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Coloration de Perls
A. Charpentier

La coloration de Perls s’effectue sur frottis médullaires dans le cadre principal de la classification des
syndromes myélodysplasiques. Cette coloration met en évidence le fer insoluble sous forme de grains
bleu-vert dans le cytoplasme des érythroblastes. Les érythroblastes possédant des grains de fer
cytoplasmiques sont alors appelés sidéroblastes. La lecture au microscope après coloration de Perls est
délicate car les grains sont souvent peu visibles et leur dénombrement dépend en partie de l’opérateur. La
coloration de Perls permet de classer les sidéroblastes en trois catégories selon le nombre de grains de fer
cytoplasmiques observés : sidéroblastes de type 1 (un à cinq grains), type 2 (plus de cinq grains dispersés
dans le cytoplasme), type 3 (plus de cinq grains disposés en « couronne » autour d’au moins un tiers du
pourtour du noyau). La présence de plus de 15 % de sidéroblastes de type 3 en « couronne » permet
d’identifier les anémies sidéroblastiques.
© 2010 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Mots clés : Perls ; Sidéroblaste ; Sidérocyte ; Fer ; Couronnes ; Syndrome myélodysplasique ;


Anémie sidéroblastique

Plan • dans des mitochondries surchargées en fer, tout particulière-


ment localisées sur le pourtour du noyau. Dans ce cas,
l’aspect cytologique après coloration de Perls montre des
¶ Principe de la technique de coloration 1
grains disposés autour du noyau.
¶ Échantillons 1
¶ Technique de coloration 1
Réactifs nécessaires
Mode opératoire
1
2
■ Échantillons
¶ Lecture et définitions 2 La coloration de Perls se fait habituellement sur frottis de
Examen au faible grossissement 2 moelle, mais peut aussi se réaliser sur des frottis sanguins riches
Examen au fort grossissement 2 en érythroblastes ou sur sédiment urinaire dans le cadre de la
¶ Problèmes de lecture 5 recherche d’hémosidérinurie. En attente de coloration, les frottis
Faux positifs 5 doivent être conservés à température ambiante. La coloration
Faux négatifs 5 peut s’effectuer jusqu’à plusieurs mois après confection du
¶ Interprétation des résultats 5 frottis.
Diagnostic et classification des syndromes Un frottis témoin positif doit être coloré en parallèle afin de
myélodysplasiques 5 repérer un éventuel faux négatif (problème survenu en cours de
Cas particulier des anémies sidéroblastiques 6 technique aboutissant à une absence de coloration par
Autres situations pathologiques 7 exemple).
¶ Conclusion 8

■ Technique de coloration

■ Principe de la technique Réactifs nécessaires


de coloration • Fixateur : solution reconstituée prête à l’emploi : 90 ml
d’éthanol absolu + 10 ml de formol à 40 %. À conserver à
La coloration de Perls a pour but de mettre en évidence le fer +4 °C.
insoluble contenu dans le cytoplasme des érythroblastes. En • HCl 0,2N : solution reconstituée prête à l’emploi : 490 ml
milieu acide, le fer inorganique forme avec le ferrocyanure de d’eau distillée + 10 ml HCl 37 g. À conserver à +4 °C.
potassium un complexe coloré en bleu-vert. Dans les érythro- • Ferrocyanure de potassium à 2 % : solution reconstituée prête
blastes, le fer peut ainsi se localiser à deux niveaux [1] : à l’emploi : 2 g de ferrocyanure de potassium en poudre à
• dans les grains d’hémosidérine cytoplasmique, conférant dissoudre dans 100 ml d’eau distillée. À conserver à +4 °C.
après coloration un aspect de grains dispersés dans le cyto- • Solution de nuclear fast red : solution du commerce prête à
plasme de l’érythroblaste ; l’emploi ou composée de 5 g de sulfate d’alumine à dissoudre

