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Introduction générale

A fin se s’adapter à la vie professionnelle et de mettre en œuvre la connaissance théoriques. Il


est essentiel d’accomplir un stage d’initiation réaliser durant 1 mois intégrer dans notre
formation à l’obtenir un diplôme de technicien supérieur en génie civil.

Ce stage présente la première phase de la formation au sein de l’institut supérieur des études
technologique de Nabeul et le premier contact avec l’environnement réel pour ajuster ses
connaissances théoriques aux pratiques.

Dans ce cadre, un stage à été réalisé durant un mois, du 17 janvier à 12 février à la société
´´ SOTHYBAT ´´, dont le sujet à portée sur le suivi de projet ´´ Construction d’un réservoir
semi-enterré à Bouargoub ´´

Ce rapport récapitule les taches réalisées au cours de ce stage :

• Le premier chapitre s'intéresse à la présentation de l’entreprise.

• Le deuxième chapitre présente le projet.

• Le troisième chapitre est concerné au suivi du chantier.

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CHAPTRE 1 : PERENSATION GENERALE

1.1 -Présentation du projet

Le projet consiste à l’étude d’un réservoir destiné au stockage et au renforcement de


l’alimentation en eau potable de la zone industrielle Bou Argoub gouvernorat Nabeul . C’est
un réservoir circulaire, semi enterré, et d’une capacité de 1500m3.

Maître d’ouvrage : SONEDE

Maitre d’œuvre : MAGHAREBIA TECHNOLOGIE ET TRAVAUX

Bureau d’études : STUDI

Entreprise de construction : SOTHYBAT

Figure 1 : Emplacement de l’ouvrage projeté

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1.2- Technologie des réservoirs

1.2.1-Rôle d’un réservoir :

Les fonctions fondamentales assurées par les réservoirs sont :

Fonctions techniques Fonctions économiques


 Réduction des investissements sur les
 Régulation de débit.
ouvrages de production.
 Régulation de pression.
 Réduction des investissements sur le
 Sécurité d’approvisionnement.
réseau de distribution.
 Simplification de l’exploitation.
 Réduction des dépenses d’énergie.
Tableau 1. Fonctions d’un réservoir

Au point de vue technique, les fonctions fondamentales assurées par les réservoirs sont au
nombre de quatre :
Tout d’abord, le réservoir est un ouvrage régulateur de débit qui permet d’adapter la
production à la consommation. La production est généralement dimensionnée pour produire,
pour un temps journalier de fonctionnement généralement compris entre 20 et 24 heures, le
volume correspondant à la consommation journalière totale de pointe du réseau. La
consommation journalière présentant des fluctuations importantes, il est la plupart du temps
judicieux, au point de vue technique et économique, de faire jouer un rôle d’appoint aux
réservoirs pour la satisfaction des besoins horaires de pointe. La présence de ces réservoirs
diminue ainsi la capacité qui serait exigée des équipements de production, si ceux-ci devaient
assurer seuls l’alimentation du réseau pendant l’heure de pointe.
En second lieu, le réservoir est un ouvrage régulateur de pression puisque son niveau
conditionne, aux pertes de charge près, la côte piézométrique dans le réseau.
La troisième fonction technique est une fonction de sécurité d’approvisionnement dans
l’éventualité d’un incident sur les équipements d’alimentation du réseau de distribution :
pollution de l’eau brute alimentant la station de traitement, pannes d’origines diverses de la
station de pompage, rupture d’une canalisation d’adduction.
La quatrième fonction technique réside dans la simplification des problèmes d’exploitation
en permettant les arrêts pour entretien ou réparation de certains équipements : ouvrages de
production, station de pompage, canalisations maîtresses.

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Au point de vue économique, outre la possibilité déjà signalée de limiter les investissements
au niveau de la production, les réservoirs peuvent conduire à des économies significatives sur
les investissements à réaliser sur le réseau de distribution, et également, de façon plus globale
sur l’ensemble du projet.
Enfin, la dernière fonction économique, est d’apporter, lorsque le réservoir de distribution
est alimenté par pompage, une économie sur divers aspects énergétiques : puissance installée
et puissance souscrite en pointe, consommation énergétique spécifique (Wh/m3), dépenses
relatives aux consommations proprement dites par le jeu des divers tarifs horaires.

