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Bilans SVT :

Géologie :

1) L’âge absolu d’une roche correspond à la « fermeture du système », soit le moment où


l’objet daté n’échange plus d’éléments radioactifs avec l’environnement. Cela correspond à
la cristallisation totale d’un magma ou la mort d’un organisme.
Pour cela, on dispose de radio chronomètres : isotopes radioactifs. Chaque radio
chronomètre est caractérisé par sa période ou demi-vie (T), ce qui ne le rend utilisable que
pour certaines limites d’âges. Il dépend aussi de l’élément à dater qui doit
obligatoirement contenir l’élément père.
La mesure de l’élément père et l’élément fils, grâce à un spectromètre de masse, permet
de déterminer l’âge des minéraux et des roches.
La datation peut être effectuée sur des minéraux isolés (Méthode U-Pb sur des zircons),
sur plusieurs minéraux d’une roche magmatique ou métamorphique (méthode Rb-Sr ou
méthode Ar-K).

2) La chronologie relative permet d’identifier des évènements puis de les classer selon un
ordre d’apparition.
Pour dater les évènements géologiques les uns par rapports aux autres, les observations
des relations géométriques et paléontologiques impliquent l’application de principes :
- le principe de superposition : les couches sédimentaires ou les coulées de laves se déposant
à l’horizontale, les couches du dessous sont plus anciennes que les couches du dessus. Des
fortes déformations tectoniques peuvent cependant inverser l’ordre des couches ;
- Le principe de recoupement : toute formation géologique (roche, faille, érosion) qui en
recoupe une autre est considérée comme plus récente ;
- Le principe d’inclusion : tout objet (roche, minéral) inclus dans un autre est plus ancien que
celui-ci. Dans le cas d’un filon issu de l’injection de magma, le filon sera plus récent que la
roche encaissante.
Ces principes s’appliquent à différentes échelles (paysages, affleurement, roche, lame
mince).
3) Bilan : Le principe d’identité paléontologique stipule que deux couches possédant les
mêmes associations de fossiles stratigraphiques sont de même âge. Ce sont donc des outils
de la chronologie relative. Ces fossiles répondent à trois critères :
- être présents en grande quantité
- avoir eu une grande répartition géographique océanique ou continentale
- avoir eu une courte existence géologique

4) Les géologues ont découverts de profonds changements dans la faune et la flore


(apparitions, disparition de groupes fossilifères). Ces évènements ponctuels séparant
de grand intervalle de temps de stabilité ont permis de définir des grandes coupures dans le
temps géologique.
La complémentarité des méthodes de chronologie relative et absolue a permis d’établir, de
manière arbitraire mais assez précise, des limites des temps géologiques pour construire
l’échelle stratigraphique qui est découpe en ère, période et étage.

Génétique :

5) Bilan : Un clone est un ensemble de cellules issues de mitoses d’une cellule unique initiale.
La succession de réplications et de mitoses qui donnent naissance à un clone permet
de conserver le génome de la cellule initiale.
Les clones sont constitués de cellules séparées (ex : levure), de cellules associées de façon
stable dans un tissus solide (ex : cellules tumorales) ou de cellules libres (Lymphocytes).
Lors de la réplication de l’ADN qui précède chaque mitose, des mutations ont lieu et
sont transmises à toutes les cellules issues de la cellule mutée. Cet ensemble de cellules,
génétiquement différent des autres cellules du clone, est qualifié de « sous-clone ». Chaque
individu est donc une mosaïque de sous-clones dont les cellules ont accumulé des mutations
tout au long de la vie.
6) Bilan : La fécondation est la fusion de 2 gamètes apportant chacun un lot haploïde (n) de
chromosomes et aboutit à la formation d’une cellule-œuf diploïde (2n). Les deux génomes qui
participent à la fécondation sont d’origine indépendante et apportent chacun un allèle de
chaque gène. Des paires d’allèles sont ainsi constituées : l’organisme est
dit homozygotes pour ce gène si les allèles sont identiques ou hétérozygotes pour ce gène
s’ils sont différents.
Dans chaque cellule diploïde, il y a donc 2 allèles pour chaque gène :
- Si le phénotype résulte de l’expression d’un seul des 2 allèles, on le dit dominant ;
- Si le phénotype alternatif, nécessite que les deux allèles soient identiques pour être exprimé,
on le dit récessif ;
- Dans le cas où les deux allèles interviennent à part égale dans la réalisation du phénotype,
on parle de codominance.
La dominance et récessivité sont déterminées grâce au croisement de ligne
pure (homozygote pour le gène étudié) donnant naissance à une génération
d’individus appelée F1.

