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Le magazine Elle

Le magazine Elle a été créé en 1945 par Hélène Lazareff. Revenue des États-Unis après la guerre, cette
journaliste imagine un magazine pour les femmes et déclare : « Il sera chargé du plus de féminité possible
avec du sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le gave. »
Le premier numéro, qui sort des presses le 21 novembre 1945, est en couleurs et propose des sujets de
société comme la présence de vingt et une femmes à l’Assemblée nationale, ou encore des conseils de
beauté. Le succès est immédiat, le premier numéro sera vendu à 700 000 exemplaires.
En 1946, les femmes obtiennent le droit de vote, le droit à la contraception en 1961 – six ans auparavant,
le magazine a réalisé un dossier sur le contrôle des naissances – et à l’avortement en 1975.
Aujourd’hui, plus de vingt-cinq ans après son rachat par le groupe Hachette Filipacchi Médias, dans un
marché très concurrentiel, Elle a atteint une diffusion moyenne de 400 000 exemplaires et se distingue
par son humour et son ironie : « Cela nous permet de nous moquer de nous-mêmes, et cela ne nous
empêche pas d’être très vigilantes. Nous ne faisons pas un magazine féminin au vrai sens du terme, le
rythme hebdomadaire nous rend réactives. »
Question 1 :
Pour la fondatrice, le magazine Elle est caractérisé par
A. un savant dosage de tons
B. une nette influence américaine
C. des idées politiques marquées
D. des revendications électoralistes
Question 2 :
Dès sa sortie, Elle s’impose par
A. le format adopté
B. le rythme de parution
C. la beauté de ses photos
D. le choix des sujets traités
Question 3 :
L’évolution de la condition féminine
A. a toujours été traité par Elle
B. préoccupe moins Elle depuis 1975
C. explique le succès de Elle en 1967
D. compte plus pour Elle que les conseils de beauté
Question 4 :
A l’heure actuelle, le magazine Elle
A. est moins rigoureux qu’avant
B. perd sa ligne directrice de départ
C. résiste bien malgré la compétition
D. est l’objet de fréquentes moqueries
Une concurrente aux yeux bleus pour les fêtes

Jean-Marie de Launey, la cinquantaine, élève des oies normandes à Saussey depuis sept ans.
Contrairement à ses congénères, l’oie normande, « c’est l’oie à rôtir par excellence : la chair est plus fine
et plus savoureuse, c’est une oie légère, pas très grasse et on ne peut pas la gaver car les foies sont trop
petits. Elle présente un intérêt certain et manifestement, il est probable qu’on lance pour l’alternative
un programme lors des fêtes de Noël aux côtés du chapon et de la dinde », explique l’éleveur.
L’animal fait environ 3 kg, voire 3,5 kg pour les mâles. Il est complètement herbivore, peut se passer de
céréales, et c’est la seule race connue autosexable (on reconnait les mâles des femelles à la naissance) :
le mâle est blanc, la femelle est tachetée blanc et gris. » Et si l’oie « n’a pas les yeux bleus, c’est qu’il y a
un rapport dans son sang d’une autre race », prévient Jean-Marie.
Souvent citée dans les légendes normandes, l’oie aux yeux bleus revient de loin et semble désormais
avoir devant elle un avenir radieux.
D’après AFP
Question 1 :
Quel titre convient le mieux pour cet article ?
A. Comment gaver les oies normandes ?
B. L’oie, un plat de moins en moins consommé
C. Une méthode inédite pour engraisser les oies
D. Une concurrente aux yeux bleus pour les fêtes
Question 2 :

