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UEF4:
Méthodes moléculaires et contrôle de
qualité
« Techniques de contrôle moléculaire »
Dr Alioua S
2019/2020
PROGRAMME
Chapitre 1: Rappel sur les différents
microorganismes responsables des toxi-
infections alimentaires
Chapitre 2: Analyses
immunologiques
Analyses
immunologiques
TESTS IMMUNO-ENZYMATIQUES
Les méthodes immuno-enzymatiques utilisent
les anticorps pour détecter la présence d'antigènes
ou l'inverse en fonction du test réalisé.
La méthode immuno-
enzymatique ELISA, littéralement
« dosage d'immunoabsorption par enzyme
liée », (c'est-à-dire dosage immuno-
enzymatique sur support solide).
Cette méthode est principalement utilisée
en immunologie pour détecter la présence
d'un anticorps ou d'un antigène dans
un échantillon
L'ELISA est une
technique biochimique utilisant un ou
deux anticorps.
L'un de ceux-ci est spécifique de
l'antigène, tandis que l'autre réagit
aux complexes immuns (antigène-
anticorps) et est couplé à une enzyme.
Cet anticorps secondaire, responsable du
nom de la technique, peut aussi causer
l'émission d'un signal par un substrat
chromogène ou fluorogène.
HISTOIRE
Par
Indirecte compétition
En Sandwitch
Quantitatif
Qualitatif
ELISA INDIRECT
LE TEST ELISA INDIRECT
Lavage
Lavage
ELISA EN SANDWICH
L'antigène se trouve entre 2 anticorps spécifiques.
L'utilisation de la DAS ELISA nécessite de posséder 2
anticorps monoclonaux reconnaissant des épitopes
différents sur l'antigène.
La première étape consiste à fixer sur le
support, l'anticorps de capture. On incube la solution
à 37°C pendant 2 heures puis lavage.
Lors de la deuxième étape, on dépose l'échantillon
possédant l'antigène à identifier qu'on laisse incuber à
37°C pendant 2 heures puis lavage.
Dans une troisième étape, on fixe l'anticorps de
détection marqué avec une enzyme sur l'antigène
recherché à 37°C pendant 2 heures.
La dernière étape, on dépose une solution
révélatrice contenant le substrat pour l'enzyme et
on laisse incuber pendant 30 à 120 minutes. Le
produit de réaction obtenu est soluble et coloré.
L'intensité de cette coloration peut être mesurée à
l'aide d'un photomètre.
La différence entre le DAS ELISA direct et le DAS
ELISA indirect par le système biotine-
streptavidine réside au niveau de l'anticorps de
détection. Pour le DAS ELISA indirect par le
système biotine-streptavidine, l'anticorps de
détection porte une molécule de biotine qui
interragie avec la streptavidine couplé à une
enzyme.
La sensibilité du test DAS-ELISA direct se situe entre 1 et 10 ng/ml. Cette
sensibilité peut être augmentée par l'utilisation du système indirect du fait de
la forte affinité entre la streptavidine et la biotine.
ELISA COMPÉTITION (DOSAGES AVEC RÉACTIF
LIMITANT- MÉTHODES INDIRECTES)
Peroxydase Raifort
Etape 01:
Séparation des
protéines selon Etape 02:
leur poids Révélation
moléculaire d’anticorps
d’intérêt
grâce aux
anticorps
TECHNIQUE
Extraction
Séparation
Transfert
Révélation
1- PRÉPARATION DES ÉCHANTILLONS:
EXTRACTION
L'ébullition entraine la lyse cellulaire
(éclatement des cellules par choc thermique).
Afin de séparer les proteines des autres
constituants, on utilise un détergeant (SDS)
Le SDS est un agent réducteur, il intervient
dans le dépliement des protéines et les
transformer en chaines linéaire d’acides
aminés
Il leur procure un environnement riche en
charges négatives afin de les solvater et
prévenir la précipitation, et le composant
sulfhydryl empêche la regénération des ponts
disulfure.
L'échantillon est ensuite traité de façon à
recueillir un taux constant de protéines à
partir de chaque échantillon différent.
