Vous êtes sur la page 1sur 37

Microbiologie -

Microbiologie -

parasitologie
parasitologie

Chapitre 1 ; Zoom rapide sur les microbes

Émergence des micro-organismes


§ Univers : 10 à 15 milliards d’années
§ Terre : 4,5 milliards d’années
§ Micro-organismes : 3,5 milliards d’années (date à retenir !)
Avant les cellules il y avait déjà des atomes et de molécules

Le premier à émerger c’est l’ADN et pas les cellules.


Certains des microbes ne sont pas des cellules, ont dit qu’ils sont : acellulaire, il s’agit donc de
molécule.
Il y a également des microbes cellulaire (on a les deux)
Il n’y a pas que les cellules qui sont vivantes, certaines molécules sont vivantes aussi.
è Structure vivantes (hors molécules)
Acellulaire et cellulaire, les plus anciennes et les plus diversifiées.
è Diversifiée veut dire qu’il peut vivre dans tous les milieu, anaérobiose et aérobiose.

Il y a 3 caractéristiques de la vie ;

I. Instinct de survie = homéostasie (se nourri, etc..) = conservation = réparation


II. Reproduction = duplication = réplication
III. Évolution, on peut avoir des mutations aussi bien positives que négatives

Les microbes sont adaptés à toutes les conditions de vie :

• Anaérobiose/aérobiose
• pH : mesure le taux d’acidité ou d’alcalinité
Le pH dans le sang, du cytoplasme, donc de la vie = 7,45 (ça peut légèrement varier)
Certains microbes peuvent vivre dans les milieux extrêmement acides : acidophile
• Pression
• Température
• Lumière
• Nutriment organique ou non
Nutriment = ce qu’on mange
Exemple de nutriment non organique : minéraux, certaines bactéries mangent de la
pierre.
Les microbes sont très dominants en nombres : un corps humain (Homo sapiens) est constitué de
90% de bactéries (micro-organisme)
Bactérie = procaryote = ne possède pas de noyau
Attention, certaines bactéries ne sont pas procaryotiques !
Eucaryote = cellule qui possède un noyau, nous

Il y a 2 preuves de l’ancienneté :

I. Les hopanes ; hydrocarbures/composant structurels des membranes de nombreuses


bactéries
Si on retrouve des hopanes dans les membranes biologiques, c’est qu’elles étaient présences
il y a très longtemps. Les bactéries sont nos ancêtres
II. Les cellules fossiles ; On a retrouvé des fossiles qui était daté (par des méthodes de
carbone 14), on retombe il y a plus ou moins 3,5 milliards d’années

Caractéristiques des micro-organismes


§ Dimension mesurée en micromètre
Un microbe se mesure en micromètre = le micron symbole « mu »
Il y a une grande bactérie et des petites bactéries = ultramicrobactéries (c’est la plus
petite des bactéries)
On peut avoir beaucoup de variabilité
Pour se rendre compte : un cheveu fait 100 micromètres de diamètre.
Une cellule humaine a un volume beaucoup plus grand qu’une bactérie. Ca va engendrer des
différences dans les métabolisme.
Métabolisme = anabolisme (synthèse) + catabolisme (dégradation)
Exemple de catabolisme : digestion, respirations

Différences dans le métabolisme (microbes et non microbes)

- Chez les procaryotes ; (microbes) ils ont un rapport surface/volume élevé.


è Absorption importante des nutriments + accélération de la croissance cellulaire
Les microbes sont plus rapides et beaucoup d’échanges sont possibles.

Plus une surface est grande, plus les échanges sont


possibles, plus il y a des rapports de contact de
métabolisme (pas sur)

- Chez les eucaryotes : plus le volume est grand,


plus le rapport surface/volume est petit.

La forme (morphologie) est déterminée par les


facteurs génétiques.
è Interaction avec l’environnement et critère
d’identification
La morphologie permet à la cellule
d’interagir avec son environnement (si on
a 3 bras, plus d’interaction que si on a 1)
Exemple de différentes formes ;

I. Irrégulière
II. Géométrique (ovoïde)
III. Appendice (flagelle) -> Attention, chez la femme enceinte, cette bactérie est portée par le
chat (toxoplasmose)
IV. Unicellularité -> généralement unicellulaire mais parfois association en colonie, voire
pluricellularité)

Escherchia coli ; bâtonnet en croissance rapide (seul)


Filaments multicellulaires en condition nutritionnelle limitatives (associé)
Escherichia coli est un bacile qu’on retrouve dans une partie du système digestif. Elle peut être
unicellulaire seule, et pluricellulaire quand elle s’associe.

Classification des micro-organismes


1980 c’est la découverte des ribozymes
Ribo = molécules d’ARN = molécule qui porte des informations génétiques.
Attention, la représentation dans la dia du prof c’est de l’ADN car bicaténaire, mais cette
structure contient quand même de l’information génétique. Elle n’a pas de fonction spécial appart
contenir de l’information génétiques.

OR les ARN ont la capacité à se replier pour former une structure stable
è Catalyser des réactions biochimiques
C’est donc, une molécule outil. La forme induit une fonction.
Exemple ; une main peut prendre un objet
Une enzyme peut aider dans cette fonction (casse, répliquer, modifier, …)

ARN + molécule outil = ribozymes, première molécule à l’origine de la vie cellulaire


è Hypothèse du RNA world

Les 3 domaines : (vie cellulaire) Classifications basée sur l’ARN ribosomique


- Domaine des bactéries
- Domaine des archées
Procaryotes

- Domaine des eucaryotes (classification de ce qui reste) : champignons (un peu comme un
microbe), animaux, végétaux, protistes
Protistes : protozoaires, algues (un peu des microbes)
Myxomycètes = champignons animaux (très particulier)

Il y a entre ces 3 domaines un point de convergence (étoile) = LUCA = Last Universal Common
Ancestror = le point de départ, origine des 3 domaines.
L’âge de LUCA est de 3,5 milliards d’années
« Last ».. ce n’est pas la première structure.. mais le POINT DE DEPART des 3 domaines.
Attention, les virus ne sont pas dans ces domaines ! Car ce n’est pas une cellule (acellulaire)
Procaryote = organisme unicellulaire qui ne possède pas de noyau, l’ADN est circulaire mais n’est pas
séparé du reste de la cellule
On a dans notre cellule des cellules qui ont de l’ADN non associé a des protéines et de forme
circulaire ! Elles sont dans les mitochondries donc anciennes bactéries ? Oui.

Eucaryote = organisme unicellulaire ou multicellulaire possédant un noyau et des organites (RE,


appareil de Golgi, Plastes divers, mitochondries) délimités par des membranes ;

Dans la vie acellulaire on a ;


• Les virus
• Viroïdes
• Satellites
• Prions = la vache folle homéostasies, se reproduit et charge

Critère morphologique de classification des micro-organismes


Eucaryote animal = Homo (=genre) Sapiens (= espèce)
Eucaryote végétal : Quercus (=genre) robur (=espèce)

Dans ces deux exemples (eucaryotes) on a la reproduction sexuée


= Semence mâle + semence femelle donne un bébé.

Ressemblances morphologiques
è Appartenance à une même espère (croisement possible entre les individus)
Il peut y avoir reproduction que s’ils appartiennent à la même espèce !
L’Homme et l’arabe ne peuvent pas se reproduire...

Attention, on peut croiser des espèces différentes MAIS c’est très RARE cheval et âne donne bardot
ou mule mais attention, leurs bébés seront stériles.

