 clade genetiquement et
geographiquement distinct :
H. capsulatumsensu stricto
H. mississippiense,
H. ohiense
H. suramericanum
H. Africanclade (not yet Teixeira MdeM, Patane JS, Taylor ML, et al. PLoSNeglTropDis2016;
accepted) 10(6).
Histoplasmoses
• mycoses, Histoplasma capsulatum
▪ 2 variantes :
1- Histoplasma capsulatum var. capsulatum :
→histoplasmose à petites formes « maladie de
Darling »
2- Histoplasma capsulatum var. duboisii :
→histoplasmose africaine à grande forme.
▪ # - épidémiologie, - symptomatologie, - aspect
d’histoplasme dans le tissu infecté.
Histoplasmose à Histoplasma capsulatum
var. capsulatum
▪ (+) fréquente, (+) redoutable
▪ Amérique, Afrique, Asie, Europe.
▪ Mycose opportuniste
▪ forme mycélienne : sol (excréments d’oiseaux
et chauves-souris).
▪ forme levure, cellules du système réticulo-
endothélial.
▪ contamination, aérienne ( spores)
Réservoir
• Le champignon est présent dans les sols enrichis en
fientes d’oiseaux (pigeons, étourneaux, volailles, …) et
en guanos de chauves-souris.

• Les grottes et galeries-tunnels (habitées par des


chauvessouris) ou en zone rurale, fermes, pigeonniers,
élevages intensifs de volailles (poulets)
contamination

•Dissémination des spores


par le vent porte
d’entrée respiratoire.
•Transmission interhumaine
impossible pas
d’isolement pour les
malades.

•Contamination au laboratoire /manipulation


de cultures mycélienne 71 cas
signalés dont 1 décès
•Contamination après transplantation
d’organe(rein), donneur asymptomatique.
Répartition géographique:
• Endémique aux Etats-Unis (Centre, Nord et
Est) l’Amérique centrale et du Sud Afrique
intertropicale, du Sud, Asie, Océanie. Elle est
absente sur le continent européen sauf des
cas signalé en espagne

Elle a été décrite essentiellement sur le continent américain (centre et sud-est des USA-états du
Mississipi du Missouri et de l’Ohio, Amérique centrale - Guyane et Caraïbes) mais également en
Afrique, en Océanie -Nouvelle Calédonie et en Asie
Personnes à risque

• Personnel et clients exposés aux poussiers atmosphérique des parcs en


ville ,près des vieux immeubles et des arbres abritant des oiseaux.
(déjections)

• Ouvriers de construction/démolition d’immeubles.(poussière)

• Ouvriers perçant des tunnels/creusant des puits.(poussière)

• Visiteurs/guides de grottes(chauve-souris), spéléologues, paléontologues

• Tremblement de terre(soulèvement de poussière)


• Agriculteurs,fermiers(nettoyage de poulaillers pigeonniers)
• Ramoneurs,couvreurs.
• Prédominance chez les ID:
hommes(travail).  VIH=CD4+ < 200 elm/ml
• Pas de prédominance  Cancers =chimiothérapie
ethnique.  Transplantation=immu suppr
• Statut immunitaire  Neutropénie=cortico/chimio
 Calenerin;anti TNFa
IC:
 Age=N.Né, jeunes
enfants, personnes âgées
 Susceptibilité à la maladie
 Inoculum= 20%cas inoculum
fort(inoculum minimal????)
Clinique
• Formes asymptomatiques: +++ (90%) laissant
comme séquelles des nodules ou des
adénopathies calcifiés visibles à la
radiographie du thorax
Clinique
• Tableau d’une TBC
▪ primo-infection pulmonaire : F°,légère AEG,
toux, dyspnée . Peut régresser (IC) ou
s’aggraver.
▪ Forme pulmonaire chronique :elle survient sur
terrain de bronchopathie chronique
obstructive. F°, toux, expectoration, dyspnée,
calcifications pulmonaires, évolution mortelle
Forme mediastinale
FORME DISSEMINEE PDH
un terrain d’immunodépression: VIH+++ ;ages
extreme;hyper iGE Job syndrom; defetct IL12;INFg

