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TP BIODIVERSITÉ A L’ÉCHELLE

D’UN INDIVIDU
Capacité : Utiliser un logiciel de comparaison de séquence d’ADN pour identifier et
quantifier la variabilité allélique au sein d’une espèce ou entre deux espèces apparentées.
A, B : Poissons en vue latérale et mélanophores observés en microscopie optique.
Le poisson zèbre, originaire d’Inde et de Malaisie, vit dans les eaux douces peu profondes.
L’encart de cette figure A est une observation microscopique de l’épiderme du poisson
« sauvage » au niveau d’une rayure noire (bien noter la différence d’échelle : la barre représente 5
mm pour le poisson adulte et 0,5 mm pour l’observation microscopique.). On y reconnaît des
cellules pigmentaires noirâtres (les mélanophores, équivalents des mélanocytes de la peau
humaine).

La figure B illustre l’aspect du variant « golden » du poisson zèbre. On constate que par rapport
au poisson « sauvage » ses rayures sont beaucoup plus pâles. L’encart de cette figure B montre
les cellules pigmentaires de l’épiderme du poisson « golden ». Elles sont moins nombreuses et en
moyenne plus pâles que celles du poisson « sauvage ». La différence macroscopique entre
poisson « sauvage » et poisson golden » a donc pour origine une différence au niveau cellulaire
entre les cellules pigmentaires des deux types de poissons. On retrouve l’idée que la différence
entre les phénotypes macroscopiques résulte de différences au niveau d’une population cellulaire.

La différence de pigmentation des deux poissons trouve son origine dans une différence
d’aptitude des cellules pigmentaires de la peau à synthétiser des grains de mélanine et à les
regrouper.
A l’aide du texte, proposez une hypothèse pour expliquer les différences
morphologiques chez le poisson zèbre.

Votre hypothèse :

Je pense que ces différences morphologiques chez le poisson


zèbre sont dues à leur environnement
Pour vérifier votre hypothèse, comparer les séquences des 2 gènes en détail et
éprouver votre hypothèse.

e découvre qu’il y a une différence aux position 78, 201, 372, 624, 924, 1212, 1305,1308, 1429,
1536
Mon hypothèse est invalidée car les différences morphologiques sont dues à une mutation de
certains gènes
• à l’échelle du génotype et à l’échelle cellulaire, expliquer les différences
morphologiques chez le poisson zèbre.

Poisson zèbre Poisson zèbre variant


sauvage « golden »

Génotype Gène SLC24A5 Gène SLC24A5

P h é n o t y p e Cytosine (nucleotide) Adenine (nucleotide)


moléculaire Il y a le codon 208 TAC Il y a à la place le codon
208 TAA
Phénotype cellulaire Melanophores, cellule Cellules pigmentaires plus
pigmentaire riche en petites et moins riche en
pigment pigments

P h é n o t y p e Phénotype normal. Phenotype dit “golden”


macroscopique Rayures sombres Rayures plus claires
• Rédiger un texte bilan qui utilise les mots suivants : gène ancestral,
mutation, ADN, générations, descendants.
Le phénotype « sauvage » du poisson est caractérisé par des rayures noires sur les flancs
de l’animal ; le mutant golden en diffère par des rayures à la pigmentation beaucoup plus claire.
L’analyse génétique a conduit à cloner et isoler le gène responsable de cette différence
phénotypique, le gène SLC24A5.
Le gène SLC24A5 intervient donc dans la coloration de la peau du poisson zèbre.
Il existe une différence sur le gène ancestrale responsable des rayures. Cette différence
dans l’ADN est appelée mutation. Elle entraîne la formation d’un nouvel allèle qui va se
transmettre aux descendants de générations en générations.
La biodiversité entre les individus d’une même espèce est due aux différents
allèles portés dans l’information génétique de chaque individu.
Cependant, dans certains cas, il s’agit seulement de diversité due à l’environnement.

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