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Textes longs : par : Ayour Ziyad

1/ Consommation d’alcool chez les jeunes


Les jeunes boivent comme des trous. Ce n'est pas tant qu'ils consomment régulièrement mais ils
rechercheraient de plus en plus l'ivresse, qu'importent les flacons.

Le truc qui monte, c'est donc cette « consommation de la défonce », de jeunes gens par ailleurs
souvent très sobres en semaine, dans les soirées de beuverie. Les alcooliers, à l'affût, l'ont bien
compris. Whisky-cola ou vodka-pomme, avec packaging fun et accrocheur, et par ici la monnaie.
L'heure est à l'ivresse rapide, qui conduit à la prostration et au sommeil profond.

Pourquoi cette tendance ? Il y a quelques années, des chercheurs disaient en langage savant que les
jeunes étaient d'abord motivés par « la découverte des vertus d'oubli et de dédoublement de soi par
l'alcool », une façon d'éprouver son corps et son esprit comme n'étant pas à soi, autorisant des
« inconduites » corporelles et morales. Des études européennes révèlent des ivresses six à huit fois
plus fréquentes au Danemark et en Grande-Bretagne que dans l'Hexagone...
Il est tentant de rapprocher cette constatation de celles consignées par une sociologue ayant ausculté
quatre jeunesses européennes : danoise, anglaise, française et espagnole. À l'heure où la période
qualifiée de « jeunesse » paraît s'allonger, où l'âge adulte perd de sa stabilité, la sociologue a identifié
quatre modes d'entrée dans la vie adulte, liés au contexte social.

Au Danemark, on se cherche et on se trouve avant d'être adulte. En Grande-Bretagne, on s'assume et


s'émancipe rapidement, après des études autofinancées. Ces deux modèles frappent par la
décohabitation familiale précoce (avant 20 ans) qu'ils exposent. À l'opposé, en Espagne, partir de chez
ses parents implique qu'on ait d'abord trouvé un emploi, une femme ou un mari, puis un logement.
En France, les jeunes vivent dans un entre-deux : une volonté, certes, d'être, mais tout en maintenant
une dépendance parentale (notamment financière). Tout cela avec en tête de « se placer ». Car, tout est
misé, investi sur le diplôme et la formation initiale, qui détermine de façon quasi définitive le statut
social. Boire, en ce sens, permet inconsciemment à certains de l'oublier, tout en se rapprochant des
Danois qui se cherchent et des Britanniques qui s'émancipent.
D’après Le Monde
La tendance actuelle de consommation d’alcool chez les jeunes se caractérise par
A. L’importance donnée aux marques et types d’alcool consommés.
B. Une consommation occasionnelle mais en grande quantité.
C. Une consommation régulière mais en quantité modeste.
D. La constante recherche des prix les plus bas.

À travers l’ivresse, les jeunes chercheraient à


A. Faire comme les autres pour s’intégrer socialement.
B. se sentir plus à l’aise et plus sûrs dans leurs agissements.
C. marquer leur entrée contrariée dans le monde des adultes.
D. se permettre des actes qu’ils ne feraient pas en état de sobriété.

Selon l’article,
A. Les Espagnols ont des responsabilités familiales très rapidement.
B. les Danois et les Anglais ont moins d’inhibitions que les Espagnols.
C. les Danois et les Anglais quittent plus rapidement le cocon familial.
D. les Espagnols ont moins de libertés que les jeunes Danois et Anglais.

L’alcoolisme chez les jeunes Français pourrait s’expliquer par


A. la volonté d’oublier la pression sociale liée au futur emploi.
B. une profusion de marques d’alcool à destination des jeunes.
C. la nécessité de compenser des études trop lourdes et fatigantes.
D. le souhait de s’émanciper d’une trop grande dépendance familiale.

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2/ Ecovolontariat
La nature et les animaux sauvages vous passionnent ? L’écovolontariat est pour vous ! Des
actions, telles que le nettoyage d’une plage ou le sauvetage d’oiseaux blessés, connaissent un
succès fulgurant.

Mais lorsqu’on s’engage dans une telle action, mieux vaut bien se renseigner avant ! En effet,
certains organismes, sous prétexte de préserver la nature, proposent des missions qui ne visent
qu’une participation financière. D’autres organismes proposent des activités qui ne
correspondent pas à la réalité. Ils promettent aux futurs bénévoles qu’ils vont soigner des
animaux sauvages, alors qu’en fait ils ne feront que nettoyer leurs cages, sans jamais les voir.

Pour éviter les mauvaises surprises, un site Internet met en contact les écovolontaires motivés
avec des associations sérieuses. Pas besoin d’être un expert en environnement pour se lancer
et trouver une mission adaptée à ses envies et disponibilités ! L’écovolontariat permet de se
sentir utile et d’en apprendre beaucoup sur les animaux et les plantes.

D’après Maxi

Cet article a pour but


A. d’inciter les écovolontaires à s’informer avant de s’engager.
B. de présenter les organismes spécialisés dans l’écovolontariat.
C. d’alerter les écovolontaires sur les situations les plus urgentes.
D. de recenser les missions les plus efficaces de l’écovolontariat.

Il met en garde contre


A. les pratiques abusives de certaines associations.
B. le manque de formation des volontaires concernés.
C. les dépenses liées à la protection de l’environnement.
D. les nombreuses erreurs dans la sélection des bénévoles.

Passer par Internet aiderait à


A. trouver un organisme honnête.
B. bénéficier de conseils de spécialistes.
C. enrichir ses connaissances sur la nature.
D. se spécialiser dans les sciences naturelles.

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3/ Isabelle Van Debruck
Historienne de formation et passionnée de littérature, Isabelle Van Debruck a commencé par
envoyer des dizaines de lettres aux grands éditeurs. Sans résultat. "Je ne me suis pas démontée
mais j'ai compris que je devais changer de méthode", explique cette brunette de 26 ans.
Originaire de Bruxelles, elle s'est donc mise à prospecter dans cette ville. Un matin, elle
débarque, dossier de candidature sous le bras, aux Editions Janssens et demande à voir le
directeur. "C'est mon expérience de baby-sitter qui a retenu son attention : il cherchait
quelqu'un pour s'occuper de ses trois enfants !", raconte Isabelle. Elle a accepté la proposition
pour se faire un peu d'argent. Et, lorsque son "employeur" a évoqué devant elle un projet de
revue locale, elle lui a rappelé ses dispositions pour l'écriture et l'histoire. Gagné : d'abord
embauchée comme stagiaire, Isabelle a travaillé d'arrache-pied et a fini par signer un contrat.

Ce texte raconte l'histoire


A. d'une jeune journaliste.
B. d'une jeune fille au pair.
C. d'une auteur pour enfants.
D. d'une jeune diplômée en littérature.

Au début de sa recherche d’emploi, Isabelle


A. ne voulait travailler qu’à Bruxelles.
B. a écrit à de nombreuses maisons d’édition
C. a employé plusieurs méthodes sans succès.
D. voulait travailler dans une bibliothèque historique.

On apprend qu’elle
A. a envoyé un dossier aux Editions Janssens.
B. s'est présentée d'elle-même aux Editions Janssens.
C. a été convoquée par le directeur des Editions Janssens.
D. a proposé au directeur des Editions Janssens de devenir sa baby-sitter.

Le texte insiste sur le fait qu’Isabelle


A. a négocié un bon salaire.
B. a dû beaucoup travailler.
C. est aujourd'hui à la tête des Editions Janssens.
D. a continué à faire du baby-sitting pendant son stage.

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4/ Contrefaçon danger
Alerter les consommateurs sur les conséquences de la contrefaçon. Tel est le but du projet
baptisé « Contrefaçon danger » que vient de lancer le gouvernement contre ce qu’il qualifie de
« crime économique et social ». Elle sera basée sur l’affichage de panneaux dans les villes et
sur la diffusion de spots à la radio. Le gouvernement estime à 6 milliards d’euros le montant
annuel du manque à gagner pour l’État en raison du marché du faux. Selon le comité national
anti-contrefaçon, la copie représente 5 à 9% des échanges économiques mondiaux.
L’organisme ajoute que le « pillage du savoir-faire » participe à la suppression d’au moins
30.000 emplois par an en France, du fait des licenciements auxquels sont contraintes les
entreprises victimes de la contrefaçon et donc en difficulté financière. À l’échelle
internationale, le nombre de postes supprimés s’élèverait à 200.000.

« Il y va non seulement de l’emploi et du respect de la propriété industrielle, mais aussi de la


sécurité et de la santé des consommateurs » déclare la ministre déléguée à l’industrie. Dernier
point abordé : les liens avérés entre le commerce de la contrefaçon et la mafia. Ainsi, en
achetant des copies, on finance le crime organisé.

D’après Les informations

Cet article présente


A. une proposition de loi.
B. un dispositif international.
C. les résultats d’une enquête.
D. une campagne de sensibilisation.

La somme de 6 milliards d’euros mentionnée dans cet article


A. sert à financer les nouveaux équipements de la contrefaçon.
B. est une estimation des bénéfices annuels de l’industrie du faux.
C. est le montant investi chaque année par l’État dans la lutte anti-faux.
D. représente ce que l’État toucherait sans l’existence de la contrefaçon.

Dans cet article, on apprend que


A. les emplois de la contrefaçon sont en diminution sensible.
B. l’industrie du faux provoque un regain du nombre d’emplois.
C. les licenciements sont monnaie courante dans l’industrie du faux.
D. de nombreux licenciements économiques sont dus à la contrefaçon.

Le lecteur est averti des risques pesant sur


A. la propagation du réseau de criminels.
B. l’équilibre des échanges économiques.
C. l’intégrité physique des consommateurs.
D. la sécurité des employés des entreprises.

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5/ La France sans toit ni loi

Pénurie criante d’appartements, statistiques bidon, administration kafkaïenne, interventions


dans l’urgence… L’État français bafoue un droit social fondamental. Il vient d’être condamné
à Strasbourg pour des manquements à son obligation de favoriser l’accès au logement de
chacun. Radiographie d’un mal hexagonal.

Ils sont invisibles et, souvent, souhaitent par-dessus tout le rester. Près de Paris, un jeune
couple, trois enfants, vit depuis 6 mois dans une chambre à 39 euros au Rapide Palace. « Pour
des saisonniers immigrés qui débarquent, cela s’explique. Nous, on ne fait pas loin de 2600
euros par mois, avec la paie de mon mari et les allocations. » Autre chambre, autre famille :
« Les gens nous regardent comme si notre situation cachait quelque chose. On préfère dire
qu’on n’a pas de boulot : tout le monde comprend, les questions s’arrêtent. »
Il y a cinq ans, les associations s’évertuaient à dénoncer une crise, alors que l’État n’y voyait
qu’un problème d’urgence, surtout pendant l’hiver.
Au plus froid de l’hiver, le Premier ministre confie au député Etienne Pinte une mission sur le
logement. L’élu prend l’affaire à cœur. Quelques mois plus tard, il soupire : « Tout est géré
par la crise, au pied du mur, et après l’effet d’annonce, la mise en œuvre est un travail
d’Hercule. »
Prenons par exemple la loi SRU (solidarité et renouvellement urbains). Celle-ci impose aux
communes d’avoir au moins 20% de logements sociaux, mais elle est peu dissuasive. Un élu
peut même dire sans qu’il ne se passe rien : « moi je ne fais pas de logement social. » Aux
dernières élections municipales, la non application de la loi s’est parfois même transformée en
promesse électorale genre « pas de pauvres ici, c’est juré ! »
D’après Le Nouvel Observateur

Selon l’article, la France a été condamnée parce que


A. le pays manque de structures d’accueil pour les réfugiés.
B. son système d’attribution des logements sociaux est arbitraire.
C. les montants des loyers des logements sociaux sont trop élevés.
D. l’État n’a pas apporté d’aide suffisante aux Français pour se loger.

En France, le problème du logement concerne


A. principalement les bénéficiaires d’allocations.
B. uniquement les familles d’immigrés.
C. des personnes aux profils variés.
D. surtout des gens au chômage.

Selon l’article, face au problème du logement, le gouvernement français semble


A. être totalement impuissant.
B. faire la sourde oreille.
C. parer au plus pressé.
D. baisser les bras.

Le fait de ne pas se conformer à la loi SRU


A. est à l’origine de la condamnation de la France.
B. est utilisé comme argument électoral.
C. est sévèrement puni par la justice.
D. peut être décidé par le préfet.

