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IFMK
BRICHOT Sophie
2012-2013
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faite sans le consentement de l'auteur est illégale.
IFPEK Rennes
IFMK
BRICHOT Sophie
2012-2013
Résumé
Contexte : Suite à une expérience en stage, dans l’ignorance de bilans fiables, précis et
valides, nous nous sommes questionnés sur leur existence. Nous avons ciblé notre étude sur la
pratique libérale et l’évaluation d’enfant paralysé cérébral dans champs neuro-moteur avant
l’acquisition de la marche.
Objectif de l’étude : Trouver et mettre en évidence des outils et leurs données statistiques, et
analyser leur pertinence clinique.
Plan de rédaction : Une première partie concerne le développement neuro-moteur de
l’enfant et ses variations. Une deuxième partie développe la revue de littérature, ses résultats et
leurs analyses. Puis, une partie discussion nous amène à mettre en avant la pertinence clinique des
outils sélectionnés.
Discussion : Nous avons sélectionné 12 outils d’évaluation recoupant la totalité des items
nécessaires à l’évaluation souhaitée. Leur regroupement forme un ensemble relativement fiable,
précis et pertinent. Mais la réalisation des 12 longs bilans à la suite afin d’obtenir toutes les
informations souhaitées n’est pas réalisable, et ne serait pas utile. La mise en place d’un bilan
recoupant les différents outils serait donc pertinente. En attendant cela, l’utilisation des outils
sélectionnés nécessite le choix pertinent des items à tester selon les attentes du patient, ou de sa
famille.
Conclusion : En réponse à notre questionnement de départ, nous avons répertorié et
sélectionné des outils fiables, précis et pertinents cliniquement. Leur utilisation est à adapter selon le
besoin diagnostic ou le besoin de suivi de l’enfant.
Mots clés
Bilan, neuro-moteur, paralysie cérébrale, kinésithérapie libérale, avant l’acquisition de la
marche
Abstract
Purpose: After a practical experience, the unknowing of reliable and valid evaluation for
children with cerebral palsy, maid us to question about them. We focus on the neuro-motor
assessment before learning to walk on a liberal physiotherapy context
Objective: To find and to bring out some tool and their statistic characteristic. To analyse
their clinical relevance.
Writing Plan: At first, we speak about the classic neuro-motor development and his
versatility. On a second place, the result of literature will be detailed and analysed. Then we discuss
to show the clinical relevance of the tools we select.
Discussion: We select 12 tools for the evaluation to assess the all item wishing. The whole
make a reliable, valid, and complete evaluation, but the completion of each as a result is not feasible,
and will be useful. The made of a combination of this tool would be more appropriate. Waiting for
this, the use of thos tools need the selection of the item to test according to the expectation of the
subject or his family.
Conclusion: the list and selection of reliable, specific and relevant tools, answer to our
original question. There are adapted to use according on the need to diagnosis or to follow-up the
children.
Key words
Assessment, neuro-motor, cerebral palsy, liberal physiotherapy, before learning to walk
Remerciements
Merci à Laurent KOSTUR, mon directeur de mémoire pour sa patience, son soutien et ses
bons conseils.
Merci évidement à ma famille, mes amis, et mon compagnon pour m’avoir soutenue dans ce
A- Méthode ................................................................................................................ 15
B- Résultats ................................................................................................................ 16
C- Analyse .................................................................................................................. 17
3. Synthèse ................................................................................................................ 20
Conclusion ............................................................................................................................ 30
Bibliographie ........................................................................................................................ 31
Annexes................................................................................................................................ 46
Introduction
Les bilans sont alors la base de notre prise en charge. Ils servent à repérer les aptitudes de
l’enfant, faire émerger ses potentialités, repérer les anomalies cliniques (Albaret, 2001 (1.)) et de s’en
servir pour tracer nos objectifs. De plus, tout au long de la prise en charge, il est nécessaire de
mesurer l’effet de nos techniques ainsi que de réévaluer les progressions de l’enfant dans une notion
de suivi. Avec l’actuelle prédominance de L’Evidence Based Practice (EBP), imposant une pratique
basée sur les preuves, il est nécessaire d’utiliser des outils fiables et précis ayant une réelle utilité
diagnostique. Un outil fiable est un outil capable de donner une mesure stable et reproductible selon
les conditions et les réalisateurs de l’évaluation. Un outil précis et valide est un outil capable de
définir si un sujet est touché par un phénomène défini au préalable, la précision consiste alors à ce
que la part du hasard et de l’incertitude soit la plus faible dans le résultat final de l’évaluation
(J.Cleland 2012 (8.), J. Vaillant 2004(162.)). L’EBP présente la notion de niveau de preuve. Ce niveau
est une combinaison de trois entités : la preuve scientifique, l’expérience clinique du thérapeute et le
ressenti du patient. Ces trois données combinées forment une alliance diagnostique et
thérapeutique forte offrant une optimisation des résultats. Chaque niveau de pratique nécessite un
niveau de preuve suffisant, du bilan aux techniques choisies, en passant par le diagnostic et le
pronostic.
L’un des grands objectifs de la prise en charge neuro-motrice pédiatrique est d’apporter une
autonomie relative à l’enfant afin qu’il puisse découvrir de lui-même son environnement, s’y
déplacer et également interagir avec celui-ci. La cible de la rééducation est alors l’optimisation des
fonctions de posture, de préhension et de locomotion. Les fonctions de postures et de locomotions
sont étroitement liées, et intéressent principalement le tronc et les membres inférieurs. La fonction
de préhension intéresse principalement les membres supérieurs, bien que la posture et donc le tronc
aient leur part dans l’établissement de cette fonction (146).
De ces 3 domaines, la locomotion apparait prioritaire aux yeux des familles (10.). De
plus la locomotion est la base de toute vie active, si l’enfant ne se déplace pas, il ne découvrira pas le
monde qui l’entoure de la même façon qu’un enfant qui peut se déplacer. Donc en effet, la grande
question du pronostic de marche pour l’enfant qui grandit se révèle être au centre de tous les esprits
lors de sa prise en charge. Savoir y répondre est compliqué, et avoir la réponse encore plus.
Comment évaluer ce potentiel de marche ? Quels outils sont à notre disposition ? Et comment
objectiver son acquisition ? Dans cette étude, notre questionnement se déroulera dans le champ
neuro-moteur au sujet des bilans qui peuvent être avoir une utilité jusqu’à l’acquisition de la
marche ? (10)
Différents profils neuro-moteurs sont identifiables dans le domaine pédiatrique, ils reposent
sur la multitude de pathologies existantes. Des maladies neuromusculaires dégénératives telles que
les myopathies ou les dystrophies, aux pathologies non dégénératives telles que les paralysies
cérébrales, en passant par la multitude d’affections génétiques qui existent, on retrouve de très
nombreux tableaux cliniques, ayant tous une évolution différente et des particularités uniques. De
mon expérience en stage, j’ai principalement été confronté au problème du bilan à l’approche des
paralysies cérébrales (PC). Cette pathologie présente elle-même différents tableaux très variés de par
la multitude des atteintes possibles. La PC n’est pas une pathologie en soit. C’est un ensemble de
symptômes découlant d’une lésion apparue sur un système cortical en développement. La lésion est
définitive, ce qui entraine le caractère non évolutif de la pathologie. Cette agression peut survenir
dans une période proche de la naissance (avant, pendant ou après) ou durant les premières années
de vie. Les raisons sont diverses. Les plus fréquentes sont en anténatale : les accidents vasculaires
cérébraux, au moment de la naissance : la prématurité et en post-natal : les infections graves et les
traumatismes crâniens. L’étiologie reste cependant inconnue dans un quart de cas (Berard 2010 (5.).
La PC est une des causes de déficiences motrices les plus fréquentes en France, avec environ
2000 nouveaux cas par an. Les symptômes entrainés par cette lésion sont principalement des
troubles de la posture et du mouvement qui varient selon l’atteinte. Des troubles associés tels que
des troubles d’apprentissage, du langage, de la sensibilité, ou de l’épilepsie peuvent également
apparaître avec une déficience intellectuelle globale, mais qui n’est pas systématique, et sans rapport
avec l’importance du trouble moteur. Ce dernier recouvre principalement une difficulté de
commande motrice, une faiblesse musculaire, et des troubles du tonus entrainant lenteur et
fatigabilité. (12.)
Au niveau moteur, on peut définir différents tableaux cliniques en fonction de l’atteinte
topographique prédominante ou du type d’atteinte neurologique. Ainsi on distingue la diplégie,
l’hémiplégie, la quadriplégie et la triplégie. Les différents types d’atteinte neurologique définissent le
trouble moteur en lui-même. On retrouve : les formes spastiques, dyskinétiques, ataxiques ou
mixtes. (Amiel Tison – 2007 (3.))
Les différentes atteintes topographiques mixées aux types de déficience neurologique
induisent une multitude de tableaux possibles. Au vue, de ces différents troubles, il est évident qu’ils
auront une répercussion sur le développement de l’enfant. Chaque enfant grandit à sa vitesse, mais
les enfants cérébraux-lésés ont besoin de s’adapter aux troubles qui les entravent. Cette adaptation
n’est pas toujours évidente, et entraîne généralement des retards et des difficultés de
développement. Le dépistage est généralement médical, puis un système de prise en charge précoce
est mis en place afin d’aider ces enfants à développer leurs capacités. Nous les retrouvons alors, pour
une prise en charge kinésithérapique dans un but de stimulation neuro-motrice.
Comme dit précédemment, la rééducation se fait au fil du développement de l’enfant et de
ses acquisitions motrices. Nous nous ciblons, dans cette étude, sur la période précédant l’acquisition
de la marche dans la PC. La prise en charge de ces enfants est complexe, et nécessite une spécificité
particulière par rapport à la prise en charge d’une adulte. En effet, les enfants sont des êtres en
perpétuelle évolution. Ils ne grandissent pas seulement en termes de kilogrammes ou de
centimètres, mais également et principalement en termes de sensibilité, psychomotricité,
communication et interaction avec le monde qui les entoure. La maturation de ces différents
systèmes repose sur la mise en place d’un système nerveux optimal lors de la croissance intra-
utérine et extra-utérine. Lors d’apparition de troubles neurologiques, toutes ces fonctions peuvent se
retrouver perturbées. Il est important de prendre en compte la globalité de l’enfant, et non pas de
prendre en charge seulement ses troubles moteurs. Sa motricité est la base de toute socialisation, et
de tout échange avec le monde extérieur, elle est donc également la base de son développement
psychoaffectif (Flehmig -1993 (9.)). De plus, il ne faut pas oublier que sans ses parents, l’enfant
n’aurait pas eu accès à la rééducation, il est donc primordial de les intégrer tout au long de la
rééducation afin de leur montrer l’avancée de leur enfant, et les rendre acteurs de la rééducation.
Le grand principe de la rééducation pédiatrique est donc de s’adapter au contexte de
l’enfant, à sa famille, sa pathologie et ses acquisitions (107.). Il est donc nécessaire de mettre en
place un suivi de l’enfant tout au long de sa prise en charge pour objectiver ses nouvelles
performances motrices, ou évaluer son niveau moteur, afin d’ajuster nos objectifs de prise en charge
et d’adapter nos techniques.
L’objectif de ce travail est donc de référencer les bilans neuro-moteurs de l’enfant lors de sa
prise en charge en kinésithérapie libérale de la naissance jusqu’à l’acquisition de la marche, ayant
une utilité diagnostique, ou une utilité pour le suivi de l’enfant ; et de mettre en évidence lesquels
sont les plus pertinents dans le contexte d’EBP et de la pratique libérale. Cette étude se présente
sous la forme d’une revue de littérature exhaustive.
Nous aborderons dans une première partie, le développement normal de l’enfant et
ses variabilités, en découleront les notions que l’on doit retrouver dans les tests et mesures faites
lors du bilan. Puis dans une deuxième partie nous développerons la revue de littérature, notre
méthode, les résultats obtenus et leur analyse. Enfin dans une troisième partie nous discuterons des
résultats afin de définir les bilans les plus efficients.
La problématique de recherche de ce travail est donc :
« Quels sont les outils d’évaluation les plus efficients dans la prise en charge kinésithérapique
libérale pour le diagnostic ou le suivi d’enfants paralysés cérébraux de la naissance à l’acquisition de
la marche dans le champ neuro-moteur? »
I- Le développement neuro-moteur de l’enfant et ses variations
Le bilan des aptitudes neuro-motrices du tout petit, repose sur la recherche de discordance
ou d’anomalie du développement du sujet par rapport au développement classique de l’enfant. Pour
pouvoir effectuer un bilan qui soit efficace sans se lancer dans de grandes investigations sans but
précis, il est donc nécessaire de connaître le développement normal de l’enfant. Puis, nous ferons
ensuite le point sur les différents items qui semblent importants dans le déroulement des
acquisitions neuro-motrices (9.)
