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La génétique

thème 2: Génétique: science de l’hérédité.


L’hérédité est la transmission des caractères (normaux ou pathologiques) des parents aux
descendants.
La génétique est la science qui étudie le fonctionnement et les modes de transmission du
matériel génétique.

Buts de la génétique:
Comprendre le mécanisme de la transmission des caractères héréditaires.
Appliquer les lois de l’hérédité pour modifier et améliorer les caractères des êtres vivants
(obtenir de nouvelles races ou variétés animales et végétales).
Diagnostiquer ,chez l’homme, des anomalies génétiques et des maladies héréditaires et
évaluer les facteurs de risque.
Problématique du thème:
1- Quel est le rôle de la reproduction sexuée dans la diversité des individus au sein de
l’espèce (polymorphisme) ?

2- 2- Comment interpréter la descendance de parents qui diffèrent par deux caractères


héréditaires? (dihybridisme)
3- Comment étudier la transmission des caractères héréditaires chez l’espèce humaine
Ch 1 : La reproduction sexuée et le brassage de
l’information génétique
Les descendants d’un couple diffèrent entre eux et diffèrent eux-mêmes de leurs parents; ils
sont génétiquement différents: La reproduction sexuée est génératrice de diversité.

La reproduction sexuée se caractérise par l’alternance de deux phénomènes compensatoires


qui permettent le maintien du même nombre de chromosomes d’une génération à la
suivante; ces phénomènes sont la méiose et la fécondation.

Au cours de la reproduction sexuée, la méiose et la fécondation assurent le brassage


(mélange et redistribution ) et la transmission des chromosomes maternels et paternels.

Problématique:

Quel est le rôle de la reproduction sexuée (méiose et fécondation) dans la diversité des
individus au sein de l’espèce.

 Comment se fait la transmission de deux caractères héréditaires chez les diploïdes (ou
dihybridisme)?
quelles lois peut-on dégager?
A) La reproduction sexuée, source de diversité génétique
I) La méiose:
Quel est le rôle de la méiose dans la diversité génétique au sein de l’espèce?
1) Rappels (déroulement de la méiose, activité 1)
2) Conséquences génétiques de la méiose:
a) brassage allélique interchromosomique
b- Brassage allélique intrachromosomique: Activité 3
Chromosomes d’une cellule en Prophase I

Chromosomes
homologues centromères

Chromosomes
homologues centromères
Centromère
Chiasma
Chromatides
non sœurs
Début de prophase I Fin de prophase I

Anaphase I Anaphase II
Produits de la méiose
2) Conséquences génétiques de la méiose: rôle de la méiose dans la diversité génétique
a. Brassage allélique interchromosomique (activité 2)

À l’anaphase I, les deux chromosomes homologues de chaque bivalent se séparent


et migrent de façon aléatoire (au hasard) en sens opposés. En conséquence,
les allèles venant des deux parents se répartissent de manière indépendante d’une
paire chromosomique à l’autre. Il se forme dans chaque pôle du fuseau un lot
contenant un mélange de n chromosomes d’origines différentes formant une
combinaison chromosomique originale et donc une combinaison allélique originale.
Il se produit un brassage allélique entre les chromosomes ; c’est un brassage
allélique interchromosomique .

Au cours de la gamétogenèse, un organisme diploïde (à 2n chromosomes), produit


2n types de gamètes génétiquement différents.

-Chez l’homme par exemple, 2n=46, (n = 23), le brassage interchromosomique


produira 223 = 8388608 types de gamètes génétiquement différents.

-Chez la drosophile, 2n=8, (n= 4), le brassage interchromosomique produira 24 = 16


types de gamètes génétiquement différents.

Le brassage interchromosomique est d’autant plus important que


le nombre de chromosomes est élevé.
a. Brassage allélique intrachromosomique (activité 3)

Au cours de la prophase I, l’appariement de chromosomes homologues favorise des


échanges de fragments homologues entre chromatides non-sœurs d’un même bivalent
c’est le mécanisme du crossing-over.
En conséquence, il se forme des chromatides remaniées contenant un mélange de deux
informations génétiques, c’est-à-dire un mélange d’allèles , d’origines différentes; l’une
paternelle, l’autre maternelle . Ce mélange allélique (ou brassage allélique) se produit à
l’intérieur même des chromosomes, c’est un brassage allélique intrachromosomique.
Le brassage allélique intrachromosomique est d’autant plus important
que les chromosomes sont plus longs .

Par le brassage interchromosomique et le brassage intrachromosomique, la méiose


contribue à la diversité génétique des gamètes.
II) Conséquences génétiques de la fécondation : (Rôle de la fécondation):
activité 4
Au cours de la fécondation , la rencontre des gamètes se fait de manière
aléatoire (au hasard) .
Chaque cellule œuf diploïde résulte d’ une combinaison aléatoire de gamètes originaux
(uniques) du fait du brassage génétique qui s’est produit au cours de la méiose . Chaque
cellule œuf contient donc une combinaison allélique tout à fait originale.
La fécondation accentue (amplifie) la diversité génétique des organismes en multipliant le
nombre de combinaisons possibles.

Si, on ne considère que le brassage interchromosomique, chez une espèce diploïde, le


mâle produit 2n types de gamètes génétiquement différents et la femelle produit 2n types
de gamètes génétiquement différents. Donc la fécondation produirait 2n x 2n = 22n types
de zygotes génétiquement différents.
Exemples:
- chez les drosophiles (2n=8), le mâle produit 24 = 16 types de gamètes différents et la
femelle produit 24 = 16 types de gamètes différents. La fécondation produirait 28 =
16x16= 256 types d’œufs possibles (génétiquement différents).
-Chez l’homme il y aurait, 223 x 223 = 246 types d’ œufs possibles.
Conclusion:
Par le brassage génétique au cours de la méiose et la rencontre aléatoire des gamètes au
cours de la fécondation, la reproduction sexuée assure la diversité génétique
(polymorphisme) et l’unicité des individus.

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