1.2.2-Classification d’un réservoir :

Les réservoirs peuvent être classés de différentes façons selon le critère retenu :

 Par rapport au sol :


 Réservoirs posés sur le sol.
 Réservoir légèrement enterrés (semi-enterré).
 Réservoirs surélevés (château d’eau).
 Réservoirs souterrains.
 Par leur forme :
 Circulaire : le plus économique.
 Rectangulaire, carré, ou de forme irrégulière : si la considération d’encombrement est
prépondérante (ex : nécessité de loger le volume maximal dans la surface disponible).

Types Utilisations Avantages Inconvénients


 Coffrage
 Réservoirs plus simple, Calcul de dalles à chargement
Paroi plane parallélépipédiques ; moins cher ; trapézoïdal avec conditions
 Piscines, etc.  Ferraillage d’encastrement variables.
quadrillé.
 Coffrage courbe difficile;
 Réservoirs
Calcul de  Ferraillage avec espacement
cylindriques ;
Paroi circulaire révolution plus variable ;
 Coupoles, voûtes,
simple.  Calcul délicat des parois
canalisations, etc.
minces.
Tableau 2. Types de structures d’un réservoir

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 Par les matériaux de construction utilisés :
 Maçonnerie
 Béton armé
 Béton précontraint
 Acier
 Plastiques
 Situation par rapport à la distribution :
 Réservoir en charge sur le réseau
 Réservoir nécessitant une surpression
a. Caractéristiques principales d’un réservoir :
i. Type de réservoir :
Selon la disposition du terrain et la charge à satisfaire.

ii. Emplacement :

Il y’a intérêt, pour la distribution, de prévoir l’emplacement du réservoir au centre de gravité


de la consommation à assurer.
D’autres considérations interviennent dans ce choix et notamment l’emprise du terrain ; les
dimensions en plan, les questions foncières, les conditions topographiques, et possibilité de
réaliser des ouvrages annexes et de passages de conduites d’eau.
iii. Volume des réservoirs :
Le volume des réservoirs sur un réseau de distribution est déterminé à partir des fonctions
suivantes :
 Fonction de régulation entre la demande et la production :
Ce volume se détermine théoriquement en comparant sur un graphique, pour une journée
donnée (généralement la journée de pointe de l’horizon considéré pour le projet), l’évolution
en fonction du temps :

De la courbe des consommations cumulées telle qu’elle peut être estimée à partir de mesures
sur les conditions actuelles et de prévisions sur son évolution, ou par toutes autres
considérations.

De la courbe des productions cumulées telles qu’elle résulte des conditions de production
(débit constant ou variable suivant la nature de la ressource et ses conditions d’exploitation).

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 Fonction relative à la sécurité d’approvisionnement :

C’est le volume nécessaire à assurer en cas d’insuffisance de l’alimentation (Ex : incident


sur les équipements, durée d’une pollution accidentelle, durée de réparation d’une canalisation
maîtresse d’alimentation).

Ce second volume dépend par ailleurs de la ressource, de l’unicité ou de la multiplicité des


origines de la ressource.

 Fonction réserve d’incendie :

La réserve d’incendie dans un réservoir est destinée à alimenter le réseau de distribution d’un
débit de 17 l/s durant 2 heures, soit une réserve de 120 m3.