Cela implique un dosage des protéines par
la méthode du Biuret ou du bleu de
Coomassie (Méthode de Bradford).
DÉTECTEUR
Ilpermet de mettre en évidence le
passage des différents gaz séparés
par la colonne. La détection peut
être basée sur des techniques de
mesures différentes.
Le détecteur le plus utilisé en CPG
est celui à conductibilité thermique
appelé catharomètre. Sa
température est généralement la
même que celle de l'injecteur.
A- CATHAROMÈTRE
Le Catharomètre est un appareil simple et
robuste, à réponse universelle, mais
relativement peu sensible.
Il est fondé sur une comparaison
continuelle entre le flux de chaleur
emporté par le gaz vecteur pur et le flux
de chaleur emporté par le gaz vecteur
chargé des molécules de soluté.
Ces flux de chaleurs sont produits par des
thermistances, parcourues par un courant
continu de tension fixe, dans une enceinte
thermostatée avec précision.
En faisant passer le gaz vecteur
contenant les constituants séparés
sur la cellule du détecteur
nous obtiendrons un signal chaque
fois que l'un des constituants se
présentera dans la cellule car la
conductibilité thermique du gaz
vecteur (qui traverse le détecteur)
varie quand le constituant X
traverse le détecteur.
B- DÉTECTEUR À IONISATION DE FLAMME
C’est un détecteur beaucoup plus sensible que le
catharomètre, mais moins universel, car il ne
donne de réponse qu’aux composés organiques
Il a aussi l’inconvénient, contrairement au
catharomètre, de détruire le soluté qui le traverse,
car son principe est de brûler, dans une flamme
d’hydrogène, l’effluent apporté par de l’azote (gaz
vecteur).
Sous l’effet d’un champ électrostatique, il se forme
des ions carbone de charge positive qui sont
précipités sur une électrode où ils créent un
courant d’ionisation que l’on amplifie grâce à un
électromètre amplificateur. Sur un enregistreur,
on obtient par conséquent un signal proportionnel
au débit-masse du soluté dans le détecteur
Le détecteur FID est :
Non Universel
sélectif
Destructif
Linéaire
C- DÉTECTEUR À CAPTURE D’ÉLECTRONS
-analyse pétrochimique
-industrie des arômes ,des parfums
-environnement
-indus pharmaceutique
CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE À HAUTE
PERFORMANCE (HPLC)
Chromatogramm
e
t (min)
Phase
mobile
Détection (UV-visible,
Echantillon fluo, spectro de
Phase
stationnaire masse…)
Pression
séparatio
n
Chromatographie: séparation et
quantification
Liquide: travail en solution
Haute performance: Grande
efficacité de la séparation
Comparaison CPG-CLHP
CLHP:
toutes molécules trouvent un solvant pour y
être dissoutes :méthode universelle
OBJECTIFS
Analyse quantitative
INTÉRÊT
Phénomène
d’adsorption et de
désorption répétés
LES ORGANES
a) Un réservoir de solvant (éluant)
qui contient la phase mobile en quantité
suffisante.
Plusieurs flacons d'éluants (solvants de
polarités différentes) sont disponibles
pour pouvoir réaliser des gradients
d'élution (mélange de plusieurs solvants à
des concentrations variables) à l'aide de la
pompe doseuse.
b) La pompe :
elle est muni d'un système de gradient
permettant d'effectuer une
programmation de la nature du solvant.
Elle permet de travailler:
- en mode isocratique, c'est-à-dire avec
100% d'un même éluant tout au long de
l'analyse.
- en mode gradient, c'est-à-dire avec une
variation de la concentration des
constituants du mélange d'éluants.
Les pompes actuelles ont un débit
variable de quelques µl à plusieurs
ml/min.
Délivrer un débit constant sous une pression
élevée, constante
c) Vanne d'injection :
c'est un injecteur à boucles
d'échantillonnage. Il existe des boucles de
différents volumes.
Le choix du volume de la boucle se fait en
fonction de la taille de la colonne et de la
concentration supposée des produits à
analyser.
Le système de la boucle d'injection permet
d'avoir un volume injecté constant, ce qui
est important pour l'analyse quantitative.
