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I) LE PALUDISME

Introduction

La malaria est très répandue, elle tue chaque année plus d’un million de personnes, surtout
dans les pays pauvres. Dans les pays riches, la maladie a été éradiquée, il ne reste plus que les
voyageurs, militaires et personnel international que est touché, raison pour laquelle la
recherche est plus que restreinte.
 Causes
Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes sont causées par des bactéries appartenant au
genre Salmonella, mais dont le réservoir est strictement humain. Ces bactéries appartiennent
au sérotype Typhi ou moins fréquemment aux sérotypes Paratyphi A, B ou C. La
contamination résulte, le plus souvent de l’ingestion d’eau ou d’aliments ayant subi une
contamination fécale d’origine humaine ou d’une transmission directe de personne-à-
personne.
 Etendue de la maladie
La maladie est localisée dans des pays totalisant 40% de la population mondiale. Il y a
chaque année environ 500 millions de cas déclarés et entre 1 et 3 millions de décès dus à cette
maladie. Les plus touchés sont les enfants et les femmes enceintes, en Afrique, 80% des cas de
malaria sont traités à la maison. Dans certains pays africains, 10% des patients hospitalisés le
sont pour cause de malaria et il s’agit de 20 à 30% des visites des médecins. Un enfant sur 20
n’atteint pas l’âge de 5 ans.
 Petite historique
A la fin de la 2e guerre mondiale, 300 millions de personnes étaient atteintes de la maladie
dans le monde entier et 3 millions de personnes en mouraient chaque année. En 1956, L’OMS
lance un grand programme contre le paludisme. Les pays développés réussissent à éradiquer la
maladie mais les efforts ne sont pas suffisants dans les pays en voie de développement et une
fois les efforts relâchés, la maladie regagne du terrain et redevient aussi virulente qu’avant.
 Les symptômes de la maladie
Il y a 4 types de malaria, mais elles ont plus ou moins les mêmes symptômes, par contre,
chaque cas particulier a rarement tous les symptômes suivants : Fièvre, maux de tête,
hypertrophie de la rate, douleurs musculaires, nausées, vomissements, diarrhée, désordre
mental, coma. Jaunisse et anémie peuvent provenir de la destruction des globules rouges.
 La transmission de la maladie
Elle se fait exclusivement avec un moustique qui s’appelle moustique Anophèles. Dans les
régions touchées, ce moustique correspond à 10% de la population et il n’est pas sûr qu’il soit
infecté, en effet, le virus ne se transmet pas à la naissance du moustique. Dans les pays les plus
touchés, certaines personnes reçoivent jusqu’à 100 piqûres infectées par an. Le moustique est
particulièrement attiré vers les endroits humides, l’eau stagnante est un endroit propice au
moustique.
 Les raisons de la résurgence (réapparition) du paludisme
Il s’agit d’une suite d’erreurs de la communauté internationale : L’utilisation massive du
DDT a tué de nombreux moustiques. Par exemple, au Sri Lanka (Ceylan), les cas de malaria
sont passés d’un million par an à 17 en un dizaine d’années, mais après l’arrêt de l’utilisation
du DDT, la malaria est repassées à un million avec en plus une résistance au DDT. La même
erreur a été commise avec les médicaments, dans certains pays, afin de réduire les coûts des
traitements, les médicaments n’étaient pas pris comme ils auraient dû être pris avec pour
conséquence de ne pas détruire le virus, les virus restants étant devenus plus résistants aux
médicaments utilisés. Dans certains pays, les virus sont devenus résistants à tous les
traitements existants. La déforestation a ouvert de nouveaux territoires aux moustiques. En
Amazonie par exemple, un quart de la population des Yanomami est morte à cause du début
d’activités dites civilisées dans la forêt. Les réfugiés ont plus de risques d’attraper la malaria à
cause du manque de protection contre les moustiques et des eaux stagnantes aux alentours des
camps de réfugiés. Les villes en grandissant ont augmenté le nombre de proies possibles pour