Chez les procaryotes on a (généralement) la reproduction asexuée


Attention, il y a des ressemblances morphologiques entre espèces phylogénétiquement distantes.
è La morphologie est peu discriminative.
Des reproductions asexuées ont lieux chez les bactéries. Donc, les critères morphologiques sont un
mauvais critère pour le classement chez les bactéries.

Critère génétique de classification des micro-organismes


Chez les procaryotes, on va les classer selon le niveau d’identité de leur ADN.
è Les individus de même espèce = 70% d’ADN similaire.
è Propriétés physiologiques communes.

Le classement se fait à partir du génome de l’ADN chez les procaryotes ;


- Si l’ADN similaire à au moins 70% alors ont dit qu’elles sont de la même espèce.

L’étude de l’ADN a permis de diviser le groupes bactérie-archées (1960) en deux groupes bien distinct
(1970) : bactéries d’un côté et archées de l’autre côté.
Identification phénotypique des micro-organismes
Phénotype = caractère observable (pas vraiment à l’œil nu mais qu’on peut aussi mesurer, exemple, le
taux d’insuline est un caractère phénotypique) de l’individu.
Ces caractères dépendent de l’expression des gènes.

Génotype = ensemble de caractère observable ou non (ils peuvent exprimer ou être silencieux) de
l’individu.

L’identification phénotypique ;

• Morphologies.
• Aspect des colonies
• Capacités métaboliques
• Capacités culturales (aérobie ou anaérobie)
• Nature des antigènes de surface.

Identification moléculaire des micro-organismes


L’identification moléculaire ;

è L’ADN = ensemble de gènes d’une cellule

Analyse de l’ADN :

è Séquençage d’un gène (+/- 1000 paires de bases) exemple ; GAA


è Comparaison avec une banque de données de référence
- de 3% de différence = deux espèces différentes

Chez d’ADN : chaine codante (porte l’info : +) et chaine non codante (protège uniquement et
contient pas d’info : anti + ou -, elle sert de matrice à la production de l’ARN) qui s’assemblent
entres elles par la complémentarité des bases.
On a +/- 1000 paires de bases dans un petit gène
C’est grâce aux paires de bases successives qu’on peut identifier l’individu.

Classification phénétique des micro-organismes


- Sur base des ressemblances anatomiques
- Utilisée en microbiologie médicale, agricole et industrielle

Classification grâce aux ressemblances visuelles. Ce n’est pas très précis mais ça peut quand même se
faire.
Classification phylogénique des micro-organismes
Sur base des moléculaires (ADN, ARN ou protéines... présentes chez toutes les espèces)
- Construction d’un arbre phylogénétique

L’analyse de l’ARN ribosomique (ribosome = fait la traduction, le ribosome sert à lier un ARN messager
de l’importe quelle cellules) de bactéries méthanogènes : production du CH4 = méthane = hydrocarbure,
peut se polymériser et est à l’origine de tous les pétroles sur terre.

è Donne le groupe (domaine) : les archées (ce n’est pas une bactérie !)
è Division ternaire

L’analyse/comparaison de l’ARN ribosomique (c’est un gène qui structure un appareil procaryote et


eucaryote et permet la fabrication de la protéine) (16S ou 18S) au sein de chaque domaine

è Différentes divisions ou phylums au sein de chaque domaine

Dans ce domaine (on va avoir des sous domaine = phylums) en fonction de la similitude de l’ARN
ribosomique, on va les classer en phylums. (voir photo au-dessus)

Dans les sous domaines, on peut aussi avoir des sous sous-domaine.
Dans les eucaryotes ; on a les phylums

- Des opisthocontes (champignons et animaux)


- Des viridiplantae (plantes, algues, protistes)
- …

Phylum vient du mot phylogénétique.

Endosymbiose entre bactérie et archées = eucaryotes


è La bactérie absorbée par l’archée devient la mitochondrie de l’eucaryote.
On remarque des similitudes entre l’ADN de la mitochondrie ‘eucaryote) et l’ADN de la bactérie, il y
aurait donc des similitudes entre sous domaines possibles.
Les eucaryotes (nos cellules) sont un mixte d’archées et de bactéries, comme si c’étaient des
archées qui avaient « mangé » et introduit dans leurs cytoplasmes, des bactéries.
= endosymbiose

L’archée n’a pas digéré la bactérie et la gardée car elle s’est rendu compte que ça lui apportait de
l’énergie = avantage sélectif.

Quelques définitions
1. Micron = millionième d’une unité de mesure (10-6)
2. Métabolisme = ensemble des réactions de construction et destruction au sein de la cellule
3. Physiologie = étude du fonctionnement organise/tissus/cellules
4. ARN/ADN = polymère définissant un message génétique
5. Enzyme = protéines « accélérant » les réactions biochimique (exemple ; ribozyme continent de
l’information génétique + contient un enzyme)
Une enzyme accélère une réaction en diminuant l’énergie d’activation.
6. Eucaryote = organismes uni ou multicellulaire possédant un noyau (vrai = chromatine et
protégée par une membrane) et des organites délimités par des membranes)
7. Procaryote = organismes unicellulaires sans noyaux. L’ADN est circulaire et n’est pas séparée du
reste de la cellule.
8. Espèce = ensemble d’individus interféconds
9. Phylogénie = (phylum sous domaines avec des individus qui se ressemble d’un point de vue
génétique) étude des liens existants entre espèces.
Ça peut être difficilement observable (Exemple ; Mr a mis des chaussettes rouges, elles sont sous
son pantalon, on ne les voit pas forcément)
10. Génotype = ensemble des caractères observables ou non car il ne s’exprime pas au moment X
mais peut être à d’autres moments = totalité de l’information génétique d’un individu,
exprimée ou non.
11. ARN ribosomique = le génome présent dans le ribosome = ossature des ribosomes constituée de
ribonucléotides et résultant d’une transcription d’une portion du génome
12. Antigène = macromolécule étrangère à l’organisme, capable de déclencher une réaction
immunitaire.

Microbiologie et environnement
Espèce (ensemble d’individu interféconds) par reproduction sexuée (très rare) ou non.
De générations en générations, on a des mitoses -> population clonale.
Attention on peut avoir des mutations ;
è Changement dans le phénotype
è Sous population

Populations (étoiles bleu foncé et bleu claire) = même environnement, même activité métabolique et
ressources.
è Guilde microbienne

Populations = même environnements métaboliques et ressources différentes


è Communauté microbienne/communauté d’espèce

Interrelations entre communauté


è Écosystème (=ensemble de guildes ou de communautés)

1. Habitat = endroit physique ou vivent les communautés : nutriments, conditions physico-


chimiques.
2. Micro environnement = (sous classe d’habitat) : présentent des petites différence (distribution
des nutriments, de l’oxygène, ..)
è Niches écologiques
è A chaque étoiles (bleu claire et foncé) sa niche

3. Nutriments = carbone assimilable : C ou sucres et acide aminé

Oligotrophe = environnement pauvre en nutriment (oligoélément = très peu, exemple, le fer)


è Domance/latence (105 à 106 cellules/mL), les cellules ne se reproduisent pas, elles attendent leurs
heures pour mourir, car il y a une carence alimentaire (trop peut de nourriture)

4. Disponibilité des nutriments


- Carbone assimilable
- Problème de disponibilités temporelle et spatiales
è Stress, concurrence entre guildes.

