Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le tout-Paris aveyronnais était convié par le cuisinier Michel Bras pour la dédicace de
son luxueux livre de recettes (éditions du Rouergue), jeudi 19 décembre, à la Maison de
l'Aveyron. Estimés à quelque 300 000, les membres de cette communauté, qui, de cafés
de quartier en grandes brasseries, constituent la "bistrocratie aveyronnaise" ne manquent
pas d'occasion de se retrouver. Leur légendaire solidarité perdure, ²²²notamment dans les
amicales, qui sont d'efficaces réseaux de relations.
C'est dans les années 1830-1840 que des paysans pauvres, qui parcouraient souvent à pied
les 700 kilomètres entre l'Aveyron et Paris, commencent à s'y installer. Ils s'y font porteurs
d'eau, hissant dans les étages des immeubles des seaux de 10 à 15 litres. Plus tard, ils
vendent le charbon ; l'épouse sert à boire aux clients. Dès lors, la vocation de cafetier est
née. A mesure que leur installation se fait plus confortable, les Aveyronnais hébergent un
jeune frère, un cousin, qui, plus tard, prendra à son tour une gérance.
Avant la première guerre mondiale, le système se consolide avec la création, par des
Aveyronnais, des entreprises qui assurent le commerce de gros des boissons. Tout en livrant
le café, la bière et le vin, les familles Tafanel, Richard et Bertrand jouent les rôles de
banquier et d'agent immobilier. Grâce à leurs visites régulières dans les cafés, ils repèrent
les garçons efficaces et peuvent jouer les intermédiaires en cas de cession.
Michel Bras
La particularité des Aveyronnais qui s’installaient à Paris à la fin du XIXe siècle est
1
Les Aveyronnais apparaissent ici comme
Depuis deux ans, les initiatives se multiplient pour faire consommer aux Français les 400
grammes quotidiens minimum de fruits et légumes recommandés par l'Organisation
mondiale de la santé (OMS). Ces aliments, essentiels pour un régime équilibré, sont
scientifiquement reconnus comme bénéfiques pour la santé. Ils limitent la survenue de
certaines maladies cardio-vasculaires et les risques de cancer.
En France, le Plan national nutrition santé (PNNS) recommande depuis plusieurs années
d'en manger cinq portions par jour. Des messages à vocation sanitaire figurent désormais
sur les publicités alimentaires. Et les distributeurs automatiques de snacks et confiseries
sont censés avoir quitté les établissements scolaires. Malheureusement, tout cela semble
insuffisant pour modifier les habitudes alimentaires des 22 millions d'enfants européens en
surpoids.
D'autant que les experts s'alarment : 1,3 million d'autres nouveaux petits Européens seront
en surpoids d'ici à deux ans. "On peut faire évoluer les choses à condition de ne pas se
reposer sur le concept du libre marché, il faut une intervention publique", répète Philip
James, qui préside l'International ObesityTask Force de l'OMS.
Bon nombre de pays passent donc à la vitesse supérieure. Soutenus par des filières de
production, qui voient d'un œil gourmand ces nouveaux débouchés, ils considèrent qu'il est
prioritaire de développer des actions pédagogiques actives. Partout, il s'agit de cibler les
enfants "victimes de la fracture nutritionnelle". Autrement dit, ceux qui n'ont pas accès,
pour des raisons culturelles et financières, aux fruits et légumes frais. L'idée la plus partagée
? Commencer par distribuer gratuitement ces produits sur les lieux d'activité des enfants.
En Nouvelle-Zélande, une étude sur un groupe de 3 000 enfants a permis de valider le fait
que la distribution gratuite d'un fruit par jour à l'école (coût : 17 centimes d'euro par enfant
2
et par jour), permettait de développer une prise de conscience et l'appétence pour ce type
d'aliment.
Dans le cadre d’un ambitieux projet qui sera lancé à l’automne, une sorte de “service de
rencontres”, composé de fonctionnaires du ministère de la Santé et de
membres de UK Trade and Investment (l’agence officielle chargée de la promotion
du commerce et des investissements au Royaume-Uni), sera chargé de mettre en
rapport les hôpitaux qui souhaitent se développer à l’étranger et les Etats
étrangers intéressés par les services médicaux britanniques.
