Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
METALLIQUE
ENSA-AVRIL 2014
SOMMAIRE
• INTRODUCTION
• REGLEMNT (norme) Eurocode 3
• LES ASSEMBLAGES
• LES INSTABILITES ELASTIQUE
• PRINCIPES DE CALCUL EUROCODE 3
• CONCEPTION ET DIMENSIONNEMENT
LES PREREQUIS
• RDM
Module charpente métallique:
1
Click icon to add picture
Eléments de CM
PROFILés CLASSIQUES
Tolérance de laminage
Les avantages
Les inconvénients
REGLEMENT DE CALCUL: Eurocode3
REGLEMENT DE CALCUL: EN 1993-1-1
Repère x-x, y-y, z-z
Repère x-x, y-y, z-z
Repère x-x, y-y, z-z
Base de calcul de l’eurocode 3
Base de calcul de l’eurocode 3
Principe de calcul
Essai de traction
Essai de traction
Essai de traction
Caractéristiques de l’acier
La loi de Hook
La loi de Hook
CONCEPTION
II.CONCEPTION
DEFINITIONS
Une ossature métallique est constituée de barres métalliques
reliées entre elles par des assemblages.
La valeur de calcul d’une action est obtenue en faisant le produit d’une valeur représentative de
l’action par un coefficient partiel de sécurité.
II.CONCEPTION
ACTIONS PERMANENT
Elles comprennent :
— le poids propre de la structure ;
— les poids de toutes les superstructures (bac acier, dalles béton, couverture, bardage, vitrage,
etc.);
— les poids des équipements implantés sur les différents planchers de la structure.
les catalogues fournisseurs de produits donnent les valeurs des poids volumiques à utiliser.
L’évaluation des charges permanentes ne pose aucune difficulté particulière sauf qu’il faut
veiller :
— à faire une revue exhaustive de toutes les superstructures et équipements ;
— à prévoir des marges sur les poids des équipements
— à prévoir des marges sur les poids propres de structure afin de tenir compte des
renforcements ponctuels et des assemblages.
II.CONCEPTION
ACTIONS D’EXPLOITATION
Elles comprennent :
a – les charges résultant du fonctionnement des équipements ;
b – les charges de produits stockés dans les bâtiments de stockage ;
c – les surcharges d’exploitation sur les planchers des bâtiments ;
d – les charges mobiles de ponts roulants.
Les charges variables de fonctionnement des équipements sont en général données par le cahier
des charges du client ou à défaut par les fournisseurs.
Les charges de produits stockés et les surcharges d’exploitation sur plancher peuvent être
définies dans le cahier des charges du client. À défaut, l’Eurocode 1-partie 2.1 fournit les
éléments nécessaires pour évaluer ces charges ;
II.CONCEPTION
ACTIONS D’EXPLOITATION
II.CONCEPTION
CHARGE CLIMATIQUE -LE VENT-
II.CONCEPTION
CHARGE CLIMATIQUE -LE VENT-
Pour les bâtiments usuels, l’Eurocode 1-partie 2-4 définit la pression aérodynamique caractéristique exercée par
le vent sur les surfaces intérieure ou extérieure d’une façade par les relations suivantes :
– liaison poutre-poutre ;
II.LES ASSEMBLAGES: Les types de liaison
Même si la liaison semble rigide, elle fonctionne en fait comme une articulation
Moyennant rotule
II.LES ASSEMBLAGES: Les types de liaison
par éclisses ou par platines). Il peut y avoir continuité et modification des formes en même temps.
II.LES ASSEMBLAGES
liaison poteau-poutre
Assemblage articulé
L’attache d’une poutre sur un poteau est considérée comme articulée quand la
On renforce ainsi la fixation. Sinon on utilise une platine et on boulonne les pièces, au
Aux angles des portiques, les poutres sont considérées comme encastrées sur le poteau.
2) par l’engagement des abouts des poutres dans des logements réservés dans
3) par des platines noyées dans le béton sur lesquelles sont fixés les abouts de
Dans les structures spatiales, les sections les plus adaptées au travail de traction et à
soudure ou boulonnage.