A.
B.
C.
D.
Question 3 :

A.
B.
C.
D.
Question 4 :

A.
B.
C.
D.
Lire et écrire ensemble de 7 à 97 ans
On la perçoit immédiatement comme un jeu magique, cette ferme des Vigneux, où des enfants et des
personnes âgées vivent ensemble, pour de courts séjours : « Entre une journée et un mois, mais on peut
revenir, certains sont des habitués », précise Fabienne Barbier, qui anime ce lieu unique et lui donne
cette atmosphère pacifique et joyeuse. En 1991, elle a créé une association, « De 7 à 97 ans » et a acheté
une ferme délabrée en Sologne. Après la rénovation du premier bâtiment a débuté ce projet-pilote, né
de la volonté de créer des passerelles entre les classes d’âge et les couches sociales et de surmonter les
cloisonnements de la société actuelle.
Outre la maison des enfants, celle des personnes âgées et un espace collectif, la ferme Vigneux propose
un gîte rural, pour les vacances familiales, et des gîtes d’artistes qui consacrent une partie de leur temps
aux enfants. Ces enfants des villes en difficulté scolaire et familiale, vivant pour certains en foyer, ont
d’abord appris à découvrir la nature, la campagne, les animaux aidés par les aînés. Et puis l’équipe de
Fabienne Barbier a souhaité proposer de plus en plus d’activités créatives : initiation à la musique, au
théâtre, à la photo et aux arts plastiques.
Les aînés ont aussi constitué une bibliothèque, variée – mais encore embryonnaire, et qu’ils souhaitent
bien sûr enrichir. Les enfants étaient plus rétifs, ayant parfois même de la peine à lire. Mais peu à peu,
certains sont venus au livre et ont aussi leurs rayonnages.
Maintenant, ils veulent tenter d’écrire. Un groupe travaille à un livre, croisant la mémoire des aînés )leurs
souvenirs de six à douze ans( et les récits de ceux qui ont cet âge aujourd’hui, une manière de pérenniser
cette expérience de dialogue entre les enfants du XXe siècle et ceux du début du XXIe.
Question 1 :
L’association « De 7 à 97 ans » a été fondée pour
A. découvrir de jeunes talents artistiques.
B. créer des rencontres entre les générations.
C. offrir un hébergement aux laissés pour compte
D. restituer un cadre familial aux enfants orphelins
Question 2 :
Dans le cadre de l’association, les enfants peuvent
A. découvrir des activités artistiques
B. s’initier à quelques métiers d’artisanat
C. régler des problèmes de retard scolaire
D. effectuer de courts séjours de remise en forme
Question 3 :
L’idée de créer un rayonnage « enfants »
A. a rebuté les pensionnaires âgés.
B. n’a jamais suscité d’enthousiasme.
C. a été tout de suite appréciée des enfants.
D. a progressivement intéressé les enfants.
Question 4 :
L’activité d’écriture a été proposée pour
A. informer les enfants sur la vie de leurs grands-parents
B. transmettre les secrets de l’art de l’écriture des ainés aux plus jeunes
C. faire paraître un recueil des souvenirs d’enfance
D. rapprocher anciens et enfants et approfondir leur connaissance mutuelle
Une saison estivale en demi-teinte
La fin de l’été permettra-t-elle de sauver la saison touristique ? Telle est l’interrogation actuelle des hôteliers,
restaurateurs ou syndicats d’initiative pour qui la période estivale de cette année a pris un mauvais départ en
France. Fin juillet, Léon Bertrand, ministre délégué au tourisme, admettait que la « saison estivale touristique
(était) contrastée. » Très peu de chiffres étayent la tendance, hormis ceux recueillis jusqu’au 19 juillet par trois
grands organismes professionnels – la Fédération nationale des offices de tourisme et syndicats d’initiative,
l’Observatoire national du tourisme et l’Association nationale des maires des stations de montagne. « La
perception de la saison est en nette dégradation par rapport à l’année passée », note le document réalisé en
sondant 631 offices de tourisme répartis sur le territoire.
Toutes les régions ne sont cependant pas logées à la même enseigne. A l’ouest, du littoral de la côte d’Opale
jusqu’au sud de l’arc atlantique en passant par la Normandie et la Bretagne, les demandes de réservation
françaises ou étrangères pour le mois d’aout sont jugées en hausse. En revanche, un tiers des offices situés
essentiellement dans le quart sud-est de la France notent que les demandes étrangères de réservation sont en
recul.
Les professionnels espèrent que le mois d’aout et l’arrière-saison pourront permettre de renverser la tendance.
Pourtant, cet été n’est pas victime d’aléas divers, contrairement à la saison estivale précédente : pas de marée
noire, de canicule, d’annulation de festival, d’incendie massif, de grève des transports… Bref, si la fréquentation
se révélait en baisse au cours de cet été, il faudrait trouver d’autres raisons, qui sont peut-être la qualité de
l’accueil, les tarifs déraisonnables pratiqués dans certaines régions et… une compétitivité de plus en plus agressive
de destinations étrangères presque limitrophes. En effet, pour la troisième année consécutive, davantage de
Français partent à l’étranger. Autre tendance désormais bien ancrée chez le touriste hexagonal : la vente de
dernière minute. Ainsi, le voyagiste FRAM de la région de Toulouse a réalisé la moitié de son chiffre d’affaires du
mois d’aout sur les dix derniers jours de juillet.
Question 1 :
Concernant la saison estivale de cette année, on apprend
A. que les résultats du bilan établi au début de l’été sont pour le moins mitigés
B. qu’elle a démarré lentement mais les professionnels du secteur sont optimistes
C. que la crise est si grave que le ministre du tourisme a réuni un comité d’experts
D. qu’elle s’annonce globalement bien meilleure que la saison estivale précédente
Question 2 :
Selon les organismes professionnels,
A. la Normandie et la Bretagne ont été particulièrement touchées
B. l’ouest de la France est mieux loti cet été que le sud-est du pays
C. toutes les régions françaises sont concernées par le phénomène
D. la capitale française semble délaissée au profit des autres régions
Question 3 :
La situation actuelle est en partie due à
A. d’importants mouvements sociaux
B. la forte concurrence des pays voisins
C. un manque d’infrastructures adaptées
D. la vague de chaleur et aux feux de forêts
Question 4 :
Cette situation est aussi liée au fait que
A. les hôtels ne sont pas très bien desservis par les transports publics
B. les réservations de dernière minute ne sont pas toujours acceptées