Comme le décrit Amiel Tison (2. et 3.), on peut distinguer deux ensembles distincts dans
l’organisation du cerveau moteur : un système sous-cortico-spinal issu du tronc cérébral connecté au
cervelet, et un système cortico-spinal, qui correspond aux zones motrice du cortex, aux voies cortico-
spinales et aux noyaux gris centraux. Le système sous cortico-spinal, dit également système inférieur
de par sa disposition anatomique, dirige la fonction antigravitaire, le tonus postural de l’axe, le tonus
passif des membres et les réflexes primaires. Le système cortico-spinal, dit système supérieur, ajoute
sa contribution au contrôle postural, induit le relâchement du tonus passif des membres, et possède
le premier rôle dans la motricité volontaire. Ces deux systèmes n’arrivent pas à maturation au même
moment. L’ensemble sous-cortico-spinal a une maturation rapide à partir de la vingt-quatrième SA.
Le système supérieur lui, se met en route plus tardivement, à partir de la trente-deuxième SA puis
après la naissance, jusqu’à une dizaine d’année (3.). Le développement de la motricité et de la
statique du nouveau-né dépendent de ce processus de maturation du système nerveux central, et de
l’intégrité des systèmes sensoriels. En effet, la maturation du système nerveux supérieur se fait au fil
des découvertes de l’enfant. L’interaction des flux sensoriels avec la motricité spontanée engendre
un mixage d’expériences faites au hasard et stimulant les centres supérieurs par retour d’afférences
sensitives dans le cortex. A la naissance, les différents sens sont plus ou moins matures, par exemple
l’odorat est limité à l’odeur de sa mère et quelques odeurs particulières, de même la vue est limitée
en distance, le nourrisson voit bien à 30 centimètres et son champ visuel est réduit à 60° puis il va
s’élargir, et l’enfant verra de mieux en mieux. Les sens de l’audition et de la gustation sont un peu
plus avancés à la naissance, mais ils continuent à évoluer lors de la croissance. Les sens permettent à
l’enfant de prendre conscience de toutes les variations auxquelles il peut être confronté et de s’y
accommoder (Bullinger -2004 (7.), Vaivre Douret, 1997 (15.))
a. Réflexe du nourrisson
Les réflexes que l’on retrouve chez l’enfant sont les médiateurs du tronc cérébral. Ce sont
des réponses motrices complexes et automatiques qui se développent dès la trente-cinquième SA.
Puis avec la prise de contrôle du système nerveux supérieur, ils sont de plus en plus difficiles à
déceler de par l’apparition d’une motricité acquise et volontaire. Ils ont donc tendance à disparaître
au cours de la première année de vie (Zafeiriou, 2004 (29)). On en retrouve plus de soixante-dix, dans
la littérature. Voici un tableau récapitulatif de ceux que l’on retrouve le plus fréquemment, leur mise
en évidence et leur âge relatif de disparition. (1.)
Tableau 1. Reflexes archaïques. (Selon les sources 9. 29. 182.)
Reflexe Position et manœuvre de mise en Réponse Age relatif de
évidence disparition
Réflexe de Hell Décubitus, flexion de hanche et de Extension rapide du membre inférieur 3 semaines
genou, cheville en position neutre.
Tapotement avec un marteau sur le
talon
A vitesse lente : réaction A vitesse lente : on exerce un pression Le contact des pieds et des pouces est 2 mois
de l’aimant sur la plante des pieds que l’on retire maintenu jusqu’à l’extension complète.
doucement
Extension croisée Décubitus, Flexion d’un des membres Extension réflexe de l’autre 6 semaines
inférieurs
Reflexe des points Décubitus, tête libre, stimulation tactile L’enfant tourne la tête du côté de la 1 à 2 mois
cardinaux sur les joues et autour des lèvres stimulation
Réaction de Soutenu par les aisselles, l’enfant est L’enfant va alors escalader la table pour se 2 mois
positionnement soulevé jusqu’à ce que le dessus de son placer sur le dessus
pied touche le bord de la table
Réaction glabellaire Décubitus, pression sur le front entre Les yeux se ferment 2 mois
les 2 yeux
Marche automatique Debout avec soutien, lorsque les pieds L’enfant se redresse spontanément Entre 2 et 4 mois
sont mis en contact avec le sol, Avec une inclinaison vers l’avant, il se met à
marcher
Reflexe de succion Décubitus, avec de bon appui, le petit L’enfant exerce des mouvements de 3 mois
doigt posé à l’entrée de la bouche dépression de la cavité buccale, c’est un
réflexe à but nutritif
Réaction de Bauer Procubitus, appui sur la plante des pied L’enfant se met à ramper par des 4 mois
avec les pouces mouvements alternatifs des jambes.
Réaction de Galant Tenu en suspension ventrale, Inclinaison rachidienne globale homolatérale 4 mois
stimulation avec un doigt sur le côté de à la stimulation
la colone vertébrale, en partant de
l’épaule jusqu’en dessous des côtes.
Landau En suspension horizontal sur le ventre, Si on fléchit la tête de l’enfant, l’ensemble du Entre 4 et 11 mois
l’enfant relève sa tête, et les membres corps se fléchit.
inférieurs sont en extension
Réflexe tonique Décubitus, rotation de la tête d’un côté Extension des membres homolatéraux à la 6 mois
asymétrique du cou pendant 15 secondes rotation, Flexion des membres
controlatéraux.
Moro Porté en décubitus, avec la tête dans la L’enfant lève et ouvre les bras, main grandes 6 mois
main de l’examinateur, extension ouverte, puis flexion/ adduction des bras
brusque de la tête repliés sur le corps
Grasping palmaire En décubitus, l’examinateur place un Flexion des doigts, et serrage du doigt de 6 mois
doigt dans la paume de l’enfant l’examinateur
Grasping plantaire Décubitus, pression avec le pouce juste Flexion des orteils 15 mois
en dessous des orteils
b. Motricité spontanée
Il existe chez le nourrisson une motricité spontanée. Il s’agit des mouvements effectués par
le bébé sans but fonctionnel (Le Metayer – 1999 (11.)). C’est une activité automatique qu’il peut
compléter et moduler de façon volontaire. Cette motricité observable chez le nourrisson comprend
des mouvements des membres et du tronc (1.).
Selon Prechtl (1990) et Hadders-Algra (2004) (cités par Carole Bérard (5.)), ces mouvements
définis comme les « General movements » sont présents chez le fœtus et observables jusqu’à 4 mois.
Leurs caractéristiques varient, intéressant plus ou moins certaines parties du corps. Ils sont
déterminés par des mouvements de vitesse et d’amplitude variables, fluides, et avec des trajectoires
complexes intéressant le corps entier.
En décubitus, on retrouve des mouvements globaux en triple flexion, ou triple extension
comme le pédalage des membres inférieurs, ou bien des mouvements dissociés des différents
segments ainsi que des mouvements individualisés des doigts, du poignet. La fonction de maintien
antigravitaire est importante dans cette motricité, pour se mouvoir l’enfant est obligé de mobiliser
une force assez importante pour décoller ses membres de la surface où il se trouve.
En procubitus, on retrouve des mouvements de dégagement des membres supérieurs avec
prise d’appui sur les avant- bras et redressement de la tête, qui augmentent d’amplitude au cours de
la croissance. Pour les membres inférieurs, on peut observer des mouvements de pseudo-reptation
ou des mouvements dissociés comme décrits précédemment. (11.)
Cette motricité spontanée va amener à l’intégration progressive du schéma corporel de
l’enfant. Dans les premiers mois, il va découvrir ses mains lors de leur passage dans le champ visuel
(3 mois), il les amènera alors à la bouche, puis jouera avec. Puis il découvrira ses pieds (vers 5-6 mois)
et joue avec de la même manière qu’avec ses mains. Il se rend compte progressivement des liaisons
par les cuisses et le ventre (vers 10-12 mois), et l’exploration du corps devient de plus en plus
étendue. Cette prise de conscience entraine la mise en place de la motricité volontaire et des
schémas corporels. (183.)
Chacune des étapes décrites amènent l’enfant jusqu’à la marche. Il devra ensuite apprendre
à maîtriser toutes les activités supérieures, telles que la marche-arrière, la montée et descente des
escaliers, la course, puis le saut. Chaque enfant ne développe pas forcément toutes les étapes,
certains, par exemple, ne passeront pas par le quatre-pattes. Mais un enfant sans trouble
neurologique, trouvera toujours d’autres stratégies pour se déplacer et atteindre son but. C’est ce
qui le différencie d’un enfant présentant des troubles, qui aura du mal à s’accommoder à son déficit
et trouvera plus difficilement des stratégies d’adaptation (2.).
1
Norme prise dans - Precis Theorique Et Pratique Du Developpement Moteur Du Jeune Enfant : Normes Et Dispersions (VAIVRE-DOUVRET L., AUZIAS M.
(1997)) – qui reprend différentes échelles de développement moteur.
B- Déficiences possibles et mise en évidence
La lésion cérébrale survenant aux prémices de la vie de l’enfant est irréversible. Elle affectera
son développement de différentes manières. Les conséquences neuro-motrices qu’elle entraine,
elles, ne sont pas fixées. Du fait d’un cerveau en plein développement, la plasticité cérébrale va
permettre à l’enfant d’optimiser ses chances de réussites motrices, sensitives et cognitives. La
plasticité cérébrale est le remaniement des structures et des liaisons neuronales afin de suppléer ou
améliorer une fonction. Sur un cerveau immature, cette plasticité est d’autant plus évidente mais ne
résout pas tous les problèmes. Amiel-Tison (2007 (3.)) parle d’une hiérarchisation de type militaire de
la fonction cérébrale, ainsi lorsque les fonctions supérieures sont troublées, on assiste à une
désorganisation profonde de l’ensemble de fonctions inférieures. La lésion cérébrale entraîne une
désorganisation du contrôle du système nerveux supérieur sur l’inférieur. Ce qui engendre des
troubles de la mise en place de la motricité et de la régulation du tonus. Selon le type d’atteinte, on
retrouve alors une plus ou moins grande désorganisation. Comme dit précédemment, l’atteinte
motrice n’est pas la seule mais elle est la plus invalidante car la motricité est la base de toute
perception, cognition et elle permet l’utilisation optimale des organes sensoriels. (9.)
Les troubles que nous pouvons trouver au niveau du développement des acquisitions
motrices, relèvent généralement du retard. Un enfant en avance n’est pas considéré comme
pathologique. Nous pouvons évoquer le retard dans l’apparition de nouvelles aptitudes, ou bien le
retard dans la disparition des signes de prédominance du contrôle inférieur (par exemple, un retard
dans la disparition des réflexes). Le retard d’apparition, quant à lui, peut toucher les différents items
cités précédemment (les adaptations posturales, les réactions de redressement, ou bien la
commande volontaire).
Nous pouvons également déceler des troubles au niveau du tonus musculaire. Nous
retrouvons la spasticité, les dyskinésies, la rigidité ou l’hypotonie. La spasticité est caractérisée par
une augmentation du tonus musculaire lors de l’étirement rapide, ce qui revient à une exacerbation
du réflexe d’étirement vitesse-dépendante. Cette spasticité caractérise une atteinte cérébrale. Le
muscle étiré rapidement se contracte de façon brusque ce qui entraîne l’arrêt de la mobilisation
(14.). Les dyskinésies représentent l’ensemble des mouvements involontaires que l’on peut trouver
(athétose, dystonie, choréo-athétose) ainsi que la rigidité des segments (résistance à l’étirement sur
la totalité de la course, d’origine extrapyramidale ; le mécanisme de cette lésion n’est que très peu
connu). Elles sont le caractère principal d’une lésion au niveau des noyaux gris centraux. L’ataxie
quant à elle, se caractérise par un défaut de coordination motrice. Le mouvement est effectué avec
une force, rythme et précision anormaux. Elle caractérise une atteinte cérébelleuse. Les troubles du
tonus peuvent subvenir également dans les premiers mois de la vie. La prédominance de la fonction
antigravitaire entraîne un déséquilibre entre les plans antérieur et postérieur. L’enfant peut alors se
retrouver bloqué dans des schémas pathologiques dont il est difficile pour lui de sortir, il n’arrive pas
à lutter contre son propre tonus.
Il faut également observer la topographie des troubles qui renseigne sur le type d’atteinte.
On peur repérer une asymétrie haut/bas qui signerait une diplégie ou une asymétrie droite/gauche
qui signerait une hémiplégie. L’atteinte des quatre membres signe une quadriplégie, la triplégie
quant à elle, est l’atteinte des deux membres inférieurs et d’un membre supérieur prédominant.
Il faut concevoir qu’un enfant puisse réussir à se développer normalement, avec un léger
retard et présenter tout de même de légers troubles qui le gêneront dans la mise en place d’activité
fine, mais ce n’est pas le propos de ce travail puisque nous nous centrons sur la fonction locomotrice.
- L’intégrité des réflexes pour le tout petit puis leur disparition progressive (cf. tableau 1 des
réflexes archaïques)
- La qualité de la motricité spontanée
- Les réactions posturales (cf. tableau 2), motricité automatique
- Les réactions de redressement
o Ensuite, les réactions de redressement
o Pour les prématurés, les étapes de partant de la tête, contrôlées par le
redressement dues à la mise en place système nerveux supérieur
du système nerveux inférieur Contrôle de tête
(développement des réactions Station assise
antigravitaires) Station accroupie
Station debout
- La mise en place d’une motricité volontaire : Possibilité de mettre en place des activités à
but fonctionnel.
