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TEF-Les 102 Textes

Longs (CE) 2019 PDF

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Titre original
TEF-Les 102 Textes longs (CE) 2019.pdf
Par Nassim CHIKHAOUI

Copyright Texte 1 : Que sont les globe-trotters devenus ?

© ©Qu’il
All est
Rights Reserved
loin le temps où l’on pouvait partir le nez au vent sur les pistes du Sahara. Dans la
cordelière des Andes ou sur les bords du Mékong ! Désormais, qui prétend voyage hors des
sentiers battu passe pour une tête brulée ou un irresponsable.
Formats
Le monde disponibles
est dangereux, dit l'air du temps. Enigmatique et inamical. Des pays entiers sont
marqués au fer rouge par le ministère des affaires étrangères qui déconseille aux voyageurs
PDF,deTXT ou lisez
s’y risquer, enreçu
message ligne sur Scribd
: les français partent de moins en moins à l'étranger.

Le ministère se montre de plus en plus précautionneux. Dans leurs « conseil aux voyageurs »

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ses services égrènent, pays après pays, les bonnes raisons de rester chez soi. Le plus
étonnant, c'est que cette suspicion généralisée, cette frousse officielle, englobe des pays que
l’on croyait sans danger comme Monaco, par exemple.

L’excuse est toute trouvée : la planète serait un guêpier sinon un coupe-gorge. Plus
qu’hier ? Une tradition en tout cas s’est perdue, qu'illustraient pour le meilleur et pour le
pire le colon et l'explorateur, le missionnaire et l’aventurier. Informés en temps réel des
drames petits et grands surgis à l’autre bout du monde, les français sur -réagissent. Ils sont
Facebook Twitter
de plus en plus casaniers. Ils voyagent moins. Selon la direction du tourisme, 11,970 millions
de français sont partis à l’étranger en 2010 et seulement 11,682 millions en 2013. En 2016 -
derniers chiffres connus, ils n'étaient plus que 11,385 millions.


La France a de moins en moins le gout de l’ailleurs. On la pensait hostile à l’immigration,
sinon xénophobe. On la découvre pantouflarde. C'est que les deux sont lés, rejet de l’autre,
et repli sur soi. Alors que tombent les barrières douanières, l’incompréhension s’installe
entre les peuples. Chacun chez soi. Chacun pour soi. Clash des civilisations en vue.
Courriel
Question 24 : L’auteur regrette le temps où les voyageurs
D’après Le Monde

A. Étaient moins nombreux


B. Prenaient moins de risque
C. Voyageaient avec insouciance
Avez-vous trouvé
D. Restaient sur lesce document
sentiers battus utile ?
Question 25 : Ceux qui s’aventurent à l’étranger sont considérés comme
A. Des gens très solidaires
B. Des personnes réfléchies
C. Des gens précautionneux
D. Des personnes téméraires

Question 26 : Dans cet article, le journaliste dénonce


A. Le manque de concertation entre les peuples
Ce contenu est-iletinapproprié
B. L’instabilité la dangerosité du monde? Signaler
actuel ce document
C. Le climat ambiant de peur à l’égard de l’étranger
D. La passivité des français face aux crises étrangères

Question27 : Les français restent de plus en pus chez eux car


A. Les barrières douanières disparaissent
B. Ils sont de moins en moins xénophobes
C. On dramatise ce qui se passe à l'étranger
D. Ils sont mieux informés des dangers qu'avant

Texte 2 : Nouvel album d’Alicia Cruz, Le calme après la tempête

Durant les sept années qui ont vu Alicia Cruz passer d’ancienne candidate rebelle d’un
télé-crochet à artiste populaire, le son de ses albums a été marqué par sa relation avec
Maxime Bazin, le chanteur du groupe Rhinocéros. Comme son ex-compagnon, elle s’est
entourée d’un monde où les instruments enchantés (vibraphone, scie musicale,
clochettes, ukulélé…) incarnent tout un bestiaire.
Son quatrième opus, Le calme après la tempête, se détache en douceur de cela et
affine encore son style. Souvent touchant, parfois un peu mièvre, Le calme après la
tempête traite du deuil amoureux et du deuil en général. Largement autobiographique, il
évoque avec pudeur et poésie ce moment de reconstruction, durant lequel le souvenir
aide à continuer envers et contre tout.