II.LES ASSEMBLAGES
nœud dans les structures spatiales.
2
II.LES ASSEMBLAGES :1 les boulonnes
2
Mode assemblage : soudage
Type de soudage
2
Mode assemblage : soudage
Type de soudage
2
Mode assemblage : soudage
Gorge d’un cordon de soudure
2
Mode assemblage : rivetage
L’assemblage par rivetage est le plus ancien procédé de
solidarisation de pièces entre elles utilisé en construction
métallique. Principe de mise en
oeuvre
Le viaduc de Gabarit et la tour Eiffel en sont de célèbres
exemples.
2
Mode assemblage : rivetage
Le trou a un diamètre d0 supérieur à celui du rive et de 1 mm. La raison de ce jeu est,
en particulier, la facilité de mise en place.
En général, les rivets sont posés à chaud. On les chauffe à une température de l’ordre
de 1 100 à 1 200 °C de façon à ce que le temps de les prendre et de les poser, ils
soient à une température comprise entre 900 et 950 °C. Le rivet étant positionné dans
le trou, la deuxième tête est formée, à l’aide d’une bouterolle et d’une contre-
bouterolle, par martelage à la main ou à la machine
2
Mode assemblage : rivetage
PHASE 1 PHASE 2
Mode assemblage coulage
Encore expérimental, le collage de pièces métalliques ne s’emploie en pratique que pour des
pièces d’enveloppe où les contraintes mécaniques à prendre en compte sont faibles (par
exemple raccord d’angle pour un bardage).
Néanmoins les progrès très importants réalisés ces dernières années dans les colles laissent
prévoir un grand développement de ce type d’application.
INSTABILITE
ELASTIQUE
TRACTION
Instabilités élastiques : Traction
Un composant est dit tendu ou en traction pure lorsque ses
extrémités sont soumises à des efforts qui imposent un allongement
uniforme à toutes les fibres du composant.
σ=Eε
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
Instabilités élastiques : Traction
La ruine ou la défaillance d’un élément tendu peut avoir lieu
dans la zone courante ou dans la zone d’assemblage.
La défaillance dans la zone courante est due aux allongements
excessifs résultant de la plastification des sections. En effet, en
faisant croître progressivement l’effort de traction appliqué à
l’élément, les contraintes dans les sections courantes atteignent
la limite élastique et les sections se mettent à plastifier. Dans
le domaine plastique, les déformations des fibres augmentent
de façon de plus en plus significative pour un accroissement donné
de l’effort appliqué, L’allongement de l’élément devient rapidement
incompatible avec la géométrie de l’élément ou de la fonction
de l’ouvrage.
Instabilités élastiques : Traction
Les phénomènes pouvant concourir à une défaillance dans les zones d’assemblages comprennent :
• pour les assemblages boulonnés, la résistance à la rupture des sections dans la zone d’assemblage
doit être évaluée en déduisant l’aire des trous de l’aire de la section
• les excentricités dans la transmission des efforts au niveau des assemblages induisent des moments
Instabilités élastiques : Traction
Les phénomènes pouvant concourir à une défaillance dans les zones d’assemblages comprennent :
• pour les assemblages boulonnés, la résistance à la rupture des sections dans la zone d’assemblage
doit être évaluée en déduisant l’aire des trous de l’aire de la section
• les excentricités dans la transmission des efforts au niveau des assemblages induisent des moments
Instabilités élastiques : Traction
Les critères de dimensionnement de l’EC3 concernent
naturellement la prévention des modes de ruine qui viennent
d’être évoqués.
Suivant la clause 5.4.3 de l’EC3 , la valeur de calcul de l’effort
de traction NSd dans l’élément doit vérifier :
Anet = A – n*d*t
Instabilités élastiques : Traction
Un boulon comporte une tête hexagonale, un corps cylindrique fileté qui constitue la vis et un écrou également
hexagonal.