La mesure permettrait à des institutions réputées comme Great Ormond Street, Royal
Marsden et Guy’s and St Thomas’ de s’implanter aux quatre coins du monde. Ces hôpitaux
publics autonomes seraient tenus de rapatrier au Royaume-Uni tous les
bénéfices réalisés à l’étranger. Les contrées de la planète jugées essentielles à la réussite du
projet comprennent le Golfe persique, où la qualité des marques médicales britanniques est
bien reconnue, ainsi que la Chine, le Brésil, la Libye et l’Inde. L’hôpital londonien
MoorfieldsEye a d’ores et déjà établi une tête de pont à Dubaï, tandis qu’Imperial gère deux
prospères centres spécialisés dans le traitement du
diabète à Abou Dhabi. Un risque de dispersion Mais dans le
3
secteur de la santé, d’aucuns estiment qu’en ces temps de sévères restrictions
financières, le hôpitaux publics ne devraient pas se laisser distraire de leurs
tâches domestique par la recherche d’investissements à
l’étranger, qui pourraient se révéler aussi complexes que risqués. “Le NHS devrait avant
tout s’assurer que les soins aux patients priment sur les profits”,
soutient Katherine Murphy, directrice de la Patients Association. “Alors que le système de
santé subit de profonds bouleversements, que les délais d’attente pour un rendez-vous ne
cessent de s’allonger et que les hôpitaux se voient demander de faire 20 milliards de livres
d’économies, on va encore se disperser dangereusement avec ce projet.Il est à espérer que le
recrutement, pour le nouveau projet, des médecins formés au Royaume-Uni ne détournent
pas des ressources nécessaires dans le pays.
Il aurait l’avantage
4
Carousel
« Carousel », dont l’histoire se situe sur la côte Est des Etats-Unis en 1873, raconte l’histoire
d’amour de Billy, aboyeur sur le manège d'une fête foraine, et Julie, une jeune ouvrière naïve.
Licencié, le jeune homme va se mettre à la battre. Julie est enceinte, alors Billy se met à voler
pour survivre. Arrêté par la police, il se suicide. Quinze ans plus tard, il quitte le purgatoire où il
expiait ses pêchés et revient sur terre le temps d’une journée pour réparer ses erreurs, rencontrer
sa fille Louise et obtenir le pardon de Julie. Un pardon qui lui permettra de rejoindre enfin le
Paradis.
Contrairement aux spectacles produits à l’époque à Broadway, « Carousel » est tout sauf
une amourette. Jusqu’à sa création en 1945, les comédies musicales évoquaient
essentiellement la vie d’une société aisée ou de célébrités. Rodgers et Hammerstein vont
mettre la vie des exclus et des plus pauvres au cœur de leurs histoires. Cette vision sombre
de l’Amérique ne remit pas en cause l’immense succès de « Carousel » qui resta à l'affiche
à Broadway durant 890 représentations (dans sa première version).
Ce spectacle
5
D. -Bouscule les codes de la comédie classique
Le texte traite de
6
D. 4-De stimuler les échanges commerciaux avec les pays concernés.
L’auteur redoute
Selon l'Agence de santé américaine, un médicament sur dix vendu dans le monde serait un
faux. Et selon l'Organisation mondiale de la santé, ce commerce ferait 100 000 morts par an
en Afrique. Sur la toile, 96% des pharmacies virtuelles sont illégales... Pour mieux
comprendre l'ampleur du trafic de médicaments contrefaits à l'échelle internationale, et
surtout pour analyser les stratégies mises en place par les réseaux criminels, l'Institut
international de recherche anticontrefaçon de médicaments (IRACM) vient de rendre un
rapport circonstancié.
La première surprise de cette étude, c'est qu'il y a de plus en plus d'individus isolés,
cyniques et sans scrupule, qui se lancent sur ce marché lucratif... Ces « opportunistes en col
blanc » se mettent tout simplement à importer des médicaments contrefaits en provenance
d'Inde ou de Chine pour les revendre à bas coût sur Internet.
C'est un moyen de gagner très vite beaucoup d'argent sans prendre trop de risques. La
marchandise transite par voie postale et les peines encourues sont ridicules, par rapport à
celles attribuées aux trafiquants de drogue par exemple. Sept ans grands maximum en
France. Du coup, on voit des braqueurs se reconvertir dans ce nouveau métier, beaucoup
moins exposé.
