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THEME 1 : la terre, la vie et l'organisation du vivant

CHAPITRE 1 : L4ORGANISME PLURICELLULAIRE, UN ENSEMBLE

DE CELLULES SPECIALISEES

Un nombre incroyable de cellules humaines : 30.000 milliards ! Les

calculs réalisés en tenant compte de la diversité de ces cellules estiment

que le nombre total de cellules dans le corps humain, celui d’un homme

de 70 kilos et mesurant 1,70 mètres, s’élève à quelque 3.1013 ? c’est-à-

dire 30.000 milliards ! Il existerait environ 200 cellules spécialisées. Une

cellule spécialisée accomplit une fonction particulière dans l’organisme.

On cherche à

TD : les cellules spécialisées


Un nombre incroyable de cellules humaines : 30.000 milliards ! Les calculs réalisés en tenant compte de la di-
versité de ces cellules estiment que le nombre total de cellules dans le corps humain (celui d'un homme de 70
kilos et mesurant 1,70 mètres) s'élève à quelque 3.1013, c'est-à-dire 30.000 milliards !

Il existerait environ 200 cellules spécialisée. Une cellule spécialisée accomplit une fonction particulière dans
l'organisme.

Donnez des exemples de cellules spécialisées que vous connaissez :


………………………………………………………………………………………………………………………

On cherche à comprendre comment la spécificité des cellules se manifeste chez des organismes pluricellulaires.

Pour ceci, nous étudierons le pancréas qui est une glande d’environ 15 cm de long, logée en profondeur dans
l’abdomen, derrière l’estomac.

Activité 1 : observation de coupe de pancréas


Objectif : Observer des coupes de pancréas pour repérer les cellules contenues dans cet organe.
Compétence non évaluée : réaliser une observation à l’aide des outils d’observation.

Compétence évaluée : communiquer des résultats avec un logiciel de traitement de données.

Production évaluée.
Photo légendée et titrée d’une portion de pancréas comprenant des acini, des ilots de Langerhans, la matrice ex-
tracellulaire, les vaisseaux sanguins.

A) L’être humain, un organisme hiérarchisé

L’être humain est un organisme qui assure différentes fonctions : le déplacement, la nutrition
la respiration, l’excrétion.
Chacun de ces fonctions est assurée par…un appareil……spécifique composé lui-même d’un
ensemble d’organes.
Par exemple, l’appareil respiratoire est l’appareil (ensemble d’organes), qui permet la respira-
tion, c’est-à-dire les échanges gazeux entre l’organisme et l’environnement. Cet appa-
reil est composé d’un ensemble d’organes : les poumons, trachée, pharynx….
Chaque organe comporte au minimum deux tissus. Ces derniers sont composés de cellules
spécialisées.
Par exemple, le pancréas est fait de cellules sanguines et de cellules qui produisent des hor-
mones*
Ainsi, l’être humain est un organisme hiérarchisé : il possède plusieurs niveaux d’organisa-
tions.
Ces niveaux sont du plus grand au plus petit : organismes, appareils, organes, tissus, cellules,
ultrastructures, molécules.
B) Les cellules spécialisées assurent une fonction
Chaque groupe de cellules spécialisées assurent une fonction.
- Les cellules sanguines assurent le transport du….
- Les cellules des ilots de Langerhans (pancréas) produisent.
- Les spermatozoïdes assurent une fonction de
Les cellules spécialisées possèdent des caractéristiques spécifiques qui leur permettent d’assu-
rer leur fonction.
Les cellules sanguines sont rondes et possèdent des protéines particulières (l’hémoglobine),
qui fixent le dioxygène.
Les cellules de ilots de Langerhans (pancréas) produisent des hormones.
- Les cellules béta produisent de l’insuline.
- Les cellules alpha produisent du glucagon.
L‘insuline est une hormone dont l’effet est de……. Le taux de…. Dans le sang.
Le………est une hormone dont l’effet est d’augmenter le taux de …dans le sang.
Un spermatozoïde présent ……, prolongement cytoplasmique qui facile le déplacement.
Dans un organisme pluricellulaire, la majeure partie des cellules baignent dans une matrice
extracellulaire qui est constituée de différents molécules qui permettent l’adhérence cellulaire
mais aussi facilite les échanges entre les cellules.
Pour un organisme unicellulaire (ex : les paramécies), les différentes fonctions (reproduction,
digestion, déplacement…) sont assurées par une seule cellule.
Définitions :
Hormone : substance produite par un groupe de cellules déversée dans le sang pour agir sur
un autre organe.
Adhérence cellulaire : union des cellules entre elles.