les moustiques (augmentation de la nourriture donc augmentation des individus de la race).
 Les coûts de la maladie
La maladie dure en général 2 à 3 semaines durant lesquelles le patient ne peut pas
travailler. La malaria est plus fréquente en période humide, c’est la même saison que les
paysans font leurs récoltes et donc le poids du manque de main d’œuvre est plus important. Si
l’on considère que la perte d’une journée de travail correspond à une perte de 1$, alors le coût
de la maladie est d’environ 13 milliards de dollars par an. De façon évidente, ce chiffre sous-
estime largement la perte directe subie par les économies de ces pays. Si l’on rajoute encore
les pertes indirectes, on comprend vite pourquoi le continent africain reste dans la pauvreté,
sans même tenir compte des autres problèmes de ces pays.
Dans les coûts indirects, il faut compter que les entreprises internationales seront moins
tentées de s’implanter dans un pays où les employés sont souvent malades et que le taux de
mortalité est élevé, les usines devront faire un effort plus élevé de formation et les entreprises
agricoles renoncer à une partie de leurs employés au moment où elles en ont le plus besoin et
ce avec une variance élevée. Dans un autre registre, le manque de ressources fait que des
injections avec du matériel non stérilisé ou des transfusions avec du sang dont on n’a pas fait
les tests appropriés donne une autre maladie au patient tels que le SIDA, les hépatites ou toute
autre MST…
 Les obstacles à la résolution du problème
La malaria tue plus que tous les cancers de tous les pays développés, mais la recherche
pour le paludisme aux Etats-Unis n’est qu’un cinquantième de ce qui est dédié au cancer. En
plus, c’est le pays qui fait le plus d’efforts pour contrecarrer cette maladie. La raison est
simple, c’est aussi le pays développé qui a le plus grand nombre de militaires et diplomates
touchés par le paludisme, ce sont les militaires qui font le plus grand effort, ils consacrent 5
millions de dollars chaque année à la recherche, montant qui est menacé de diminuer… Au
total, les montants alloués à la recherche dans le monde entier par tous les acteurs en 1993
étaient de 83 millions de dollars contre 2,5 milliards pour le cancer. La recherche d’un vaccin
est arrêtée de fait par le manque de fonds, en effet, il y a plusieurs dizaines candidats, mais il
n’est pas possible de les tester par manque de fonds.
 Prévention
La prévention repose sur la surveillance épidémiologique et la lutte contre le « péril fécal
». La dissémination des bactéries peut être enrayée par : une distribution d’eau de qualité,
bactériologiquement contrôlée, le traitement des eaux usées, la généralisation du tout-à-
l’égout, le contrôle des zones de récolte des coquillages, la pasteurisation des aliments, beurre
et lait en particulier et le respect strict des règles d’hygiène pour tous les travailleurs du milieu
de la restauration.
Un vaccin anti typhoïdique bien toléré, ne nécessitant qu’une seule injection, peut être
administré aux voyageurs se rendant dans des régions à risque. L’effet protecteur dure 3 ans et
le taux de protection en zone d’endémie est de 60%.
Conclusion
Il existe quelques règles simples qui permettent de réduire drastiquement le nombre de cas
de malaria sans pour autant avoir besoin de nouveau vaccins ou médicaments. L’utilisation de
moustiquaires réduit de 20 à 65% les cas de malaria. Un réseau de cliniques plus dense
(distance maximale de 24 heures pour arriver à un hôpital) permettrait de réduire
drastiquement le nombre des gens qui sont morts avant d’avoir eu accès aux soins. La
plantation d’arbres tels que l’eucalyptus, grand buveur d’eau permet de diminuer les endroits
propices aux moustiques par manque d’eau stagnante. La réémergence du paludisme dans les
pays développés proche des pays contaminés pourrait inciter les gouvernements à donner un
petit coup de pouce à la recherche…

