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Département des Sciences de la Vie
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COURS
de
GENETIQUE FORMELLE
Préparé par :
1
GÉNÉTIQUE FORMELLE des EUCARYOTES
Plan du cours :
B/ Importance de la méiose
Brassage inter-chromosomique :
Brassage intra-chromosomique :
3- Cycle haplo-diplobiantique
II- Cycle de reproduction d’un champignon :
III- Analyse d’asques à spores ordonnés :
1- Analyse génétique d’un croisement entre deux souches qui diffèrent par un
seul couple d’allèles :
2- Analyse génétique d’un croisement entre deux souches qui diffèrent par deux
et génétique)
3-Analyse génétique d’un croisement qui diffère par deux couples d’allèles portés
par un même chromosome (des gènes physiquement liés) :
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A/ Définitions générales et Terminologie
Génétique : Science qui étudie l’hérédité et les gènes. La génétique doit intégrer deux forces
opposées : le coté hérédité (transmission fidèle) et le coté variation observée
(polymorphisme).
La génétique formelle est l’étude de la transmission des caractères héréditaires.
Eucaryotes : ensemble des organismes unicellulaires ou multicellulaires dont les cellules
possèdent un noyau délimité par des membranes.
Gène : élément physique et fonctionnel de l'hérédité qui transmet une information d'une
génération à la suivante. Physiquement, c'est une séquence nucléotidique d'ADN nécessaire à
la synthèse d'un polypeptide ou d'un ARN fonctionnel.
Chromosomes homologues : dans les cellules diploïdes (2n chromosomes), il y a un lot de
chromosomes venant du parent mâle et un du parent femelle. Ces chromosomes sont
identiques morphologiquement.
Les gamètes(n) contiennent la moitié des chromosomes des cellules somatiques, on dit qu'ils
sont haploïdes. Exemple :Chez l'homme : 2n= 46 (23 chromosomes homologues : 22 paires
d’autosomes et 1 paire de gonosomes).
Organisme diploïde (2n): organisme qui possède deux jeux complets de chromosomes
homologues et qui possède deux allèles de chaque gène.
Les organismes haploïdes(n) ne contiennent qu'un seul allèle de chaque gène dans leurs
cellules.
Un caractère : tout paramètre observé d'une cellule ou d'un individu : taille, couleur, forme
etc. On dit qu'un caractère est génétique quand il est transmissible d'une génération à l'autre
selon les lois de l'hérédité. Un caractère peut apparaître sous deux aspects différents
(grand/petit, sensible à/résistant à, jaune/vert …etc).
Un allèle est une version différente d'un même gène. Les différents allèles d'un même gène se
trouvent à des emplacements semblables sur les chromosomes homologues appelés «locus».
Un organisme hétérozygote : est une cellule ou un organisme qui possède deux allèles
différents pour chacun des gènes considérés :A//a
Un individu homozygote : est une cellule ou un organisme qui possède deux allèles
identiques pour chacun des gènes considérés : A//A ou a//a
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Le génotype : est l'ensemble des potentialités génétiques d'une cellule ou d'un organisme
donné. C'est aussi l'ensemble des différents loci.
Le phénotype : est l'ensemble des caractères visibles d'une cellule ou d'un organisme en tant
que résultat de l'expression du génotype dans un environnement donné.
La dominance : est la propriété d'un allèle dont l'expression détermine le phénotype.
La récessivité : est la propriété d'un allèle dont l'expression n'apparaît pas dans le phénotype.
Souche pure ou lignée pure : il s'agit d'organismes homozygotes pour la quasi-totalité de
leurs loci. On fabrique une souche pure par autofécondation au fil des générations (évitant le
brassage génétique.)
Monohybridisme : quand les deux souches parentales ne différent que par les allèles d'un
seul gène.
Polyhybridisme: quand les souches parentales différent de deux ou plusieurs loci.
Dihybridisme : quand un croisement fait intervenir deux couples d'allèles (2 gènes)
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B/ Importance de la méiose
La progression d’une division cellulaire à une autre peut être vue comme un processus
cyclique appelé le cycle cellulaire. Il comporte quatre phases différentes. La réplication de
l’ADN a lieu pendant la phase S (S pour synthèse). La période qui précède la phase S est
appelée phase G1 (G pour gap ou intervalle) et la période qui suit la phase S et précède la
division est appelée phase G2. Les phases G1, S et G2 prises collectivement constituent
l’interphase après quoi la cellule rentre en phase M (M pour mitose).
