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David
Introduction
Constat: au cours de l'histoire de la vie, les êtres vivants ont changés dans le sens d'une complexification
croissante ≠ Notion de progrès !
Les êtres vivant à une époque To et ceux vivant à une époque T1 sont en général différent mais pas
totalement → Homologies
L'histoire de la vie n'est pas celle d'une série d'événements indépendants mais suite dominée par la
continuité et la transformation.
Évolution:
• Processus qui transforme les formes primitives de la vie en diversité qui la caractérise de nos jours
• Transformation des être vivants avec le temps, engendrent l'apparition de nouvelles espèces et
disparition des anciennes
• L'espèce Y se forme de l'espèce X (plus ancienne) par une quantité de changements intervenus pendant
la période qui sépare Y de X → Théorie de l’évolution = Descendances avec modifications (Darwin)
- Y présente vis à vis de X des différences mais aussi des ressemblances
- X et Y font partie d'une « lignée évolutive »
- Les organismes vivant ne doivent plus être classés selon leur ressemblance mais le lien de
parenté.
Ex: La taupe marsupiale, la taupe commune et le rat taupier se ressemblent beaucoup mais n'ont pas de
parenté proche.
L'évolution biologique est le changement dans les propriétés de groupes d'organismes au cours des
générations. Les organismes ont une descendance modifié:
- Ils se ressemblent car ils dérivent d'un prototype ancestral ayant vécu un passé : Unité
- Ils différent car ils ont accumulés des modifications pour s'adapter : Diversité
X A
A≠B≠X
B
Phylogénie: relation de parenté entre espèce = une espèce mère ancestrale X donne 2 espèces filles qui
sont différentes; espèce sœur A et B
Les humains et singes partagent beaucoup de Les humains et salamandres partagent moins de
caractéristiques car ils sont issus d'un ancêtre caractéristiques car ils sont issus d'un ancêtre
commun qui a divergé relativement récemment. commun qui divergé il y a longtemps
Aucune espèce actuelle ne peut descendre d'une autre espèce actuelle ! Mais seulement d'espèces
ancestrales (disparues).
L'évolution biologique est le changement dans les propriétés de groupes d'organismes au cours des
générations. L'un des mécanismes possible est la sélection naturelle.
Processus conscient sous tendu par une volonté et dirigé vers une fin= variation sous l'influence de la
domestication
Ex: pigeons
- Pratiques des éleveurs pour créer de nouvelles races ou variétés
- Souligne la forte diversité intraspécifique: multitude de variété domestique avec sélection physiques
et comportementales
- Sélection par l'homme pour accumuler ces variations
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- « Le pouvoir de la sélection d'accumulation que possède l'Homme est la clef de ce problème. La
nature fournit les variations, l'homme les accumule dans les directions qui lui sont utile »
Ex: le chien canis lupus (loup) → canis lupus familiaris (chien): Domestication du chien
2. Sélection naturelle
Population: groupe d'individu interféconds appartenant à une espèce donnée et occupant une même zone
géographique.
Patrimoine génétique: ensemble des gènes que possèdent une population à un moment donné (allèle de
tous les locus de tous les individu de la population)
Fréquence allélique: fréquence relative d'un allèle donné par rapport aux allèles présents dans la population
Une population évolue, suite à des modifications des fréquences des allèles de son pool de gènes sous
l'effet de la sélection naturelle mais aussi d'autre agent d'évolution comme la dérive génétique, mutation et
flux génétique.
De grands changement résultent de l'accumulation de modifications étalées sur de longues périodes.
Les agents de l'évolution de la théorie synthétique: agents qui modifient les fréquences alléliques d'une
population causant ainsi de la microévolution.
