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Cours de Biologie cellulaire et

moléculaire (L1BCGS)
Par M Ndiaye Mady, Maître de Conférences

Plan du cours :
Introduction : Présentation de la cellule animale, de la Bactérie
et des virus
Chap1: Etude des chromosomes
Chap2:Les chromosomes et la division cellulaire
Chap3:Les chromosomes dans la Reproduction des animaux
Chap4:Les chromosomes dans la transmission des caractères
héréditaires
Documentation
• Biologie et Physiologie cellulaires, Série I
à IV par Berkaloff et col, Edit : Hermann,
1989 et éditions suivantes
• Génétique, par Rossignol Jl, Edit:
Masson, 1985….
• Aide-mémoire de Biologie moléculaire, par
Geneves L., Edit: Dunod
Université,1988…
ORGANISATION DE LA CELLULE ANIMALE

Noyau Cytoplasme
G
M

Exemple 1 RE n
Exemple 2
Cellule de ct
Cellules de
l’épithélium buccal
l’épithélium de Schéma de synthèse réalisé
Microscope glande salivaire
Optique X 400 À partir de plusieurs
de moustique électronographies
Microscope Légende : N, noyau - n,
Optique X 400 nucléole – RE, réticulum
endoplasmique – M,
mitochondries – G. Golgi –
Ct, centriole. X 20 000
ORGANISATION DE LA CELLULE ANIMALE
ELECTRONOGRAPHIES DES DIVERS ORGANITES

Structure
trilamellaire de la
Membrane
Plasmique (*)

Ultrastructure
d’un Centriole en Ultrastructure de
Coupe mitochondries en
transversale division X 31 000

X135 000 (*)

Ultrastructure d’un
Dictyosome (*)
Cellule Animale
BACTERIE
VIRUS
Noyau/Chromatine/Chromosomes
Dans les cellules eucaryotes au repos la
chromatine apparaît sous deux aspect :
• L’hétérochromatine : est sombre et inactive,
correspond à la chromatine condensée. Elle
est surtout caractérisée par sa pauvreté
relative en gènes et sa richesse en ADN
satellite.
• L’euchromatine : est claire et active
correspond à la chromatine dispersée.
• NB : Ces deux parties se retrouvent au
niveau des chromosomes
ULTRASTRUCTURE DU NOYAU

MP 1

R 4

n
Ultrastructure de l’enveloppe nucléaire
1, membranes nucléaires – 2, pores
chr nucléaires – 3, nucléoplasme – flèche,
espace intermembranaire, MP,
membrane plasmique – 4, vésicule X
40 000.

Noyau, X 30 000; n, nucléole - chr,


chromatine – R, réticulum X 25 000.
Les chromosomes
• Structure des
chromosomes:

Médiocentrique Acrocentrique Télocentrique


D’après Berkaloff et col., 1989
Composition des chromosomes
• LES PROTEINES HISTONES: leur pm
varie entre 11000 et 21000. Sont riches en
lysine et arginine. On retiendra 5 types
majeurs retrouvés chez tous les
eucaryotes: H1, H2A, H2B, H3 et H4.
• Nucléosome=
(H2A)2+(H2B)2+(H3)2+(H4)2 + ADN=140-
146pb.
• Liens : H1 + (2A, 2B) + ADN = 60 pb
Structure du nucléosome

D’après Berkaloff et col, 1989


Autres protéines histones
1. H5 dans les globules rouges
2. H6 dans le sperme de poisson
Propriétés des protéines histones
1. Elles ont une grande affinité pour l’ADN
2. Elles s’associent entre elles et entre les
protéines non-histones
les protéines non-histones
1. Les protéines contractiles : Actine et
myosine interviennent dans la
condensation et la décondensation
2. Les protéines de réplication et de
restauration du chromosome :
polymérases=enzymes polymérase
(ARN primase et ADN poly. α et β
)
3. Les protéines de transcription
:polymérases d’ARN
L’ADN CHROMOSOMIQUE
1. Longueur de l’ADN : chez les mammifères, la
longueur est d’environ 2m.
Exceptionnellement plus 50 m batraciens

2. Forme moléculaire : 2 chaînes


complémentaires antiparallèles associées par
des liaisons hydrogènes = Molécule
bicaténaire =duplex
3. Composition : enchaînement de nucléotides.
4. Un nucléotide = A. Ph. + BASE + SUCRE
5. Un nucléoside = BASE + SUCRE (pentose)
Un nucléotide
Thymine