5. Stratégie chez les micro.


Hétérotrophe (différents des autotrophe = puisent leurs ressources dans leurs corps car ils
peuvent les fabriquer eux même, exemple, les plantes, hétérotrophe = trouvent leurs
nutriments à l’extérieur d’eux-mêmes)

Espèces à stratégies oligotrophe = besoins d’une alimentations limités, très résistant au stress
et à vitesse de croissance très lente
Espèce à stratégie copiotrophe = besoins alimentaire important et à vitesse de croissance
rapide si les nutriments sont présents.

Les deux espèces coexistent !

6. Utilisation des produits issus de la décomposition ;


Fonction de décomposition partagée entre les différentes populations.
è Fonction complémentaires (il y a un partage des tâches)
è Fonction interconnectée
Relation trophique = échange de nutriment et d’énergie = inter collectivité même si elles ont des
méthodes de décompositions différentes.
è Chaque population est un maillon de la chaine, (certaines populations vont produire des
microéléments qui pourraient être utile à d’autre)

Réseau trophiques (exemple ; tube digestif des ruminants)

C’est un travail partagé mais interconnecté.


Les polymères glucidiques (amidon)
è Micro-organismes hydrolytiques fermentaire
è Sucres simples
è Bactéries acétogène
è Acide gras + acide acétique (CH3-COOH) + CO2 + H2 ici la concentration en H2 augmente.

NB : réaction limitée par la saturation en H2

è Archées méthanogènes (utilise l’H2 et le CO2) permet la reprise du travailles des micro-organismes
hydrolytiques fermentaire et des bactéries acétogène car enlève l’H2 donc il peut y avoir
reprise de l’activité.
è CH4
è Diminution de la pression en H2
è Activation des acétogènes

Syntrophie = interaction nutritionnelle à bénéfice mutuels = symbiose trophiques (où trophique =


alimentaire)

Réseau trophique (aquatique)/ réseau syntrophique car partage et bénéfice/avantage mutuel.

Flèche bleu = matière organique « bouffée »/ métabolisée par …


Flèche rouge = régulation
Flèche noir = Production
Flèche rose = Prédation (proie et mangeur de ces proies)
Les virus interviennent pour réguler les populations bactérienne (virus mange des bactéries =
bactériophage)
Protozoaire = eucaryote = être unicellulaire qui vont finir par mourir, tout comme les algues et les
bactéries)
è Organismes pluricellulaire (exemple, petit poisson) va manger les algues, etc.. puis il finira lui aussi
par mourir et reviendra alors à son tour de la manières organiques
Facteurs abiotiques = non lié à la vie (physico-chimique) de croissance :

1. Température :

Chaque micro-organisme présente un optimum de température (limite max. et min.)

Psychrophiles = grandisse bien dans les milieux froids : plage de tolérance entre 0 et 20°c
(Important pour les diététiciens car présent dans les frigos !)
Psychrotrophe : plage de tolérance entre 0° et 35°C
Psychrophile stricte : <0°C et détruit si on est à plus de >15°C

Comment il fait pour résister au froid ?

è Mécanisme de résistance au froid : exemple, acide gras insaturé (double liaison) pour
augmenter la fluidité membranaire
Quand on dit saturé/insaturé : il faut préciser par rapport à quoi/en quoi on est saturé ou
insaturé
Un insaturé peut redevenir saturé : ça s’appelle une réduction, on lui rajoute des H

Mésophiles = bonne croissance entre 20° et 40° (la plupart des bactéries et des prostites ->
champignon, eucaryote, etc..)
Thermophile = entre 40 et 65°C
Hyperthermophiles : >65°C
è Mécanisme de résistance à la chaleur : exemple, acides gras saturés (augmente la rigidité
membranaire), ADN de petite taille à taux Guanine/Cytosine (par rapport au couple AT) élevé,
membrane à protéines thermostables car riche en acide aminé hydrophobe (=longue chaine de
carbone et ne porte pas de charges électrique)
Exemple : Genre Aquifex (bactérie)
Très petit génome (1/3 de celui d’E.Coli)
Très condensé et superenroulé (pour protéger l’ADN de la température élevé)
Pas d’intron (une région dans le génome qui n’est pas exprimée dans la traduction génétique)
Exon = partie d’un gène exprimé

Pression osmotique = est une force déterminée par une différence de concentration entre deux
solutions situées de part et d’autre d’une membrane semi-perméable.
L’osmose est le phénome de diffusion de matière ;
- Passage de molécules de solvant
- D’une solution vers une autre
- A travers la membrane semi-perméable
- Qui sépare ces deux solutions
- Dont les concentrations en soluté sont différentes

Pour les solutions liquides ;

- Soluté = espèce minoritaire dissoute par le solvant


- Solvant = espèce majoritaire dans laquelle le soluté est dissous

Milieu hypotonique -> Milieu hypertonique

2. Salinité

Tous les micro-organismes régulent leurs pressions osmotiques très finement


Concentration en NaCL (sel) cellulaire = 0,9%
Halophile faible = concentration en sel de 3% (peuvent vivre en milieu salé)
Halophile modéré = concentration en sel 3% à 15%
Halophiles extrêmes = concentration en sel de 30%
è Capacité à réguler (osmose = lutte contre la pression/résistant) la pression osmotique afin de
maintenir les structures cellulaires intactes

Salité – mécanisme d’osmoadaptation

- Accumulation de KCI (agent osmorégulateur) pour maintenir l’équilibre osmotique.


Le but de cette stratégie est d’atteindre une pression osmotique élevée dans le cytoplasme tout
ne maintenant la concentration intracellulaire de NA+ faible.
L’exclusion du Na+ du cytoplasme se fait grâce à un antiport Na+/H+ (membrane cytoplasmique)

- Accumulation des solutés organiques pour assurer l’équilibre osmotique.


Le but de cette stratégie est d’accumuler des osmolytes organiques qui s’accumulent dans le
cytoplasme responsable de l’équilibre osmotique et en même temps compatible avec le
Métabolisme des cellules (glycine, bétaïne, éctoïne).

Salinité – usage biotechnologiques

Éctoïne (extraite de Eetothiorhodospira halochloris – bactérie photosynthétique)


- Enzymes
- Acides nucléiques
- Parois cellulaires
Protège contre l’action de la salinité élevée, de la dénaturation thermique, de la dessiccation
et de la congélation
Augmente la durée de conservation et l’activité des préparations enzymatiques
Neutralise les effets de vieillissement cutanée (UV-A)
è Préparation cosmétiques dermatologiques (hydratants dans les produits pour les soins des
peaux âgées, sèches ou irritées)

3. Aérobiose/anaérobiose

O2 :
- Accepteur final d’électron dans la chaine respiratoire (rôle positif +)
- Agent oxydatif (générer des radicaux libres) (rôle négatif -) (en d’autres mots, respirer, c’est
créer des poisons cellulaires)
L’O2 est un bruleur qui n’intervient pas tout de suite dans la respiration/chaine respiratoire, il est
essentiel à la chaine respiratoire.
Il peut créer l’eau oxygéné : H2O2

Aérobie : colonisent toutes les zones du globe


Micro aérophile : croissance dans les pressions faibles en 02, <à la pression atmosphérique
Anaérobie facultative : capable de se développer en absence d’O2 (peuvent se développer là où il y a
de l’O2 mais préfère sans)
Anaérobie stricte : incapable de détruire des radicaux libres, se développent sans O2 dans un
environnement riche en méthane et souffre. (Elles n’ont pas les enzymes/mécanisme pour dégrader les
poisons que l’02 pour générer)

L’habitat

- Muqueuses (+++ vaginale)


- Profondeur des pores de la peau
- Tube digestif (sauf bouche et estomac)
- Iléon terminal, caecum et rectum
(100 000 milliards de bactéries)
= 99% des bactéries anaérobies présentes contre 1% de bactéries aérobies)