Partie 1 :
7
B. 2-Les pharmacies en ligne subissent des contrôles très fréquents.
C. 3- Ce commerce causerait chaque année la mort de milliers de personnes.
D. 4-La vente de médicaments est donc en forte baisse cette année.
Partie 2 :
Partie 3 :
Partie 4 :
Partie 5 :
En sortir
Il faut lire le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Il faut le lire
non pas tant pour en découvrir les dispositions puisque celles-ci ont déjà fait l’objet
d’abondantes présentations, mais pour être frappé par sa langue. Terrible novlangue où les
grands principes des considérants, supposés apporter à un texte le souffle d’une vision
historique, ne sont plus qu’une écœurante bouillie, où l’idéologie à peine travestie et
présentée comme force d’évidence – « les parties contractantes tenant compte du fait de la
nécessité de maintenir des finances publiques saines et soutenables » (le fait de la nécessité
dont nous sommes bien obligés de tenir compte…) – le dispute au contentement répugnant
8
– « se félicitant des propositions législatives formulées le 23 novembre 2011 » –, à
l’imposition sans fard – « rappelant la nécessité d’inciter et au besoin de contraindre les
Etats membres en déficit excessif » –, ou au mensonge pur et simple, presque rigolard – «
désireuses de favoriser les conditions d’une croissance économique » –, il faut lire ce texte,
donc, pour se faire une idée assez exacte d’où en est la politique en Europe et de ce qu’elle
n’hésite pas à faire prétendument en notre nom.
Il faut le lire aussi pour y trouver quelques perles encore mal aperçues comme ces délicieux
articles 7 et 8, le premier forçant les « parties contractantes » au soutien obligatoire de la
Commission quand elle met un pays à l’index et lui impose la purge (« les parties
contractantes s’engagent à appuyer les propositions ou recommandations soumises par la
Commission européenne lorsque celle-ci estime qu’un Etat membre de l’Union ne respecte
pas le critère du déficit ») (1), le second, encore meilleur, instituant la délation entre les
Etats-membres : « Lorsqu’une partie contractante estime indépendamment du rapport de la
Commission qu’une autre partie contractante n’a pas respecté [le critère de déficit
structurel], elle peut saisir la Cour de justice de cette question » (Art.8.1) ; « lorsque sur la
base de sa propre évaluation ou de celle de la Commission une partie contractante considère
qu’une autre partie contractante n’a pas pris les mesures nécessaires pour se conformer à
l’arrêt de la Cour de justice visé au paragraphe 1 (précédent), elle peut saisir la Cour de
justice et demander que des sanctions financières soient infligées ». Et l’on voit d’ici
l’excellente ambiance que ces petites lignes vont répandre dans la chose qui se dit encore «
Union » européenne : de sa seule initiative et d’après ses seules évaluations, un Etat-
membre pourra en balancer un autre auprès de la Cour de justice (CJUE) s’il estime que cet
autre, insuffisamment orthodoxe, ne s’est pas assez « structurellement ajusté », puis
demander à cette même Cour de le pénaliser financièrement s’il continue de regimber. Le
pire est que dans l’atmosphère particulièrement amicale qui règne ces temps-ci dans la
Désunion européenne, on n’aura aucun mal à trouver une balance pour faire le sale boulot
de saisine de la CJUE dont, soit dit en passant, la Commission se lave courageusement les
mains.
9
Selon l’article, les institutions européennes appellent à
Au XXe siècle, l’Etat dit «providence» met en œuvre des politiques visant à améliorer la vie
des citoyens. La pauvreté est alors vue comme un obstacle à l’accès à ce bien-être destiné à
être partagé solidairement dans une République sociale. A l’inverse, l’action humanitaire se
penche relativement peu sur la condition sociale des victimes. Elle s’intéresse au risque
vital qui les guette, au danger absolu : la mort, en particulier celle provoquée par la famine,
risque emblématique qui déclenche les alertes — fondées ou erronées. En France, la
visibilité médiatique des Restos du cœur est supérieure à celle des aides publiques
alimentaires, qu’on pourrait croire disparues tant l’emphase est mise sur la générosité
individuelle. Cette privatisation de l’aide sociale comme complément nécessaire de l’action
publique ne poserait pas question si elle n’apparaissait pas dans l’opinion comme une
solution de rechange ou une substitution qui ne dit pas son nom à l’Etat.
10
des politiques d’aujourd’hui : une gestion des risques de plus en plus confiée à la
responsabilité individuelle.
