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République algérienne démocratique et populaire

ministère de l'enseignement supérieur et de la

recherche scientifique

La génétique

Encadré par :
Présenter par : Mme.Athmani
 Benzina fatima zohra
 Berrouba ikram

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Table des matière :

 Introduction ………………………………………..  3

 Historique de la génétique …………………………..4

 Définition matériel génétique ………………......5

 Les propriétés qui caractérisent l’information


génétique……………………………………………..6

 La variation génétique…………………….……7

 Les méthodologies utilisées en génétique ….….8

 Les organismes modèles utilisés en génétique....9

 Conclusion…………………………………….10

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Introduction :

La génétique est une partie de la biologie relative à l’hérédité


et à la variation.
Hérédité est le passage des caractères des individus parentaux
à leur descendance. La variabilité est la possibilité qu’a une
information génétique transmise d’être modifié par des agents
divers (agencement au hasard du patrimoine génétique
paternels et maternels et les mutations au sens large).

L’élément de base de la génétique moderne est le gêne. Il est


localisé le long d’une molécule géante appelé Acide
désoxyribonucleique (ADN).

L’ADN est associé à des protéines qui constituent des


Nucléoprotéines, qui sont organisées en chromosomes. Les
chromosomes sont localisés dans le noyau des cellules (chez
les eucaryotes) .

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Historique de la génétique :

 Le mot génétique ne fut employé qu’en 1906 pour désigner la


science de l’hérédité.
C’est donc une science relativement jeune, qui trouve ses origines
dans les travaux pionniers de Gregor Mendel sur l’hybridation des
plantes en 1865.
Puis les scientifiques se sont intéressés à la distribution des gènes à
l'échelle d'une population entière : c'est la génétique des populations.
La découverte que les gènes sont localisés sur les chromosomes voit la
naissance de la cytologie. Cette avancée a permis de comprendre quel
était le lien entre la division cellulaire et le transfert de caractères au
fil des générations.
L'apparition de la cytogénétique (étude des chromosomes) a permis
notamment dans l'espèce humaine le dépistage d'anomalies chez
l'embryon par exemple. Ces avancées datent des années 1930.
Puis les études de génétique s'orientent vers des interactions avec une
discipline naissante, la biochimie. Les chercheurs ont compris que la
fonction physiologique des gènes avait quelque chose à voir avec la
fabrication des enzymes.
Dans les années 1940 on considère qu'un gène code une protéine
(enzyme). Il a été démontré qu'un gène avait pour support matériel les
acides nucléiques. Cette découverte a entraîné l'étude physique et
chimique de cette molécule. On a pu ainsi déterminer la structure de
l'ADN en double hélice en 1953.

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de l'organisme au matériel génétique :

 Le génome, ou rarement génome, est l'ensemble du


matériel génétique d'une espèce codé dans son acide
désoxyribonucléique (ADN) à l'exception de certains
virus dont le génome est constitué d'acide ribonucléique
(ARN). Il contient en particulier tous les gènes codant
des protéines ou correspondant à des ARN structurés. Il
se décompose donc en séquences codantes (transcrites en
ARN messagers et traduites en protéines) et non codantes
(non transcrites, ou transcrites en ARN, mais non
traduites).
 Le génome est constitué de un ou plusieurs chromosomes
dont le nombre total dépend de l'espèce considérée,
chaque chromosome étant constitué d'une unique
molécule d'ADN, linéaire chez les eucaryotes et le plus
souvent circulaire chez les procaryotes. Chaque
chromosome peut être présent en un ou plusieurs
exemplaires, le plus souvent deux chez les espèces
sexuées, l'un d'origine maternelle et l'autre d'origine
paternelle (organisme diploïde).

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Les propriétés qui caractérisent l’information
génétique :
1. La diversité de structure :
Bien qu’il n’existe seulement que quatre types de nucléotides
dans un brin d’ADN, ces nucléotides peuvent être associés
dans n’importe quel ordre et le fragment d’ADN
correspondant à un gène donné peut être de n’importe quelle
longueur.
2. La capacité de se répliquer :
L’ADN est répliqué grâce au déroulement des deux brins de la
double hélice et la synthèse d’un nouveau brin
complémentaire de chacun des brins séparés constituant la
double hélice originelle.
3. La capacité de muter :
Au cours de la réplication, une base incorrecte peut être
insérée ou bien des bases peuvent être perdues ou dupliquées.
Si un tel événement se produit, la nouvelle copie de l’ADN et
toutes les copies qui en découleront seront différentes de la
molécule ancestrale. Il y aura alors apparition d’une mutation
héréditaire.
4. La traduction en forme et en fonction :
D’une façon ou d’une autre, une séquence donnée de A, T, G
et C doit être utilisée par la cellule pour créer des protéines
ayant des séquences particulières d’acides aminés. De plus,
une partie de l’ADN doit servir de signal pour prévenir la
machinerie cellulaire que la traduction d’un gène donné en une
séquence d’acides aminées .

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La variation génétique :
 La diversité des individus s'explique par l'existence
de nombreuses versions d'un gène dans une
population, les allèles. Ces allèles correspondent à
une modification, souvent ponctuelle, de la
séquence nucléotidique d'un gène, qualifiée de
mutations.
Et surtout La diversité génétique désigne le degré de
variétés des gènes au sein d'une même espèce,
correspondant au nombre total de caractéristiques
génétiques dans la constitution génétique de l'espèce
(voire de la sous-espèce). Elle décrit le niveau de la
diversité intraspécifique. Elle se distingue de la
variabilité génétique (en), qui mesure la variation des
caractéristiques génétiques d'un individu, d'une
population, d'une métapopulation, d'une espèce ou d'un
groupe d'espèces

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Les méthodologies utilisées en génétique :

 Les généticiens travaillent avec l'ADN, donc avec des


gènes. En guise de rappel:

1) L’isolement des mutants affectant un processus en cours


d’étude.
2) L’analyse des descendants d’unions contrôlées («
croisements ») entre des mutants et des individus de type
sauvage ou d’autres variantes discontinus.
3) L’analyse génétique des processus biochimiques de la
cellule.
4) L’analyse microscopique.
5) L’analyse directe de l’ADN

 Détecter des molécules


spécifiques d’ADN, d’ARN
et de protéines à l’aide de
sondes.
 ADN transfert de Southern
 ARN transfert de Northern
 Protéines transfert de Western

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Les organismes modèles utilisés en génétique :

 Les organismes modèles fournissent des informations


précieuses sur les systèmes biologiques au niveau des
cellules, des tissus, des organes et des systèmes. Il existe
différents types d’organismes modèles et ils varient en
complexité et en utilisation. Les petits organismes
simples, comme la levure, sont généralement utilisés pour
étudier les mutations génétiques dans les cancers
humains, tandis que la mouche des fruits (Drosophila
melanogaster) et le poisson-zèbre (Danio rerio) sont
idéaux pour l’étude de la génétique et du développement
des maladies. Les modèles de souris sont également
largement répandus dans la recherche biomédicale visant
à étudier l’évolution des maladies et le développement de
nouveaux médicaments.

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Conclusion :

 En conclusion, un gène est sans cesse soumis au


processus de mutation, créant des formes différentes
appelées allèles. Une fois produites, ces formes nouvelles
sont souvent éliminées, lorsque la fonction du gène en
cause n'est pas convenablement réalisées dans le milieu
considéré .
Lorsque plusieurs allèles existent, on parle de série
allélique.
Quand un gène donné existe ainsi sous plusieurs formes
alléliques, on parle de polymorphisme génétique (souvent
observé au niveau des populations naturelles).

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