C. les prix sont parfois excessivement élevés pour les services proposés
D. les conditions d’hygiène dans les établissements laissent souvent à désirer
Les Beaucerons
Les Beaucerons sont las du regard que l’on porte sur eux. « Ce que j’entends parfois, cela me hérisse le poil ! »,
s’insurge Cyrille Richard, 33 ans, qui exploite 177 hectares avec son frère à Tournoisis )Loiret(.
Voilà une idée reçue à réviser, et des manuels de géographie à corriger. La Beauce était une sorte de Champs-
Elysées agricoles, où les céréaliers roulaient en carrosse. Il y a maintenant des paradis agricoles plus luxuriants.
C’est en Picardie et en Ile-de-France que l’on trouve désormais les plus vastes exploitations.
La Beauce est même battue dans sa propre région, le Centre : on recense davantage de grandes surfaces de plus
de 300 hectares dans le Berry, où la culture des céréales a poursuivi son offensive. Alors que la superficie moyenne
d’une exploitation en France est de 42 hectares )soit le double d’il y a 20 ans(, elle est de 68 dans le centre.
Encore moins de paysans et plus de concentration des terres. On s’en doutait. Certes, il y a eu les départs à la
retraite, mais la réforme de la politique agricole commune, qui a modelé les aides sur les superficies et sur les
cheptels, a contribué à dessiner cette France des grandes surfaces. Cyrille Richard s’est installé en 2010 sur les
deux tiers des 177 hectares qu’il cultive en location avec son frère. « Les gens ne voient leur survie que par
l’agrandissement. Pour faire baisser vos charges de mécanisation, soit vous achetez du matériel en commun, soit
vous vous agrandissez. Moi, je suis plutôt parti pour accroître la valeur ajoutée de ce que je possède aujourd’hui.
Quand on est jeune, on a du mal à acheter des terres à 4 000 euros l’hectare », explique-t-il.
D’après Le Monde
Question 1 :
Quel titre convient le mieux à cet article ?
A. La fin des petits exploitants
B. Un paysan revend ses terres
C. Témoignage d’un céréalier d’un autre âge
D. Manifestations dans les campagnes françaises
Question 2 :
La toute première réaction de Cyrille Richard est d’être
A. légèrement flatté
B. complètement abattu
C. extrêmement cynique
D. particulièrement choqué
Question 3 :
Selon cet article,
A. l’industrialisation a mis fin à la situation agricole exceptionnelle de la Beauce
B. le seul nom de Beauce a longtemps résonné comme synonyme de paradis agricole
C. la Beauce a autrefois eu bien du mal à s’imposer comme une grande région agricole
D. après des décennies de culture céréalière, la Beauce s’est reconvertie dans la polyculture
Question 4 :
Selon cet article,
A. un nombre croissant d’agriculteurs ne vivent plus sur les terres qu’ils exploitent
B. Cyrille Richard préfère valoriser ses biens plutôt que d’en acquérir de nouveaux
C. la culture céréalière connait aujourd’hui une perte de vitesse importante en France
D. mettre en commun leur équipement est la seule façon pour les agriculteurs de ne pas disparaître
AGRICULTURE ET CONSOMMATION BIO
Si l’on entend par « bio » principalement l’agriculture biologique, sans engrais ni pesticides, il s’agit également
d’un projet de société nouvelle, plus égalitaire, écologique et soucieuse de fournir à chacun une alimentation
saine et suffisante. « Le » bio se soucie essentiellement du commerce de denrées biologiques, tandis que
« la » bio prend également en considération les conditions de leur production.
On critique aujourd'hui l’agriculture conventionnelle ou intensive et ses conséquences environnementales
ainsi que les inégalités alimentaires qu’engendre le libre-échange agricole.
Face à la demande croissante, la production s’avère non seulement éclatée, mais extrêmement sensible aux
aléas climatiques : sécheresse, grands incendies, inondations, etc.
Au contraire, l’agroécologie envisage toute production agricole dans son contexte écologique et politique.
Ses tenants affirment que c’est une pratique où la science et les savoirs ancestraux paysans se répondent,
invitant à réorienter la recherche agronomique.
Mais les évolutions possibles doivent tenir compte de la situation réelle. Dans les années 60-70, l’agriculture
intensive a permis à de nombreux paysans de gagner moins péniblement leur vie, et l’arrivée des produits
chimiques a été vécue comme celle de l’électricité. Cela explique que le rejet de l’agriculture conventionnelle
soit parfois mal compris.
D'après Le Monde diplomatique
Question 1 :
Cet article
A. expose les problématiques liées à l’agriculture bio.
B. analyse les atouts et faiblesses de l’agriculture bio.
C. explique l’engouement actuel pour les produits bio.
D. compare les produits issus du bio et du conventionnel.
Question 2 :
L’auteur reproche à l’agriculture intensive
A. un surplus de production dû à l’exploitation intensive.
B. une confusion entre les différents produits du marché.
C. une perte croissante des bénéfices de l’agriculture intensive.
D. une production agricole fragile et des disparités alimentaires.
Question 3 :
L’un des défis de l’agroécologie consiste à
A. revenir au savoir-faire agricoles oubliés.
B. intensifier la production sans la dénaturer.
C. soustraire l’agriculture aux variations climatiques.
D. combiner tradition et expérimentation scientifique.
Question 4 :
Pour l’ancienne génération, l’agriculture conventionnelle
A. s’adapte mal aux impératifs de développement durable.
B. reste un modèle de développement économique considérable.
C. présente en fin de compte un bilan économique très contrasté.
D. est responsable d’une dégradation importante de l’environnement.
Douze ans de marche pour la paix
Trente-six mille kilomètres, vingt-neuf paires de chaussures, deux chariots… la distance parcourue à
pieds la plus longue, à ce jour, sans rentrer chez soi. Le Belge Jean Droissard a tout du recordman du
monde. Si ce n’est que son voyage - qui a démarré le jour de ses 45 ans, le 18 aout 2003 - a un but très
particulier : promouvoir la paix et la non-violence au profit des enfants du monde. « Au départ, je ne
voyais que le défi sportif. Et puis ma femme m’a dit que je pourrais marcher pour la paix. » Par ailleurs,
son départ correspondait au lancement par l’Unesco de la Décennie internationale de la promotion
d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde.