L’auteur déplore
Selon l’article,
L'année 2012 a été contrastée. D'un côté, les sciences ont défrayé la chronique. La
découverte du boson de Higgs, l'envoi de la sonde Curiosity sur Mars, la mesure du dernier
angle de mélange des neutrinos ont eu un grand espace médiatique et ont même fait la "une"
des JT. Cela a fait entrer la science dans beaucoup de foyers, souvent avec une excellente
qualité de vulgarisation.
Hélas, après l'été nous attendait le revers de la médaille. L'automne a été maussade pour les
budgets et pour l'avenir de la recherche, en France et surtout en Europe. Certes, le budget
11
2013 de la recherche est loin d'être mauvais, l'emploi sera préservé et la création de mille
postes - en verra-t-on jamais la couleur ? - dans les universités a été annoncée. Mais les
budgets des organismes sont à la peine et une dizaine d'universités sont à la limite du dépôt
de bilan. Pour mon laboratoire, c'est une année très mauvaise pour le budget et même pour
l'emploi, qui s'ajoute aux deux précédentes, qui ne l'étaient pas moins. Je discutais
récemment avec un collègue qui, face à cette situation déprimante, me confiait son envie de
fuir très loin pour... pouvoir continuer ses travaux.
Quand on regarde au-delà des frontières, le tableau est désolant. Les salaires des chercheurs
en Grèce et en Espagne ont été fortement réduits, parfois jusqu'à 30 %. Le budget de la
recherche en Espagne a été diminué en quatre ans de 40 %. Partout en Europe, la recherche
publique est maltraitée, un peu comme tous les services publics.
Le choix de l'austérité pour ces secteurs est suicidaire : le cupio dissolvi ("désir de mourir")
d'une civilisation ? Alors que la science européenne atteint des niveaux mondialement
reconnus, on choisit de la pénaliser. Derrière ces décisions, il doit y avoir un bug dans le
logiciel...
Une des raisons pour lesquelles l'information scientifique a la cote, c'est qu'elle permet de
s'extraire de la grisaille du quotidien. Ainsi la découverte du boson de Higgs, c'est un peu
l'équivalent européen du premier homme sur la Lune. Personne ne s'était aventuré jusque-là,
et maintenant nous l'avons fait. A juste titre, nous pouvons avoir un petit sentiment de
satisfaction.
Quelles seront alors les découvertes en 2013 ? Le satellite Planck, qui étudie le
rayonnement fossile de l'Univers, dévoilera ses résultats très attendus. J'entends parler d'une
possible mesure de la masse des neutrinos. Sans doute cette moisson de mesures nous
révélera la nature de l'Univers avec une précision inégalée. On peut aussi imaginer des
résultats inattendus dans les expériences LHC : les analyses continueront en effet pendant le
long arrêt jusqu'à la fin 2014. La sagesse est comme la chouette, elle prend son envol à la
tombée de la nuit.
12
Cet article souligne
La résurrection d’espèces éteintes est une prospective intrigante à la fois pour le monde de
la science et le public général, explorée jusqu’au monde du cinéma avec Jurassic Park par
exemple. Cependant, même s’il est peut-être déjà possible d’accomplir un tel exploit grâce
aux techniques avancées de la génétique actuelle, la dé-extinction d’une espèce pourrait
13
avoir des répercussions dangereuses. De la morale à l’impact écologique, de nombreuses
considérations devront être prises en dépit de la curiosité scientifique.
Cependant, il faut prendre en compte les nombreux impacts que cette résurrection aurait sur
le monde de la science, sur le public et l’environnement. En premier lieu, nous pouvons
affirmer que cet exploit représenterait une source infinie de savoir : le monde scientifique
aurait accès à des aperçus de l’évolution d’une certaine espèce, comme les êtres avec
lesquels ils interagissent, leur habitat ou leur nutrition, quelque chose d’actuellement
impossible dans de nombreux cas. De plus, réaliser cet exploit à l’aide de la deuxième
méthode, la modification du génome d’un animal vivant, représenterait un pas en avant
immense dans le domaine de la modification génétique. Malheureusement, cette méthode
présente plus de difficultés que la première, et n’a jamais été réalisée.
