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séparent, ce qui
conduit à
une réduction de 2n à
n chromosomes
dans les 2 cellules filles.
- La méiose est le
siège d’un double
brassage
génétique qui crée
de nouvelles
combinaisons
alléliques (et non
de nouveaux
allèles !!) dans les
gamètes les rendant
tous
génétiquement
- Au début de la première division
de méiose, des échanges de
fragments de chromatides, ou
crossing-over, se produisent
entre chromosomes
homologues d’une même
paire.
De nouvelles combinaisons
d’allèles apparaissent alors sur
les chromatides dites
recombinées : on parle de
Définition du brassage
intrachromosomique
- brassage interchromosomique
2 paires de chromosomes homologues 4 cellules différentes (soit 22)
3 paires de chromosomes homologues 8 cellules différentes (soit
23) n paires de chromosomes homologues 2n cellules différentes
Mitose
Alors qu’ils migrent l’un vers l’autre, les deux pronucléi entrent en phase S.
n chromosomes à 1 chromatide n chromosomes à 2 chromatides
III – Des anomalies de la reproduction sexuée.
chromosomes
21 au niveau
du caryotype
dont deux
sont libres et
un est
fusionné avec
un autre
chromosome,
ici le
chromosome
14
Des anomalies lors de la séparation des chromosomes homologues en
méiose I ou des chromatides en méiose II sont à l’origine
d’aberrations chromosomiques chez les gamètes et donc chez les
zygotes après fécondation.
La plupart de ces anomalies chromosomiques ne sont pas viables
et conduisent à des avortements spontanés.
Si les anomalies de la méiose sont souvent sources de troubles, elles
peuvent être à l’origine de la diversification du vivant.
En effet des appariements incorrects des chromosomes homologues
lors de la prophase 1 de méiose sont parfois observés.
Ces chromosomes subissent alors des crossing-over inégaux.
Ce mécanisme est à l’origine de duplications de gènes. Les
différentes copies peuvent accumuler des mutations au cours de
l’évolution et
constituer ainsi des familles multigéniques.
A A
A
B
B Gamète
MEIOSE I A
anormal avec
2 copies du
A gène A
A A B
A
AB MEIOSE II
A. A B B
A A B
B. B Gamète
B anormal
B sans gène A
B
Cellule-mère des gamètes A
B
(2n=4)
B
A Divergence du gène
A A par mutation
B
A A A A
N
générations A1 A1
A A
B B B B
A
A
B Cellule-œuf
présentant 4 A, A1 :
Ovule (n=2) avec copies du gène Famille
2 copies du A (2n=4) multigénique
gène A
En créant de nouvelles combinaisons d’allèles
(donc de nouveaux génotypes),
la reproduction sexuée contribue à la
diversité génétique des populations sur
lesquelles s’exercent la dérive génétique et la
sélection naturelle
Elle constitue de ce fait un rouage
fondamental des mécanismes évolutifs.
Bilan
Quand on parle de reproduction sexuée on parle d’alternance de phase haploïde
(n) et de phase diploïde (2n) assurées par la méiose et la fécondation.
• La méiose est une succession de deux divisions cellulaires, précédée d’une
seule réplication, formant quatre cellules haploïdes à l’origine des gamètes
à partir d’une cellule diploïde.
• Pendant la 1re division de méiose, les chromosomes homologues subissent
éventuellement des crossing-over, ainsi qu’une disjonction indépendante
et aléatoire. Ces brassages chromosomiques, à l’origine de recombinaisons
alléliques nouvelles, sont mis en évidence par croisement-test.
• La fécondation, réunion aléatoire de deux gamètes, suivie de la caryogamie,
augmente la diversité.
• Ces mécanismes qui sollicitent les alternances haploïde-diploïde romptent
l’uniformité et la monotonie de la mitose et offrent un panel de diversité
capable de s’adapter aux changements des milieux environnants.
LES INNOVATIONS GENETIQUES
INTRODUCTION
A] POLYALLELISME ET POLYMORPHISME
Au sein d’une même espèce se manifeste une grande stabilité dans l’organisation
du génome :
- quantité d’ADN constante
- nombre de chromosome invariable
- place précise des gènes sur les chromosomes (le locus)
Cependant on constate une variabilité d’un individu à l’autre dans la séquence des
nucléotides au sein du génome car presque tous les gènes existent sous la forme
de plusieurs allèles.
