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Ensemble d’individus d’une même espèce occupant une aire géographique commune : les individus
se reproduisent donc du fait d’une proximité biologique et géographique.
Ces populations peuvent être plus ou moins fermées, selon que les échanges existent entre individus
de populations voisines.
La stratégie r est une stratégie de développement des populations d'êtres vivants adoptée par
des animaux ou des végétaux dont l'habitat est variable ou perturbé, l'approvisionnement en
ressources vitales imprévisible et les risques élevés : les espèces misent alors sur la
reproduction avec un fort taux de croissance, pour compenser par le nombre. On les appelle
des espèces colonisatrices, en expansion ou opportuniste.
Elles ont par conséquentes les caractéristiques suivantes :
Fécondité élevée
Croissance rapide
La stratégie K est une stratégie de développement des populations d'êtres vivants adoptée par
des animaux ou des végétaux dont les conditions de vie sont prévisibles, avec un
approvisionnement constant en ressources et des risques faibles : les animaux investissent
dans la survie des jeunes. On parle d’espèces en équilibre stationnaire.
Elles ont par conséquentes les caractéristiques suivantes :
Fécondité faible
Croissance lente
Survie élevée
Dans le cas de stratèges r , espèces colonisatrices par ex, l’influence du parasitisme est
important puisqu’il peut décimer la population dans sa grande majorité compte tenu du
nombre d’individus et de la rapidité du renouvellement.
Dans le cas de stratèges k, la prédation peut exercer une action nocive importante compte tenu
du faible taux de renouvellement des individus de ce type de population.
Choisir des exemples vus dans l’année illustrant les effet des facteurs biotiques
(parasitisme/prédation….. et abiotiques (T°, salinité, vent, sécheresse…..) pour montrer que
selon chacune de ces stratégies, les conséquences sur l’effectif de la population est variable.
2° partie
2.1 QCM : A2
B3
C2
D1
E1
2.2
SHV1 : l’ARN messager est :
UCAAAAAUGGAUCAGUAG
Le peptide correspondant est donc
Ser-Lys-Met-Asp-Glu-stop
On remarque donc la présence d’un codon « stop » pour la molécule issue de SHV1
2.3
Les bactéries portant NDM1 résistent car elles fabriquent une enzyme fonctionnelle qui dégrade
l’antibiotique et rend donc la bactérie résistante
La souche initiale par contre (SHV1) fabrique une enzyme non complète, donc non fonctionnelle ; cette
enzyme ne permet pas de dégrader la molécule d’antibiotique et les bactéries sont de ce fait sensibles.
2.4
Des mutations touchent le génôme des bactéries de façon aléatoire. C’est ainsi qu’apparaissent des
mutations conférant la capacité de produire des enzymes dégradant les molécules d’antibiotiques.
Ce type de mutation présente un avantage sélectif et est donc retenu par sélection naturelle : cette
mutation se répand dans la population bactérienne qui devient majoritairement constituée d’individus
résistants à l’antibiotique.
Cela est un exemple de diversification du vivant : les bactéries en diversifiant leur génôme par
mutations et en sélectionnant des mutations conférant un avantage aux cellules qui les portent
constituent des populations génétiquement diversifiées au sein desquelles des individus sont
résistants. Il deviennent majoritaires dans un contexte de lutte antibiotique.
3.1
La diversité génétique des bactéries dans une population fait apparaitre des résistances à un très
grand nombre de molécules antibiotiques, voire toutes. Cela crée des impasses thérapeutiques dans la
mesure où plus aucun antibiotique n’est efficace contre ces populations.
3.2
C’est un champignon qui permet de mettre en place une stratégie de lutte contre les bactéries
résistantes : cela montre bien l’importance du maintien de la biodiversité.
Ex : ici, en limitant l’utilisation de fongicides ,on maintient dans le milieu Aspergillus dont les propriétés
sont ici utilisées pour contrer la résistance bactérienne aux antibiotiques.