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MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE GABONAISE

ET DE L’EDUCATION CIVIQUE UNION -TRAVAIL-


TRAVAIL-JUSTICE

DELEGATION ACADEMIQUE DU HAUT-


HAUT-OGOOUE

BASSIN PEDAGOGIQUE DE MOANDA

LYCEE SAINT DOMINIQUE DE MOANDA

EXAMEN DU BACCALAUREAT BLANC


SESSION DE MAI 2021
EPREUVE DE : SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE (S.V.T)
SERIE : D
DUREE : 03H COEFFICIENT : 4

I- RESTITUTION ORGANISÉE DES CONNAISSANCES (7 pts)

INTERACTION ATMOSPHERE – BIOSPHERE


Peu après sa formation, la Terre s’est entourée d’une atmosphère dite primitive dépourvue
du dioxygène. Plusieurs travaux de recherche ont permis d’étudier l’évolution de l’atmosphère
primitive puis son influence sur l’apparition de la vie sur terre.
À l’aide de vos connaissances uniquement,
uniquement, expliquez la relation entre l’évolution de
l’atmosphère et celle de la biosphère.
biosphère.

II-
II- EXPLOITATION DE DOCUMENTS
DOCUMENTS (8 pts)
LA DIVERSITE PHENOTYPIQUE DES INDIVIDUS
On cherche à identifier quelques mécanismes responsables du polymorphisme dans
une population de drosophiles. Pour cela, on étudie la transmission de trois gènes différents
possédant chacun deux versions alléliques :
• Corps noir (b
b pour « black ») et corps gris (B
B, sauvage)
• Ailes tordues (tt pour « curved » et ailes normales (T
T, sauvage)
• Œil rugueux (rr pour « rough ») et œil lisse (R
R, sauvage)

À partir des informations saisies des documents proposés et en faisant appel


appel à vos
connaissances, montrez
montrez comment les brassages de l’information génétique au cours de la
méiose permettent d’expliquer la diversité des phénotypes obtenus dans les descendances.

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Document 1 : Résultats des expériences de dihybridisme chez
chez les drosophiles
Croisement 1 :
Tout croisement entre un individu, phénotype [BT
BT],
BT de souche pure et un individu
mutant pour ces gènes, donne toujours 100 % d’individus de type sauvage qui constituent la
génération F1.
Croisement 2 :
On croise maintenant une drosophile femelle de la F1 de phénotype sauvage [corps gris, ailes
normales] avec une drosophile mâle à corps noir et ailes tordues. On obtient :
• 214 mouches à corps gris et ailes normales ;
• 218 mouches à corps noir et ailes tordues ;
• 76 mouches à corps gris et ailes tordues ;
• 80 mouches à corps noir et ailes normales

Document 2 : Résultats des expériences de dihybridisme chez les drosophiles


Croisement 1 :
Tout croisement entre un individu, phénotype [TR
TR],
TR de souche pure et un individu
mutant pour ces gènes, donne toujours 100 % d’individus de type sauvage qui constituent la
génération F1.

Croisement 2 :
On croise maintenant une drosophile femelle de la F1 de phénotype sauvage [ailes normales,
œil lisse] avec une drosophile mâle aux ailes tordues et yeux rugueux. On obtient :
• 144 mouches aux ailes normales et yeux lisses;
• 150 mouches aux ailes tordues et yeux rugueux ;
• 146 mouches aux ailes tordues et yeux lisses ;
• 148 mouches aux ailes normales et yeux rugueux.

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III-
III- SYNTHÈSE (5 pts)

MOTRICITE ET PLASTICITE CEREBRALE


Des études d’imagerie cérébrale permettent de mettre en évidence des différences de
structure cérébrale chez des personnes en fonction des activités régulièrement pratiquées.
On peut se demander si ces différences relèvent d’une organisation innée ou si elles sont le
résultat d’une modification de l’organisation cérébrale.
À partir de la mise en relation des informations dégagées des documents proposés,
montrez que l’organisation cérébrale peut évoluer au cours de la vie tout
tout en précisant les
causes possibles de cette évolution

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Document 1 : Comparaison de la structure cérébrale de musiciens et de non musiciens
Une équipe de chercheurs a mesuré le volume de différentes zones du cerveau chez des
non musiciens, des musiciens amateurs et des musiciens professionnels. Le tableau ci-dessous
présente la variation du volume de ces différentes zones du cerveau de musiciens amateurs ou
professionnels, par rapport aux non musiciens

Musiciens amateurs Musiciens professionnels


Cortex moteur
+5% + 6,5 %

Gyrus de Heschl
(impliqué dans l’audition) +4% + 4,5 %

Cortex pariétal supérieur


droit +2% +4%
(impliqué dans la perception
sensorielle)
Remarque : Ces zones du cerveau ne sont pas visibles sur le document
D’après Gaser et al., 2003

Document 2 : Pratiques professionnelles et organisation cérébrale

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Document 2b : Effets des années de pratique sur la structure cérébrale des chauffeurs de
taxi
Le volume de la région postérieure de l’hippocampe ainsi que la surface de section de la
région antérieure de l’hippocampe ont été mesurés chez de nombreux chauffeurs de taxis. Les
graphiques suivants font le lien entre les mesures réalisées et les années de pratique
professionnelle en tant que chauffeur de taxi.

Document 3 : Quelques effets du stress sur le cerveau


L’effet du stress sur le cerveau a été étudié à partir d’expérimentations sur l’hippocampe.
Document 3a : Expression de deux gènes impliqués dans la plasticité cérébrale
On s’intéresse à deux gènes impliqués dans la plasticité cérébrale.
Gène Ntrk2 : code une protéine impliquée dans la survie, la prolifération, la migration et la
différenciation des cellules nerveuses, ainsi que dans la formation des synapses.
Gène Arc : code une protéine ayant un rôle essentiel dans la régulation de la plasticité
cérébrale en agissant sur le fonctionnement des synapses.

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L’intensité de l’expression de ces gènes a été mesurée dans l’hippocampe de souris soumises
à un stress d’immobilisation durant plusieurs jours. D’autres n’ont pas été soumises à un
stress et constituent les mesures témoin.

Effet du stress sur l’expression de deux gènes dans l’hippocampe

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