Mis à part les impacts sur la science que cet acte aurait, nous pouvons aussi considérer les
avantages pour l’environnement. Avec l’aide de certaines espèces disparues à ce jour, des
écosystèmes menacé ou endommagé pourraient être restaurés. Certains écosystèmes ne
peuvent pas survivre sans une certaine espèce ; en faire réapparaître une pourrait sauvés des
habitats. En dernier lieu, une dimension éthique s’impose : si l’Homme a été celui à avoir
un rôle dans la disparition d’une espèce, c’est peut-être sa responsabilité de tenter de les
faire revivre.
Malgré les avantages de cette résurrection, nous devons aussi réfléchir aux aspects néfastes
qu’elle aurait sur la planète. Premièrement, nous devons nous demander comment les
animaux ressuscités seraient traités ; s’ils sont exploités ou en captivité, est-ce que nous
devons quand même tenter l’expérience ? Beaucoup de personnes pensent que si les
animaux sont maltraités, le mal l’emporte sur le bien : les découvertes scientifiques ne
valent pas l’inhumanité auxquels ils feront face.
Cette expérience pourrait aussi représenter un danger pour les humains : lorsqu’ils sont
ressuscités, les espèces pourraient transporter des pathogènes ou des virus, disparues de la
surface de la Terre depuis des millions d’années. Cela voudrait dire que cette découverte,
14
qui paraît fascinante, peut avoir un impact réellement dangereux sur l’homme. De plus, si
elles ont disparu depuis une longue durée, les habitats et sources de nourriture de ces
animaux auront sans doute beaucoup changé, ainsi que leur rôle dans des écosystèmes
excessivement fragiles. Nous pouvons nous demander si ces espèces impacteraient
négativement l’environnement.
En dernier lieu, de ressusciter une espèce disparue depuis des milliers d’années peut nous
pousser à poser la question suivante : Est-ce que de faire revivre un animal n’est pas
quelque chose d’anormal, qui pourrait porter atteinte à l’équilibre du monde ? Est-ce que
c’est à l’Homme de prendre cette décision qui pourrait avoir des conséquences dont nous ne
sommes même pas conscients ?
L’idée d’un jour pouvoir voire en personne un animal d’une espèce disparue à toujours
fasciné l’Homme. La littérature et le cinéma sont les preuves de cet émerveillement, comme
Jurassic Parc par exemple. Mais c’est à nous de réfléchir aux impacts que cette découverte
pourrait avoir à la fois sur le monde scientifique, le public et l’environnement. Une fois que
nous connaîtrons toutes les conséquences de cette expérience nous pourrons décider si cette
fiction devrait devenir réalité.
Selon l’article
Selon l’auteur
L’auteur de l’article
15
C- Déplore le détournement de la recherche à des fins politiques.
D- Met en garde contre la recherche axée sur les objectifs récréatifs.
Foule, transports bondés, pollution, pour certains, grande ville rime avec cauchemar.
Chaque année, 100 000 Français quittent les métropoles pour la campagne. L'Eure est un
département particulièrement attractif pour ces citadins. Au cœur de la verdure normande,
Pascale est en quête de tranquillité. Elle a fait le choix d'acheter une maison et de quitter son
appartement de banlieue parisienne. "J'ai besoin d'espace. Ici, au moins il n'y a pas de
voisinage", explique Pascale Adélaïde.
Acheter ici est une aubaine pour cette chef d'entreprise. À Paris, pour un appartement de
150 mètres carrés, il faut débourser en moyenne deux millions d'euros. Dans l'Eure, la
même surface avec un grand terrain coûte 150 000 euros, soit 13 fois moins cher. Mais
l'argent n'est pas toujours le seul moteur. Dans les Côtes-d'Armor, Pauline et Gabriel n'ont
pas seulement changé leur cadre de vie, ils ont quitté leur emploi salarié dans un bureau
pour devenir maraîchers. À l'heure du bilan, Pauline assure qu'elle "se sent beaucoup mieux
ici, moins stressée". Un changement
16
C- L’enlaidissement des sites natures.
D- La dégradation de la situation sociale.
TWEETER
17
probable qu'un phénomène de même nature se produit avec le tweet : en 140 signes, on est
naturellement porté au simplisme et le simplisme porte à son tour vers la polémique voire
l'invective. Ce ne serait donc pas le fond de l'époque qui serait coupable, mais aussi la
forme par laquelle elle s'exprime.
Partie1 :
Partie 2 :
Partie 3 :
Partie 4 :
Partie 5 :
18