II) L’information génétique des cellules spécialisées


A) L’ADN, support du programme génétique (rappel de collège à connaitre)
Les individus sont définis par des caractères qui leur propres, on appelle phénotype, l’en-
semble de ces caractères.
Les caractères sont héréditaires lorsqu’ils se transmettent à la descendance.
L’information génétique est contenue dans le noyau sans forme d’ADN.
Celui-ci est divisible en gènes, support d’une information génétique.
Ils déterminent les caractères des individus.
Chaque gène présent des variantes/ versions appelées allèles qui induit une certaine diver-
sité aux caractères.
Par exemple, il existe un gène qui participe à la coloration des yeux.
Plusieurs allèles de ce gène existent qui nuancent cette coloration.
Au cours de la division de la cellule, l’ADN se pelotonnent en chromosomes, visibles en
microscopie photonique. Selon les espèces le nombre de chromosomes varie. L’homme
possède 46 molécules d’ADN.
B) Ultrastructure de la molécule d’ADN
Activité pratique : la découverte de la molécule d’ADN
Voir activité C1A2

Activité 1 : l’organisation de la molécule d’ADN


Support : logiciel free Libmol et sa fiche technique

1. Accéder au logiciel Libmol : https://libmol.org/


2. Dans l’onglet Fichiers, rechercher la molécule « ADN 14 paires de bases » dans la librairie
de molécules.
3.Dans commande, choisir un affichage à boules et bâtonnet.
4. Toujours dans commandes, colorer la molécule par chaînes.

Question : Combien de brins constituent chacune des 2 molécules d’ADN ?


- 2 brins constituent chacun des 2 molécules d’ADN

5. colorer les résidus de chaque brin.


Question : combien de résidus compose la molécule D’ADN ?
Donnez le nom de chacun des résidus.
Les résidus sont :

 Les acides aminés formant les protéines.

 Les nucléotides formant les acides nucléiques (ADN et ARN).

Activité 2 : Les travaux de Erwin Chargaff


Proportions des différents nucléotides* de l’ADN chez dif-
férentes espèces. Il existe 4 nucléotides* différents dans
l’ADN,
En 1950, le biochimiste E. Chargaff a mesuré les proportions des 4 nucléotides sur des extraits de cette
molécule chez différentes espèces.

Nucléotide à A (%) Nucléotide à T (%) Nucléotide à C (%) Nucléotide à G (%)

Echantillon 1 (Homme) 30,9 29,4 19,9 19,8


Echantillon 2 (Poule) 28,8 29,4 21,4 21
Echantillon 3 (Oursin) 32,8 32,1 17,7 17,3
Echantillon 4 (Levure) 31,3 32,9 18,7 17,1
Echantillon 5 (Bactérie) 24,7 23,6 26 25,7

Q1 : comparez les quantités relatives de chaque nucléotide dans les différentes molécules
d’ADN.
Indiquer l’association possible ? justifier.
Les pourcentages des différents nucléotides de chacune des espèces on 2 ordre de grandeur
dans les 30 et dans les 20 (30,9 et 32,8) (17,7 et 19,8).
Activité 3 : 4 nucléotides et 22 000 gènes humains !

