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BASES DE CALCUL

I. Introduction

Les constructions métalliques constituent un domaine important d’utilisation des produits


laminés. Elles emploient, en particulier, des tôles et des profilés. Leurs domaines
d’application sont très nombreux. Ils concernent les bâtiments industriels ou résidentiels et
les ouvrages d’art, les ponts et les passerelles, les pylônes de transports d’énergie électrique
et des réseaux de télécommunications.

La réalisation de telles structures s’effectue suivant des normes de conception qui


permettent d’obtenir un ouvrage assurant la sécurité des personnes et des biens et
bénéficiant d’une durabilité cohérente avec l’investissement consenti

Dans ce travail nous nous intéressons au dimensionnement basé sur les normes structurales
Eurocode 3 applicables aux structures métalliques
Ainsi, dans ce chapitre nous présentons les exigences relatives à la résistance mécanique des
sections transversales et à la stabilité des éléments de ce type de structures

Les Eurocodes structuraux concernant les structures métalliques comprennent :


 Eurocode 0 : qui définit les bases de calcul des structures ;
 Eurocode 1 : qui définit les exigences en matière de sécurité, d’aptitude au
service et de durabilité des structures ainsi que les actions qui les sollicitent ;
 Eurocode 3 : qui porte sur la conception et le calcul des bâtiments et des
ouvrages de génie civil en acier ;
 Eurocode 4 : qui porte sur la conception et le calcul d’ouvrages mixtes acier-
béton ;
 Eurocode 8 : qui définit les exigences de tenue au séisme des bâtiments et
ouvrages.

L’Eurocode 3 qui définit les exigences de résistance, d’aptitude au service et de durabilité des
structures an acier est subdivisé en différentes parties :
 EN 1993-1 Règles générales et règles pour les bâtiments ;
 EN 1993-2 Ponts métalliques ;
 EN 1993-3 Pylônes, mâts et cheminées ;
 EN 1993-4 Silos, réservoirs et canalisations ;
 EN 1993-5 Pieux et palplanches ;
 EN 1993-6 Chemin de roulement.

II. Exigences
Une structure doit être conçue pour une durée de vie donnée.
Elle doit être dimensionnée et réalisée de manière :
 A résister aux actions, à l’incendie, aux événements accidentelles (conditions de résistance)
 A résister à certaines aptitudes au service avec un niveau de fiabilité requis (conditions
d’utilisation ou de service)
La durée de vie d’un ouvrage dépend de sa nature et de son environnement. Elle varie de 10 ans
pour une structure provisoire à 100 pour un bâtiment monumental ou ouvrage d’art
Une structure de bâtiment courant a une durée de vie de 50 ans

III. Principes De Calcul Aux Etats Limites

Un État-limite est un État particulier au delà duquel (dépassement dans le sens défavorable) la
structure (ou l’un de ses éléments) n’assure plus les fonctions et ne satisfait plus aux exigences pour
lesquelles elle a été conçue
Ces états limites sont classés en deux familles :
1. États-limites ultimes (E.L.U.) :
Il y a effondrement de la structure ou d’autres formes de ruine structurale au delà de ces états →
Sécurité des biens et des personnes.
Un E.L.U. est atteint lorsque l’on constate :
 une perte d’équilibre,
 une instabilité de forme
 une rupture d’élément,
 une déformation plastique exagérée
 etc.
2- États-limites de service (E.L.S.) :
Les états limites de service sont associés à des situations de la structure (ou de
certaines de ses parties) rendant l’usage de la structure impossible dans le cadre des
exigences définies lors de son projet (exigences de fonctionnement, de confort pour
les usagers ou d’aspect). Ces états limites de service comprennent :
 les déformations affectant défavorablement l’exploitation de l’ouvrage
ou provoquant des dommages aux finitions ou superstructures
(bardage, couverture, etc.) ;
 les vibrations pouvant incommoder les occupants, endommager le bâtiment ou
limiter son efficacité fonctionnelle.

IV. Représentation des actions

Une action désigne une charge appliquée à la structure (action directe) ou une déformation
imposée (action indirecte)
Les actions sont, généralement, classées en actions permanentes, actions variables et actions
accidentelle
a. Les actions permanentes (notées G ) sont des actions dont la durée d’application est
égale à la durée de vie de la structure ; elles peuvent être constantes ou connaître de
faibles variations au cours du temps.
 Poids propres des structures et des équipements fixes,
 Action de la précontrainte,
 Déplacement différentiel des appuis,
 Déformation imposée à la construction
b. Les actions variables (notées Q) sont des actions à occurrences discrètes plus ou
moins ponctuelles dans le temps ou à caractères (intensité, direction, etc.) variables
dans le temps et non monotones
 Charges d’exploitation,
 Action du vent,
 Action de la neige
 Action des gradients thermiques,

 Charges en cours de construction .


c. Les actions accidentelles (notées A) qui sont parfois de courte durée d’application et
de caractère aléatoire (séisme, explosions, chocs, incendie par exemple).
V. Combinaisons d’actions

1-Combinaisons d’actions à L’ELU


Si nous avons n actions variables, nous aurons n combinaisons à écrire; la combinaison à retenir est
celle qui donne l’action la plus élevée.

Combinaison simplifiée:
La combinaison fondamentale peut être remplacée par celle qui se révèle la plus contraignante
parmi les combinaisons données ci-après :

2- Combinaisons d’actions à L’ELS

Pour les états limites de service, on définit les expressions suivantes

3- Valeurs limites des déformations


Le règlement EUROCODE 3 recommande des limites qui sont les suivantes et qui restent
approximatives :
VI- Convention De Signe
VII- Valeurs de calcul des propriétés de matériaux

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