Non spécifique: F°, AEG, perte de poidHPSM, polyADP,


pancytopénie, infiltrats pulmonaires diffus, atteinte
digestive, cardiaque,buccales ulcéreuses, rénale.
Evolution mortelle siT(-)
LDH;ferritine;bilirubine

Buccale
Diagnostic
1- Prélèvements – ED
▪ Prélèvements: -peau -muqueuses -sérosités -
expectoration -ponction de moelle -LBA -LCR -
biopsies.. etc.
▪ frottis, apposition de tissus → MGG petites
levures « les petites formes », intracellulaires,
ovoïdes, sphériques, 3-5 μm, violet, halo clair
(membrane).
Diagnostic biologique:
Prélèvements: LBA+++, aspiration bronchique,
expectorations, sang, biopsies de moelle,
biopsies d’organes, de muqueuses et de peau,
sérosités. LCR, urines,…
Examen direct: Frottis: colorés au MGG
Apposition de tissus ou coupes: colorés a l’acide
Périodique de Schiff (PAS), HES, Gomori
Résultats: levure ovalaire
de 2 a 4 um, intracellulaire
(macrophages/
histiocytes) a paroi
épaisse non colorée
donnant l’aspect d’un halo
claire ou pseudocapsule,
Avec bourgeonnement
polaire à base étroite.
PAS, GMS, silver
Marwan M. Azar,2021
2-Cultures
• Précaution extrême (Labo agréé)
-informer le labo du dgc suspecté ++
-manipulation: sous hotte , tubes
-forme saprophytique très contaminante
(personnel labo)
Sabouraud 25° 30°C PDA Mycélium
•Tubes gardés  1 mois : surveillance régulière
des cultures
•Développement : 10 à  30 jours d'une colonie
duveteuse blanche, puis ocrée, à recto marron,
plane puis à centre surélevé

-Grosses spores spiculées de


10 à 25 μm, à paroi épaisse et
échinulée ou tuberculée (10 %
des spores)(macroconidies)
-Petites spores (microconidies)
rondes ou piriformes à base
tronquée (microaleuries), de 2
à 3 μm, formées directement
sur le filament ou sur un court
pédoncule = contamination
Sur milieu de Gélose au sang a 37 + CO2°:
•Meilleure technique d'hémoculture = lyse-
centrifugation (Isolator®)
•Cultures en tubes (grand nombre)
•Incubation à 37 °C, humidité = 100 %
/Atmosphère enrichie en CO2

 Forme levure
In vivo=Φ parasitaire intracellulaire
Taille= 1 à 3μm
Entourée d’un halo clair= pseudo-capsule
Bourgeonnement à base étroite
Présentes dans les cellules du (SRE)
Au labo sur mil au sg à 37°C Forme levure: colonies blanches ou brunes
• Confirmation de l'identification de la souche
recherchée par deux tests :
• Test de l'uréase, réalisé sur milieu Urea-Agar Base
(Difco) : fortement positif en 48 heures
(différencie Histoplasma capsulatum
d'Histoplasma duboisii, très faiblement positif ou
négatif)
Mise en culture des produits
pathologiques
• L'inoculation à l'animal = bon
moyen d'obtention du
champignon à partir de
prélèvements très souillés
• Intra-testiculaire au cobaye
• Intra-péritonéal au hamster doré ou
souris
Détection des anticorps
• Réactions de précipitation en gélose (Ouchterlony, immunoélectrophorèse,
électrosynérèse) = plus intéressantes ; recherchent deux fractions spécifiques d'origine
mycélienne :