Question 6 : Cet article présente une chanteuse qui


A- change radicalement de style.
B- utilise des sons électroniques novateurs.
C- poursuit sa collaboration avec un groupe célèbre.
D- s’éloigne de ses influences artistiques précédentes.

Question 7 : Pour composer ses chansons, elle s'est inspirée


A- du décès d’un proche.
B- de sa rupture amoureuse.
C- de ses souvenirs d’enfance.
D- de ses débuts dans le métier.

Question 8 : Elle propose un album


A- au ton émouvant.
B- à l’ambiance sombre.
C- aux accents de révolte.
D- à l’atmosphère légère.

Texte 3 : un tahitien nommé Gauguin


L’exposition << Gauguin Tahiti >> au Grand Palais a quelque chose de frappant. Rares sont
ceux qui ne connaissent pas l’œuvre du peintre mais vont rassemblées les pièces
représentatives de sa période tahitienne est soit de moins niveau.
Le musée du Luxembourg a déjà présenté <<La période bretonne de Gauguin >>. C’est à
présent une facette totalement différente du maître qui est valousée. Mais surtout une
autre inspiration avec d'autres rencontres d’autres paysages. Omniprésence des sommes
dévétuées, couleurs vives, enivrent le regard Gauguin bouscule les formes artistiques en
témoignant dans une recherche énergique et presque sauvage de la culture polynésienne.
Cette rétrospective serait incomplète sans la présentation d’une facette artistique moins
connue du peintre de sculpture. Aux côtés de pièces traditionnelles des îles Marquises les
œuvres de Gauguin s'imprègnent totalement de cette influence. Il est alors aisé de voir
comment l’artiste s’est progressivement emparé de cette culture jusqu'à en déverse l’un des
représentants les plus actifs.
Une pièce maîtresse de cette exposition << D'où venons-nous? Que sommes-nous? Où
allons-nous? >> une sorte de testament pictural revient pour le première fois en France
depuis 50 ans. Gauguin a entrepris la réalisation de ce tableau avant de mourir. Durant un
mois, il a travaillé jour et nuit dans une fièvre sur cette œuvre exemplaire de celui qui
revendique le droit de tout oser

Question 17 : L’exposition << Gauguin - Tahiti >> au Grand Palais


A. présente de nombreuses œuvres inédites de l’artiste.
B. retrace une des périodes de vie et de création de maitre.
C. fait double emploi avec celle du musée de Luxembourg.
D. met en valeur les premiers travaux de jeunesse du peintre.

Question 18 : Les toiles présentées à l’exposition


A. perpétuent la tradition de la peinture académique.
B. déclinent une palette tendre et délicate de tons pastel.
C. s'éloignent des conventions esthétiques et artistiques.
D. privilégient les paysages sauvages aux figures humaines.

Question 19 : Le volet de l'exposition consacrée à la sculpture


A. se limite aux pièces traditionnelles des iles Marquises.
B. met en valeur l'activité de collectionneur d’art de Gauguin.
C. Fait ressortir l’influence bretonne dans l’œuvre de Gauguin.
D. Inscrit l’œuvre de Gauguin dans la tradition artistique des îles.

Question 20 : La pièce principale de l’exposition


A. a résumé la pensée du peintre sur la vie.
B. a requis 50 ans de travail fébrile de l’artiste.
C. n’a pas quitté la France depuis 50 ans.
D. est exposée en France pour la première fois.