Boucles d’injection
d) La colonne
Une colonne est un tube construit dans
un matériau le plus possible inerte aux
produits chimiques, souvent en inox ou
en verre.
Sa section est constante, de diamètre
compris entre 4 et 20 mm pour des
longueurs généralement de 15 à 30 cm.
Au delà, les importantes pertes de
charges exigeraient des pressions de
liquide beaucoup trop élevées.
e) La phase stationnaire
La phase normale:
La phase normale est constituée de gel de
silice.
Ce matériau est très polaire. Il faut donc
utiliser un éluant apolaire.
Ainsi lors de l'injection d'une solution, les
produits polaires sont retenus dans la
colonne, contrairement aux produits
apolaire qui sortent en tête.
L'inconvénient d'une telle phase, c'est une
détérioration rapide au cours du temps du
gel de silice, ce qui entraîne un manque de
reproductibilité des séparations.
La phase inverse :
La phase inverse est majoritairement
composée de silice greffées par des chaînes
linéaires de 8 ou 18 atomes de carbones
(C8 et C18).
Cette phase est apolaire et nécessite donc
un éluant polaire.
Dans ce cas, ce sont les composés polaires
qui seront élués en premier.
Contrairement à une phase normale, il n'y
a pas d'évolution de la phase stationnaire
au cours du temps, et la qualité de la
séparation est donc maintenue constante.
La phase mobile :
L'interaction plus ou moins forte entre la
phase mobile et la phase stationnaire
normale ou à polarité inversée se
répercute sur les temps de rétention des
solutés.
Rôle actif dans le mécanisme de
séparation
son choix dépend :
- du type de chromatographie
- de la polarité des composes étudiés
- du type de détecteur utilise
- constituée par un ou plusieurs
éléments
La polarité de la phase stationnaire
permet de distinguer deux situations de
principe :
- si la phase stationnaire est polaire, on
utilisera une phase mobile peu polaire la
chromatographie est dite en phase
normale ;
- si la phase stationnaire est très peu
polaire, on choisira une phase mobile
polaire ( le plus souvent des mélanges de
méthanol ou d'acétonitrile avec de l'eau),
c'est la chromatographie en phase inverse.
En modifiant la polarité de la phase mobile, on agit
sur les facteurs de rétention des composés.
Les silices greffées conduisent en général à une
perte importante de polarité. Avec une phase
greffée, l'ordre d'élution est opposé à celui auquel
on est habitué avec les phase normales.
Ainsi avec un éluant polaire, un composé polaire
migre plus vite qu'un composé apolaire. Dans ces
conditions les hydrocarbures sont fortement
retenus.
On réalise des gradients d'élution en diminuant au
cours de la séparation la polarité de l'éluant (ex :
mélange eau /acétonitrile dont la concentration en
acétonitrile va en croissant au cours de l'élution).
f) Détecteurs
Deux types de détecteurs sont classiquement utilisés
détecteur UV-visible : il mesure l'absorption de
la lumière par le produit à la sortie de la colonne.
La lampe Deuterium est utilisé pour des longueurs
d'ondes variant de 190-350 nm et la lampe à vapeur
de mercure est utilisé à la longueur d'onde non
variable de 254 nm.
Pour que ce type de détecteur soit utilisable, il faut
que :
- le produit à détecter absorbe la lumière à une
longueur d'onde accessible à l'appareil, et que son
coefficient d'absorption ε soit suffisamment grand ;
- la phase mobile n'absorbe pas la lumière à la
longueur d'onde choisie par l'opérateur.
Réfractomètre :
il mesure la variation de l'indice de réfraction du
liquide à la sortie de la colonne.
Cette mesure, extrêmement précise, dépend de la
température du liquide.
On compare cet indice avec celui de la phase
mobile pure : il y a donc une référence d'où le
terme de variation de l'indice.
Ce détecteur exclut les variations de la
composition de la phase mobile ; il n'est donc
possible de travailler qu'en mode isocratique avec
ce détecteur.
Les données sont collectées par l'intermédiaire soit
d'un intégrateur ou d'une -station d'acquisition.
COUPLAGES
Spectrométrie de masse
Spectroscopie Infra-Rouge
FACTEURS D’OPTIMISATION