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Ce stage présente la première phase de la formation au sein de l’institut supérieur des études
technologique de Nabeul et le premier contact avec l’environnement réel pour ajuster ses
connaissances théoriques aux pratiques.
Dans ce cadre, un stage à été réalisé durant un mois, du 17 janvier à 12 février à la société
´´ SOTHYBAT ´´, dont le sujet à portée sur le suivi de projet ´´ Construction d’un réservoir
semi-enterré à Bouargoub ´´
Au point de vue technique, les fonctions fondamentales assurées par les réservoirs sont au
nombre de quatre :
Tout d’abord, le réservoir est un ouvrage régulateur de débit qui permet d’adapter la
production à la consommation. La production est généralement dimensionnée pour produire,
pour un temps journalier de fonctionnement généralement compris entre 20 et 24 heures, le
volume correspondant à la consommation journalière totale de pointe du réseau. La
consommation journalière présentant des fluctuations importantes, il est la plupart du temps
judicieux, au point de vue technique et économique, de faire jouer un rôle d’appoint aux
réservoirs pour la satisfaction des besoins horaires de pointe. La présence de ces réservoirs
diminue ainsi la capacité qui serait exigée des équipements de production, si ceux-ci devaient
assurer seuls l’alimentation du réseau pendant l’heure de pointe.
En second lieu, le réservoir est un ouvrage régulateur de pression puisque son niveau
conditionne, aux pertes de charge près, la côte piézométrique dans le réseau.
La troisième fonction technique est une fonction de sécurité d’approvisionnement dans
l’éventualité d’un incident sur les équipements d’alimentation du réseau de distribution :
pollution de l’eau brute alimentant la station de traitement, pannes d’origines diverses de la
station de pompage, rupture d’une canalisation d’adduction.
La quatrième fonction technique réside dans la simplification des problèmes d’exploitation
en permettant les arrêts pour entretien ou réparation de certains équipements : ouvrages de
production, station de pompage, canalisations maîtresses.
Les réservoirs peuvent être classés de différentes façons selon le critère retenu :
ii. Emplacement :
De la courbe des consommations cumulées telle qu’elle peut être estimée à partir de mesures
sur les conditions actuelles et de prévisions sur son évolution, ou par toutes autres
considérations.
De la courbe des productions cumulées telles qu’elle résulte des conditions de production
(débit constant ou variable suivant la nature de la ressource et ses conditions d’exploitation).
La réserve d’incendie dans un réservoir est destinée à alimenter le réseau de distribution d’un
débit de 17 l/s durant 2 heures, soit une réserve de 120 m3.
Qm
Capacité (m3) = + 120 m3
2
La dépense de construction des réservoirs, varie avec l’épaisseur de la tranche d’eau ; cette
épaisseur, est en général, de 3 m à 6 m, 8 m dans des circonstances exceptionnelles.
v. Dimensions en plan :
Les dimensions sont définies essentiellement pour des considérations d’exploitation qui
déterminent la hauteur d’eau emmagasinée. Pour les petits réservoirs, la hauteur varie de 2 à
3m, pour les grands, elle peut atteindre jusqu’à 10m. En effet, un compromis doit être cherché
entre la surface en plan et la hauteur d’eau. Les efforts sur les parois et sur le fond sont
proportionnels à la hauteur d’eau, ce qui fait préconiser des hauteurs plus petites. D’un autre
côté, les dimensions en plan sont limitées par les conditions géotechniques et foncières.
Ces compartiments doivent communiquer entre eux et être reliés, directement, à la conduite
d’adduction et à la conduite maîtresse de distribution. La communication peut se faire par
vanne, ou par liaison des conduites d’arrivée et de départ de l’eau.
Il faut noter aussi que le réservoir peut avoir une structure complexe, où les cuves sont
superposées.
vii. Charge :
La charge, ou l’altitude, du réservoir nécessaire pour assurer la distribution, est fournie par
le calcul du réseau. Il doit être situé le plus proche de l’agglomération à alimenter. En effet, en
éloignant le réservoir de l’agglomération, on est conduit à augmenter, soit son altitude, soit le
diamètre de la conduite de liaison entre le réservoir et l’agglomération.
Résistance : Le réservoir doit, dans toutes ses parties, équilibrer les efforts auxquels il
est soumis.
Etanchéité : Il doit constituer pour le liquide qu’il contient un volume clos sans
fuite. Il doit donc être étanche.
Durabilité : Le réservoir doit durer dans le temps, c'est-à-dire que le matériau
dont il est constitué, doit conserver ses propriétés initiales après un contact
prolongé avec le liquide qu’il est destiné à contenir.
Enfin, le contact avec le béton du parement intérieur du réservoir ne doit pas altérer les
qualités du liquide emmagasiné. Le revêtement intérieur, s’il protège le béton sous-jacent doit
aussi protéger le liquide de l’influence du béton.
c. Equipements du réservoir :
Chacun des compartiments d’un réservoir doit être muni d’une conduite d’alimentation,
d’une conduite de distribution, d’une conduite de vidange et enfin, d’une conduite de trop-plein.
Les dispositions spéciales qui peuvent être prises pour constituer la réserve incendie ne
modifient en rien ces principes ; ce ne sont que des aménagements de détail.