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dans 100 ml d’eau distillée, puis ajout de 0,2 g de nuclear fast Tableau 1.
red. Cette solution peut être remplacée par de l’hématoxyline Valeurs normales usuelles des différentes catégories d’érythroblastes après
de Harris modifiée ou de l’éosine. coloration de Perls sur frottis médullaire.
Érythroblastes sans grain 60-90 %
Mode opératoire [2] Sidéroblastes de type 1 (un à cinq grains) 10-40 %
Sidéroblastes de type 2 (plus de cinq grains éparpillés) <1%
• Fixer les frottis pendant 10 minutes en les recouvrant avec du
Sidéroblastes de type 3 (en « couronne ») <1%
fixateur.
• Laver à l’eau courante pendant 1 minute, puis sécher à l’air.
Une variante technique consiste à immerger directement les
lames dans la solution HCl/ferrocyanure sans étape de rinçage
après la fixation.
• Immerger les frottis pendant 30 minutes à température
ambiante à l’obscurité dans un mélange préparé extempora-
nément composé de 20 ml d’HCl 0,2N et 20 ml de ferro-
cyanure de potassium à 2 %.
• Rincer les frottis 10 minutes à l’eau courante, puis sécher à
l’air.
• Contre-colorer les noyaux pendant 15 minutes avec la
solution de nuclear fast red (ou hématoxyline de Harris
modifiée ou éosine) en prenant soin de bien l’homogénéiser
auparavant pour éviter les dépôts.
• Rincer à l’eau déminéralisée et sécher à l’air.
• Lecture au microscope (× 10 et × 50 ou 100). La coloration
résiste aux huiles à immersion pour microscopes et persiste
plusieurs mois après sa réalisation.
Des kits commerciaux de coloration de Perls sont également
disponibles dans le commerce (HemaPerls®, RAL), permettant
une bonne standardisation de la qualité de la coloration.

■ Lecture et définitions
L’examen du frottis médullaire se fait tout d’abord au faible
grossissement puis à l’immersion. Le fer insoluble apparaît
coloré sous forme de granulations bleu-vert de 0,5 à 1 µm.
• L’examen au faible grossissement permet d’apprécier l’état des
réserves de fer situées dans les cellules macrophagiques. Ceci
apporte une indication sur la pathologie : réserves de fer
diminuées dans les anémies par carence martiale et augmen-
tées en cas de syndrome myélodysplasique (SMD) par exem-
ple (cf. paragraphe interprétation des résultats).
• L’examen à l’immersion (× 50 ou × 100) permet d’observer
un à un les érythroblastes pour y rechercher les grains de fer,
les comptabiliser et apprécier leur localisation cellulaire
(cytoplasmique ou périnucléaire) en faisant varier la mise au Figure 1. Fer macrophagique diminué.
point. Un érythroblaste possédant au moins un grain de fer A, B. × 10.
se dénomme dès lors sidéroblaste. Les sidéroblastes sont C. × 63.
classés en trois catégories selon le nombre de grains et leur
localisation dans l’érythroblaste. Jusqu’à présent, les sidéro-
blastes de type 1 étaient définis par la présence d’un ou deux
grains, les sidéroblastes de type 2 contenaient au moins trois
Examen au faible grossissement
grains éparpillés dans le cytoplasme, tandis que les sidéro- Les macrophages doivent être recherchés au sein des gru-
blastes de type 3, en « couronne », étaient définis par la meaux de moelle. Le compte rendu précise si les macrophages
présence de grains de fer répartis en « couronne » sur plus sont peu riches en fer, de richesse normale ou de richesse
d’un tiers du contour du noyau. Une nouvelle définition des augmentée. Parfois, lorsque les frottis médullaires sont hémodi-
trois catégories de sidéroblastes vient d’être proposée en lués, les macrophages ne sont pas visibles et il est par consé-
2008 par le Groupe international de travail sur la morpholo- quent impossible de fournir une appréciation de la richesse
gie des SMD (IWGM-MDS) [3] : macrophagique en fer.
C les sidéroblastes de type 1 possèdent moins de cinq grains • Fer macrophagique diminué (Fig. 1).
de fer dispersés dans le cytoplasme ; • Fer macrophagique en abondance normale (Fig. 2).
C les sidéroblastes de type 2 contiennent cinq grains ou plus • Fer macrophagique augmenté (Fig. 3).
dispersés dans le cytoplasme ;
C les sidéroblastes de type 3, encore appelés sidéroblastes en Examen au fort grossissement
« couronne », doivent posséder au minimum cinq grains
localisés autour d’au moins un tiers de la circonférence du Ce grossissement est nécessaire pour examiner un à un les
noyau. érythroblastes afin de les classer.
Le décompte d’une coloration de Perls s’effectue sur • Érythroblastes négatifs : il s’agit des érythroblastes ne possé-
100 érythroblastes quel que soit leur stade de maturité et dant pas de grains de fer (Fig. 4).
permet ainsi d’établir le pourcentage des érythroblastes sans • Sidéroblastes de type 1 : un à quatre grains, souvent à la
grain, sidéroblastes de type 1, de type 2 et de type 3. Les limite de la visibilité (Fig. 5).
sidéroblastes de types 1 et 2 sont physiologiquement présents • Sidéroblastes de type 2 : cinq grains ou plus éparpillés dans
dans la moelle osseuse (valeurs usuelles dans le Tableau 1). le cytoplasme (Fig. 6).

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Figure 2. Fer macrophagique en abondance normale.


A à C. × 10.
D. × 63.