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Les accouplements non aléatoires modifient la fréquence des génotypes dans la population mais pas celle
des allèles. On parle de deux catégories:
Endogamie Homogamie
• Croisement entre individus du voisinage donc • Croisement entre individu ressemblant pour
ayant des liens de parenté certain caractère
• Chez les espèces se dispersant peu particulière • Répandu chez les animaux
dans les végétaux
- Consanguinité des familles royales
- Autofécondation des plantes
Ne sont pas cause de microevolution mais si certains individus issus de croisements non aléatoire ont plus
de chance de s'accoupler que d'autres.
> Modification de la fréquence allélique dans la population descendante. Il s'agit donc de microevolution.
Les individus sont incapables d'évoluer génétiquement pourtant, ils transmettent leur gènes. De génération
en génération, les caractères déterminent des gènes augmentant dans la population qui évoluent.
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La sélection naturelle peut s'inverser. Une bonne adaptation apparue suite à un facteur sélectif peut être
inutile ou nuisible si le milieu change car elle devient inadaptée.
Ex: la reprise de la forme claire par les phalènes
1950: législation anti-pollution. Les arbres redeviennent clair par réapparition des lichens. Avec le temps, la
population a évolué vers la forme claire, une forme plus adaptée à son environnement.
Plus une population montre des variations, plus la sélection naturelle à de chance de s'exercer,une
population ayant beaucoup de variation a plus de chance de survivre qu'une autre population moins variée.
Elles a plus de chance que certains individus possédant les gènes qu'il fait pour faire face à leur
environnement.
Variation non héréditaire: modifications physiques acquises par un organisme au cours de sa vie pour
s'adapter aux conditions locales. Ces variations temporaires favorisent la survie de l'individu mais ne sont
pas codées de façon spécifique dans le génome (ex: araschnia)
3. Modalités de la sélection
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Ex stabilisante: à la naissance, le poids varie entre 2,5 et 4 kg. Les bébés trop petits/gros ont plus de risque
de ne pas survivre
Ex directionnelle: pinson: les années sèches, les graines sont rares, se trouve vers les grosses pour
survivre. Ceux a gros bec sont favorisés par les gènes de la population
Ex diversifiante: les mâles petits et furtifs arrivent à la reproduction.
Pinson: gros bec mieux survivre et à la reproduction
Mécanisme fondamentale: sélection naturelle favorise certain traits puis inégalité reproductive.
Ex de la phalène du bouleau
Valeur sélective ou adaptative: mesure l'adaptation des individus à leur environnement, donc le succès qu'ils
ont est dans celui-ci. En anglais: fitness
La sélection naturelle favorise les génotypes ayant la plus grande valeur adaptative
Avantage adaptatif
Lié au succès reproductif, parfois indirectement:
- Production d'oeufs des balances selon l'efficacité de nourrissage
- Coloration qui permet d'éviter la prédation
Ces avantages permettent aux individus d'engendrer plus de descendants et relié à une combinaison de
facteurs que sont la survie, le succès reproductif et le nombre de descendants.
> Contribution que chaque individu apporté au fond génétique de la génération suivante par rapport aux
contributions des autres individus
Valeur adaptative
Contribution d'un génotype à la génération suivant par rapport à celle des autres génotypes pour le même
locus.
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La valeur sélective évolué au cours de la vie de l'espèce. Cependant, elle est évolué également en fonction
des transformations du milieu:
Ex: Intervention humaine le révèle: ex de l'antilope Saiga tartarica en Asie
- Millions d'individus au 18e s
- Chasse intensive + hivers rudes > 100aine de tête
- Intersection de la chasse et repeuplement naturel > 100aines de milliers
Actuellement, l'espèce est dans une phase de haute valeur sélective de son histoire spécifique
Exaptation: réutilisation d'une structure existante pour une nouvelle fonction (avec perte ou nom de
l'ancienne fonction)
• De par son existence à une époque de l'histoire de la terre, tout de qui vie est adapté (population, individu)
ou participe à une adaptation (organe)
• Tout organisme est adapté à un ensemble de conditions déterminées, donc à un milieu précis
• Il n'y a pas d'adaptation dans l'abstrait
• Un état d'apparition n'est jamais parfait
II. Spéciation
1. Définition de l'espèce
C'est l'unité de base de la classification biologique. Elle regroupe les organismes qui se ressemblent et qui
peuvent se reproduire en engendrant une descendance féconde.