En pratique, la capacité d’un réservoir destiné à alimenter une petite ou moyenne


agglomération est égale à la moitié de la distribution moyenne journalière augmentée de la
réserve d’incendie :

Qm
Capacité (m3) = + 120 m3
2

Qm : Distribution moyenne journalière en m3

iv. Hauteur de l’eau :

La dépense de construction des réservoirs, varie avec l’épaisseur de la tranche d’eau ; cette
épaisseur, est en général, de 3 m à 6 m, 8 m dans des circonstances exceptionnelles.

v. Dimensions en plan :

Les dimensions sont définies essentiellement pour des considérations d’exploitation qui
déterminent la hauteur d’eau emmagasinée. Pour les petits réservoirs, la hauteur varie de 2 à
3m, pour les grands, elle peut atteindre jusqu’à 10m. En effet, un compromis doit être cherché
entre la surface en plan et la hauteur d’eau. Les efforts sur les parois et sur le fond sont
proportionnels à la hauteur d’eau, ce qui fait préconiser des hauteurs plus petites. D’un autre
côté, les dimensions en plan sont limitées par les conditions géotechniques et foncières.

vi. Division des réservoirs :

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En vue de leur nettoyage et de leur entretien, les grands réservoirs peuvent être divisés en
deux ou plusieurs compartiments, en principe de capacités égales.

Ces compartiments doivent communiquer entre eux et être reliés, directement, à la conduite
d’adduction et à la conduite maîtresse de distribution. La communication peut se faire par
vanne, ou par liaison des conduites d’arrivée et de départ de l’eau.
Il faut noter aussi que le réservoir peut avoir une structure complexe, où les cuves sont
superposées.
vii. Charge :

La charge, ou l’altitude, du réservoir nécessaire pour assurer la distribution, est fournie par
le calcul du réseau. Il doit être situé le plus proche de l’agglomération à alimenter. En effet, en
éloignant le réservoir de l’agglomération, on est conduit à augmenter, soit son altitude, soit le
diamètre de la conduite de liaison entre le réservoir et l’agglomération.

b. Exigences techniques à satisfaire dans la construction d’un réservoir :

 Résistance : Le réservoir doit, dans toutes ses parties, équilibrer les efforts auxquels il
est soumis.
 Etanchéité : Il doit constituer pour le liquide qu’il contient un volume clos sans
fuite. Il doit donc être étanche.
 Durabilité : Le réservoir doit durer dans le temps, c'est-à-dire que le matériau
dont il est constitué, doit conserver ses propriétés initiales après un contact
prolongé avec le liquide qu’il est destiné à contenir.

Enfin, le contact avec le béton du parement intérieur du réservoir ne doit pas altérer les
qualités du liquide emmagasiné. Le revêtement intérieur, s’il protège le béton sous-jacent doit
aussi protéger le liquide de l’influence du béton.

c. Equipements du réservoir :

Chacun des compartiments d’un réservoir doit être muni d’une conduite d’alimentation,
d’une conduite de distribution, d’une conduite de vidange et enfin, d’une conduite de trop-plein.
Les dispositions spéciales qui peuvent être prises pour constituer la réserve incendie ne
modifient en rien ces principes ; ce ne sont que des aménagements de détail.

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A noter que les traversées des parois des réservoirs par les diverses canalisations s’effectuent
à l’aide des gaines étanches.

Figure 2 :Equipement d’un réservoir d’eau potable

1.2.3-Maîtrise de l'étanchéité des structures en béton armé

Le béton étanche nécessite un rapport eau/ciment relativement bas et une classe de résistance
correcte. Théoriquement, on considère comme imperméable un béton présentant un rapport E/C
de 0,45 et une classe de résistance supérieure à C30/37.

1.2.3.1-Dalles et coupoles

Sur la dalle en béton armé supérieure, on procède à la mise en place de :

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a. La forme de pente ;
b. L’étanchéité ;
c. La protection.

a. La forme de pente : est constituée de :

i. une forme de pente : en béton cellulaire (formulé à l’aide de gravettes de


granulométrie fine), avec une pente de 2%.

ii. Une chape de réglage : en mortier de ciment CPJ 35, d’une épaisseur minimale
de 0.02cm, dosé à 350 Kg/m 3, et parfaitement lissée.