7) Brassage inter/intra
8) Chez l’espèce humaine, l’analyse génétique s’opère avant tout au niveau de la famille. Le
recensement des phénotypes des individus permet de construire un arbre
généalogique dont l’étude renseigne sur le mode de transmission de l’allèle responsable du
caractère étudié (pathologie génétique ou non). Certaines maladies comme la mucoviscidose
sont liées à un gène qui présente de nombreux mutants, ce qui a conduit les généticiens à
établir des banques de données qui recensent tous les allèles des gènes. Grâce
aux techniques de séquençage de l’ADN, on a accès directement au génotype des individus.
L’existence des bases de données informatiques de séquençage des génomes et leur accès
soulèvent cependant des questionnements à l’origine des lois de bioéthique.

9)

10) Bilan :
Lors de la méiose, il peut se produire différentes anomalies :
- Une migration anormale des chromosomes ou des chromatides lors de l’anaphase (1 ou
2) entraine la production de gamètes comportant un chromosome supplémentaire ou, au
contraire, un chromosome absent.
- Un échange inégale de chromatides ou crossing-over inégal, peut entrainer soit une perte
soit une duplication de gènes lors de la prophase 1.
Par ce mécanisme, si un gène ancestral subit une duplication, les copies évolueront de façon
indépendante en accumulant des mutations différentes : elles formeront à terme ce qu’on
appelle une famille multigénique.
Ces anomalies, qui sont souvent délétères, permettent parfois une diversification des
génomes et jouent un rôle essentiel dans l’évolution des populations.

11) Bilan :

A côté des transferts verticaux de gènes, assurés de génération en génération par la


reproduction sexuée, il existe des transferts horizontaux entre les organismes parfois non
étroitement apparentés du fait de l’universalité de l’ADN comme support de l’information
génétique au sein du monde vivant.
Ces transferts horizontaux d’ADN se font par divers mécanismes :
- La transformation : de l’ADN libre dans le milieu peut être incorporé au génome de
bactéries ;
- La transduction : lors d’une infection d’une bactérie par un virus bactériophage, des
fragments d’ADN de la bactérie hôte peuvent être emportés par le virus et intégrés au génome
de la prochaine bactérie infecté ou un fragment de l’ADN du virus intégré dans celui de la
bactérie peut rester dans celui de la bactérie ;

- La conjugaison : les bactéries établissent des ponts entre elles par lesquels elles échangent
des molécules dont l’ADN (des plasmides notamment).
Les biotechnologies mettent à profit ces propriétés pour transférer et faire exprimer des
gènes d’intérêt par dans un autre organisme que celui de départ.

11) Bilan :

A côté des transferts verticaux de gènes, assurés de génération en génération par la


reproduction sexuée, il existe des transferts horizontaux entre les organismes parfois non
étroitement apparentés du fait de l’universalité de l’ADN comme support de l’information
génétique au sein du monde vivant.
Ces transferts horizontaux d’ADN se font par divers mécanismes :
- La transformation : de l’ADN libre dans le milieu peut être incorporé au génome de
bactéries ;
- La transduction : lors d’une infection d’une bactérie par un virus bactériophage, des
fragments d’ADN de la bactérie hôte peuvent être emportés par le virus et intégrés au génome
de la prochaine bactérie infecté ou un fragment de l’ADN du virus intégré dans celui de la
bactérie peut rester dans celui de la bactérie ;

- La conjugaison : les bactéries établissent des ponts entre elles par lesquels elles échangent
des molécules dont l’ADN (des plasmides notamment).
Les biotechnologies mettent à profit ces propriétés pour transférer et faire exprimer des
gènes d’intérêt par dans un autre organisme que celui de départ.

12) Bilan :

Toutes les espèces contiennent des gènes provenant d’autres espèces, y compris d’espèce
très éloignées sur le plan phylogénétique. Ces transferts génétiques horizontaux sont très
fréquents et participent à la diversification du monde vivant en faisant acquérir de nouveau
caractères aux lignées qui les reçoivent.
La fréquence élevée des échanges génétiques pose un problème en matière de santé
publique car l’usage intensif d’antibiotiques dans l’élevage et en santé humaine favorise
la prolifération de gènes de résistance dans l’environnement et entre bactéries.

