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cognitives :
3) La mémoire.
2.3. La planification.
2.5. L’inhibition.
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Atteindre le BUT
2. Les fonctions exécutives.
2.2. La conceptualisation et les fonctions attentionnelles.
• La conceptualisation ou élaboration d’une stratégie : c’est la capacité d’aller au-delà
des éléments immédiatement perceptibles afin d’élaborer des concepts ou de mettre
en place une stratégie.
C’est trouver les moyens les plus appropriés pour atteindre un but, ce qui nécessite un
raisonnement abstrait.
Evaluation : Wisconsin Card Sorting Test (WCST) ou Modified Card Sorting Test (MCST),
subtest Conceptualisation de la Mattis, subtest Similitudes de la WAIS ou de la BREF, Matrices
de Raven ou WAIS.
• Il y a cinq sous-types :
- l’alerte et la vitesse de traitement de l’information (Code de la WAIS),
- l’attention soutenue (d2),
- la vigilance,
- l’attention sélective (Mésulam, épreuves des 3 matrices), 9
- les capacités de traitement (empan, attention divisée avec double tâche de Baddeley).
2. Les fonctions exécutives.
2.3. La planification.
• La planification : c’est la capacité à organiser et à structurer des éléments
pour atteindre un but précis.
Evaluation : Tour de Londres, Tâche d’estimation cognitive, Figure de Rey ou test de
l’horloge.
Ø Figure de Rey : copie d’une figure complexe (forme A)
- Types :
Ø Type I = construction sur l’armature (grand
rectangle comme point de départ) à normal.
TMT B : relier alternativement les chiffres et les lettres dans l’ordre (1-A-2-B… de 1 à
13).
ü Mesure les capacités de mémoire de travail et de flexibilité.
Par planche : 10 lignes avec 10 items par ligne = test long, qui nécessite de
bonnes capacités visuelles et attentionnelles.
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2. Les fonctions exécutives.
2.6. La BREF.
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2. Les fonctions exécutives.
2.6. La BREF.
Ø Donc : un score pathologique à la BREF peut être lié à des troubles
attentionnels ++, et pas uniquement à un défaut des diverses fonctions
exécutives testées.
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2. Les fonctions exécutives.
2.7. Fonctions exécutives & démences.
Maladie d’Alzheimer : généralement, une atteinte modérée au
départ avec surtout des difficultés de flexibilité mentale et de
programmation.
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3. La mémoire.
3.1. Les mémoires.
C’est la capacité à…
- se souvenir d’un numéro de téléphone
quelques secondes pour le composer
immédiatement,
- se souvenir que l’on a laissé les clefs dans la
Plusieurs types de
mémoire avec des
capacités de stockage
différentes.
= Une organisation
complexe.
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Carter R. et al. (2011), p.154
3. La mémoire.
3.2. La mémoire à court terme.
• La mémoire à court terme (MCT) permet de se souvenir d’un petit
nombre d’informations sur un temps très court, généralement 7 ±2
éléments.
Evaluation : tâche d’empan endroit (Mémoire des chiffres de la MEM III).
Mémoire explicite ou
Mémoire implicite
déclarative
Mémoire
sémantique Conditionnement
Mémoire Amorçage
autobiographique
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3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
• La mémoire épisodique permet de stocker des événements
appartenant à notre environnement, événements qui sont
inscrits dans un contexte temporo-spatial.
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3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
gilet jonquille
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3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
Profils RL/RI 16 :
Ø Buschke visuel 12 : test avec une phase d’apprentissage avec trois rappels
et un rappel différé à 20 minutes de 12 images.
Rappels libres + rappels indicés.
à Plus adapté à une population qui ne maîtrise pas le français… Mais,
moins sensible.
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Profils : même profil que pour le RL/RI 16.
3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
Ø BEM 84 : test avec (A) un rappel immédiat et un rappel différé à 3 minutes
d’une figure complexe et (B) une étape de reconnaissance différée à 20
minutes de 24 images abstraites.
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3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
à Plus adapté pour les patients plus « jeunes », scolarisés, sans troubles
Profils :
- Hippocampique : échec au rappel et à la reconnaissance.
- Sous-cortical : échec au rappel, mais bonne reconnaissance.
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3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
Mesure la mémoire de
reconnaissance visuelle (MRV), qui
siège dans le cortex périrhinal (lobe
Apparié temporal) : la MA débuterait par une
atteinte de cette zone.
à Plus sensible et perturbé avant le 44
RL/RI 16.
3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
à Plus adapté pour les patients plus « jeunes », scolarisés, avec un doute
sur une MA quand le RL/RI 16 est limite.
à Utile en cas de simulation de troubles cognitifs car, statistiquement, on
Profils :
- Atteinte de mémoire de reconnaissance visuelle : reconnaissance
immédiate correcte, mais reconnaissance différée perturbée.
- Atteinte d’ordre attentionnel : reconnaissance immédiate et
reconnaissance différé perturbées. Pas possible d’affirmer l’atteinte de la 45
MRV.
3. La mémoire.
3.4. La mémoire épisodique.
veste framboise
à Plus adapté pour les personnes ayant un très bon NSC (études
supérieures), correction de l’effet plafond du RL/RI 16.
