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1° partie

Commencer par définir une population :

Ensemble d’individus d’une même espèce occupant une aire géographique commune : les individus
se reproduisent donc du fait d’une proximité biologique et géographique.

Ces populations peuvent être plus ou moins fermées, selon que les échanges existent entre individus
de populations voisines.

Hormis l’évolution démographique liée à la multiplication des individus et au renouvellement lorsque


le taux de natalité dépasse celui de la mortalité, des facteurs divers interviennent ; leur effet est
différent selon la stratégie démographique de la population.

Il faut donc d’abord rappeler ces notions concernant les stratèges r et k :

La stratégie r est une stratégie de développement des populations d'êtres vivants adoptée par
des animaux ou des végétaux dont l'habitat est variable ou perturbé, l'approvisionnement en
ressources vitales imprévisible et les risques élevés : les espèces misent alors sur la
reproduction avec un fort taux de croissance, pour compenser par le nombre. On les appelle
des espèces colonisatrices, en expansion ou opportuniste.
Elles ont par conséquentes les caractéristiques suivantes :

Fécondité élevée

Faible investissement parental dans la survie de chaque descendant

Mortalité infantile importante

Cycle de vie court

Croissance rapide

Maturité sexuelle précoce

Mortalité adulte importante

Faible capacité de compétition

Grande capacité de dispersion

La stratégie K est une stratégie de développement des populations d'êtres vivants adoptée par
des animaux ou des végétaux dont les conditions de vie sont prévisibles, avec un
approvisionnement constant en ressources et des risques faibles : les animaux investissent
dans la survie des jeunes. On parle d’espèces en équilibre stationnaire.
Elles ont par conséquentes les caractéristiques suivantes :

Fécondité faible

Un fort investissement parental dans la survie de chaque descendant


Une mortalité infantile moindre

Cycle de vie long

Croissance lente

Maturité sexuelle tardive

Très forte capacité de compétition

Survie élevée

Petite capacité de dispersion

Dans le cas de stratèges r , espèces colonisatrices par ex, l’influence du parasitisme est
important puisqu’il peut décimer la population dans sa grande majorité compte tenu du
nombre d’individus et de la rapidité du renouvellement.

Dans le cas de stratèges k, la prédation peut exercer une action nocive importante compte tenu
du faible taux de renouvellement des individus de ce type de population.

Choisir des exemples vus dans l’année illustrant les effet des facteurs biotiques
(parasitisme/prédation….. et abiotiques (T°, salinité, vent, sécheresse…..) pour montrer que
selon chacune de ces stratégies, les conséquences sur l’effectif de la population est variable.

2° partie

1.1 schéma qui doit figurer :


- des éléments tirés du doc :
forme allongée (c’est une entérobactérie)
8 longs flagelles
Membrane + paroi + capsule autour du cytoplasme

- des éléments tirés de connaissances :

chromosome bactérien libre dans le cytoplasme (c’est un procaryote)

des inclusions de nature diverse dans le cytoplasme

1.2 les bêta lactamines inhibent la synthèse de la paroi bactérienne


cela pose un problème lors de la division : on voit le cytoplasme hors de la cellule sur la
photo :en effet, lors de la division, l’absence de synthèse de paroi ne permet pas de former deux
cellules nouvelles

2.1 QCM : A2
B3
C2
D1
E1

2.2
SHV1 : l’ARN messager est :
UCAAAAAUGGAUCAGUAG
Le peptide correspondant est donc
Ser-Lys-Met-Asp-Glu-stop

NDM1 : l’ARN messager est :


UCAAAAAUGGAUCGUAG
Le peptide correspondant est donc :
Ser-Lys-Met-Asp-Arg…………

On remarque donc la présence d’un codon « stop » pour la molécule issue de SHV1

2.3
Les bactéries portant NDM1 résistent car elles fabriquent une enzyme fonctionnelle qui dégrade
l’antibiotique et rend donc la bactérie résistante

La souche initiale par contre (SHV1) fabrique une enzyme non complète, donc non fonctionnelle ; cette
enzyme ne permet pas de dégrader la molécule d’antibiotique et les bactéries sont de ce fait sensibles.

2.4
Des mutations touchent le génôme des bactéries de façon aléatoire. C’est ainsi qu’apparaissent des
mutations conférant la capacité de produire des enzymes dégradant les molécules d’antibiotiques.
Ce type de mutation présente un avantage sélectif et est donc retenu par sélection naturelle : cette
mutation se répand dans la population bactérienne qui devient majoritairement constituée d’individus
résistants à l’antibiotique.
Cela est un exemple de diversification du vivant : les bactéries en diversifiant leur génôme par
mutations et en sélectionnant des mutations conférant un avantage aux cellules qui les portent
constituent des populations génétiquement diversifiées au sein desquelles des individus sont
résistants. Il deviennent majoritaires dans un contexte de lutte antibiotique.

3.1
La diversité génétique des bactéries dans une population fait apparaitre des résistances à un très
grand nombre de molécules antibiotiques, voire toutes. Cela crée des impasses thérapeutiques dans la
mesure où plus aucun antibiotique n’est efficace contre ces populations.

3.2

C’est un champignon qui permet de mettre en place une stratégie de lutte contre les bactéries
résistantes : cela montre bien l’importance du maintien de la biodiversité.
Ex : ici, en limitant l’utilisation de fongicides ,on maintient dans le milieu Aspergillus dont les propriétés
sont ici utilisées pour contrer la résistance bactérienne aux antibiotiques.

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