13) Bilan :
Le constat de grandes similitudes structurales et biochimiques entre les organistes
cellulaires et des bactéries vivants à l’état libre dans le milieu a conduit à formuler la théorie
de l’endosymbiose. Cette théorie propose que les mitochondries et les
chloroplastes dérivent de bactéries ayant été intégrées au cytoplasme d’autres cellules, il a
plus de 2 milliards d’années. Capable de se multiplier, ces organistes sont transmis d’une
génération à une autre, on parle d’hérédité cytoplasmique.
Au cours du temps, le génome de l’organite régresse, soit ses gènes sont éliminés, soit ils
peuvent être transférés dans le noyau des cellules hôtes. L’intégration d’autres cellules
confère à la cellule hôte de nouvelles potentialités métabolique que ce soit dans le
métabolisme énergétique avec la mitochondrie ou photosynthétique avec le chloroplaste.

Cerveau :

14) Bilan :

Un réflexe est une réponse stéréotypée, automatique, involontaire et rapide à une


stimulation. Lors du réflexe myotatique, la contraction d’un muscle en réponse à son
étirement s’accompagne du relâchement (inhibition) du muscle antagoniste. Le trajet du
message nerveux est appelé arc réflexe.
L’étirement du muscle est capté par un récepteur sensoriel situé dans le muscle : le fuseau
neuromusculaire. Un message sensitif est alors émis. Il circule jusqu’à la moelle
épinière dans des neurones sensitifs via le ganglion rachidien puis la racine dorsale de la
moelle.
La moelle épinière est le centre nerveux des réflexes myotatiques. Le message nerveux
emprunte ensuite la racine ventrale de la moelle épinière puis circule dans un neurone
moteur (ou motoneurone) jusqu’au muscle. Les terminaisons nerveuses du motoneurone
sont en contact avec les fibres musculaires au niveau d’une plaque motrice. L’arrivée du
message nerveux moteur déclenche la contraction musculaire.

15) Bilan : Le message nerveux élaboré par le récepteur sensoriel à partir du stimulus est
de nature électrique. La membrane d’un neurone est en effet polarisée : la polarisation
membranaire observée sans stimulation est le potentiel de repos (environ – 65 mV). Le
message nerveux est constitué par des séries de variations de la polarisation de la
membrane du neurone appelée potentiel d’action (+30 mV environ). Ce message nerveux
est codé par la fréquence de potentiels d’action qui le constitue. Le message nerveux se
propage jusqu’au centre nerveux via le nerf sensitif. La communication entre le neurone
sensitif et moteur s’effectue au niveau d’une synapse neuro-neuronale. La transmission du
message nerveux s’effectue par l’intermédiaire d’un neurotransmetteur qui est libéré par
le neurone pré-synaptique dans la fente synaptique. Ce message est de nature chimique et
codée en concentration de neurotransmetteurs. Ils se fixent ensuite sur des récepteurs
membranaires spécifiques présents sur la membrane du neurone post-synaptique. Cela
génère ainsi du nouveau un message électrique dans le neurone post-
synaptique. Le neurone moteur conduit alors le message nerveux moteur jusqu’au muscle.
La zone de connexion entre le motoneurone et la fibre musculaire est appelée la synapse
neuromusculaire. Le neurotransmetteur impliqué est l’acétylcholine. Sa fixation sur les
récepteurs de la membrane de la fibre musculaire entraîne un potentiel d’action qui se
propage jusqu’aux tubules T entraînant l’ouverture de canaux calciques présents dans la
membrane du réticulum sarcoplasmique et ainsi la libération de calcium. L’augmentation
de la concentration de calcium dans le cytoplasme provoque la contraction musculaire.

16) Bilan : Le cerveau est un sous-ensemble de l’encéphale (le contenu de la boîte crânienne).
Il est constitué de cellules spécialisées : les neurones et les cellules gliales.
Les neurones assurent la genèse et la propagation des messages nerveux. Les cellules
gliales ont des rôles variés : l’approvisionnement en nutriments (astrocytes), la synthèse de
la gaine de myéline qui recouvre l’axone et accélère la propagation des messages
(oligodendrocyte) , la phagocytose qui assure la défense immunitaire de l’organisme
(microglie).

17) Bilan : Le mouvement volontaire dépend de l’activation du cortex moteur (partie


superficielle du cerveau). Celui-ci est organisé en territoires appelés aires motrices contenant
les corps cellulaires des neurones qui contrôlent les muscles des différentes parties du corps.