Exemple de pathologies B anaérobioses :

1. Actinomyces israelii (B filamenteuse) – l’actinomycose :


- Interstices entre les dents et les gencives
- Sur les amygdales
- Muqueuse tapissant les intestins et le vagin
Infection : la surface des tissus où elles résident est endommagée :
Si la bactérie sort de son lit, elle peut créer des infections
è Elles pénètrent dans des tissus plus profonds où n’existant pas de défenses contre les
« envahisseurs »

2. Clostridium botulinum (B) – botulisme d’origine alimentaire :


- Aliments mal cuites avant d’être conservés et contaminée par la toxine botulique produite par
C.Botulinum
C’est la toxine qui est dangereuse et non la clostridium botulinum en elle-même !
- Tomates en boite
- Légumes vert, poisson, fruits et des condiments (sauces)
Infection : toxine botulique inhibe la libération de l’acétylcholine au niveau de la plaque motrice
è Paralysie des nerfs moteurs (visage figé)

Prévention ;
- Cuire les aliments à 80° pendant 30 minutes -> destruction des toxines
- Jeter les aliments en conserve qui sont décolorés ou ont une odeur suspecte
- Jeter les conserves qui sont gonflées ou qui fuient
- Garder chaudes les pommes de terre au four dans un papier aluminium jusqu’à leur consommation

3. Clostridium perfigens entéroxinogènes (B) toxi-infections alimentaire :


- Préparations culinaire réalisées à l’avance (viandes – accident d’éviscération – en sauce et
haricot -amidon)
- Ingéré en surnombre, une fraction des C.Perfringens peut survivre au passage dans l’estomac
(Ph) et se multiplier dans l’intestin grêle
- Sporulation
- Synthèse de l’entérotoxine ( se développe dans le tube digestif)
- Libération de l’entérotoxine après lyse de la paroi bactérienne.
Infection : entérotoxine interagit avec les entéroxytes
è Fuites d’eau et d’électrocytes
è Gastro-entérite

Prévention :
- Les plats cuisinés doivent être refroidis rapidement après cuisson (ne pas dépasser 2 heures
d’attente avant réfrigération) puis conservés au réfrigérateur (4°C) ou congelés
- Si la quantité d’aliment préparée est grande, la répartir en portion plus petite pour que le
refroidissement soit plus rapide
- Réchauffer rapidement les plats préparés à l’avance

4. Clostridium tetani (B – Tétanos :


- Se développe généralement après une blessure ou une lésion qui déchire la peau qui est alors
contaminée (terre ou excréments)
- Piqures par des aiguilles contaminée (injection de drogue/tatouages/piercing)
- Clostridium tetani produit les toxines du tétanos
Infection : toxine tétanique interagit avec les cellules nerveuses
è Contractions et spasmes musculaires

Prévention :
- Vaccination (stimule la production d’anticorps en neutralisant la toxine)

Acidité – alcalinité :

Neutrophiles = en majorité (6,5-7,5)


Acidophiles et acidophiles strictes = se développe à des pH faible, pH de croissance<5,5
Hyperacidophiles (archée) = entre 1 et 3
Alcalophiles et alcalophiles strictes = pH de croissance > 7
Hyperalcalophiles = jusqu’à 12

Plus le pH est élevé, plus le milieu est basique/alcalin


è Ralentir la croissance bactérienne et entraine la mort cellulaire des enzymes responsables
Plus le pH est faible, plus le milieu est acide
è Micro-organisme régule son pH u-intracellulaire jusqu’à un certain point

Facteurs biotiques
• Interactions ;
Entre molécule A -> <- B
• Mutualisme = interaction momentanée et favorable aux partenaires
• Symbiose (tube digestif) = (certains types de mutualisme) interaction permanentes et
favorables aux partenaires

Les communautés des symbiotes ;


- Protozoaires ciliés
- Bactéries cellulolytiques
- Champignons cellulolytiques
- Bactéries amylolytiques
- Rhizomes des champignons fibrolythiques

La communauté de l’hôte : la pense de la vache

Exemple de symbiose ;

1. Streptococcus thermopilus dégrade le sucre qu’il y a dans le lait : lactose (= glucose +


galactose) et le transforme en acide lactique
è Tout ça engendre une acidification du milieu
è Permet le développement de streptococcus bulgaricus

A ce moment, streptococcus bulgaricus va hydrolyser de la caséine.


è Va former des acides aminés
è Va être utile au streptococcus thermopilus

Bon exemple de symbiose car il va donner des nutriments au premier.


Bio film = flore cutanée = la peau.

2. Puceron et buchnera aphidicola (B)


B. aphidicola est un endosymbionte obligatoire du puceron situé dans les bactériocytes
(adipocytes)
B. Aphidicola -> acide aminé au puceron (nourrit le puceron)

3. Termite et trichonympha sp. (Protozoaire) + Spirochète (bactérie) :


Trichonympha -> hydrolyse de la cellulose en glucose
Spirochète -> fermente le glucose en acétate

Le glucose est un monomère de la cellulose. Le glucose est un sucre, C6H1206.


Le spirochète se nourrit du glucose et le dégrade en acide acétique (= acétate, forme ionisée).
(C’est une oxydation incomplète du sucre)

Attention ; Le nom des bactéries n’est pas à retenir


Symbiose = interactions de plusieurs structures qui en tire des avantages
Termite = insecte qui dégrade les fibres de cellulose, lui il s’associe à deux structures
Hydrolyse = découpe (=lyse) qui se passe en milieu aqueux (=hydro)
-ase = protéine qui découpe, exemple : cellulase
Relation acide acétique (CH3COOH) – acétate (forme ionisée : CH3COO-)

Bactérie acètogène Acide acétique

H2

Arches méthanogènes Méthane

Méthanogène produisent du méthane (CH4), ce sont en générales des archées, considérée comme
bactéries primitives mais ensuite, classée comme un groupe appart.
On va avoir une concurrence entre ces deux produits (ac. Acétique – méthane), la méthanogène
gagne.

- Amensalisme
Lutte chimique entre les micro-organisme = microbe
= Antibiotique
Antibiotique = élément de lutte entre les microbes naturel peut-être extrait par les
biologistes.

L’Amibes eucaryote est à l’origine de beaucoup de dicentrie. Elle (prédateur) va entourer des
euglènes (petites algues) qui sont les proies.

- Prédation
Un micro-organisme en tue un autre pour s’en nourrir.
è Facteur majeur de régularisation du nombre et de la variété des bactéries
è Sérieux candidats dans la lutte antibactérienne.

- Résistance = insensibilité (par exemple au stress, antibiotique,)


- Sensibilité (pas de résistance car n’ont pas les gènes pour résister)
è Soient-elles meurent
è Soient-elles se mettent en dormance = réduction du métabolisme (adaptation à long terme
pour résister à la disparation)
è Résilience (capacité à vivre une période négative, puis ressusciter) = rapidité de
recouvrement de la population à son niveau initial.

- Biofilm = cellules (bactéries, champignons) agrégées dans une matrice extra cellulaire
constituée de ;
§ 97% d’eau milieu hydrique
§ Macromolécules hydrosolubles (sucres, protéines, ADN) car se trouve en milieu aqueux
§ Macromolécules insolubles (cellulose)

Rôle ; protection et nutrition

80 millions de bactéries sont échangés pendant un baisé de 1


Méthanogène produisent du méthane (CH4), ce sont en générales des archées, considérée comme
bactéries primitives mais ensuite, classée comme un groupe appart.
On va avoir une concurrence entre ces deux produits (ac. Acétique – méthane), la méthanogène
gagne.