Support : boite de construction de la molécule d’ADN. Les pièces portant les lettres A,T,C et
G sont des nucléotides. Les barres bleues permettent de relier les nucléotides.
1. Construire un brin d’ADN en assemblant 6 nucléotides
A T
A T
A T
A T
A T
A T
2. Construire un brin complémentaire au brin déjà construit de sorte que les 2 brins s’em-
boitent.
3. Faire un schéma légendé de votre molécule d’Adn.
Appeler le correcteur pour vérification
4. construire une autre molécule d’Adn avec deux brins. Chaque brin comprend 6 nucléotides.
5. Faire un schéma légendé de votre molécule d’Adn.
Appeler le correcteur pour vérification
6. Conclusion
Expliquer comment à partir de 6 nucléotides, il est possible d’obtenir une multitude de gènes.
Appeler le correcteur pour vérification

Activité 4 : les processus d’épigénétique

Support vidéo
https://www.youtube.com/watch?time_continue=10&v=7DF7OLfK_lc&feature=emb_logo

En 3 ou 4 lignes, présentez les idées développées pour expliquer l’expression de la molécule


d’Adn.

La molécule d’ADN s’exprime de façon différente selon différents éléments de l’environne-


ment.
L’alimentation, le milieu de vie… peuvent avoir une action sur le développement des carac-
tères.
Ex : les abeilles sont toutes jumelles mais la différenciation entre ouvrières et Reine se fait par
l’alimentation. La reine sera nourrie avec de la gelée royale.

Les molécules d’ADN présentent la même structure chez tous les êtres vivants : deux chaines
de nucléotides enroulées en une DOUBLE HELICE.
Chaque brin(=chaine) est composé d’une de très nombreuses petites unités appelées NU-
CLEOTIDES.
Il existe quatre nucléotides différents identifiés par les lettres A, T, C et G en référence aux
composés ADENINE, THIMINE, CYTOSINE, GUANINE.
La disposition des nucléotides entre des deux chaines suit une règle. A chaque nucléotide
d’adénine (noté A) d’une chaine est associé un nucléotide THYMINE (noté T) sur l’autre
chaine. On parle de complémentarité. La même complémentarité existe entre la cytosine (noté
C) et GUANINE (not é G). Pour cette raison, les deux chaines sont qualifiés de complémen-
taires. La succession de plusieurs nucléotides forment un gène. Les gènes
Définissent les caractéristiques d’un individu.
Cette propriété d’universalité de la molécule d’ADN permet aux secteurs de biotechnologie
(ingénieurs, chercheurs) de produire des organismes génétiques modifiés ayant des propriétés
nouvelles….

Exercice d’entrainement.

1. Des bactéries produisant des molécules humaines.

Q1. Montrer que cette expérience confirme que l’ADN contient une information.

Car elles produisent une molécule humaine.

Q2. Quelle propriété fondamentale de la molécule d’ADN est mise en évidence ici ?

L’ADN est universel

Q3. Quelles peuvent être les applications thérapeutiques (c'est-à-dire les applications permettant de
soigner) grâce à cette méthode ?

Soigner, éliminer les cellules cancéreuses

2. Le gène cdc2 de la levure et d’Arabidopsis


L’analyse du génome d’une plante verte (Arabidopsis), a conduit à isoler et à séquencer un gène dont
la fonction est inconnue.

Les chercheurs ont trouvé chez une levure un autre gène qui contrôle la division cellulaire, dont voici
la comparaison avec celui retrouvé chez Arabidopsis :

Q1. Que pouvez-vous dire de la séquence nucléotidique de ces deux gènes ?

Q2. Quelle hypothèse pouvez-vous faire sur le rôle du gène d’Arabidopsis ?

Q3. Imaginez une expérience de transgénèse pour tester votre hypothèse sachant que vous disposez
de mutants de levures incapables de se diviser.