Figure 3. Fer macrophagique augmenté.


A. × 10.
B, C. × 63.

• Sidéroblastes de type 3 (sidéroblastes en « couronne ») : cinq érythroblastes mais leur présence doit être signalée. Les
grains ou plus disposés sur au moins un tiers du pourtour du sidérocytes sont le plus souvent associés à une forte sidéro-
noyau (Fig. 7). blastose (Fig. 8).
• Sidérocytes : certaines hématies contiennent parfois des grains Le décompte des différentes catégories d’érythroblastes
de fer : on les appelle sidérocytes. Les sidérocytes ne sont pas permet d’établir une formule dont le Tableau 1 récapitule les
comptabilisés dans la formule puisque ce ne sont pas des valeurs normales usuelles.

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Figure 4. Érythroblastes négatifs.


A. Érythroblaste acidophile négatif, × 63 (flèche).
B. Trois érythroblastes polychromatophiles négatifs, × 63.

Figure 5. Sidéroblates de type 1.


A. Un grain de fer.
B. Un grain de fer à la limite de la visibilité.
C à E. Deux grains de fer.
F. Trois grains de fer collés entre eux.
G. Trois grains de fer.
H. Un grain bien visible et trois à la limite de la visibilité.

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Figure 6. Sidéroblastes de type 2. Cinq grains ou plus éparpillés dans le cytoplasme.


A. Noter la dysplasie érythroblastique associée.
B. × 100.
C. On distingue cinq grains (deux sont collés entre eux).
D à H. × 100.

■ Problèmes de lecture • Les grains sont parfois peu visibles, surtout pour les sidéro-
blastes de type 1 et la lecture doit être très attentive afin de
les repérer. Il est conseillé de s’arrêter sur chaque érythro-
Faux positifs blaste et de faire finement varier la mise au point car ceci
peut faire apparaître des grains de fer à peine visibles. Des
Les précipités de colorant peuvent être confondus avec du fer exemples illustrent comment la qualité de la mise au point
macrophagique ou avec des grains positifs. Dans ce cas, il n’y a peut modifier le nombre de grains observés (Fig. 11 à 13).
pas de noyau histiocytaire à proximité et les précipités n’ont pas
de structure arrondie. De plus, on observe également des dépôts
entre les cellules (Fig. 9).
■ Interprétation des résultats
Faux négatifs L’interprétation des résultats d’une coloration de Perls doit
tenir compte à la fois de l’appréciation quantitative du fer
• Il y a eu un problème technique en cours de coloration et les macrophagique et de la proportion de sidéroblastes dénombrée
érythroblastes semblent tous dépourvus de grains de fer. Il est sur 100 érythroblastes.
nécessaire dans ce cas de comparer la coloration obtenue avec
celle de la lame témoin positive colorée en même temps.
• Les lymphocytes peuvent ressembler aux érythroblastes Diagnostic et classification des syndromes
acidophiles, car la contre-coloration de Perls ne permet pas myélodysplasiques
une lecture aussi fine qu’une coloration classique au May-
Grünwald-Giemsa (MGG). Le noyau du lymphocyte apparaît La coloration de Perls est un examen indispensable lorsque le
toutefois plus homogène que celui de l’érythroblaste (Fig. 10). diagnostic de SMD est suspecté sur les données de l’hémo-

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Figure 7. Sidéroblastes de type 3 (sidéroblastes en couronne), × 100 (A à F).

Figure 8. Sidérocytes (hématies possédant des grains de fer) (A à C).