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6/ OMS

Selon l’OMS, la moitié des médicaments vendus sur Internet relèvent de la contrefaçon. Les
pilules du Net constituent une menace sanitaire réelle ; certaines ont peu ou pas de principe
actif, d’autres peuvent contenir des produits toxiques. À l’heure où des États comme
l’Allemagne, le Danemark ou les Pays-Bas permettent un tel commerce, l’Union européenne
joue-t-elle un jeu trouble au nom de la dérégulation ? Pour les auteurs de cette enquête pour le
moins troublante, il ne fait aucun doute que la transformation du médicament en simple
marchandise favorise une telle dérive. Le marché sur Internet est visé, mais la modification
des comportements est également à prendre en compte. Au moindre symptôme, le patient a
recours à l’automédication, de plus en plus grâce au Net. Pour l’internaute, rien de plus simple
que de commander sa dose de pilules depuis son salon. Partons sur les traces des
médicaments : des producteurs en Ukraine, des conditionneurs en Allemagne, des hébergeurs
aux Canaries, du stockage à Vanuatu, des comptes off-shore à Chypre. Les enquêteurs
dressent un tableau plutôt noir : aucune traçabilité, une falsification de plus en plus
sophistiquée, une corruption endémique, une réelle opacité du marché. Pour contourner les
législations nationales, les sites s’installent à l’étranger. Avec un marché évalué à 45 milliards
d’euros par l’OMS, les trafiquants et les mafias en tout genre s’emparent de cette nouvelle
poule aux œufs d’or.

Les représentants des industriels, souvent gênés par les questions des journalistes, ne soufflent
mot. Les hébergeurs de sites de vente en ligne de médicaments bottent en touche. Les
autorités sanitaires appellent à une prise de conscience mais semblent dépassées par les
événements. Les saisies se multiplient mais le marché prolifère. La présidence actuelle de
l’Union européenne a présenté un plan de lutte contre la contrefaçon pour les années à venir :
il vise notamment à privilégier l’information à destination des consommateurs et la
coopération douanière. Est-ce suffisant ?
D’après Télé OBS

Cet article traite


A. du développement de consultations médicales sur le Net.
B. de l’informatisation des pharmacies et des établissements de soins.
C. de la commercialisation de produits médicinaux frelatés via Internet.
D. de la concurrence entre les produits chimiques dans l’Union européenne.

Le phénomène se développe
A. avec de graves retombées sanitaires dans plusieurs pays.
B. malgré la régulation stricte de l’OMS et de l’Union européenne.
C. très lentement en dépit du laxisme de plusieurs pays européens.
D. d’autant plus qu’Internet favorise l’auto-prescription médicinale.

La filière
A. s’avère plutôt transparente et circonscrite.
B. se développe en marge des procédés mafieux.
C. se révèle excessivement ramifiée et diversifiée.
D. fonctionne globalement de manière très artisanale.

Les mesures pour endiguer le phénomène cherchent à


A. renforcer le rôle des douanes ainsi qu’à sensibiliser les clients.
B. former les représentants de la santé tout en les responsabilisant.
C. pénaliser tout autant les consommateurs que les hébergeurs des sites.
D. convaincre les fabricants de collaborer à un règlement transfrontalier.

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7/ L’avenir professionnel des séniors

Depuis cinquante ans, l’espérance de vie dans les pays industrialisés augmente d’un an tous
les cinq ans. Progrès médicaux, meilleure hygiène de vie. À ce rythme, on devrait vivre en
moyenne 90 ans en 2050, contre 79 aujourd’hui. Cet allongement de la durée de vie pose de
graves problèmes démographiques. Si les chiffres actuels de natalité restent stables, la
proportion des plus de 65 ans va doubler d’ici quinze ans. Comment va-t-on financer nos
retraites ? Pour certains, il n’y a qu’une solution : travailler plus longtemps. Aux États-Unis,
on a déjà tranché ; d’ici cinq ans, les seniors américains devront travailler jusqu'à 67 ans !
Dans certains pays, en fonction de l’espérance de vie, la retraite à 80 ans pourrait même être
envisagée en 2060. On s’étrangle… À tort ? « Si, en 2050, vous partez à la retraite à 65 ans,
qu’allez-vous faire des trente ans qui vous restent à vivre ? », argumente un démographe, non
sans raison.

D’après Prima

L’article traite
A. de l’avenir professionnel des séniors.
B. des outils technologiques pour la santé.
C. des conditions de travail aux États-Unis.
D. de la forte croissance du taux de naissances.

Cet article met en évidence


A. un possible doublement de la population.
B. un probable allongement de la durée du travail.
C. l’arrêt du financement des retraités de plus de 80 ans.
D. la réalisation d’un plan pour occuper les seniors américains.

Le démographe
A. rejette toute réforme avec force.
B. pense que cette étude n’est pas sérieuse.
C. critique les solutions appliquées aux États-Unis.
D. accepte l’idée d’allonger la durée de la vie active.

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8/ La patience, une vertu partagée
Les chimpanzés et les bonobos peuvent s’extraire de la satisfaction immédiate des besoins
pour espérer mieux du futur. La preuve : des chercheurs de l’institut Max-Planck de Leipzig
ont présenté à des cobayes deux tablettes, l’une consommable de suite avec deux fruits,
l’autre disponible après deux minutes d’attente mais comportant six fruits. Dans 80% des cas,
les singes ont préféré attendre pour obtenir la tablette la plus fournie.

Dans la même situation, un panel d’hommes et de femmes se sont révélés moins patients. Ils
étaient plus enclins à accepter un délai si, au lieu de nourriture, il s’agissait d’obtenir plus
d’argent.

Conclusion : la patience est un comportement ancré chez les primates bien avant que la lignée
humaine ne diverge des singes. Cette façon de se projeter dans l’avenir pour un meilleur
résultat s’est modifiée chez l’homme puisque l’objectif monétaire a supplanté la satisfaction
de la faim.

D'après Sciences et Avenir

L’expérience évoquée avait pour objectif


A. d’essayer un nouveau produit fruité sur des singes.
B. de comparer les habitudes alimentaires des primates.
C. de tester les préférences alimentaires des grands singes.
D. d’évaluer les stratégies d’attente des humains et des singes.

L’expérience montre que


A. la notion d’attente existe chez les singes.
B. les humains n’aiment pas les fruits bon marché.
C. les primates ne ressentent pas la notion de temps.
D. les singes en cage ont des troubles de l’alimentation.

Elle révèle également que


A. la patience des humains peut se monnayer.
B. la faculté d’attente est récente chez les primates.
C. le désir d’argent est différent selon les hommes et les femmes.
D. la capacité d’attente du singe est inférieure à celle de l’homme.

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9/ Ça se passe comme ça chez Quick
Certains endroits ont la faculté de bouleverser un être humain, de lui chambouler les tripes. Le
laboratoire-cuisine de Quick-Burger, en plat pays flamand, dans les étages d’un immeuble
anversois de brique et de mortier, est de ceux-là : c’est ici que se préparent les repas
d’aujourd’hui et de demain. C’est ici que se dévoilent parfois –l’endroit est bien gardé– les
réalités de cette « nourriture rapide », belge, qui entend faire des misères au champion du
monde du hamburger, américain.

Le regard ne cesse d’être attiré par des innovations technologiques. La plaque chauffante : « Il
y a dix ans, nous n’avions pas le même grill », explique Erick Jonckers, responsable de la
recherche et du développement. Il fallait retourner chaque morceau de viande. Des Etats-Unis,
l’entreprise a importé le « grill à deux côtés », sorte de gaufrier qui permet de gagner du
temps sur le temps. C’est ensuite qu’il faut tirer son chapeau devant l’inventivité industrielle
belge. En ajoutant un compresseur et un chronomètre, on a pu régler la machine pour qu’au
bout d’un temps donné (45 secondes en Belgique où la viande est fraîche, 55 en France où
elle est surgelée), l’engin se relève de lui-même.

Par rapport à McDonald’s, il s’agit toujours d’être le premier. Garder une coudée d’avance,
parce que premier arrivé, premier servi. Chez Quick, on revendique en tout cas certaines
médailles. Premier à avoir proposé du yaourt à boire, premier à avoir vendu des salades. Et
premier à avoir introduit des légumes chauds dans ses burgers.

JL Breda

La journaliste écrit son article sur


A. un laboratoire d’analyses.
B. une cuisine expérimentale.
C. une chaîne de restauration.
D. un célèbre bar belge.

La dernière invention belge est


A. un appareil pour faire les gaufres.
B. un cuiseur automatique miniature.
C. un minuteur sur le « grill à deux côtés ».
D. un four qui dégèle la viande en 45 secondes.

L’endroit décrit est remarquable car


A. on y développe de nouveaux plats.
B. on y analyse tous les produits.
C. on y garde bien la nourriture.
D. il a reçu des prix prestigieux.

Quick se revendique comme


A. un producteur d’excellence.
B. un champion de l’innovation.
C. un modèle d’équilibre alimentaire.
D. un précurseur du fast-food végétarien.

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11/ Un patrimoine à défendre
Paillasse, fougasse, couronne lyonnaise ou bordelaise… leurs noms fleurent bon la
boulangerie d’antan. « À chaque région son pain », vantent les organisateurs de la fête du pain
en France. Oubliées depuis l’après-guerre, ces spécialités régionales renaissent à nouveau,
soutenues par la nécessité d’enrayer la chute chronique des ventes de pain. Au début du XXe
siècle, on en mangeait jusqu’à 650 grammes par jour, soit quatre fois plus qu’aujourd’hui. Un
phénomène lié à la diversité alimentaire du monde moderne mais aussi à l’abaissement de la
qualité de cet aliment sous l’effet de sa standardisation. Le retour des formes régionales
tenterait ainsi davantage de réconcilier les Français avec leur artisan boulanger que de renouer
avec une tradition centenaire. Rétrospectivement, on tend à exagérer, idéaliser,
sentimentaliser l’assise régionale du pain, note l’historien américain Steven L. Kaplan, qui
juge l’apparition des pains spéciaux comme un bon levier marketing répondant avant tout à
des paris commerciaux. Néanmoins, l’historien poursuit sa croisade pour le bon goût. Dans le
journal Le Monde, il s’est livré récemment à un vibrant plaidoyer pour la croûte française
cuite à point, dont la disparition marquerait un pas « vers l’américanisation, l’innommable
pain mou, tranché, sous cellophane ».

D’après Direct matin

La fête du pain a pour objectif principal de


A. relancer la consommation du pain.
B. faire redécouvrir le métier de boulanger.
C. rendre concurrentiels les produits régionaux.
D. vanter les vertus du pain français à l’étranger.

Selon cet article, la qualité du pain français


A. a souffert de son uniformisation.
B. varie sensiblement selon les régions.
C. a une faible incidence sur sa consommation.
D. s’est améliorée depuis le milieu du siècle dernier.

La fabrication de pains spéciaux


A. est influencée par d’autres pays.
B. permet de faire la publicité du pain.
C. est très demandée par les consommateurs.
D. répond à l’attachement des Français au terroir.

Selon l’historien, il faudrait


A. entreprendre une modernisation des procédés de panification.
B. s’aligner sur l’expertise américaine en matière de conditionnement.
C. répondre de manière plus adéquate aux impératifs de la mondialisation.
D. préserver les caractéristiques qui garantissent la qualité du pain français.

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12/ Le cerveau humain
L’idée que le cerveau puisse s’approprier des membres extérieurs ou l’idée qu’il existe des membres
fantômes habitant notre cerveau est liée à cette capacité que l’on appelle la neuroplasticité du cerveau
adulte. C’est-à-dire la possibilité de pouvoir reconfigurer des circuits, de trouver de nouvelles
connexions en permanence en fonction de certaines règles, notamment des règles qui dépendent de
l’activité. Plus vous utilisez des circuits et plus les connexions vont voir leur efficacité augmenter.
C’est une des raisons pour laquelle d’ailleurs cette analogie que l’on fait souvent du cerveau et
l’ordinateur ne tient pas, puisque ce cerveau a cette capacité d’auto-reconfiguration. On s’aperçoit que
lorsque l’on fait de l’imagerie cérébrale avant l’implantation - ce qu’on a vu, par exemple, pour des
personnes qui ont eu les deux mains greffées - on peut faire un suivi pour les mêmes personnes avant
la greffe, quelques mois après la greffe et puis des années plus tard.

On s’aperçoit véritablement que les membres greffés, au départ, sont traités comme des espèces
d’organes incongrus, mais que très vite ils retrouvent les connexions et qu’on revoit les régions
corticales censées gérer et la motricité et la sensibilité s’être approprié des connexions. C’est-à-dire
que le fait d’avoir eu une congruence entre la sensibilité et le toucher et la vision fait que ce cerveau
peu à peu s’approprie ses propres membres. Et c’est une chose qui est assez importante, c’est de se
rendre compte que, finalement, là aussi, la preuve de cette fameuse neuroplasticité, quel que soit l’âge
du sujet, c’est que lorsque vous allez apprendre à jouer au golf ou à jouer au tennis, eh bien la raquette,
le club de golf, devient une extension de votre membre.