Texte 4 : Troubles dans la transmission


Aujourd’hui, il est souvent question d’une crise de la transmission entre générations. Des essayistes
s’indignent : les jeunes n’écoutent plus leurs ainés. Perte de valeurs ? Echec de la culture ? Anomie ?
Un examen plus posé, comme celui que proposent Willy Lahabe, Jean Pierre Poutois et Huguette
Desmet 2), montre un tableau un peu plus intelligent des faits. D’abord, il donne raison aux inquiets :
mesurées à trente ans d’intervalle (1973-2003), les attitudes, valeurs et postures de deux
générations de parents et d’enfants manifestent ce qu’ils nomment une « rupture conjoncturelle » :
l’expression de soi a supplanté l’obéissance aveugle, l’idéal du bien-être a fait reculer celui de
l’ambition, la posture prescriptive a cédé la place à la pédagogie relationnelle, et le souci du
développement de l’enfant l’emporte sur les désirs des parents. Mais la révolution est loin d’être
totale : au bilan, les positions sociales et les pratiques réelles des enfants (devenus adultes)
ressemblent plus à celles de leurs parents qu’elles se ressemblent entre elles. Conclusion : si les idées
et les attitudes ont changé, les pratiques, elles, continuent de refléter les héritages parentaux. Qu’on
le veuille ou non, et parodier le slogan de Paul Watzlawick, il semble bien « que l’ on ne puisse pas ne
pas transmettre (3) ». Et s’il en est ainsi, c’est que transmettre n’est pas un exercice de copie
conforme. D’abord, il faut faire la part des choses qui s’acquièrent presque toutes seules : s’il est
normal, même avec des parents peu attentifs, un enfant apprendra sans peine à parler, marcher, à
dormir la nuit et plus tard à s’accoupler sans avoir besoin de consulter un sexologue. Lui faire réciter
le code civil est une autre affaire. Pour ces savoirs un peu plus difficiles à maitriser, dans la partie qui
se joue entre générations, la concurrence est rude, et les acteurs variés. Des 1939, l’anthropologue
Abram Kardiner en distinguait deux sortes : la famille, les proches (ou instance primaires) et, plus
largement, l’école, la religion, la société (ou instances secondaires). Les influences qu’exercent les
unes et les autres ne sont pas toujours harmonieuses, et c’est, dans les sociétés modernes, l’une des
sources de l’actuelle déconvenue des parents convaincus de l’influence néfaste des méd ias sur leurs
enfants. Plus récemment, pédagogues et psychologues ont mis le doigt sur ce troisième acteur, relais
entre deux autres, que sont les « pairs » , les camarades d’études, puis les collègues de travail. Ils
sont les acteurs conjoncturels d’un environnement qui influe sur le destin de tout individu (4). Ils
invitent surtout à prendre plus au sérieux l’existence d’une forme « horizontale » de transmission,
qui vient, selon le cas, compléter ou contrarier, ce que les traditions verticales peuvent avoir
d’insuffisant face à la marche du temps et des besoins nouveaux.

Question 32 : l’article évoque également un phénomène qui


A) se substitue aux formes traditionnelles de l’héritage.
B) cloisonne les citoyens dans des réseaux d’appartenance.
C) préserve les choix individuels de toute influence néfaste.
D) permet d’ajuster les rapports de transmissions traditionnelles.

Question 33 : de nos jours,


A) la reproduction sociale reste un facteur prédominant.
B) l’incompréhension entre parents et enfants est aggravée.
C) l’influence croissante des institutions inquiètes les parents.
D) la transmission des choses simples aux enfants est problématique.

Question 34 : les évolutions constatées en 30 ans


A) reflètent une société en manque de repères culturels.
B) s’expliquent par l’évolution des approches pédagogiques.
C) découlent du désenchantement des parents envers leurs idéaux.
D) résultent d’un refus d’imposer aux enfants la soumission absolue.

Question 35 : ce document traite


A) des modalités contemporaines de socialisation de l’enfant.
B) de la primauté actuelle du droit des enfants sur celui des parents.
C) des difficultés des enfants à reproduire les pratiques de leurs parents.
D) du changement des rôles parentaux dans les sociétés contemporaines.