Les rondelles, freins d’écrou, contre-écrou font partie des accessoires des assemblages. Les jeux dans les trous
2
II.LES ASSEMBLAGES :1 les boulonnes
Les boulons soumis simultanément à des efforts de cisaillement et de traction doivent satisfaire
à la fois les critères des catégories A et D du tableau ainsi que la condition supplémentaire
suivante :
Les catégories.
II.LES ASSEMBLAGES :1 les boulonnes
Les catégories.
II.LES ASSEMBLAGES :1 les boulonnes
Les catégories.
II.LES ASSEMBLAGES :1 les boulonnes
II.LES ASSEMBLAGES :1 les boulonnes
2
Mode assemblage 2: Soudage
Les composants tendus sont en général assemblés par des soudures d’angle. On rappelle
qu’une soudure d’angle réunit deux surfaces faisant entre elles un angle dièdre ; l’assemblage
est dit en T
lorsque les directions des épaisseurs des pièces assemblées sont perpendiculaires et à clin
lorsque ces épaisseurs sont parallèles,
2
Mode assemblage 2: Soudage
Une soudure d’angle est caractérisée par l’épaisseur utile ou gorge a et la longueur utile du
cordon L. La gorge a est égale à la hauteur mesurée à partir de la racine du plus grand triangle
inscrit entre les faces à souder et la surface de la soudure
2
Mode assemblage 2: Soudage
Sans précaution particulière aux extrémités du cordon, la longueur utile est égale à la longueur
totale diminuée de deux fois la gorge a pour tenir compte des zones d’amorçage et des cratères
d’extrémité. Il n’y a pas lieu d’appliquer cette réduction de 2a si les soudures contournent les
extrémités sans interruption en gardant leur dimension sur une longueur égale à deux fois le
pied de cordon
2
Mode assemblage 2: Soudage
Une soudure d’angle n’est apte à transmettre des efforts que si l’angle dièdre est compris entre
60° et 120°.
Les soudures d’angle peuvent être continues ou discontinues mais les soudures d’angle
discontinues sont à proscrire pour des constructions en ambiance corrosive comme les
ouvrages en mer, les usines chimiques, etc.
La gorge d’une soudure d’angle ne doit pas être inférieure à 3 mm.
2
Soudage: calcul traction
1) Une soudure d’angle a une résistance suffisante si en tout point, la
relation suivante est vérifiée :
avec Fw,Sd résultante des efforts de calcul par unité de longueur de soudure,
2) Fw,Rd résistance de calcul par unité de longueur de soudure.
avec fu valeur nominale de la résistance ultime en traction de la plus
faible des parties assemblées, βw facteur de corrélation dépendant de fu
Les UPN sont attachés au demi H par quatre cordons d’angle latéraux
ayant chacun une longueur et une gorge a = 5 mm.
Calculons la résistance de calcul par unité de longueur de soudure
Fw,Rd.
II.LES ASSEMBLAGES : application
Soudures des cornières sur le demi H
II.LES ASSEMBLAGES : application
Soudures des cornières sur le demi H
On en déduit :
La semelle du demi HEA 400 est attachée sous la ferme par quatre
boulons de 20 mm de diamètre nominal (AS= 245 mm2)
et de classe 8.8 (fub= 800 MPa = 80 daN/mm2)
II.LES ASSEMBLAGES : application
Vérification de l’assemblage boulonné
II.LES ASSEMBLAGES : application
Vérification de l’assemblage boulonné
Les plats
présentent le même inconvénient de flexibilité que le
rond plein mais ils sont plus faciles à attacher. Les plats peuvent être
utilisés comme barres de contreventement, de suspentes ou de
tirants lorsque les efforts en jeu ne sont pas très importants, par
exemple pour servir d’appuis ou stabiliser un petit plancher.
Traction
Outre les profils fermés, les laminés à larges ailes H ou à ailes plus
petites peuvent être utilisés à la place des profils jumelés car ils
sont aussi plus faciles à manutentionner et à protéger contre la
corrosion tout en permettant une transmission symétrique des
efforts.