NB : un délai de séchage de 8 jours à 3 semaines doit être observé entre le


coulage des formes de pente et la pose de l’étanchéité.

b. L’étanchéité : est composée de :


i. L’écran par vapeur : est un écran de protection contre la migration de la
vapeur d’eau en provenance des locaux sous jacents vers la couche isolante.
Il doit être appliqué sur des supports propres et secs. Il est constitué de :
 Un enduit d’imprégnation à froid (EIF) : couche adhésive (en bitume) à
froid directement sur la chape de réglage afin de permettre l’adhérence
des couches pour l’étanchéité.
 Une couche d’enduit d’application à chaud (EAC) au bitume oxydé.
 Une couche de feutre bitumé (type 27S).
ii. L’isolation thermique : est un ouvrage destiné à réduire les échanges
thermiques entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
 Une couche d’enduit d’application à chaud au bâtiment.
 Des panneaux de liège aggloméré ou de polystyrène expansé, disposés et
scellés sur l’EAC ; d’une épaisseur de 4cm et de masse volumique
comprise entre 95 et 130 Kg/m 3.

Les joints sont remplis de bitume à chaud.

iii. Le complexe d’étanchéité(ou revêtement d’étanchéité) : (selon le DTU)


 Une couche d’imprégnation à froid (à 0.5 Kg/m²).

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 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume
oxydé.
 Un bitume armé (type 40TV).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume
oxydé.
 Un bitume armé (type 40TV).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume
oxydé.
 Un feutre bitume surfacé (type 36S).
 Une couche d’enduit d’application à chaud (à 1.5 Kg/m²) au bitume
oxydé.
 Et une jetée de sable à chaud.

Le recouvrement des feuilles d’étanchéité d’une même couche (bitume armé) est
de 10cm au minimum. La pose se fait à lits croisés.

c. La protection :

i. Pour les terrasses courantes, on effectue une protection dure constituée par
une chape en béton de 4cm d’épaisseur minimale coulée sur un lit de sable
fin sec de 2cm d’épaisseur. Les joints sont de 2 cm, disposés tous les 2m
dans les deux sens et remplis avec du bitume à chaud après prise du béton.
Cette chape est dosée à 300 Kg de CPJ 35 pour 450 Kg de gravettes 10/15 et
1 m » de sable. Un papier kraft est interposé entre le sable et le dallage.

ii. Pour les terrasses inaccessibles, on pose une autoprotection qui est une
protection mince rapportée en usine sur les chapes souples de bitume armé,
par la pose d’un feutre en aluminium collée.

1.2.3.2-Les voiles et le radier :

On utilise pour l’étanchéité des voiles et du radier des réservoirs des procédés
d’imperméabilisation à la surface. Ces procédés s’appliquent sous forme de liquides et/ou de
barbotines pénétrant dans le béton sur une profondeur, ce qui lui confère l’étanchéité

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recherchée. Ils sont économiques et durables, et conviennent très bien aux ouvrages soumis à
des charges hydrauliques.

Et puisque le degré d’imperméabilisation pour un dosage donné est très dépendant de


l’homogénéité du support, alors ce dernier doit être nettoyé des graisses, huiles et produits de
décoffrage.

Pour les réservoirs, on applique un revêtement épais à base de mortier à liants hydraulique
adjuvanté d’un hydrofuge de masse ou d’une résine de synthèse.

a. Les voiles :

Le revêtement comprend trois couches :

i. Une couche d’accrochage : d’une épaisseur de 8 mm de mortier de ciment


dosé à 600 Kg/m3, auquel on ajoute un hydrofuge de masse, est appliquée
sur la paroi interne du voile en béton armé traitée et humidifiée ; ce qui
permet l’accrochage du revêtement d’étanchéité.
ii. Une couche de dressage : d’une épaisseur de 8 à 10 mm de mortier de ciment
hydrofugé dosé à 600 Kg/m3 permet d’homogénéiser la surface du voile
pour l’application de la couche de finition.
iii. Une couche de finition : couche étanche hydrofugée dosée à 500 Kg du
ciment, a une épaisseur de 8 à 10 mm. Le dosage des adjuvants est fonction
de leur type de l’imperméabilité recherchée, ils sont sous forme liquide ou
poudre et peuvent être incorporés aux sables et au ciment, mais de préférence
à l’eau de gâchage afin de permettre une bonne répartition.
b. Le radier :

Le mortier hydrofugé est appliqué en deux couches épaisses, dosées à 700 et 600 Kg par m3
de sable, respectivement, formant ainsi une chape étanche d’une épaisseur minimale de 30 mm ;
appliquée au dessus d’une couche de barbotine de ciment dosée à 1000 Kg par m3 de sable et
étalée à la brosse métallique.

