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Géologie :
2) La chronologie relative permet d’identifier des évènements puis de les classer selon un
ordre d’apparition.
Pour dater les évènements géologiques les uns par rapports aux autres, les observations
des relations géométriques et paléontologiques impliquent l’application de principes :
- le principe de superposition : les couches sédimentaires ou les coulées de laves se déposant
à l’horizontale, les couches du dessous sont plus anciennes que les couches du dessus. Des
fortes déformations tectoniques peuvent cependant inverser l’ordre des couches ;
- Le principe de recoupement : toute formation géologique (roche, faille, érosion) qui en
recoupe une autre est considérée comme plus récente ;
- Le principe d’inclusion : tout objet (roche, minéral) inclus dans un autre est plus ancien que
celui-ci. Dans le cas d’un filon issu de l’injection de magma, le filon sera plus récent que la
roche encaissante.
Ces principes s’appliquent à différentes échelles (paysages, affleurement, roche, lame
mince).
3) Bilan : Le principe d’identité paléontologique stipule que deux couches possédant les
mêmes associations de fossiles stratigraphiques sont de même âge. Ce sont donc des outils
de la chronologie relative. Ces fossiles répondent à trois critères :
- être présents en grande quantité
- avoir eu une grande répartition géographique océanique ou continentale
- avoir eu une courte existence géologique
Génétique :
5) Bilan : Un clone est un ensemble de cellules issues de mitoses d’une cellule unique initiale.
La succession de réplications et de mitoses qui donnent naissance à un clone permet
de conserver le génome de la cellule initiale.
Les clones sont constitués de cellules séparées (ex : levure), de cellules associées de façon
stable dans un tissus solide (ex : cellules tumorales) ou de cellules libres (Lymphocytes).
Lors de la réplication de l’ADN qui précède chaque mitose, des mutations ont lieu et
sont transmises à toutes les cellules issues de la cellule mutée. Cet ensemble de cellules,
génétiquement différent des autres cellules du clone, est qualifié de « sous-clone ». Chaque
individu est donc une mosaïque de sous-clones dont les cellules ont accumulé des mutations
tout au long de la vie.
6) Bilan : La fécondation est la fusion de 2 gamètes apportant chacun un lot haploïde (n) de
chromosomes et aboutit à la formation d’une cellule-œuf diploïde (2n). Les deux génomes qui
participent à la fécondation sont d’origine indépendante et apportent chacun un allèle de
chaque gène. Des paires d’allèles sont ainsi constituées : l’organisme est
dit homozygotes pour ce gène si les allèles sont identiques ou hétérozygotes pour ce gène
s’ils sont différents.
Dans chaque cellule diploïde, il y a donc 2 allèles pour chaque gène :
- Si le phénotype résulte de l’expression d’un seul des 2 allèles, on le dit dominant ;
- Si le phénotype alternatif, nécessite que les deux allèles soient identiques pour être exprimé,
on le dit récessif ;
- Dans le cas où les deux allèles interviennent à part égale dans la réalisation du phénotype,
on parle de codominance.
La dominance et récessivité sont déterminées grâce au croisement de ligne
pure (homozygote pour le gène étudié) donnant naissance à une génération
d’individus appelée F1.
7) Brassage inter/intra
8) Chez l’espèce humaine, l’analyse génétique s’opère avant tout au niveau de la famille. Le
recensement des phénotypes des individus permet de construire un arbre
généalogique dont l’étude renseigne sur le mode de transmission de l’allèle responsable du
caractère étudié (pathologie génétique ou non). Certaines maladies comme la mucoviscidose
sont liées à un gène qui présente de nombreux mutants, ce qui a conduit les généticiens à
établir des banques de données qui recensent tous les allèles des gènes. Grâce
aux techniques de séquençage de l’ADN, on a accès directement au génotype des individus.
L’existence des bases de données informatiques de séquençage des génomes et leur accès
soulèvent cependant des questionnements à l’origine des lois de bioéthique.
9)
10) Bilan :
Lors de la méiose, il peut se produire différentes anomalies :
- Une migration anormale des chromosomes ou des chromatides lors de l’anaphase (1 ou
2) entraine la production de gamètes comportant un chromosome supplémentaire ou, au
contraire, un chromosome absent.
- Un échange inégale de chromatides ou crossing-over inégal, peut entrainer soit une perte
soit une duplication de gènes lors de la prophase 1.
Par ce mécanisme, si un gène ancestral subit une duplication, les copies évolueront de façon
indépendante en accumulant des mutations différentes : elles formeront à terme ce qu’on
appelle une famille multigénique.
Ces anomalies, qui sont souvent délétères, permettent parfois une diversification des
génomes et jouent un rôle essentiel dans l’évolution des populations.
11) Bilan :
- La conjugaison : les bactéries établissent des ponts entre elles par lesquels elles échangent
des molécules dont l’ADN (des plasmides notamment).