18) Bilan :

Les messages nerveux qui partent des aires motrices circulent le long de faisceaux d’axones
de neurones dits pyramidaux issus du cortex. Ils se prolongent dans la moelle
épinière jusqu’aux corps cellulaires des neurones moteurs. Ces corps cellulaires reçoivent des
messages nerveux provenant à la fois des neurones pyramidaux et des neurones
sensitifs connectés aux muscles.
Un neurone moteur intègre la totalité des messages nerveux qu’il reçoit (sommation spatiale
et temporelle). Le message nerveux qu’il produit dépend de la fréquence de PA de chacun
des messages reçus et de la nature des synapses, inhibitrices ou excitatrices : c’est
l’intégration nerveuse.
Un axone peut innerver plusieurs cellules musculaires mais chaque cellule musculaire ne
reçoit de message que d’un seul neurone moteur.

19) Bilan : Le cerveau est un organe doté de plasticité : les réseaux de neurones
se remodèlent au gré des expériences vécues. A l’échelle cellulaire, ce mécanisme repose sur
la suppression, le renforcement voire la création de connexions synaptiques. Cela se traduit,
à l’échelle de l’organe, par une réorganisation possible des aires cérébrales spécialisées.
La plasticité cérébrale peut également permettre de retrouver une partie des fonctions
perdues suite à une lésion. En effet, sous l’effet de la rééducation, d’autres aires corticales
peuvent prendre le relais et se réorganiser afin de restaurer la fonction perdue. Cette
récupération n’est souvent que partielle et dépend de l’âge de l’individu, de la taille et de la
localisation de la lésion.

20) Bilan : Des molécules exogènes, comme les drogues, peuvent perturber la propagation
des messages nerveux, en imitant, ou stimulant, ou perturbant l’action des
neurotransmetteurs endogènes. Ainsi, une drogue modifie l’état de conscience du
consommateur, avec des effets parfois graves. Presque toutes les drogues activent les circuits
de récompense, en y augmentant la quantité de dopamine, ce qui génère une sensation de
plaisir et pousse le consommateur à rechercher de façon compulsive cette sensation : c’est
l’addiction.

BILANS : CHAP 2-3-4 THEME 3 :

Chapitre 2 : Le fonctionnement des cellules musculaires


Quels mécanismes permettent la contraction des cellules musculaire ?
I- La mécanique musculo-squelettique
TP7

Bilan :
Les muscles striés squelettiques sont constitués de deux parties bien distinctes :
- des tendons à chaque extrémité, attachés aux os ;
- la partie contractile au milieu, une partie épaisse, rouge et élastique.
Cette partie est constituée de faisceaux qui sont constitués eux-mêmes de fibres (ou
cellules) musculaires reliées entre-elles, disposées parallèlement. Chaque fibre est ensuite
constituée de myofibrilles (filaments organisés en cylindre). Lors de la contraction, le muscle
strié squelettique s’épaissit et se raccourcit. Cela provoque une traction sur les tendons, ce
qui engendre le déplacement des os au niveau de l’articulation.
Pour que le mouvement soit réversible, il est nécessaire de faire intervenir deux muscles
antagonistes qui se contractent obligatoirement en opposition pour commander le
mouvement d’un membre.

II- Le processus de contraction


TP8
a. La contraction à l’échelle cellulaire
Les cellules musculaires (ou fibres musculaires) possèdent de nombreux noyaux et une
striation liée à l’organisation du cytosquelette particulier de ces cellules. Chaque
myofibrille est constituée d’une longue file de sarcomères mis bout à bout. Les fibres
musculaires sont donc des cellules différenciées et spécialisées. Chaque myofibrille est
constituée d’un assemblage de deux types de myofilaments : actine (fin) et myosine (épais).
Lorsque le muscle se contracte on observe un coulissage des myofilaments fins d’actine par
rapport aux myofilaments épais de myosine. Ceci a pour conséquence le raccourcissement
global du sarcomère.
b. La contraction à l’échelle moléculaire
De l’énergie sous forme d’ATP (Adénosine TriPhosphate) et des ions calcium sont nécessaires
à la contraction.
L’hydrolyse de l’ATP fournit l’énergie nécessaire pour provoquer un pivotement de la tête de
myosine. Celle-ci change donc de conformation et vient se fixer sur les filaments d’actine.
Les produits de l’hydrolyse (ADP – Adénosine DiPhosphate – et Pi) sont ensuite libérés, la
tête de myosine pivote et entraîne le glissement du myofilament d’actine.
Enfin, de l’ATP vient à nouveau se fixer sur la tête de la myosine, ce qui détache celle-ci
des filaments fins d’actine. Le cycle peut alors recommencer.
La répétition de ces étapes conduit à la contraction du sarcomère et se répercute sur la
totalité de la myofibrille, diminuant la longueur de la cellule musculaire et donc du muscle.
Schéma bilan