Structures à câbles
Les câbles sont utilisés lorsqu’il faut transmettre des efforts de
traction très importants à travers les sections les plus réduites
possibles.
Les câbles sont constitués de fils d’acier à très haute résistance
avec des limites à la rupture variant entre 1 600 MPa et
1 900 MPa, et des modules d’élasticité qui varie selon la
technologie
de fabrication du câble ,
Les câbles présentent la particularité de n’avoir pratiquement
aucune rigidité à la flexion ou à la compression, ce qui exige qu’ils
soient toujours tendus pour remplir leur fonction dans une
structure.
Un câble n’est droit que s’il est vertical. Incliné, il prend la forme
connue de la chaînette.
Traction: Cables
Avantages et inconvénients des sections classiques
Structures à câbles
Tout accroissement de la tension dans le câble se traduit par :
— un allongement élastique linéaire classique;
— un allongement géométrique non linéaire résultant de la
réduction de la flèche d.
INSTABILITE
ELASTIQUE
COMPRESSION
Compression
DEFINITION
Dans la plupart des cas, les composants comprimés atteignent leurs seuils
d’instabilité par voilement local ou flambement d’ensemble avant le seuil
de plastification.
Compression
• au noeud 2
Élancement de l’élément
Compression
FLAMBEMENT
La contrainte critique d’Euler
le rapport de contraintes ψ :
l’élancement réduit :
Compression
VOILEMENT: section efficace
Calculons Nsd
Calculons λ
Vue que
Donc classe 1
APPLICATION 1
Calculons
On a
donc
APPLICATION 1
Calculons
Le profil retenu est un laminé HEB 600 en acier S 235 dont les
caractéristiques de la section sont :
Type de classe
Suivant EC3 ε= 1 :
Le mode de flambement critique est celui du plan xz car il donne la résistance de calcul la plus faible
APPLICATION 3
Type de calsse
Les critères de EC3 donnent :
Sachant que
Ainsi
Application 4: Assemblage
donc
Application 4:
Assemblage
Vérification de la soudure du gousset sur la semelle du poteau
Le gousset est attaché à la semelle du poteau par deux
cordons de 4 mm de gorge ; la longueur par cordon est 330
mm. L’excentricité entre le point d’application de l’effort
et l’axe neutre des cordons se traduit par un moment
secondaire dont il faut tenir compte dans l’évaluation des
contraintes dans les soudures
— contrainte de cisaillement parallèle au cordon :
NB, Les éléments servant d’appuis intermédiaires sont en général dimensionnées en compression avec un effort égal à
2 % de l’effort normal de calcul dans la barre de contreventement principale ;
INSTABILITE
ELASTIQUE
Flexion
FLEXION
C’est typiquement un élément de structure unidirectionnel qui
transmet vers des appuis des charges transversales à sa fibre
moyenne.
L’étude des poutres planes consiste donc essentiellement à :
— déterminer les sollicitations d’effort tranchant et de moment
fléchissant ;
— trouver les formes et dimensions permettant de résister de
façon adéquate à ces efforts internes.
Le principe d’étude est identique pour une poutre quelconque
dans l’espace sauf que les éléments de réduction à déterminer
sont au nombre de 6 et comprennent :
FLEXION
Le principe d’étude est identique pour une poutre quelconque
dans l’espace sauf que les éléments de réduction à déterminer
sont au nombre de 6 et comprennent (Figure 34 ) :
— un effort normal Nx suivant Gx ;
— deux efforts tranchants Vy et Vz suivant respectivement les
axes Gy et Gz ;
— deux moments fléchissants My et Mz autour respectivement
des axes Gy et Gz ;
— un moment de torsion T autour de l’axe Gx.
Les composants fléchis ou poutres représentent les éléments les
plus répandus en construction métallique. Dans un bâtiment
métallique classique comme celui de la Figure, les composants
fléchis de l'ossature extérieure s’appellent pannes, fermes,
empannons, lisses, poteaux.
FLEXION
Instabilités élastiques : Voilement local