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D'autres mécanismes de diversification des génomes Étudier les modalités d'une modification du génome.
existent : hybridations suivies de polyploïdisation, Comparer des gènes du développement pour en identifier
transfert par voie virale, etc. les homologies de séquences.
S'agissant des gènes impliqués dans le développement, des Interpréter un changement évolutif en termes de
formes vivantes très différentes peuvent résulter de modification du développement.
variations dans la chronologie et l'intensité d'expression de Étudier un exemple de diversification du vivant sans
gènes communs, plus que d'une différence génétique. modification du génome.
Une diversification des êtres vivants est aussi possible
sans modification des génomes : associations (dont
symbioses) par exemple.
Chez les vertébrés, le développement de comportements
nouveaux, transmis d'une génération à l'autre par voie non
génétique, est aussi source de diversité : chants d'oiseaux,
utilisation d'outils, etc.
Objectifs et mots-clés. Il s'agit de montrer la variété des
mécanismes de diversification à l'œuvre et l'apport de la
connaissance des mécanismes du développement dans la
compréhension des mécanismes évolutifs.
[Limites. Un traitement exhaustif des mécanismes
possibles n'est pas attendu.]
La biodiversité ?
Elle définit à, la fois comme la diversité des écosystèmes à la surface du globe, celle des espèces et enfin des individus
au sein des espèces.
Le moteur de cette diversité ?
Les mutations sont à l'origine des allèles qui permettent la diversité des individus
Attention, la biodiversité n'est pas qu'une diversité génétique.
Quels mécanismes, autres que les mutations, permettent de modifier des génomes?
Paspalum quadrifarium est une plante de la famille des Poacées qui regroupe les grandes céréales
comme le Blé, le Maïs, le Riz ou l'Avoine.
Cette plante est très répondue s et pousse sur les bords des routes ou des points d'eau.
Alors que certaine espèces diffèrent par leurs génomes, d'autres ne présentent pas de différences
significatives dans les gènes qu'elles possèdent
Comment de mêmes gènes peuvent-ils entraîner la formation d'organismes différents?
Le gènes homéotiques sont des gènes impliqués dons le développement. Ils permettent la synthèse
de protéines qui contrôlent l'expression des gènes et donc le devenir des cellules dans un organisme
pluricellulaire. Ces gènes se retrouvent chez tous les animaux et possèdent des régions très
similaires, quelle que soit l'espèce considérée
Des expériences de transgenèse montrent que les fonctions sont également conservées : une
Drosophile transgénique qui exprime le gène Hox B6 de la Souris dons la tête possède de pattes à la
place des antennes
Ainsi, des groupes très différents d'organismes possèdent les mêmes gènes homéotiques: ce qui
suggère que les différences morphologiques ne viennent pas directement de différences entre les
génomes.
Activité 4_0
On compare les zones d’expression de deux gènes (hox-c8 et hox-c6) chez le poulet et chez le
python. On remarque que chez les poulets, les membres se développent en avant et en arrière des
zones d’expression. Chez le python, ces zones d’expression se chevauchent beaucoup plus et sont
très étendues en particulier vers l’avant.
Cette extension de la zone d’expression explique l’inhibition du développement des pattes
antérieures. (L’absence des membres postérieurs implique d’autres mécanismes.)
Des organismes sont capables de s'associer de manière plus ou moins pérenne. Lorsque l'association
est durable et que chaque partenaire tire des bénéfices de l'association, il s'agit d'une symbiose.
Ces associations existent aussi bien chez les plantes que chez les animaux. Les coraux sont
constitués d'animaux appelés Cnidaires qui vivent en colonie. Les Cnidaires sont capables de se
nourrir en capturant des proies grâce à des filaments urticants. Ils possèdent cependant dans leurs
cellules des organismes unicellulaires photosynthétiques, les Zooxanthelles. Les Cnidaires reçoivent
ainsi leur matière organique en récupérant les glucides synthétisés par les algues, ce qui leur permet
de se développer plus rapidement
des autres. Or ces contacts s’effectuent essentiellement en jeunes et entre les jeunes et leurs mères.
Ceci explique probablement les résultats du document 1 dans lequel on observe une plus forte
acquisition du nouveau comportement chez les femelles (graph du haut et du bas) et chez les
jeunes. Les mâles plus solitaires, apprennent ce comportement plus rarement et surtout quand ils
sont jeunes.
L'apprentissage trouve également son importance chez l'Homme, où la culture diffère grandement
selon les peuples. Un individu va ainsi acquérir une langue, une écriture et une maîtrise des outils
qui sera très différente selon la région dans laquelle il naît ainsi que selon ses besoins personnels et
professionnels.
L'apprentissage est répandu chez les primates où l'utilisation d'outils dans la recherche de
nourriture, les techniques de chasse ou la reconnaissance de plantes potentiellement nocives ou
curatives résultent d'un apprentissage des jeunes.
Ainsi, chez les Vertébrés, des comportements sont transmis de manière non génétique et sont aussi
une source de diversité pouvant influencer la sélection naturelle.