Ce type est déterminé par la variation d’une paire unique de base à un site
nucléotidique particulier ; ce polymorphisme est dû à une substitution, il donne
généralement deux allèles différents au niveau de la séquence qui est le siège de
substitution.
Les mutations créent de nouveaux allèles mais
pas de nouveaux gènes or le génome des
espèces s’est modifié au cours des temps
(gènes de plus en plus nombreux). Quels
mécanismes ont permis la création de
nouveaux gènes ?
LES DUPLICATIONS CREENT
DE NOUVEAUX GENES
LA NOTION DE FAMILLE MULTIGENIQUE
Les gènes des globines (Fig. ci-dessous) codent pour les protéines qui
transportent l’02. L'Hb correspond toujours à l'association de 4
polypeptides égaux 2 à 2.
Les gènes de globine sont situés sur 2 chromosomes différents : 11 et 16.
Sur le chr. 11, c'est la famille β, et sur le chr. 16, la famille α.
La figure montre l'historique de la famille des gènes de
globine : il y a 800 Ma, il n'existant qu'un seul gène : le gène
ancestral ; puis une première duplication a lieu, il y a 600 Ma,
donnant, après mutations, 2 gènes bien différents : le gène
de myoglobine (transport 02 dans les muscles) et le gène de
globine (transport 02 dans le sang). A - 450 mA, nouvelle
duplication puis mutations, faisant apparaître les globines α
et β, etc.
INNOVATIONS GENETIQUES ET
EVOLUTION DES ESPECES
INTRODUCTION
Afin qu’une innovation génétique soit transmise à sa descendance il faut
qu’elle touche les cellules germinales. Pourtant ce n’est pas suffisant car si
l’innovation génétique conduit à un phénotype morbide, non viable ou qui
entraîne une baisse de fécondité l’allèle ne sera pas transmis à la
génération suivante et ne se fixera pas au sein d’une population.
Trois grandes conséquences peuvent être envisagées : les innovations
évolutives peuvent être soit favorables, soit défavorables soit neutres pour
la survie de l’espèce.
- Pourquoi les innovations génétiques peuvent-elles conférer un avantage
sélectif ?
- Pourquoi certaines mutations sont-elles qualifiées de neutres ?
- Pourquoi certaines mutations peuvent-elles avoir des conséquences sur le
développement des individus ?
CONSERVATION DES INNOVATIONS EVOLUTIVES CONFERANT UN
AVANTAGE SELECTIF
• La sélection naturelle s’exerce sur une diversité de phénotype génétiquement
déterminée. Elle est fondée sur l’aptitude des individus, d’un phénotype donné, à
laisser plus de descendants que les autres.
• La fréquence de l’allèle impliqué dans le phénotype augmente dans la population
au fil du temps. Favorisant à chaque génération les individus les mieux adaptés
aux conditions du milieu ;
• la sélection naturelle fait évoluer la population de façon orientée (non
aléatoire). Cette évolution dans l’exemple de la phalène est rapide : un faible
nombre de générations suffit pour que varie la structure génétique d’une
population.
La sélection naturelle privilégie des innovations génétiques (mutations
favorables) et en élimine d’autres (mutations défavorables). Mais ces
qualifications sont relatives puisqu’un changement de milieu peut inverser le
sens de l’évolution.
LES ALLELES NEUTRES SOUMIS LA DERIVE GENETIQUE
Dans un milieu donné les individus possédant des avantages sélectifs ont
davantage de descendants. Si une mutation confère un avantage elle se
fixe dans la population, c’est le mécanisme de sélection naturelle : le
milieu, la nature sélectionne ainsi certains individus au sein des
populations. D’autres mutations dites neutres peuvent aussi se fixer dans
la population. Certaines mutations portant sur les gènes du
développement peuvent avoir des conséquences importantes provoquant
l’apparition rapide de nouvelles espèces à partir d’espèces ancestrales.