C) L’expression génétique dans les cellules spécialisées


Toutes les cellules d’un organisme sont issues d’une cellule unique à l’origine de cet orga-
nisme.
Toutes les cellules du même organisme possèdent ainsi le même ADN (Acide Désoxyribo-
nucléique).
Cependant, les cellules spécialisées n’expriment qu’une partie de leur ADN pour réaliser
une fonction particulière ou des fonctions particulières : on parle d’épigénétique.
Un unicellulaire peut réaliser plusieurs fonctions s’il possède les organites nécessaires.
III) La diversité génétique
A) La diversité des gènes
Un gène est une portion de chromosomes qui commande l’expression d’un caractère héré-
ditaire précis.
Sur chaque chromosome, les gènes sont disposés de façon linéaire et occupent une place
détermine (un locus).
Le génome, ensemble des gènes, humain comprend 100 000 gènes répartis sur 46 chromo-
somes.
Plusieurs gènes situés sur des chromosomes différents peuvent participer au codage d’un
seul et même caractère.
B) La diversité des allèles

T1C1A3 : des gènes, des allèles, source de diversité

Exemple : la drépanocytose

Au début du 20ème siècle, le médecin américain J.Herrick décrit une maladie, la drépanocy-
tose, chez un patient hospitalisé. Le sujet souffre de palpitations, d’essoufflement qui sont as-
sociés au niveau cellulaire à une anémie (sang appauvri en hématies=globules rouges).
L’étude des cellules sanguines chez un patient atteint de drépanocytose montre que celles-ci
ont une forme en faucille et non arrondies (cf schémas ci-dessous)

Problématique : comment expliquer l’anomalie cellulaire observée chez une personne at-
teinte de drépanocytose ?

Activité 1 : les conséquences de la déformation des cel-


lules sanguines falciformes
Question : en deux lignes, quelles les conséquences à la
forme des hématies (= globules rouges) falciformes sur la
circulation des globules rouges dans les capillaires.
Une hématie normale contient des molécules d’hémoglobine libres, elle peut circuler
normalement dans les vaisseaux sanguins. Une hématie anormale contient des molécules
d ‘hémoglobine qui forme des fibres, elle est moins souple et donc peut bloquer la circu-
lation sanguine en formant des caillots.
Activité 2 : agent responsable de la déformation des cellules sanguines
L’apport du dioxygène aux organes est réalisé grâce à une protéine, l’hémoglobine, contenue
dans les hématies.
Chez un individu atteint de drépanocytose, les protéines d’hémoglobine (nommée HbS) pré-
sentent une modification qui entraine la formation d’hématies falciformes en forme de faucille
plus fragiles et cassantes.
Chez les individus non malades, l'hémoglobine est de type HbA

Document : schéma interprétatif d’une électronographie d’hémoglobine

Question : En utilisant le schéma ci-dessus, proposez une explication à la forme particulière


des hématies falciformes. Les hématies falciformes ont cette forme car les molécules d’hé-
moglobine sont reliées en elles. L’hématie est donc rigide.

Activité 3 : L’origine génétique de la drépanocytose

Il existe un gène qui produit cette protéine d’hémoglobine.


Il possède deux allèles : un allèle bêta A qui produit une hémoglobine normale et un allèle bê-
ta S qui produit une protéine d’hémoglobine anormale responsable du phénotype drépanocy-
taire.
Questions :
En utilisant les fonctionnalités du logiciel Genigen2, comparez les séquences des deux al-
lèles de l'hémoglobine (aidez-vous de la fiche technique et du protocole fourni)
Identifiez l'anomalie : un nucléotide a été modifié un T remplace un A.
Comment s'appelle cette modification de la séquence de l’ADN ? on parle de mutation
Bilan
Sous forme schématique, expliquez l’origine des symptômes chez un individu drépanocy-
taire. Utilisez les termes suivants : protéine modifiée, allèle bêta S, anémie et hématie en
faucille, gène bêta, mutation.
Pour s’amuser : la transmission de la drépanocytose au sein d’une famille
Compléter le schéma ci-dessous

Jaune : Allèles AA sain

Rose : Allèles As Porteur sain


Les individus d’une même espèce possèdent les mêmes gènes. Chaque gène est déclinable en
plusieurs versions appelées allèles. Ainsi, gènes et allèles créent une diversité importante au
sein de chaque espèce : c’est la diversité génétique
Les différents allèles présentes des séquences nucléotidiques très proches. Les quelques diffé-
rences constatées entre allèles ont pour origine des processus aléatoires qui modifient la sé-
quence de l’ADN et son appelés mutation. La modification d’un allèle ou mutation peut en-
trainer des maladies génétiques graves comme la drépanocytose.
Heureusement, de nouvelles approches médicales tentent de remplacer des allèles ou gènes
défectueux par des allèles ou gènes sains : c’est la thérapie génétique.