Texte 5 : Gare aux néons


Samedi soir, « le Clan du néon » a frappé fort : équipés de lunettes de soleil et d'une
perruque, une dizaine de pourfendeurs de néons en lutte contre la pollution lumineuse
engendrée par l'éclairage se sont retrouvés à 20h dans le quartier des grands magasins
parisiens. Cinq heures après, les rues étaient plus sombre. C'était leur manière de participer
à l’appel planétaire à éteindre les lumières pendants une heure lancé par WWF,
l’organisation de protection de l’environnement. Depuis quelques mois, des pacifistes
fantaisistes, la vingtaine et la fibre écologiste, opèrent dans paris et des villes de la province.
Pour réussir l’opération, il faut être trois : deux font la courte échelle et le troisième éteint.
Fixé à 3 mètres de haut, l’objet à atteindre est un boitier doté d’une manette, à l’extérieur
pour les pompiers en cas d’incendie, où est inscrit « néon » « abaisser la manette et plonger
l’enseigne dans le noir est une vraie jouissance », confie l’un des intervenants. Le clan signe
son action d’un autocollant sur la vitrine. Le patron de la boutique, prévenu qu’il gaspille de
l’énergie, est invité à renoncer au néon. « Certains n’ont pas rallumé depuis notre passage »,
assure le clan.
D’après 20 minutes
Question 24 : Cet article nous apprend
A. Qu’une panne générale a privé paris d’électricité pendants une heure
B. Que des activistes urbains s’en prennent à l’éclairage dans les villes
C. Qu’une manifestation nocturne contre la pollution a eu lieu à paris
D. Que des petits commerces sont victimes d’acte de vandalisme

Question 25 : L’intervention consiste à


A. Pénétré dans les magasins et à éteindre les lumières
B. Couper le courant qui alimente les enseignes des commerces
C. Coller une vignette antipollution à l’intérieur du magasin
D. Menacer les commerçants qui ne respectent pas l'environnement

Question 26 : Les intervenants


A. Se plaignent de la difficulté technique de l'opération
B. Rechignent à effectuer ce type d'action
C. Se félicitent pour leur rapidité d'exécution
D. Jubilent à chaque intention accomplie

Question 27 : Ce type d’intervention


A. A entrainé le mécontentement des propriétaires des magasins
B. Est resté sans effets sur les habitudes de la corporation des commerçants
C. A provoqué la fermeture temporaire de nombreux commerces
D. A influencé radicalement le comportement de quelques commerçants

Texte 6 : Les beaucerons


Les Beaucerons sont las du regard que l'on porte sur eux. « Ce que j'entends parfois, cela me
hérisse le poil ! », s'insurge Cyrille Richard, 33 ans, qui exploite 177 hectares avec son frère à
Tournoisis (Loiret).
Voilà une idée reçue à réviser, et des manuels de géographie à corriger. La Beauce était une
sorte de Champs-Elysées agricoles, où les céréaliers roulaient en carrosse. Il y a maintenant
des paradis agricoles plus luxuriants. C'est en Picardie et en Ile-de-France que l'on trouve
désormais les plus vastes exploitations.
La Beauce est même battue dans sa propre région, le Centre : on recense davantage de
grandes surfaces de plus de 300 hectares dans le Berry, où la culture des céréales a poursuivi
son offensive. Alors que la superficie moyenne d'une exploitation en France est de 42
hectares (soit le double d'il y 20 ans), elle est de 68 dans le Centre.
Encore moins de paysans et plus de concentration des terres. On s'en doutait. Certes, il y a
eu les départs à la retraite, mais la réforme de la politique agricole commune, qui a modelé
les aides sur les superficies et les cheptels, a contribué à dessiner cette France des grandes
surfaces. Cyrille Richard s'est installé en 2010 sur les deux tiers des 177 hectares qu'il cultive
en location avec son frère. « Les gens ne voient leur survie que par l'agrandissement. Pour
faire baisser vos charges de mécanisation, soit vous achetez du matériel en commun, soit
vous vous agrandissez. Moi, je suis plutôt parti pour accroître la valeur ajoutée de ce que je
possède aujourd'hui. Quand on est jeune, on a du mal à acheter des terres à 4 000 euro
l'hectare », explique-t-il.
Question 1 : Quel titre convient-il à cet article ?
A- La fin des petits exploitants.
B- Un paysan revend ses terres.
C- Témoignage d'un céréalier d'un autre âge.
D-Manifestation dans les compagnes françaises.

Question 2 : la toute première réaction de Cyrille Richard est d'être :


A-légèrement flatté
B- complètement abattu
C- extrêmement cynique
D- particulièrement choqué

Question 3: Selon cet article :


A-L’industrialisation a mis fin à la situation agricole exceptionnelle de la Beauce.
B- le seul nom de Beauce à longtemps résonné comme synonyme de Paradis agricole.
C- La Beauce a autrefois eu bien du mal à s'imposer comme une grande région d'agricole.
D- D'après des décennies de culture céréalière, La Beauce s'est reconvertie dans la polyculture.