Les biotechnologies mettent à profit ces propriétés pour transférer et faire exprimer des
gènes d’intérêt par dans un autre organisme que celui de départ.
11) Bilan :
- La conjugaison : les bactéries établissent des ponts entre elles par lesquels elles échangent
des molécules dont l’ADN (des plasmides notamment).
Les biotechnologies mettent à profit ces propriétés pour transférer et faire exprimer des
gènes d’intérêt par dans un autre organisme que celui de départ.
12) Bilan :
Toutes les espèces contiennent des gènes provenant d’autres espèces, y compris d’espèce
très éloignées sur le plan phylogénétique. Ces transferts génétiques horizontaux sont très
fréquents et participent à la diversification du monde vivant en faisant acquérir de nouveau
caractères aux lignées qui les reçoivent.
La fréquence élevée des échanges génétiques pose un problème en matière de santé
publique car l’usage intensif d’antibiotiques dans l’élevage et en santé humaine favorise
la prolifération de gènes de résistance dans l’environnement et entre bactéries.
13) Bilan :
Le constat de grandes similitudes structurales et biochimiques entre les organistes
cellulaires et des bactéries vivants à l’état libre dans le milieu a conduit à formuler la théorie
de l’endosymbiose. Cette théorie propose que les mitochondries et les
chloroplastes dérivent de bactéries ayant été intégrées au cytoplasme d’autres cellules, il a
plus de 2 milliards d’années. Capable de se multiplier, ces organistes sont transmis d’une
génération à une autre, on parle d’hérédité cytoplasmique.
Au cours du temps, le génome de l’organite régresse, soit ses gènes sont éliminés, soit ils
peuvent être transférés dans le noyau des cellules hôtes. L’intégration d’autres cellules
confère à la cellule hôte de nouvelles potentialités métabolique que ce soit dans le
métabolisme énergétique avec la mitochondrie ou photosynthétique avec le chloroplaste.
Cerveau :
14) Bilan :
15) Bilan : Le message nerveux élaboré par le récepteur sensoriel à partir du stimulus est
de nature électrique. La membrane d’un neurone est en effet polarisée : la polarisation
membranaire observée sans stimulation est le potentiel de repos (environ – 65 mV). Le
message nerveux est constitué par des séries de variations de la polarisation de la
membrane du neurone appelée potentiel d’action (+30 mV environ). Ce message nerveux
est codé par la fréquence de potentiels d’action qui le constitue. Le message nerveux se
propage jusqu’au centre nerveux via le nerf sensitif. La communication entre le neurone
sensitif et moteur s’effectue au niveau d’une synapse neuro-neuronale. La transmission du
message nerveux s’effectue par l’intermédiaire d’un neurotransmetteur qui est libéré par
le neurone pré-synaptique dans la fente synaptique. Ce message est de nature chimique et
codée en concentration de neurotransmetteurs. Ils se fixent ensuite sur des récepteurs
membranaires spécifiques présents sur la membrane du neurone post-synaptique. Cela
génère ainsi du nouveau un message électrique dans le neurone post-
synaptique. Le neurone moteur conduit alors le message nerveux moteur jusqu’au muscle.
La zone de connexion entre le motoneurone et la fibre musculaire est appelée la synapse
neuromusculaire. Le neurotransmetteur impliqué est l’acétylcholine. Sa fixation sur les
récepteurs de la membrane de la fibre musculaire entraîne un potentiel d’action qui se
propage jusqu’aux tubules T entraînant l’ouverture de canaux calciques présents dans la
membrane du réticulum sarcoplasmique et ainsi la libération de calcium. L’augmentation
de la concentration de calcium dans le cytoplasme provoque la contraction musculaire.
16) Bilan : Le cerveau est un sous-ensemble de l’encéphale (le contenu de la boîte crânienne).
Il est constitué de cellules spécialisées : les neurones et les cellules gliales.
Les neurones assurent la genèse et la propagation des messages nerveux. Les cellules
gliales ont des rôles variés : l’approvisionnement en nutriments (astrocytes), la synthèse de
la gaine de myéline qui recouvre l’axone et accélère la propagation des messages
(oligodendrocyte) , la phagocytose qui assure la défense immunitaire de l’organisme
(microglie).
18) Bilan :
Les messages nerveux qui partent des aires motrices circulent le long de faisceaux d’axones
de neurones dits pyramidaux issus du cortex. Ils se prolongent dans la moelle
épinière jusqu’aux corps cellulaires des neurones moteurs. Ces corps cellulaires reçoivent des
messages nerveux provenant à la fois des neurones pyramidaux et des neurones
sensitifs connectés aux muscles.