• Bande H porteuse d'une activité glucuronidase témoin d'une histoplasmose aiguë, se


négativant dans les 6 mois suivant l'infection.Histo chronique ou disséminé;< 20%
Seule;tjr associé a bande M

• Bande M porteuse d'une activité catalase persiste


beaucoup plus longtemps meme apres disparition de la bande H
meme apres guerison
• Fixation du complement FORME LEVURE SE 90% / forme mycélienne plus spécifique

• EIA assay IgM/IgG (MiraVista Diagnostics, Indianapolis, IN, USA) se 77–96% ; sp is 92%
mais reaction croisé avec blasto et coccidio.
Détection des antigènes circulants
• Positive même chez les sujets immunodéprimés et réalisable à partir de
tous les liquides biologiques

• Deux tests dans laboratoires de référence aux USA :


• Détection d'un antigène polysaccharidique par technique radio-immunologique
Galactomannane

• Sensibilité : urines > sérum, (> 90 % dans histoplasmose disséminée, moyenne (40 %)
si histoplasmose chronique ou limitée
• Détection de fraction antigénique plus spécifique (70 kDa) par ELISA et Western Blot

• Spécificité meilleure, sensibilité = ; sérum > urines


Biologie moléculaire
Pas de kit commercial

In house ITS (Se 65-70%) mieux que Hc100 (18-


54%) Sp80-100%.

Sang total mieux que le serum (Se 54-70% vs 18-


65%)
Stratégie diagnostique
Valeur comparée des tests diagnostiques en fonction de la clinique de l’histoplasmose

Guérison Pulmonaire aiguë Pulmonaire Disséminée


spontanée sévère chronique
Sérologie +++ + +++ ++
Très utile Présomptif Très utile Négative dans 30
% des cas
Antigènes + +++ + +++
circulants Exceptionnel Très utile Si preuve clinique Rapide
de maladie Très utile
disséminée
Histologie +++ + ++
Très utile Faux négatifs Si recherche
fréquents d’antigènes
négative
Culture + + (sang, moelle +++ +++
Exceptionnell osseuse, urine) Très utile Obligatoire pour
e Expectorations souvent confirmation
négatives
■Traitement
• Immunocompétent
• si forme bénigne: guérison : guérison
spontanée
• si forme sévère ou chronique : Itraconazole
200-400mg/j pendant plusieurs semaines a
plusieurs mois
• Histoplasmose disséminée: TRT d’attaque:
Ambisome 3mg/kg/j ou Amphotericine B 0.7-
1mg/kg/j, jusqu’à amélioration clinique TRT
d’entretien: Itraconazole 200-600mg/j pendant
plusieurs semaines a plusieurs mois

• Traitement prophylactique: Itraconazole 200-


400mg/j en zone d’endémie, chez les VIH+ avec
un taux de CD4 inferieur a 150 éléments/ml
Histoplasmose à Histoplasma capsulatum
var. Duboisii
▪ continent Africain, Madagascar
▪ localisation cutanée et osseuse ++

▪ # à var. capsulatum : moins influencée par VIH.


▪ contamination :
- aérienne,
- transcutanée (blessure tellurique)
- digestive
• nettement moins fréquente que la
précédente, elle diffère par sa
symptomatologie clinique (localisation
cutanée et osseuse surtout) et sa répartition
géographique (limitée au continent Africain et
à Madagascar). elle semble moins influencée
par le VIH.
Epidémiologie de l’agent pathogène:
• Biotope: Histoplasma capsulatum var. duboisii n’a
été qu’exceptionnellement isole du sol. son biotope
original est mal connu.
• Modes de contamination: la porte d’entrée est mal
connue, elle est supposée être pulmonaire, cutanée
(par blessure tellurique) ou même digestive.
• Les régions d’endémies semblent limitées a
l’Afrique sub-sahelienne et l’ile de Madagascar.
• ▪ # à var. capsulatum : moins influencée par VIH.
Morphologie
• Forme levure: différente d’Histoplasma
capsulatum variété capsulatum
développement de grandes levures dans
des cellules géantes=fusion de plusieurs
histiocytes/ou dans le pus d’abcès