- La mise en place d’un tonus normal et ne perturbant pas la motricité
o Spasticité o Hypotonie
o Hypertonie o Rigidité
En entrant dans le détail, chaque auteur a choisi différents items dans chaque catégorie selon
leurs valeurs prédictives ou leur utilité diagnostique. Chacun parle également de l’importance de
l’état d’éveil de l’enfant lors du bilan. Il faut que celui-ci se déroule dans un endroit calme, en
présence des parents ou de quelqu’un de connu de l’enfant. L’enfant doit être calme et assez éveillé
pour être réceptif aux stimulations.
Le bilan est complexe et difficile, il ne se réalise que sur des interprétations du thérapeute car
la communication avec l’enfant (trop jeune pour s’exprimer) est difficile.
Il ne faut également jamais omettre les variabilités entre les enfants. Ils ne grandissent pas
tous à la même vitesse. Les enfants que nous avons en rééducation ont toujours été pré-évalués par
un médecin, mais notre expertise plus poussée par rapport aux acquisitions motrices permet,
idéalement, d’affiner le diagnostic et de poursuivre les investigations. Il arrive aussi de prendre en
charge des enfants « à risques », présentants de très faibles troubles mais qu’il est nécessaire de
stimuler afin d’optimiser leurs performances.
En bref, chaque tableau est différent, et pourtant les enfants suivent tous le même fil rouge
dans la quête d’une locomotion optimale. Les variabilités de chacun nous amène à devoir faire un
diagnostic précis de la situation, pour mettre en place une rééducation adaptée.
Il existe de nombreux outils nous permettant de mettre en place cette évaluation. Chacun
ayant sa particularité. Qu’en est-il de ces outils ? La revue de littérature que nous développons
ensuite, répertorie tous ces outils et les classe selon leur pertinence clinique. Ceci dans un but,
d’aider le praticien à choisir un outil adapté à l’évaluation qu’il veut mettre en œuvre.
II- Revue de littérature.
A- Méthode
Le but de cette recherche est de répertorier les outils d’évaluation des performances neuro-
motrice de l’enfant jusqu’à l’acquisition de la marche, grâce à une revue de littérature exhaustive.
Nous avons effectué nos recherches sur les bases de données à notre disposition à l’IFPEK et
à la Bibliothèque Universitaire de Rennes 1, c’est-à-dire : PubMed, Google Scholar, EM Premium,
Wiley online, Cochrane Library, et Science direct, ainsi que sur le catalogue de la bibliothèque de
Rennes 1, et dans les documents disponibles au centre de documentation de l’IFPEK. Nous avons
également récupéré certains articles auprès de professionnels ayant fait des recherches sur le sujet.
Les mots clés utilisés pour la recherche sont (en français et en anglais) :
¤ Bilan, évaluation, examen, mesure, test, échelle, neuro-moteur, moteur, performance motrice,
neurologique, motrice, sensori-motrice, développement, mouvement, réactions posturales, réflexes
primitifs, motricité globale, fonction motrice, enfant, nourrisson, petit enfant
¤ Evaluation, assessment, examination, measure, test escale, neuromotor, motor performance,
neurological, motor, sensory motor, development, movement, postural reactions, primitive reflex,
gross motor, motor function, children, infant, toddler
Nos recherches nous ont menés à trouver des articles de presses, des revues de littératures,
des extraits de livres ou des livres entiers, allant de la monographie aux livres rédigés par différents
professionnels experts dans le domaine. La sélection s’est faite par rapport au titre de l’article, puis à
la lecture du résumé, et enfin par le contenu de l’étude.
Les critères d’inclusions sont :
- Les écrits retenus doivent porter sur le sujet de cette étude, à savoir sur le bilan neuro-
moteur de l’enfant, dans un contexte de paralysie cérébrale.
- Les écrits doivent présenter une utilisation d’un outil d’évaluation de l’enfant, en étudier ses
différents paramètres, ou en présenter son utilité
- Ils peuvent être de type : revue de littérature, étude randomisée, étude de cohorte, étude
rétrospective ou prospective, avis d’expert, afin de présenter un niveau de preuve
scientifique suffisant (Haute Autorité de Santé - HAS, Grade des recommandation (annexe2).
Les critères d’exclusion sont :
- Les écrits relatant de simples cas cliniques n’ont pas été retenus.
- Les études portant sur un sujet annexe et non sur la présentation ou l’exploration des
paramètres de l’outil d’évaluation n’ont pas été retenus.
- Les écrits portant sur d’autres troubles que la paralysie cérébrale ont été écartés.
Puis au fur et à mesure des lectures, nous avons établi une liste de tous les outils
d’évaluation de la fonction motrice. Nous avons ensuite effectué des recherches spécifiques à
chaque échelle dans les mêmes bases de données en ajoutant les termes (en français et en anglais)
¤ Fiabilité inter et intra examinateur, Test-retest valeur prédictive, spécificité, sensibilité, validité de
construction, entrainement, matériel
¤ Reliability inter and intra examiner, Test-retest, predictive validity, specificity, sensitivity, construct
validity, training, equipement
B- Résultats
Nous avons trouvé 143 articles, 14 revues de littératures, et 3 livres correspondants à nos
critères et nous donnant des informations sur les outils d’évaluation du jeune enfant. Nous pouvons
retrouver certains articles dans les revues de littérature, mais nous les avons conservés afin d’avoir
accès aux détails des études.
Ces 160 écrits nous ont permis de mettre en place un répertoire exhaustif des outils
d’évaluation. Nous avons répertorié 64 outils différents. Un tableau résumant nos résultats, et
présentant les outils (nom, auteur et date quand ces informations étaient disponibles), âge pour
lequel ils s’appliquent, rapide description et sources bibliographiques, se trouve en annexe 1.
Ces outils recoupent différentes méthodes et différents domaines plus ou moins précis
d’évaluation. Nous avons alors posé certains critères en vue de ne sélectionner que les outils les plus
efficients par rapport à notre travail. Nous avons détaillé ces critères dans le tableau n°3.
Tableau n°3 – Présentation des critères de sélection des outils d’évaluation de l’enfant
Critère n° 1 Nous situons notre travail dans un contexte de pratique libérale (en rapport avec mon expérience
en stage), pour cela nous avons éliminé les outils adapté à d’autres structures, telles qu’à l’école ou
en service de néonatologie, et donc avons exclu les échelles concernant les nouveaux nés puisqu’on
ne les trouve pas en soin libéral.
Critère n° 2 Nous avons restreint notre recherche à l’évaluation neuro-motrice précédant l’acquisition de la
marche, cela ne met normalement pas de limite d’âge vu que nous nous intéressons à une
population susceptible de présenter des retards d’acquisition de la marche. Cependant nous avons
exclu les outils d’évaluation ne s’intéressant qu’aux grands enfants (>3 ans) car ils n’englobent pas
l’ensemble de notre population.
Critère n° 3 Nous centrons notre étude sur l’évaluation des performances neuro-motrices de l’enfant, nous
avons donc exclu les outils d’évaluation prenant en compte l’évaluation des troubles associés ou
d’autres items prenant l’enfant dans sa globalité (items sur le langage, sur le comportement social
et personnel, …)
Critère n° 4 Nous situons notre travail dans une pratique libérale, nous avons donc exclu les outils d’évaluation
nécessitant un matériel trop particulier qui ne servirait qu’à l’évaluation, et nécessitant une
dépense d’argent conséquente.
Critère n° 5 Dans le contexte d’un travail de fin d’étude, et pour une utilisation rapide de notre travail, nous
avons exclu les outils nécessitant une formation ou un entrainement particulier, ou bien spécifique
à la pratique médicale, car ils ne sont pas appropriés à nos attentes.
Critère n° 6 Nous avons également exclu les outils pour lesquels nous n’avons recueilli que très peu de
renseignement ou très peu d’étude, et pour lesquels il nous est impossible de les classer par
rapport aux critères précédents.
Critère n° 7 Nous avons exclu les outils pour lesquels il existe des études et des résultats mais auxquels nous
n’avons pas eu accès, nous ne pouvons donc pas les prendre en compte sans savoir quelles sont ces
données.
Critère n° 8 Pour finir, nous avons exclu les outils pour lesquels nous possédons les données, mais dont nous
n’avons pas le système de score ou de cotation, ce qui rend l’outil inutilisable.
Grace à ces critères nous avons effectué une sélection des outils les plus pertinents dans
notre travail. Cette sélection est résumée par l’image n°2. Pour chaque outil, nous avons indiqué
dans le tableau en annexe 1, les critères correspondants à leur exclusion.
C- Analyse
1. Définition des données recherchées
Dans la description de chaque instrument, nous définirons les points importants du
déroulement de l’étude, les catégories d’items abordés, leurs nombres, le temps nécessaire pour
faire passer le test, et si du matériel ou un entrainement particulier est nécessaire. Nous
expliciterons le système de cotation de chaque échelle ou test, et l’utilité du résultat obtenu, ses
modifications éventuelles, et le résultat final de l’outil d’évaluation. Nous expliquerons également,
dans le cas où nous les connaissons, la normalisation ou standardisation du test, c’est-à dire à partir
de quelles données et de quelles populations a-t-il été mis en place.
Puis en reprenant les critères définis par Jacques Vaillant (2004, 162. 163.), J. Fermanian
(2005, 63), et J. Cleland (2012, 8.), nous étudierons pour chaque étude la validité sous ses différentes
formes (validité apparente, de contenu, sur critère, la validité de construit, et discriminante), et la
fiabilité (cohérence interne, inter-examinateur, intra-examinateur, et le test-retest) des outils que
nous avons sélectionnés, ainsi que leur sensibilité au changement. La précision que nous avons
définie dans l’introduction, reprend les validités discriminantes et prédictives de l’outil afin de
déterminer son aptitude diagnostique.
La validité d’un instrument de mesure est sa capacité à mesurer ce pourquoi il a été conçu.
¤ La validité d’apparence est un jugement subjectif et superficiel de l’outil par l’utilisateur. Cette
validité ne rend en rien l’outil valide par rapport aux statistiques. Nous n’en avons pas tenu compte
dans notre tableau descriptif, mais nous y avons fait attention lors de la sélection des outils.
¤ La validité de contenu revient à la pertinence de choix des items qui constituent l’outil. Cette
notion est évaluée par des experts explorant les différents items. Nous devons savoir ce que
cherchent à explorer les items, et s’ils ont une place pertinente dans l’évaluation. L’appréciation de
cette validité se fait par une analyse factorielle des différents items et de leurs significations.
¤ La validité sur critère correspond au fait que les résultats recueillis correspondent à ceux que
nous pourrions obtenir en utilisant un outil de référence dit « gold standard ». La validité
concomitante, c’est-à-dire la corrélation entre l’outil et le gold standard, et la validité prédictive,
c’est-à-dire une étude dans le temps de la prédiction faite par l’outil évalué par rapport au résultat
du gold standard, peuvent être étudiées. Dans le domaine que nous avons choisi, il n’existe pas de
gold standard ce qui compromet l’étude de cette validité. Nous en revenons alors à la validité de
construit.
¤ La validité de construit est recherchée lorsqu’il n’existe pas de gold standard. Elle recoupe le fait
que l’instrument doit être corrélé avec d’autres variables, ou non, (validité de convergence et de
divergence). Cette englobe également la validité discriminative, c’est-à-dire la possibilité pour
l’instrument de distinguer différents groupes de sujet établis selon certains critères. Cette validité
comprend 2 notions : la spécificité et la sensibilité, calculées en pourcentage selon les
caractéristiques de la population et les résultats obtenus par le test.
La sensibilité est la capacité de l’instrument à mettre en évidence un phénomène : pour un test très
sensible (100%), un sujet qui ne répondrait pas positivement au test, est sûr d’être sain. Mais cela
n’exclut pas la notion de faux positif.
La spécificité au contraire, est la capacité de l’instrument à mettre en évidence l’absence du
phénomène : pour un test très spécifique (100%), un sujet qui ne répondrait pas négativement est
sûr d’être atteint. Mais cela n’exclut pas la notion de faux négatif.
Pour être certain de détecter le phénomène recherché chez un patient, il faut donc que le test soit
très sensible pour l’écarter si le patient ne l’a pas, et très spécifique pour être sûr que le patient le
présente.
La fiabilité d’un instrument est sa capacité à donner une mesure de façon stable et
reproductible. C’est le degré de confiance avec lequel un instrument mesure un signe particulier.
¤ La cohérence interne concerne les outils d’évaluation comportant plusieurs items. Elle
correspond à l’homogénéité de l’instrument de par la corrélation de chaque item avec les autres et
avec le score global. Le coefficient alpha de Cronbach permet de définir le niveau de cohérence
interne, la valeur seuil définissant un niveau satisfaisant est de 0,70. (8.)
¤ La reproductibilité inter-examinateur correspond à la concordance des mesures ou réponses
données par deux examinateurs différents sur le même patient, dans les mêmes conditions.