Désoxyribose
BASES
BASES
pyrimidiques PURIQUES

A+G/T+C = 1
Structure primaire de l’ADN
• L’ADN est une suite de nucléotides
• Dans chaque nucléotide, le phosphoryle est uni
au ,carbone 5’ du désoxyribose.
• Le même phosphoryle est lié au carbone3’ du
désoxyribose du du nuclétide précédent.
• Liaisons phosphodieter 3’-5’
• La chaîne orientée dans le sens 5’-3’ possède
un dernier nucléotide avec l’hydroxyle 3’ libre
Structures secondaire et tertiaire
• La structure secondaire révèle une double
chaîne.
• La molécule d’ADN se présente souvent
enroulée sur elle même pouvant conduire
à des structures circulaires visibles en ME.
Dénaturation de l’ADN
1. Aux environs de 80 °C les liaisons H
cèdent et les deux chaînes se séparent :
il y a dénaturation avec pertes de
structures. Un refroidissement rapide..
2. Si les brins d’ADN sont chauffés
(>80°C) et sont refroidis lentement,
alors il se réunissent à nouveau :
renaturation.
3. L’ADN des eucaryotes se reconstituent
moins vite.
Hybridation de l’ADN
• On peut associer deux brins d’ADN
différents en les chauffant et en les
laissant se refroidir lentement : on obtient
une molécule bicaténaire hybride par un
appariement de leur bases : on parle de
processus de nucléation qui finit par un
processus de fermeture ou réassociation.
• On peut réaliser une hybridation entre une
chaîne d’ADN et une chaîne d’ARN
Remarques
• Entre ADN : on parle de renaturation
• Entre ADN et ARN on parle d’hybridation
• Sondage : permet de connaître la
proportion de génome transcrite dans une
cellule en réalisant l’hybridation des ARN
et ADN. La longueur totale des séquences
différentes détermine la complexité dans
la population
Le clonage moléculaire
• Un ARNm peut servir de sonde pour
repérer dans l’ADN d’un génome, l’unité
génétique à partir de laquelle il est
transcrit. On sait synthétiser un gène à
partir de son messager. On associe ce
gène à un <véhicule moléculaire>
=plasmide ou virus que l’on intègre dans
une bactérie qui amplifie =multiplie
=clonage
La réplication de la molécule
d’ADN
Chaque chaîne de la molécule d’ADN peut
constituer un modèle à partir duquel peut
s’édifier une nouvelle chaîne : c’est le mode de
réplication semi-conservatif.
Question : comment la molécule d’ADN parvient-
elle à réaliser sa propre et parfaite copie? R
selon le modèle : Kornberg A (1956)
1. Cassure des liaisons H
2. Polymérases = replicase intervention en jouant
un rôle catalyseur dans la formation de ponts
phosphodiesters (sucre et phosphate)
Réplication de l’ADN d’après
Watson et Crick, 1953
Le modèle Okasaki

• Permet de répondre à la question comment les deux chaînes


produisent elles en même temps des copies.
• Sur la chaîne 5’ 3’ la réplication est continue
• Sur l’autre elle est discontinue et se fait par bribes ou segments
d’Okasaki (200 nucléotides). Les S.O. sont synthétisés dans le sens
5’ 3’ mais apparaissent selon un ordre 3’ 5’ en direction de la
fourche (à reculons). Entre les
• Mécanisme : Rupture des liaisons H. Déroulement. L’élongation de
la nouvelle chaîne se fait dans le sens 5’ 3’ par addition répétée
de désoxyribonucléoside triphosphate au groupement 3’ OH en
présence d’ADN polymérase. Elle est bidirectionnelle et se fait à
partir d’une fourche. A la fin de la synthèse, les deux molécules filles
se séparent chacune concervant un brin initial. Le segment d’ADN
répliqué est un réplicon
Berkaloff et al.,1989
M. Ndiaye,FST
M. Ndiaye, FST
M. Ndiaye, FST
Les acteurs chez les
procaryotes
• Pol I : impliquée dans la réparation et la réplication de l’ADN. Elle possède une
activité polymérase 5’ → 3’, une activité exonucléase 3’ → 5’ pour la relecture,
et enfin une activité exonucléase 5’ - 3’ qui lui permet d'éliminer les amorces
d'ARN des fragments d'Okazaki pendant la réplication. Son activité polymérase
lui permet de synthétiser de l'ADN destiné à être immédiatement suturé par une
ADN ligase.
• La Pol I est peu processive et se dissocie de la matrice après l'ajout d'une
vingtaine de nucléotides. En biologie moléculaire, seule une partie de la
protéine, appelée fragment de Klenow, est employée. Ce fragment contient
l'activité polymérase 5 ’ → 3 ’ et l'activité exonucléase 3 ’ → 5 ’ . Pol II :
impliquée dans la réplication de l'ADN endommagé, elle possède une activité
polymérase 5’ → 3’ et une activité exonucléase 3’ → 5’.
• La Pol II est peu processive. Pol III : c’est la principale polymérase bactérienne,
qui intervient dans l'élongation de la chaîne d'ADN lors de la réplication au
niveau du brin avancé et de la synthèse des fragments d’Okazaki. Elle est
constituée de trois sous-unités qui en constituent l'holoenzyme :
– la sous-unité α (alpha) possède l'activité polymérase 5’ → 3’,
– la sous-unité ε (epsilon) possède l'activité exonucléase 3’ → 5’, et
– la sous-unité θ (thêta) stimule l'activité de « proofreading » de la
précédente.
ADN et ARN
• Les ARN cellulaires sont synthétisés dans
le noyau par transcription de l’ADN.
Participent à l’architecture des
chromosomes
• Les ARNms
• Les ARNts
• Les ARNr
• Origine : ARN précurseurs
• Rôle : Info génétique dans la cellule
ADN et Nucléole
• Un à 7 µm de diamètre. Une partie
corticale (ARN+Prot) et une centrale
(ADN+ARN +Prot). Sont les produits
d’organisateurs nucléolaires situés dans
des constrictions secondaires. Chez
l’homme c’est dans les petits bras des
acrocentriques (13- 14 -15- 21- 22). Chez
la drosophile c’est X et Y. Très souvent il y
a fusion des organisateurs. Ainsi le
nombre de n<o.

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