Tout ça pour quoi ? Parce qu’il va y avoir une convergence entre les signaux visuels, entre les signaux
du toucher, qui vont faire qu’à force d’entraînement, les circuits vont se recâbler en quelque sorte pour
affiner la précision du geste.

Et on ne refait que ce qu’a fait l’enfant quand il sort du ventre de sa mère et qu’il va apprendre à gérer
ses membres. Il va faire, selon des règles par essais et erreurs, et les erreurs seront jugées par la vision.
Donc il va y avoir une congruence entre le toucher et la vision pour que cet enfant ou cet adepte d’un
sport fasse sien la raquette ou le club. C’est un apprentissage dans lequel les systèmes de récompense,
la dopamine notamment, sont extrêmement importants. Vous ne pouvez pas apprendre si vous n’êtes
pas motivé et vous ne pouvez pas non plus apprendre si vous ne trouvez pas de plaisir. Donc on
retrouve là toujours les systèmes de la récompense, mais ce sont ces systèmes-là qui nous permettent
d’apprendre et de retenir.

Le cerveau humain est-il comparable à un ordinateur ?


A. Oui, car il est fait de circuits et de connexions.
B. Oui, car il est capable de commander toute une série de périphériques externes.
C. Non, car il est capable de se programmer lui-même.
D. Non, car sa mémoire n'est pas limitée : il peut apprendre continuellement.

Laquelle des définitions ci-dessous pourrait être celle de la "neuroplasticité" ?


A. La capacité d'adaptation du cerveau.
B. La souplesse du cerveau.
C. La capacité d'apprentissage du cerveau.
D. La capacité du cerveau à gérer les différents sens avec souplesse.

Pourquoi l'auteur fait-il une comparaison entre un sportif et un nouveau-né ?


A. Parce que tous deux doivent apprendre à se servir de leurs membres grâce au toucher.
B. Parce que tous deux doivent apprendre à se servir de leurs membres grâce à la vue.
C. Parce que tous deux doivent apprendre à se servir de leurs membres grâce au toucher
et à la vue.
D. Parce que les greffés se rééduquent très bien grâce au sport.

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13/ Grandes villes
Londres : Posé dans un hangar de Battersea, quartier situé au sud-ouest du centre de Londres, un
studio est loué 350 euros par mois contre 1000 euros pour un logement de la même taille dans un
immeuble standard des environs. Né d’une collaboration entre un cabinet d’architecture une société de
gestion immobilière, le cabanon Shed permet à la fois de mieux exploiter les espaces vides et de
proposer des loyers modérés, notamment aux jeunes actifs. Dans trois mois, quelque 20 boîtes de 9 à
14 m2 vont faire leur apparition dans un entrepôt du sud de la capitale britannique. “L’idée est de créer
un village constitué de cabanons, avec des sanitaires communs et où chacun aura un petit
jardin”, détaille The Times.

Berlin : En 2015, quelque 890 000 réfugiés ont été accueillis en Allemagne. En passant devant une
file interminable de personnes attendant devant le centre de demande d'asile à Berlin, un architecte
allemand a l'idée de leur construire un abri à l'aide de quelques planches de bois. Sa Tiny100, une
maison miniature, était née. Poussé par des valeurs de solidarité et de justice sociale, l'architecte a
depuis construit plusieurs petits logements de 10m2 qu'il souhaite voir loués à 100 euros maximum par
mois.

Hong Kong : Alors que les appartements deviennent de plus en plus exigus et que les conteneurs
aménagés font leur chemin, Hong Kong envisage une nouvelle solution de logement bon marché: les
tuyaux en béton armé. Cette idée est développée par un architecte déjà à l’origine de l’AlPod – un
conteneur d’habitation spacieux et fonctionnel mais trop coûteux. Il lance alors le concept de l’O-Pod,
le conduit en béton armé. De 2,5 mètres de diamètre, il posséderait des propriétés physiques optimales
en matière d’isolation. “Pour donner corps au concept industriel innovant qu’est l’O-Pod, nous nous
adressons aux fournisseurs de matériaux de construction et achetons à très bas prix des tuyaux en
béton, que nous convertissons en logements”, a expliqué l’architecte au quotidien hongkongais.
Cependant, il ne conçoit pour l’instant ces logements que comme des habitations temporaires.

Il y a fort à parier que ces propositions ne laisseront pas de marbre. Elles forcent en tout état de cause
à relancer le débat philosophique de la solidarité en matière d’accueil des plus démunis et de
l’opportunisme mercantile qu’une telle situation ne manquera pas de provoquer.

Quel pourrait être le titre de ce document ?


A. Face aux nouveaux défis urbains, optimiser l'habitat des grandes villes.
B. Des logements pour demain.
C. L'habitat face aux défis humanitaires.
D. Hommes et matériaux : un renouveau architectural.
E.
Le point commun de tous ces exemples est :
A. Un logement microscopique mais peu cher.
B. Un logement pérenne mais petit.
C. Un logement permanent mais fragile.
D. Un logement temporaire mais vaste.

Le débat suscité par ces types de logement est :


A. Le manque de solidarité pousse à créer des logements inadaptés.
B. L'appât du gain guidera sûrement les futures constructions.
C. Le problème de la surpopulation dans les villes engendrera de plus en plus de telles
constructions.
D. L'accueil des plus pauvres bénéficie à la politique de la ville.

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14/ La crèche sous toutes ses formes
De toutes dimensions, en tricot, carton, terre, faïence ou osier, les scènes de la Nativité
installées dans le château de Trévarez, révèlent des genres les plus divers.
La mini-crèche « high-tech » est issue de l’imagination et du savoir-faire de deux lycéens de
Morlaix. Ils ont appris à réaliser des ensembles de petites dimensions intégrant
micromécanique, optique et électronique.

Mais Noël, c’est aussi la tradition, marquée cette année par un hommage à la Provence, avec
une représentation de la vieille ville d’Aubagne peuplée de célèbres santons provençaux.
Un Quimpérois a choisi de placer une Nativité au centre d’une terre transparente « déchirée
par la famine, les guerres, les maladies, les misères ». Par un savant collage de photos, il a
souhaité que les enfants des pays en voie de développement ne soient pas oubliés.

L’universalité de Noël se retrouve également dans les crèches fabriquées par des artisans de
nombreux pays, notamment une terre cuite venue de Bangladesh, des personnages colorés de
Colombie, des bergers roumains, burkinabés, péruviens ou ukrainiens.
D’après Métro

Le château de Trévarez accueille une exposition


A. D’œuvres d’artisans de l’Europe de l’Est.
B. D’installations de Noël du monde entier.
C. De réalisations d’une classe de lycéens.
D. De crèches françaises traditionnelles.

Les réalisations présentées à l’exposition


A. Sont de tailles et de styles différents.
B. Sont toutes fidèles à la tradition.
C. Illustrent des contes folkloriques.
D. Emploient les mêmes matériaux.

Un auteur quimpérois
A. A présenté une œuvre d’art à caractère engagé.
B. A envoyé des photos à des enfants du tiers-monde.
C. S’est servi de papier déchiré dans son installation.
D. A créé une association pour les victimes de la famine.

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15/ Le vote par Internet à l’étude en Belgique

Décidément, le préfixe "e-" s’appose partout, même sur les institutions les plus vénérables :
après le commerce (e-business), la culture (e-book) et le courrier (e-mail), la démocratie se
met à l’heure électronique. En Europe, le coup est parti de Belgique : Vincent Van Flupke a
déposé une proposition de loi en faveur du "vote démocratisé à distance". En clair : autoriser
le vote en ligne lors des prochaines élections fédérales. Principaux bénéficiaires de ce
système : la diaspora (300 000 à 400 000 expatriés) et les personnes âgées vivant dans les
hôpitaux et les hospices, qui pourront ainsi voter en se connectant sur Internet.

A priori, on trouve ça sympathique, le "e-vote". Ça dépoussière le vieux concept grec de


démocratie, ça permet (en théorie) de lutter contre l’abstention et c’est moins cher à organiser
qu’un dépouillement classique. Seulement voilà : non seulement les problèmes techniques
sont immenses (comment identifier le votant ?), mais le "e-vote" bafoue le secret de l’isoloir,
banalise le rituel électoral et rabaisse le scrutin au rang de sondage.

En Belgique, le « vote démocratisé à distance »


A. Entre en vigueur pour les prochaines élections.
B. Est une vieille querelle parlementaire.
C. Vient d’être autorisé par le Sénat.
D. fait l’objet d’un débat politique.

Le "e vote" est particulièrement intéressant pour


A. Toutes les personnes âgées.
B. Les Belges vivant à l’étranger.
C. Les citoyens habitant à la campagne.
D. Les étrangers résidant en Belgique

Un avantage du vote en ligne est de


A. Moderniser la démocratie.
B. Abaisser la valeur des sondages.
C. Garantir la confidentialité du vote.
D. optimiser le comptage des voix.

L’inconvénient majeur du vote en ligne est de


A. Coûter beaucoup plus cher.
B. Désacraliser les élections.
C. Rendre le vote facultatif.
D. Favoriser l’abstention.

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16/ Les commerces dans le détail

Le dynamisme de Paris ne se dément pas. La capitale est l’une des villes les mieux dotées au
monde en matière de commerces, avec 62 500 points de vente selon une étude de la CCI. Un
chiffre qui reste stable depuis 2014. Pour autant les échoppes parisiennes ont connu quelques
changements ces dernières années.

Alors qu’ils vivaient un recul régulier depuis plus d’une décennie, les commerces de bouche
de proximité redressent la barre. Les poissonniers, les crémiers-fromagers et les primeurs sont
particulièrement à la fête, grâce à « des produits de qualité qui leur permettent de se
démarquer » selon l’étude.

Les habitants de la capitale prennent de plus en plus soin d’eux. Une tendance illustrée par la
progression remarquable de trois marchés : les commerces de produits biologiques, des
articles de sport ainsi que des soins du corps.

Malgré la réputation parisienne de « capitale de la mode », le secteur de l’habillement recule


pour la première fois depuis plus d’une décennie. Cette érosion d’un secteur stratégique pour
la capitale est due à la récente montée en puissance de l’e-commerce, selon l’étude.

Les commerces sont particulièrement concentrés dans les onze premiers arrondissements de
Paris, au détriment des plus excentrés. Certains quartiers du 1er peuvent atteindre jusqu’à 139
points de vente pour 1000 habitants. C’est aussi au Forum des halles que se trouve le plus
important regroupement de boutiques.

Cette étude se concentre sur :


A. Les effets de la politique commerciale de Paris.
B. Les évolutions des commerces à Paris.
C. Le classement des meilleurs commerces.
D. L'aménagement des commerces à Paris.
Selon cette étude :
A. Certains secteurs d'activités connaissent un accroissement supérieur à d'autres.
B. La consommation en ligne n'a pas d'effet notoire sur l'activité commerciale.
C. L'évolution du marché parisien fait preuve d'une grande régularité.
D. Toute la ville profite de ces changements.

Une de ces affirmations est vraie :


A. Le développement du commerce électronique est probablement la cause du déclin de
certains marchés.
B. Les parisiens délaissent les magasins vestimentaires au profit des produits
cosmétiques.
C. Les produits de consommation de première nécessité sont les plus demandés.
D. Les parisiens ont tendance à préférer faire leurs achats en ligne.

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17/ Le service volontaire européen
Eva, une Allemande de vingt et un ans, a passé un an à Lisbonne pour s'occuper d'enfants
immigrés africains. Le Belge Paul et la Finnoise Tiia, quarante ans à eux deux, sont allés
respectivement neuf et douze mois en Irlande et en Espagne, pour aider à la réinsertion de
toxicomanes. Rebecca a quitté sa Grande-Bretagne natale pour se consacrer, en Grèce, à un
projet de protection des tortues de mer, cependant que l'Espagnol Raul développait, en
Écosse, un système informatique de communication pour adultes handicapés mentaux. Depuis
le lancement, par la Commission européenne, du Service Volontaire Européen, quelque 500
000 jeunes résidant dans l'un des États membres de l'Union ont ainsi prêté main-forte à des
organisations à but non lucratif, menant des projets d'intérêt général. Il s'agit, majoritairement,
d'actions d'ordre social et, dans une moindre mesure, d'activités culturelles ou liées à la
protection de l'environnement.

Le service volontaire européen


A. est réservé aux étudiants en fin d’études.
B. dure au minimum douze mois consécutifs.
C. remplace le service militaire pour les jeunes Européens.
D. S’adresse aux résidents d’un État membre de l’Union Européenne.

D’après ce texte, les jeunes volontaires


A. sont fondateurs d’associations humanitaires.
B. mènent principalement des actions culturelles.
C. aident des organisations implantées en Afrique.
D. S’intéressent plus aux problèmes sociaux qu’à l’écologie.

