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Faculté de médecine

Dpt. de Médecine

Pr K.YOUSFATE
Cours de 6ème année Médecine
 Maîtriser le patient
 Poser un diagnostique étiologique
 Traiter et éviter la récidive
SOMMAIRE
 Urgence absolue qui nécessite une prise en charge
immédiate.
 Origine organique, métabolique ou psychique

 Agitation est un comportement qui associe :


une composante motrice ( des mouvements répétitifs
rapides et désordonnés)
 une composante psychologique ( se reflète d’ordinaire au
niveau verbal)

 Donnant un tableau sémiologique polymorphe


Plusieurs hypothèses :
 Anomalie de la neurotransmission
 Dysfonctionnement métabolique cérébral
 Libération de neuromédiateurs excitateurs

 Modification de l’activité synaptique Gaba/ sérotoninergique


 Augmentation de la transmission dopaminergique et
transmission noradrénergique
 Après la mise hors danger le malade et le personnel
 Rechercher auprès des parents les antécédents
 II
n’est pas toujours possible, en particulier en cas
d'agitation clastique.
 Recherche des antécédents :
 Psychiatriques;
 Toxicomanie (état de manque)
 Ethylisme chronique.
 Diabète.
 Traumatisme crânien, même ancien.
 Maladie rénale ou hépatique.
 Epilepsie.
 De façon schématique :
 Le maniaque amuse
 Le confus rend perplexe
 Le schizophrène intrigue
 Le délirant paranoïaque provoque la discussion
 Examen clinique peut être difficile par l’agitation mais
nécessaire afin d’éliminer une cause organique

 Examen somatique effectue avec calme et lenteur et en


expliquant au sujet les gestes qu’on doit faire permet
d’améliorer le contact et réduit l’agitation du malade

 Recours a la sédation médicamenteuse pour affiner l’examen


clinique et pratiquer des examens complémentaires est
justifie.
 Altération de la vigilance de profondeur variable
 Désorientation temporo-spatiale
 Perturbation mnésique rétrograde et antérograde
 Violence
 Agitation
 Danger potentiel
 Rechercher des signes :  orienter vers l’ étiologie
 Etude du tonus, des reflexes, motricité oculaire, des pupilles,
fond d’oeil
 Fièvre, raideur méningée, purpura ….

 Traumatisme crânien (contusion, hématome, boite crânienne ),


déficit sensitiv-omoteur, hémiplégie

 Cicatrices au niveau du visage, des avants bras, des points


d’injection
 Signes d’insuffisance respiratoire et /ou hépatique.
 FNS  Hyperleucocytose, Anémie sévère
 Urée, Créatinine, Glycémie
 Ionogramme sanguin (Dysnatrémies),
 ECG , Télethorax

En fonction des signes d’appel :


 PL, TDM Cérébrale
 Gaz du sang
 Prélèvements toxicologiques.
 Accès de fureur et dangerosité.
 Altération de l'état de conscience associée a des troubles
respiratoires.

 Température > 40 °C.


 Glycémie capillaire < 0,40 g/L.

 Parfois angoissants pour le médecin lui-même, les états


psychiatriques aigues imposent souvent le recours d’appel au
médecin psychiatrique pour une meilleur prise en charge.
Metaboliques et infectieuses Cardio-respiratoires (toute
1. Sepsis grave diminution d’apport d’O2
cérébral)
2. Hyperthermie
1. Hypotension artérielle
3. Insuffisance rénale /urée
2. OAP
4. Insuffisance hépatique /urée
3. Hypoxie , hypercapnie
5. Dysnatrémie, hypoglycémie,
hypophosphatémie 4. IDM

6. Déshydratation 5. Troubles du rythme

7. Troubles endocriniens
thyroïdiens
8. Acidose métabolique
Neuro-psychiatriques Psychiatiques
Organiques 1. Etats confusionnels
1. Traumatisme crânien, 2. Etats délirants avec agitation
hématome sous dural ou 3. Etats d’agitation a dialogue
extra dural conserve
2. Encéphalites, méningites… 4. (Crise d’angoisse , tétanie,
3. Hémorragie méningée hystérie)
4. AVC
5. Epilepsie
6. Tumeur ou abcès cérébraux

Toxicologiques
1. Sevrage brutal (alcool ,cannabis…)
2. Intoxication médicamenteuse (Bzp, anticholinergiques, antidepresseurs)
3. Les intoxications accidentelles par le CO ou autres
4. Intoxications aigues ou chroniques dans le cadre de la toxicomanie
 En cas d'agitation et de dangerosité, il est nécessaire de prendre des
mesures de protection tant pour le malade que pour le personnel :
isolement, contention mécanique et chimique (par ex. avec un
neuroleptique du type Loxapac®).

 La présence d'un psychiatre est utile. Il faut également se méfier des


agités anxieux qui peuvent présenter un risque suicidaire majeur.
 Pouls, PA, température.
 Contention du patient et mise en place si possible d'une voie veineuse.

 Bilan biologique :
 Ionogramme sanguin.
 Glycémie.
 Urée, créatinine.
 Éventuelle recherche de toxiques et alcoolémie.
 L'agitation est un trouble psychomoteur se traduisant par une
hyperactivité psychomotrice spontanée ou réactionnelle, inadaptée et
s'accompagnant d'une perte de contrôle des pensées et des actes.

 • La recherche d'une cause organique par l'examen clinique et lors de


l'évaluation diagnostique est primordiale pour orienter le traitement. En
particulier, la présence de signes neurologiques cliniques doit faire
réaliser un scanner cérébral pour éliminer une cause organique
(traumatisme ou processus intracrânien).

 • L'interrogatoire de l'entourage doit rechercher les traitements en cours


et les antécédents (diabète, épilepsie, traumatisme crânien, alcoolisme).
 • II faut toujours éliminer une hypoglycémie, une intoxication et
réaliser une carboxyhémoglobine.
 • Après évaluation de la dangerosité du patient pour lui-même et son
entourage, il faut établir si possible un contact verbal et physique.

 • Une sédation initiale est souvent nécessaire mais doit être


complétée par un examen clinique ( pas de neuroleptiques en cas
d’agitation par ivresse grave en raison du risque de potentialisation
par l’alcool, préférer une benzodiazépine).

 • Le fait de calmer l'agitation implique une surveillance clinique et


paraclinique stricte des fonctions vitales (conscience, respiration,
pression artérielle).
MERCI DE VOTRE ATTENTION

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