THEME 1 : LA TERRE, LA VIE ET L4ORGANISATION DU VIVANT


CHAPITRE 2 : LE FONCTIONNEMENT DES CELLULES.
I) Les cellules hétérotrophes.
A) Les besoins nutritifs des cellules et les échanger avec le milieu extérieur
C2A1 : Les besoins nutritifs des cellules et les échanges gazeux.
La cellule est le siège de réactions chimiques de la vie. Cet ensemble de réactions chimiques
de production et de dégradation de matière (=métabolisme) s’accompagne d’échanges avec le
milieu environnant.
Vous êtes étudiant dans un laboratoire de microbiologie. Vous possédez une suspension cellu-
laire (levures) et vous devez déterminer quels sont les échanges entre la cellule et son mi-
lieu afin de définir son métabolisme.
Pour cela, vous proposerez à partir du matériel fourni un protocole expérimental pour
retrouver les besoins nutritifs des levures puis vous réaliserez les comptages cellulaires
dans les différents milieux de culture. En utilisant les résultats et les documents fournis,
vous ferez une conclusion.
Matériel proposé pour les cultures : Ressource 1 :
Le métabolisme est l’ensemble
Une suspension de levures + erlenmeyers des réactions biochimiques qui
Un milieu de culture minéral : eau + éléments mi- ont lieu dans les cellules. Il se
néraux + vitamines manifeste par des échanges de
matière et d’énergie avec le mi-
Du glucose (matière organique) lieu environnant.
Lampe et cache Il est contrôlé par différents fac-
teurs.
Un microscope

Ressource 2: Experience: cultures de levures. Ressource 3 : Matériel de comptage :

Prélever à l’aide d’un compte-gouttes une


goutte de suspension de levures d’un milieu
Déposer délicatement cette goutte
dans l’encoche prévue à cet effet en
haut d’une seule cupule de comptage.
Observer cette cupule au microscope au
petit puis au moyen grossissement
Compter le nombre de cellules à
l’intérieur d’un petit carré. (Compter
Conditions expérimentales : Lumière /obscurité et - avec sur 3 carrés et faire une moyenne) :
c’est le nombre de cellules présentes
glucose/ sans glucose dans 1 petit carré donc dans 0,01 uL
Paramètre mesuré : concentration de cellules dans la
culture. Ramener cette valeur à 1 uL (en x100
votre chiffre) et le reporter dans le tableau.

Document de référence: Résultats de comptage.


Cultures de levures

I) Les échanges entre la cellule et son environnement.


Rappel du protocole expérimental :

Aa) Résultats obtenus : Comptage des cellules dans les milieux.


Culture à t0 A la lumière A l’obscurité
A1 Culture sans B2 Culture avec A1 Culture sans B2 Culture avec
glucose à t=2j glucose à t=2j glucose à t=2j glucose à t=2j
Nombre moyen de 3levures/carré 2 levures par carré 11 levures par carré 2 levures par carré 11 levures par carré
levures par carré puis 300 levures/ul
par µL
Nombre moyen de 300 000 000 200 000 000 110 000 000 Lev/1 200 000 000 Lev/1 110 000 000 Lev/1
levures par L de Lev/1 Lev/1
suspension

Ab) Interprétation des résultats culture des levures.


B) A partir du graphique a) ci-dessous repré-
sentant les échanges gazeux des levures, expli- CO2
quer le métabolisme des levures (Rmq : On peut
mesurer la consommation de certains gaz par les
cultures cellulaires grâce à des dispositifs d’ExAO.)

