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INTRODUCTION
CONCLUSION
RÉSUMÉ
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
INTRODUCTION:
Ces deux dernières années, nous avons été confrontés à une crise sanitaire sans précédent.
Ce fait d’actualité a accentué plusieurs problématiques sociales. Parmi elles, la précarité
dans laquelle se trouvent de nombreux étudiants n’y a pas échappé. Notre sujet portera sur
l’un de ses aspects : la précarité alimentaire.
Dans un premier temps nous allons voir à quel point son impact touche les étudiants.
Ensuite nous verrons ce que l'on peut faire pour l'enrayer au mieux et faire en sorte d’y
remédier sur le plan qualitatif et quantitatif : manger mieux avec un budget limité.
Des chiffres-clés:
2/3 des bénéficiaires des AGORAé (espaces de solidarité et épiceries sociales gérées par la
FAGE) déclarent sauter au moins un repas par semaine, dont 72 % pour des raisons
financières
Les bénéficiaires des AGORAé ne sont que 48 % à estimer avoir une hygiène alimentaire
saine et équilibrée
"Ce soir, ils vont partir avec des sacs de cinq à sept kilos. Il y a des fruits et légumes bio, du
frais, des oeufs, des patates douces, de l'ail, des courgettes, des tomates, des bananes, des
plats préparés, des produits secs, des produits d'hygiène, des fournitures scolaires... On est
vendredi soir, il pleut dehors, mais il y a quand même entre 300 et 400 étudiants qui
viennent. Certains font 1h30 de trajet juste pour récupérer un colis d'aliments. C'est pas
normal.” Dominique Laureau, porte-parole de l'association Linkee.
"On voit des jeunes qui ont basculé dans la misère du jour au lendemain. Et les réponses au
plus haut niveau ne sont pas adaptées à la situation qu'on voit tous les jours sur le terrain".
Julien Meimon, Président de l’association Linkee.
Selon l'enquête réalisée par l'association (sur une base de 3200 réponses d'étudiants), 97%
d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté.
Ces différents constats nous amènent à la conclusion suivante : la précarité est à l’origine
d’un manque en termes de quantité mais aussi de qualité des aliments que les étudiants
peuvent se procurer. Nous allons donc tenter de proposer des solutions qui peuvent, faute
de mieux, y remédier en partie.
Pour s'alimenter à petit budget il y a plusieurs astuces qui se valent toutes pour faire des
économies je vais essayer d’en donner le plus possible qui pourraient être utiles pour les
étudiants dans le besoin.
Trouver des idées de repas n’est pas toujours facile ? Et bien déjà on peut commencer par
faire l'inventaire des placards, afin d’économiser, concevoir ses repas de la semaine à venir
avec ce qu’il reste dans les placards permet ne pas acheter de superflu lors des courses et
d'éviter le gaspillage
Une fois que le tri dans les placards et réfrigérateur est fait, il faut préparer des menus.
Il faut donc trouver des recettes à partir de ces ingrédients dans un premier temps, c’est cela
qui va permettre d’établir une liste de courses qui va être claire et concise. Cela limitera
grandement les dépenses pour des produits non essentiels ou périssables qui seront
potentiellement jetés.
Une fois au magasin, il n’y a plus qu'à s'y tenir. on évitera ainsi des achats compulsifs non
nécessaires qui font vite grimper la facture, comme la majeure partie des produits
transformés.
Il existe des familles d’aliments accessibles pour tous les porte-monnaies et qui possèdent
de nombreuses qualités nutritionnelles: les œufs, le poisson en conserve, les légumes secs,
les produits laitiers natures et les fruits et légumes.
L’œuf est un aliment de base de l’alimentation. En plus d’être un aliment très abordable, il
contient des protéines considérées comme parfaites selon l’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS).
l’œuf peut être préparé en quelques minutes et déguster seul, à la coque, au plat, en
omelette, dur, mollet ... Il se cuisine aussi très facilement dans des recettes sucrées ou
salées.
Pour le poisson ? On peut opter pour des conserves, plus économiques que le poisson frais
et tout aussi nutritif Il est recommandé de consommer du poisson au moins 2 fois par
semaine dont 1 fois du poisson gras.
Marre des pâtes et du riz ? Les lentilles, haricots secs, fèves ou pois chiches et autres
légumes secs. En boîte, apportent de l’énergie tout au long de la journée, et reste très
abordable en coût . Il est recommandé d’en consommer au moins deux fois dans la semaine.
Il ne faut pas hésiter à les rajouter dans les gâteaux, cela n’en changera pas le goût et
permettra sûrement de faire quelque économie et peut être d'éviter de faire du gaspillage.
Consommer locale:
La notion de circuit court émerge de plus en plus. Il s’agit de circuits où il n’y a qu’un
intermédiaire au maximum entre un producteur et le consommateur.
Outre les mesures écologiques, cela implique que le produit est moins cher car le coût de
main d’œuvre est réduite au producteur et au seul intermédiaire possible. De plus en plus
d’entreprise se spécialisent dans le circuit court, avec la création de site internet ou de
locaux de ventes au plus près de la production, comme le « courtcircuit » ou encore
« locavor » qui communique les noms de producteurs faisant le circuit court.
Le prix du transport diminue aussi de par la réduction des intermédiaires, il est déduit du prix
à l’achat et les taxes d’importation sont exclues.