Toutes les cellules somatiques d’un organisme pluricellulaire proviennent d’une cellule
originelle appelée « œuf ou zygote » par suite de nombreuses divisions appelées mitoses.
La mitose a pour but de réaliser une copie exacte de chaque chromosome puis au
cours de la division proprement dite de la cellule mère de donner un lot identique de
chromosomes à chacune des deux cellules filles.
La gamétogenèse ne concerne que les cellules de la lignée germinale groupées dans les
organes reproducteurs ou gonades. Ces gamètes sont haploïdes bien qu’elles sont produits à
partir de cellules diploïdes grâce à un processus réductionnel qui est la méiose.
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La méiose produit quatre types de gamètes : deux gamètes de type parental et deux gamètes
de type recombiné.
Les gamètes recombinés résultent d’un processus de recombinaison génétique entre les gènes
qui peuvent être physiquement indépendants (gènes localisés sur deux chromosomes
différents) ou physiquement liés (gènes localisés sur le même chromosome). On parle alors de
brassage inter-chromosomique dans le premier cas et de brassage intra-chromosomique dans
le deuxième cas.
Brassage inter-chromosomique :
Brassage intra-chromosomique :
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réciproque. Ainsi, chacune des deux chromatides d’un chromosome peut se recombiner avec
chacune des deux chromatides du chromosome homologue (il s ‘agit d’échange
d’information génétique entre des chromatides non sœurs). Par ce biais, la méïose opère
une redistribution des gènes entre les chromosomes homologues de telle sorte que chaque
chromosome est différent du chromosome initial.
Il faut noter que la probabilité d’apparition du crossing over entre deux loci est toujours la
même, mais la fréquence de recombinaison varie selon les caractères étudiés. Elle dépend de
la distance génétique séparant les deux loci sur le chromosome.
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C/ Transmission des caractères chez les
Haploïdes
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3- Cycle haplo-diplobiantique : il caractérise les levures (ex :
Saccharomycès cerevisiae) et le cycle de vie présente une diplophase prédominante si
les conditions du milieu sont favorables sinon c’est la phase haploïde qui prend la
relève avec l’apparition des spores.
Remarque :
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une cellule allongée appelée asque, et subit immédiatement une méiose ; une mitose
supplémentaire conduit à huit noyaux appelés ascospores.
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- Dans chaque asque, il y a autant de spores noires que de spores
claires ségrégation 1/2 , 1/2.
- Il existe six dispositions des spores dans les asques ce qui permet
de les classer en deux grands groupes : des asques à moitié homogène et des asques à
moitié hétérogène.
- Les asques de type I et II sont plus nombreux que les quatre autres
types d’asques.
* Interprétation et conclusion :
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2- asques à moitié hétérogène : ils sont obtenus après
échange physique (C.O) entre le gène et son centromère. Quatre répartitions sont
possibles en fonction des chromatides impliquées dans le crossing-over. Ces
différentes distributions ont des chances égales de se produire p(III) = p(IV) = p(V)
= p(VI). Suite à l’intervention des C.O entre chromatides non sœurs, la ségrégaration
des allèles N et n va se faire au cours de la deuxième division de la méiose et les
asques obtenus sont qualifiés d’asques post-réduits.
* Plus le gène est loin de son centromère, plus la probabilité d’un C.O
est grande le C.O est fonction de la distance gène-centromère.
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La distance génétique :
Sachant qu’un gamète affecté par un C.O provient d’une chromatide remaniée, on
peut alors raisonner sur les chromatides au lieu des gamètes. Ainsi :
d(g-c) = nbre de gamètes affectés par C.O x 100 = nbre de chromatides remaniés x100
nombre total de gamètes nombre total de chromatides
I - II III- IV- V- VI
Nombre d’asques N1 N2
1-limite inférieure : elle est obtenue quand il n’y a pas possibilité de voir
intervenir un C.O C.O = 0
% postréduction = 0
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d(g-c) = 0
Pour une distance inférieure à 1% , le gène est considéré comme marqueur ou repère
du centromère.
2- limite supérieure : elle est obtenue quand le gène est très loin de son
centromère ; dans ce cas, il ségrégera indépendamment du centromère. D’où la
possibilité d’avoir plusieurs C.O par méiose ; le nombre pair de C.O touchant
les mêmes chromatides donne des asques pré-réduits alors qu’un nombre
impair de C.O donne des asques post-réduits. Quand cette limite est atteinte, la
fréquence des asques pré-réduits sera égale à la fréquence des asques post-
réduits :
p(asque pré-réduit) = p(asques post-réduit) = 1/6
p(I , II) = 2 x 1/6 = 2/6 = 1/3 et p(III, IV, V, VI) = 4 x 1/6 = 4/6 = 2/3.
