Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PRENOM : NATHAN
Tel :
NATIONALITE : CONGOLAISE
Madame la présidente de la
CNDA.
35 rue Cuvier
Cedex
Fax : 01.48.18.44.20
POUR :
2
CONTRE :
La décision de rejet de demande d’asile prise par le directeur général de l’Office français
de protection des réfugiés et apatrides en date du 05 DECEMBRE 2023 et qui m’a été
notifiée le …….
Le 24 avril 2023 j’avais quitté mon pays car les M23 menaçait déjà de
prendre la ville de Goma, ils étaient à 24km.
2. DISCUSSION
Par rapport aux circonstances dans les quelles j’ai été contacté par un ancien
camarade d’école, l’officier m’accuse d’avoir être sommaire et peu personnalisée, ainsi
que mes dires au sujet de me liens avec mon ancien camarade d’école sont parus
convenus, ensuite par rapport à notre déplacement dans la localité de kibumba tout en
ignorant les missions que j’allais effectuer au sein de cette localité, l’officier m’accuse
d’avoir donné des assertions schématiques peu crédibles.
Mon ancien camarade était enfant d’un militaire haut gradé d’ethnie tutsi, au juste il
voulait que je travaille en tant que éclaireur cad je dois lui donner les informations de la
ville de Goma afin qu’il transmet ça aux rebelles mais il avait manqué le moyen de me
dire ça ouvertement, il voulait me distraire sois disant qu’on va décharger les bagages.
Par rapport à la situation sécuritaire sur la RN2, l’officier m’accuse d’avoir peiné pour
fournir des informations concrètes et précises.
Il ya une confusion totale au nord Kivu, il ya les maï maï, les wazalendo, les M23, et
tous parfois portent des tenues militaires FARDC, et il ya beaucoup de trahison et
complicité entre eux, alors mon collègue était déjà habitué de cette route en faisant ces
affaires, on était arrivé à KIBUMBA sans problème de sécurité.
Concernant les taches que j’avais effectué pour le compte de M23 à savoir décharger
les armes et équipements militaires, l’officier m’accuse d’avoir fournir des propos
superficiels et peu crédibles.
4
Je répète en disant que mon collègue voulait que je deviens un informateur de ses
affaires avec les rebelles, alors selon lui, il me disait que on décharge les bagages de
M23, mais moi j’avais trop peur je ne savais pas si ce camion appartient à qui, j’avais
fait ça à contre cœur par peur de mourir mais moi j’étais vraiment contre, c’est ma
première fois de voir ça.
Par rapport aux raisons sur les quelles j’aurais été seul a être intéressé à cette mission
et de ne pas être partie intégrante du M23, l’officier m’accuse d’avoir donné des
explications évasives et substantielles, de même sur mon témoignage sur ma détention
pendant deux jours au sein du chambre puis mon transfert dans un camps tenu par le
M23 situé dans la foret , l’officier m’accuse encore de ne pas revêtu le caractère d’une
expérience vécue.
Mon camarade m’avait dit qu’il a confiance à moi et il veut que je puisse avoir
beaucoup d’argent comme lui, c’est pourquoi il m’avait intéressé seul, mais je ne savais
pas s’il intéressait les auteurs de la même façon que moi mais aux jours différents.
J’étais détenu deux jours suite à mon refus de toute proposition, et même dans cette
foret sois disant contrôlée par le M23 j’étais toujours catégorique.
Par rapport à ce camp de M23, c’est mon camarade qui me disait que on est au sol
contrôlé par les M23, mais il n’y avait pas assez de militaire pour confirmer ça, en plus
j’avais trop peur de mourir (c’est comme si j’avais déjà perdu connaissance).
On m’avais amené quelques part dans la foret mais c’est mon camarde qui me disait
qu’on est au sein du M23, au juste on me faisait peur pour que j’accepte la, proposition
d’être informateur, mais comme j’avais refusé depuis le début, ils commençaient à me
torturé.
D’autres part, par rapport aux conditions dans lesquelles j’ai été libéré par le M23 et
m’amener dans mon quartier d’origine du fait de mon non adaptation à ce camp
militaire et après la publication d’avis de recherche à mon sujet, l’officier m’accuse
d’avoir évoqué de façon peu consistante et peu vraisemblables.
Mon camarade avait jugé bon de me libérer car il avait vu que je désiste à son affaire,
en plus il avait ordonné à ces gens inconnu de m’amener au quartier, j’avais compris
qu’il ne voulait pas me tuer suite aux bonnes relations qu’on avait eu à l’école, mais il
m’avait dit de garder silence car beaucoup de gens au quartier savait déjà qu’on était
amis.
convaincantes, aussi il m’accuse qu’il semble peu cohérent et peu plausible que du fait
de mes révélations, que je n’ai pas bénéficié de la monde procédure de protection mise
en place par l’armée congolaise.
J’avais fais recours aux FARDC pour me protéger, j’avais dénoncé tout, mails malgré
ça, chez nous on n’est pas protégé, l’insécurité règne partout, les armes circulent et les
meurtres sont quotidiens, les FARDC eux-mêmes commençaient à me dire que je
collabore avec le M23.suite aux menaces de mort que j’avais eu de la part de mon
amis, suite à la situation sécuritaire qui règne à Goma, j’avais jugé bon de quitter mon
pays.
Les FARDC avaient ravi mon téléphone et ma carte d’identité pour raison d’enquête,
après ils avaient réussi à trouver les numéros inconnus qui m’appelaient
Alors quand j’étais à dar es Salam j’avais appris la mort de SAID l’un des jeunes qui
étaient avec moi dans la jeep, il était abattu par les FARDC.
NDAYA KABEYA
NATHAN