Le Belge Paul
A. est âgé de quarante ans.
B. est parti avec la Finnoise Tiia.
C. est resté neuf mois en Irlande.
D. a passé douze mois en Espagne.

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18/ Livre de Carl Safina

"Les animaux sont-ils humains ? Les hommes sont-ils animaux ? On en voit déjà qui bâillent devant ce
plat dialectique plutôt rassis. Carl Safina aurait pu tomber lui aussi dans le piège. Au tout début du
livre, il pose la question à la chercheuse Cynthia Moss :
« Qu’est-ce qu’une vie passée à observer des éléphants t’a appris sur l’humanité ? »
Cynthia élude gentiment sa question : « Tu sais, pour moi, ce sont des éléphants. Je m’intéresse à eux
en tant qu’éléphants. Les comparer aux hommes ne me paraît pas utile. Je trouve beaucoup plus
intéressant d’essayer de comprendre un animal pour lui-même. Comment un corbeau par exemple, qui
possède un si petit cerveau, prend-il des décisions aussi étonnantes ? Le comparer à un petit garçon de
3 ans, je n’en vois pas l’intérêt. »
Vlan ! Et voilà comment un livre qui aurait pu n’être qu’intéressant est devenu un vrai sujet : les
humains ne sont pas la mesure de toute chose, et le moment est venu de faire une chose toute simple :
vraiment regarder les animaux ; sans comparaisons biaisées. C’est ce qu’a fait Carl Safina. Il met en
scène trois héros ayant passé leur vie près des animaux : Cynthia Moss, avec les éléphants, Rick
McIntyre, avec les loups et Ken Balcomb, avecleorques.
Leur patience monacale a permis de détailler toute une gamme de traits que l’on croit trop souvent
l’apanage des humains : amitié, altruisme, humour, sens du jeu, dissimulation, mensonge, chagrin,
deuil… Ainsi qu'une personnalité : c’est « probablement le trait le plus sous-estimé des êtres en liberté
», écrit Safina. Quand nous voyons "des éléphants", "des loup", "des orques", "des chimpanzés" ou
"des corbeaux", nous voyons des stéréotypes. Mais dès que nous nous concentrons sur des individus,
nous constatons que les individus diffèrent.
Mais cette compréhension réelle, scientifique des personnalités et comportements animaux n’en est
qu’à ses balbutiements.
Nous cherchons obsessionnellement à remplir le blanc d’un texte à trous qui dit: "... ... est le propre de
l’homme." Pourquoi ? Parce que nous avons désespérément besoin de croire que nous ne sommes pas
seulement uniques – ce que sont toutes les espèces –, mais que nous sommes absolument spéciaux,
que nous sommes resplendissants, divinement inspirés, pénétrés d’âmes éternelles. Faute de quoi, c’est
l’effroi et la panique existentielle.

À la question initiale, le chercheur et auteur du texte répond-en :


A. affirmant que l'observation prouve les différences entre les espèces.
B. concluant que ces espèces ne sont pas comparables.
C. confirmant que seuls les êtres humains sont dotés d'émotions.
D. analysant les affinités qui créent une communauté d'espèces.

L'auteur de l'article pense que :


A. Cette nouvelle étude cache en réalité des connaissances déjà établies.
B. Les chercheurs ont tendance à trop simplifier leur travail.
C. L'ouvrage se révèle riche d'enseignements scientifiques.
D. La recherche dans ce domaine se limite uniquement à l'observation.

Ces travaux sont originaux parce qu'ils :


A. Reproduisent des expériences en milieu naturel.
B. Remettent en cause des clichés.
C. Vont bouleverser la perception que l'homme a de son espèce.
D. Fondent leurs études sur de longues observations de terrain.

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19/ Des vertus de la paresse
Synonyme de servitude dans l’Antiquité romaine, le travail est devenu une valeur des sociétés
modernes. Et si la paresse nous mettait sur la voie d’une société plus juste favorisant
l’épanouissement de chacun ?
La question de la place du travail dans la société est aujourd’hui plus vive que jamais. Le
développement des technologies a permis une augmentation importante de la productivité et a
soulagé les hommes de nombreuses tâches ingrates ; pourtant le travail occupe encore une très
large place dans nos existences. D’après un économiste nord-américain, le travail est sur la
pente d’un inexorable déclin. Du fait de l’automatisation et de l’informatisation, une large part
des emplois dans tous les secteurs d’activité est amenée à disparaître et à rendre inutile une
grande partie de la population active. Face à ce problème social, il préconise de réduire le
temps de travail, de repenser la distribution des richesses autrement que sur la base de la
production et de développer davantage l’économie sociale et la sphère associative qui
oeuvrent au bien-être d’autrui. Une vision qui rejoint celle de la sociologue française
Dominique Méda : elle en appelle à relativiser la place du travail dans nos sociétés au profit
des activités sociales et politiques, qui développent l’autonomie et la coopération. La vie
humaine ne se résume pas à la production.
Travailler moins, est-ce paresser ? Non, soutient le rédacteur en chef d’un magazine
économique qui, chiffres à l’appui, fait état de l’excellente productivité des Français. Et la
réduction du temps de travail est-elle suffisante pour mieux répartir le travail ? N’est-ce pas
toute une échelle de valeurs et un mode de vie qu’il convient de construire ? Ne pourrait-on
pas concevoir une société où chacun serait libre de choisir de travailler plus ou moins ? Les
défenseurs de la décroissance invitent pour leur part à consommer moins, à travailler moins et
à réformer en profondeur les modes de vie et notamment notre consommation. Une question
de survie expliquent-ils, pour réduire l’impact écologique et le prélèvement des ressources
naturelles, mais aussi une volonté de promouvoir d’autres valeurs : l’altruisme, la coopération,
le loisir, etc. Outre que cela favoriserait notre épanouissement, un peu de paresse sauverait-il
le monde ? Ce n’est peut-être pas si improbable.

Quel problème social pose l'évolution du monde du travail ?


A. Un grand nombre de travailleurs vont perdre leur emploi.
B. Un grand nombre de travailleurs doivent se former à l'informatique.
C. Trop peu de candidats acceptent de se charger des tâches plus ingrates.
D. Le développement des technologies touche tous les secteurs d'activités.

Quelle situation à-priori paradoxale caractérise la France ?


A. Malgré la mise en place de la réduction du temps de travail, les Français restent très
productifs.
B. Malgré le développement de l'informatique, les Français résistent à l'informatisation
galopante.
C. Malgré la diminution de la population active, les Français restent optimistes.
D. Malgré le déclin constaté sur le marché nord-américain, le marché français résiste.

Lequel de ces arguments n'est pas utilisé par les défenseurs de la décroissance ?
A. Ce serait un moyen de préserver l'environnement.
B. Cela permettrait de mettre l'accent sur des vertus plus humaines que la productivité.
C. Cela stimulerait le développement personnel de chacun.
D. Cela entraînerait un recul de l'utilisation des nouvelles technologies.

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20/ La Doublure
Personnage central de l’imaginaire de Francis Veber, Pignon, successivement interprété par
Jacques Brel, Pierre Richard, Jacques Villeret et Daniel Auteuil, c’est l’homme invisible,
celui que les femmes, distraites ou pressées, ne songent même pas à regarder. Mais ici, Veber
a eu beau mal coiffer et mal habiller Gad Elmaleh, il reste si joli qu’on a bien du mal à
comprendre l’indifférence de Virginie Ledoyen et le départ d’Alice Taglioni. Le François
Pignon 2006 est voiturier pour un restaurant chic. Le hasard le fait passer dans une rue où un
paparazzi guette la rencontre d’un homme d’affaires millionnaire avec un jeune top model.
Pour éviter le divorce avec sa richissime épouse, l’homme d’affaires engage Pignon pour
jouer le rôle de l’amant de sa maîtresse. Sa doublure, donc…

Très jolie idée, curieusement inaboutie. Gags rares. Rythme lent. Personnages figés : riches,
contemplés avec mépris, opposés aux pauvres, observés avec une fausse gentillesse. Seuls
intéressent les rapports tendus et méchants, qu’entretient Daniel Auteuil avec son esclave
d’avocat, joué par Richard Berry, parfait.

Cet article parle :


A. D’une critique cinématographique
B. D’une critique gastronomique.
C. D’une rencontre avec un photographe
D. du compte-rendu d’un défilé de mode.

Pour en parler, l’auteur :


A. Raconte une histoire
B. Fait une critique
C. Fait une recommandation
D. Décrit des images

Dans cet article, le journaliste :


A. Evoque le jeu très subtil des acteurs
B. Accuse les personnages d’être laids
C. Dénonce les mauvaises idées du metteur en scène
D. Met en valeur l’humour du scénario

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21/ Environnement : De plus en plus de bus propres
UN BUS SUR QUATRE circulant en France respecte l’environnement : sur 14 000 véhicules,
plus de 3 000 roulent au gaz, à l'aquazole (du gazole allongé à l’eau), au diester (un carburant
d’origine végétale), à l’électricité ou avec un filtre à particules. Mais ces technologies ont-
elles toutes un avenir ? L’Agence nationale de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie,
à l’occasion de la troisième journée d’études « bus propres », a dévoilé la première étude
comparative des différentes filières.

Les essais ont été réalisés aux quatre coins du pays : « les filtres à particules semblent être la
technologie la plus prometteuse ». D'un coût réduit, « ils offrent une bonne fiabilité, et les
véhicules neufs en seront bientôt tous équipés », explique le rapporteur du projet. Le futur des
carburants gazeux semble plus incertain. « Leurs potentialités ont été montrées, ils
fonctionnent bien, offrent des résultats très intéressants en matière de pollution, mais les
transporteurs vont être confrontés aux choix des constructeurs : si aucun ne s'engage vraiment,
la technologie va couler », avertit-il.

Quant aux bus électriques, ils ne peuvent servir que pour des usages spécifiques », relève le
rapport. Les bus hybrides, couplant électricité et moteur traditionnel, ne sont pour l’instant pas
assez nombreux pour qu’on puisse tirer des conclusions.

Cet article présente


A. le contenu d’un essai universitaire.
B. les résultats d’un rapport scientifique.
C. le bilan d’une loi sur l’environnement.
D. le compte-rendu d’une journée d’études.

Les essais réalisés


A. Permettent d’évaluer différentes technologies.
B. Contraignent les réseaux français à la prudence.
C. Compromettent l’avenir des transports en commun.
D. invitent constructeurs et transporteurs à plus de créativité.

La solution la plus satisfaisante paraît être


A. les bus hybrides.
B. les bus électriques.
C. les filtres à particules.
D. les carburants gazeux.

Selon l’article,
A. la tendance est aux carburants d’origine végétale.
B. les informations sont encore insuffisantes à ce jour.
C. les essais seront bientôt étendus partout en Europe.
D. une nouvelle loi s’appliquera aux constructeurs de bus.

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22/ Le réchauffement des températures
Météo France a enregistré des températures négatives dans la nuit de dimanche à lundi, ce qui
met fin à un triste record.

C'est un record sans précédent en haut des 2877 mètres du Pic du Midi. Après 108 jours sans
gel, les prévisionnistes ont enfin relevé des températures négatives dans la nuit de dimanche à
lundi, avec une température stabilisée à -1 degré. Avant cette nuit, il fallait remonter au 14
juin pour trouver une autre température négative, -1,6°C, à la station météo de ce sommet. Du
jamais-vu depuis 1882 et les premiers relevés de températures en haut du Pic du Midi. C'est
cette série ininterrompue qui est très spectaculaire. Il y a eu au total 116 jours sans gel entre
début juin et fin septembre cette année et on retrouve quasiment le même chiffre en 2003,
avec 115 jours. Si le caractère ininterrompu de la série relève sans doute d'une variation
naturelle du climat, il se superpose toutefois à une tendance à la hausse globale des
températures. C'est assurément lié au réchauffement climatique car depuis 1950, les huit étés
les plus chauds ont été enregistrés dans les années post-2000.

L’article évoque :
A. La chute brutale des températures en été
B. L’arrivée soudaine du gel en haute montagne
C. Les statistiques de prévisions météorologiques pour l’hiver
D. Le réchauffement des températures depuis plusieurs années

L’article montre que :


A. Les températures relevées ne sont pas fiables
B. Les températures sont comparables à celles des premiers relevés
C. Les températures fluctuent depuis une dizaine d’années
D. Les températures sont de plus en plus élevées depuis 10 ans.

