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Fongiques
Stephane.Ranque@ap-hm.fr
Mycose
Infection provoquée par des champignons
microscopiques, les micromycètes
En Pratique
• Levures
– champignons unicellulaires
• Champignons filamenteux
– champignons pluricellulaires
Diagnostic des Mycoses
• Étapes clés
– Suspicion clinique
– Prélèvement
– Mise en évidence du champignon
• Techniques indirectes
• Techniques directes
– Identification du champignon
• Phénotypique
• Génotypique
– Tests de sensibilité / résistance aux antifongiques
Candidoses : physiopathologie
Modification de la flore du tractus digestif (antibiothérapie …)
Colonisation des surfaces muqueuses
Si rupture intégrité barrière muqueuse : infiltration
Infection locale
Si diminution immunité : dissémination hématogène et/ou atteinte viscérale
profonde
Candidose invasive
Eggimann P, Ann Fr Anesth Réanim 2001.
De la colonisation à l’invasion
• la colonisation est le principal facteur de
risque d’infection systémique à levure
– facteurs de pathogénicité
• facteurs d’adhésion moléculaires
• processus de pénétration
– filamentation
– sécrétion d’enzymes lytiques
– résistance / échappement à la réponse immune
Suspicion Clinique
• Facteurs de risques de mycoses profondes
– Immunodépression
• âges extrêmes
• Traitement immunosuppresseur
• Affection concomitante
– soins « invasifs »
• sondes, cathéters, chirurgie,
ventilation artificielle,
antibiothérapie à large spectre, ...
• Syndrome infectieux
– Résistant à des antibactériens à large spectre
Prélèvements biologiques
Malt Sabouraud
Champignons isolés d’hémocultures
au CHU de Marseille
Champignon Onco-
Chirurgie Médecine Réanimation Pédiatrie Total
n (%) Hémato.
Fréquence de l’aspergillose
AI Aiguë
ABPA
AI Subaiguë Sinusite Allergique
Trachéobronchite
Aspergillome
A. Chronique nécrosante
A. Chronique fibrosante
. d’après D. Dennings
Aspergillus
Microscopie
–Coloration Diff-Quick
–Coloration Chalvardjian (bleu de toluidine)
Dermatophyties
Dermatophyties
Stéphane Ranque
Parasitologie-Mycologie
AP-HM Timone
Classification simple des Agents infectieux
• Virus
• Bactéries (procaryotes)
• Protozoaires
– Paludisme, Toxoplasmose
• Eucaryotes
– Champignons
– Métazoaires
• Vers
– Vers ronds
– Vers plats
» Cestodes (hydatidose, tæniasis)
» Trematodes (schistosomose, distomatose)
Sommaire
• Oxyurose
• Taeniasis
• Lambliase (giardiase ou giardiose)
• Amibiase (amoebose)
Oxyurose
• L'oxyurose est due à la présence dans
l'intestin d'Enterobius vermicularis.
• Oxyures = vers ronds (nématodes) blanchâtres
mesurant de 5 mm (mâles) à 1 cm (femelles)
de long.
• Ubiquitaire, très contagieuse, cette
nématodose peut avoir un retentissement
clinique essentiellement chez l'enfant
Épidémiologie
• Parasitose digestive cosmopolite
• Fréquence et l'intensité du parasitisme sont plus
élevées dans les pays en voie de développement à
faible niveau d'hygiène
• Portage à la bouche de doigts souillés par le grattage
de la région anale explique :
– la grande contagiosité chez les enfants
– les contaminations familiales et en milieux scolaire
Cycle
• Les oxyures adultes s'accouplent dans la région iléo-caecale
• Les femelles parcourent le côlon jusqu'à la marge anale qu'elles atteignent
en principe le soir ou au début de la nuit
• Les oeufs embryonnés sont alors libérés au niveau des plis radiés de l'anus
et sont immédiatement infestants, c'est à dire sans attendre une
maturation dans le milieu extérieur
• L'auto-infestation en est ainsi facilitée de même que la transmission inter-
humaine par les vêtements, la literie ou les mains
• Une fois ingérés par un proche ou par le patient lui-même, les oeufs
éclosent dans l'estomac, libèrent des larves qui migrent vers la région iléo-
caecale et deviennent adulte après 3 semaines et 5 mues successives
• Il n'existe pas de passage extra-intestinal
Clinique
• Le prurit anal fait l'essentiel du tableau clinique
• Le patient s'en plaint essentiellement le soir au moment du
coucher
• Chez l'enfant, il peut être accompagné de troubles du
comportement à type d'irritabilité, de cauchemars et
d'insomnies mais aussi de douleurs abdominales et de
diarrhées
• L'examen clinique peut montrer des lésions de grattage de la
marge anale
• Des atteintes vulvaires sont décrites chez la fille
• Des oxyures ont été parfois retrouvés sur des pièces
opératoires d'appendicectomie
Diagnostic Biologique
• Le diagnostic macroscopique montrant la présence de petit
vers ronds blanchâtres dans les selles peut être fait par le
patient lui-même ou la mère d'un enfant atteint
• La mise en évidence d’œufs d'oxyure dans les selles est rare
du fait de la ponte de ceux-ci par les femelles en dehors du
tube digestif dans les plis radiés de l'anus.