Les mortiers doivent être bien composés avec des sables propres de granulométrie
convenable : 0.1 mm à 2 mm ou 0.1 à 3 mm.

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Chapitre 2: Préparation et organisation du chantier

2.1- Introduction :

Tout chantier est un lieu où s’effectuent des travaux de fondation,d’érection, d’entretien, de


rénovation, de réparation, de modification ou de démolition de bâtiments ou d’ouvrages de
génie civil.

L’organisation d’un chantier est l’ensemble des dispositions envisagées pour l’exécution dans
les meilleures conditions possibles d’un travail.

Pour cela il faut :

• Comprendre afin de prévoir, d’organiser, de préparer avant d’agir

• Bien exécuter, ordonner et coordonner le programme d’action

2.2- Installation du chantier

2.2.1- Rôle de l'installation de chantier :

 Ordonner le chantier : Gain de temps, Évite les pertes (matériaux) et double emplois
(matériels), Améliore la sécurité : humaine + matériel et Améliore-la Qualité.
 Positionner les éléments humains : créer des espaces de réunion, éviter des lieux
d’accident et matériels : lieux de livraison, circuit de déplacements (des engins et des
véhicules dans le chantier), assure la sécurité des humains et du matériel (clôture +
gardiennage + alarme) et identifier les réseaux pour éviter les problèmes de fuites et des
pannes.
 Ranger le déroulement du chantier à étudier lors de la préparation au bureau des
méthodes, prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins possibles les
hommes, les matériels, les matériaux (y compris lors du repliement du chantier) et faciliter
la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états.

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Désignation Définition& fonction Figures

Est mis en place dès


Bureau de l’ouverture du chantier pour la
chantier maîtrise d’œuvre et la maîtrise
d’ouvrage. Il serve
essentiellement pour les
réunions de chantier et
l’affichage des plans
Figure 3: bureau de chantier
d’exécution.

Aire de stockage des Agrégats


: sable (0/5), Graviers, (4/12),
graviers (12/20) Ces
matériaux doivent être
proches des accès et se
Localisent sur le bâtiment à
L’air de réaliser et sont inclus dans
Stockage
l’air de balayage de la grue.

Figure 4:Stockage des agrégats

Air de stockage pour le liant


(ciment).

Figure 5:Stockage de ciment

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C’est un local provisoire pour
le stockage du petit matériel
Magasin de valeur, tel que la meule à
disque, la perceuse, le vibreur
et les matériaux : Céramique,
et les fourreaux…

Figure 6:Magasin

dans ce post on fabrique

Post De tout ce que est acier (les


ferraillage semelles, pré poteau,
poteau, poutre, cadre,
étirerait et les épingle)

Figure 7:Post de ferraillage.


*

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2.3- Les matériaux utilisés :
2.3.1-Introduction :

Les matériaux utilisés dans notre projet sont pratiquement tous les composants de gros Œuvre
d’infrastructure : (terrassement, fondation), superstructure (poteau, poutre, dalle, Voile,
maçonnerie) et second œuvre (revêtement, enduit…)

2.3.2-Type de matériau :

- Les liants :

• Ciment CEM I 42.5 N: Utilisé pour le dosage du béton.

• Ciment CEM II A-L 32.5 R : Utilisé pour les travaux de second œuvre.

• Ciment CEM I 42.5 HRS 1 : utilise pour les travaux gros Œuvre.

Figure 8:Ciment CEM I 42.5 N Figure 9: Ciment CEM II A-L 32.5 R

Figure 10: Ciment CEM I 42.5 HRS 1

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- Les agrégats :
• Gravillons 4/12
• Gravillons 8/20
• Gravillons 12/20
• Sable 0/5
- Les aciers :
• L’acier : RLØ 6 HA8, HA10, HA12, HA14, HA16, HA20

- L’adjuvent :
 sikadur: pour le scellement d’armatures.

