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I. INTRODUCTION
Mie infectieuse, contagieuse systémique non immunisante due au Mycobacterium Tuberculosis.
Endémique ds les pays en voie de développement.
Recrudescence de TB car : relâchement de lutte, co-infection VIH, migration des populations, crise économique et
résistance aux antituberculeux
ème
Tuberculose cutanée représente l’ensemble des manif cutanées dues au BK (5 position)
Formes cliniques variées: terrain, immunité, mode d’inoculation
Ds notre contexte: Gommes & scrofulodermes ++
Intérêt
− Pb de santé publique
− Difficultés diag: Polymorphisme clinique, Multiplicité Dc #
− Difficultés thérap: Emergence de souches résistantes au trt
− Recrudescence/VIH
− Prévention +++
C. FACTEURS FAVORISANTS
F. environnementaux : Mauvaise hygiène, promiscuité, bas NSE, froid, humidité.
F. endogènes : Malnutrition, Coinf/VIH, Ethylisme, Ages extrêmes, Stress, Déficit congénital I. cellulaire, Ctc prolongée
D. IMMUNO-PATHOGENIE
Dvt une infection tuberculeuse :
− Exacerbation endogène d’une infection ancienne
− Evolution d’une infection exogène récente
En cas de contage:
− Infection → Protection durable (principe du BCG) sauf si ID
− Acteur principal de cette immunité = Couple MØ - LT activé Type cellulaire GEGC avec nécrose caséeuse++
Immunomarquage:
− ↗ rapport LCD4/CD8 Granulomes de tuberculides
− ↙ de ce rapport Infiltrat inflammatoire du scrofuloderme + Gommes tuberculeuses
− Ratio intermédiaire Forme verruqueuse + Lupus vulgaire
IV. CLASSIFICATION IMMUNO-ANATOMO-CLINIQUE
A. CLASSIFICATION IMMUNO ANATO CLINIQUE
C. MILIAIRE TUBERCULEUSE
Définition: Dissémination par voie hématogène lors d’une PI sévère ou à partir d’un foyer visc (Pulm++) / Urgence++
Terrain: ID +++ - Ages extrêmes
Clinique:
− L*: Papules diffuses, éry-violines, pustuleuses ou − Siège: profuses, surtt tronc++
purpuriques, pf coalescentes, d’évolution abcédée − Contexte: fièvre, AEG, localisa° multiviscérale
− FO: Tubercules rétiniens de Bouchut.
Paraclinique: IDR - / Culture +
Histo: Micro-abcès avec nécrose et infiltrat inflammatoire non spé
Evolution: fatale malgré ttt bien conduit mm chez l’adulte (car ID sous-jacente + fréquente chimiorésistance)
J. TUBERCULIDES : [Réactions hyper-immunes liées au relargage d’Ag par un foyer tuberculeux interne svt méconnu]
Lichen scrofulosorum :
E et adulte jeune
Presque tjrs associé à une tuberculose ancienne ou évolutive, le + svt ganglionnaire ou osseuse
Clinique: Placards granités faits de la coalescence de :
− Micropapules folliculaires, rosées, peu ou pas prurigineuses, par endroit kératosiques
− Avec des papules non folliculaires, jaunâtres d’aspect lichénoïde
Siège : tronc, membres, rarement la face
Paraclinique: IDR + + +/ Culture - / PCR
Histo : GEGC +/- nécrose caséeuse
Dc #: - Eczéma - Lichen plan folliculaire - Lichen nitidus - Syphilides - Sarcoïdes lichénoïdes
Tuberculides papulo-nécrotiques
E et adulte jeune
Clinique : papules pourpres, dures, infiltrées, pf pustuleuses par endroit ou nécrotiques cicatrice déprimée.
Siège : F. d’extension Mb, F. dorsale doigts et orteils, fesses, lombes Bilat et symétriques
Evolution: par poussées
Paraclinique : IDR+ / Bactério –
Histo : GEGC avec nécrose caséeuse
Dc #: -Acné nécrotique - Syphilides nécrotiques - Prurigo - Parapso en gouttes - Foliculites pyococciques froides
Tuberculides papulo-nodulaires de la face : (Lupus miliaire disséminé (Fox) Acnitis (Barthelemy) Acné agminata (Crocker)
Eruption en plusieurs poussées chez l’Adulte jeune dont l’origine tuberculeuse est actuellement controversée
Clinique : L* micropapuleuses associées ou non à des pustules sur la face
Evolution vers nécrose Guérison spontanée en qlq mois Cicatrices atrophiques
B. HISTOLOGIE :
1. Follicule de Koester: caractéristique ms non spé = amas cellulaire arrondi centré par ¢ géantes de type Langhans,
entourées de ¢ épithélioïdes et d’une couronne de lymphocytes
2. Granulome épithélioïde giganto-cellulaire ac nécrose caséeuse : Très évocateur mais rarement observé
C. REACTIONS TUBERCULINIQUES :
R* hypersensibilité retardée à médiation cellulaire: inj ID de 0.1 ml Tuberculine = prot purifiée à partir d’un filtrat de BK
tués par la chaleur
Lecture: 72h si négatif : revoir au 6ème jour.