Question 4 : Selon cet article :


A- un nombre croissant d'agriculteurs ne vivent plus sur les terres qui les exploitent.
B- Cyrille Richard préfère valoriser ses biens plutôt d'en acquérir de nouveaux.
C-La culture céréalière connaît aujourd'hui une perte de vitesse importante en France.
D- Mettre en commun leur équipement est la seule façon pour les agriculteurs de ne pas disparaître.

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Texte 7 : Une saison estivale en demi-teinte


La fin de l’été permettra-t-elle de sauver la saison touristique ? Telle est
l’interrogation actuelle des hôteliers, restaurateurs ou syndicats d’initiative pour qui la
période estivale de cette année a pris un mauvais départ en France. Fin juillet, Léon
Bertrand, ministre délégué au tourisme, admettait que la « saison estivale touristique (était)
contrastée. » Très peu de chiffres étayent la tendance, hormis ceux recueillis jusqu’au 19
juillet par trois grands organismes professionnels – la Fédération nationale des offices de
tourisme et syndicats d’initiative, l’Observatoire national du tourisme et l’Association
nationale des maires des stations de montagne. « La perception de la saison est en nette
dégradation par rapport à l’année passée », note le document réalisé en sondant 631 offices
de tourisme répartis sur le territoire.
Toutes les régions ne sont cependant pas logées à la même enseigne. A l’ouest, du littoral de
la côte d’Opale jusqu’au sud de l’arc atlantique en pa ssant par la Normandie et la Bretagne,
les demandes de réservation françaises ou étrangères pour le mois d’aout sont jugées en
hausse. En revanche, un tiers des offices situés essentiellement dans le quart sud-est de la
France notent que les demandes étrangères de réservation sont en recul.
Les professionnels espèrent que le mois d’aout et l’arrière-saison pourront permettre de
renverser la tendance. Pourtant, cet été n’est pas victime d’aléas divers, contrairement à la
saison estivale précédente : pas de marée noire, de canicule, d’annulation de festival,
d’incendie massif, de grève des transports… Bref, si la fréquentation se révélait en baisse au
cours de cet été, il faudrait trouver d’autres raisons, qui sont peut-être la qualité de l’accueil,
les tarifs déraisonnables pratiqués dans certaines régions et… une compétitivité de plus en
plus agressive de destinations étrangères presque limitrophes. En effet, pour la troisième
année consécutive, davantage de Français partent à l’étranger. Autre tendance désormais
bien ancrée chez le touriste hexagonal : la vente de dernière minute. Ainsi, le voyagiste
FRAM de la région de Toulouse a réalisé la moitié de son chiffre d’affaires du mois d’aout sur
les dix derniers jours de juillet.

Question 1 : Concernant la saison estivale de cette année, on apprend


A. que les résultats du bilan établi au début de l’été sont pour le moins mitigés
B. qu’elle a démarré lentement mais les professionnels du secteur sont optimistes
C. que la crise est si grave que le ministre du tourisme a réuni un comité d’experts
D. qu’elle s’annonce globalement bien meilleure que la saison estivale précédente

Question 2 : Selon les organismes professionnels,


A. la Normandie et la Bretagne ont été particulièrement touchées
B. l’ouest de la France est mieux loti cet été que le sud -est du pays
C. toutes les régions françaises sont concernées par le phénomène
D. la capitale française semble délaissée au profit des autres régions

Question 3 : La situation actuelle est en partie due à


A. d’importants mouvements sociaux
B. la forte concurrence des pays voisins
C. un manque d’infrastructures adaptées
D. la vague de chaleur et aux feux de forêts

Question 4 : Cette situation est aussi liée au fait que


A. les hôtels ne sont pas très bien desservis par les transports publics
B. les réservations de dernière minute ne sont pas toujours acceptées
C. les prix sont parfois excessivement élevés pour les services proposés
D. les conditions d’hygiène dans les établissements laissent souvent à désirer

