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Fiche documents

HISTOIRE DE LA LIGNEE HUMAINE

Document 1 : matrice de caractères et arbre phylogénétique de quelques représentants fossiles


de la lignée humaine

C.e.leray
Document 2 : position du trou occipital chez le chimpanzé et trois fossiles de la lignée humaine
La moelle épinière est reliée à l’encéphale par un orifice nommé trou occipital. La colonne vertébrale,
protégeant la moelle épinière, s’insère à la base du crâne au niveau de cet orifice.
La position de cet orifice détermine la mode de locomotion de l’espèce :
 oblique décentré : marche quadrupède et rarement bipède
 vertical centré : marche bipède exclusive.

Document 3 : frise chronologique des découvertes de quelques fossiles de lignée humaine

C.e.leray
Document 4 : sites de découverte des fossiles les plus anciens appartenant à la lignée humaine
en Afrique
Le plus ancien fossile humain découvert hors d’Afrique est, à ce jour, Homo georgicus, trouvé en 1999 à
Dmanisi en Géorgie et daté de 1,8 million d’années.

Document 5 : répartition temporelle des représentants fossiles de la lignée humaine


Dans l’histoire évolutive de la lignée humaine, de nombreux genres et espèces sont apparus, comme les
genres : Paranthropes, les Australopithèques, les Homo.
Cela met en évidence plusieurs ramifications entre ces genres, ce qui évoque la coexistence de plusieurs
espèces dans le temps et l’espace.

C.e.leray
Document 6 : des controverses à propos de la lignée humaine

Une remise en question de la théorie est-africaine (east side story) par la découverte
d’Abel et de Toumaï

De nombreux fossiles humains, très anciens, sont découverts dans les années 1960-1970 en Afrique de
l’Est (Tanzanie, Éthiopie, Kenya).
Parmi eux, Lucy, datée de 3,2 millions d’années. Le paléoanthropologue Yves Coppens (qui a codirigé
l’équipe D. Johanson) propose alors une explication à l’origine de la lignée humaine : la formation du rift
est-africain il y a 8 millions d’années aurait créé un nouvel environnement plus aride à l’est du rift, de
type savane, qui aurait favorisé la sélection d’une bipédie de plus en plus importante chez les grands
primates, donnant ainsi naissance à la lignée humaine il y a plus de 7 millions d’années. Les primates
des forêts équatoriales d’Afrique de l’Ouest seraient quant à eux restés arboricoles, donnant naissance
aux grands singes actuels.
Cette théorie est-africaine sera finalement remise en cause dans les années 2000, suite à plusieurs
découvertes, dont deux en particulier. En 1995, une mandibule attribuée à un australopithèque nommé
A. bahrelghazali, ou « Abel », datée de 3,5 millions d’années, est découverte par l’équipe de Michel
Brunet au Tchad à plus de 2 000 km à l’ouest du rift est-africain.
En 2001, un crâne de primate bipède daté de 7 millions d’années, nommé Sahelanthropus tchadensis,
ou « Toumaï », est également découvert au Tchad.

Un Australopithèque qui pose question

En 2008, a été mis au jour un nouveau fossile d’Australopithèque : Australopithecus sediba, daté de 1,95
Ma.
Ce fossile interroge les paléontologues vis-à-vis de la présence de caractères plus évolués que chez
d’autres Australopithèque.

Caractères crâniens d’Australopithecus sediba Squelette entier d’Australopithecus


sediba

C.e.leray
Homo naledi : une nouvelle espèce du genre Homo ?

En 2013 en Afrique du Sud, Lee Berger découvre des


restes fossiles comprenant 1500 ossements appartenant
à au moins 15 individus. Ce fossile est nommé Homo
naledi. Les ossements sont datés entre -335000 et -
236000 ans.

Le volume de sa boîte crânienne était compris entre 450 à 550 cm3, ce qui le rend comparable à celui de
Lucy, un fossile d’Australopithèque. Pour autant la forme générale du crâne évoque plutôt celle d’Homo
erectus, plus proche de celle de l’Homme moderne (Homo sapiens)…
Les dents ressemblent en revanche plutôt à celles d’Homo habilis, en effet leur taille augmentent depuis
l’avant de la mâchoire vers l’arrière. Elles sont toutefois petites dans l’ensemble et les molaires évoquent
plutôt des formes humaines postérieures à Homo habilis…
Le bras combine une épaule et des doigts adaptés pour grimper aux arbres avec un poignet et une
paume adaptés à la manipulation d’outils, activité habituellement associée aux Homininés non
arboricoles à cerveau de volume important (> 500 cm3).
Quant aux membres inférieurs, ils combinent une articulation de la hanche semblable à celle de Lucy et
à un pied dont les caractéristiques sont quasiment similaires à celles de l’Homme moderne.

Kate Wong, rédactrice à Scientific American, dossier PLS n°94, janvier 2017

Homo luzonensis : une nouvelle espèce du genre Homo ?

Capsule vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=jgzeXDthRtw

C.e.leray

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