Ce résultat est dû :
A. A l’activité humaine croissante
B. A l’arrivée des relevés de températures
C. Au dérèglement climatique récent
D. A l’évolution normale de la météo

21
23/ Le côté obscur du smartphone.
Roger Darchon, chercheur au TFX explique, dans son livre consacré au smartphone et à son
emprise sur notre comportement, qu’un téléphone connecté, c'est tout internet entre nos
mains, n'importe où. Qu'est-ce que ça va devenir quand cet objet sera habité par un
compagnon virtuel de plus en plus efficace pour nous assister en tout ? Avec cet esclave,
l’homme se sent le maître et, petit à petit, il deviendra lié à son esclave. Le chercheur va
même plus loin, en affirmant que les bénéfices de cette avancée technologique, le gain de
temps notamment, n'en sont pas vraiment. Au contraire, que faire de tout ce temps gagné ? Le
consacrer à des jeux idiots la plupart du temps. Est-ce vraiment le but d’une vie humaine que
de ne pas pouvoir mobiliser son attention plus de deux minutes sur un sujet ? Le constat est
que l’humanité est probablement en train de gâcher son rapport au temps. L'entretien s'achève
ainsi, interrompu par la sonnerie d'un téléphone... Celui de Roger Darchon.

Cet article aborde le thème :


A. Des progrès offerts par les nouvelles technologies de la communication
B. Des limites des avancées technologiques
C. Des dégâts causés par l’usage excessif d’internet
D. Du temps consacré aux outils de communication

Selon le chercheur :
A. Le recours excessif au smartphone nous rend dépendant
B. Les dangers du mobile sont compensés par une meilleure qualité de vie
C. L’être humain peut enfin se consacrer à des activités de loisir
D. Les relations sociales en tirent bénéfice.

Cela a pour conséquence :


A. Que l’homme gaspille son temps inutilement
B. Que les technologies numériques cessent d’évoluer
C. Que les hommes lisent de moins en moins
D. Que l’être humain se sent moins isolé.

22
24/ Londres est tellement plus fun que Paris !
Dans Casablanca, quand Humphrey Bogart plonge son regard dans celui d'Ingrid Bergman en
lui disant : « Nous aurons toujours Paris », il évoque une ville débordante de vie, de rires et
d'amour. Ceux d'entre nous qui ont la chance d'être nés dans la capitale française ont toujours
été fiers de sa réputation d'exubérance gauloise, qui laissait dans l'ombre les villes froides,
grises et puritaines, comme Londres. C'est terminé. Plus qu'un centre d'affaires anglo-saxon,
Londres acquiert de plus en plus l'image d'une ville où l'on fait la fête toute la nuit. Du vieux
pub au sol couvert de sciure au club branché, il y a toujours quelque chose d'ouvert, vingt-
quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Les fêtes ont lieu un peu partout, y compris
sur les trottoirs, dans le froid, où les fumeurs transforment une interdiction décriée en une
occasion de passer un bon moment et de rire ensemble, là où les Français préfèrent râler. La
réputation internationale de la capitale anglaise attire les noctambules du monde entier, et son
charme cosmopolite se traduit par une offre immense : à Londres, les clubs VIP sont moins
fermés que ceux de Paris, où la liste d'attente s'étend parfois sur plusieurs semaines. La vie
nocturne londonienne semble aussi plus novatrice que celle de sa voisine française : la scène
musicale et les clubs britanniques sont bien moins compassés et démodés - les danseuses de
cancan aux seins nus ont peut-être des airs de nouveauté pour certains, mais le Moulin-Rouge
a été construit en 1889.

Les transports de nuit à Londres sont bien plus fréquents et plus sûrs qu'à Paris, avec une forte
fréquentation à toute heure qui améliore le sentiment de sécurité. Pour toutes ces raisons, des
centaines de Parisiens (et pas uniquement les plus jeunes) achètent à bas prix des billets
d'Eurostar ou d'avion avec easyJet pour traverser la Manche le weekend et faire la fête toute la
nuit avant de rentrer chez eux au petit matin. Personnellement, je crois qu'il y a une
explication philosophique à l'ascendant de Londres comme capitale européenne du fun. C'est
ce que Jean-Paul Sartre, le grand existentialiste parisien, appelait l' « ennui » : un sentiment
d'abattement, voire de dépression, plus susceptible de se manifester en période d'inactivité.
Alors que les Parisiens consacrent une grande partie de leur vie sociale à ce genre de choses,
les Britanniques d'aujourd'hui préfèrent de loin faire la fête - comme les clients du bar de
Bogart dans Casablanca.

Si elle a aujourd'hui l'image d'une ville festive, Londres a longtemps été connue pour être…
A. la capitale de l'Europe
B. un haut-lieu du commerce
C. un centre de transport
D. D. une ville ennuyeuse

Quel adjectif définit aujourd'hui le mieux la vie nocturne parisienne selon l'auteur ?
A. Exubérante
B. Dépassé
C. Ennuyeuse
D. cosmopolite

D'après le texte, les Britanniques préfèrent faire la fête tandis que les français…
A. Aiment le cinéma et surtout les vieux films comme Casablanca.
B. Sont très fiers de leurs origines gauloises.
C. Adorent voyager, en train ou en avion.
D. Ont tendance à déprimer.

23
25/ La carte postale fait de la résistance
Nous n’avons jamais autant envoyé de textos, plus de 60 en moyenne par mois, nous
consultons nos e-mails de plus en plus souvent, même en vacances. Mais malgré toute cette
technologie, il faut croire que nous restons attachés à la bonne vieille carte postale touristique.

[...] Entre 50 et 80 centimes d’euros, ce petit bout de carton de 165 centimètres carré se vend
toujours. Quand votre petit dernier vient d’arriver en colonie de vacances, là, c’est certain, il
préfère le petit SMS pratique, rapide mais quand il s’agit de faire plaisir alors là, on choisit
encore la carte postale. Quelquefois même, on marque d’une croix rouge la résidence où l’on
séjourne. Ce que font Luce et Yvette, deux touristes belges en vacances sur la côte basque : «
C’est l’intention qui compte. Je sais que la personne à qui je le fais, elle préfère ça qu’un
SMS, ça j’en suis persuadée ». « Les gens qui ne peuvent pas voyager sont toujours très
heureux de recevoir des cartes postales ». « C’est un souvenir que l’on garde, sur le frigo ou
dans une valise où il n’y a que ça. »

La carte, on ne l’écrit pas, on la remplit : « Bons baisers de Palavas », « Amitiés du Lavandou


», « Gros bisous de Carnac ». Des mots simples mais surtout, jamais de mauvaises nouvelles.
C’est pour cela que la carte postale fait de la résistance. Selon Jean-Claude Protet, il est
responsable de l’une des principales sociétés d’édition, l’As de Cœur, créé en 1938 : « Il se
vend en France 350 millions de cartes postales touristiques. C’est important. C’est un vecteur
qui envoie à travers le monde la connaissance de notre patrimoine culturel, architectural et
gastronomique. Il suffit de traverser les entreprises pour voir que dans de nombreux bureaux,
il y a des cartes postales qui sont accrochées au mur. Il faut aller voir chez les grands-parents
les cartes qui sont soit sur la cheminée soit sur le meuble de la salle à manger. »

La carte postale n’a donc pas écrit son dernier mot mais les anciens le savent : son âge d’or est
derrière elle. Dans les années 50, il s’en vendait plus de 600 millions chaque année dans
l’Hexagone.

D’après l'auteur, la carte postale sert surtout à...


A. transmettre des informations
B. promouvoir un lieu
C. Fabriquer des souvenirs
D. Faire plaisir au destinataire

D’après Jean-Claude Protet, la carte postale sert surtout à...


A. transmettre des informations
B. promouvoir un lieu
C. Fabriquer des souvenirs
D. faire plaisir au destinataire

Comment définir le style rédactionnel d'une carte postale ?


A. télégraphique
B. succinct
C. précis
D. Recherché

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26/ Végan
Pendant très longtemps, personne ne s’est demandé comment étaient fabriqués nos rouges à
lèvres. Pourtant, depuis 2017, les appellations « Végan » sur les cosmétiques ont augmenté de
100 % en Europe pour répondre à la forte demande des consommatrices. Etre végan est une
garantie éthique, ce n’est pas une assurance de qualité. A ne pas confondre avec le bio, qui
concerne les produits fabriqués à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique, le
véganisme refuse toute exploitation de l’animal par l’homme. Cela implique d’interdire les
tests sur les animaux, source de souffrances, ainsi que les ingrédients comme le lait, le miel, la
cire d’abeille, les poils, pour créer les produits de beauté. De là à dire qu’en ciblant les
cosmétiques les défenseurs de la cause animale se trompent de combat, il n’y a qu’un pas. En
effet, cette histoire de mentions « Végan » est un mensonge marketing, car depuis 2013
l’Union européenne a interdit la vente et l’importation d’ingrédients testés sur les animaux.

Cet article a pour thème :


A. les nouveaux produits cosmétiques bios
B. les nouvelles tendances alimentaires
C. les avancées en matière de protection animale
D. la nouvelle tendance beauté à base végétale

D'après cet article, le véganisme c’est :


A. un nouveau maquillage
B. un régime alimentaire pour perdre du poids
C. un mode de vie sans consommation animale
D. un mode de production agro-alimentaire

Cette nouveauté :
A. est en réalité le fruit d’une obligation
B. est dans la continuité du bio
C. est un pur produit marketing
D. est un gage de sécurité

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27/ Les commerces dans le détail
Le dynamisme de Paris ne se dément pas. La capitale est l’une des villes les mieux dotées au
monde en matière de commerces, avec 62 500 points de vente selon une étude de la CCI. Un
chiffre qui reste stable depuis 2014. Pour autant les échoppes parisiennes ont connu quelques
changements ces dernières années.

Alors qu’ils vivaient un recul régulier depuis plus d’une décennie, les commerces de bouche
de proximité redressent la barre. Les poissonniers, les crémiers-fromagers et les primeurs sont
particulièrement à la fête, grâce à « des produits de qualité qui leur permettent de se
démarquer » selon l’étude.
Les habitants de la capitale prennent de plus en plus soin d’eux. Une tendance illustrée par la
progression remarquable de trois marchés : les commerces de produits biologiques, des
articles de sport ainsi que des soins du corps.

Malgré la réputation parisienne de « capitale de la mode », le secteur de l’habillement recule


pour la première fois depuis plus d’une décennie. Cette érosion d’un secteur stratégique pour
la capitale est due à la récente montée en puissance de l’e-commerce, selon l’étude.
Les commerces sont particulièrement concentrés dans les onze premiers arrondissements de
Paris, au détriment des plus excentrés. Certains quartiers du 1er peuvent atteindre jusqu’à 139
points de vente pour 1000 habitants. C’est aussi au Forum des halles que se trouve le plus
important regroupement de boutiques.

Cette étude se concentre sur :


A. Les effets de la politique commerciale de Paris.
B. Les évolutions des commerces à Paris.
C. Le classement des meilleurs commerces.
D. L'aménagement des commerces à Paris.

Selon cette étude :


A. Certains secteurs d'activités connaissent un accroissement supérieur à d'autres.
B. La consommation en ligne n'a pas d'effet notoire sur l'activité commerciale.
C. L'évolution du marché parisien fait preuve d'une grande régularité.
D. Toute la ville profite de ces changements.

Une de ces affirmations est vraie :


A. Le développement du commerce électronique est probablement la cause du déclin de
certains marchés.
B. Les parisiens délaissent les magasins vestimentaires au profit des produits cosmétiques.
C. Les produits de consommation de première nécessité sont les plus demandés.
D. Les parisiens ont tendance à préférer faire leurs achats en ligne.

26
28/ L’argent n’a pas d’odeur mais il a des virus
L’expression « argent sale » ne pourrait être utilisée à meilleur escient : des chercheurs des
hôpitaux universitaires de Genève ont montré que le virus de la grippe pouvait survivre dix-
sept jours sur les billets de banque ! Et ceux-ci pourraient donc servir de vecteur de
transmission de la maladie.
Les virologues genevois ont agi à la demande d’une banque. L’établissement, inquiet des
possibles risques de pandémie en cas d’émergence d’un virus inédit, les a approchés pour
savoir si le numéraire pouvait contribuer à l’infection.
La banque a gracieusement mis à disposition des chercheurs des moitiés de billets de 50
francs obsolètes. Y ont été déposées diverses souches de virus grippal. Puis les scientifiques
ont laissé sécher la préparation à température et humidité ambiantes. Ils ont enfin mis en
culture les dépôts viraux. Les résultats ont parfois été surprenants. De manière générale, la
durée de survie a augmenté en fonction de la concentration du virus. Et même un des virus a
vu sa durée de survie aller jusqu’à deux semaines et demie lorsqu’il était mélangé à des
secrétions humaines (mucus) ! Pour vérifier ces expériences, les virologues ont répété
l’opération avec les secrétions nasales d’enfants grippés. Les résultats se sont avérés
similaires.
Cette stabilité inattendue du virus suggère que ce genre de support inerte non biologique ne
doit pas être totalement ignoré dans la prévention d’une pandémie. Tout comme les poignées
de porte ou les mains courantes dans les bus. Le virus pourrait donc théoriquement infecter les
personnes qui touchent des billets contaminés, puis mettent leurs doigts en contact avec leurs
muqueuses supérieures ; mais, même si les virus peuvent survivre à une température de moins
de 10 °c avec une bonne dose d’humidité, ils ne seraient pas pour autant forcément transmis.