II) LA FIEVRE THYPOÏDE


INTRODUCTION
La fièvre typhoïde se caractérise par une infection bactérienne. Elle touche
particulièrement les populations des pays en voie de développement. Un traitement efficace et
un vaccin préventif existent contre cette maladie.
Définition de la fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est causée par une infection bactérienne, et notamment par une septicémie
liée à cet agent infectieux (infection de l'ensemble de l'organisme par le passage par le sang).
En l'absence de diagnostic et de prise en charge rapide, cette infection bactérienne peut
s'avérer très grave, voire mortelle.
La bactérie en cause est Salmonella typhi. Cette dernière est généralement transmise par
l'alimentation. La fièvre typhoïde est hautement contagieuse. La transmission de la maladie est
généralement oro-fécale.
Les causes de la fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est causée par une infection bactérienne à Salmonella typhi. Cette bactérie
se trouve particulièrement au sein des déjections animales et humaines. Elle peut donc se
transmettre d'Homme à Homme par manu-portage ou encore se retrouver au sein des aliments
(cultures dont le sol est contaminé) ou dans l'eau.
Les populations les plus touchées par ce type d'infection sont celles dont les moyens
d'assainissement ne sont pas optimums (dans les pays en voie de développement notamment).
D'autres sources de contamination peuvent être :
 l'utilisation de toilettes contaminées, puis la mise des mains à la bouche
 une consommation de fruits de mer vivant dans une eau contaminée
 une consommation de légumes racines (carottes, poireaux, etc.), cultivés sur un sol
contaminé
 une consommation de lait contaminé
Qui est touché par la fièvre typhoïde ?
La fièvre typhoïde touche particulièrement les populations des pays en développement, dont le
système d'assainissement n'est pas optimal.
Les enfants sont également plus à risque de développer la maladie, notamment par une
tendance accrue à porter les mains à la bouche. De plus, leur système immunitaire étant de
moindre efficacité, leur organisme est plus sensible aux infections et aux complications
associées.
Evolution et complications possible de la fièvre typhoïde
Les complications d'une infection causant une fièvre typhoïde n'apparaissent généralement
qu'en l'absence de traitement.
Ces complications s'associent à :
des saignements internes, particulièrement au niveau du système intestinal
une perforation au niveau des intestins, entraînant une dispersion de la bactérie à l'ensemble de
l'organisme.
Les symptômes de la fièvre typhoïde
Les symptômes associés à la fièvre typhoïde apparaissent généralement après deux semaines
de contamination bactérienne.
La prise en charge rapide et le traitement de la fièvre typhoïde permet d'en atténuer les
symptômes entre 3 et 5 jours.
A contrario, un diagnostic et une prise en charge tardifs peuvent entraîner des conséquences
bien plus graves, et ce en quelques semaines. En quelques mois, les symptômes peuvent
devenir irréversibles et le pronostic vital de la personne peut se détériorer rapidement.
Les symptômes généraux d'une fièvre typhoïde sont :
 une fièvre importante (entre 39 et 40°C)
 des céphalées
 des douleurs musculaires
 des maux d'estomac
 une perte d'appétit
 des constipations et/ou des diarrhées
 l'apparition de boutons sur le corps
 un état de confusion.
Les facteurs de risque de la fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde étant causée par une infection bactérienne, le facteur de risque associé est
donc l'exposition à l'agent pathogène. Ceci passe notamment par une consommation d'aliments
et/ou d'eau contaminés ou encore par une transmission oro-fécale depuis un individu
contaminé.
Comment prévenir la fièvre typhoïde ?
La prévention de la fièvre typhoïde passe principalement par le respect des règles d'hygiène
(bien se laver les mains avant de manger, ne pas consommer d'eau sans certitude qu'elle soit
potable, bien laver les fruits et les légumes, etc.
Un vaccin préventif est disponible et hautement recommandé dans le cadre de voyage au sein
de pays endémiques (Afrique, Amérique du Sud, Asie, etc.)
Comment traiter la fièvre typhoïde ?
Il existe un traitement antibactérien efficace contre la fièvre typhoïde
La prise en charge est généralement effectuée au domicile du patient. Toutefois, une
hospitalisation peut s'avérer nécessaire pour les cas un peu plus complexes (des vomissements
et des saignements importants, une contamination chez le jeune enfant, etc.).
La recherche de l'agent pathogène source de l'infection est nécessaire, en amont, afin d'y
adapter le traitement adéquat. L'antibiothérapie à domicile s'étend sur une période entre 7 et 14
jours. .
Au vu du risque de transmission très important, l'isolement du patient est important. Dans le
cadre de complications de la maladie, l'intervention chirurgicale est possible afin de rétablir le
système digestif attaqué par la bactérie.

CONCLUSION
Étant à la destination du train de notre exposé, nous nous permettons de dire que la
fièvre typhoïde est courante dans les endroits où l’assainissement est insuffisant et où l’eau
potable manque. L’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement suffisants,
l’application des règles d’hygiène par ceux qui manipulent la nourriture et la vaccination anti
typhoïdique sont toutes des mesures efficaces de prévention.

Ainsi s’achève notre exposé du thème : « le paludisme et fièvre typhoïde » que nous avons eut
l’honneur de vous l’exposer aujourd’hui. Nous vous remercions pour votre parfaite attention
prêté à notre faveur et votre brillante participation.

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