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Le modèle de Hardy Weinberg appliqué à l’homme : modèle théorique qui, s’il existait,
impliquerait l'absence d’évolution. Ce sont les « violations » de ce modèle qui expliquent la
microévolution, voire la création de nouvelles espèces.
Evolution et microévolution
Une population humaine respectant les conditions de ce modèle présente les conditions
suivantes:
(1) être suffisamment grande pour que l’inverse de son effectif puisse être considéré
comme nul
(4) ne pas être soumise à des pressions évolutives naturelles ou culturelles (la éliminé en
partie la sélection naturelle mais elle a fait évoluer l'environnement et créé d’autres
types d’environnements)
(5) les membres de tout couple procréateur doivent appartenir à la même génération.
Evolution et microévolution
Pour avoir une nouvelle espèce il faut l'isolement d’une population (dérive) ou
une pression de sélection forte (abouti plus souvent à la disparition qu’à la
création de nouvelles espèces).
Temps : pour des espèces comme l'homme estimé à un million d’années. Chez
Homo sapiens sapiens, 3,2 milliards de paires de nucléotides. Polymorphisme
maximum entre deux humains 0,1% ; nous nous ressemblons donc à 99,9%.
Dérive et effets fondateurs (violation de 1/, 3/, 5/). Le rôle du hasard est important.
Maladies frappant au hasard : peste (effet fondateur par sélection des fréquences
alléliques les plus élevées)
La sélection naturelle ne joue pas sur les maladies qui touchent les sujets en dehors de leur
vie reproductive future ou présente.
Une maladie comme la covid touche les enfants mais ne les tue pas et elle ne tue
guère les sujets inférieurs à 60 ans. Pas de pouvoir sélectif. Lorsque une majorité d’enfants et
d’adultes seront infectés, ceux qui vieilliront seront protégés et la maladie pourrait s’atténuer
voire disparaitre.
Maladies et sélection naturelle
Les maladies infectieuses qui tuent ou handicapent les enfants et les adultes jeunes,
important pouvoir de sélection, car ceux qui ont un fitness important par rapport à cette
maladie vont avoir plus d’enfants que les autres.
La fitness ou valeur sélective d'un individu est, une valeur qui indique sa capacité à
supporter la sélection naturelle.
Chez l’homme, la fitness est très influencée par la culture notamment depuis la révolution
jennérienne, l’amélioration des conditions de vie (hygiène), le développement des
prothèses (lunettes) et des médicaments, notamment des antibiotiques.
La sélection naturelle chez l’homme
Pour autant rien ne prouve que leurs gènes se soient plus répandus sur le
long terme : pas de reproduction des élites démontrée sur des 10aines de
générations, et les différences de nombre d’enfants peuvent « compenser »
la mortalité infantile en ce qui concerne la distribution des gènes dans la
descendance.
La coévolution chez l’homme
Parasite transmis par les moustiques. Plus de 230 millions de personnes ont le
paludisme à travers le monde mais grande hétérogénéité entre sujets (certains
vont en mourir, d’autres font avoir des crises régulières, d’autres peu de signes.
Maladie qui peut tuer vite (quelques heures) mais évolue généralement vers
la chronicité. Le plus grand nombre de décès : enfants de moins de cinq ans.
La sélection naturelle contre P. vivax en Afrique, a fait disparaître du
patrimoine génétique des africains un récepteur membranaire
des GR, la glycoprotéine DARC (Duffy Antigen Receptor for
Chemokines), c'est la cible d'entrée de P. vivax.
Son peuplement provient du mélange récent (1000 ans) de populations indonésiennes et africaines
Ascendance asiatique moyenne estimée sur 700 sujets malgaches, pour chaque position de chaque chromosome.