Forme levure
15µm
Bourgeonne en forme de 8
■ Etude clinique
• atteinte pulmonaire svt inaperçue
▪ cutanées ++ polymorphes : papules ou nodules.
→ membres, visage.
▪ sous-cutanées : abcès , masses sous-cutanées.
→ thorax , ADP (axillaires, cervicales,
inguinales).
▪ osseuses(#TBC) : lytiques sans reconstitution.
→maxillaire, crâne, genou, colonne vertébrale
▪ viscérales : pulmonaires, surrénaliennes, HPSM
ADP cervicales

Lésion osseuse
Lésion osseuse lombaire
■ Diagnostic
• Etat frais , coloration (MGG) - pus, sérosités,
appositions ggs « grandes levures » , 5-20 μm
long, paroi double contour, forme (8) ou
citron (bourgeonnement à base étroite ).
• Ana-path
R° granulomateuse, grandes levures en intra histiocy.
▪ culture
-dangereuse, laboratoire spécialisé
-forme saprophyte : Sabouraud 25°C
grandes levures 5-20µm et quelques petites formes 2-
5 µm. Identique à H.capsulatum mais uréase(-)
forme levur obtenu sur milieu enrichi
▪ Inoculation à l’animal
▪ Sérologie
Inoculation à l’animal
• Recherche des levures sur coupes histologiques (petites levures puis après 3
à 4 semaines, grandes levures)

Diagnostic indirect
• Techniques sérologiques classiques, utilisant mêmes réactifs que Histoplasma
capsulatum = peu valables

• Faible spécificité (réactions croisées avec autres champignons dimorphiques)

• Faible sensibilité (30 à 50 % de faux négatifs)


Traitement
Amphotéricine B : 0,5 – 0,8 mg/kg/j
Dose cumulative de 2 g

Itraconazole: 200 – 400 mg/j


Efficacité dans quelques cas en 6 à 12 mois dans des

Chirurgie
Rechutes parfois tardives
Blastomycose maladie de Gilchrist
▪ Mycose, Blastomyces spp
▪ saprophyte : nature, forme filamenteuse
▪ Amérique du Nord( Mississipi , Illinois,
Californie, Canada), Afrique du Nord, Afrique
Noire, Proche Orient, Inde.
• Initiallement : blastomycose =Blastomyces
dermatitidis.
Manifestations of infection with B. percursus
and B. emzantsi are clinically distinct from
those of infection caused by B. dermatitidis
Ecologie
• La niche ecologique de B. dermatitidis se
trouve dans un sol acide et moisie (les
matières en décomposition telles que le bois
et les feuilles ) près des cour d’eau, tel les
rivières et les lac
• Le vent est susceptible de jouer un rôle dans la
dispersion.
Répartition géographique:

-la blastomycose est endemique en Amerique du Nord dans les états de l’Est
et du Sud :
-bassin du Mississipi et l’Ohio
-régions des grands lacs
-Canada
-une partie de la province du Quebec
-le long du Saint Laurent aété signalée
à l’Ouest jusqu’en
Alberta.
-sporadique:Amérique centrale et du sud, Afrique du Nord (Maroc,Tunisie) .
Afrique sub sahélienne:dans au moins 18 pays :Zimbabue +++
Afrique du sud
Liban,palestine, Arabie Saoudite.
Distribution of reported cases of human
blastomycosis from Africa and Ilan S. Schwartz et al ,2021
the Middle East.
Ilan S. Schwartz et al ,2021
Mode de transmission:

 les particules infectantes sont les conidies .

 deux voies de contaminations :