IDR +: > 10mm si Abs de vaccina° / > 14mm si Vaccina° >1 an
Virage de l’IDR: meilleure valeur prédictive d’infection
IDR - : n’élimine ni infection ni tuberculose évolutive
D. PCR: formes paucibacillaires++
E. GENEXPERT : Test moléculaire rapide => Détection du BK et de sa résistance à la Rifampicine
*
VIII. TRAITEMENT
A. BUTS
Guérir le malade, rompre la chaine de transmission et éviter le passage aux formes graves
Eviter la sélection de souches résistantes
B. MOYENS
1. Médicaux :
Antituberculeux
DCI Nom de spé Formes dispo en France Posologie E.II
RIMIFON® PO, cp non séca, 100 ou 50mg 5 mg/kg/j Hépatite, NeuroP périph,
Isoniazide ®
Max 300 mg/j Algodystrophies, Lupus induit
RIMIFON IV, ampoule injectable à 500 mg
PO, gél à 300 mg, sirop à 100 -Interactions médic,
RIFADINE® mg/5 ml 10 mg/kg/j -R * allergiques (éruption, thrombopénie
Rifampicine IV, perfusion à 600 mg ou anémie hémolytique)
Max 600 mg/j -IRA
PO, gél à 300 mg,
RIMACTAN® -Potentialise la toxicité hép de H
sirop 100 mg/5 ml
15- 30 mg/kg/j - Hépatite
Pyrazinamide PIRILENE® PO, cp séc à 500 mg Max 2 g/j - Hyperuricémie
DEXAMBUTOL® PO, cp nn séc à 250 ou 500 mg 5- 25 mg/kg/j
Éthambutol MYAMBUTOL® PO, cp sécable à 400 mg Neuropathie optique, rétrobulbaire
(bactériostatique) ® Max 2,5 g/j
ÉTHAMBUTOL IV, amp inj à 1200 mg
® 15 mg/kg/j Toxicité cochléo-vestibulaire, et rénale
Streptomycine STREPTOMYCINEi Préparation injectable 1 g Max 1g/j
E+H DEXAMBUTOL-INH® PO, cp séc, E 400 mg + H 150 mg
PO, cp sécable,
R+H RIFINAH®
R300 mg+ H120 mg Voir pr les posologies et E.I des # composants
PO, cp non sécable,
R+H+Z RIFATER®
R 120 mg+ H 50 mg+ Z300 mg
Alternatives
- Quinolones (oflo, cipro, voire sparfloxacine) - Polypeptides
- Aminosides (kanamycine, amikacine) - Clofazimine
- Ansamycines (Rifabutine) - Vit. B6
C. INDICATIONS
1. Protocoles du ministère de la santé: TEP
Depuis 2011: 2 RHZE / 4RH
2. Modalités du traitement :
Dc confirmé ou fortement suspecté Trt gratuitPU à jeun de ts les anti-bacillaires prescrits.
Évaluer le terrain Prise régulière des médicaments.
Association au - 3 anti-bacillaires pdt la phase initiale Supervision directe de la prise des médicaments
Posologie adéquate Surv rég de l’efficacité et tolérance des anti-bacillaires.
D. SURVEILLANCE
Efficacité du trt : Cicatrisation des l* cutanées + Prise de poids.
Recherche d’E.I : cliniquement et biologiquement (surv hép, rénale et uricémie),
− Risque d’hépatite cytolytique majoré par l’association RH
− Toxidermie aux antibacillaires Démarche d’imputabilité: réintroduction progressive de chaque médic seul par paliers
espacés de 3- 4 jours.
Possibilité de multirésistance évoquée en cas de :
− Trt antituberculeux antérieur, surtout si incomplet
− Contage ac des patients ayant des souches multirésistantes
− Séropositivité pr le VIH.
E. MESURES ADJUVANTES
Notification des cas de TBC
Dépistage de tuberculose pulmonaire ds l’entourage familial PEC ac les pneumo
Malades adressés au médecin du centre de lutte antituberculeuse (Observance)
IX. PROPHYLAXIE
LAT Objectifs: Réduire la transmission du bacille dans la collectivité
B. PREVENTION SECONDAIRE
Diagnostic précoce Identification et trt des sujets contagieux
PEC curative Règles d’hygiène: aération, ensoleillement de
Identification et exploration des sujets exposés : l’habitat
dépistage chez l’entourage
C. PREVENTION TERTIAIRE
Traitement des complications
X. CONCLUSION
TBC est encore endémique dans les pays en voie de développement.
Son diagnostic est difficile du fait de son polymorphisme clinique.
Certaines entités sont de nosologie discutée.
Dc suspecté cliniquement sera confirmé par les examens bactériologiques (ED+ culture) et l’histologie.
Traitement repose essentiellement sur les antituberculeux.
24mars : journée mondiale de lutte contre tuberculose