- Amensalisme
Lutte chimique entre les micro-organisme = microbe
= Antibiotique
Antibiotique = élément de lutte entre les microbes naturel peut-être extrait par les
biologistes.

L’Amibes eucaryote est à l’origine de beaucoup de dicentrie. Elle (prédateur) va entourer


des euglènes (petites algues) qui sont les proies.

- Prédation
Un micro-organisme en tue un autre pour s’en nourrir.
è Facteur majeur de régularisation du nombre et de la variété des bactéries
è Sérieux candidats dans la lutte antibactérienne.

- Résistance = insensibilité (par exemple au stress, antibiotique,)


- Sensibilité (pas de résistance car n’ont pas les gènes pour résister)
è Soient-elles meurent
è Soient-elles se mettent en dormance = réduction du métabolisme (adaptation à long
terme pour résister à la disparation)
è Résilience (capacité à vivre une période négative, puis ressusciter) = rapidité de
recouvrement de la population à son niveau initial.

- Biofilm = cellules (bactéries, champignons) agrégées dans une matrice extra cellulaire
constituée de ;
§ 97% d’eau milieu hydrique
§ Macromolécules hydrosolubles (sucres, protéines, ADN) car se trouve en milieu aqueux
§ Macromolécules insolubles (cellulose)

Rôle ; protection et nutrition

80 millions de bactéries sont échangés pendant un baisé de 10 secondes.


- Attachement
Biofilm fixé sur des surfaces solides abiotiques (prothèse) ou biotiques (muqueuse, dents –
plaque dentaire)
Le fil dentaire n’est pas assez fort pour casser cette plaque dentaire. Il faut passer chez le
dentiste.

- Colonie hétérogène et organisée :


§ Circulation de nutriment et de gaz
§ Structuration en fonction du gradient en O2
- Formation du Biofilm ;
§ Adhésion par des cellules
colonisatrices (micro-
colonie)
§ Production de polymères
(trame du biofilm)
§ Formation de réseau de
pores et de canaux
§ A une certaine densité
critique...
Dispensions quand ils n’ont
plus assez de place ou à
manger, ils changent
d’endroit.

Quorum Sensing (QS)


= mécanisme de communication entre microbes
L’objectif est la coordination des comportements
- Développement du biofilm
- Acquisition collective de nutriments
- Transfert de plasmides
- Production d’antibiotiques
Le mécanisme est la synchronisation de l’expression génétique

La formation du biofilm et QS ;
N-Acyle homosérine lactones = analogue à l’action hormonale, molécule qui contacte, agissent
comme des hormones et implique une réaction lors d’une communication.
è Biofilm -> - barrière physique contre l’entrée d’agent bactériens
-> - dispersion

Pseudomonas aeruginosa (bacile pyocnique) :


- Milieu humide (robinet), infection nosocomiale (humidificateurs des respirateurs)
- Renouvellement dans les hôpitaux via les fruits et les fleurs -> interdiction (d’avoir des
fruits/fleurs dans la chambre d’hôpital)
Chapitre 2 ; Structure cellulaire des microbes
Microorganismes acellulaires et cellulaires
Les bactéries
Les morphologies ;

- La première forme des bactéries : Coques à peu près sphériques


Cellules solitaires
Arrangement par paire : diplocoques
Arrangement par chaine : streptocoques
Arrangement par amas : staphylocoques

1. Tersioccuc phoenicis
Découverte récemment dans les salles blanches et capable de vivre dans un environnement
quasiment dépourvu de nutriments

Très rare, chambre blanche = chambre de testing de tout le matériel qu’on peut envoyer dans
l’espace (à Liège), il n’y a pas de poussière dans ces chambres blanches ! Le monde entier vient à
Liège pour tester leurs instruments de voir s’ils résistent aux conditions de l’espace. AMOS fabrique
tout ce qui est mécanique et intervenant dans les chambres blanches.

2. Neisseria meningitidis
Responsable des infections telles que les méningites cérébro-spinale.

3. Streptococcus pyogènes
Attachées aux amygdales humaines (capsule bleu)
Fission binaire
Les humains portent ces bactéries sans danger (dans le nez, la gorge, etc..)
MAIS ils ne peuvent être pathogènes quand ils ne sont plus dans les bons endroit (là où ils sont
contrôlé d’habitude) maux de gorge, amygdalites, scarlatine, ..)
4. Staphyloccocus aureus ;
Présent au niveau du nez (en rouge : neutrophiles morts)
Pathogènes : développent des facteurs de virulences (toxines, protéases nucléases) pour échapper
Aux défenses immunitaires (pneumonie, méningites)

- Deuxième type de forme : le bacille


Cellules solitaires et rarement associées

1. Mycobacterium tuberculosis
= Bacille de Koch (BK)
Maladie : tuberculose (contagieuse détruisant les cellules pulmonaires)

2. Clostridium tetani
Production d’une toxine spasmogénique (intervient dans la communication de nos neurones)
= pénètre dans le neurone et bloque la libération de NT
Endospore terminale
- Troisième forme : vibrions
Bâtonnet incurvé en virgule

1. Vibro cholerae
Maladie : choléra (pathologie exclusivement humaine, découvert par Louis Pasteur)
Toxicité : Toxine active avec la fuite d’eau et le blocage des transports ioniques cellulaires.

- Quatrième forme : spirilles


Spirales avec une touffe de flagelles à une ou deux extrémités

1. Treponema pallidum (spirochète)


Maladie : syphilis
Lésion dégénérative du SNC et du système cardio-vasculaire.

- Cinquième forme : mycoplasme


Procaryote dépourvus de paroi rigide (donc avec forme bizarre)
0,1 et 1 micromètre de diamètre
Colonisent les muqueuses

1. Uréaplasma urealyticum
Maladie : urétrite
Non gonoccocique chez l’homme

2. Microplasma hominis
Maladie : infection gynécologique

3. Mycoplasme genitalium
Maladie : infection sexuellement transmissible

4. Mycoplasme penumoniae
Maladie : pneumonie (voie respiratoire
Cytologie (Enveloppe)
- Enveloppe (paroi + MI + ME)
- Capsule
- Structure intracellulaire
- Structure extracellulaire
Deux types d’eucaryote : les archées et les bactéries
Le cytoplasme n’est pas très riche mais intéressant
car il contient le nucléoïde, les ribosomes, les plasmides
(deux noms différents en fonctions de leurs
comportements), inclusion.
On voit aussi ce qui dépasse de la cellule : les flagelles,
les fimbriaes et les pilis

• L’enveloppe (mono ou didermique)


La membrane est reconnaissable vu que c’est
une bicouche
è Structure multi stratifiée, siège de
réaction biochimique
è Perméabilité cellulaire, dialogue des cellules
avec leurs environnement
- Couche externe (membrane ME) paroi
- Couche interne (membrane MI)
Gram + (monoderme)
Gram – (diderme)
Spécificité : didermique ont une deuxième membrane
particulières située à l’extérieur et entre la
membrane externe et interne.
Il y a plusieurs couches comme des feuillets qu’on
appelle peptidoglycanes.