Texte 8 : Lire et écrire ensemble de 7 à 97 ans


On la perçoit immédiatement comme un jeu magique, cette ferme des Vigneux, où des
enfants et des personnes âgées vivent ensemble, pour de courts séjours : « Entre une
journée et un mois, mais on peut revenir, certains sont des habitués », précise Fabienne
Barbier, qui anime ce lieu unique et lui donne cette atmosphère pacifique et joyeuse. En
1991, elle a créé une association, « De 7 à 97 ans » et a acheté une ferme délabrée en
Sologne. Après la rénovation du premier bâtiment a débuté ce projet-pilote, né de la volonté
de créer des passerelles entre les classes d’âge et les couc hes sociales et de surmonter les
cloisonnements de la société actuelle.
Outre la maison des enfants, celle des personnes âgées et un espace collectif, la ferme
Vigneux propose un gîte rural, pour les vacances familiales, et des gîtes d’artistes qui
consacrent une partie de leur temps aux enfants. Ces enfants des villes en difficulté scolaire
et familiale, vivant pour certains en foyer, ont d’abord appris à découvrir la nature, la
campagne, les animaux aidés par les aînés. Et puis l’équipe de Fabienne Barbi er a souhaité
proposer de plus en plus d’activités créatives : initiation à la musique, au théâtre, à la photo
et aux arts plastiques.
Les aînés ont aussi constitué une bibliothèque, variée – mais encore embryonnaire, et qu’ils
souhaitent bien sûr enrichir. Les enfants étaient plus rétifs, ayant parfois même de la peine à
lire. Mais peu à peu, certains sont venus au livre et ont aussi leurs rayonnages.
Maintenant, ils veulent tenter d’écrire. Un groupe travaille à un livre, croisant la mémoire
des aînés (leurs souvenirs de six à douze ans) et les récits de ceux qui ont cet âge
aujourd’hui, une manière de pérenniser cette expérience de dia logue entre les enfants du
XXe siècle et ceux du début du XXIe.

Question 1 : L’association « De 7 à 97 ans » a été fondée pour


A. découvrir de jeunes talents artistiques.
B. créer des rencontres entre les générations.
C. offrir un hébergement aux laissés pour compte
D. restituer un cadre familial aux enfants orphelins

Question 2 : Dans le cadre de l’association, les enfants peuvent


A. découvrir des activités artistiques
B. s’initier à quelques métiers d’artisanat
C. régler des problèmes de retard scolaire
D. effectuer de courts séjours de remise en forme

Question 3 : L’idée de créer un rayonnage « enfants »


A. a rebuté les pensionnaires âgés.
B. n’a jamais suscité d’enthousiasme.
C. a été tout de suite appréciée des enfants.
D. a progressivement intéressé les enfants.

Question 4 : L’activité d’écriture a été proposée pour


A. informer les enfants sur la vie de leurs grands-parents
B. transmettre les secrets de l’art de l’écriture des ainés aux plus jeunes
C. faire paraître un recueil des souvenirs d’enfance
D. rapprocher anciens et enfants et approfondir leur connaissance mutuelle

Texte 9 : Le magazine Elle

Le magazine Elle a été créé en 1945 par Hélène Lazareff. Revenue des États-Unis après la
guerre, cette journaliste imagine un magazine pour les femmes et déclare : « Il sera chargé
du plus de féminité possible avec du sérieux dans la frivolité, de l’ironie dans le gave. »
Le premier numéro, qui sort des presses le 21 novembre 1945, est en couleurs et propose
des sujets de société comme la présence de vingt et une femmes à l’Assemblée nationale, ou
encore des conseils de beauté. Le succès est immédiat, le premier numéro sera vendu à 700
000 exemplaires.
En 1946, les femmes obtiennent le droit de vote, le droit à la contraception en 1961 – six ans
auparavant, le magazine a réalisé un dossier sur le contrôle des naissances – et à
l’avortement en 1975.
Aujourd’hui, plus de vingt-cinq ans après son rachat par le groupe Hachette Filipacchi
Médias, dans un marché très concurrentiel, Elle a atteint une diffusion moyenne de 400 000
exemplaires et se distingue par son humour et son ironie : « Cela nous permet de nous
moquer de nous-mêmes, et cela ne nous empêche pas d’ê tre très vigilantes. Nous ne faisons
pas un magazine féminin au vrai sens du terme, le rythme hebdomadaire nous rend
réactives. »

Question 1 : Pour la fondatrice, le magazine Elle est caractérisé par


A. un savant dosage de tons
B. une nette influence américaine
C. des idées politiques marquées
D. des revendications électoralistes