III- La myopathie, une dégénérescence des cellules musculaires

TP9

Bilan :
La myopathie de Duchenne est une maladie génétique qui touche toute la musculature. Elle
se caractérise par un affaiblissement progressif des muscles et résulte de mutations
affectant le gène de la dystrophine, localisé sur le chromosome X et touche les garçons.

La dystrophine est une grosse protéine en forme de bâtonnet qui relie les filaments
d’actine du cytoplasme à la matrice extracellulaire. Pour cela, elle s’attache à un complexe
de molécules qui traverse le sarcolemme (membrane de la cellule musculaire) et s’ancre
dans la matrice. Cet ensemble est nécessaire pour assurer des contractions répétées car
sinon la membrane perd son intégrité au fil des cycles de contraction/relâchement et
la cellule finit par mourir.

IV - La production d'ATP par les cellules


a- La respiration cellulaire
Activité 10
Bilan : Les mitochondries sont les organites clés de la respiration cellulaire : sans elles,
aucune cellule n’est capable de respirer. La respiration comporte plusieurs étapes catalysées
par des enzymes.

Etape 1 : Oxydation du glucose en pyruvate dans le hyaloplasme


Le glucose contenu dans le milieu extra-cellulaire pénètre dans le hyaloplasme de la cellule. Il
y subit oxydation, la GLYCOLYSE, qui aboutit à la formation de pyruvate. Cette oxydation
s’accompagne de la production de composés réduits NADH,H+. La réaction d’oxydoréduction
libère de l’énergie qui est utilisée pour la synthèse de 2 molécules d’ATP par molécule de
glucose oxydée.
C6H12O6 + 2 NAD+ → 2C3H4O3 + 2 NADH,H+

Etape 2 : Le cycle de Krebs dans la matrice mitochondriale


Le pyruvate est formé dans la mitochondrie et subit une oxydation dans la matrice au cours
d’une suite de réactions formant le cycle de Krebs. Elles s’accompagnent de la production
de 10 composés réduits NADH,H+ et de 2 molécules d’ATP. Du CO2 est produit, c’est un
produit de la respiration cellulaire.
2 C3H4O3 + 10 NAD+ + 6H2O → 10 NADH,H+ + 6 CO2

Etape 3 : Oxydation des composés réduits dans les crêtes de la membrane interne des
mitochondries
Les composés réduits (12) NADH,H+ produits dans la matrice lors de la glycolyse et du cycle de
Krebs sont utilisés pour produire de l’ATP. Ils cèdent leurs électrons (oxydation) au niveau
d’une chaîne de transporteurs (chaîne respiratoire) : les électrons sont transportés dans
la membrane interne de la mitochondrie jusqu’à l’accepteur final O2 qui est alors réduit en
H2O (autre produit de la respiration). Ces réoxydations s’accompagnent d’une très
grande production d’ATP grâce aux ATP synthases de la membrane interne des
mitochondries activées en bout de la chaîne respiratoire.
12 NADH,H+ + 6O2 → 12 NAD+ + 12H2O

Finalement 36 molécules d’ATP sont formées pour une molécule de glucose oxydée au
cours des 3 étapes de la respiration.
Schéma bilan + vidéo Bilan

b- D’autres voies métaboliques permettant la production d’ATP


Activité 11
Bilan :
- La phosphocréatine est un composé métabolique présent dans la cellule musculaire qui
peut instantanément fournir l’énergie nécessaire à la restauration de l’ATP (liaison
phosphate à haut potentiel énergétique, son hydrolyse permet de reconstituer de l’ATP).
Cependant ses stocks s’épuisent très rapidement et ne permettent donc des contractions
musculaires que pendant un temps très court.
- La fermentation lactique prend le relais après épuisement de la phosphocréatine. Elle
fournit rapidement de l’ATP sans apport d’O2.
→La 1ière étape est la glycolyse qui permet la formation de 2 pyruvates, 2 ATP (et 2 NADH)
→Puis le pyruvate est ensuite transformé en acide lactique permettant la régénération du
NADH,H+ en NAD+.
Cette voie est privilégiée pour des efforts courts.
La fermentation a un rendement très faible car elle produit seulement 2 ATP. Au contraire,
la respiration, qui produit 36 ATP, est privilégiée pour des efforts longs.