-réspératoire :la plus fréquente par inhalation de


spores .
- exceptionnellement poste traumatique: -objets pointus
contaminés.
-morssures du chien ( sentinelles) .
Cliniques
• Blastomycose pulmonaire :
 50% des cas sont asymptomatique
 Incubation: de 02 semaine , voir quelques mois, des cas
de reactivation décrites,
 Toux, la fièvre, les sueurs nocturnes,fatigue.
 Radiologie:
- aigue infiltrat pulmonaire (CT scan ou RTX)
-subaigue: masse, nodules,laision cavitaire mimant une
tuberculose de reactivation,
 SDRA exceptionnelle mais de mauvais pronostic.
• Blastomycoses extrapulmonaires:
 De 20 à 50% des cas
1/cutanée:Dissémination hématogène rarement
innoculation direct, lésion verruqueuse
kératosique centrifuge avec bordure
périphérique active, siégeant au niveau du
visage et des membres.
2/L’os: ostéomyélite avec abcès au niveau des
vertèbres, des cotes et du crane. La radiographie
montre une lyse osseuse non spécifique.
3/L’appareil génito-urinaire: prostatite et
orchiépididymite.
4/Le SNC: surtout le VIH+; l’atteinte est à type de
méningite et d’abcès
Blastomycose chez ID
à un stade avancé du SIDA ou patients traités
par des IS,le champigion se comporte très
rarement comme opportuniste
la maladie est plus agressive ,d’évolution plus
rapide
risque de déssimination plus élevé:SNC+++
■Diagnostic
A- ED, anapath
1- levure, sphérique (8 -15 µm), paroi à double
contour, bourgeonnement unique à base
large.

Levures de 8 à 15 µm (un seul bourgeon à large


base)
Anapath R° tissulaire : microabscès. levures
libres ou intracell.

PAS

HE

Gomori methenamine silver


Gomori grocott GMS
B- culture - sous hotte, risque d’
inhalation de spores.
-S- ATB-ACT/PDA
25-30°C :pendant 1-6 semaines
phase mycélienne
. Macroscopie: colonies blancs
duveteuses, planes puis
cotonneuses,
Microscopie: filaments fins 1-2
micromètre avec conidies rondes
ou piriformes portées sur de fins
pédoncules.
3 weeks at 24 °C on 3 weeks at 33 °C on
MAE MAE
La forme levure:

 obtenue par ensemensement des produit pathologiques ou par


repiquage de la forme filamenteuse sur -milieux riches ( au sang,
cœur-cerveau-sang..) enrichie en CO2, 37°C

 colonies levuriformes
blanchatre verruqueuses

Au microscope :les memes levures que l’on voit à l’examen direct

Tout isolement positif signe l’infection : il n’y a pas de colonisation


Détection d’Anticoprs
• IDR: -recherche HSR à la blastomycine
-intert épidemiologique
-peu spécifique

• La classique immunodiffusion (se: 65% ,sp 80%) et la fixation du


complement sont des techniques sont pas performant pour le
diagnostic de la blastomycose,avec des reactions croisées

• Mesure des Ac produite contre BAD1 antigène améliore le


diagnostique sérologique par méthode EIA (se: 77% ,sp 90%)
Détection d’antigène
• enzyme immunoassay (EIA) (Mira Vista Diagnostics,
Indianapolis, IN) :galactomannan

• global Se 85-93% sp79-99%

• Mieux sur urine que BAL ou sérum.


• Reaction croisées: Histoplasma ,paracocci, talaromyc
• Aspergillus galactomannan EIA peut être positif en
cas de blastomycose mais pas le contraire
C- Inoculation a l’animale: injection intra
péritonéale à l’hamster ou intra veineuse à la
souris