Selon ses estimations, le Belge ne sera de retour chez lui qu’en 2015. Plus de 1100 familles à travers le
monde l’ont déjà logé. D’aucuns lui donnent de l’argent, d’autres lui offrent un bout de son voyage.
D’après le Parisien
QUESTION 1 :
Ce document fait portrait
A) d’un scientifique belge en mission.
B) d’un haut fonctionnaire de l’Unesco.
C) d’un athlète de haut niveau à la retraite.
D) d’un passionné parcourant le monde.
QUESTION 2 :
Il a initialement envisagé ce projet parce qu’il
A) avait le désir de fonder une association humanitaire.
B) voulait se prouver qu’il était capable d’un tel exploit.
C) avait fait un pari fou avec un ami pendant ses études.
D) a eu une révélation le jour de ses quarante-cinq ans.
QUESTION 3 :
D’après le document,
A) le projet de Jean a été entièrement financé par l’Unesco.
B) Jean se fait héberger dans les différents pays où il passe.
C) plusieurs familles ont choisi de faire le voyage avec Jean.
D) Jean n’a pas l’intention de retourner s’installer en Belgique.
Troubles dans la transmission
Aujourd’hui, il est souvent question d’une crise de la transmission entre générations. Des essayistes s’indignent :
les jeunes n’écoutent plus leurs ainés. Perte de valeurs ? Echec de la culture ? Anomie ? Un examen plus posé,
comme celui que proposent Willy Lahabe, Jean Pierre Poutois et Huguette Desmet (2), montre un tableau un peu
plus intelligent des faits. D’abord, il donne raison aux inquiets : mesurées à trente ans d’intervalle (1973-2003),
les attitudes, valeurs et postures de deux générations de parents et d’enfants manifestent ce qu’ils nomment une
« rupture conjoncturelle » : l’expression de soi a supplanté l’obéissance aveugle, l’idéal du bien-être a fait reculer
celui de l’ambition, la posture prescriptive a cédé la place à la pédagogie relationnelle, et le souci du
développement de l’enfant l’emporte sur les désirs des parents. Mais la révolution est loin d’être totale : au bilan,
les positions sociales et les pratiques réelles des enfants (devenus adultes) ressemblent plus à celles de leurs
parents qu’elles se ressemblent entre elles. Conclusion : si les idées et les attitudes ont changé, les pratiques,
elles, continuent de refléter les héritages parentaux. Qu’on le veuille ou non, et parodier le slogan de Paul
Watzlawick, il semble bien « que l’on ne puisse pas ne pas transmettre (3) ». Et s’il en est ainsi, c’est que
transmettre n’est pas un exercice de copie conforme.
D’abord, il faut faire la part des choses qui s’acquièrent presque toutes seules : s’il est normal, même avec des
parents peu attentifs, un enfant apprendra sans peine à parler, marcher, à dormir la nuit et plus tard à s’accoupler
sans avoir besoin de consulter un sexologue. Lui faire réciter le code civil est une autre affaire. Pour ces savoirs un
peu plus difficiles à maitriser, dans la partie qui se joue entre générations, la concurrence est rude, et les acteurs
variés. Des 1939, l’anthropologue Abram Kardiner en distinguait deux sortes : la famille, les proches (ou instance
primaires) et, plus largement, l’école, la religion, la société (ou instances secondaires).
Les influences qu’exercent les unes et les autres ne sont pas toujours harmonieuses, et c’est, dans les sociétés
modernes, l’une des sources de l’actuelle déconvenue des parents convaincus de l’influence néfaste des médias
sur leurs enfants. Plus récemment, pédagogues et psychologues ont mis le doigt sur ce troisième acteur, relais
entre deux autres, que sont les « pairs » , les camarades d’études, puis les collègues de travail. Ils sont les acteurs
conjoncturels d’un environnement qui influe sur le destin de tout individu (4). Ils invitent surtout à prendre plus
au sérieux l’existence d’une forme « horizontale » de transmission, qui vient, selon le cas, compléter ou contrarier,
ce que les traditions verticales peuvent avoir d’insuffisant face à la marche du temps et des besoins nouveaux.
Question 1 :
L’article évoque également un phénomène qui
A) se substitue aux formes traditionnelles de l’héritage.
B) cloisonne les citoyens dans des réseaux d’appartenance.
C) préserve les choix individuels de toute influence néfaste.
D) permet d’ajuster les rapports de transmissions traditionnelles.
Question 2 :
De nos jours,
A) la reproduction sociale reste un facteur prédominant.
B) l’incompréhension entre parents et enfants est aggravée.
C) l’influence croissante des institutions inquiètes les parents.
D) la transmission des choses simples aux enfants est problématique.
Question 3 :
Les évolutions constatées en 30 ans
A) reflètent une société en manque de repères culturels.
B) s’expliquent par l’évolution des approches pédagogiques.
C) découlent du désenchantement des parents envers leurs idéaux.
D) résultent d’un refus d’imposer aux enfants la soumission absolue.
Question 4 :
Ce document traite
A) des modalités contemporaines de socialisation de l’enfant.
B) de la primauté actuelle du droit des enfants sur celui des parents.
C) des difficultés des enfants à reproduire les pratiques de leurs parents.
D) du changement des rôles parentaux dans les sociétés contemporaines.
Gare aux néons !
Samedi soir, « Le Clan du néon » a frappé fort : équipés de lunettes de soleil et d’une perruque, une dizaine de
pourfendeurs de néons en lutte contre la pollution lumineuse engendrée par l’éclairage se sont retrouvés à 20 h
dans le quartier des grands magasins parisiens. Cinq heures après, les rues étaient plus sombres. C’était leur
manière de participer à l’appel planétaire à éteindre les lumières pendant une heure lancé par WWF,
l’organisation de protection de l’environnement. Depuis quelques mois, ces pacifistes fantaisistes, la vingtaine et
la fibre écologiste, opèrent dans Paris et des villes de la province. Pour réussir l’opération, il faut être trois : deux
font la courte échelle et le troisième éteint. Fixe à 3 mètres de haut, l’objet à atteindre est un boitier doté d’une
manette, à l’extérieur pour les pompiers en cas d’incendie, où est inscrit « néon ». « Abaisser la manette et plonger
l’enseigne dans le noir est une vraie jouissance », confie l’un des intervenants. Le clan signe son action d’un
autocollant sur la vitrine. Le patron de la boutique, prévenu qu’il gaspille de l’énergie, est invité à renoncer au
néon. « Certains n’ont pas rallumé depuis notre passage », assure le clan.