> Comparaison des caractéristiques morphologiques entre les organismes mais aussi liées à la physiologie,
la biochimie, les séquences d'ADN
La nomenclature binomiale inventée par Linné est encore en vigueur aujourd'hui. Chaque organisme est
désigné par deux mots latins soulignés ou en italique
• Le premier mot désigne le genre auquel appartient l'espèce. C'est le nom génétique. Ce nom est
commun à plusieurs espèces voisines
• Le second mot désigne l'espèce. C'est le nom spécifique. Ce nom est différent pour chaque espèce
2. Isolement reproductif
Facteurs prézygotiques
Facteurs qui s'exercent avant la formation du zygote. Ils empêchent:
• Accouplement individus d'espèces différents
• Fécondation des ovules si accouplement
Ces facteurs peuvent être écologiques, temporels, éthologiques, mécaniques, gamétiques
Isolement gamétique: les gamètes mâles et femelles ne se rencontrent pas ou ne survivant pas, pas de fécondation.
• Survie dans le système génital femelle d'une autres espèce impossible
• Mécanisme biochimique pour empêcher la fécondation
Les gamètes des oursins rouges et des oursins pourpres, émis dans l'eau, sont incapables de fusionner
(structure primaire d'une protéine à la surface des spermatozoïdes différente)
Facteur postzygotique
Facteurs qui s'exercent après la formation du zygote. Ils empêchent un zygote hybride de devenir un adulte
viable et fécond
• Viabilité réduite des hybrides
• Fécondité réduite des hybrides
• Déchéance des hybrides
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Non viabilité des hybrides: les zygotes ne se développent pas normalement ou n'atteignent pas la maturation
sexuelle
- Ces deux grenouilles qui hybrident occasionnellement (Ouaouaron et Grenouille léopard du nord)
Déchéance des hybrides ou dépression hybride: la progéniture des hybrides est frêle ou stérile
Certains hybrides de la 1e génération sont viables et féconds, mais leur progéniture est maligne et stérile.
- Nombreux exemples végétaux
Cline: changement graduel d'un caractère long d'un axe géographique > Région ou se succèdent des zones
d'hybridation ou les membres des populations voisines s'accouplent
On considère que toutes ces souris appartiennent quand même à la même espèce puisqu'il existe un
courant génétique entre elles.
Définition morphologique
• Se fonde sur des traits autosomiques observables et mesurables
• Guinée d'organisme ayant la même apparence
Espèces jumelles: ensemble d'organisme morphologiquement impossibles à différencier mais dont les
études montrera qu'ils appartiennent à des espèces séparées > Pas de flux de gêne possible
Identification génétique:
Gêne codant pour l'enzyme Leu-Ala-peptidase Forme A Forme B
Écologique: tient compte de la niche écologique d'une espèce, de son rôle dans la communauté biologique
Phylogénétique: une espèce rassemble des organismes dotés d'antécédents génétiques uniques mais
difficultés à distinguer des espèces jumelles
Évolutive: concerne un ensemble de la population qui partagent un destin évolutif constituant une unité
évolutive dans les temps
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Taxonomique: les espèces sont nommées et identifiées selon des critères anatomiques et physiologiques.
On vise à établir un nom l'autre spécifique.
Cladogenèse par spéciation allopatrique: sur un territoire différent de celui de la population mère
• Mode de spéciation le plus important chez les animaux
• Apparition d'une barrière géographique
• Scission de la population mère en plusieurs groupes
• Les populations obtenues évoluent, se différencient et deviennent de nouvelles espèces
4. Radiation adaptative
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5. De la spéciation à la macroevolution
MICROEVOLUTION
A. Évolution
B. Sur quelques dizaines ou centaines de générations
C. Explicable par la théorie synthétique de l'évolution, l'apparition de nouvelles espèces se fait par des
changements tenus mais cumulatifs dans le pool génique.