¤ La reproductibilité intra-examinateur correspond à la concordance des mesures pour le même
examinateur, entre deux évaluations dans les mêmes conditions et pour lesquelles l’état du sujet n’a
pas changer.
¤ Le test-retest est la concordance entre des mesures instrumentales, ou d’auto-évaluation. Les
facteurs d’apprentissage ou de fatigue du sujet peuvent perturber le calcul de cette fiabilité.
Ces 3 dernières données peuvent être calculées par les tests de corrélation (de Pearson ou Spearman
( ou r)) ou bien par le test de corrélation intra-classe (CCI, plus utilisé pour les données continues,
par exemple les données chiffrées), ou alors par le coefficient de Kappa de concordance (k, plus
utilisé pour les données définies, telles que les réponses positives ou négatives.). Les valeurs de
fiabilité acceptables sont définies selon le contexte. En kinésithérapie, on considère qu’au-dessus de
0,81, la fiabilité est forte ; entre 0,61 et 0,80 la fiabilité est modérée ; entre 0,41 et 0,60 la fiabilité est
passable ; en dessous de 0,40 elle est considérée comme médiocre. (Landis et Koch (101.))
Les notions de valeurs prédictives positives et négatives apparaissent pour certains tests. On
ne les trouve normalement que pour évaluer la validité prédictive d’un test dans les domaines pour
lesquels il existe un gold standard. Ce n’est pas le cas ici, mais on peut savoir si un outil à une valeur
prédictive en comparant les résultats obtenus à un âge donné, et ceux trouvés ultérieurement par
une évaluation plus adaptée au nouvel âge. C’est le cas pour les évaluations dans la petite enfance.
Les résultats n’amenant jamais de certitude sur le pronostic, la comparaison est alors faite par
rapport au devenir de l’enfant quelques mois ou années plus tard.
C’est également de cette manière que sont mises en évidence les notions de sensibilité et de
spécificité de chaque outil. Le calcul n’est pas immédiat, il faut attendre de pouvoir observer le réel
devenir de l’enfant pour confirmer nos « prédictions ». Les notions de valeurs prédictives positives
ou négatives représentent la proportion de sujets classés comme atteint (valeur prédictive positive)
ou sain (valeur prédictive négative) par rapport au phénomène étudié (par exemple, la classification
d’enfant comme sain ou atteint de paralysie cérébrale).
La sensibilité au changement est importante pour un outil d’évaluation, elle correspond à la capacité
d’un test à déceler avec précision les changements dans la population et au cours du temps. Elle peut
être calculée par une multitude de tests qui visent à établir l’objectivité des changements.
Pour chaque instrument, nous avons exploré la littérature à notre disposition. Selon l’HAS
(Haute Autorité de Santé), les revues de littérature ont un niveau de preuve scientifique supérieur
aux articles seuls, car rassemblant les données de plusieurs auteurs à différents moments. Elle nous
ont permis de récolter en premier lieu, les données intéressantes pour chacun des outils
sélectionnés. Pour les données manquantes, nous avons étudié les articles disponibles en ne
considérant que les informations venant d’études fiables. L’évaluation du niveau de preuve des
articles s’est faite par l’utilisation d’une grille de lecture éditée par l’HAS. Nous avons placé les grades
de recommandation et niveaux de preuve et la grille de lecture utilisés en annexes 2.3 et 4.
3. Synthèse
A la fin de la première partie de ce travail, nous avons défini les points importants qu’il est
nécessaire d’évaluer avec les enfants PC. Les outils que nous avons sélectionnés recouvrent en partie
ces objectifs de bilan.
- L’intégrité des systèmes sensoriels est évaluée dans l’Hammersmith Infant Neurological
Examination (HINE), dans l’examen neurologique d’Amiel-Tison (ATEN), et dans la NeuroSensory
Motor Development Assessment (NSMDA).
- Les réflexes primaires sont évalués dans : la Movement Assessment of Infant (MAI), dans l’HINE,
dans l’ATEN, dans le Milani-Comparetti Test, et dans la NSMDA.
- La qualité de la motricité spontanée n’est abordée dans aucun des outils d’évaluation sélectionnés.
- Les réactions posturales sont évaluées en partie par l’Alberta Infant Motor Scale (AIMS), par la MAI,
par l’HINE, par l’ATEN, par le Milani-Comparetti Test, par le NSMDA, et dans l’évaluation du
développement fonctionnel de Vaivre-Douret.
- Les étapes de redressement et les NEMs sont évaluées en détail dans l’AIMS, dans l’HINE dans
l’ATEN, par l’EMFG et le Gross Motor Function – Classification Système (GMF-CS), ils sont très
détaillés dans l’évaluation de Vaivre-Douret, et abordés succinctement par la MAI, et le NSMDA.
-La mise en place d’une motricité volontaire est évaluée par la MAI, par l’HINE (sur le membre
supérieur principalement), dans l’ATEN, dans l’évaluation de Vaivre-Douret, et surtout par le
Selective Motor Control Scale (SMC) qui n’évalue que cela.
- Pour finir, le tonus musculaire est évalué dans la MAI, dans l’HINE, dans l’ATEN, dans la NSMDA et
principalement par l’échelle d’Aschworth modifiée et l’échelle de Held et Tardieu, évaluant la
spasticité.
Tableau n°4 – Description des études et construction (source dans le tableau (xx))
Description / Déroulement du test Système de cotation Standardisation Validité de contenu et discriminative Autre notion
Et utilisation des résultats et sensibilité au changement
Alberta - Observation des séquences de développement du Cotation absent / présent Standardisé sur 2202 Très bonne. (20.) Echelle multidimensionnelle. Cette échelle a été validée sur les
Infant Motor contrôle postural de la naissance à la marche. Observation Le score final est converti en percentile. enfants Canadien en 1994 Le score augmente avec l’âge. Les items sont enfants brésiliens et au Japon.
Scale (AIMS) des performances spontanées, des réactions Il existe différents points de coupure selon (25) rangés par ordre de difficultés ce qui permet Elle a été utilisée dans beaucoup
antigravitaires, et des aptitudes à changer de position. Au l’âge de passation pour définir un enfant une passation facilitée, d’étude sur le développement de
total 58 items : 21 en procubitus, 9 en décubitus, 12 assis, normal d’un enfant déficient sur le plan Les prématurés ont des scores plus faibles que l’enfant et ces différentes
et 16 debout. (20-25) - Temps de passation : 10 - 30 moteur. (25) les enfants nés à terme. composantes, dans des études sur la
minutes (27) A 4 mois, c’est le 10ème percentile Et on note des différences de scores entre les mesure de l’effet d’une thérapie ou
-Pas d’équipement nécessaire, pas de formation A 8 mois, c’est le 5ème percentile (51.) enfants ayant un développement normal, pour la standardisation de nouvelles
particulière (27) anormal ou suspecté comme anormal. (27) échelles. (43. 106. 108. 165. 166.)
Movement - Observation de la motricité dans le but d’identifier les Système sur 3 points pour chaque item. Le profil de développement Bonne. Elle peut être utilisée pour mesurer
Assessment enfants ayant des troubles du mouvement interférant avec 1 = réponse la plus mature ; 2 = réponse en moteur est standardisé sur On retrouve une différence significative entre les effets d’une thérapie, ou pour le
of Infant leur développement moteur, de 2 à 12 mois. En 4 cours de développement ; 3 = réponse non 35 enfants de la naissance à les enfants normaux et les enfants avec des dépistage précoce d’enfant à risque.
(MAI) parties (65 items) : tonus musculaire, réflexes primaires, acquise, très immature (18.25) 1 an (16.) troubles du développement (comme les (25.)
réactions automatiques, et mouvements volontaires. Le Le cumul des points nous donne un score de prématurés).
comportement et la stabilité des systèmes autonomes sont risque, que l’on rapporte à une norme par Mais on ne retrouve pas de différences
également évalués (16. 20.) âge pour savoir si l’enfant est à risque ou significatives entre les enfants se développant
- Temps de passation : environ 30 minutes pas. On se trouve au risque intermédiaire normalement et de manière atypique (enfant
- Pas de matériel ni d’entrainement particulier, mais il est entre 10 et 13. Et au-delà, l’enfant a de gros né à terme en bonne santé). (27.)
favorable de connaître le domaine pédiatrique (25.27.) risques de déficiences neuro-motrices
Hammer- - Examen neurologique des enfants de 2 à 24 mois, Score global sur 78 points. Construction basée sur la Bonne. Les scores les moins bons affectent les La littérature suggère certains repères
smith infant reposant sur l’observation de 37 items dans 3 catégories : Un enfant normal entre 9 et 12 mois doit méthode Dubowitz 2 pour enfants présentant des complications (mais nous n’avons pas eu accès à ces
neurological Fonction de nerf crâniens, posture mouvement, tonus avoir un minimum de 73/78 l’évaluation neurologique médicales autour de la naissance,(20.) études) :
examination réflexes et réaction (26 items), les étapes du A 6 mois, score normal > 73 des nouveaux nés. (20.) Il existe une différence de score entre les PC et Si un enfant a un score inférieur à 52
(HINE) développement (8 items), et l’état comportemental (3 A 3 mois, score normal > 67 Standardisé sur 135 enfants les enfants normaux (n=1541) entre 6 mois et 15 mois, il ne tiendra
items) - Temps de passation : inconnu (20.) (80.) à bas risque de développer Les PC hémiplégiques ayant une atteinte moins assis sans support qu’à partir de 2
- Pas de matériel particulier, ni d’entrainement. des séquelles neurologiques, sévère, on des scores supérieurs au PC ans, et ne marchera pas.
âgés entre 12 et 18 mois diplégiques ou quadriplégiques. (138.) (138.)
Amiel Tison - Examen neurologique de la naissance à 6 ans. Chaque item est sur 3 points. Basé sur les concepts Très bonne.
examen - Evaluation du tonus musculaire actif et passif, des 0 = normal ; 1 = légèrement déviant de la neurologiques pédiatriques Les scores sont corrélés avec la pathologie
neurologique fonctions des nerfs crâniens, du développement moteur et normale ; 2 = réellement anormal traditionnels (20.) retrouvée lors des examens complémentaires,
de la naissan- de la motricité spontanée, des réflexes et des réactions Le codage varie selon l’âge. (2.) et les scores les plus faibles affectent les
ce à 6 ans. posturales et des anomalies éventuelles Le score global n’est pas utilisé. Chaque enfants présentant des complications
(ATEN) - Temps de passation : inconnu examen (entre 0 et 6 ans) est conclu par une médicales autour de la naissance. (20.)
- pas de matériel particulier, mais nécessité de connaître le synthèse provisoire basée sur les
domaine pédiatrique groupements de signes caractéristiques.
(2.) Une catégorisation est faite à 2 ans, selon
l’atteinte sévère, modérée, légère ou
absente. Les calendriers d’acquisitions
motrices sont étudiés à part. (109.)
Milani- - Evaluation ayant pour but de vérifier l’intégrité des Pour chaque item, cotation sur 5 points Système de cotation mis en Bonne.
Comparetti réflexes primaires et la mise en place d’une motricité 5 = Normal, et 1 = déficit confirmé. place après l’échelle, a été Les scores sont différents selon les pathologies
Test volontaire contre la gravité. Evaluation de la motricité Ce qui définit trois tableaux pour chaque évalué sur 999 enfants et le type d’atteinte des PC., les scores les plus
spontanée, provoquée, qui inclut les réactions de item : (entre 6 et 16 ans) aux Etats- faibles correspondent aux enfants déficients.
redressement, de protection et d’équilibration ainsi que 5 – enfant normal Unis. (59.) Chaque item est efficient au vue du résultat
certain reflexes primaires. - Temps de passation : inconnu 4-3 – anomalie transitoire final (p>0,001) (16.)
- pas de matériel ni d’entrainement particulier requis.(51- 2-1 – anomalie réelle
55) (16.)
2
Méthode Dubowitz : voir tableau récapitulatif de tous les outils d’évaluation
Evaluation - Evaluation de la qualité de réalisation des différents Calcul d’un score par rubrique, puis d’un Standardisé et reconnu Les scores sont meilleurs chez les enfants les Il est important de prendre en
Motrice stades du développement moteur dans un objectif de suivi score global, un enfant valide arrive à 100% à internationalement. plus âgés, chez les enfants sans troubles compte le fait que l’on mesure les
Fonctionnelle des changements dans le temps des performances 5 ans. Nous n’avons pas retrouvé cognitifs et moins bons chez les PC. capacités de l’enfant (c’est-à-dire ce
Globale -88 motrices. Les positions et passages suivants sont évalués : Système de cotation : les données précises de On trouve des différences selon l’âge et la qu’il est capable de faire dans un
(EMFG-88) la position allongée, et les retournements (17 items), la 0 = n’ébauche pas standardisation mais la sévérité du handicap. Les scores de jeunes environnement sécurisé) et non ses
position assise (20 items), à quatre pattes et à genoux (14 1 = ébauche légèrement à moins de 10 % de fiabilité et validité de cette enfants (<3 ans) avec des PC moyennes, performances (ce qu’il est capable de
items), debout (13 items) et évaluation de la marche, de la la tache échelle a été étudiée dans changent plus que celle d’enfants plus âgés (>6 faire n’importe où).
course et du saut (24 items). - Temps de passation : 45 2 = réalise partiellement la tache entre 10 et de nombreuses études. ans) avec des PC sévères. Cette échelle ne donne pas
minutes (pour l’échelle entière) (145.) 99% Il n’y a pas de différence entre une évaluation d’information sur l’endurance, la
Pas de matériel, la mise en place d’un test d’entrainement 3 = réalise complétement l’épreuve faite par les parents et par un thérapeute. vitesse, la marche en terrain irrégulier
améliorerait les fiabilités inter et intra examinateur. (144.) ou les capacités des membres
=> Nous avons choisi l’EMFG-88 plutôt que la 66 car cette supérieurs.
dernière nécessite l’utilisation d’un logiciel pour calculer le
score final. Même si elle est plus fiable, selon nos critères
l‘EMFG-88 est plus appropriée à nos recherches. (144.)