D’après 29 minutes

Question 1 :

Cet article nous apprend


A. qu’une panne générale a privé paris d’électricité pendant 1 heure.
B. que les activistes urbains s’en prennent à l’éclairage dans les villes.
C. qu’une manifestation nocturne contre la pollution a eu lieu à Paris.
D. que les petits commerces sont victimes d’actes de vandalisme.

Question 2 :

L’intervention insiste à
A. pénétrer dans les magasins et à éteindre les lumières.
B. couper le courant qui alimente les enseignes des commerces.
C. coller une vignette antipollution à l’intérieur du magasin.
D. menacer les commençants qui ne respectent pas l’environnement.

Question 3 :

Les intervenants
A. se plaignent de la difficulté technique de l’opération.
B. rechignent à effectuer ce type d’action.
C. se félicitent pour leur rapidité d’exécution.
D. jubilent à chaque intervention accomplie

Question 4 :

Ce type d’intervention
A. a entrainé le mécontentement des propriétaires de magasins.
B. est resté sans effet sur les habitudes de la corporation des commerçants.
C. a provoqué la fermeture temporaire de nombreux commerces.
D. a influencé radicalement le comporte ment de quelques commerçants.
Les Koguis, gardiens de notre planète
À la fin du XVIIe siècle, après soixante-quinze années d’affrontements avec les conquistadores espagnols, les
Koguis ont décidé de se retirer du monde “civilisé.”
Aujourd’hui, ils n’ont plus rien à craindre des Espagnols, mais leur vie n’est guère plus facile et leur civilisation
semble être condamnée à s’éteindre. Menacés par différents groupes de guérilleros qui sévissent en Colombie,
les narcotrafiquants, les pilleurs de tombes et même les paysans sans terre qui s’installent sur leur territoire, ils
n’ont cessé de fuir toujours plus haut, dans les vallées de Sierra Nevada ou leur survie devient de plus en plus
difficile.
Au XVIIe siècle, il y avait environ 500 000 Koguis. Aujourd’hui, on n’en dénombre pas plus de 25 000. Pour eux, la
Sierra Nevada représente le centre du monde. C’est la Terre mère qui leur a transmis le code moral et spirituel qui
régit leur vie sur la Terre. Peuple de sages, les Koguis pratiquent une vie spirituelle intense. Leurs enfants sont
initiés très tôt aux mystères de leur religion, en pratiquant des rites qui leur apprennent qu’ils ne sont qu’un
élément parmi d’autres dans la nature.
Les Koguis considèrent que les hommes ne sont pas propriétaires de la Terre, mais que c’est la Terre qui les
possède et qui prend soin d’eux. Au centre de cet univers spirituel se trouvent les Mamus, prêtres et philosophes,
qui veillent à l’ordre spirituel de la communauté. A l’écoute des phénomènes naturels, ce sont eux qui président
les cérémonies et les rites de leur village, destinés à évoquer les ancêtres ou à remercier le dieu du Bien.
Si les Koguis verraient à disparaître, nous perdrions avec eux un exemple de sagesse particulièrement précieux
pour notre époque. Après toutes les erreurs commises à l’encontre des éléments, nous nous voyons en effet
contraints, à l’aube de ce nouveau siècle de reconsidérer le rapport entre l'économie et la sauvegarde de la nature.
Question 1 :
Dans les conditions du monde moderne, la tribu des Koguis
A. mène une guerre perpétuelle et sans merci contre l’univers <<civilisé>>.
B. n’a plus aucune raison valable de craindre son entourage le plus proche.
C. continue à être l’objet des persécutions violentes des conquérants espagnols.
D. est forcé de se replier sur elle-même en abandonnant les terres de ses ancêtres.
Question 2 :
La vision du monde des Koguis est basée sur la croyance selon laquelle
A. les humains ont la Terre en leur complète et définitive possession.
B. les lois gouvernant les rapports entre les humains sont dictées par la Terre.
C. les enfants, plus proches de la nature, en comprennent mieux les mystères.
D. la nature attribués aux humains une place privilégiée et unique dans l’univers.
Question 3 :
Dans la civilisation des Koguis, le pouvoir des Mamus
A. est d’ordre éthique et assure la santé et l'intégrité morales de la communauté.
B. est cantonné aux arts divinatoires et à l'interprétation des phénomènes naturels.
C. est purement administratif et se réduit à l’organisation des cérémonies du village.
D. s'étend à la gestion de tous les aspects de la vie quotidienne dans la communauté.
Question 4 :
L'extinction de la tribu des Koguis aurait pour conséquences
A. des problèmes écologiques considérables dans la région de la Sierra Nevada.
B. la dégradation des conditions de vie des autres peuples indigènes en Colombie.
C. la disparition irrémédiable d’un mode de vie basé sur l’harmonie avec la nature.
D. des difficultés économiques importantes pour le reste de la population de la région.
Un Tahitien nommé Gauguin
L’exposition « Gauguin Tahiti » au Grand Palais a quelque chose de frappant. Rares sont ceux qui ne connaissent
pas l’œuvre du peintre mais vont rassemblées les pièces représentatives de sa période tahitienne est soit de moins
niveau.
Le musée du Luxembourg a déjà présenté « La période bretonne de Gauguin ». C’est à présent une facette
totalement différente du maître qui est valorisée. Mais surtout une autre inspiration avec d'autres rencontres
d’autres paysages. Omniprésence des sommes dévêtues, couleurs vives, enivrent le regard Gauguin bouscule les
formes artistiques en témoignant dans une recherche énergique et presque sauvage de la culture polynésienne.
Cette rétrospective serait incomplète sans la présentation d’une facette artistique moins connue du peintre de
sculpture. Aux côtés de pièces traditionnelles des îles Marquises les œuvres de Gauguin s'imprègnent totalement
de cette influence. Il est alors l’artiste s’est progressivement emparé de cette culture jusqu'à en déverse l’un des
représentants les plus actifs.
Une pièce maîtresse de cette exposition « D’où venons-nous? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? » une sorte
de testament pictural revient pour le première fois en France depuis 50 ans. Gauguin a entrepris la réalisation de
ce tableau avant de mourir. Durant un mois, il a travaillé jour et nuit dans une fièvre sur cette œuvre exemplaire
de celui qui revendique le droit de tout oser.

