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Réponses ch 13 Darwin

1.

L’évolution est la modification de la descendance, c’est l’ensemble des changements dans la


composition génétique d’une population de générations en générations. Selon cette théorie,
l’ensemble du vivant sur terre descends d’espèces ancestrales différentes de celles
d’aujourd’hui.

On peut la considérer selon 2 façons différentes; soit comme un processus, soit comme un
modèle. Le modèle est révélé par les observations dans les différentes disciplines scientifiques.
Le processus d’évolution représente l’ensemble des mécanismes qui produisent les
changements observés

2.

Lamarck avance la théorie du transformisme. Selon lui, les espèces peuvent se transformer en
d’autres espèces selon les idées de l’usage et du non-usage et selon celle de l’hérédité des
caractères acquis. Selon cette hypothèse, les espèces n’auraient pas une origine commune.
L’idée de l’usage non-usage est qu’un organe qu’un individu utilise intensivement se développe
et se renforcie, tandis qu’un organe non-utilisé s’atrophie. Ce principe s’ajoute à sa seconde
idée, selon laquelle les caractères acquis d’un individu sont transmissible à sa descendance.
L’individu peut donc, selon cette théorie transmettre ses modifications à sa progéniture. Pour
illustrer le tout, Lamarck utilise l’exemple des girafes qui tendent le cou pour atteindre les plus
hautes branches des arbres. La girafe, à force de tendre son cou, finirait par l’agrandir et ce
caractère de cou plus long serait transmissible à sa descendance. Il croyait que les organismes
évoluaient selon une tendance à devenir de plus en plus complexes.

3.

Darwin avance deux grandes thèses; la descendance avec modification ainsi que la sélection
naturelle et l’adaptation. La première dicte que toutes les espèces vivantes découlent d’une
modification graduelle (évolution) d’un ancêtre très lointain, commun à tous. Les organismes
ont ainsi développé diverses modifications leurs permettant de s’adapter à leur milieu. La
deuxième illustre le mécanisme de cette modification, soit la sélection naturelle.

3.1

Selon Darwin, la descendance avec modification veut dire que tous les organismes vivants
descendent du même ancêtre commun lointain. La diversité résulte de la modification graduelle
de caractères dans le but d’évoluer dans un milieu bien précis. Le vivant est comme un arbre
selon Darwin, d’un tronc commun, de nombreuses branches poussent dans des directions
opposées, qui se divisent et dont les extrémités représentent les espèces que l’on peut voir
aujourd’hui. Chaque fourche de l’arbre représente l’ancêtre commun le plus récent de toutes les
lignées qui se séparent en ce point. Les culs de sacs correspondent à des espèces éteintes. Selon
les scientifiques, 99% de toutes les espèces ayant vécues sur terre sont éteintes. Cette histoire
des espèces et leur place dans cet arbre de l’évolution peut être facilement déterminé grâce à la
taxonomie de Linné. Linné avait réalisé que des organismes se ressemblaient plus que d’autres,
mais n’avait pas établit le lien entre les différentes espèces. Cette taxonomie permit parfois à
Darwin de facilement expliquer pourquoi certaines espèces se ressemblent et d’autres moins. La
hiérarchie de Linné permet aussi de facilement voir les ressemblances et d’évaluer les ancêtres
communs de nombreuses espèces. Les organismes situés sur différents niveaux taxonomiques
sont apparentés puisqu’ils descendent d’ancêtres communs.

3.2

De nombreux légumes proviennent du même ancêtre commun, la moutarde sauvage. Par


sélection artificielle, l’homme a pu créer, à partir de cette plante, d’autres légumes qui
n’existaient pas avant. Darwin pense que le même phénomène se produit naturellement dans la
nature. (1) Il observe que les individus d’une population diffèrent souvent par leurs caractères
héréditaires et que (2) toutes les espèces peuvent produire une descendance plus importante
que celle que leur milieu peut soutenir. Chaque espèce pourrait envahir la terre au complet si
chacun de ses enfants parvenait à s’accoupler à son tour. Darwin déduit 2 inférences de ces
observations. (1) La première est que les individus qui ont des caractères héréditaires leurs
permettant de mieux survivre dans leur milieu s’accouplent habituellement de façon
disproportionnée par rapport aux autres et laissent plus de descendants. (2) Ensuite, ce succès
reproducteur différentiel entraine une accumulation du caractère favorable dans une
population. Cette accumulation de caractères favorables est l’évolution.