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2- Analyse génétique d’un croisement entre deux souches qui diffèrent par deux
physique et génétique):
Soit deux souches P1 et P2 de Neurospora qui différent par deux couples d’allèles
P1 x P2
(AB) (ab)
Zygote
(2n)
ou
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DP DR T
Remarques :
1- Quelque soit le type d’asques (DP, DR ou T), il y a autant de spores (A) que de
spores (a) ; il en est de même pour les spores (B) et (b) la ségrégation ½, ½ est
vérifiée ce qui confirme que chaque caractère est contrôlé par un seul couple d’allèles.
f(DP) = f(DR) est une condition nécessaire pour dire que les deux couples
d’allèles mis en jeu ségrégent indépendamment l’un de l’autre.
4- Si on regarde la disposition des spores dans l’asque pour chacun des gènes, on a six
configurations possibles dont deux pré- réduites et quatre post- réduites et sachant
qu’une paire de chromosomes ségrége indépendamment d’une autre paire de
chromosomes homologues, on peut prévoir 6 x 6 = 36 configurations possibles non
superposables :
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Pré-réduction Post-réduction
(1-p) (p)
A a A a a A
A a a A A a
a A A a A a
a A a A a A
Pré-réduction B
B
(1-q)/2
b DP DR T T T T
b
Pré-réduction b
b
(1-q)/2
B DR DP T T T T
B
Post- B
réduction b
q/4 B T T DP DR T T
b
Post- b
réduction B
q/4 b T T DR DP T T
B
Post- b
réduction B
q/4 B T T T T DP DR
b
Post- B
réduction b
q/4 b T T T T DR DP
B
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p : fréquence de post-réduction du gène (A,a).
q : fréquence de post-réduction du gène (B,b).
Interprétation du tableau :
*Quand l’un des gènes est touché par un crossing-over et non les deux à la fois (c.a.d
que l’un des gènes est post-réduit et l’autre est pré-réduit), on obtient exclusivement
des asques T.
*Quand les deux gènes sont touchés par un crossing over (c.a.d que les deux gènes
sont post-réduits), on peut obtenir soit des asques DP soit des asques DR soit des
asques T selon les chromatides remaniées par les deux crossing over.
Ainsi :
si les deux crossing over touchent deux chromatides sur quatre (les mêmes
chromatides des deux chromosomes homologues sont touchées par les deux crossing
over) , on obtient un asque DP.
si les deux crossing over touchent trois chromatides sur quatre, on obtient un
asque T.
si les deux crossing over touchent les quatre chromatides (les quatre
chromatides des deux chromosomes homologues sont impliquées dans les crossing
over), on obtient un asque DR.
* p(DP) = p(DR)
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* p(T) = 8 x (1-p)/2 x q/4 + 8 x (1-q)/2 x p/4 + 8 x ( p/4 x q/4)
p(T) = p + q – 3/2 pq
p = 0 et q = 0 d(g1 – c) = d(g2 – c) = 0
les deux gènes sont marqueurs de leurs centromères
p ou q = 0 : si p = 0 f(T) = q
d(g – c) = ½ x q = ½ x f(T) x 100
autrement dit, si l’un des gènes ou les deux gènes sont toujours post-réduits alors, le
ou les gènes ségrégent indépendamment du centromère.
3-Analyse génétique d’un croisement qui diffère par deux couples d’allèles
portés par un même chromosome (des gènes physiquement liés) :
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P1 x P2
(AB) (ab)
Zygote
(2n)
DP T DR
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Interprétation :
Quand les deux gènes sont très proches sur un même chromosome, généralement la
ségrégation des allèles se fait sans crossing over aboutissant à des asques de type DP.
Cependant, on peut avoir avec une faible fréquence l’intervention d’un crossing over
aboutissant à un asque de type T ou encore l’intervention de deux crossing over avec
une fréquence encore plus faible et dans ce cas :
* si les deux crossing over touchent les mêmes chromatides, leurs effets
s’annulent et on obtient des asques de type DP.
* si les deux crossing over touchent trois chromatides sur quatre, on obtient
des asques de type T.
DP T DR
Remarques :
1- quand on a deux gènes portés par le même chromosome, on ne tient compte que
des crossing over intervenant entre les deux gènes et on néglige l’effet des crossing
over intervenant éventuellement entre le gène et son centromère.