L’expression « argent sale » convient parce que


A. les billets, à force de passer de main en main, se détériorent.
B. les nombreux contacts font des billets de véritables nids à microbes.
C. le papier monnaie, en Suisse, réagit mal au froid humide et se dégrade.
D. les billets de banque sont touchés par des personnes mal intentionnées.

Les billets qui ont servi à l’expérimentation


A. se déchiraient tout seuls en raison de leur état d’extrême saleté.
B. avaient été retirés de la circulation parce qu’ils n’avaient plus cours.
C. avaient été coupés en deux parce qu’ils étaient contrefaits.
D. avaient été divisés en plusieurs morceaux dans le but d’une étude comparative.

L’expérimentation a montré que


A. les microbes étaient plus virulents chez les enfants.
B. l’humidité empêchait la propagation des microbes.
C. la contagion due au contact d’un billet était impossible.
D. les microbes vivaient plus longtemps au contact du mucus.

Le risque de pandémie
A. n’est pas à prendre à la légère : il vaudrait mieux toujours porter des gants.
B. est hypothétique : on ne peut prouver la transmission systématique du virus.
C. est quasi nul : les conditions à la transmission du virus sont rarement réunies.
D. est imminent : il faut éviter de se gratter le visage après avoir touché des billets.

27
29/ Les 100 premiers jours du président Trump
Donald Trump introduit des paramètres très nouveaux sur la scène internationale, si l’on
prend la question diplomatique. C’est la première fois que nous avons le chef de l’État de la
première puissance mondiale qui développe une diplomatie populiste. Et cette diplomatie
populiste, elle me semble marquée par plusieurs ingrédients. Le premier, c’est l’importance
donnée à la forme, donnée à l’image, donnée à la posture. On sent que c’est un élément
essentiel. Le deuxième, c’est le jeu des rapports de force. Les rapports de force poussés
jusqu’à très loin, jusqu’à l’humiliation, à la fois de l’allié mais aussi de l’adversaire, avec la
recherche d’une diabolisation. On le voit face à l’Iran. Il y a un troisième élément qui est
intéressant, dans cette diplomatie, c’est le principe d’incertitude. Il met en avant,
constamment, la possibilité d’évolutions qui ne sont pas anticipées. Alors on le voit là sur le
climat, il prendra sa décision un peu plus tard. On l’a vu sur le Yémen : frappe au Yémen. On
l’a vu sur la Syrie : frappe en Syrie alors que personne n’imaginait une frappe possible. Et on
l’a vu sur la Corée du Nord. Donc, en permanence, il joue pied et contre-pied et il est
susceptible de surprendre.

Il est difficile de s’adapter à une telle diplomatie et je crois qu’il faut en tirer les leçons. Et on
voit qu’Emmanuel Macron en a déjà tiré les leçons pour la diplomatie française. À la fois une
diplomatie engagée, une diplomatie qui se veut réactive face aux initiatives du président
Trump. Qui se veut en même temps en mouvement et susceptible de prendre les devants et en
même temps une diplomatie traditionnelle soucieuse de l’équilibre. Je suis pour ma part très
heureux de voir qu’on revient à une diplomatie plus classique, dans la ligne de la tradition
française. On l’avait un peu abandonnée avec Nicolas Sarkozy et François Hollande. C’est-à-
dire que c’est une diplomatie qui assume son rôle de médiation. Diplomatie d’équilibre qui
cherche à tirer le meilleur entre les positions des uns et les positions des autres.
Dans ce contexte, il est intéressant de voir Angela Merkel très pragmatique et qui prend les
choses telles qu’elles sont et en même temps, le président français, plus volontaire, désireux
d'essayer, en quelque sorte, de forcer les choses et d’amener le président américain à ne pas
choisir l’irréparable.

Quels sont les trois principaux éléments de la politique diplomatique du président Trump ?
A. Le pragmatisme, la réactivité et la volonté.
B. L'engagement, l'équilibre et la médiation.
C. L'importance donnée à l'image, à la posture et à la forme.
D. L'importance donnée à l'image et aux rapports de force ainsi que l'incertitude.

Quelle est l'avis de M. De Villepin par rapport à la politique diplomatique française actuelle ?
A. Il en est ravi.
B. Il n'est pas certain que ce soit le bon choix.
C. Il pense qu'il faut s'adapter.
D. Il croit qu'il faudrait imiter le pragmatisme allemand.

Comment pourrait se résumer la position française ?


A. La France accompagne les Etats-Unis dans sa politique diplomatique agressive.
B. La France essaie de tempérer la politique internationale américaine.
C. La France joue un rôle d'intermédiaire entre les Etats-Unis et le reste du monde.
D. La France s'oppose à l'esprit de conquête américain.

28
30/ Des vacances pour tous ?
C’est en 1936 que les salariés français ont eu droit aux premiers « congés payés » : deux
semaines de liberté, le début d’une véritable révolution dans le mode de vie. En 1956 vient
s’ajouter une troisième semaine ; en 1969 une quatrième, puis en 1982 une cinquième.

La mise en place des 35 heures, en 2002, a permis en outre à de nombreux salariés de


bénéficier de deux semaines de congés supplémentaires en compensation des dépassements
d’horaires hebdomadaires. La France arrive ainsi en première position en Europe et sans
doute dans le monde en matière de congés payés.

Mais être en congés ne signifie pas partir en vacances. En effet, si l’on considère que les
vacances commencent à partir de quatre nuits passées hors de chez soi, le taux de départs pour
des séjours d’agrément (sont exclues par exemple les raisons professionnelles, les contraintes
liées à la santé ou les obligations familiales) est d’environ 65%.

On part plus ou moins souvent en vacances (ou pas du tout) selon ses revenus, sa profession,
son lieu d’habitation. Ainsi, plus les revenus sont confortables, plus le taux de départs est
élevé. Les membres des professions libérales et les cadres partent beaucoup plus souvent que
les ouvriers et les agriculteurs. Enfin, les personnes résidant dans les grandes agglomérations
effectuent plus de voyages personnels que les ruraux. Ceci est encore plus vrai pour les
vacances d’hiver, et notamment pour les séjours dans les stations de sports d’hiver, qui ne
concernent qu’un Français sur quinze, en raison de leur prix élevé dissuasif pour un grand
nombre de familles.

D’une manière générale, les vacanciers font attention à la dépense. Dans près de deux cas sur
trois, ils sont hébergés gratuitement par des parents, des amis, ou bien s’installent dans leur
résidence secondaire. Ceux qui le peuvent profitent des conditions avantageuses des départs
hors saison et hors vacances scolaires. Un nombre croissant fait appel aux soldeurs de
voyages sur Internet.

Que signifie « être en congé » ?


A. Bénéficier de cinq semaines de vacances.
B. Passer au moins quatre nuits hors de chez soi.
C. Etre autorisé à s'absenter du travail tout en étant payé.
D. Partir en vacances.

Qui sont ceux qui partent le plus en vacances ?


A. Les salariés qui bénéficient de sept semaines de vacances.
B. Ceux dont l'activité est la mieux rémunérée.
C. Les ouvriers et les agriculteurs.
D. Ceux qui peuvent être hébergés gratuitement.
Deux tiers des français partent en vacances…
A. sans payer leur lieu d'hébergement
B. en faisant attention à leurs dépenses
C. en partant hors saison et hors vacances scolaires
D. en ayant réservé sur internet

29
31/ La pudeur sauvage
Du Sahara au Groenland, une jeune fille gênée baisse les yeux. Si les émotions sont
universelles et intemporelles, les manifestations de pudeur sont modelées par les cultures. La
pudeur est un sentiment qui s’applique à des contextes culturels si différents, selon les
sociétés et les individus, qu’il est sans doute plus aisé de la reconnaître par les émotions
qu’elle provoque que par les objets auxquels elle s’applique. Ce n’en sera certainement pas
une définition puisque la généralité des phénomènes émotionnels fait que les mêmes réactions
physiologiques, tels le rougissement, l’accélération des rythmes cardiaque et respiratoire, ou
bien les attitudes de fuite, de gêne ou le stress souvent associés à l’expression de la pudeur, se
retrouvent dans des situations fort dissemblables, et peuvent même être observés dans le
monde animal, en particulier chez les mammifères.

Les propriétaires d’animaux familiers comme les observateurs des sociétés d’animaux
sauvages reconnaissent souvent des cas où un individu, déconcerté par un environnement
social ou une confrontation inattendue, manifeste une gêne - qui ne relève pas forcément de la
peur ou de toute autre cause identifiable - accompagnée du cortège de réactions déjà
évoquées. On peut donc en déduire que, même si l’on restreint la notion de pudeur à un cadre
strictement humain et culturel, ses effets physiologiques et comportementaux relèvent d’un
cadre plus général, dont les manifestations animales attestent la grande ancienneté dans
l’histoire de la vie.
L’universalité des émotions liées à la pudeur explique sans doute la propension de certains
auteurs, en particulier en anthropologie sociale, à proclamer un peu vite que la pudeur, qu’ils
réduisent volontiers à des considérations vestimentaires inégalement pertinentes, est un
sentiment universel. Et à prétendre en exhibant tel étui pénien de Papouasie, ou telle ceinture
de perles ou de ficelle d’Amazonie, ou tel bijou ou vêtement que l’on n’abandonnera qu’en
des circonstances précises, qu’aucune population humaine ne tolère la nudité totale. Il ne
s’agit, bien sûr, que d’un fantasme des sociétés de religions monothéistes et de leurs
chercheurs sur le terrain

Laquelle de ses affirmations résume le mieux les idées développées dans le premier paragraphe ?
A. La pudeur est un sentiment propre à l'être humain.
B. La pudeur est la seule émotion commune à l'homme et au monde animal.
C. La pudeur est un sentiment facilement identifiable car elle s'applique toujours aux
mêmes objets
D. La pudeur est un sentiment universel qui dépasse les contextes culturels.

Dans quelle circonstance un animal peut-il manifester une gêne ?


A. Lorsqu'il se retrouve face à un animal sauvage s'il est lui-même domestiqué, ou le
contraire.
B. Lorsqu'il est confronté à une situation inhabituelle pour lui.
C. Lorsqu'il a peur.
D. Lorsqu'il se retrouve face à un individu plus ancien.

D'après l'auteur, un bon nombre d'anthropologues n'ont qu'une compréhension partielle de la


pudeur car…
A. ils la résument à la question de la nudité.
B. ils la lient aux croyances des religions monothéistes.
C. ils pensent qu'il s'agit du sentiment le plus ancien.
D. ils y voient une expression de notre nature animale.
E.

30
32/ Un état des lieux du baccalauréat
Quand on parle du bac dans ce pays, on pense aux bacs généraux et quand on regarde les bacs
généraux, ils sont articulés sur trois bacs : le bac S, le bac dit scientifique, le bac littéraire et
un bac qui se veut plus équilibrer : le bac ES.

On se rend compte qu’un de ces bacs, le bac littéraire, est actuellement en crise, et que
beaucoup de jeunes passent le baccalauréat S non pas, parce qu’ils sont scientifiques, mais
parce qu’il a la réputation d’être le bac d’excellence, celui qui vous permettra de faire de
fortes études, donc ça pose déjà sur ce point un problème.

À côté, vous avez les bacs technologiques qui avaient été mis en place, au cours de la Ve
République, pour faire face à une demande spécifique et pour une poursuite d’études ensuite
dans des séries technologiques. On se rend compte maintenant que ces séries sont souvent
envahies par des jeunes titulaires du bac général, ce qui pose pour les titulaires du bac
technologique un certain nombre de problèmes. Enfin, il y a la création la plus récente, les
bacs professionnels qui n’ont pas pour vocation de vous préparer à aller dans l’enseignement
supérieur et vous permettent d’entrer dans la vie professionnelle avec une formation générale
d’un niveau donc déjà important et aussi une qualification professionnelle assez pointue
puisqu’il y a, c’est quand même assez étonnant, 72 bacs professionnels différents.