• Paroi
è Réseau macromoléculaire (feuillets) autour
de la MI
Contient l’intégralité cellulaire empêche la
cellule d’explosé, car l’intérieur de la cellule
à une pression 5X plus grande que la
è Monoderme (G+) plus épais, pus ça maintient pression atmosphérique, donc lutte contre
le colorant violet de 20 à 80nm la tension qu’il y a dans la cellule, un peu
Diderme (G -) moins épais, rose 5 à 10 nm comme la paroi cellulosique qu’il y a dans les
G+ : rétention du colorant (couleur sombre) végétaux.
Contenant la pression osmotique du
è = exosquelette comme la carapace des cytoplasme (5-20 atmosphères)
insectes, ou paroi cellulosique des plantes 40% du poids sec de la cellule.
è Structure élastique (étirement jusqu’à 3x
sa longueur)
è Pores : passage de protéines possible, permet
de faire rentrer ou sortir des nutriments,
Gaz, excrétions de la bactérie : perméable

è Nature chimique : peptidoglycane


Synonyme (de peptidoglycane) : muréine,
mucopeptide, mucocomplexe
Peptide composé de 5 AA

è Oligopeptide (acide aminé L et D)


Un AA c’est un carbone relié à une fonction
acide et à une fonction amine
Le carbone à 4 bras, 1 fonction acide, 1
fonction amine donc il reste 2 valences, 1 H
et la dernière relie le C (asymétrique) à un
radical (c’est une ou des fonctions
chimiques de la spécificité de l’AA)
On a 20 AA , les AA se lient entre eux pour
former des protéines.
Quand on a un plan de symétrie, on sépare un objet en deux parties égales, les deux moitiés sont
superposables/plaquable.
Nous sommes asymétriques.
Le C auquel se relie : le H, NH2, COOH et R (chaine radical) est asymétrique, les deux parties de l’AA ne
sont pas superposable l’un à l’autre. Car les structures fixées au 4 coins du C sont différentes.
Molécule cirrhose = celle qui ne sont pas asymétriques
L’image de ma main droite dans un miroir me donne ma main gauche, toutes ces molécules asymétriques
existent sous deux formes :
- D : dextrogyre (droite
- L : lévogyre (gauche)
Et n’ont pas les mêmes fonctions chimiques et biologique
Tous les AA sont des D ou L
Le père spirituel de Louis Pasteur à trouver que tous les AA sont L et les sucres sont D (ils sont
compatible avec nos récepteurs et c’est le seul !) chez les eucaryotes (nous)
Mais chez les bactéries, il y a des AA, D et des L

è Deux sucres : N-acétumglucosamine (NAG) et l’acide N-acétylmuramique (NAM)


Comment est-ce qu’on sait que c’est un sucre ?
1. C’est un cycle
2. Il y a un O (un hétéoatome)
3. Il y a un C hors du cycle

è Liaison osidique bêta-1-4 : lysozyme ou muramidase (enzyme) ou glycoside hydrolase de 130 AA


présente dans les larmes, la salive, le lait maternel.
(Elles sont résistantes car elles ont du D et une liaison osidique entre le carbone 1 et 4 qu’on ne
sait pas détruire.
Le lysozyme qu’on trouve dans la salive, le lait maternel est le seul moyen de casser le pont
osidique)

Muramidase = dégradent la paroi qu’il y a autour de toutes les bactéries, qu’elles soient gram+
ou gram -, et donc, tue la bactérie. Car dès qu’on détruit la paroi, on tue la bactérie.
Vu qu’il y a plus de 49 AA, c’est une protéine.
Sécrétion : monocyte (globule blanc)
Lysozyme = « antibiotique » = immunité innée

• Gram + (Monoderme)

• Paroi (Monoderme)
è Plusieurs couches de PG (peptidoglycane ->
est élastique) : en vert sur le schéma
è Acides téichoïques (WTA) : phosphate +
glycérol + sucre au sein du PG

è Acide lipoteichoiques (LTA) : idem mais relie le


PG à la MI (membrane interne)
Servent d’agrafe ‘mais en restant souple), lie
les différents feuillets entre eux
è Fonction : flexibilité de la paroi et régulation
de la croissance cellulaire (lyse du PG)
• Gram – (diderme)

• Paroi +. ME (diderme)
è 2 couches de PG au maximum
è ME : double couche de phospholipides
La couche la plus externe est
composés de
Extrêmement fin - Lipopolysaccharides (sucre +
lipides)
- Pores : canaux transmembranaire
et attaché pour les
bactériophages
è MI : double couche de phospholipides
- Siège de la phosphorylation
oxydative, de la synthèse des
protéines et des lipides

(Chez nous, ils (usine à fabrication d’énergie) se L’usine ATP est intégrée à la membrane
trouvent dans des organites. interne, elle jour un rôle important dans les
Mais ici, ils sont fixés à la membrane interne.) fonctions métabolique de la bactérie.
è ME : double couche de phospholipides
La couche la plus externe est
composé de lipopolysaccharides.

LPS è Lipides A
- Noyau interne
Toxicité - Noyau externe
= fièvres et diarrhées - Polysaccharide (antigène O)
- Antigène = substance reconnue
+ s’opposent à l’entrée par notre corps comme
Des antibiotiques étrangère

® Intégrité structurelle de la
bactérie
® Protège la membrane des attaques
chimiques
® Induit une forte réponse
immunitaire

Bactériophage, virus qui bouffent les bactéries


LPS et lipide A : toxicité = fièvre et diarrhées + s’opposent à l’entrée des antibiotiques

Cytologie (Structure intracellulaires)


è Cytoplasme : gel aqueux (80%) pourvu de protéines formant un cytosquelette. ET sert à
organiser la vie dans la cellule pro et eucaryotes ;
è Ribosome : (70S) : lieu de transcriptions et de traduction
Composé de deux sous unités (ARNr+ protéine)

Il y en a deux, la différence entre les deux est


le poids. Il y en a un qui est plus lourd, cela
dépend de sa constitution en ARN et protéines.
Le plus lourd est le 80S, c’est celui des
eucaryotes (nous)
80S,70S = le degré de sédimentation = le
temps
Que l’eau mélangée retombe dans le fond du tube à essai, en fonction de ce degré, on dira s’il est plus
ou moins lourd.
Situé dans le cytoplasme ou accroché à la MI.
7000 chez E coli (40% du poids sec de la B), 700 lieux de fabrications protéiques, donc le métabolisme
est extrêmement intense chez la bactérie ! 40% sont des lieux de synthèse ! La bactérie est donc très
dynamique !
On a deux sous unités qui se mettent l’une sur l’autre et crée un passage entre ces deux sous unités,
qui laisse passer l’ARN de transfert.
Ces deux sous-unités s’accrochent l’une à l’autre, et forme le lieu de transcription (ADN -> ARN) ET de la
traduction (ARN -> protéine), un peu différent de chez nous car chez nous, les protéines font
uniquement la traduction.
è Nucléoïde : chromosome formé d’une seule molécule d’ADN bicaténaire (double brin), circulaire,
superenroulé et formant plusieurs boucles grâce à son association avec des protéines (non-
historique = protéine particulière)
Beaucoup moins structuré que chez nous ! Différence : il est circulaire, il n’y a pas de membrane
autour du noyau)
Présent en un (ou deux exemplaires) (chez nous, il y a 46 chromosomes, diploïde, 2X23 de nos
parents) la bactérie est-elle, haploïde. Elle n’a pas de gamète, elle est uniquement issue de la
reproduction asexuée.
Portant la majeure partie de l’information génétique
Pas d’introns ni de membrane nucléaire.
Intron = Quand on prend un gène et qu’on en fait la copie, ça s’appellera une transcription, il
sera un messager. Quand l’ARN messager se mature, s’améliore avant d’être traduit au niveau des
ribosome, il y a des modifications en le nettoyant et en éliminant une partie de l’ARN messager =
les intrus
Dans les gènes : les exons seront traduits, et les introns ne sont pas exprimés (intron = intru)
L’excision (= enlève les intron) / épissage (et recolle les exons)
Attention ici (bactérie) = pas d’introns