Question 2 : Dès sa sortie, Elle s’impose par


A. le format adopté
B. le rythme de parution
C. la beauté de ses photos
D. le choix des sujets traités

Question 3 : L’évolution de la condition féminine


A. a toujours été traité par Elle
B. préoccupe moins Elle depuis 1975
C. explique le succès de Elle en 1967
D. compte plus pour Elle que les conseils de beauté

Question 4 : A l’heure actuelle, le magazine Elle


A. est moins rigoureux qu’avant
B. perd sa ligne directrice de départ
C. résiste bien malgré la compétition
D. est l’objet de fréquentes moqueries

Texte 10 : Quotidien gratuit

Trois nouveaux projets de quotidien gratuit sont en chantier. Arrivés en Belgique il y a dix
ans, les gratuits ont fragilisés leurs confrères payants. Les éditeurs et les investisseurs
s’inclinent devant leur succès, en tentant de répliquer. Dernier en date, le président du
groupe de communication Habas a décidé de lancer son quotidien gratuit avant l’été. Son
originalité ? Il sera distribué le soir pour éviter la concurrence frontale avec les autres
quotidiens, en général disponibles au petit matin.
Cette multiplication de projets a une explication très simple : alors que certains quotidiens
perdent de l’argent, les gratuits en gagnent, grâce à leur large distribution et à leur marché
publicitaire croissant, qui assurent leur rentabilité.
Prochaine étape, le développement d’hebdos et de mensuels gratuit ; la sixième chaine d e
télévision va investir dans les mensuels « Homme en ville » et « Femme en ville ». De quoi
fragiliser encore un peu plus la presse traditionnelle, et surtout ses circuits de distribution.
D’après le Nouvel observateur

Question 14 : quel titre convient le mieux à ce texte ?


A) Ils sont fous, ces gratuits.
B) Les gratuits se font concurrence.
C) Les quotidiens gagnent des lecteurs.
D) Nouvelle alerte pour la presse payante.

Question 15 : la presse payante réagit en


A) diversifiant leurs ressources financières.
B) investissant dans la distribution.
C) s’alliant avec d’autres quotidiens.
D) publiant son propre gratuit.

Question 16 : dans un avenir proche, il y aura


A) un gratuit sur les médias.
B) des gratuits au format magasine.
C) une émission sur la sixième chaine.
D) de nouvelles formes de distribution.

Texte 11 : Jeune fumeur deviendra grand


Les 15-25 ans restent la cible privilégiée des cigarettes « lorsqu’on gagne un très
jeune fumeur adulte, sa consommation augmente avec l’âge, expliquant récemment une
responsable d’une grande entreprise de cigarettes. Les méthodes actuelles vont du travail
sur la présentation des paquets aux images glissées dans les salles obscures.
L’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) note que « le nombre
de films français laissant apparaitre une marque de tabac semble indiquer au mieux une
méconnaissance de la loi, et au pire une action voulue de placement du produit ».
La dernière stratégie en date, selon le magasine Heath Att airs, de l’université de Harvard, est
d’attirer les plus jeunes en leur offrant des saveurs plaisantes. Ainsi, les cigarettes à la cerise,
popularisées au Japon par le manga Nana, ou celles au chocolat ou à la vanille, font un
malheur en France.
D’après l’Express

Question 14 : cet article a pour sujet


A) la présence de la cigarette au cinéma.
B) le drame de la consommation de tabac chez les jeunes.
C) les artifices utilisés par les cigarettes pour conquérir un public jeune.
D) une étude sur les cigarettes parfumées réalisée par l’Université de Harvard.

Question 15 : l’INEPS constate


A) qu’il devrait y avoir plus de films sur les méfaits du tabac.
B) qu’il y a trop de films ou l’on peut apercevoir des marques de cigarettes.
C) qu’il y a trop d’acteurs connus qui font de la publicité pour les cigarettes.
D) qu’il devrait y avoir davantage d’information au sujet de la loi anti -tabac.

Question 16 : aujourd’hui, pour attirer les jeunes, on


A) vend des cigarettes avec des parfums agréables.
B) donne des paquets de cigarettes avec des magazines.
C) distribue gratuitement des parfums avec chaque paquet acheté.
D) commercialise des cigarettes avec de nouvelles formes et couleurs.