gramme et les anomalies cytologiques médullaires. En règle moelle osseuse (dépôts de fer intramitochondrial de distribution
générale, un excès de sidéroblastes de types 1 et 2 est observé. périnucléaire). Les anémies sidéroblastiques regroupent des
Le décompte des sidéroblastes de type 3 en « couronne » est anémies secondaires, des pathologies constitutionnelles et des
alors important pour la classification des SMD : hémopathies au premier rang desquelles figurent certains
• moins de 15 % de sidéroblastes en « couronne » : SMD de SMD [5]. Si le point commun de ces trois groupes pathologiques
type cytopénie réfractaire avec dysplasie unilignée, certaines est la présence de plus de 15 % de sidéroblastes en « couronne »,
cytopénies réfractaires avec dysplasie multilignée. Cependant, ceux-ci diffèrent par ailleurs par le contexte clinique et la nature
le résultat isolé d’une coloration de Perls ne peut en aucun des anomalies cytologiques sanguines et médullaires observées.
cas suffire pour classer un SMD et le groupe de travail de
• Anémies sidéroblastiques secondaires et potentiellement
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) 2008 des SMD
transitoires : carence en vitamine B6, alcoolisme, médica-
recommande de prendre en compte, outre le nombre de
ments interférant avec le métabolisme de la vitamine B6
lignées dysplasiques et le pourcentage de blastes médullaires,
de nouveaux paramètres tels que le nombre de cytopénies (antituberculeux, chloramphénicol), carence en vitamine B9
sanguines, le pourcentage de blastes circulants ou la présence (folates) ou B12 (présence caractéristique de mégaloblastes
de corps d’Auer [3, 4] ; dans ces deux cas), carence en cuivre, surcharge en zinc,
• plus de 15 % de sidéroblastes en « couronne », permettant de saturnisme, intoxication au plomb, au benzène ou à l’arsenic.
définir une anémie sidéroblastique (cf. infra). Dans tous ces cas, les sidéroblastes en « couronne » disparais-
sent en quelques semaines si la cause peut être traitée.
• Pathologies constitutionnelles : thalassémie, hémochromatose
Cas particulier des anémies sidéroblastiques
(surcharge en fer des macrophages marquée), anémie sidéro-
Une anémie sidéroblastique se caractérise par la présence de blastique liée à l’X, anomalies mitochondriales, anomalies du
plus de 15 % de sidéroblastes en « couronne » sur le frottis de métabolisme de la vitamine B1 (thiamine).

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Figure 9. Faux positifs.


A, B. Dépôts de colorant entre les cellules (× 100).
C, D. Un examen attentif montre que les « grains » ne sont pas situés dans le cytoplasme des cellules : il s’agit en fait de dépôts de colorant.

Figure 10. Faux négatifs.


A. Lymphocyte sous un érythroblaste positif.
B. Lymphocyte.
C. Érythroblaste négatif.

• Hémopathies : SMD, myélofibrose primitive, leucémies aiguës. « couronne » : c’est le cas dans certaines cytopénies réfractai-
La principale catégorie de SMD présentant plus de 15 % de res avec dysplasie multilignée et les anémies réfractaires avec
sidéroblastes en « couronne » est l’anémie réfractaire avec excès de blastes (AREB de type 1 ou 2).
sidéroblastes en « couronne » (RARS, classification OMS
2008 des SMD) [4, 6, 7]. Dans ce cas, le tableau biologique est
celui d’une anémie sans blastose sanguine et l’examen Autres situations pathologiques
cytologique du myélogramme montre une dysplasie
érythroïde isolée avec moins de 5 % de blastes médullaires et La proportion de sidéroblastes de types 1 et 2 peut être
plus de 15 % de sidéroblastes de type 3. D’autres catégories discrètement augmentée au cours de certains traitements
de SMD peuvent montrer plus de 15 % de sidéroblastes en médicamenteux et de chimiothérapies.

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Figure 11.
A. L’érythroblaste semble négatif.
B. Apparition de multiples grains après une minime variation de mise au point.

Figure 12.
A. Trois grains par érythroblaste.
B. Apparition de grains supplémentaires après une meilleure mise au point.

Figure 13.
A. L’érythroblaste semble négatif.
B. Après variation de la mise au point, ce même érythroblaste est positif.

En revanche, la proportion sidéroblastique est diminuée, coloration de Perls ne peut suffire à diagnostiquer et classer les
voire absente dans les anémies inflammatoires et les anémies SMD ni à les différencier des autres pathologies responsables
par carence martiale. Dans ce cas, la quantité de fer macropha- d’anomalies de la coloration de Perls : le contexte clinique, les
gique est normale à augmentée dans les anémies inflammatoires examens complémentaires ainsi que l’observation de la nature
et absente en cas d’anémie par carence martiale. des signes cytologiques dysplasiques médullaires associés
permettent cette distinction.

■ Conclusion .

La coloration de Perls est un examen complémentaire indis-


■ Références
pensable en cas de SMD afin d’individualiser les anémies [1] Beaumont C. Girot R. Métabolisme du fer : physiologie et pathologie.
réfractaires avec sidéroblastes en « couronne ». Cependant, la EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Hématologie, 13-000-P-20, 2000.

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Francoph Lab juin 2009;(n°413):39-47. p. 88-93.

A. Charpentier, Maître de conférence des Universités (Faculté libre de médecine de Lille), praticien hospitalier (charpentier.agnes@ghicl.net).
Laboratoire de l’hôpital Saint-Philibert, Groupe hospitalier de l’Institut catholique de Lille, 115, rue du Grand-But, BP 249, 59462 Lomme cedex, France.

Toute référence à cet article doit porter la mention : Charpentier A. Coloration de Perls. EMC (Elsevier Masson SAS, Paris), Biologie clinique, 90-15-0040,
2010.

Disponibles sur www.em-consulte.com


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