Le béton étanche nécessite un rapport eau/ciment relativement bas et une classe de résistance
correcte. Théoriquement, on considère comme imperméable un béton présentant un rapport E/C
de 0,45 et une classe de résistance supérieure à C30/37.
1.2.3.1-Dalles et coupoles
ii. Une chape de réglage : en mortier de ciment CPJ 35, d’une épaisseur minimale
de 0.02cm, dosé à 350 Kg/m 3, et parfaitement lissée.
Le recouvrement des feuilles d’étanchéité d’une même couche (bitume armé) est
de 10cm au minimum. La pose se fait à lits croisés.
c. La protection :
i. Pour les terrasses courantes, on effectue une protection dure constituée par
une chape en béton de 4cm d’épaisseur minimale coulée sur un lit de sable
fin sec de 2cm d’épaisseur. Les joints sont de 2 cm, disposés tous les 2m
dans les deux sens et remplis avec du bitume à chaud après prise du béton.
Cette chape est dosée à 300 Kg de CPJ 35 pour 450 Kg de gravettes 10/15 et
1 m » de sable. Un papier kraft est interposé entre le sable et le dallage.
ii. Pour les terrasses inaccessibles, on pose une autoprotection qui est une
protection mince rapportée en usine sur les chapes souples de bitume armé,
par la pose d’un feutre en aluminium collée.
On utilise pour l’étanchéité des voiles et du radier des réservoirs des procédés
d’imperméabilisation à la surface. Ces procédés s’appliquent sous forme de liquides et/ou de
barbotines pénétrant dans le béton sur une profondeur, ce qui lui confère l’étanchéité
Pour les réservoirs, on applique un revêtement épais à base de mortier à liants hydraulique
adjuvanté d’un hydrofuge de masse ou d’une résine de synthèse.
a. Les voiles :
Le mortier hydrofugé est appliqué en deux couches épaisses, dosées à 700 et 600 Kg par m3
de sable, respectivement, formant ainsi une chape étanche d’une épaisseur minimale de 30 mm ;
appliquée au dessus d’une couche de barbotine de ciment dosée à 1000 Kg par m3 de sable et
étalée à la brosse métallique.
Les mortiers doivent être bien composés avec des sables propres de granulométrie
convenable : 0.1 mm à 2 mm ou 0.1 à 3 mm.
2.1- Introduction :
L’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions envisagées pour l’exécution dans
les meilleures conditions possibles d’un travail.
Ordonner le chantier : Gain de temps, Évite les pertes (matériaux) et double emplois
(matériels), Améliore la sécurité : humaine + matériel et Améliore-la Qualité.
Positionner les éléments humains : créer des espaces de réunion, éviter des lieux
d’accident et matériels : lieux de livraison, circuit de déplacements (des engins et des
véhicules dans le chantier), assure la sécurité des humains et du matériel (clôture +
gardiennage + alarme) et identifier les réseaux pour éviter les problèmes de fuites et des
pannes.
Ranger le déroulement du chantier à étudier lors de la préparation au bureau des
méthodes, prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins possibles les
hommes, les matériels, les matériaux (y compris lors du repliement du chantier) et faciliter
la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états.
Figure 6:Magasin
Les matériaux utilisés dans notre projet sont pratiquement tous les composants de gros Œuvre
d’infrastructure : (terrassement, fondation), superstructure (poteau, poutre, dalle, Voile,
maçonnerie) et second œuvre (revêtement, enduit…)
2.3.2-Type de matériau :
- Les liants :
• Ciment CEM II A-L 32.5 R : Utilisé pour les travaux de second œuvre.
• Ciment CEM I 42.5 HRS 1 : utilise pour les travaux gros Œuvre.
- L’adjuvent :
sikadur: pour le scellement d’armatures.
2.4-Les engins :
Un engin de chantier ou engin de génie civil est un engin utilisé sur chantier pour
Effectuer différents travaux de terrassement. Il en existe de différentes sortes :
2.4.1-Tractopelle :
2.4.2- Camion :
Un véhicule routier permettre de transporte les mâtereaux.
Échafaudage Burin
Proprement parler, il n’existe pas à de définition précise du suivi de chantier dans une
entreprise. Cette opération n’est ni normalisée, ni soumise à une législation particulière. Il
convient donc, à chaque entreprise, de mettre en œuvre par ses propres moyens, des outils
permettant de suivre l’avancement de ses travaux et son mode d’exécution.
Dans ce chapitre nous nous intéressons au mode d’exécution de ces tâches.
Dans ce partie nous suivi l’exécution d’un escalier dans le projet de réservoir d’eau.
- Le traçage de fouille se réalise avec le prolongement du cordon qui est lié aux axes
puis on choisit l’intersection de la perpendiculaire des deux axes Avec un fil à plomb
sur la terre.
- Puis on trace le contour de fouille indiqué sur le plan de fondation en considérant que
l’axe projeté est l’axe de la fouille. Le traçage se fait Avec du sable jaune du sol à la
surface de la terre.
L’étanchéité décrit les moyens mis en œuvre pour s’assurer que les
éléments naturels extérieurs (pluies) ou intérieurs (air saturé en
humidité) ne viennent pas mettre en péril les éléments constitutifs du
bâtiment. L’étanchéité intérieure est assurée avec une couche
Derbigum et un rouleau SP4mm.