Question 1 :
L’exposition « Gauguin – Tahiti » au Grand Palais
A. présente de nombreuses œuvres inédites de l’artiste.
B. retrace une des périodes de vie et de création de maitre.
C. fait double emploi avec celle du musée de Luxembourg.
D. met en valeur les premiers travaux de jeunesse du peintre.

Question 2 :
Les toiles présentées à l’exposition
A. perpétuent la tradition de la peinture académique.
B. déclinent une palette tendre et délicate de tons pastel.
C. s'éloignent des conventions esthétiques et artistiques.
D. privilégient les paysages sauvages aux figures humaines.

Question 3 :
Le volet de l'exposition consacrée à la sculpture
A. se limite aux pièces traditionnelles des iles Marquises.
B. met en valeur l'activité de collectionneur d’art de Gauguin.
C. Fait ressortir l’influence bretonne dans l’œuvre de Gauguin.
D. Inscrit l’œuvre de Gauguin dans la tradition artistique des îles.

Question 4 :
La pièce principale de l’exposition
A. Résumé la pensée du peintre sur la vie.
B. A requis 50 ans de travail fébrile de l’artiste.
C. N’a pas quitté la France depuis 50 ans.
D. Est exposée en France pour la première fois.
Que sont les globe-trotters devenus ?
Qu’il est loin le temps où l’on pouvait partir le nez au vent sur les pistes du Sahara, dans la cordillère des Andes
où sur les bords de Mékong ! Désormais, qui prétend voyager hors des sentiers battus passe pour une tête brûlée
ou un irresponsable.
Le monde est dangereux, dit l’air du temps. Enigmatique et inamical. Des pays entiers sont marqués au fer rouge
par le ministère des affaires étrangères qui déconseille aux voyageurs de s’y risquer. Message reçu ; les Français
partent de moins en moins à l’étranger.
Le ministre se montre de plus en plus précautionneux. Dans leurs « conseils aux voyageurs », ses services
égrènent, pays après pays, les bonnes raisons de rester chez soi. Le plus étonnant, c’est que cette suspicion
généralisée, cette trousse officielle, englobe des pays que l’on croyait sans danger comme Monaco, par exemple.
L’excuse est toute trouvée : la planète serait un guêpier, sinon un coupe-gorge. Plus qu’hiver ? Une tradition en
tout cas s’est perdue, qu’illustraient pour le meilleur et pour le pire le colon et l’explorateur, le missionnaire et
l’aventurier, informés en temps réel des drames petits et grands surgis à l’autre bout du monde, les Français sur-
réagissent. Ils sont de plus en plus casaniers. Ils voyagent moins. Selon la direction du tourisme, 11,979 millions
de Français sont partis à l’étranger en 2010 et seulement 11,682 millions en 2013. En 2016 – derniers chiffres
connus -, ils n’étaient plus que 11,385 millions.
La France a de moins en moins le gout de l’ailleurs. On la pensait hostile à l’immigration, sinon xénophobe. On la
découvre pantouflarde. C’est que les deux sont liés, rejet de l’autre et repli sur soi. Alors que tombent les barrières
douanières, l’incompréhension s’installe entre les peuples. Chacun chez soi. Clash des civilisations en vue.
D’après Le Monde
Question 1 :
L’auteur regrette le temps où les voyageurs
A. étaient moins nombreux.
B. prenaient moins de risques.
C. voyageaient avec insouciance.
D. restaient sur les sentiers battus.
Question 2 :
Ceux qui s’aventurent à l’étranger sont considérés comme
A. des gens très solidaires.
B. des personnes réfléchies.
C. des gens précautionneux.
D. des personnes téméraires.
Question 3 :
Dans cet article, le journaliste dénonce
A. le manque de concertation entre les peuples.
B. l’instabilité et la dangerosité du monde actuel.
C. le climat ambiant de peur à l’égard de l’étranger.
D. la passivité des Français face aux crises étrangères.
Question 4 :
Les Français restent de plus en plus chez eux car
A. les barrières douanières disparaissent.
B. ils sont de moins en moins xénophobes.
C. on dramatise ce qui se passe à l’étranger.
D. ils sont mieux informés des dangers qu’avant.
À la cantine, des baladeurs plutôt que des frites
Manger des carottes râpées à la cantine du collège plutôt que des pates ou des hamburgers pour gagner
des baladeurs à la mode dont rêvent tous les adolescents, des jeux vidéo, des livres ou des places de
cinéma, c’est désormais possible pour les 30 000 élèves d’une trentaine d’établissements scolaires de
Glasgow en Ecosse ou la municipalité a trouvé ce moyen original de lutter contre l’obésité des jeunes.
Certains plats au menu des cantines scolaires permettent d’acquérir un certain nombre de points : une
salade verte ou un fruit valent 15 points, un hamburger n’en vaut que 4 et une assiette de frites n’en
donne aucun. Les élèves ont reçu des cartes magnétiques sur lesquelles sont stockés les points de leur
menu lorsqu’ils passent à la caisse. Lorsqu’on a 4 000 point, on gagne un baladeur, 1500 points donnent
droit à un bon d’achat de 15 euros sur un site de vente de livres sur internet. 850 points à deux places
de cinéma
Katie, 13 ans, élève du collège trouve cette idée formidable « avant, tout le monde se précipitait sur les