D’après WFF, « un fruit importé hors saison par avion consomme 10 à 20 fois plus de pétrole
que le même produit acheté localement et en saison» . On comprend alors que le prix
varie en fonction de la saison de culture et du transport du végétal, du lieu de culture au lieu
de consommation.
Pour consommer locale ou national et de saison il peut être préférable d’acheter directement
au producteur ou d’aller dans les marchés.
Emballages alimentaire
Une nouvelle philosophie se développe, celle du « zéro-déchet », outre le fait qu’il s’agit d’un
acte écologique, cela permet aussi d’économiser de l’argent.
Acheter en vrac peut permettre de faire des économies parceque le prix de l’emballage est
élevé.
Il est vrai que la plupart des aliments en vrac sont bio, en cela les produits en vrac ne sont
pas nécessairement moins chers. Mais on peut aussi trouver des fruits et légumes beaucoup
abordable dans les rayons vrac, ce sont eux qui nous intéresse, il ne faut pas les négligez
De plus, boire de l’eau du robinet est un réel gain d’argent. L’eau en bouteille, n’est pas
meilleure pour la santé au quotidien hormis qu’elle ne contienne pas autant de chlore et
d’agent traitant. D’après l’entreprise Veolia, l’eau en bouteille coûte cent à trois cents fois
plus cher que l’eau du robinet. En effet, un litre d’eau en bouteille coûte au minimum onze
centimes, alors que le litre d’eau du robinet est à 0.3 centimes d’euro.
Comme dit précédemment, acheter des produits emballés coûte plus cher. Si cela est
nécessaire il vaut mieux ne pas acheter ce genre de produits si la quantité de produits est
faible. Par exemple, au kilo, un paquet de deux tranches de jambon coûte plus cher qu’un
paquet de six tranches de jambon puisque cet emballage servira à plus de denrées.
Enfin, le fait maison est primordial pour les petits budgets. Premièrement, c’est pour les
mêmes raisons cités précédemment, cela permet d’utiliser moins d’emballage. De plus, les
plats préparés coûtent plus chers que s’ils sont préparés maison avec des aliments bruts.
Gaspillage alimentaire
Le gaspillage alimentaire revient réellement à jeter de l’argent à la poubelle.
Pour l’éviter, le rangement des frigos et des placards doit être méthodique, les produits aux
dates limites de consommation les plus proches doivent être devant les produits qui seront
périmés plus tard.
Récupérer les restes pour constituer des plats est fortement conseillé, cela relève de
l’inventivité mais des applications se développent de plus en plus pour donner des idées de
recettes dans ces conditions comme l’application « frigo magic ».
Enfin, jeter des restes, jeter des aliments périmés impliquent d’en acheter d’autres pour
pallier à la perte. Le double d’aliment et alors acheté alors que la moitié est jetée et l’autre
consommée, si cette fois rien n’est jeté.
De nouveaux rayons émergent, les rayons « zéro gaspi », où l’on peut trouver des produits
proches de la date limite de consommation à prix réduits, ils sont consommables,
rapidement mais sont alors moins chers.
Dans cette initiative il existe aussi des applications qui permettra d'acheter des panier
d’invendu en fin de journée comme “too good to go”, ces paniers sont vraiment peu coûteux
et permettra de compléter des courses à un prix réduit.
CONCLUSION:
Au niveau des associations des campagnes d'informations dans ces différents domaines
peuvent être organisées à l’attention des étudiants. On ne pourra pas remédier à tout mais
l’on pourra améliorer la situation pour bon nombre d’entre eux.
RÉSUMÉ
Student precariousness affects more and more young people, especially since the beginning
of the Covid-19 health crisis. It raises many social problems, such as access to health care
for example, and like everything else related to health, food is one of the main issues. Many
associations have seen the number of students in need explode since the beginning of the
health crisis. Although the involvement of associations is a great help for students, there are
also several little tricks that can help to alleviate this precariousness. To do this, you need a
little organization and know-how:
● knowing how to find low-cost unprocessed products (unsold vegetables, products that
are past their use-by date, etc.)
● manage your cupboards and your shopping list,
● learn the basics of cooking,
● learn about the nutritional value of different foods.
Associations can organize information campaigns in these different areas for students. Not
everything can be remedied, but the situation can be improved for many of them.
BIBLIOGRAPHIE:
https://scholar.google.fr/scholar?q=Pr%C3%A9carit%C3%A9+alimentaire+chez+les+
%C3%A9tudiant+chiffre&hl=fr&as_sdt=0&as_vis=1&oi=scholart
https://www.franceculture.fr/emissions/le-reportage-de-la-redaction/precarite-etudiante-de-
plus-en-plus-d-etudiants-ont-recours-a-l-aide-alimentaire
https://www.publicsenat.fr/article/societe/pauvrete-un-etudiant-sur-deux-ne-mange-pas-a-sa-
faim-depuis-le-debut-de-la-crise
https://www.mouvement-up.fr/articles/la-precarite-alimentaire-des-etudiants-en-chiffres/
file:///C:/Users/Tanai/AppData/Local/Temp/RN_168_0009.pdf
https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=RN_168_0009&download=1
https://www.apsytude.com/wp-content/uploads/2015/08/Rapport-dintervention-S%C3%A9na-
6-juillet-2021.pdf
https://www.eau.veolia.fr/eau-en-bouteille-vs-eau-du-robinet-match-amical-en-5-rounds
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