Figure 11: sikadur

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- Membrane d’étanchéité :
DERBIGUM SP4mm : c’est une membrane de toiture destiné à l’étanchéité

Figure 12:DERBIGUM SP4mm

- Manchettes et les coudes :


utilisé aussi bien pour les conduites d'eau
• Manchette BB en acier galvanisé DN 400
• Manchette BB en fonte DN 400
• Coude 1/4 BB en fonte DN 400

Figure 13: Manchette et coude

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- L’eau : Eau de la S.O.N.E.D.E (potable)

2.4-Les engins :
Un engin de chantier ou engin de génie civil est un engin utilisé sur chantier pour
Effectuer différents travaux de terrassement. Il en existe de différentes sortes :

2.4.1-Tractopelle :

Engin de terrassent, utilisé dans les travaux de fouille et l’excavation de la terre,


pour creuser des tranchées et charger des matériaux.

Figure 14: tractopelle

2.4.2- Camion :
Un véhicule routier permettre de transporte les mâtereaux.

Figure 15: Camion de transport

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2.5- Les matériels :

Talochons bouette mètre seau

Niveau a bull Marteau Pelle Truelle

Échafaudage Burin

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2.6- les plans de construction :

Figure 16 : plan de cote

Figure 17 : plan de coffrage de réservoir

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Figure 18 : Plan de coffrage et tuyauterie abri de javelisation

Figure 19 : plan coffrage et tuyauterie chambre des vannes

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figure 20 : plan coffrage et tuyauterie loge de gardien

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CHAPITRE 3 : Suivi de Chantier
3.1- introduction :

Proprement parler, il n’existe pas à de définition précise du suivi de chantier dans une
entreprise. Cette opération n’est ni normalisée, ni soumise à une législation particulière. Il
convient donc, à chaque entreprise, de mettre en œuvre par ses propres moyens, des outils
permettant de suivre l’avancement de ses travaux et son mode d’exécution.
Dans ce chapitre nous nous intéressons au mode d’exécution de ces tâches.

3.2- les gros œuvres :

Dans ce partie nous suivi l’exécution d’un escalier dans le projet de réservoir d’eau.

Figure 21 : Plan de coffrage d’escalier de réservoir

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3.2.1-implantation :
3.2.1.1- Les fouilles :

- Le traçage de fouille se réalise avec le prolongement du cordon qui est lié aux axes
puis on choisit l’intersection de la perpendiculaire des deux axes Avec un fil à plomb
sur la terre.
- Puis on trace le contour de fouille indiqué sur le plan de fondation en considérant que
l’axe projeté est l’axe de la fouille. Le traçage se fait Avec du sable jaune du sol à la
surface de la terre.

- Ensuite, l’excavation de la fouille se réalise à l’aide d’une pelle hydraulique on veille


à respecter la prof ondeur indiquée sur le plan 1.50m

Figure 22 : l’excavation de la fouille


3.2.1.2- Gros béton :
Le gros béton est un mélange de ciment (HRS), de gravier (12/20), l’eau et de sable (0/5)
Dosé à 300kg/m3. Il possède une portance supérieure à celle du sol et suffisamment grande
pour supporter la charge transmise par la semelle.