En résumé, la sélection naturelle est le résultat d’un succès reproducteur différentiel et inégal
selon les individus d’une population. Les individus possédants des caractères avantageux pour
leur milieu se reproduisent d’avantage que les autres, augmentant la proportion allélique de ce
caractère dans la population et entrainant ainsi une évolution de l’adaptation de l’espèce à son
milieu. Si le milieu change, ou si les individus d’une espèce se déplacent, la sélection naturelle
peut alors permettre l’adaptation de l’espèce dans le nouvel environnement et peut alors
déboucher sur l’apparition de nouvelles espèces.

Sélection naturelle entraine succès reproducteur différentiel

Sélection naturelle améliore adaptation des populations à l’environnement

Si environnement change, population s’adapte

Les individus n’évoluent pas, ce sont les générations successives qui évoluent avec le temps. La
sélection naturelle peut uniquement altérer les fréquences des allèles déjà présents dans la
population. Même si un caractère est héréditaire, mais que tous les individus l’ont, la population
ne peut évoluer pour ce caractère. Les facteurs environnementaux varient d’un milieu et d’une
époque à l’autre, les caractères favorables dans une situation donnée peuvent être nuisible ou
inutiles dans une autre
4.

La Staphylococcus aureus est un bon exemple de sélection naturelle. La découverte de la


pénicilline a permis de lutter efficacement contre divers agents pathogènes. Or, son effet à
rapidement cessé d’être efficace et les scientifiques ont dû créer d’autres antibiotiques. La
bactérie a développé une résistance à tous les antibiotiques utilisés contre elle jusqu’à présent.
L’usage d’antibiotique ne peut tuer 100% des pathogènes, car les variabilités d’individus dans
une population sont immenses. Lors de l’usage d’antibiotique, les bactéries non-adaptées
meurent, mais certaines possèdent une résistance, et se reproduisent alors excessivement,
jusqu’à ce qu’une très grande majorité d’individus possède les gènes requis pour résister à
l’antibiotique.

5.

La sélection naturelle sélectionne les individus les mieux équipés pour survivre dans le milieu.
C’est un processus de réécriture et non de création. Un médicament sélectionne les individus
résistants dans la population et ceux-ci, par un taux excessif de reproduction, permet
d’augmenter drastiquement la fréquence allélique du gène voulut dans la population, afin
d’améliorer l’adaptation de la population dans son milieu.

La sélection naturelle favorise les caractéristiques qui sont favorables dans le milieu présent. Ces
caractéristiques avantageuses peuvent changer selon le milieu et l’époque.

6.

Homologie : similarité qui résulte d’une ascendance commune

L’homologie atteste de l’évolution, car elle expose physiquement les ressemblances


anatomiques et moléculaires entre diverses espèces. De nombreuses caractéristiques sont
communes à des espèces qui n’utilisent pas ces caractéristiques de la même façon. Les
structures homologues entre différentes espèces, comme l’avant-bras des mammifères,
permettent de prouver le fait qu’ils partagent un ancêtre commun, car leur anatomie serait
fortement différente s’ils étaient tous apparus à partir de rien. Les organes vestigiaux, organes
dont l’utilité est marginale ou nulle, témoignent encore plus de l’évolution, car ils ne seraient là
si l’évolution n’existait pas. L’ADN permet lui aussi de voir les ressemblances entre les espèces
en analysant le pourcentage de séquences identiques entre des espèces différentes. Lorsqu’on
place les différences espèces selon leurs homologies, on obtient un ordre de classification qui
respecte parfaitement le modèle de la descendance avec un ancêtre commun. L’ADN est
d’ailleurs quelque chose de commun à toutes les espèces, tous les acides aminés sont toujours
associés aux mêmes codons. Le code génétique est universel.

Les archives fossiles permettent d’expliquer l’évolution en analysant les fossiles d’espèces
éteinte et en les comparant avec des espèces existantes. Les fossiles témoignent du fait que les
espèces du passé diffèrent, mais on des traits communs avec des espèces du présent. Cela
appuie l’hypothèse de la formation de nouvelles espèces. Ils témoignent des changements
évolutifs survenus chez les divers groupes d’organismes et de même de l’apparition des
nouveaux groupes et espèces.

La biogéographie, l’étude de la distribution géographique des espèces, atteste aussi de


l’évolution. En prédisant, à l’aide des connaissances sur la dérive des continents, les
emplacements de fossiles de certaines espèces. En observant les similarités entre des espèces
vivant sur des iles et les espèces du milieu terrestre le plus près, on prouve une fois de plus que
les espèces s’adaptent différemment selon leur milieu et que les espèces semblables viennent
d’un ancêtre commun. Les iles hébergent souvent des espèces endémiques

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