Un neurone moteur intègre la totalité des messages nerveux qu’il reçoit (sommation spatiale
et temporelle). Le message nerveux qu’il produit dépend de la fréquence de PA de chacun
des messages reçus et de la nature des synapses, inhibitrices ou excitatrices : c’est
l’intégration nerveuse.
Un axone peut innerver plusieurs cellules musculaires mais chaque cellule musculaire ne
reçoit de message que d’un seul neurone moteur.
19) Bilan : Le cerveau est un organe doté de plasticité : les réseaux de neurones
se remodèlent au gré des expériences vécues. A l’échelle cellulaire, ce mécanisme repose sur
la suppression, le renforcement voire la création de connexions synaptiques. Cela se traduit,
à l’échelle de l’organe, par une réorganisation possible des aires cérébrales spécialisées.
La plasticité cérébrale peut également permettre de retrouver une partie des fonctions
perdues suite à une lésion. En effet, sous l’effet de la rééducation, d’autres aires corticales
peuvent prendre le relais et se réorganiser afin de restaurer la fonction perdue. Cette
récupération n’est souvent que partielle et dépend de l’âge de l’individu, de la taille et de la
localisation de la lésion.
20) Bilan : Des molécules exogènes, comme les drogues, peuvent perturber la propagation
des messages nerveux, en imitant, ou stimulant, ou perturbant l’action des
neurotransmetteurs endogènes. Ainsi, une drogue modifie l’état de conscience du
consommateur, avec des effets parfois graves. Presque toutes les drogues activent les circuits
de récompense, en y augmentant la quantité de dopamine, ce qui génère une sensation de
plaisir et pousse le consommateur à rechercher de façon compulsive cette sensation : c’est
l’addiction.
Bilan :
Les muscles striés squelettiques sont constitués de deux parties bien distinctes :
- des tendons à chaque extrémité, attachés aux os ;
- la partie contractile au milieu, une partie épaisse, rouge et élastique.
Cette partie est constituée de faisceaux qui sont constitués eux-mêmes de fibres (ou
cellules) musculaires reliées entre-elles, disposées parallèlement. Chaque fibre est ensuite
constituée de myofibrilles (filaments organisés en cylindre). Lors de la contraction, le muscle
strié squelettique s’épaissit et se raccourcit. Cela provoque une traction sur les tendons, ce
qui engendre le déplacement des os au niveau de l’articulation.
Pour que le mouvement soit réversible, il est nécessaire de faire intervenir deux muscles
antagonistes qui se contractent obligatoirement en opposition pour commander le
mouvement d’un membre.
TP9
Bilan :
La myopathie de Duchenne est une maladie génétique qui touche toute la musculature. Elle
se caractérise par un affaiblissement progressif des muscles et résulte de mutations
affectant le gène de la dystrophine, localisé sur le chromosome X et touche les garçons.
La dystrophine est une grosse protéine en forme de bâtonnet qui relie les filaments
d’actine du cytoplasme à la matrice extracellulaire. Pour cela, elle s’attache à un complexe
de molécules qui traverse le sarcolemme (membrane de la cellule musculaire) et s’ancre
dans la matrice. Cet ensemble est nécessaire pour assurer des contractions répétées car
sinon la membrane perd son intégrité au fil des cycles de contraction/relâchement et
la cellule finit par mourir.
Etape 3 : Oxydation des composés réduits dans les crêtes de la membrane interne des
mitochondries
Les composés réduits (12) NADH,H+ produits dans la matrice lors de la glycolyse et du cycle de
Krebs sont utilisés pour produire de l’ATP. Ils cèdent leurs électrons (oxydation) au niveau
d’une chaîne de transporteurs (chaîne respiratoire) : les électrons sont transportés dans
la membrane interne de la mitochondrie jusqu’à l’accepteur final O2 qui est alors réduit en
H2O (autre produit de la respiration). Ces réoxydations s’accompagnent d’une très
grande production d’ATP grâce aux ATP synthases de la membrane interne des
mitochondries activées en bout de la chaîne respiratoire.
12 NADH,H+ + 6O2 → 12 NAD+ + 12H2O
Finalement 36 molécules d’ATP sont formées pour une molécule de glucose oxydée au
cours des 3 étapes de la respiration.
Schéma bilan + vidéo Bilan
Le diabète insulinodépendant (type 1) touche des individus plutôt jeunes. Il est causé par
la destruction des cellules β des îlots de Langerhans (maladie auto-immune) qui ne sécrètent
donc plus d’insuline.
Le diabète non insulinodépendant (type 2) touche des personnes de plus de 45 ans souvent
en surpoids. Les cellules cibles de l’insuline deviennent insulinorésistantes et ne stockent
plus le glucose. Ainsi au début, cela est compensé par l’augmentation des cellules β pour
produire davantage d’insuline afin de stimuler le stockage du glucose. Mais
les cellules β s’épuisent et finissent par ne plus fonctionner et disparaitre.