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Calcul de la distance génétique :
Type d’asques DP T DR
Nombre total de 8 8 8
spores
Nombre de spores 0 4 8
recombinés
DP+DR+T
* d(g – g) très élevée bien que les deux gènes soient liés physiquement (portés par
le même chromosome), ils se comportent comme deux gènes indépendants.
p(DP) = p(DR)
= T/2 + DR x 100
2DR+T
= ½ x 100 = 50%
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D’où d(g1 – g2) limite ≥ 50% ou 50CM
Conclusion:
* f(DP) = f(DR) avec f(T) = 2/3 on peut conclure l’indépendance génétique mais il y aura
deux cas qui sont possibles quand à l’indépendance ou la liaison physique:
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IV- analyse des asques à spores non-ordonnées :
Interpréter ces résultats et dresser la carte chromosomique des gènes impliqués dans le
contrôle de ce caractère sachant que l’un d’eux est marqueur du centromère ?
Inteprétation :
Caractère étudié : « couleur des spores »
Phénotypes : spore noire [N]
spore blanche [B]
On constate que le ségrégation ½, ½ n’est pas vérifiée dans tous les asques
le caractère étudié est contrôlé par au moins deux couples d’allèles (A , a) et (B , b)
avec A [N] ; B [N]
a [B] ; b [B]
(A , a) (B , b)
X Y Z
[B] [B] [N]
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S x M
[N] [B]
AB ab
On constate que DP = DR (il faut faire la vérification par le test 2) les deux gènes
(A , a) et (B, b) sont génétiquement indépendants.
Sachant que f(T) = p + q + - 3/2 pq et que l’un des gènes (A , a) ou (B, b) est
marqueur du centromère (à titre d’exemple : d(A/a , c) = 0CM p = 0)
f(T) = q
d(B/b,c) = ½ x q x 100
= ½ x 0.33 x 100
= 16.6CM
0CM
(B , b)
16CM
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V- analyse génétique par étude des spores en vrac :
C- Etude d’un exemple chez Coprin :
Chez Coprin on possède trois souches simple mutantes :
S1 [Arg -]
S2 [Ade-]
S3 [Try -]
S3 x S4
[Try -] [Arg -, Ade-]
Interprétation :
Etudions chaque caractère à part :
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1er caractère : « synthèse d’Arginine »
S3 x S4
+
[Arg ] [Arg -]
ddl = 2-1 = 1
Le caractère étudié est contrôlé par un seul couple d’allèles [Arg +, Arg-] avec
Arg+ [Arg+]
Arg-] [Arg-]
Il en est de même pour les deux autres caractères.
Etudions les caractères deux à deux
On rappelle que si AP = AR les deux gènes sont génétiquement indépendants
et si AP AR les deux gènes sont physiquement et génétiquement
liés
N.B : on parle de AP et AR et non de DP et DR car les spores sont en vrac
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S3 x S4
[ Arg +, Ade+] [Arg -, Ade-]
13.15CM 7.2CM
18.86CM
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Arg+ Ade+ Try- (166) 0 C.O
- - +
Arg Ade Try (158)
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S3 x S4
-
[Try ] [Arg -, Ade-]
[Arg +, Ade+, Try -] [Arg -, Ade-, Try +]
N.B :
L’ordre des gènes sur le chromosome peut être aussi détérminé en comparant le
génotype des spores parentales et celui des spores double recombinées. Les deux
gènes conservés dans les deux génotypes correspondent obligatoirement aux deux
gènes extrêmes sur le chromosome.
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Exemples :
2 C.O
1/ Arg+ Ade+ Try- Arg+ Ade+ Try+
Arg- Ade- Try+ Arg- Ade- Try-
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D/ Annexe : Le test χ2
Le test χ2 (khi carré) permet d'évaluer le degré de conformité existant entre
des résultats expérimentaux et des fréquences théoriques.
La différence entre la valeur expérimentale (exp.) et la valeur théorique (th.)
est égale à "e", soit l'écart (ou la différence) entre la valeur fournie par
l'expérimentation et celle qu'on aurait attendue compte tenu de la fréquence
théorique.
χ2 est donc égal à la somme des valeurs de [e2/th.] calculées pour chaque
classe.
On formule toujours la même hypothèse (Ho) : La distribution observée dans
l'échantillon est conforme à la distribution théorique choisie.
Sous cette hypothèse (Ho), la variable aléatoire doit suivre une loi du χ2 à un
nombre de degré de liberté (γ ).
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