MACROEVOLUTION
1. Évolution des grands groupes taxinomiques: famille, ordre ...
2. Sur des millénaires ou des millions d'années
3. Peu s'expliquer par les changements accumulés pendant des milliers d'épisodes de spéciation mais
aussi par d'autres théories que le néodarwinisme.
La chèvre, le loup, le serpent, le corbeau … Tout cela devient impossible avec les plantes !
Pour s’y retrouver avec les plantes, il a été necessaire très tôt de commencer à les classer: les
classifications étaient nées (Cf Arnoult)
Phylogenèse= Phylogénie : Histoire de l’évolution d’une espèce ou d’un groupe d’espèces apparentées
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Systématique (science de la classification): Étude de la diversité biologique, entre autres, ayant pour objet
celui de reconstituer la phylogénie → Comparaison des êtres vivants pour établir des correspondances. Elle
englobee la taxinomie, la science qui a pour objet de nommer et de classifier les espèces.
La taxonomie a pour objet de nommer les espèces et de les classer en groupe apparentés de plus en plus
larges afin de comprendre leur liens évolutifs → Connaître leurs origines
L’unité et la diversité du vivant s’expliquent par le processus de l’évolution. L’unité provient du fait que les
organismes ont évolué à partir d’ancêtres communs. La diversité résulte du fait que les espèces ont
développé des caractères différents pour s’adapter à de nouveaux milieux.
On classe les organismes selon ce qu’ils possèdent (utilisation des données observables de visu ou par
l’analyse). Les caractères utilisés doivent être comparable et comparé pour faire un arbre.
→ Structures similaires mais pas identiques: Etats de caractères
Will Henning (1913- 1976), biologiste, entomologiste allemand met au point une méthode permettant
d’étudier la filiation (établissement de cladogrammes).
« Systématique phylogénétique »
- 1950: Publication du livre en allemand
- 1966: En anglais
Le cladisme ou la clastique (du grec clados: rameaux) classifie les organismes d’après l’ordre d’émergence
de ramification dans un arbre phylogénétique. Chaque branche de l’arbre (ou du cladogramme) est définie
par des homologies nouvelles propres aux diverses espèces de la branche représentée.
3. Homologies et Taxinomie
Les homologies récentes sont situés dans les derniers ramifications de l’arbre de classification tandis que
les homologies anciennes sont à la base.
Le plan d’organisation est identique. Un os donné est connecté aux même os, quelque soit le plan
d’organisation.
- Tous faits sur le même plan (unité)
- Ce sont modifiés sous l’effet de la sélection naturelle sur des millions de générations dans divers
contextes (Diversité)
Attention ! Différents types de similitudes
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L’homoplasie est l’occurence d’un caractère dans de lignées (groupes) non apparentés. Ce sont des
similitudes non héréditaires d’un ancêtre commun. Il y a 2 formes différentes d’homoplasie:
• Convergence (Parallélisme): Apparition de caractères analogies due à une évolution convergente dans
de groupes systématiques différents
Ex: Ailes des insectes et ailes des oiseaux
• Reversion: Retour d’un caractère à un état ancestral
Ex: Siréniens et Crétacés (Mammifères) membres antérieurs adapté au milieu aquatique comme
les poissons/ Convergence puis réversion
Les structures homologues reflètent les liens évolutifs (phylogénie) mais pas les structures analogues.