! Attention : ne permet pas d’avoir une indication sur la capacité de rappels
libres VS rappels indicés.
Profils :
- Atteinte du stockage possible : score pathologique au rappel indicé et 46
présence d’intrusions (plus de 7).
3 La mémoire.
3.5. La mémoire sémantique.
• La mémoire sémantique concerne les connaissances générales qu’une
personne peut avoir sur son environnement.
Ces connaissances vont se réorganiser tout au long de la vie.
La mémoire sémantique est décontextualisée, c’est-à-dire que le souvenir n’est pas
lié à un contexte particulier.
• Exemples : les connaissances sur les personnes (qui est Victor Hugo ?) et sur les
objets biologiques (une fraise) et manufacturés (une maison).
Ø TOP 10 et TOP 12 :
4.1. L’expression.
4.3. La compréhension.
- fluidité du discours : il peut être fluent (norme de 90 mots par minute), ou réduit
(lenteur, pauses) ou logorrhéique (très rapide, difficile à interrompre).
- manque du mot : défaut d’évocation lexicale, réduisant la qualité informative du
langage.
- agrammatisme : utilisation insuffisante d’articles, de prépositions ou de pronoms
ou d’indications concernant le genre, le nombre et le temps. Forme sévère =
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- paralexies : erreurs de lecture (différents sous-types).
- paragraphies : erreurs d’écriture (différents sous-types).
4. Le langage.
4.2. La dénomination.
• La dénomination : renvoie à la capacité de donner le nom exact
correspondant à une image.
Troubles phonémiques :
- paraphasie phonémique : mot remplacé par un mot proche au niveau du
son mais qui n’appartient pas au lexique, le mot cible reste
reconnaissable = tateau.
- néologisme : déviations phonémiques sévères ou mot sans aucun lien =
atripo.
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5. Gnosies et praxies.
5.1. Les gnosies visuelles.
• Les gnosies visuelles : ce sont les connaissances issues de la
perception visuelle.
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5. Gnosies et praxies.
5.1. Les gnosies visuelles.
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5. Gnosies et praxies.
5.1. Les gnosies visuelles.
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5. Gnosies et praxies.
5.2. Les praxies.
• L’apraxie : c’est l’incapacité à produire un geste précis alors
que le sujet n’a pas de troubles sensori-moteurs ni de troubles
de la compréhension.
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5. Gnosies et praxies.
5.2. Les praxies.
• L’apraxie gestuelle :
Evaluation :
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5. Gnosies et praxies.
5.2. Les praxies.
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6. Efficience cognitive globale
6.1. Le Mini Mental State (MMS)
• Mais…
- test peut être plus long si l’atteinte est sévère,
- consignes de passation précises : cf. Kalafat M. et al. (2003),
- normes en fonction du niveau socioculturel,
- prise en compte nécessaire des aspects qualitatifs, 86
= test de suivi individuel plus qu’un test diagnostic.
6. Efficience cognitive globale
6.1. Le Mini Mental State (MMS)
• Attention/calcul : (5 points)
- Si impossibilité de faire « 100-7 » : acalculie.
- Si erreurs et que le -7 est conservé : trouble de la mémoire de travail / calcul.
• Langage : (8 points)
- Dénomination : parfois échec si origine étrangère. Attention ++ si pas
d’accès au mot exact possible, même si la description de l’objet est bonne.
- Phrase à répéter : préciser d’emblée que la phrase ne veut rien dire. Echec
très fréquent (difficultés auditives, difficultés attentionnelles, petit NSE avec
origine étrangère…).
- Compréhension orale (3 ordres) : mesure de l’attention et des capacités
praxiques
(« jetez là par terre » à « posez la sur vos genoux »).
• Visuo-construction : (1 point)
- Accord du point si approximativement OK = angles présents (ignoré si
tremblements, si erreurs dans les proportions…).
- Echec si petit NSE ; troubles visuels à prendre en compte.
- Attention ++ si dessin très éloigné du modèle ou si pas d’essai. 90
6. Efficience cognitive globale
6.1. Le Mini Mental State (MMS)
A B
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6. Efficience cognitive globale
6.1. Le Mini Mental State (MMS)
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Bibliographie : Kalafat, M. et al. (2003). Standardisation et étalonnage français du Mini Mental State
version GRECO, Revue de Neuropsychologie, 13, 2, 209-236.
6. Efficience cognitive globale
6.2. Le Severe Mini Mental State (MMS)
Ø Severe MMS = équivalent du MMS mais pour les troubles sévères,
c’est-à-dire quand le MMS va être inférieur à 10.
Bibliographie : Trivalle, C. et Lacoste, L. (2004). Le SMMSE, un nouveau test de passation rapide pour
les démences sévères, NPG, 4, 20, 49-50. 93
BIBLIOGRAPHIE
Seron, X. & Van Der Linden, M. (Eds). (2014). Traité de neuropsychologie clinique de l’adulte.
Tome 1 – Evaluation. Louvain-la-Neuve : De Boeck. 2ème édition.
Van Der Linden, M. & le GREMEM (2004). L’évaluation des troubles de la mémoire.
Présentation de quatre tests de mémoire épisodique. Marseille : Solal.