V- Les effets du dopage


Cours dialogué
Bilan : Afin d’améliorer leurs performances, certains sportifs ont recours au dopage. Ils
détournent de leur usage médical des molécules comme les stéroïdes anabolisants qui sont
des dérivés de la testostérone. Pris à forte dose, ces produits augmentent la masse et la force
musculaire. L’augmentation de la masse musculaire provient d’une hypertrophie des fibres
musculaires et non d’une augmentation de leur nombre.
Malheureusement, outre l’acte de tricherie, le dopage a des effets secondaires
catastrophiques :
- A court terme : il peut entraîner des lésions musculaires et tendineuses
- A long terme : il peut entraîner des cancers, stérilité, masculinisation du corps chez les
femmes…

Chapitre 3 : Le contrôle des flux de glucose


Comment les cellules musculaires sont-elles approvisionnées en glucose ? Comment sa
concentration est-elle régulée ?
I- Les réserves et flux de glucose dans l’organisme
TP12
Bilan : Les cellules de l’organisme consomment en permanence, de manière de plus en plus
intense en fonction de leur activité, du glucose qu’elles puissent dans le sang. Quelle que soit
la situation physiologique, la glycémie (taux de glucose dans le sang) est maintenue autour
d’une valeur d’équilibre d’environ 1g/L.
Les réserves du glucose se trouvent principalement sous forme de glycogène (un polymère
du glucose). Ce glycogène est sous forme de granules dans les cellules musculaires et
hépatiques. Ces organes permettent donc de stocker le glucose et servent à entretenir les
flux de glucose, responsable de la glycémie en fonction des activités. La réaction permettant
le stockage est la glycogénogénèse.
Le foie est le seul à pouvoir libérer du glucose, contrairement aux muscles. Ainsi lors d’un
besoin en glucose, les réserves de glycogène du muscle sont directement utilisées par ses
cellules contrairement au glycogène stocké dans le foie qui est libéré dans le sang. La réaction
d’hydrolyse du glycogène est la glycogénolyse.
Le foie a donc un rôle essentiel dans la régulation des flux de glucose en prélevant ou libérant
du glucose.
Schéma bilan
II- La régulation des flux de glucose et maintien de la glycémie
Correction remobilisation
TP 13
Bilan : Le pancréas est un organe impliqué dans la régulation de la glycémie grâce à
la sécrétion d’hormones par ses cellules qui sont sensibles au glucose et constituent donc des
capteurs des variations de la glycémie.
- Lorsqu’une glycémie élevée est détectée par les cellules des îlots de Langerhans du
pancréas :
Les cellules β situées au centre des îlots sont activées et sécrètent de l’insuline.
L’insuline est hypoglycémiante (sa sécrétion fait diminuer la glycémie) : elle se fixe sur
des cellules cibles qui possèdent des récepteurs spécifiques à l’insuline (cellules musculaires
et hépatocytes). Elle favorise le prélèvement de glucose dans le sang par les cellules ainsi que
son stockage sous forme de glycogène (stimule la glycogénogenèse et inhibe la
glycogénolyse).
- Lorsqu’une glycémie faible est détectée par les cellules des îlots de Langerhans du pancréas
:
Les cellules α situées en périphérie des îlots sont activées et produisent du glucagon. Le
glucagon est hyperglycémiant (sa sécrétion fait augmenter la glycémie). Il se fixe sur
des cellules cibles qui possèdent des récepteurs spécifiques au glucagon : les hépatocytes (il
n’a pas d’action sur le muscle). Il favorise la libération par le foie du glucose dans le sang
(active la glycogénolyse et inhibent la glycogénogenèse). Le glucose produit est alors libéré
dans le sang.
L’homéostasie est la capacité d’un système à conserver son équilibre de fonctionnement en
dépit des perturbations qui lui sont extérieures. Toute perturbation de la glycémie (repas,
activité physique) donne lieu à une réponse adaptée du système de régulation, qui se traduit
par un retour vers la valeur de consigne.

II- Dysfonctionnement de la régulation des diabètes


Activité 14
Bilan : Les diabètes sont des dysfonctionnements de la régulation de la
glycémie caractérisés par une hyperglycémie chronique.

