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L'EVOLUTION HUMAINE
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T ES - SVT Blossier
Matrice des distances (différences) des séquences Arbre phylogénétique simplifié des Grands Primates
d’ADN mitochondriales (ADN mitochondriale)
• La comparaison de séquences nucléotidiques chez les grands singes révèle de grandes similitudes mais c’est avec
le chimpanzé que la proximité génétique est la plus grande. Ils ont en commun 98,5% de l’ADN. Ces fortes
similitudes sont interprétées par le fait que l’espèce humaine et le chimpanzé partagent un ancêtre commun
récent. La date de divergence est estimée à -6 ou -7 millions d’années.
• L’espèce humaine actuelle (Homo sapiens) fait partie du groupe des primates et est plus particulièrement
apparentée aux grands singes avec lesquels elle partage des caractères morpho-anatomiques et des
similitudes génétiques. C’est avec le chimpanzé ́ qu’elle partage le plus récent ancêtre commun daté de 6 Ma.
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2. Une histoire évolutive complexe et buissonnante de la lignée humaine
Des arguments scientifiques, issus de l’analyse de fossiles d’Homininés datés de 3 à 7 millions d’années permettent
de reconstituer l’histoire de la lignée humaine. Ces études montrent des innovations évolutives caractéristiques qui
permettent de définir des critères d’appartenance à la lignée humaine et notamment la bipédie exclusive et
permanente. Les homininés regroupent les représentants du genre Homo mais aussi celui des australopithèques.
Activité FA3 :
Remarque : la reconstitution de la lignée humaine est soumise à la découverte de nouveaux fossiles et donc de l’évolution de nos
connaissances. Par conséquent, elle est souvent remise en question. Par exemple, pendant longtemps, on a supposé que le berceau
de l’Homme était situé en Afrique de l’Est (rift africain) dans un milieu de savane là où on a découvert en 1974 le fossile de Lucy
(une australopithèque daté de 3 Ma). Cependant dans les années 2000, la découverte de 2 fossiles d’australopithèque au Tchad
surnommé Abel et Toumaï datés de 3.5Ma ont déplacé ce berceau en Afrique de l’Ouest ds un environnement arboricole.
Tous les humains partagent une origine commune que l’on peut partiellement reconstituer
génétiquement.
L’évolution de la lignée humaine n’est pas linéaire mais buissonnante avec une coexistence de
plusieurs espèces du genre Homo. Certains se sont reproduits avec nos ancêtres Homo sapiens.
On retrouve des traces de croisements (hybridisme) avec les néandertaliens et les dénovisiens
dans l’ADN d’humains actuels.
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3. La transmission des caractères non génétiques dans la lignée humaine.
Au fur et à mesure de l’augmentation de leurs capacités cognitives, les espèces humaines développent des
compétences de plus en plus complexes. Certains caractères sont transmis à la descendance sans mécanisme
génétique.
Le microbiote, qui est transmis à la naissance, s’acquiert tout au long de la vie, selon ses habitudes : hygiène de vie,
habitudes alimentaires, etc.
Le langage articulé, nécessitant des aptitudes anatomiques particulières présentes chez les représentants du genre
Homo, est transmis par un apprentissage indispensable pour le développer et le maitriser.
D’autres caractères sont transmis de manière non génétique : maitrise d’outils, culture etc.
Nos ancêtres nous ont aussi transmis des caractères non génétiques comme des organismes du
microbiote et des éléments culturels ( habitudes alimentaires, utilisation d’outils, maîtrise du feu,
pratiques artistiques, rituels funéraires). La transmission des savoir a été grandement favorisé
par le développement du langage.
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