La meilleure défense du baccalauréat, c’est le fait que les Français n’ont pas envie de le voir
disparaître. C’est un monument national qui existe depuis 200 ans. C’est surtout un repère
pour une génération. C’est un petit peu aussi un rite de passage. Être bachelier, cela veut dire
être au-delà d’une certaine époque. Avant, on prépare le bac on est un lycéen et on n’est pas
majeur si on peut dire, donc c’est un moment important. C’est un des repères dans la vie d’un
jeune et maintenant ce n’est pas une minorité de jeunes qui est concernée par le bac, j’insiste
là-dessus, c’est la grande majorité d’une génération qui est confrontée à l’épreuve du
baccalauréat.

Pourquoi beaucoup de lycéens français choisissent de passer un bac scientifique ?


A. Parce qu'ils aiment les sciences.
B. Parce qu'il offre davantage de débouchés.
C. Parce qu'ils veulent s'engager dans des études scientifiques.
D. Parce qu'ils veulent ensuite faire un bac technologique.

Quel problème se pose dans les filières du bac technologique ?


A. Il existe un trop grand nombre de bacs technologiques.
B. Ils permettent uniquement de poursuivre des études dans des filières technologiques.
C. Un grand nombre de candidats sont déjà titulaires d'un bac général.
D. Ils ont été mis en place au cours de la Ve République.

Lequel de ces arguments n'est pas utilisé par l'auteur pour défendre le baccalauréat ?

A. Il s'agit d'un marqueur générationnel.


B. Il s'agit d'une véritable étape qui marque l'entrée dans l'âge adulte.
C. Il est la porte d'entrée de toutes les études supérieures.
D. Les français y sont très attachés.

31
33/ la pratique du cyclisme
Le 18e congrès de la Fédération des usagers de ma bicyclette (FUB) a débuté ce jeudi à Lyon.
Mais la révélation attendue des résultats de son enquête « Baromètre des villes cyclables » et
plus précisément le palmarès des villes pro-vélo était prévue ce vendredi midi.
Et Strasbourg reste bien la capitale française du vélo !
L’information a été dévoilée dans un communiqué transmis aux médias à la mi-journée. Dans
ce classement, la capitale alsacienne – en avance grâce à une politique de développement
amorcée dès les années 80 et toujours poursuivie depuis – devance les villes de Nantes et
Bordeaux.
La FUB invite les villes de France à s’emparer des résultats de cette enquête pour concevoir
des pratiques modernes, à la hauteur des enjeux du 21e siècle.

Ce texte parle :
A. du développement des villes de France.
B. de la progression des pistes cyclables.
C. du classement national de la pratique du cyclisme.
D. de l'importance de l'écologie dans les villes de France.

À propos du palmarès, ce document annonce :


A. des résultats en progression inédite.
B. des résultats stables.
C. des résultats inattendus.
D. des résultats contrastés.

Selon l'association :
A. il devrait y avoir peu de changement à court terme.
B. les conditions de circulation à vélo sont satisfaisantes cette année.
C. les politiques cyclables devraient être plus ambitieuses.
D. les villes françaises font des efforts significatifs pour la mobilité

32
34/ Montparnasse Parisien
Le quartier de la Gaité-Montparnasse poursuit sa transformation. La tour Montparnasse et la
gare vont subir d’importantes rénovations et de nouvelles enseignes vont s’installer d’ici 2020
Il devrait y avoir également des logements, un centre commercial, une bibliothèque, une
crèche, etc. A terme, ce projet doit permettre la création de 500 à 700 emplois. À cet égard, la
ville de Paris prévoit la présentation des métiers aux demandeurs d’emploi, aux jeunes et aux
séniors en orientation professionnelle, la mise en place de formations préalables au
recrutement. Il s’agit de mettre en place des actions concrètes pour favoriser les recrutements
locaux.

Cet article a pour thème :


A. La lutte contre le chômage
B. La modernisation d’un espace parisien
C. La création d’un centre culturel pour toute la famille
D. L’ouverture d’un centre de recherche d’emplois.

Ce projet vise :
A. Au développement d’un lieu de vie pour tous
B. A l’amélioration des transports
C. A développer l’accueil touristique
D. A la diminution du chômage à long terme

Ce projet va permettre :
A. De mieux recevoir les voyageurs
B. De créer des offres de travail de proximité
C. De proposer des activités aux jeunes actifs
D. De relancer l’économie du quartier

33
35/ « La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité »
A qui revient cette idée folle d’inventer, un jour... la « crise » d’adolescence ? Jean-Jacques
Rousseau lui-même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait, selon lui, qu’adolescents révoltés
ou déprimés... Pourtant, tout ceci n’est qu’une fable ! La crise d’adolescence (de la puberté,
en réalité) n’a rien d’une fatalité, ne répond à aucun déterminisme biologique. Et l’opposition
aux parents – aux enseignants quelque fois – n’est pas une nécessité, même si les «
spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la faire
tôt que tard. Nous savons maintenant que l’erreur d’analyse tient au fait que la plupart des
psychologues, psychiatres, psychanalystes et médecins parlent de l’adolescence sur la base
d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale, essayant de comprendre et de
dessiner le « normal » à partir du « pathologique ».

Or, la plupart des adolescents traversent cette période de vie paisiblement, sans conflit avec
quelque adulte que ce soit. Il semble bien, comme le soulignait déjà Rousseau, que certaines
conditions familiales (dialogue, responsabilités) ou sociales (implication des adolescents dans
la vie de la cité) soient de nature à contrarier le processus de crise pubertaire. Il existe ainsi
des sociétés où les rapports entre adultes et adolescents sont organisés de telle sorte que
chacun ayant un rôle à jouer au sein de la communauté regarde l’autre avec respect et
tolérance. C’est le cas des sociétés dites « primitives », où, à l’issue de rites initiatiques, les
garçons pubères entrent dans la communauté des adultes : les tensions entre générations sont
ainsi tuées de manière préventive.

Dans nos sociétés « modernes », il n’y a plus de responsabilités pour les plus jeunes, plus de
dialogue avec eux. D’où révolte, mauvaise humeur, violences de leur part. Enfamille, chacun
vit dans son monde, avec ses amis, ses centres d’intérêt. D’où cette opposition que l’on
observe ici ou là, entre parents et adolescents. Cela tient à une mauvaise relation entre eux.
Pas facile pour des parents de voir grandir leurs enfants ! De voir contester leur pouvoir ! Pas
facile pour des adolescents, qui pensent par eux-mêmes, voient la vie à leur façon, de
supporter encore l’emprise familiale ! D’où le grand malentendu... et la prétendue « crise ».

Pourquoi les "spécialistes" ont longtemps cru que la crise d'adolescence était un passage obligé ?
A. Parce qu'elle est d'ordre biologique et donc inévitable.
B. Parce qu'on en trouve des témoignages depuis Jean-Jacques Rousseau.
C. Parce que seuls les jeunes "en difficulté" faisaient l'objet d'études.
D. D. Parce qu'il faut s'opposer à ses parents pour affirmer son identité.

Comment certaines sociétés règlent la question du passage à l'âge adulte ?


A. En organisant le passage d'un âge à l'autre.
B. En adaptant l'âge de la majorité.
C. En responsabilisant les futurs adultes et en dialoguant avec eux.
D. En confiant des responsabilités à chacun en fonction des capacités et non de l'âge.
Pourquoi est-il encore question de crise dans notre société moderne ?
A. Parce que les parents ont du mal à voir grandir leurs enfants.
B. Parce que les adolescents contestent le pouvoir des parents.
C. Parce que les parents et les enfants ont du mal à s'entendre et à communiquer.
D. Parce que les rituels de passage ont été abandonnés.

34
36/ Produits alimentaires

Trop de sucre, trop de sel, des arômes flous et même des additifs controversés...

Un menu pas vraiment alléchant, pourtant proposé par des grands noms de la gastronomie
française. Des chefs étoilés comme Thierry Marx, Marc Veyrat ou Joël Robuchon, se
retrouvent aujourd'hui aux rayons plats préparés. Ils sont nombreux à avoir prêté leur sourire
et leur recette à des industriels. Des visages et des noms qui inspirent confiance aux
consommateurs qui pensent que c’est un gage de qualité. Pourtant, dans certaines pâtes, on
retrouve un additif, soupçonné de favoriser les allergies et les maladies de l'intestin. Des
substances classées cancérigènes se retrouvent également dans une mousse de canard. Une
étude dénonce aussi une présence trop faible d'ingrédients pourtant promis sur l'emballage et
de l'eau en trop grande quantité dans certains plats. On peut alors se demander pourquoi les
chefs acceptent de prêter leur image à ces produits peu ragoûtants.

Cet article présente :


A. Une nouvelle gamme de produits alimentaires de luxe
B. Un rapport sur la qualité de certains produits alimentaires
C. Une critique gastronomique
D. Une étude sur la nourriture bio

Les plats préparés sont :


A. De qualité constante
B. D’excellent rapport qualité-prix
C. Une assurance de haute qualité
D. De qualité très moyenne
D’après cet article, l’auteur :
A. Met en cause la collaboration de grands cuisiniers avec des industriels
B. Souligne le souci permanent des chefs pour la qualité
C. Dénonce les chiffres de l’étude
D. Affirme que les consommateurs sont bien informés

35
37/ la pêche à la ligne à Paris.
La pêche du dimanche va-t-elle tomber à l'eau à Paris ? Le petit monde des pêcheurs frétille
de crainte alors que la conseillère Danielle Simonnet a présenté un vœu pour l'interdiction de
la pêche dans la capitale

La ligne d'attaque est simple. "À Paris, les poissons souffrent uniquement pour le loisir, étant
donné que leur consommation et leur commercialisation sont interdites pour des raisons de
santé publique", dénonce Amandine Sansvisens, présidente de Paris Animaux Zoopolis. La
militante animaliste détaille les conditions endurées par les poissons attrapés dans les eaux
parisiennes. "En les extrayant brutalement de leur milieu, on les met dans un état de stress et
de terreur, sans compter les blessures infligées par les hameçons et la manipulation.", déplore-
t-elle.

Une situation méconnue, car "contrairement aux animaux terrestres, il n'y a aucune
réglementation sur la souffrance des poissons, qui est silencieuse : on ne les entend pas crier,
ils ne possèdent pas d'expressions faciales, de sorte que nous ressentons moins d'empathie."
Pourtant, rappelle-t-elle, ces animaux sont capables d'émotions, dotés d'une personnalité et
peuvent communiquer entre eux de manière élaborée.

À la Fédération nationale de la pêche en France, le président, Claude Roustant, s'étonne que


l'on puisse s'attaquer à une "activité populaire", au poids économique fort. Plutôt que
d'évoquer la souffrance des poissons dont "nous ne sommes pas certains"", il préfère insister
sur les ""actions de terrain" des pêcheurs pour dépolluer les cours d'eau ou éduquer à
l'environnement. "Ce sont des actions pour améliorer la qualité des milieux, comme la
végétalisation des berges, l'installation de passes à poissons ou la sensibilisation des élus et du
grand public".

Cet article présente :


A. Les effets de la pêche massive en Île-de-France.
B. Les dangers écologiques de la pêche en ville.
C. Les efforts pour mieux accompagner les pêcheurs en ville.
D. Les mesures envisagées pour lutter contre la pêche en ville.

L'association Paris Animaux Zoo polis met en garde contre :


A. La désertification programmée du milieu aquatique qu'engendre la pêche en ville
B. La dégradation des conditions sanitaires liée à la consommation de poissons pêchés en ville.
C. La méconnaissance des capacités sensorielles des poissons.
D. Le coût élevé induit par les mesures de protection de l'environnement aquatique.

Laquelle des ces propositions de conclusion convient le mieux à l'article que vous venez de lire ?
A. Malgré l'aspect éducatif de ce loisir, il est primordial de mieux l'encadrer.
B. Bien que des efforts restent à faire dans la prise en compte de l'animal, la pêche de
loisirs est à préserver.
C. Si les pratiques n'évoluent pas rapidement, la ville interdira sûrement cette activité.
D. Les pêcheurs font déjà d'importants efforts en matière de prise en compte de la
souffrance animale.

36
38/ Employé du Moulin Rouge
Le 15 septembre dernier, Paul Marquis était retrouvé mort dans son pavillon d’Argenteuil,
dans le Val-d’Oise. L'homme de 46 ans qui officiait au célèbre Moulin Rouge, à Paris, avant
sa mort, aurait été victime d'une morsure d'un reptile. Cette dernière, qui lui a brisé les os de
la main, serait la cause du décès de cet homme qui souffrait, en plus, de problèmes
cardiaques. Le quadragénaire a été découvert inanimé par sa mère, avec laquelle il vivait dans
la maison.

Lors de l'intervention à son domicile, les policiers ont découvert que Paul Marquis possédait
quatre boas à son domicile. Des chats et des lapins ont également été retrouvés. Les serpents
ont été emportés par la clinique vétérinaire de Paris avant d'être remis à la Ferme tropicale de
la capitale.