O2

Conclusion : Les cellules réalisent des ……


CHAPITRE 2 : Le fonctionnement des cellules
I) Les cellules hétérotrophes
A) Les besoins nutritifs des cellules et les échanges avec le milieu extérieur
Pour assurer ces activités (contraction musculaires, phagocytose, production d’hormones…),
les cellules ont besoin d’énergie.
Les expérimentations réalisées chez la levure montrent :

- Qu’elle prélève dans son milieu du glucose et du dioxygène


- Qu’elle rejette dans son milieu du CO2
- Qu’elle consomme le glucose en présence du dioxygène pour rejeter du CO2
Cette réaction bio chimique permet la production d’énergie, énergie indispensable aux
activités des cellules. Cette réaction biochimique réalisée au sein de la cellule s’appelle la
respiration cellulaire.
B) Relation entre ultrastructure cellulaire et métabolisme
C2A2 : L’ultrastructure cellulaire et les réactions du métabolisme.

I) Relation entre ultrastructure cellulaire et métabolisme.

Louis PASTEUR, scientifique français du XIXème siècle, également chimiste et physicien de formation, fut un pionnier de la mi-
crobiologie, science étudiant les micro-organismes.
Ses travaux sur les micro-organismes sont à l’origine des techniques de production et de conservation de certains produits alimen-
taires.

A) La fabrication de la bière.

Document 1 : la fabrication de la bière

La bière est un produit dont la fabrication et la conservation impliquent des microorganismes.


En effet, certains micro-organismes sont responsables de la fermentation à l’origine de l’alcool. La fabrication d’une bière nécessite deux
grandes étapes comme le montre le schéma suivant
SCHEMA SIMPLIFIE DES ETAPES DE FABRICATION D’UNE BIERE
*Le moût désigne le mélange obtenu après pression et cuisson des céréales comme le malt, orge germée utilisé dans la fabrication de la
bière.

Document 2 : Conseils de Louis PASTEUR aux brasseurs

Des années 1862 à 1877, Louis PASTEUR étudia les micro-organismes responsables de la fermentation. Il découvrit ainsi une nouvelle caté-
gorie d’êtres vivants, capables de vivre sans dioxygène et de produire de l’alcool par fermentation : les levures.
À cette occasion, Pasteur indiqua aux brasseurs qu’une température de 25°C et une absence de dioxygène permettaient une fabrication opti-
male de la bière.

Il découvrit également que le moût pouvait perdre ses qualités sous l’action de certains micro-organismes apportés par « les poussières de
l'air ».
Il proposa alors aux brasseurs une technique permettant de « préserver les moûts des souillures et des maladies » en chauffant le moût à
100°C pendant une heure. Cette méthode, appliquée à tous « les liquides altérables », est connue aujourd’hui dans le monde entier sous le
nom de "pasteurisation".

D’après le site internet de l’institut Pasteur, http://www.pasteur.fr


Document 3 : Données expérimentales sur les conditions de développement des levures de boulanger

Résultat d’une expérience réalisée avec des levures de boulanger à 25°C


Une suspension de levures de boulanger est placée à 25°C. On étudie, grâce à un dispositif d’expérimentation assistée par ordinateur, l’évolu-
tion des concentrations en dioxygène (O2), dioxyde de carbone (CO2) et éthanol (alcool) dans la suspension.

Cocher uniquement la réponse exacte


Question 1 :
La fabrication d’une bière repose sur la production d’alcool lors de l’étape :
□ d’aromatisation avec du houblon
□ de refroidissement du moût
□ de fermentation du moût
□ de brassage des céréales.
Question 2 :
D’après Pasteur, les conditions optimales nécessaires à la fermentation des levures sont une :
□ absence de dioxygène et une température de 25°C
□ absence de dioxygène et une température supérieure ou égale à 55°C
□ présence de dioxygène et une température de 25°C
□ présence de dioxygène et une température supérieure ou égale à 55°C
Question 3 :
La production d’éthanol par les levures de boulanger débute lorsque la concentration en :
□ dioxygène est nul
□ dioxyde de carbone est nul
□ dioxygène atteint 5mg/L
□ dioxyde de carbone est inférieur à 10 UA (unité arbitraire)
Question 4 :
L’étape de cuisson utilisée dans l’obtention du moût est nécessaire pour :
□ détruire les levures
□ détruire les micro-organismes responsables des souillures
□ aromatiser le moût
□ produire l’alcool
Question 5 :
Le refroidissement du moût avant l’ajout des levures est indispensable pour :
□ oxygéner le moût
□ produire du dioxyde de carbone
□ permettre le développement optimal des levures
□ détruire les micro-organismes responsables des souillures
B) les organites de la respiration cellulaire

C
Graphique c) mesure des concentrations en
O2 et en CO2 dans des cultures de levures.