Après éclatement, (choc osmotique) une seule molécule d’ADN avec 5 millions de paires de
base-longueur de 1,5 mm (500 fois plus long que la bactérie)
è 4000 protéines

è Organites : micro-espace délimité par une bactérie protéique (et pas par une membrane
lipidique double comme chez nous)
® Compartimenter les activités métaboliques spécifiques

Halothiobacillus Neapolitanus :

Carboxysome : fixation du carbone


Coque protéique (icosaédrique) externe capsulant des enzymes (en vert) fonctionnelles dont
l’anhydrase carbonique (CO2 + H2O -> H2CO3)
Donne le carbone d’hydrogène, grâce au micro-espace. Attention, elle fait ça sans le manger !
C’est une fixation du carbone de son environnement (comme les plantes qui font la photosynthèse)
nous, on ne peut pas faire ça !
Ces bactéries sont donc autotrophes, elles intègrent le CO2 dans les molécules organique
è Bactérie chimiotrophes = produisent des molécules organiques à partir de molécule minérales
(elles mangent)
Magnétsome : B.Magnétostatique
Chaine de cristaux d’oxyde de fer (magnétite) agissant comme une boussole aux fins d’orientation par
rapport au champ magnétique terrestre.
Comme les pigeons qui ont de cristaux d’oxyde de fer dans les oreilles, c’est pour ça que si on le lâche
dans une autre ville, il saura revenir d’où il vient.

è Volutine ou granule métachromatique : réserve de phosphate inorganique, qui peut servir à la


synthèse d’ATP (composant énergétique de toutes les cellules, bactériennes, archées et
eucaryotes !)
Elle stocke des « boules » d’ATP

Bacillus thuringiensis (Bt) – sol, eau, air – feuillage.


Activité insecticide contre les larves de certains lépidoptères
Bt synthétise des protéines, appelés « téta-endotoxines » qui s’accumulent dans la cellule mère sous
forme d’une inclusion parasporale
è Activité larvicide Bt

è Inclusion : réserve de nature variées


è Vacuole à gaz = organe de flottaison + locomotion
Elles sont enfermées dans un cylindre protéique
è Thylacoïdes = replis de la MI (cyanobactéries) où se déroule la phase photochimique de la
photosynthèse
On pourrait presque les comparer au chloroplastes (dans les cellules végétales), ce sont des lieux
où on va fabriquer de l’énergie.
Ils portent des phycobilisomes = antennes protéines collectrice d’énergies lumineuse.

è Plasmide : très petites molécules d’ADN extranucléaire,


double brin, circulaire, localisée dans le cytoplasme :
- Nombre de nucléotides inférieur à 10 000
- Plusieurs centaines/cellules
- Portent des gènes qui leurs confèrent un avantage
sélectif (résistance à un antibiotique)
- Réplication indépendante de celle du génome
bactérien se répliquent à leurs propres vitesses.
- Participe aux transferts horizontaux de gènes
entre les populations bactérienne peuvent
s’échanger entre cellule, THT transfert entre deux
bactéries de matériel génétique (c’est presque de
la sexualité)
è Épisome : plasmide qui peut d’intégrer dans l’ADN
(Elles peuvent se changer et communiquer des plasmides
= transfert horizontaux)
§ Plasmide conjugatif (plasmide F)
Confère à la bactérie hôte la capacité
de synthèse de pili dit sexuels. Par
l’intermédiaire de ces pili, la bactérie
porteuse (donneuse) peut transférer
une copie du plasmide F par processus de
conjugaison bactérienne.
Elle va pouvoir transférer son plasmide
qui donne sa capacité de résistance aux
antibiotiques aux autres bactéries,
grâce au pili ! -> augmente donc la masse
de bactérie résistante aux
antibiotiques
§ Plasmide de résistance (plasmide R)
Confère à la bactérie des résistances aux
antibiotiques et aux métaux lourds
è La synthèse d’une protéine de la
résistance à la substance toxique
(neutraliser, dénaturer, hydrolyser)
Modifier les propriétés d’enveloppe de la
cellule et la rendre imperméable à la
Substance toxique (métaux lourds)

§ Plasmide métabolique : porte des gènes


permettant l’utilisation de certains
nutriments (synthèse de plusieurs enzymes)
§ Plasmide de virulence : porte des gènes
codant des facteurs de virulence, ayant un
rôle dans le pouvoir pathogène des bactéries
è Exemple : E. Coli entérotoxigèniques
(ETEC) responsable de la diarrhée du
voyageur (tourista) héberge deux
plasmides, l’un portant les gènes codant
facteur de colonisation, l’autre codant
des toxines.
Bactérie qu’on peut trouver dans les
eaux

è Endospore : forme de vie très résistante qui se développe chez certaines bactéries lorsque les
conditions de l’environnement deviennent défavorables.

Protège face ;
- Aux carences nutritives
- A la chaleur
- Aux agents chimiques (exemple : antibiotique) ou physique (exemple : rayon UV)
- Au vieillissement cellulaire
Quand la cellule n’est pas dans les meilleures conditions de vies, elle se met sous forme endospore
pour se protéger, puis reviendra sous sa forme normale dès que les conditions seront redevenues
meilleures.

Sporulation : formation de la spore


Germination : réveil de la spore (quand la matrice va exploser, quand le milieu va redevenir vivable, elle
va germer et « se réveiller »
La sporulation n’est pas une forme de « reproduction » de la bactéries (= transformation)

Espace claire très réfringent, limité par un contour net et régulier


- Rondes ou ovales
- Diamètre variant de 0,2 à 2nm
Une seule spore par bactérie

En fonction de la forme et de la position de l’endospore, on peut faire des classements de bactéries ;


- Spore centrale non déformante : exemple ; bacillus spp
- Spore sub-terminale deformante : exemple ; clostridium spp
- Spore terminale déformante ; exemple ; clostridium tetani

è Endospore – composition
§ Cellule Sporale
§ Thermorésistante : un chauffage prolongé à 100°C est insuffisant pour éliminer les spores
bactériennes

Contient l’ensemble des structure cellulaire


(ribosome, ADN, ..)
Très déshydratée (15% à 20% du poids en eau) :
1. ADN est protégé par des protéines (SAPS =
complexe de prot)
2. Acide dipicolinique + calcium (en orange) =
complexe absorbant l’eau (déshydratation)
Compacte l’ADN car ne sert pas à grand-
chose à ce moment vu que la cellule est en
dormance
Résistant ;
- A la dessiccation
- Aux désinfectants chimiques
- Au broyage mécanique
è Extrêmophile = résistent aux conditions extrêmes du milieu pendant plusieurs années !
• Noyau (corps) : nucléoïde, ribosome et cytoplasme
• MI : possède des protéines défavorables à la
perméabilité membranaire défavorable à
l’hydratation de la cellule, ce qui pourrait réveiller
la cellule et la faire sortir de sa dormance
• Cortex : couche épaisse de peptidoglycane
• ME : bicouche phospholipidique dans laquelle il y a des
protéines
• « Spore coat » : couche de protéines (kératine ->
protection contre les substances chimiques)
• Exosporium : lipides, protéines, polysaccharides
conférant une résistance biocide et inhibition dans
les produits antibactériens.
è Endospore – sporulation (+/- 10h)
Réplication de l’ADN et formation du septum (cloison membranaire qui sépare « la mère » et le
futur bébé)
L’ADN est entouré de la MI
Formation du cortex (membrane de peptidoglycane) et de la ME
Formation du spore coat et lyse de la cellule mère

è Germination
Condition favorable de croissance
- Transformation
- Une nouvelle cellule végétative

• Activation : Le spore est activé par des


agents capables de léser les enveloppes (pH,
choc ou abrasion, tyndallisation, ça a un
rapport avec la pasteurisation)

• Tyndallisation : Méthode de stérilisation d’un


milieu fragile, consistant en 3 chauffages de
20 minutes à une température de 70 à 80°C
suivis de refroidissement, de 24h, qui sert à
détruire les micro-organismes (les spores non
détruites par un premier chauffage se
développent et les microbes engendrés sont
détruits par les chauffages suivant) sans
altérer la composition chimique du milieu.