Figure 23 : Malaxage de béton

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3.2.2- semelle isolée :
La semelle de fondation est un ouvrage d’assise ayant un empâtement plus important que
l’élément porteur de la structure.
L’élargissement des éléments porteurs en contact avec le sol permet de réduire la pression
exercée sur le sol.
3.2.2.1- Les étapes d’exécution d’une semelle :
 Traçage d’une semelle :
Tous d’abord on choisit l’intersection de ces axes et on la projette sur la surface du gros béton
à l’aide d’un fil à plomb.
On projette ensuite deux autres points à droite et à gauche pour assurer l’alignement des axes.
 Coffrage d’une semelle :
L’entreprise réalise le coffrage des semelles avec du bois.
 mise en place du ferraillage :
En respectant les détails du plan de ferraillage, les armatures se composent de d’aciers
principaux et d’aciers de reprise d’ouvrages verticaux.
 Coulage de béton :
Après avoir malaxé le béton que vous avez soigneusement choisi et réalisé, il est
indispensable de refaire des vérifications avant d’entamer le coulage proprement dit. La
première vérification devra se porter sur le coffrage. Il faut vérifier notamment les
dimensions, la solidité, l’étanchéité, la propreté et enfin l’humidification des parois par les
produits qui facilitent le démoulage.
Ensuite, il faudra revérifier la disposition des ferraillages et le respect de l’enrobage ou la
distance des armatures par rapport aux parois.
Après avoir effectué toutes les vérifications, le coulage proprement dit peut alors être démarré
sans aucun problème.
Après le coulage, il faudra également s’assurer de la bonne répartition du béton dans le
coffrage et de l’expulsion des bulles d’air à travers la vibration.
 Décoffrage de béton :
le décoffrage de béton se fait après 24h de collage.
3.2.3- Voile :
Un voile en béton armé est une structure spatiale dont l’épaisseur est très faible par rapport
aux deux autres dimensions.

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3.2.3.2- Les étapes d’exécution de voile :
Les étapes d’exécution d’un voile sont pratiquement les mêmes étapes d’exécution d’une
semelle.
3.2.4- coffrage et ferraillage d’escalier :
Après le décoffrage de voile en fait le coffrage d’escalier et l’installation de ferraillage

Figure 24 : coffrage et ferraillage d’escalier

Figure 25 : l’escalier de réservoir après le décoffrage

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3.3- les secondes d’œuvre :
3.3.1-L’enduit :

La réalisation de l’enduit se fait en 3 phases :

 La premier couche appelé Gobetis : dosé à 500kg/m3 avec un sable de 0/5


dosé bien en eau d’épaisseur de 4 à 5 mm.

 La deuxième couche ou Le corps d’enduit : dosé à 400kg/m3 avec un sable


de 0/5 d’épaisseur 10 à 12 mm

 La troisième couche, le couche de finition : dosé entre 250 et


350kg/m3 avec un sable 0/5 d’épaisseur 5 à 6mm.

 Enduit de la dalle intermédiaire de chambre des vannes

Figure 26 : Enduit de la dalle intermédiaire de chambre des vannes

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Figure 27 : enduit de la coupole de réservoir.

Figure 28 : enduit extérieur de la poutre ceinture.

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3.3.2-Étanchéité :

L’étanchéité décrit les moyens mis en œuvre pour s’assurer que les
éléments naturels extérieurs (pluies) ou intérieurs (air saturé en
humidité) ne viennent pas mettre en péril les éléments constitutifs du
bâtiment. L’étanchéité intérieure est assurée avec une couche
Derbigum et un rouleau SP4mm.

Figure 29 : Derbigum EP4 & Émulsion bitumineuse.

 Après la nettoyage de contour de reservoir on appliquer la membrane d’étanchéité

Figure 30: l’application de la membrane d’étanchéité

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3.3.3-Pose de faïence :

Figure 31 : pose de faïence dans la chambre des vannes

Figure 32 : pose de faïence dans loge de gardien

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Conclusion
Dans le cadre de ce rapport, je suis prouvé conclure que ce stage j’ai
permis d’acquérir une expérience de grande valeur.

D’une part, ce stage était une occasion très intéressante et bénéfique


pour savoir comment appliquer, sur le plan pratique, d’autre part je
suis eu la chance d’avoir un esprit d’équipe.

En effet la réalisation dans un milieu professionnel, est une occasion


qui j’ai permis d’apprendre des nouvelles connaissances et de
développer une certaine expérience et surtout de s’initier au domaine
de génie civil.

J’ai appliqué les connaissances théoriques qui déjà vu à l’université.

C’est un premier pas pour de couvrir la vie professionnelle


d’un technicien. J’ai assisté aux nouveaux :

 Travaux de gros ouvres (les fouilles, semelle,voile…)


 Travaux de second ouvre (enduit, ferroutage, Étanchéité…)

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