Dans la solution A, les levures possèdent des


organites appelés mitochondries.

Dans la solution C, les levures en sont dému-


nies.
C

1) Interprétez le graphique c) ci-dessus et commentez le rôle des mitochondries.


2) L’énergie produite par la respiration cellulaire (ou par la fermentation voire B dans le cas des levures du mi-
lieu C) permet de produire de l’énergie qui servira aux réactions du métabolisme (synthèse de molécules
multiplication cellulaire…)
Ecrire l’équation de la respiration cellulaire se réalisant dans les mitochondries.
GLUCOSE + O2--------CO2+ H2O + ENERGIE: Reacción de COMBUSTION

3) Donnez une définition du métabolisme HETEROTROPHE


Un organisme hétérotrope a besoin de matière organique pour produire de la matière organique.

En absence de dioxygène, certaines cellules, comme les levures, peuvent utiliser les glucides pour produire de l’Energie.
Cette consommation est aussi associée à la production d’éthanol.
Cette réaction biochimique réalisée au sein de la cellule s’appelle la fermentation
Toutes les cellules (animale, végétale, champignon) ont besoin d’énergie pour assurer leurs activités (déplacement des sper-
matozoïdes, contraction musculaire, multiplication cellulaire…). Cette énergie est produite soit par la respiration cellulaire
soit par la fermentation.
On appelle métabolisme l’ensemble des réactions des biochimiques se déroulent dans une cellule (respiration cellulaire, fer-
mentation…). Ces réactions font souvent intervenir des enzymes.
Chez l’Homme et au cours d’une activité sportive, les cellules musculaires produisent de l’énergie nécessaire à leur contrac-
tion en utilisant des glucides et du dioxygène.
Après un effort important, la quantité de dioxygène peut diminuer et les cellules produisent de l’énergie par fermentation.
Dans ces cellules s’accumulent de l’acide lactique. L’acide est un facteur qui favorise l’apparition de crampes. Cette réaction
biochimique réalisée au sein de la cellule

II) Des cellules qui utilisent l’énergie solaire, des cellules autotrophes.
C2A3 : le fonctionnement des cellules végétales chlorophylliennes

Activité 1 : Des études expérimentales sur une algue marine

1. Indiquez les 2 organites observables sur la microscopie de Dunaliella : Les deux organites observables sont le noyau
et le chloroplaste unique.
2. En quoi l’analyse du graphique prouve l’importance de la lumière sur le développement de Dunaliella ? Justifiez.
La lumière est importante, la courbe nous montre bien que le nombre de cellules est beaucoup important quand la lumière est
forte par rapport à une lumière faible.
Activité 2 : Des études expérimentales sur une plante aquatique
Des élèves souhaitent montrer l’influence de la lumière sur le dégagement de dioxygène par les plantes chlorophyl-
liennes.
On dispose des feuilles d’élodées et de l’eau dans l’enceinte d’un dispositif d’expérimentation assistée par ordinateur
(EXAO). Une sonde oxymétrique placée dans l’enceinte mesure la teneur de l’eau en dioxygène. Au cours de l’expé-
rience, on place successivement les élodées à la lumière et à l’obscurité.
Le graphe présente les résultats obtenus à l’issue de l’expérience.