Biologie moléculaire:
-pas de kits commercial disponible
-in housE essay se (60%-80%).
Traitement
• Itraconazole : 200mg 3*jours pdts 3 jours puis
200mg*2 jours
 3-6 mois forme pulmonaire légère
 6-12 mois forme extrapulmonaire
 Minimum 12 mois pour la forme
osteoarticulaire
• Un suivi thérapeutique avec 1–2 µg/mL est
recommandé
Forme sévère (pulmonaire et
autre)/immunodéprimé:
• Formulation lipidique d’amphotericin B, 5
mg/kg/J qlq semaine jusuq’à amélioration
clinique
• avec Relai oral Itraconazole : 200mg 3*jours
pdts 3 jours puis 200mg*2 jours au moins pdts
12 mois.
B. emzantsi
• B. emzantsi seulement en afrique de
sud
• Cas de B. emzantsi sont rare ,decrite
en cas de forte immunodepression.
Des manifestation
pulmonaires ,cutanées et osseuses
sont reportées.
B. percursus
• Afrique et moyen orient.

• La blastomycose due à B. percursus


semble avoir un taux de dissémination
extrapulmonaire plus élevé que celui
dû à B. dermatitidis ; Les signes
cutanés sont très fréquents, os .
Colonies 50mm
Blanche ,glabre à floconneuse , avec des
touffes de hyphes centraux, sillonnés
radialement, chamois au recto.

• large, avec peu dehyphes torsadés en


spirale.
• Les conidiophores se cloisonnent près de la
base et au-dessous de la conidie,avec des
conidiophore secondaire (e;i)
• Conidies solitaires, ou par groupes de 3–4
Colonies de 6 mm, lisses,
semblable à une levure, blanc jaunâtre.

Hyphes gonflés, cloisonnés à de courts


intervalles, rétrécis au niveau de la
septums, se fragmentant pour devenir de
grandes cellules ressemblant à des levures (J)
avec des bourgeonnement bipolaire à une base
large. =10 ùm
B helicus
• Répartis dans les régions ouest des États unies et du cannada,
en dehors des air endemique classique à B dermatitidis,
• B. helicus differs morphologically from B. dermatitidis dans les
02 phases.
• Les lévure de B. helicus sont plus petite que B. dermatitidis,
avec des bourgeonnement multiples.
• Dans la phase filamenteuse ,les conidies sont absente,
• Espèce reporté majoritairement chez des patients
immunodéprimés
• HIV, hemopathies malignes, SOT, agents immunosuppressive;
• des manifestation pulmonaire sous forme de nodules
diffuses.
• Hemoculture positives ont été raporté
• Mortalité de 71%.
Colonies 37 mm
diamètre, blanc jaunatre, cotonneux, sillonnés
radialement ;
reverse chamois

Hyphae : 1.0–2.0, hyaline, sépté ,ramifié ; hyphes jaunâtres enroulés hélicoïdaux souvent
présents (D)
Tiges conidiophores naissant perpendiculaires aux hyphes,ayant un septum basal et parfois avec
plusieurs septa(E, F) pas de production de conidies mais cellules en forme de levure
en chaîne courte (E, F).
Colonies de 20 mm de diamètre, plissées,
ressemblante à des levures, brun jaunâtre.

Grandes cellules géantes portant des cellules


filles fusiformes

Cellules de levure de forme variable,


bourgeonnant multilatéralement,
se produisant en courtes chaînes ramifiées
B. parvus ,B. silverae
• B. parvus was previously identifié comme Emmonsia
parva et cause l’ adiaspiromycose chez les rongeurs ;
sporadique chez l’homme fortement immunodéprimé
B. silverae has not been implicated in human disease .
• Blastomyces parvus:pas de forme lévure dans les
tissus mais des adiaspores
• Pas de blastomycose classique, mais cause une
adiaspiromycose, une rare infection pulmonaire
granulomateuse.
• B. silverae n’est pas impliqué en pathologie humaine.
Conclusion
• Régions d’endémie, pathologies d’importation
• Poumon, peau
• Réactivation plusieurs années après
• Intérêt de l’examen direct et biopsies avec
culture prolongée
• Prévenir le labo+++++
• Itraconazole, AmB
Sud est asiatique HIV
African HIV-infected patient

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