Contrairement à ce qui a été écrit précédemment, le Moulin Rouge a fait savoir que Paul
Marquis ne travaillait pas en tant que dresseur de serpents pour l'établissement, mais était un
machiniste chargé de transporter les caisses de serpents sur scène.

Cet article a pour thème :


A. La disparition de serpents du Moulin Rouge
B. Le meurtre d’un technicien du Moulin Rouge
C. La mort accidentelle d’un employé du Moulin Rouge
D. Un accident survenu dans un spectacle animalier

Le journaliste a d’abord pensé que :


A. L’employé était spécialisé dans les spectacles animaliers
B. L’employé était vétérinaire
C. L’employé était très malade
D. L’employé était un voleur

L’accident serait dû :
A. A une défaillance du système de sécurité du Moulin Rouge
B. A une faute d’inattention de l’employé à son domicile
C. A une maladie transportée par les animaux
D. A un problème de santé de l’employé

37
Textes à trous : par : Ayour Ziyad

1/ La vaccination
(1) Une nouvelle étude réaffirme la méfiance des Français à leur égard. Ainsi moins d’un
sondé sur dix affirme avoir confiance en la vaccination. Ils ne sont que 52% à juger que les
bénéfices supérieurs aux risques, et un peu plus d’un tiers à les estimer équivalents. De
nombreux sondés avouent ne pas être certains d’être à jour de leur vaccination et certains n’en
ont pas la moindre idée. (2).
Certains vaccins ont fait l’objet de controverses ces dernières années. Inquiétudes liées
aux adjuvants, polémiques sur les pénuries de vaccins pédiatriques, débats au sein du corps
médical… (3) Ce scepticisme envers la vaccination va d’ailleurs de pair avec la méfiance
grandissante envers les médicaments en général.

(1)
A. Comme chaque année, les français sont fidèles au poste de la vaccination grippale.
B. Chaque année, les vaccins font l’objet de nouvelles polémiques.
C. Malgré les campagnes de vaccination, les maladies disparues font leur retour.
D. Face à la pénurie, les français privilégient les médecines alternatives pour protéger leurs
enfants.

(2)
A. En revanche, ils font confiance à leur médecin pour se tenir à jour.
B. Or le calendrier vaccinal a un caractère obligatoire.
C. Ils entendent ainsi militer pour une amélioration du suivi vaccinal.
D. Ainsi, outre une certaine méfiance, l’étude révèle également le désintérêt grandissant des
français pour la vaccination.

(3)
A. Néanmoins les patients semblent accepter le risque lié à la vaccination.
B. Autant de raisons qui pourraient expliquer le désamour des Français pour les vaccins.
C. Pour autant la défiance semble circonscrite à quelques vaccins.
D. Ainsi, malgré ce climat de défiance, l'étude révèle des signes encourageants.

38
2/ Rythmes scolaires

(1). Le nouveau Premier ministre a annoncé le lancement d’une concertation globale sur la
question des rythmes scolaires avec l’ensemble de la communauté éducative. C’est
notamment la semaine de quatre jours, mise en place qui concentre les attentions. (2). En
effet, ceux-ci estiment que les conséquences sur la santé des enfants ne sont pas encore assez
évaluées.
Déjà, le gouvernement précédent avait lancé, en 2010, une conférence nationale sur les
rythmes scolaires. Le rapport proposait l’abandon de la semaine de quatre jours et un
raccourcissement des vacances d’été. La prise de décision avait été reportée après les
échéances électorales de 2012. (3) D’ici là, la communauté éducative reste attentive à tous les
points de débat.

(1)
A. La nouvelle présidence se penche sur le statut du personnel éducatif.
B. A l'instar du gouvernement précédent, les élus sont appelés à se prononcer sur les
nouveaux programmes.
C. Dès la nomination du gouvernement, le débat sur les rythmes scolaires a été relancé par
une déclaration du ministre de l’Education nationale.
D. Nouvelle rentrée : l'occasion de …ne rien changer.

(2)
A. Réforme qui a porté ses fruits selon les acteurs du domaine éducatif interrogés ce jeudi.
B. Bien que toute récente, ses résultats sont déjà probants.
C. Après plusieurs études scientifiques, les rythmes scolaires aménagés ont été adoptés.
D. Défendue par une partie de la communauté éducative, elle est très contestée par les
chronolobiologistes.

(3)
A. Après la concertation prévue par le Premier ministre, une décision pour la rentrée devrait
être annoncée fin juillet.
B. En attendant le bilan de la commission, le nouveau gouvernement poursuit ses
discussions.
C. Vacances d'été obligent, les partisans de tous bords se font calmes.
D. La conférence a donné son verdict avec quelques jours d'avance.

39
3/ La lionne africaine Bridget

(1). Triste nouvelle pour tous ceux qui n’avaient pu la rencontrer. La lionne du zoo de
l’Oklahoma avait soudainement commencé à développer une crinière l’année dernière. (2)
En effet, généralement, seuls les jeunes lions mâles développent une crinière lorsqu’ils ont
environ un an.
Le zoo avait annoncé l’étrange phénomène en février avant d’assurer un mois plus tard avoir
résolu le mystère. Des tests sanguins avaient révélé que la lionne libérait une importante
quantité d’hormones mâles qui avaient eu pour conséquence le développement de la
crinière. (3)
Mais mardi les soigneurs du zoo ont remarqué des changements importants dans le
comportement de la lionne. Bridget ne manifestait plus d’intérêt à manger ou à se promener.
Le vétérinaire et ses soigneurs ont pris la difficile décision d’euthanasier sans cruauté Bridget.

(1)
A. La lionne Bridget perd soudainement sa crinière, qui avait fait son succès !
B. La lionne africaine Bridget est morte mercredi, vers 18 h 30, a annoncé jeudi dans un
communiqué le zoo qui l’hébergeait.
C. Face à sa popularité grandissante, la sécurité de la lionne n'était plus correctement
assurée.
D. Des analyses scientifiques épuisent et isolent Bridget, la lionne à la crinière.

(2)
A. L'âge avancé de la lionne en était probablement la cause.
B. Cette soudaine apparition avait déclenché l'arrivée massive de chercheurs.
C. Cela n’a pas manqué de laisser stupéfaits les employés du parc zoologique.
D. Une telle métamorphose s'était déjà produite auparavant.

(3)
A. La lionne était cependant restée en bonne santé et n’avait pas semblé perturbée par sa
soudaine pilosité.
B. Son état n'avait alors cessé de se déteriorer.
C. Cette crinière inédite nécessitait des soins très attentifs.
D. Le mal qui la rongeait la rendait apathique.

40
4/ Une maison neuve
Il y a quatorze ans, Georges Mear et son épouse emménagent dans une maison neuve à
Brest : …(36)…, privilégiant les bois collés, agglomérés et contreplaqués. Celle-ci sentait « le
neuf, rien de plus », se souvient-il. …(37)… Puis les complications, rhinites matinales,
asthme qui, curieusement, disparaissent lorsque le couple s’éloigne. …(38)… Et après dix-
huit mois d’enquête tous azimuts, de la ventilation mécanique aux matériaux de construction,
le constat s’impose : …(39)…. « Dix ans de recherches intensives pour cause de procédure
judiciaire m’ont permis de découvrir et approfondir ce problème nouveau qu’est la pollution
de l’air dans nos maisons, véritable problème de santé publique. » Par cette enquête
personnelle, ce commandant de bord de Boeing 747 à la retraite devient spécialiste du sujet et
en publie un livre. « …(40)…, mais il l’est souvent davantage que celui de la rue ! », affirme-
t-il.

D’après Consom’Action

(36)
A. une maison des plus modernes achetée sur plan
B. une maison des années 50 avec des matériaux de l’époque
C. une maison rustique qu’il avait héritée de ses grands-parents
D. une maison où il a dû faire de nombreux travaux de rénovation

(37)
A. Arrive enfin le temps des vacances : le couple voyage à l’étranger.
B. Apparaissent alors les premiers symptômes d’inconfort : maux de tête, fatigue…
C. S’ensuivent ensuite les derniers travaux de réaménagement : peintures, finitions…
D. Surviennent alors les événements de la vie de couple : grossesse, naissance des enfants.

38)
A. Loin des yeux, loin du cœur...
B. La mission s’avère impossible.
C. Le rêve se transforme en cauchemar.
D. La chenille se transforme en papillon.

(39)
A. La maison de Georges est hantée.
B. La maison de Georges empoisonne.
C. Georges paie pour avoir fait baisser le prix.
D. Georges s’est fait arnaquer par les précédents propriétaires.

(40)
A. Non seulement l’air de nos maisons est pollué
B. C’est un nouveau problème de santé publique
C. Il faut lutter contre une nouvelle source de pollution
D. Il y a non seulement un nouveau problème écologique

41
5/ Club écolo : un pas de rock, ça change l’énergie
La prise de conscience environnementale de ces dernières années suscite quantité de projets
originaux. (36) Sa conception permet de réaliser des économies d’énergie
considérables. (37) Les pistes de danse produisent en effet de l’électricité par récupération de
l’énergie vibratoire. (38) Chacune d’elles est équipée de dalles qui s’illuminent grâce à la
vigueur des danseurs. (39) Il a réalisé jusqu’à présent une économie d’énergie de 50%. (40) À
terme, le propriétaire souhaite être totalement autonome en énergie.

D’après Courrier International

(36)
A. La pratique de la danse permettra à tous d’être éco-responsables.
B. Un projet de rénovation du club de la ville est actuellement à l’étude.
C. Les lieux où sortir le soir sont nombreux mais souvent trop polluants.
D. Une discothèque écologique a ainsi ouvert ses portes dans notre ville.

(37)
A. L’éclairage et l’agencement des pistes et des bars sont des plus originaux.
B. Les amateurs de sortie et les fêtards apprendront ainsi à être plus économes.
C. Les danseurs soucieux de respecter la nature peuvent s’amuser sans remords !
D. L’architecture du lieu respecte les normes européennes en matière d’écologie.

(38)
A. Elles sont alimentées grâce aux panneaux solaires installés sur le toit du bâtiment.
B. C’est ce système innovant qui permet de rentabiliser les heures passées à danser.
C. Les danseurs alimentent le générateur en réalisant des chorégraphies imposées.
D. Cette énergie est générée par les sauts et les mouvements réalisés sur les pistes.

(39)
A. Le concepteur déplore le manque de conscience environnementale des jeunes.
B. Le propriétaire souhaite ainsi sensibiliser les jeunes aux enjeux écologiques.
C. Le coût d’une telle installation est élevé pour des résultats insatisfaisants.
D. La clientèle n’apprécie guère que l’énergie soit ainsi créée à ses dépens.

(40)
A. Il projette déjà d’ouvrir d’autres discothèques de ce type.
B. Il espère maintenant réduire les frais de maintenance.
C. Il ne compte pas pour autant en rester là.
D. Il se félicite d’avoir atteint ce résultat.

42
6/ Vivre en forme plus longtemps
Nous restons plus actifs en prenant de l'âge que ne l'étaient nos parents. …. (9) .… chercheurs
et médecins ont quelques pistes pour nous aider à vieillir moins vite et en meilleure forme.
Quel âge a notre corps ?

…. (10) .… on vieillit, et cela commence bien avant qu’on ne le voie. « À partir de 18-20
ans », assure un gériatre de renommée internationale. …. (11) .… le vieillissement ne doit pas
être vu comme un mécanisme de dégénérescence, mais comme une affaire de régénération de
cellules. « Le corps est un chantier en continuelle construction-déconstruction », explique un
professeur d’une université belge. …. (12) .… avec ses unités de production, nos 60 000 à
100 000 milliards de cellules. Chacune d’elles est chargée de fabriquer des protéines
spécifiques selon l’endroit où elles se trouvent. …. (13) .… c’est de se dédoubler pour assurer
la pérennité de notre matériel génétique, perpétuant ainsi le chantier de construction-
déconstruction.

D’après Ça m’intéresse

(9)
A. Impassibles devant ce constat,
B. Malgré leurs différents travaux,
C. Sans parler de produit de jouvence,
D. Persuadés de l’inexactitude de ce propos,

(10)
A. On n’y fait rien,
B. On n’en sait rien,
C. On n’y peut rien,
D. On n’y comprend rien,

(11)
A. Il précise en revanche que
B. Il s’oppose en effet à l’idée que
C. Il met également en doute le fait que
D. De même, il s’attache à contester que

(12)
A. Le corps obéit à une stricte hiérarchie,
B. Le corps est à l’image d’un inventaire,
C. Notre corps ne répond à aucune logique,
D. Il faut imaginer notre corps comme une grosse usine,

(13)
A. L’autre rôle des cellules,
B. La difficulté de notre organisme,
C. La défense du système immunitaire,
D. Le résultat de cette réaction chimique,

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