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Pr C. GUIGUEN
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D. Chabasse
Définition
Champignons microscopiques: organismes nucléés, eucaryotes,
dépourvus de chlorophylle et possédant une paroi rigide,
constituée, entre autres, de chitine et de glucane.
Forme
Levure filamenteuse
Position systématique des Champignons
Classification de Wittaker
Parenté avec les végétaux, les animaux et les protistes.
Classification en perpétuelle évolution
Pneumocystis jiroveci, microsporidies, autrefois classés dans les
parasites appartiennent maintenant aux champignons
Aspergilloses : 1,3 %
Epidémiologie nationale Epidémiologie locale
CHAMPIGNONS LEVURIFORMES
Genres : - Candida
- Cryptococcus
- Malassezia
- Trichosporon
- Rhodotorula
-Saccharomyces
Pathogénicité
Certains champignons, les dermatophytes, sont des
pathogènes obligatoires.
- Physiologiques :
- Nouveau-né et surtout prématuré
- Vieillard
- Grossesse
- Oestroprogestatif
- Endocrinien :
- Diabète
FACTEURS FAVORISANTS DES MYCOSES (2)
Sources de contamination
Homme – environnement
- inoculation par écharde (sporotrichose,
chromomycose, maduromycose, …)
- inhalation des poussières (histoplasmose,
coccidioïdomycose, cryptococcose, aspergillose, …)
Contact inter-humain
- candidose (mère-enfant, MST)
- teignes scolaires
Homme-animal
- dermatophyties
ENVIRONNEMENT
AIR ENVIRONNANT
Champignons
Homme filamenteux
Levures
ANIMAUX EAU
SOL
ROLE DU BIOLOGISTE
Mycoses superficielles
- pityriasis versicolor : cellophane adhésive
- lésion suintante : écouvillon
- lésion ulcérée ou nécrotique : écouvillon ou biopsie
- lésion squameuse sèche : en périphérie de la lésion
- ongle : à la limite ongle malade (ongle sain)
- cheveux : à la pince à épiler, au centre de la lésion
Mycoses profondes
- liquides : LCR, sang, urines, ascites, …
- biopsies d’organes
ARGUMENTS EN FAVEUR DE LA RESPONSABILITE D’UN
CHAMPIGNON OPPORTUNISTE DANS UNE LESION
Facteurs favorisants
- locaux
- généraux
- Isolement du champignon
culture
inoculation à l’animal
- Identification du champignon
critères macroscopiques
critères microscopiques
critères physiologiques
- Réactions sérologiques
anticorps circulants
antigènes circulants
OUTILS DE DIAGNOSTIC
- Techniques phénotypiques
(Sérotypage, Biotypage, Morphotypage,
Résistotypage, Antifongigramme)
1985 : triazolés
1987 : fluconazole
1990 : allylamine : terbinafine
1990 : morpholine : amorolfine
1990 : vecteurs lipidiques et ampho B
1993 : itraconazole
2000 : Voriconazole
2003 : Pozaconasole
2005 : Caspofungine
2009 : Micafongine
ANTIFONGIQUES A L’ETUDE
Triazolés
Saperconazole
Altéconazole
Ravuconazole BMS 207 147
Peptides et lipopeptides
Nikkomycines
Echinocandines
Ly 303 366
MK 0991
Sordarines
Protocole thérapeutique
Nouveaux antifongiques
Triazolés
Allylamine
Vecteur lipidique
CONCLUSION (3)
Mesures préventives
- Locaux
Utilisation d’un flux laminaire
Maintenance des circuits de climatisation
Traitement antifongique des peintures, faux plafonds
- Malades
Décontamination fongique digestive systématique
Surveillance de la nourriture (épices, fruits, …)
Ablation des cathéters le plus vite possible
Education sanitaire (fleurs, plantes,…)
CONCLUSION
Une excellente
coopération entre
cliniciens et
biologistes est le
meilleur atout pour
prévenir,
diagnostiquer et
traiter une affection
fongique.