Texte 12 : La recherche a du ressort


L’intervention mise au point par un laboratoire de chimie européen devrait ouvrir la
voie à la fabrication de produits « auto-cicatrisant ». Un caoutchouc de synthèse recyclable
peut paraitre un matériau banal. Mais si, après avoir été cassé, ce même matériau peut se
ressouder tout seul à plusieurs reprises, sans la moindre colle et à températures ambiante,
c’est une tout autre affaire. Les photos, montrant les propriétaires du nouveau matériau ont,
en effet, de quoi étonner. On croirait un tour de magie. Dans un premier temps, la lanière
élastique est coupée volontairement. Aussitôt après, les deux morceaux sont remis en
contact et la lanière retrouve peu à peu son état initial. On peut l’étirer sans qu’elle se
recasse à l’endroit où elle avait été coupée. Le tour est joué. Il a fallu tester de très
nombreux mélanges avant de parvenir à fabriquer ce matériau, composé en grande partie
d’huiles végétales. L’avancée majeure tient d’ailleurs à la composition chimique du matériau.
A la différence de caoutchouc qui est constitué de longues chaines de grosses molécules
reliées entre elles par des liaisons fortes, le nouvel élastique contient une myriade de petites
molécules d’acides gras. Ce sont elles qui sont actives dans l’auto -cicatrisation.
D’après le Figaro

Question 20 : selon l’article, le laboratoire de chimie européen a


A) publié un article qui explique un procédé industriel.
B) conçu un gadget qui peut être réutilisé indéfiniment.
C) élaboré une matière ayant des qualités incroyables.
D) fait une découverte permettant des applications médicales.

Question 21 : la caractéristique principale de cette invention réside dans


A) une solidité à toute épreuve.
B) la rapidité de sa fabrication.
C) sa résistance à toutes les températures.
D) sa capacité à se reformer intégralement.

Question 22 : les photos mentionnées illustrent


A) un phénomène naturel pris sur le vif.
B) une manipulation étonnamment simple.
C) un long processus de dosage et de mixage.
D) une expérience de laboratoire très sophistiquée.

Question 23: les qualités décrites s’expliquent par le fait que


A) le phénomène a besoin d’un milieu visqueux.
B) les constituants ont une organisation originale.
C) le procédé fonctionne seulement à petite échelle.
D) la base qui constitue l’invention est le caoutchouc.

Texte 13 : Pour faciliter la vie des étudiants (texte à trous)


La vie d’étudiant n’est pas toujours facile. Entre un budget limité et le travail à fournir, il
n’est pas toujours évident de trouver les moyens nécessaires au quotidien en général.
…(phrase 1)… C’est pourquoi l’association Echo, spécialiste des animations universitaires, a
conçu la CarteEtudiante.com. Née d’une réflexion conjointe des établissements concernés,
commerces et associations d’étudiants, elle pourrait bien devenir la nouvelle alliée des
jeunes. …(phrase2)… Nominative et magnétique, elle est valable toute l’année scolaire et
fait bénéficier son titulaire de réductions immédiates : …(phrase 3)… Elles portent sur les
formations, la restauration, les vêtements, les voyages et les divertissements. A vocation
communautaire, la carte permet aux étudiants de se rassembler via le site internet dédié qui
regorge d’idées de sorties. …(phrase 4)… Et cela en toute sécurité, car elle est complétée par
une charte qui préconise notamment ma mise en place de navettes et postes de secours
pendant ces manifestations. …(phrase 5)… Certaines pensent même à l’utiliser comme
badge magnétique d’accès sécurisé à certaines salles.

Phrase 1 :
A. Alors, les parents aident leurs enfants.
B. On organise alors son temps au mieux.
C. Pourtant, les jeunes ne se découragent pas.
D. Il est difficile aussi de s’occuper de ses loisirs.

Phrase 2 :
A. L’association Echo mise sur leur enthousiasme.
B. Une enquête sur leurs attentes conforte cette idée.
C. Ils sont généralement friands de ce type de proposition.
D. Cette carte offre, pour 10 euros, une multitude d’avantages.

Phrase 3 :

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