pizzas et chips. Maintenant, on mange des trucs plus sains. J’ai déjà gagné deux places de cinéma, je vais
continuer », raconte-t-elle.
Le menu sain, le plus populaire, comprend aujourd’hui une soupe. Un sandwich, un yaourt et du lait pour
1.80 euros. Il rapporte 40 points. Il suffit d’en ingurgiter 100 pour gagner un baladeur d’une valeur de
280 euros.
Un site internet a même été créé pour permettre aux élèves de vérifier leurs points.
La municipalité promet de dépenser plus de 60 000 euros pour acheter les prix pour les 12 prochains
mois, considérant que c’est là la meilleure solution pour lutter contre le surpoids des adolescents.
QUESTION 1 :
Dans cet article, on décrit
A) un menu diététique imposé aux scolaires pour lutter contre l’obésité.
B) un nouveau régime destiné aux adolescents pour perdre rapidement du poids.
C) une méthode pour éviter le surpoids chez les jeunes dans les écoles.
D) un concours avec des lots à gagner favorisant l’obésité chez les adolescents.
QUESTION 2 :
Dans ce système,
A) les fruits et les légumes ne font pas gagner de points.
B) seul un moyen complet permet d’obtenir des points.
C) tous les aliments ne rapportent pas de points.
D) certains aliments ne rapportent pas de points.
QUESTION 3 :
Pour gagner un baladeur de 280 euros, il faut
A) cumuler au moins 4 000 points.
B) manger uniquement des menus sains.
C) obligatoirement commander 100 menus sains.
D) ajouter 1.80 euros chaque fois qu’on achète un plat.
QUESTION 4 :
La mairie de Glasgow
A) souhaite prolonger cette opération qu’elle juge efficace.
B) va proposer un prix de 60 000 euros pour motiver les jeunes.
C) a déjà dépensé plus de 60 000 euros pour lutter contre l’obésité.
D) permet de créer un site Internet afin de contrôler les points des élèves.
Que valent les compléments alimentaires ?
Améliorer la concentration, déstocker les graisses, redonner du tonus, ralentir le vieillissement. Qui résisterait à
ces promesses s’il suffisait d’avaler quelques gélules pour affiner sa taille, ne plus perdre ses cheveux ou réussir
ses examens ? Apparus il y a une trentaine d’années dans les magasins de diététique, les compléments
alimentaires envahissent aujourd’hui les rayons des pharmacies, parapharmacies et grandes surfaces. Une pilule
le soir, une le matin et le tour est joué : le tonus retrouvé, le ventre plat et la peau éclatante. Les français sont
conquis. Une personne sur cinq consommerait un complément alimentaire, à consommer par les femmes : 39 %
d’entre elles en achètent.
Les fabricants visent en priorité un public adulte ; féminin, urbain et de niveau d’études assez élevé. Depuis deux
ans, les seniors viennent grossir la clientèle, attirés par des produits promettant de traiter les douleurs articulaires,
le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. Résultat, avec toutes ces gélules, comprimés ou ampoules, le marché
des compléments a connu une croissance de 15 % par rapport à l’an dernier. Mais, au fait, de quoi parle-t-on ? Ni
aliments, ni médicaments, les gélules du bien-être sont un peu des ovnis.
Selon la définition officielle, depuis mars 2006, ce sont des « denrées alimentaires ayant un effet nutritionnel ou
physiologique ». Concrètement, elles peuvent contenir des aliments classiques, des nutriments (vitamines
minéraux), des plantes et d’autres substances actives comme des protéines, des acides gras, des antioxydants…
Bref, toute une armée d’ingrédients censés améliorer le fonctionnement de notre organisme. Comme son nom
l’indique, le rôle d’un « complément alimentaire » est de compléter l’alimentation.
Il ne s’agit pas de remplacer l’alimentation naturelle, mis d’apporter une béquille. C’est aussi l’argument phare
des fabricants qui surfent ce « déséquilibre alimentaire » pour nous faire avaler la pilule.
Question 1 :
Les compléments alimentaires permettraient
A- une lutte efficace contre le vieillissement prématuré.
B- de perdre rapidement du poids et de rester mince.
C- de soigner les maladies graves des seniors.
D- une amélioration globale de la santé.
Question 2 :
Les fabricants ciblent particulièrement
A- les personnes âgées souffrant de carences alimentaires.
B- les jeunes citadines de niveau social plutôt aisé.
C- les jeunes femmes résidant à la compagne.
D- les adolescentes attentives à leur ligne.
Question 3 :
Selon cet article, les compléments alimentaires
A- peuvent se substituer à un repas quotidien.
B- peuvent remplacer efficacement l’alimentation naturelle.
C- apportent un supplément en cas d’alimentation insuffisante.
D- permettent de ne pas prendre de poids en cas d’alimentation riche.
Question 4 :
Les fabricants nous feraient « avaler la pilule »
A- en prodiguant des conseils diététiques innovants.
B- en prétextant des carences dans notre alimentation.
C- en faisant passer les compléments pour des médicaments.
D- en nous incitant à consommer plus de compléments alimentaires.
L’alpiniste