Neurosen- - Echelle d’évaluation des différentes composantes Le score global peut donner un score Aucune donnée disponible. L’analyse des items rend compte d’une
sory motor motrices : fine et globale, spontanée et en réponses à fonctionnel ou un âge fonctionnel constance des résultats dans le temps.
development différents stimuli, pour des enfants de 1 mois à 6 ans équivalent. On retrouve une réelle différence entre les
assessment - 6 parties : motricité globale, motricité fine, fonctions On obtient la classification d’enfant : normal enfants normaux et ceux présentant des
(NSMDA) neurologiques, contrôle postural, motricité primitive et pour son âge, suspicieux de présenter de déficiences (n=148) Les enfants ayant subis des
réponse sensori-motrice. (36. 37.) légers troubles, ou franchement anomal. complications durant la grossesse ont des
temps de passation : entre 10 et 30 minutes (36. 37.) scores plus faibles que les prématurés sans
- nécessité de jouets particuliers mais facilement complication médicale (n=198) (27)
accessibles. Pas d’entrainement requis.
Gross Motor Système de classification des enfants PC en 5 stades pour Classification en 5 stades selon les capacités Standardisé sur 275 enfants Construit en relation avec l’EMFG. Une seule évaluation, sans idée de
Function Cla- les enfants de 1 à 12 ans, basé sur la motricité spontanée de l’enfant à un âge donné. normaux et PC à différents Echelle l’évolution de l’enfant ne peut servir à
ssification et particulièrement la station assise et la marche et ses 1 = enfant autonome, et normal pour son niveaux d’atteinte, en pré- prédire l’évolution à venir de l’enfant.
system aides techniques. âge école (3-6 ans), .(113) Il faut en plus prendre en compte les
(GMF-CS) 5 = autonomie de déplacement est possibilités annexes de l’enfant qui ne
extrêmement limitée même avec une aide. sont pas évalué dans cette échelle.
Echelle de - Echelle d’évaluation du développement moteur Les items sont cotés comme réussis ou Echelle standardisée sur Aucune donnée disponible. Cet outil comporte une partie
développe- - L’observation des compétences motrices de l’enfant en échoués. 1500 enfants sans anomalies motricité globale et une partie
ment fonctio- référence à un tableau de normes et d’écarts types pour Un niveau moteur fonctionnel moyen est neurologiques remarquables motricité fine que nous ne prendrons
nnelle de Vai- les différentes étapes du développement. établi par le dernier item réalisé dans un (de la naissance à 4 mois), ici pas en compte.
vre-Douret - Temps de passation : inconnu tranche d’âge, si les deux items précédents puis sur 63 enfants de 4
- pas de matériel ni d’entrainement nécessaire (15) sont réalisés (15) mois à 4 ans (15)
Selective Evaluation du contrôle moteur sélectif d’un groupe Le score s’applique à chaque groupe Aucune donnée disponible. Aucune donnée disponible. Dans un article (étude d’une série de
Motor musculaire. Sur ordre simple le sujet doit mobiliser musculaire indépendamment les uns les cas, n=95), les auteurs retrouvent un
Control Scale activement une articulation donnée, en contrôlant le autres. C’est un score sur 5 points lien entre la diminution du contrôle
(SMC ou mouvement des articulations voisines. De 0 à 4 en anglais et de 0 à 2 en français, moteur, et la spasticité.
SCM) La version anglaise se concentre sur la cheville, et la 0 = pas de contraction (118)
version française que nous avons trouvé s’applique à 4 = 2 = contraction isolée et contrôlée dans
l’ensemble des articulations. toute la course. (103)
- Un entrainement entraine des résultats plus fiables. (103)
Modified Evaluation de la spasticité à vitesse rapide (26) Le score s’applique à chaque groupe Aucune donnée disponible. inconnu
Aschworth musculaire indépendamment les uns les
Scale (MAS) autres. Cotation sur 5 points. 0= pas
d’hypertonie. 5 = hypertonie majeure pas de
mouvement passif possible (26)
Held et Evaluation de la spasticité et de l’hypertonie à différente Cotation de la vitesse lente à rapide inconnu inconnu
Tardieu vitesse, mesure de l’angle d’apparition de la réponse, et Mesure goniométrique de l’angle
cotation de l’intensité de la réponse. (26) Cotation sur 4 points de l’intensité de la
réponse identique à celle d’Aschworth (26)
Tableau n°4 – Données statistiques des outils sélectionnés (source dans le tableau (xx))
Validité convergente Précision Fiabilité
Sensibilité / spécificité Valeur prédi- Inter- Intra- Test-retest Cohérence
ctive positive / Négative examinateur examinateur interne
AIMS Corrélation avec BSID II3, N= 164 (27) N = 164 (51) N = 253, r=0,997 N =195, N = 218, N = non clair,
r = 0,98 (21) - 4 mois => 18 mois (10ème percentile) - 4 => 18 mois (10ème percentile) (27. 160.) r = 0,99 r = 0,99 (entre 0 0-18 mois,
Corrélation avec PDMS 4, (27) Sen = 77,3 ; spé= 81,7 +PV = 39,5 ; -PV = 95,8 (27) et 18 mois) α = 0,99
enfants normaux 0-13 mois r=0,99 - 8 => 18 mois (5ème percentile) - 8=>18 mois (5ème percentile) (27) (27)
enfants à risque 0-13 mois r=0,95 Sen = 86,4 ; Spé = 0,93 +PV=65,5 ; -PV = 97,8
Movement Corrélation avec BSID II1 N= 160, (27) N = 164 (51) N= 53, NA N= 53, NA
Assessment of N=246 prématurés et enfants nés à - 4 => 18 mois (>10 score de risque) - 4 => 18 mois (>9 score de risque) r = 0,76 à 4 mois r = 0,72 à 4 mois
Infant terme, à 4 mois, r=0,63 (27) Sen = 83,3 ; Spé = 78,2 +PV = 58,3 ; -PV = 95,7 (16.25.27) (16.25.27)
Corrélation avec la détection des PC, - 8 => 18 mois (>10 score de risque) - 8=>18 mois (>9 score de risque)
r=0,67-0,68 (27) Sen = 0,96 ; Spé = 64,5 +PV=42,9 ; -PV = 99,1
Hammersmith Corrélation avec GMF-CS bonne après 2 Très bonne > NA NA NA
infant ans, les enfants ayant un score supérieur Considérée comme bonne (k ou se situe entre 0,61 et 0,80)5 (20) 0,805
neurological à 60 peuvent atteindre le niveau 1. Ceux (20)
examination en dessous de 48 sont forcément dans les
niveaux inférieurs. r =0,82 (n=70 PC)(138)
ATEN 0-6 ans Considérée comme bonne. (k ou = 0,61- Considérée comme bonne (k ou se situe entre 0,61 et 0,80)5 - (n=26) NA NA NA
0,80)5 (20) (20) k =0,92 (très
bonne) (147)
Milani- NA NA NA N=60 enfants NA N=60, NA
Comparetti sains : 79- 98% K=0,65 à 1
Test d’accord entre (153)
les praticiens
(155)
EMFG-88 Excellente corrélation avec la GMF-CS qui NA NA N=298 (PC < 3 NA N=298 (PC <3 NA
permet une évaluation plus rapide, ans) ans)
détaillée par l’EMFG, r = 0,91 (113) ICC = 0,9782 ICC = 0,966
(173) (173)
Neurosensory On ne retrouve pas de différence entre les N=148, (27) NA r = 0,80 de 1 à 24 NA NA NA
Motor résultats donnés par l’échelle et les De 1 à 24 mois, sen=68,8 ; spé=72,6 mois.
development résultats trouvés par une évaluation De 4 à 24 mois, sen =80 ; spé = 56,9 (27)
assessment pédiatrique classique. (27) De 8 à 24 mois, sen = 82,4 ; spé= 83,7
De 12 à 24 mois, sen = 58,8 ; spé =93,3
GMF-CS Corrélation avec l’EMFG r=0,91 NA NA N=138, k =0,83 (127) NA NA NA
Corrélation avec le « handicap score » mis N=37, < 2 ans, k=0,55
en place par la CIF, r=0,95 (113) N=40, >2 ans, k=0,75
NA = Non available, c’est-à dire aucune donnée n’est disponible
3
BSID-II = Bayley Scale of Infant Development, voir tableau récapitulatif en Annexe 1
4
PDMS = Peabody Developmental Motor Scale, voir tableau récapitulatif en Annexe 1
5
Données provenant d’une revue de littérature, nous n’avons pas eu accès aux études nous permettant d’avoir les détails.
Tableau n°5 – suite.
Validité convergente Précision Fiabilité
Sensibilité / Valeur prédi- Inter- Intra- Test-retest Cohérence
spécificité ctive positive examinateur examinateur interne
/ Négative
Vaivre- Construction de l’outil NA NA N=20, 0,83 (15) NA NA NA
Douret par regroupement d’où-
tils d’autres auteurs. (15)
Selective NA NA NA N = 40 (3-16 ans) NA N=29 (3-16
k = 0,58-0,77 ans) k = 0,88-1
Motor
(103) (103)
Control Scale
Aschworth NA NA NA N=38 (114) NA N=38 (114) NA
CCI = 0.61–0.87 CCI =0.36-0.83
Held et NA NA NA N= 23 (76) N= 23 (76) NA NA
Nous avons les valeurs de fiabilité inter-examinateur pour toutes les échelles d’évaluation.
Cette fiabilité est primordiale pour qu’un test soit reproductible par deux examinateurs différents.
Une grande majorité des échelles sélectionnées possède une fiabilité inter-examinateur considérée
comme très bonne (>0,81), seule la MAI, la GMF-CS, la SMC et l’échelle de Held et Tardieu ont des
valeurs plus faible mais relativement correcte car supérieure à 0,50. L’AIMS et l’EMFG possède de
très bonnes de fiabilité dans les différentes catégories. La MAI, le Milani-Comparetti Test ont de
bonnes valeurs de Test-Retest, et la SMC en possède de très bonnes (mais pour les enfants
supérieurs à 3 ans). Les échelles de spasticité présente des valeurs modérées de fiabilité,
principalement l’échelle d’Aschworth pour laquelle on retrouve un CCI allant de 0,36 à 0,82.
Par rapport aux autres données récoltées, nous avons trouvé des données de précision
pour seulement cinq échelles. Elles sont, toutes les 5 considérées comme ayant une bonne précision.
Les outils possèdent des coefficients de corrélation relativement bons avec d’autres outils
de même catégorie.
Leur construction et leur standardisation leur donne une validité correcte. Toutes les
études ont un temps de passation assez modéré pour que l’évaluation se fasse sur le temps d’une
séance de kinésithérapie en libéral, et aucun ne demande ni matériel ni entrainement particulier. Le
déroulement de l’étude et les systèmes de cotations sont relativement clairs. Ces outils d’évaluation
sont donc utilisables dans le cadre de cette étude.
III- Discussion
Rappelons que notre travail a pour but de mettre en avant des outils pertinents afin de
réaliser un bilan complet des compétences neuro-motrices de l’enfant PC. A la suite de notre revue
littérature, nous avons sélectionné 12 échelles, dont les modes d’évaluation et de cotation sont très
différents. Nous avons mis de côté l’aspect orthopédique et les troubles associés de l’enfant, mais il
est évident que ces notions sont également très importantes à prendre en compte dans un bilan
complet de l’enfant.
Le bilan sert avant tout à prendre une décision thérapeutique (Regnaux, 137.). Les données
de la littérature (l’objet de ce travail), les compétences cliniques du praticien (qui s’améliorent par la
pratique), les valeurs du patient (ses attentes, son projet, ses préférences et inquiétudes) et sa
situation par rapport à sa pathologie, sont à regrouper et à combiner afin de décider les
thérapeutiques adaptées à mettre en place.