- Structures analogues: Pas la même origine évolutive, peuvent avoir les mêmes fonctions (par évolution)
- Structures homologues: Même origine évolutive, pas nécessairement les même fonctions (par évolution
divergente)
Caractère: Collection d’attribut sur laquelle on fait un pari d’homologie (primaire) → Homologie de
descendance ou non
Remarque:
• Homologies primaires proposées à la vue d’un plan d’organisation (les membres antérieurs des
tétrapodes) à travers des processus d’ontogenèse (les os de l’oreille moyenne des mammifères sont
homologies à certains os impliqués dans l’articulation de la mâchoire au crâne des autres vertébrés)
• Les seules homologies sur lesquelles il est possible de se prononcer sont les homologies primaires (plan
d’organisation ou ontogenèse)= hypothèse de parenté
• Les homologies de descendance ou secondaires ne peuvent être obtenues à travers un arbre → Résultat
de l’analyse et non donnée initiales
Démarche:
1. Les similtudes sont recherchées
2. Une hypothèse d’homologie primaire est faite
3. Un arbre (cladogramme) est tracé et les hypothèses d’homologies faites initialement sont alors testées.
Si une homologie primaire est vérifiée, elle devient une homologie secondaire ou héréditaire d’un ancêtre
commun
4. Le passage d’une branche à l’autre de l’arbre se fait en raison de l’apparition d’un nouveau caractère
évolué
Principes:
La classification est constitué en tenant compte exclusivement des ramifications dichotomiques qui
traduisent des phénomènes de cladogenèse. L’échelle des temps n’est pas prise en compte → Ne former
que des clades monophylétiques: toutes les espèces qui y figurent dérivent d’une espèce ancestrale et tous
les descendants y figurent.
La phylogénie linéaire était fondamentalement fixiste. De nombreux groupes étaient paraphylétiques car
constitués par le regroupement (agglomération) d’espèces partageant des caractères similaires.
DEFINITIONS
• Clade monophylétique: Toutes les espèces qui y figurent dérivent d’une espèce ancestrale et tous ces
descendants y figurent (=taxon)
• Groupe paraphylétique: Groupe contenant l’espèce ancestrale et une partie seulement de ses
descendants → Groupe caractérisé par au moins une symplésiomorphie
• Symplésiomorphie: Caractère plésiomorphe présent chez 2 ou plusieurs taxons. Les poils sont
symplésiomorphes pour les mammifères
• Plésiomorphe: Etat ancestrale d’un caractère
• Apomorphe: Etat évolué d’un caractère
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Analyse caractère par caractère, avec des caractères discrets ou formatisés, soit un caractère caractère
anatomique. Il doit pouvoir être classé en un état AO ancestral et A1 évolué, dérivant de AO.L’état ancestral
AO est dit plésiomorphe et l’état évolué A1 est dit apomorphe.
Seul le partage de caractères évolués (apomorphes) autorise à réunir des organismes dans un même
groupe. Ce sont les seuls qui puissent traduire une étroite parenté et qui permettent la construction de
groupe monophylétique.
1 O O O O
2 1 1 1 O
3 O O 1 O
4 1 1 O O
5 1 1 O O
6 O 1 1 O
On place les caractères sur l’arbre en considérant quelles homoplasies sont des convergences →
Hypothèse de transformation
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La cladistique repose sur la méthode complexe d’élaboration des cladogrammes. Plusieurs méthodes
statistiques sont développées, la principale étant le principe de parcimonie.
Sur plusieurs arbres, seul le plus économique en termes d’évolution est retenu càd qu’il faut le minimum de
transformation évolutives.
Les noeuds doivent être porteurs d’innovations. Ici, le bon est celui qui porte 6 caractères.
Limites au calcul: Pour 10 espèces, comparer 34459425 arbres, pour 20 espèces, comparer 8.1021 arbres
Homoplasies primaires réfutée: L’aile est apparue 2 fois dans l’histoire phylogénétique. C’est une
homoplasie
Résumé de la démarche
- Définition du problème: Les groupes à classer
- Choix des espèces par groupe
- Choix de l’extra-groupe (une ou quelques espèces)
- Choix des caractères: ils doivent être informatifs pour la question posée
- Codage et construction de la matrice
- L’hypothèse d’homologie primaire
- Polarisation (plésiomorphe ou apomorphe)
- Exploration des arbres possibles
- Choix d’un critère d’analyse des arbres: en cladistique, la parcimonie
Cf schéma de conclusion
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