Réponses : B.A.B.B

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Pour faciliter la vie des étudiants
La vie d’étudiant n’est pas toujours facile. Entre un budget limité et le travail à fournir, il n’est pas toujours évident
de trouver les moyens nécessaires au quotidien en général. …(phrase 1)… C’est pourquoi l’association Echo,
spécialiste des animations universitaires, a conçu la CarteEtudiante.com. Née d’une réflexion conjointe des
établissements concernés, commerces et associations d’étudiants, elle pourrait bien devenir la nouvelle alliée des
jeunes. …(phrase 2)… Nominative et magnétique, elle est valable toute l’année scolaire et fait bénéficier son
titulaire de réductions immédiates : …(phrase 3)… Elles portent sur les formations, la restauration, les vêtements,
les voyages et les divertissements. A vocation communautaire, la carte permet aux étudiants de se rassembler via
le site internet dédié qui regorge d’idées de sorties. …(phrase 4)… Et cela en toute sécurité, car elle est complétée
par une charte qui préconise notamment ma mise en place de navettes et postes de secours pendant ces
manifestations. …(phrase 5)… Certaines pensent même à l’utiliser comme badge magnétique d’accès sécurisé à
certaines salles.

Phrase 1 :
A. Alors, les parents aident leurs enfants.
B. On organise alors son temps au mieux.
C. Pourtant, les jeunes ne se découragent pas.
D. Il est difficile aussi de s’occuper de ses loisirs.
Phrase 2 :
A. L’association Echo mise sur leur enthousiasme.
B. Une enquête sur leurs attentes conforte cette idée.
C. Ils sont généralement friands de ce type de proposition.
D. Cette carte offre, pour 10 euros, une multitude d’avantages.
Phrase 3 :
A. celles-ci profitent à tout son entourage
B. elle lui permet alors de limiter ses dépenses
C. il profite ainsi des remises allant de 10 à 50 %
D. un délai d’utilisation de trois mois lui est alors imposé
Phrase 4 :
A. Sans pour autant les éloigner de leurs études.
B. L’inscription à ce site est fortement conseillée.
C. Ces rencontres ne sont pas seulement virtuelles.
D. Elle les invite aussi à des rendez-vous festifs ou culturels.
Phrase 5 :
A. Une démarche qui suscite l’inquiétude des municipalités.
B. Ces mesures rassurantes sont accueillies avec bienveillance.
C. Déjà séduites, plusieurs écoles et associations en font la promotion.
D. En complément, une assurance est proposée aux étudiantes mineures.
Les listes des taches à faire
(…phrase 1…) John Herman, un cadre d’une entreprise de télécommunication, a utilisé pendant des années des *****
de fiches cartonnées pour parvenir à faire ce qu’il avait à faire. (…phrase 2…) En effet, il lui est **** ******* **** de
perdre une fiche ou, pire encore, de les perdre toutes et, par conséquent, de devoir les reconstituer.
Comme John Herman, beaucoup de cadres voient dans les listes de choses à faire le moyen d’éviter les ********* de
tout genre. Les listes sont souvent présentées comme la clé de l’efficacité. (…phrase 3…) Au lieu de faire des choses
vraiment importantes, certains en arrivent à vouloir en faire le plus possible.
(…phrase 4…) Si on est désorganisé, la technologie accentue la pagaille. 30 % des listophiles passent plus de temps à
gérer leurs listes qu’à s’acquitter des tâches qu’ils notent. Ces gens se sentent plus à l’aise en mode pause qu’en mode
action. (…phrase 5…)

Phrase 1 :
A. Les listes de choses à faire sont essentiellement utilisées par les ouvriers.
B. Les listes de choses à faire stimulent la créativité au sein des entreprises.
C. Les listes de choses à faire sont le meilleur moyen de meubler les heures de loisir.
D. Les listes de choses à faire font partie des contraintes professionnelles des cadres.
Phrase 2:
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Phrase 3:
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Phrase 4:
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Phrase 5:
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