Le diabète insulinodépendant (type 1) touche des individus plutôt jeunes. Il est causé par
la destruction des cellules β des îlots de Langerhans (maladie auto-immune) qui ne sécrètent
donc plus d’insuline.
Le diabète non insulinodépendant (type 2) touche des personnes de plus de 45 ans souvent
en surpoids. Les cellules cibles de l’insuline deviennent insulinorésistantes et ne stockent
plus le glucose. Ainsi au début, cela est compensé par l’augmentation des cellules β pour
produire davantage d’insuline afin de stimuler le stockage du glucose. Mais
les cellules β s’épuisent et finissent par ne plus fonctionner et disparaitre.

Chapitre 4 : L'adaptabilité de l'organisme face aux perturbations


Comment l’organisme réagit-il face aux situations stressantes ?
I- Le stress aigu, un mécanisme d’adaptabilité
Activité 15
Bilan : Le stress aigu correspond aux réponses normales et ponctuelles d’un organisme à
un agent stresseur. Les agents stresseurs peuvent être d’origine biologique (maladie,
blessure, puberté…), physique (forte chaleur, bruit…), chimique (tabac, alcool…) ou sociale
(examen, problèmes financiers, divorces…). La réponse de l’organisme à un agent stresseur
provoque la sécrétion d’hormones (adrénaline, puis cortisol), une augmentation de la
fréquence cardiaque et ventilatoire, une libération de glucose, une dilatation des pupilles….
Ces réponses physiologiques permettent à l’organisme de s’adapter et de faire face à des
perturbations : c’est l’adaptation physiologique

II- La régulation du stress par l’organisme


TP 16 - Correction
a- La réponse immédiate
Lorsque l’agent stresseur est détecté, le système limbique est activé notamment les
structures impliquées dans les émotions comme l’amygdale. Ces structures envoient alors
un message nerveux qui est transmis à des organes cibles dont la glande médullosurrénale.
En réponse, ces glandes libèrent dans le sang une hormone : l’adrénaline. Cette hormone a
comme principaux organes cibles le cœur, les poumons et le foie qui sont donc activés. Cette
réponse est réalisée par la voie nerveuse puis hormonale.
b- La réponse plus tardive
Lorsque l’agent stresseur est détecté, l’hypothalamus (appartenant au système limbique)
libère une hormone, la CRH, qui stimule la sécrétion par l’hypophyse d’une autre
hormone, l’ACTH. L’ACTH provoque la libération de cortisol par les glandes
corticosurrénales. Parmi ses organes cibles, on trouve le foie qui est activé et le système
immunitaire qui est inhibé. Cette réponse est réalisée par voie hormonale, ce qui explique
qu’elle soit plus tardive.
Le cortisol se fixe également sur des récepteurs situés sur l’hypophyse et l’hypothalamus, ce
qui provoque l’inhibition du complexe hypothalamus-hypophyse qui libère alors moins de
CRH et ACTH. Les glandes corticosurrénales sont moins stimulées et libère moins de cortisol.
Ainsi, le cortisol limite sa propre sécrétion : on parle de rétrocontrôle négatif. Ce dernier
participe à la résilience car il favorise le rétablissement des conditions de fonctionnement
durable de l’organisme.
Boucle de régulation bilan
Schéma bilan du thème
THEME 4 : ENJEUX PLANETAIRES CONTEMPORAINS
Chapitre 1 : L'organisation fonctionnelle des plantes à fleurs
Comment l’organisation des plantes à fleurs est-elle adaptée à la vie fixée ?
I- Fonctionnement végétal et adaptations aux conditions environnementales
TP 1 - Correction
Bilan + schéma bilan :
a- Les feuilles
Plates et fines, les feuilles offrent une grande surface d’exposition aux rayons solaires. Elles
sont limitées extérieurement par deux épidermes recouverts d’une cuticule imperméable
aux gaz, ce qui protège la plante de la déshydratation. Cependant, des milliers de petits
orifices, les stomates, permettent l’entrée de CO2 dans la feuille. Inversement, de la vapeur
d’eau s’échappe à travers les stomates. Cette transpiration est nécessaire car elle permet de
faire monter la sève brute depuis les racines jusqu’aux feuilles. L’ouverture des stomates
peut varier selon les conditions environnementales (quantité d’eau, humidité…)
b- Les racines
Chaque plante dispose d’un réseau de racines très longues et fines, souvent ramifiées. Près
de leurs extrémités, les racines sont parfois couvertes de poils absorbants, très fins et très
allongés, démultipliant les capacités de la plante à absorber l’eau et les sels minéraux. Chez
la plupart des espèces, les racines s’associent au mycélium de champignons. Cette
associations, appelées mycorhize est une symbiose : le champignon se nourrit des matières
organiques fabriquées par la plante, et celle-ci bénéficie, grâce aux filaments du
champignons, d’un volume d’exploitation de l’eau du sol très supérieur.
c- La tige

