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Dissertation:

La grippe aviaire
La grippe aviaire est une infection provoquée par des virus grippaux de
type A, et en particulier les sous-types H5, H7 et H9. Cette infection peut
toucher presque toutes les espèces d'oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle
est généralement asymptomatique chez les oiseaux sauvages, mais peut
devenir fortement contagieuse et entraîner une mortalité extrêmement élevée
dans les élevages industriels de poulets et de dindes, d'où le nom de peste
aviaire. Le virus influenza aviaire peut parfois infecter d'autres espèces animales
comme le porc et d'autres mammifères.
Le virus de la grippe aviaire H5N1 a été repéré pour la première fois en 1997, lors
d'une épidémie à Hongkong. Il avait alors causé la mort de six personnes. Il est
réapparu fin 2003, provoquant d'abord des épizooties chez les volailles dans
plusieurs pays d'Asie, suivies des premiers cas humains.
Le fléau de la grippe aviaire risque d’atteindre des proportions
apocalyptiques s’il franchit le virage culminant de la contamination inter
humaine. Les experts de l’OMS estiment dans leur scénario catastrophe le
nombre de décès à travers le monde entre 150 et 450 millions parmi le milliard
de personnes qui seraient touchées par la pandémie.

L'IMPACT DE L'EPIDEMIE SUR LE PLAN SOCIAL

L’épidémie de grippe aviaire permet de faire plusieurs constats sur le plan


social tels que les inégalités de distribution de la maladie et d’accès aux
médicaments dans le monde, les limites auxquelles est confronté le pouvoir
médical, les carences et les incohérences à travers la gestion de la crise sanitaire
par les instances internationales. Si l’évolution favorable des courbes de
morbidité et de mortalité est principalement la conséquence de changements en
matière d’hygiène, d’assainissement et plus généralement de conditions
d’existence, comme nous le rappellent l’épidémie de choléra et le paludisme, il
demeure cependant que l’apparition des disparités sociales marquées devant la
maladie et la mort.

L'IMPACT DE L'EPIDEMIE SUR LE PLAN ECONOMIQUE

L’impact d’une telle épidémie sur l'économie serait important, avec


restriction des déplacements, suspension des rassemblements, baisse des
investissements, accroissement des dépenses afférentes aux vaccins et aux soins
médicaux et perte de production due à l’incapacité des éleveurs de mener leur
activité. En Europe, les chocs à la consommation ont entraîné une chute des prix
des volailles de 70 % en Italie à la mi-février 2006, de 20 % en France et de 10 %
dans le nord de l'Europe. Ces baisses rappellent un peu la situation fin 2005,
lorsque les craintes des consommateurs vis-à-vis de la grippe aviaire avaient fait
reculer la consommation annuelle de 1 % dans 15 pays de l'Union européenne.

En effet, la première mesure de lutte consistera à supprimer tous les


réservoirs aviaires susceptibles de contribuer à la propagation de l’épidémie, ce
qui explique les destructions massives de poulets et autres volailles dans les
zones touchées. On voit donc que les mesures de prévention qui seront prises, ne
sont pas neutres, et en dehors des souffrances éprouvées par les malades, cette
affection peut désorganiser les structures économiques et sociales et peut freiner
le développement des communautés touchées. Et
Pour la première fois, avec la grippe aviaire, nous sommes face à une maladie
"globale" dont aucun pays ne sortira totalement indemne. Mais même en cas de
pandémie sévère, 99% de la population mondiale survivrait, et l'économie
globale survivrait également. Les gouvernements et les entreprises pourront
apprendre énormément de choses sur la résistance de l'économie face aux
désastres planétaires.

Préparée par : BAALLAL Abdeladim

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