• La méthode de choix pour la mise en évidence des oeufs est
d'utiliser la technique du ruban adhésif transparent (ou
technique de Graham ou "scotch test") :
– le matin, de préférence avant la toilette et avant défécation, un
fragment de ruban adhésif transparent est appliqué sur les plis radiés
de l'anus préalablement déplissés
– Le ruban est ensuite collé sur une lame pour être examiné au
microscope
– Les œufs sont incolores, asymétriques, ovalaires et mesurent 55 par
30 µm.
Œufs d’Oxyures
Enterobius vermicularis (Scotch test)
Traitement et Prophylaxie
• Traitement médicamenteux en prise unique à
renouveler 21 jours après la première prise :
Parasite ubiquitaire
Maladie bénigne
J. FRANCK
Laboratoire de Parasitologie
CHU Timone
Epidémiologie
Ookyste
Cycle parasitaire
Toxoplasmose
acquise pendant la
grossesse
Toxoplasmose
congénitale
Transmission Materno-Foetale
Parasitémie maternelle
Infection placentaire
Passage transplacentaire
Contamination foetale
Epidémiologie
Date de la contamination
maternelle Infection fœtale
périconceptionnelle 1%
1er trimestre 4% à 15%
2ème trimestre 15% à 30%
3ème trimestre 30% à 90 %
Atteintes Foetales
Contamination
8 à 20 SA SNC, oeil
Formes infracliniques
>20SA
Choriorétinites
2e trimestre 10-20%
Tardives : – Asymptomatique
– Choriorétinites (+/- tardives)
Transmission fœto-maternelle
A la naissance
- 10% enfants ont des signes cliniques
forme sévère exceptionnelle :
- atteinte neurologique --> retard mental
- infection généralisée
choriorétinite : baisse acuité visuelle, cécité (macula
1/3 des cas )
- 90% formes asymptomatiques --> séquelles
oculaires +/- tardives
Prévention Primaire
Programme national mis en place en France en 1978
Patiente immunisée
Absence d’immunité
Difficulté d ’interprétation
- toxoplasmose évolutive récente?
- infection ancienne: IgM résiduelles?
- dès 18e SA
- 4 semaines après la date de l’infection
maternelle (délai passage transplacentaire )
Séquelles? Echographie
Amniocentèse
- Inoculation souris ancienne, délai de réponse
confirmation, isolement des
souches
PCR négative
Bilan biologique ++
Placenta
Inoculation souris
PCR +++
Aucun traitement
Endemicity classes:
light green, hypoendemic (areas in which childhood infection prevalence is less than 10%);
medium green, mesoendemic (areas with infection prevalence between 11% and 50%);
dark green, hyperendemic and holoendemic (areas with an infection prevalence of 50% or more)13.
Unclassified areas (yellow) represent only 6% of the global population at risk and are due to discrepancies between the 2002 delineation of
risk and the endemicity risk limits developed in refs 6 and 7.
Grey areas are a combined mask of areas outside of the transmission limits and areas of population density < 1 person km -2
Le Parasite
Parasite
Cycle Biologique du Paludisme
1. inoculation à l’Homme : Sporozoïtes
Gamétocytes
stade Sporozoïte
Paludisme Clinique
• Fièvre & Séjour en zone d’endémie
= Toujours penser au Paludisme !!!
• P. malariae
– Possibilité d’infection chronique subclinique
Paludisme grave
• Complications du paludisme sont polymorphes
– atteintes neurologiques (neuropaludisme)
– anémie sévère
– détresse respiratoire
– hypoglycémie
– insuffisance rénale
– acidose métabolique
– œdème pulmonaire
Complications du Paludisme
• Population cible des complications :
– enfants et femmes enceintes (zones d’endémie
palustre)
– populations (sujets neufs) migrant en zones
impaludées