Notre travail porte essentiellement sur les données de la littérature. Nous avons trouvé des
outils fiable, valide et précis. Un seul prend en compte tous les domaines que nous souhaitons
retrouver dans notre évaluation, c’est le bilan d’Amiel-Tison. Mais nous avons trouvé des outils d’une
plus grande fiabilité et présentant des valeurs prédictives intéressante, que nous ne possédons pas
pour le bilan d’Amiel Tison. Même s’ils ne reprennent pas tous les items, il peut être utile de les
combiner entre eux, afin d’obtenir les meilleures données possibles. Ainsi, il est peut-être
envisageable de recouper les tests fiables entre eux, afin mettre en place un bilan complet.
Par exemple, plusieurs instruments évaluent les réflexes primaires ; il existe en plus, des
études scientifiques, étudiant un par un les réflexes qui existent et leur valeur diagnostique (29. 70.
71. 72. 73. 93. 100. 140. 179. 180.). Il peut être utile de recréer un bilan personnalisé en combinant
les items les plus fiables de chaque instrument d’évaluation. Il en est de même pour les réactions
posturales et leur utilité diagnostique quant aux possibilités motrices de l’enfant.
Il faut également noter que certains outils que nous avons exclus pourraient présenter des
parties intéressantes pour notre évaluation. Par exemple le Harris Infant Neuromotor Test (HINT),
propose une partie d’auto-évaluation par les parents. Nous avons exclu ce test car il nécessite du
matériel particulier (27.) et n’évalue pas que les compétences neuro-motrices, mais il peut être utile
de prendre en compte cette partie d’auto-évaluation qui n’est présente dans aucun des outils
sélectionnés. D’autant plus qu’une étude sortie (étude en cours de récupération) récemment
démontre que les auto-évaluations auraient une validité et une fiabilité plus grande que les
évaluations réalisées par un thérapeute. Ce dernier aurait apriori tendance à toujours voir le meilleur
chez le sujet évalué. Mais n’ayant pas les données de fiabilité de chaque partie indépendamment du
test global, nous n’avons pas considéré ce choix dans notre sélection, de plus que nous perdrions
l’utilité du score final de l’échelle pour la valeur diagnostique. En revanche dans une optique de suivi,
il peut être intéressant de procéder de cette manière afin de comparer les données récoltées dans le
temps.
Dans un autre contexte, certaines échelles que nous avons exclues pourraient avoir leur
place. Nous avons considéré notre expertise clinique comme relativement faible et avons cherché
des outils applicables par tous et principalement les nouveaux diplômés ou étudiant, ainsi nous
avons éliminé les outils nécessitant de l’expérience et un entrainement particulier. Il va sans dire que
si cette étude s’adressait à des professionnels confirmés certains outils auraient pu être sélectionnés
comme par exemple l’étude des « General Movements » qui évalue la motricité spontanée de
l’enfant dans les premiers mois de vie, que nous ne retrouvons dans aucun des outils que nous avons
sélectionnés. En revanche, il est bon de noter que pour ce bilan, peu de données valides ont été
retrouvées. Les « general movements » sont décrits par un groupe d’auteur restreins, et nécessitent
un grande maîtrise de l’observation de l’enfant. D’autres techniques plus fiables, plus simples et
moins contraignantes sur d’autres aspects du bilan présentent une meilleure pertinence clinique.
De la même manière, nous avons exclu les outils nécessitant trop de matériel particulier, car
nous situons notre étude dans un contexte de mise en pratique libérale donc considérons que le
matériel à disposition est limité, et que les dépenses en matériel d’évaluation ne sont pas la priorité.
Mais si nous situons notre étude en centre de rééducation, milieu hospitalier ou particulier à la prise
en charge des enfants (CAMSP), le matériel d’évaluation serait certainement plus approprié, et donc
nous pourrions prendre en compte d’autres échelles, telles que la Bayley Scale of Infant
Development (Bayley) et la Peabody Developmental Motor Scale (Folio et Fewell – 2000) (27.).
Nous avons enlevé ces instruments sur certains critères, sans étudier en détail leur validité,
fiabilité et précision. Mais il est certain que si nous les avions sélectionnés, certains d’entre eux
auraient été mis de côté à cause de leurs trop faibles données statistiques.
Le critère numéro 8 est essentiel. Il nous a fait supprimer deux échelles pour lesquelles nous
avions des données de fiabilité, validité et précision correcte, mais pour lesquels nous n’avons pas
réussi à comprendre le système de cotation. Appliquer un test, sans comprendre comment il
fonctionne n’a aucun sens. Ce qui revient à soulever la problématique des tests sélectionnés qui sont
en anglais. En réalisant cette étude et en acquérant le vocabulaire anglais nécessaire pour lire les
études, il nous est possible de comprendre les tests que nous avons sélectionnés. Mais ce n’est pas
le cas de tous les professionnels qui peuvent avoir à les utiliser. La mise en place d’une traduction
complète est compliquée et demande à être validée et rendue fiable par des études de cas. En
revanche, certaines échelles possèdent l’avantage d’être codifiées par des icônes représentant les
items à tester, comme l’AIMS et l’HINE, ce qui peut faciliter la compréhension. De plus, des aides de
traduction pour les consignes peuvent être créer, tout en gardant l’authenticité du test.
2. Evaluation de la spasticité
Nous avons sélectionné deux outils d’évaluation de la spasticité. L’évaluation de la
spasticité permet d’aborder un aspect fonctionnel, et un aspect orthopédique. La spasticité peut
gêner le sujet dans ses activités journalières (transfert, locomotion), en venant parasiter la motricité
volontaire, mais elle peut également apporter une aide, dans le cas où la faiblesse musculaire est
trop intense, la spasticité génère une rigidité du membre permettant au sujet de les mouvoir en
mobilisant moins de force. L’aspect orthopédique est bien évidement important. La spasticité
entrainant des contraintes sur les articulations, elle entraine également à la longue des rétractions
musculaires et des pertes d’efficience musculaire (due à la création d’angle mort). Pour cet aspect
orthopédique et la mise en place de traitements médicamenteux (toxine) ou chirurgicaux
(ténotomie), il est important que la spasticité soit évaluée avec précision.
D’après des avis d’expert et la littérature (75. 26.), l’échelle de Held et Tardieu serait plus
adaptée à cette évaluation. Tout d’abord, ces valeurs de fiabilité inter et intra examinateur sont plus
précises et plus élevées. Ensuite, cette échelle permet de faire la différence entre l’hypertonie d’un
muscle (que l’on évalue à vitesse lente) et la spasticité (que l’on évalue à vitesse rapide). Cette
différence permet d’adapter le traitement médical à la situation. De plus, la mesure de l’angle
permet de savoir dans quelle course musculaire le sujet sera le plus gêné ou le plus aidé par sa
spasticité.
L’échelle d’Aschworth modifiée quant à elle ne propose qu’une cotation de l’intensité du
réflexe d’étirement du muscle. Elle ne permet pas de différencier hypertonie et spasticité. Cependant
elle est plus facile à réaliser, pour des pathologies où la spasticité peut varier de jour en jour (comme
c’est le cas pour les Sclérose en Plaques par exemple), cette échelle peut permettre de se faire une
idée rapide de muscles pour lesquels il sera bon de prendre en charge la spasticité.
3. Evaluation de la force
Nous n’avons pas abordé l’évaluation de la force musculaire. Il existe pourtant des études
montrant que les aptitudes de marche dépendant de la force de l’enfant et qu’il est nécessaire de
l’entrainer pour optimiser ses chances de marches. Cependant, il est difficile d’évaluer la force d’un
petit enfant (avant ses 4-5 ans) tel que nous les avons ciblés dans notre étude, sans technique
instrumentale (ElectroMyoGramme, ou Myotest),(50. 57.) ce qui n’est pas réalisable en cabinet de
kinésithérapie. De plus la force augmente au fur et à mesure du développement de l’enfant, et
notamment quand l’enfant se met en charge. Nous avons donc convenu que pour cette tranche
d’âge il est favorable d’évaluer le côté fonctionnel de capacité de l’enfant, plutôt qu’une évaluation
analytique manuelle de chaque groupe musculaire, qui serait difficilement réalisable à cause du
manque de participation de l’enfant à faire des tests contre résistance sans intérêt pour lui.
De la même manière, la classification proposé par le GMF-CS, ne rentre pas dans les détails
de la condition de l’enfant, mais permet de se faire une idée globale rapide de l’enfant, ce qui peut
être utile lors de la mise en place de diagnostic kinésithérapique ou bien de transmissions entre
professionnels.
L’utilisation de ces différents bilans parait cohérente avec ce que nous rechercherions en
pratique, la pertinence clinique est donc respectée. Nous avons étudié leur validité interne, les
résultats obtenus par ses études sont relativement fiables. La cohérence externe de l’ensemble
semble correcte, cependant pour certain elle reste à vérifier. En effet, pour certain auteur, comme
Vaivre-Douret, nous ne retrouvons que très peu de littérature, et toujours venant du même auteur.
Ces résultats n’ont pas été vérifiés par d’autres ce qui semble compromettre la validité de l’étude, il
en est de même pour le Milani-Comparetti test. En revanche, les autres sont régulièrement cités
dans la littérature et par différents groupes d’auteurs, leurs résultats ont été explorés plusieurs fois,
par des groupes différents, ce qui met en avant leur cohérence externe. La valeur de plus que doit
posséder un test est la représentativité, ou l’extrapolation des résultats par rapport à l’ensemble des
patients vus en pratique. En effet, nous avons sélectionné des outils s’appliquant aux jeunes PC. Mais
peuvent-ils être adaptés aux plus grands ou bien à d’autres pathologies recoupant des tableaux
cliniques similaires ? Car en effet, nous avons ciblé notre étude sur les jeunes avant la marche, mais
certains PC ne marcheront jamais, ces évaluations peuvent-elles s’appliquer pour les plus grands
dans cette situation ? C’est le cas pour les échelles de cotation analytique. Pour les autres, certaines
possèdent des âges limite (comme l’ATEN, ou la MAI), d’autres s’arrêtent à certains stades de
développement (comme l’AIMS) et d’autres encore englobent la totalité des possibilités motrices
(comme l’EMFG ou la NSMDA). En revanche nous ne savons que très rarement si ces échelles sont
extrapolables à d’autres pathologies.
Pour finir, il ne faut pas oublier qu’il est primordial de prendre en compte le souhait de la
famille et de l’enfant lui-même. Leurs objectifs sont primordiaux et nous devrons les combiner avec
nos propres objectifs définis à la suite du bilan. Ce dernier se doit de posséder une dimension bio-
psycho-sociale prenant en compte tous les paramètres présents. Les outils présentés dans ce travail
ne présentent pas la globalité du bilan. Ce ne sont que des outils, et leur utilisation ne doit pas être
systématique. Un interrogatoire bien mené, au préalable auprès des parents, doit nous permettre de
choisir lesquels de ces outils seront les plus pertinents à utiliser selon les difficultés de l’enfant, ou
bien des parents avec l’enfant.
Conclusion
Ce travail répond à une situation rencontrée en stage. J’ai côtoyé des professionnels ayant
des formations particulières (Bobath, Le Metayer ou autre), se basant sur une approche très
fonctionnelle de la rééducation. Le bilan effectué était alors très subjectif, purement qualitatif et sans
quantification des capacités de l’enfant. Comparé à l’enseignement reçu à l’institut induisant
l’utilisation de bilans et techniques validés, fiables et reproductibles pour le diagnostic et le suivi du
patient, cela m’a permis de concevoir ce travail.
La problématique de départ était : « Quels sont les outils d’évaluation les plus efficients dans
la prise en charge kinésithérapique libérale pour le diagnostic ou le suivi d’enfants paralysés
cérébraux de la naissance à l’acquisition de la marche dans le champ neuro-moteur? ».
Cette recherche m’a permis de prendre conscience de l’existence de bilans fiables, valides et
précis dans le domaine de la neuro-pédiatrie, qui sont principalement d’origine anglaise ou
américaine et par conséquent très peu connu des professionnels malgré leurs données statistiques
correctes.
Nous retiendrons que les outils que nous avons sélectionnés, nous permettent l’évaluation
de tous les items, mais dans la pratique libérale, il n’est pas possible de réaliser une dizaine de bilans
différents pour obtenir toutes les informations nécessaire. Ainsi, il serait bon d’effectuer une
association reprenant les items fiables et ayant une utilité diagnostique de chaque outil, afin de
présenter un instrument d’évaluation complet, et réalisable dans un moindre temps.
Ce travail m’a permis de répondre aux interrogations que j’avais sur le bilan neuro-moteur de
l’enfant. Ayant pour objectif de carrière de me concentrer sur la pratique pédiatrique, j’espère que
ce travail me servira par la suite. J’espère également qu’il pourra être utile à d’autres étudiants en
quête de bilan dans le même champ clinique.
Ce mémoire pourrait être complété par une étude similaire sur le plan orthopédique et sur
l’évaluation des troubles associés, ce qui permettrait de construire un bilan complet recoupant tous
les champs que l’on peut rencontrer dans ce type de pathologie.
Il serait également intéressant de voir si les bilans que nous avons sélectionnés pour la
paralysie cérébrale, pourraient être utilisés dans d’autres pathologies ayant des cliniques similaires
mais évoluant sur des rythmes différents (par exemple pour les atteintes génétiques ayant une
clinique semblable, ou les myopathies, évoluant différemment).