• Initiation : entrée de métabolites (AA,Mg2+,


eau)
- Autolyse avec dégradation du
peptidoglycane du cortex et libération de
l’acide dipicolinique (acide qui protégeait les
composants importants de la cellule)
- La spore se gonfle d’eau

• Excroissance : nouvelle cellule végétative


entre en phase active de biosynthèses.
Résurrection de la bactérie (endospore) !
è Pilus (pili) cheveux :
Excroissance de la ME, courte (1 micron), creuse et rigide de Gram –
§ Pilus commun : structure protéique filamenteuse, de 2 à 3 microns de long constitué par
la polymérisation d’une protéine (piline)
§ Pilus sexuel : (pili de type 2), plus long (10 microns à 9nm)
1 à 4 par cellule
Joue un rôle important/essentiel dans la conjugaison (transfert de gènes entre
bactéries) bactérienne
Codé par le plasmide F
® Transfert horizontal de gène
Une bactérie va chercher chez une autre bactérie,
le gène qui l’intéresse.
Le pilus est projeté (extension – rétraction) à
travers une spore de la partie bactérienne pour
recapturer un morceau d’ADN puis il se rétracte
avec précision

è Fimbriae – filament :
Structure filamenteuse (1 à 20 microns) trouvée à la surface des bactéries à Gram + et à Gram-
Fonction principale : fixer la bactérie à son substrat.

Vaccin = empêcher la liaison de l’adhésine à la


cellule.

è Flagelle : structure protéique


(flagelleline) de 6 à 15 micron de
long
§ Fonction : déplacer dans un
milieu liquide
§ 3 parties :
- Le filament
- Le crochet
- Le corps basal : sert de
« moteur » et convertir
en énergie chimique
(gradient de proton) en
une énergie physique
(rotation). La partie
mobile de ce moteur
peut tourner à une
vitesse de 300
rotations pas seconde
chez E Coli. Cette
rotation est transmise
au filament via le
crochet.
§ Déterminant antigénique :
détermination de l’espèce bactérienne
§ Rotation du flagelle : sens contraire
aux aiguilles d’une montre
® Propulser la bactérie en avant
§ Rotation du flagelle : sens des aiguilles
d’une montre
® Déséquilibre la bactérie,
changement de direction
§ Chimiotactisme : mobilité par
attraction ou répulsion de substance
chimique, thermotactisme,
aerotactisme, phototactisme, ..
Ceci dirige la bactérie.
Une odeur désagréable peut changer la direction et donc, elle va partager l’information. Et c’est
exactement la même chose si elle aime bien l’odeur, elle va alors suivre cette odeur.

(Chimio)récepteurs : protéine membranaire


« sensitive » percevant d’infime modification de
concentration de substances (chimiques) et
transmettant de signal à d’autres composants
du système senseur.

§ Ciliature : position du ou des


flagelles (jusqu’à 400)

è Capsule
§ Composition : polysaccharides acides (sucres sous forme d’acides uroniques), sucres qu’on a
aussi chez nous mais qui servent de poubelle (acide galacturonique, acide glucuronique, mais
aussi sous forme de sucres phosphorés)
® Pouvoir pathogène (empêche la phagocytose), empêche les cellules de manger la
bactérie
Les polymères capsulaires purifiées = base de certains vaccins
§ Sérovar ou sérotype : identification de l’espèce bactérienne (virale) en fonction de la
composition capsulaire
La croissance
= Augmentation de taille ou de masse (organisme pluricellulaire)
= Augmentation du nombre (organisme unicellulaire)

Temps de génération = temps requis pour un dédoublement du nombre de bactéries

Taux de croissance (micron) = nombre de divisions par unité de temps (E.Coli = 3)

- E. Coli : teta = 0,35 par heure


- Mycobacterium tuberculosis : teta = 6 par heure

Finition binaire :
- Progression géométrique 2 exposant n où n est le nombre de génération
- Croissance exponentielle

Linéarisation de la courbe de croissance :


è Transformation logarithmique

Sisiparité = fission binaire = mitose qui explique l’augmentation du nombre (2->4->8->16->32) le nombre
de bactéries de microbes subit une augmentation exponentielle.
En fonction du temps, N (= nombre d’individu) subit une croissance exponentielle
On peut calculer : le taux de génération (temps requis par une population pour doubler en nombre) et
le taux de croissance (nombre de divisions par unité de temps, l’unité de temps c’est souvent 1 heure)

Temps de génération :
E. Coli il faut 20 minutes pour qu’une population double
Mycobacterium tuberculosis, il faut une heure
1. Phase de latence : où le taux de croissance est nul, durée de cette phase dépend de plusieurs
facteurs ;
- Désintoxication du milieu : les bactéries doivent
détoxiquer le milieu en le débarrassant des traces
d’éléments toxiques qui contaminent les milieux de
culture (exemple : métaux lourds) ou inoculum
- Age des bactéries de l’inoculum : les « vieilles »
bactéries, introduites dans le milieu neuf, doivent
réparer tous les dommages subis ; elles doivent
restaurer leur état physiologique normal avant de
commencer à se multiplier
- Composition du milieu : les bactéries doivent
synthétiser les enzymes adaptées au nouveau
milieu de culture

2. Phase d’accélération : où la vitesse de


croissance augmente progressivement
3. Phase de croissance exponentielle : où la
vitesse de croissance est constante et maximal.
- Bon état physiologique des bactéries
- Presque la totalité de la masse cellulaire et des
cellules viable (mortalité nulle)

4. Phase de décélération : où la vitesse de croissance


diminue progressivement
5. Phase stationnaire : bactérie qui meurt (autolyse)
= bactérie qui se divisent
La phase 5 est déclenchée par :
- L’épuisement du milieu en facteurs limitants
(facteurs indispensables à la croissance
bactérienne)
- L’accumulation de déchets toxiques
6. Phase de déclin : où le nombre de bactéries viables
diminuent

1. On se rend compte qu’il y a à manger


2. On mange
3. On commence à se diviser
4. Phase de croissance décélère
5. Puis on arrive à une croissance nul phase plateau, car elle a épuisé toutes les réserves alimentaires
du milieu et ont excrète dans le milieu -> toxique
6. Dès qu’il y a un déclin, c’est la fin de la population bactérienne
Qu’est ce qui pourrait faire en sorte que la courbe augmente une deuxième fois ?
Un nouveau départ serait dû à une modification génétique : une population bactérienne pourrait se
muter et par hasard, une bactérie acquiert un métabolisme lui permettant de se nourrir (cataboliser)
les déchets des autres, la courbe repartirait donc alors à nouveau, c’est ce qu’on appelle le Darwinisme
social, le plus fort gagne.

Vous aimerez peut-être aussi