QCM : à partir des informations tirées des documents, entourer la bonne réponse, pour chaque série de propositions
1 : La sonde oxymétrique utilisée dans l’expérience mesure :
A : la teneur en dioxygène de l’air
B : La teneur en dioxygène de l’eau
C : le teneur en CO2
2 : A la lumière, le phénomène mise en évidence est :
A : la respiration cellulaire car les cellules dégagent de l’oxygène dans l’enceinte
B : la respiration cellulaire car les cellules dégagent du CO2 que mesure la sonde
C : la photosynthèse car les cellules dégagent de l’oxygène
3 : A l’obscurité, les cellules :
A : les cellules consomment de l’oxygène
B : les cellules consomment du CO2
C : les cellules n’échangent pas de gaz avec le milieu extérieur.
4 : D’après le document ci-dessous
Précisez quel autre gaz intervient dans les échanges gazeux entre les végétaux et leur milieu extérieur.
Le Dioxyde de carbone
Activité 3 : Influence de l’intensité lumineuse sur l’évolution de la teneur en glucides des feuilles de maïs
MS : matière sèche, c’est-à-dire ne prenant pas en compte la quantité d’eau.

Questions :
Q1 : expliquez l’évolution de la teneur en glucides à la lumière (réponse courte).
La teneur en glucides à la lumière augmente jusqu’à une limite de 16%
Q2 : expliquez l’évolution de la teneur en glucides à l’obscurité (réponse courte).
La teneur en glucides à l’obscurité diminue jusqu’à une limite de 2%
Chez les cellules chlorophylliennes, comme les cellules vertes de la majorité des végétaux, existe une réaction du méta-
bolisme appelée photosynthèse qui produit des glucides notamment à partir de la matière minérale. Elle est réalisée éga-
lement grâce à des enzymes.
La photosynthèse permet de produire des glucides et du dioxygène en utilisant des matières minérales (CO2 et l’eau) et
sous l’action de l’énergie lumineuse.
La photosynthèse convertie l’énergie lumineuse en une énergie chimique contenue dans les glucides.
Les glucose produit permet ensuite de produire de l’énergie à l’obscurité et à la lumière, c’est la respiration cellulaire.
Toutes ces réactions biochimiques, respiration cellulaire et photosynthèse, sont dépendantes de facteurs de l’environne-
ment et du patrimoine génétique.

La photosynthèse permet l’entrée de matière minérale et d’énergie dans l’ensemble du monde vivant. Cette entrée est
qualifiée par la productivité primaire : somme de la masse de matière fabriquée par l’ensemble des organismes chloro-
phylliens en un lieu donné (biomasse) pendant un an.
Ces organismes sont à la base des chaines alimentaires et permettent de renouveler en permanences l’O2 atmosphérique.
On qualifie des cellules hétérotrophes, les cellules ne peuvent pas produire de glucides à partir de matières minéraux et
obligées d’utiliser des glucides prélevés dans le milieu (alimentation).
Thème : L terre, la vie et l’organisation du vivant
Chapitre 3 : Les échelles de la biodiversité

Biodiversité

Diversité du vivant

Diversités
des Diversités
écosystèmes des Diversité génétique :
espèces visibilité des gènes
au sein des espèces
(des allèles
différents)

En écologie, un écosystème est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en in-
ter-relation (biocénose) avec son environnement (biotope).
- Les composants de l’écosystème développent un dense réseau de dépendances,
d’échanges d’énergie, d’information et de matière permettant le maintien et le
développement de la vie.
- Le terme fut forgé au XXe siècle pour désigner l’unité de base de la nature, dans laquelle
les êtres vivants interagissent entre eux et avec leur habitat.
- La notion d’écosystème regroupe toutes les échelles : de la terre au simple caillou en
passant par la flaque d’eau, la prairie, la forêt, ou même les organismes vivants. Chacun
constitue un
-

La biodiversité se manifeste à différentes échelles. Au cours du temps la biodiversité évolue


en permanence.

- Quelles sont les différentes échelles d’observation de la biodiversité ?


- Quelles sont les conséquences d’une modification de la biodiversité des espèces sur
l’écosystème ?
- Quels sont les facteurs et les mécanismes à l’origine des changements de la biodiversité
au cours du temps ?

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