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by WJ. Larsen. Churchill Livingstone, 2001.
Reproduction et Développement : 3ème édition corrigée. C Humeau et F Arnal. Editions Sauramps
Médical, 2007.
Pathologie Fœtale et Placentaire Pratique. Ouvrage de la Société Française de Foetopathologie.
Coordonné par F Razavi et D Carles. Editions Sauramps Médical, 2008.
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Référence prise dans :
Le développement psychomoteur du jeune enfant Idées neuves et approches actuelles Sous la
direction de James RIVIERE Editions Solal, Marseilles, 2000
Le développement psychomoteur de l’enfant normal - J.C. CARRIC - Editions Vernazobres-Grego,
Paris, 1999
Précis théorique et pratique du développement moteur du jeune enfant - L. VAIVRE-DOURET-
Editions Elsevier, 1997
Le développement psychologique de l’enfant - R. DELDIME, S. VERMEULEN -Editions Belin, Paris,
1988
Manuel du développement psychomoteur de l’enfant - J. GASSIER - Editions Masson, Paris, 1981
COURS
183. (10) Cours Magistral Benoit Chevalier – K1 à l’IFMK Rennes – 2010-2011 – Développement
neuro-moteur de l’enfant.
184. Livret pédiatrie K1 IFPEK Rennes – 2010-2011 – L. KOSTUR et I. LEGOFF
Annexes
Annexe n°1. Tableau récapitulatif des échelles d’évaluation des composantes neuro-motrices
applicables chez le jeune enfant. (Les échelles surlignées de bleu sont les échelles sélectionnées pour l’étude.)
6 Infant neurological 1-18 mois Evaluation de : la Spasticité, la fonction vestibulaire, du 18. 20. 23. 59. Exclue
international battery contrôle tête et tronc, du tonus de repos et du 60. 102. 132. (Critère n°1)
(Ellison et al.) comportement des jambes 149.
7 Bayley scale of infant 1 mois à 3,5 ans Evaluation de la motricité fine et globale et évaluation 15. 20. 27. 41. Exclue
development II et III mentale et échelle du comportement 47. 48. 87. 94. (Critère n°4
(Bayley) 112. 122. 150. et 5)
159.
8 Peabody developmental 0-6 ans Evaluation de la motricité fine et globale : avec les reflexe, 3. 15. 16. 20. Exclue
motor scales II (Folio et les stations, la locomotion, la manipulation, la préhension, 27. 28. 47. 49. (Critère n°4
Fewell - 2000) et les intégrations Visio-motrices 51. 58. 64. 87. et 5)
122. 125. 154.
167. 171.
9 Movement Assessmet of 0-12 mois enfant Evaluation du Tonus musculaire, des réflexes primaires, des 16. 18. 20. 24. Inclue
Infant (Chandler et al.) à haut risque, en réactions automatiques et des mouvements volontaires 25. 27. 51. 64.
structure
néonatale
10 Neuromotor behavior 0-12 mois Evaluation du Tonus musculaire, du développement des 110. Exclue
inventory (Gorga et compétences motrices, de la qualité des mouvements, des (Critère n°6)
Stren) réflexes et réactions posturales, et comportement de la
motricité orale
11 Toddler and infant 4 mois – 3,5 ans Evaluation de la motricité, de l’organisation motrice, de la 3. 18. 20. 27. Exclue
motor evaluation (Miller stabilité, des habilités sociales et émotionnelles, des (Critère n° 3
et Rold, 1994) performances fonctionnelles, Evaluation de positions et 4)
atypiques, transition entre les schèmes moteurs
12 Alberta infant motor 0 – marche Evaluation de la motricité volontaire en Décubitus, en 15.20.21.25.27. Inclue
scale (Piper et Darrah, indépendante procubitus, en position assise, et debout 34.39.40.41.43.
1994) 51.52.64.67.84.
86.87.88.89.94.
99.105.106.108.
121.159.160.
165. 166.
13 Structure observation of 0-10 mois Echelle de développement moteur en procubitus, 20. 133. 134. Exclue
motor performance décubitus, en position assise, debout, et la locomotion (Critère n°8)
(Persson and Strömberg)
14 Test of infant motor Naissance (32 SA) Echelle d’observation de la motricité spontanée et des 20.22.25.38.39. Exclue
performance (Campbell – 4 mois réponses sur sollicitation 66. 94. 98. 105. (Critère n°4)
et al.) 115.142.160.
15 General movements Naissance-4 mois Evaluation de la Variabilité et de la complexité des 17. 19. 22. 25. Exclue
(Prechtl, Einspieler et al. mouvements spontanés, et du comportement moteur sur 30. 35. 44. 45. (Critère n°5
Hadders-Algre) le dos par visionnage vidéo. 46. 104. 105. et 6)
131. 139. 158.
178.
16 Milani-Comparetti Test 6-16 mois Echelles vérifiant l’intégrité des réflexes primaires et la 16.61.155. Inclue
(Milani-Comparetti et mise en place d’une motricité volontaire contre la gravité
Gidoni)
17 Wolanski Gross Motor 3-13mois Evaluation des mouvements de la tête et du tronc, de la 16. Exclue
Evaluation (Wolanski station debout, du développement de la locomotion. Abstr (Critère n°7)
Zdanska-brincken) Permet d’évaluer des troubles des mouvements act pub med
caractéristiques de la PC
18 Test of motor and <1 ans Permet de différencier les enfants déficients dans une 16. Exclue
neurological functions population à risque avant 1 an. Evaluation du tonus Abstr (Critère n°7)
(DeGangi and al.) musculaire, des réflexes et réactions posturales act pub med
automatiques, de la qualité du mouvement.
19 Evaluation Motrice A partir de la Evaluation de la réalisation des différents stades du 31. 74. 82. 83. Inclue
Fonctionnelle Globale = naissance développement moteur, en passant par la position 92. 116. 118.
Gross Motor Function allongée, et les retournements, en position assise, à quatre 124. 143. 144.
Measure pattes et à genoux, debout et évaluation de la marche , de 145. 170. 172.
EMFG = GMFM la course et du saut. 173.
(Russell et al. – 1989)
20 Kyoto Scale of 0 – Age adulte Observation du développement général et de ses retards, 108. Exclue
psychological basée sur les échelles de Gesell. (Critère n°3
Development (1980) Evaluation de la posture, des mouvements, des et 6)
reconnaissances et adaptation à l’environnement, du
langage et des relations sociales.
21 Denver Developmental 0-6 ans. Evaluation du développement social, de l’adaptation 15. 21. 25. 53. Exclue
Screening Test motrice fine, du langage, et de la motricité globale 159. (Critère n°3
et 4)
22 Harris Infant 2,5 à 12,5 mois Observation, auto-évaluation par les parents, et évaluation 21. 42.84. 85. Exclue
neuromotor Test (Harris, du kinésithérapeute. Mesure des retards moteurs et 86. 159. 174. (Cr
Mezens, Backman et cognitifs. itère n°4 et 3)
Hayres 2003)
23 Echelle d’évaluation de 0-30 mois Echelle motrice en rapport au tonus musculaire : 15. 152. Exclue
Mira Stamback (1963) extensibilité musculaire, développement postural, (Critère n°7)
développement de la préhension, et mouvement
spontanés
24 Sitting Assessment test 2-10 ans Evaluation de la station assise en situation stable et avec 97. Exclue
for Children with déséquilibre intrinsèque (Critère n°2)
Neuromotor Dysfunction
(SACND) (Reid – 1995)
25 Dubowitz De 30 SA à 4 mois Permet d’établir un profil neurologique détaillé et 22. 46. 55. 56. Exclue
d’identifier les enfants présentant des anomalies 111. (Critère n°1)
neurologiques
26 Infant motor profile De 3 à 18 mois Evaluation du comportement moteur spontané de l’enfant 89. 90. 138. Exclue
par visionnage vidéo. (Critère n°4)
27 Hempel Assessment 3 à 6 ans Echelle d’évaluation des troubles neurologiques mineures 81. Exclue
chez les enfants à la pré-école (système scolaire anglais) (Critère n°2)
28 NeuroSensory Motor 1 mois à 6 ans. Evaluation des différentes composantes motrices, fines et 27. 36. 37. Inclue
Development globales, spontanée et en réponse à des stimuli.
assessment
29 Posture and fine motor 2 à 12 mois Etude de la motricité fine et globale par l’évaluation de la 27. Exclue
assessment of infant posture, du contrôle de la motricité fine. (Critère n°6)
30 Test of motor 5 à 16 ans Evaluation du contrôle moteur et de la qualité des 16. Exclue
impairment (Scott et al.) mouvements dans différentes activités. (Critère n°2)
31 Bruininks-oseretsky test 4,5 ans à 14,5 ans Evaluation de la motricité fine et globale. Mesure de retard 16. 28. Exclue
of motor proficiency moteur et de la qualité du mouvement. (Critère n°2)
(Bruininks)
32 Miler assessment of 3 à 6 ans Permet d’identifier les enfants avec des retards sensitifs, 16. Exclue
preschooler moteurs ou des troubles cognitifs. Permet d’identifier les (Critère n°2
(Miller) enfants pouvant avoir d’éventuelles futures difficultés à
l’école.
33 Objectives-based motor 3 à 10 ans Permet de différencier les enfants handicapés et non 16. Exclue
skill assessment handicapés à l’école ou bien d’évaluer l’efficacité d’un (Critère n°2)
instrument - OBMSAI programme de motricité. Evaluation de la motricité fine, de
(Ulrich-1985) la qualité du mouvement dans les activités
34 Preschooler gross motor 3 à 6 ans Evaluation des compétences motrices des enfants en pré- 156. 157. Exclue
quality scale école (système scolaire anglais), évaluation de la (Critère n°2)
locomotion, de la manipulation d’objet, et de l’équilibre.
35 Test of gross motor 3 à 10 ans Evaluation des enfants suspectés d’avoir des difficultés de 16. 28. 156. Exclue
development II coordination motrice, dans le milieu scolaire. Mesure en 2 (Critère n°2)
parties : locomotion et contrôle d’objet.
36 Test of motor 5 à 12 ans Evaluation de la motricité fine (dextérité manuelle) et 16. Exclue
impairment-Henderson globale, avec contrôle et chronométrage de la force (Critère n°2)
Revision (Scott and al.)
37 Movement assessment 4 à 12 ans Evaluation de l’adaptation de l’enfant à son environnement 28. 53. 150. Exclue
battery for Children scolaire. 168. 169. (Critère n°2)
38 Neonatal Behavioral 32 SA à 42 SA Evaluation en structure néonatale de l’état 18. Exclue
Examination neurocomportemental de l’enfant. Avec l’évaluation du (Critère n°1)
(Morgan et al. 1988) tonus musculaire, des réflexes primaires, et les réponses
comportementales.
39 Assessment of Preterm 28 SA à 1 mois Evaluation de l’autonomie, de la motricité, de l’état de 22. Exclue
Infant Behavior (APIB) veille et de l’attention, pour évaluer les interactions avec (Critère n°1)
l’environnement et l’autorégulation
40 Neonatal intensive Care 30 SA à 4 mois Evaluation de l’intégrité neurologique avec l’évaluation du 22. 153. Exclue
Unit Network tonus, des réflexes, du comportement et l’état de stress du (Critère n°1)
Neurbehavioural Scale bébé
(NNNS)
41 Neurobehavioral 32 SA au terme Mesure la progression des performances neurocompor- 22. Exclue
assessment of the tementales, évaluation du développement et de la vigueur (Critère n°1)
preterm infant (NAPI) motrice, du signe du foulard, de l’angle poplité et
l’attention et de l’orientation, de l’état de veille des pleurs
et l’irritabilité
42 Brazelton NEonatal 36 SA à 6 Permet d’identifier les difficultés neurocomportementales 22. Exclue
Behavioral Assessment semaines après le de l’enfant. Evaluation de l’autonomie, de la motricité et (Critère n°1)
Scale (NBAS) terme des réflexes, de l’état de veille, de la sociabilité et de
l’attention.
43 NeuroBehavioural 30-36 SA Permet d’identifier les enfants à risque de séquelles 22. Exclue
Assessment (NMBA) neurologiques, évaluation du tonus musculaire et des (Critère n°1)
réflexes, du comportement, de l’autonomie, et des
fonctions motrices
44 Examen neuro-moteur Dans la première Test réalisé par le pédiatre en vue du diagnostic de troubles 77. 91. Exclue
complémentaire du année neurologiques en 2 parties : le redressement latéral, et la (Critère n°5)
nourrisson (Grenier) réaction d’abduction de hanche qui est une réaction
d’équilibration.
45 MIF-môme = Wee-MIF 6 mois à 6 ans Mesure des habiletés fonctionnelles concernant les soins 3. 23. 119.120. Exclue
mesure d’indépendance personnels, les déplacements, et la cognition, afin de (Critère n°3)
fonctionnelle (Hamilton déterminer les besoins en termes de ressources physiques,
et Granger – 1991) technologiques et financière.