La spécialisation fonctionnelle des organes rend indispensables des échanges de


matières entre les organes souterrains et aériens. Ils s’effectuent grâce à un double réseau
de vaisseaux conducteurs de sèves :
- Le xylème dont les vaisseaux transportent la sève brute (eau et sels minéraux) des racines
vers les feuilles et les cellules chlorophylliennes.
- Le phloème dont les vaisseaux transportent la sève élaborée (eau, sucres, acides aminés…)
depuis la cellule chlorophyllienne vers tous les organes de la plante et en particulier ceux qui
ne réalisent pas la photosynthèse.

II- Le développement des plantes à fleurs et son contrôle


Activité 2
a. Le développement des plantes à fleurs
Bilan : L’observation des extrémités des tiges ou des racines montre que celles-ci sont formés
de groupe de petites cellules se divisant activement par mitose : les méristèmes (méristème
caulinaire, racinaire ou floral). Ceux-ci permettent le développement du végétal tout au long
de sa vie. Les cellules formées vont ensuite s’allonger puis se différencier et ainsi remplir
différentes fonctions. C’est ainsi que de nouveaux organes sont mis en place : tiges, feuilles,
fleurs, racines. Cette organogénèse dure toute la vie de l’individu.
La partie aérienne des plantes à fleurs peut être décrites comme une succession de
phytomères (nœud, entre-nœud, bourgeon(s) et feuilles(s) attachés à ce nœud).
b. Le contrôle du développement des plantes à fleurs
Des plantes placées dans des milieux différents von présenter des phénotypes différents. Le
développement du végétal est donc influencé par les conditions du milieu : lumière, gravité…
Ces signaux influencent la production et la position de différentes hormones
végétales comme l’auxine qui contrôlent le développement de la plante.
Schéma bilan fin

Chapitre 2 : La production de matière organique par les plantes à fleurs

Comment les plantes à fleurs produisent-elles leurs matières organiques ?

I- Le rôle des pigments chlorophylliens


TP 3
Bilan : Le chloroplaste est un organite des cellules végétales qui réalise la photosynthèse. Il
est le siège de la production d’amidon lorsqu’il est placé à la lumière. L’énergie lumineuse est
absorbée par des pigments photosynthétiques. Ils sont contenus dans la membrane des
thylakoïdes au sein des chloroplastes. On distingue la chlorophylle a et b, xanthophylles et
caroténoïdes. On observe une corrélation entre l’activité photosynthétique et l’importance de
l’absorption de l’énergie lumineuse. Cette corrélation s’explique par le rôle des pigments dans
l’absorption de l’énergie lumineuse et sa conversion en énergie chimique utilisée ensuite
pour la photosynthèse de molécules organiques.

II- Les réactions chimiques de la photosynthèse


Activité 4
Bilan : La photosynthèse utilise le dioxyde de carbone et l’eau pour produire des molécules
organiques (comme le glucose) et du dioxygène, en présence de lumière. La réaction globale
peut s’écrire :
6H2O + 6CO2 → C6H12O6 + 6O2
La photosynthèse correspond au couplage de réduction et oxydation.
Ainsi, l’énergie lumineuse absorbée par les pigments photosynthétiques permet l’oxydation
de l’eau (H2O) appelée photolyse. Elle conduit à la formation du dioxygène.
1- Oxydation : 12H2O → 24H++ 24e- + 6O2
Les électrons libérés par cette réaction sont ensuite cédés au dioxyde de carbone (CO2) lors
d’une réduction et conduit à la formation de molécules organiques comme
le glucose (C6H12O6)
2 – Réduction : 6CO2 + 24H++ 24e- → C6H12O6 + 6 H2O
Les enzymes présentes dans les chloroplastes vont permettre la production d’amidon. La
photosynthèse permet la production d’une grande diversité de molécules au sein de la
cellule végétale.
Schéma bilan

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