46 Battelle Developmental 0-7ans 11 mois Evaluation des fonctions : Motrice, cognitive, et le langage. 3. 23. 33. 120. Exclue
inventory II (Newbord Evaluation de la communication, des relations sociales et (Critère n°3)
2004) personnelles, et du comportement adaptatif
47 Pediatric evaluation 6 mois à 7,5 ans Permet de mesurer les besoins de l’enfant en termes 3. 23. 105. 116. Exclue
disability inventory d’assistance humaine et techniques pour ses activités 118. (Critère n°3)
(Halay et al. – 1992) quotidiennes. 3 échelles sur : les habilités fonctionnelles,
l’assistance humaine requise et les modifications requises
48 Score de Gilette A partir de la Evaluation des capacités de marche de l’enfant 5. Exclue
marche (Critère n°2)
49 GMF-CS 1-12 ans Système de classification du handicap fonctionnel par 5. 32. 113. 117. Inclue
(Palisano et al. – 1997) rapport à la locomotion. 5 stades de classifications de 123. 124. 126.
l’autonomie à la dépendance complète 127. 175.
50 Mullen Scales of Early 0-68 mois Evaluation de la Motricité grossière, du langage réceptif et 3. Exclue
learning (Mullen A995) expressif, des habiletés Visio-perceptuelles, et des (Critère n°3)
habiletés Visio motrices
51 Inventaire de 0-5 ans Evaluation du comportement moteur (posture, locomotion, 15. Exclue
développement préhension), du comportement d’adaptation, du (Critère n°3)
d’Arnold Gesell (1947) comportement verbal, comportement personnel et social –
Pas de score définit
52 Echelle du 2-30 mois Evaluation du Contrôle postural et motricité, coordination 3. 15. Exclue
développement oculomotrice et conduite d’adaptation par rapport aux (Critère n°3)
psychomoteur de la objets, langage, et les relation social
petite enfance de
Brunet-Lézine révisée
(Josse 1997)
53 Echelle d’Aschworth Non définit Echelle de cotation de la spasticité 26. 114. 118. Inclue
Modifiée
54 Echelle de Tardieu Non définit Echelle de cotation de la spasticité 26. 62. 75. 76. Inclue
Modifiée (Held et 174.
Pierrot-Deseilligny 1969)
55 Age and Stage 4 à 60 mois Evaluation de la communication, de la motricité fine et 3. 21. 65. 95. Exclue
Questionnaire (Squires, globale, des relations sociales et de la résolution de 151. 176. (Critère n°3)
Potter, Bricker – 1995) problème
56 Echelle de 0 à 4 ans Evaluation des performances motrices fines et grossières, 15. 164. Inclue
développement tableau de normes et d’écart type de l’âge d’apparition.
fonctionnel (Vaivre-
Douret – 1997)
57 Amiel tison, évaluation A la naissance Evaluation de l’intégrité neurocomportementale à la 3. 54. 79. 130. Exclue
neurologique à terme naissance afin de détecter au plus tôt les enfants à risques. 147. 148. (Critère n°1)
58 Amiel tison, évaluation Avant le terme Evaluation de 10 items, (tonus actif, passif et reflexes 131. Exclue
de la maturation chez le primaires) pour vérifier l’intégrité du système nerveux du (Critère n°1)
prématuré (2005) nouveau-né.
59 Selective Motor Control Non définit Evaluation du contrôle sélectif du genou 3. 103. 118. Inclue
Scale ( Boyd et Graham
– 1999 )
60 Selective Control Après 3 ans Evaluation du contrôle sélectif des articulations : hanche 26. Exclue
Assessment of the genou, cheville et orteils (Critère n°2)
Lower Extremity
61 New-York University Non définit Echelle de cotation de la spasticité 26. Exclue
Tone Scale (Johann- (Critère n°6)
Murphy - 1990)
62 Spasticity Grading Non définit Echelle de cotation de la spasticité 26. Exclue
(Sindou et Jeanmonod – (Critère n°6)
1989)
63 Modified Composite Non définit Echelle de cotation de la spasticité 26. Exclue
Spasticity Index (Levin et (Critère n°6)
Hui-chan – 1992)
64 Ducan Ely Test (Bleck – Non définit Echelle de cotation de la spasticité 26. Exclue
1987) (Critère n°6)
Annexe 2. Grade des recommandations extrait du GUIDE D’ANALYSE DE LA LITTERATURE ET
GRADATION DES RECOMMANDATIONS – 2000 – Haute Autorité de Santé
____________________________________________________
Niveau 1
- Essais comparatifs randomisés A
de forte puissance
– Méta-analyse d’essais
comparatifs randomisés Preuve scientifique établie
- Analyse de décision basée sur
des études bien menées
_____________________________________________________________
Niveau 2
- Essais comparatifs randomisés B
de faible puissance
- Études comparatives non
randomisées bien menées Présomption scientifique
- Études de cohorte
_____________________________________________________________
Niveau 3
- Études cas-témoin
Niveau 4 C
- Études comparatives
comportant des biais importants
- Études rétrospectives
- Séries de cas Faible niveau de preuve
- Études épidémiologiques scientifique
descriptives
(transversale, longitudinale)
___________________________________________________________________________
______
ANAES / Service Recommandations Professionnelles / Janvier 2000
- 50 -
Annexe 3. Grille de lecture des revues de synthèse extrait du GUIDE D’ANALYSE DE LA LITTERATURE
ET GRADATION DES RECOMMANDATIONS – 2000 – Haute Autorité de Santé
Annexe 4. Grille de lecture d’un article diagnostique extrait du GUIDE D’ANALYSE DE LA
LITTERATURE ET GRADATION DES RECOMMANDATIONS – 2000 – Haute Autorité de Santé
Annexe 5. Alberta Infant Motor Scale (Piper et Darrah – 1994) (Trouvée sur internet-
http://web.missouri.edu/~blowc/pt8690/Alberta_Infant_Motor_Scale_Records.pdf )
Annexe 6. Movement Assessment of Infant (Chandler et al.)
Extrait du Movement Assessment of Infant Manual – CHANDLER L.S., ANDREWS M.S., SWANSON M.W. – 1880
(Trouvée sur internet -http://depts.washington.edu/dbpeds/Clinics%20and%20Activities/Forms-
HRIF%20(MAI-1980).pdf).
Annexe 7. Hammersmith infant neurological Examination (Haataj et al) (Trouvée sur internet -
http://www.mackeith.co.uk/CDM148ScoreCards.pdf ).
Annexe 8. Evaluation neurologique de la naissance à 6 ans d’Amiel-Tison (reproduction de la
version du livre AMIEL-TISON Claudine ; GOSSELIN Julie - Évaluation neurologique de la naissance à 6 ans - 2e édition
- Editeur : Montréal : Éd. de l'Hôpital Sainte-Justine – 2007 - 207 p. - Trouvée sur internet –
http://www.apecade.com/images/stories/apecade/pdf/grille_evaluation_0-6_ans.pdf )
Annexe n°9. Milani-Comparetti Test (Milani-Comparetti et Gidoni)
Extrait de - ELLISON PH, BROWNING CA, LARSON B, DENNY J. - Development of a Scoring System for the Milani-Comparetti
and Gidoni Method of Assessing Neurologic Abnormality in Infancy – Physical Therapy - 1983 – Vol. 63 – N° 9 – p. 1414-1423
APPENDIX A
Scoring system for 6 Months Age Assessment
_________________________________________________________________________
Test Normal—5 points Mild to Moderate Abnormal—1-2 points
Abnormality—3-4 Points
___________________________ ___________________________ ___________________________ __________________________
Body lying supine Lifts head Partially lifts head when No response on extensor
Facilitated Thrust
----------------------------------------- ----------------------------------------- ----------------------------------------- -----------------------------------------
ATNR Absent Postures in it but can Persistent ATNR
move out
----------------------------------------- ----------------------------------------- ----------------------------------------- -----------------------------------------
Pulled to sitting Flexes head and arms Partial head lag and/or Complete head lag
not using arms and/or thrusting
----------------------------------------- ----------------------------------------- ----------------------------------------- -----------------------------------------
Sitting Props in sitting well Not propping but can Totally flexed with no
(> 1 min) facilitate it momentarily attempt to prop
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Sideways parachute Present on both sides 4—Slow reaction or Arms cannot be passively
asymmetrical Propped
3—Arms retracted but
can passively extend arm
a Charts for 7, 8, 9, 10, 11 and 12 month ages are available from the authors.
Tableau récapitulatif des items du Milani-Comparetti Test – extrait du livre de Jan S. Tecklin -
Pediatric physical therapy – The Point – Fourth Edition - 2008
Figure 3.1. Revised scoring chart used for the Milani-Comparetti Motor Development Screening Test.
(Stuberg W. The Milani-Comparetti Motor Development Screening Test. 3 rd Ed. Appendix B. Omaha: University of
Nebraska Medical Center. 1992.)
Annexe n°10. Evaluation Motrice Fonctionnelle Globale. (Russell et al. – 1989) (Trouvé sur internet
http://www.handicap-international.fr/fileadmin/documents/publications/DepliantGrossMotornew-
final.pdf )
Annexe 11. NeuroSensory Motor Developmental Assessment – extrait de - BURNS Y.R., ENSBEY R.M.,
NORRIE M.A. - The Neuro-Sensory Motor Developmental Assessment Part I : Development and Administration of the Test
– The Australian Journal of Physiotherapy – 1989 – Vol. 35 – N° 3 – p. 141-149
Appendix 1
NSMDA – Item Scoring
A. 1 Month (4-6 weeks ajusted age) B. 4 months (16-20 weeks adjusted age)
………………………..
E. 24 Months (23-25 months adjusted age)
5.Postural Head righting – vertical
Area evaluated Test Items – forward
– back
– side
1. Gross Motor Sitting – horizontal
Walking – type – prone
– quality – supine
Kneeling – side
Balance Landau (head and body)
2. Fine Motor Hand grasp Balance reactions
Eye-hand coordination – protective reaction
3. Neurological Basic tone (resistance to passive movement) – arms – forward
Tendon reflexes – back
Clonus – side
Tremor – legs
4. Primitive Reflexes Integration – parachute
Equilibrium – sitting
– standing
6. Sensory Motor Tactile
Vestibular – oculo-motor reflex
– postural reaction
Ocular-motor –eye follow
– rolling ball test
Annexe N° 12. GMF-CS (Palisano et al. – 1997) extrait de BERARD Carole - La paralysie cérébrale de l'enfant :
guide de la consultation ; examen neuro-orthopédique du tronc et des membres inférieurs - 2ème édition - Montpellier :
Sauramps médical – 2010 - 265 p.
Annexe 13. Echelle de développement fonctionnel de Vaivre-Douret extraite de VAIVRE-
DOUVRET L. ; AUZIAS M. - Precis Theorique Et Pratique Du Developpement Moteur Du Jeune Enfant : Normes Et
Dispersions - Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson- 1997- 117 p.
Annexe 14. Selectif Motor Controle Scale
Extrait de ØSTENSJØ Sigrid, BROGEN CARLBERG Eva, VØLLESTAD Nina K. – Motor impairments in young children
with cerebral palsy : relationship to gross motor function and everyday activities - Developmental Medicine & Child
Neurology - 2004 – Vol. 46 – N°9 - p. 580–589
Appendix II: Selective Motor Control scale (dorsiflexion; Boyd and Graham 1999)
Score Description
0 No movement when asked to dorsiflex the foot
1 Limited dorsiflexion using mainly extensor hallucis longus and/or extensor digitorum longus
2 Dorsiflexion using extensor hallucis longus, extensor digitorum longus, and some tibialis
anterior activity
3 Dorsiflexion achieved using mainly tibialis anterior, but accompanied by hip and/or knee
flexion
4 Isolated selective dorsiflexion achieved through available range, using a balance of tibialis
anterior activity without hip and knee flexion
Selective dorsiflexion and dexterity of the ankle was rated on the SMC (Boyd and Graham
1999; Appendix II). Children rested in long-leg sitting with knees comfortably extended, so they could
see their feet. Children who could not sit independently were supported in this position. The child
was instructed to dorsiflex the foot to reach a toy in a mid-position above the ankle joint. In children
who could not cooperate in performing the task, active movement of the ankle was observed and
scored according to the SMC scale during the motor assessment. Validity and reliability of this
measure have not been reported.
Angle en fonction de la vitesse de l’étirement passif (trois vitesses sont différenciées) Degré
Av1 : angle à V1, vitesse lente qui permet d’apprécier à la mobilisation passive la réponse tonique
à l’étirement
Vitesse inférieure à celle imposée par la pesanteur
Av2 : angle à V2, vitesse moyenne qui correspond à l’action de la pesanteur sur le segment
Vitesse égale à celle de la pesanteur
Av3 : angle à V3, vitesse rapide qui permet d’apprécier les réactions phasiques à l’etirement
Vitesse supérieure à celle de la pesanteur
L’angle d’apparition du réflexe myotatique qui est d’autant plus petit que la vitesse est plus
Degré
rapide et la spasticité plus importante
Noter l’angle articulaire d’apparition du réflexe (Av1 – Av3)