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◇ Produit scalaire
◇ Produit scalaire et norme euclidienne
▶ Proposition (Inégalité de Cauchy-Schwarz) : Pour
#» #» #» tous vecteurs #»
u et #»
v on a :
Dans toute cette section on considère une base B = ( i , j , k )
de référence. On va définir la notion de produit scalaire et de
norme à partir de cette base. Elle sera donc automatiquement ∣⟨ #»
u , #»
v ⟩∣ ≤ ∥ #»
u ∥ ∥ #»
v ∥,
⎛x⎞ ⎛x ⎞
′
#» #»
▶ Définition (Produit scalaire) : Soient u ⎜y ⎟ et v ⎜y ⎟ ′ ▶ Proposition (Propriété de la norme) : Soient #» u un
⎝z ⎠ ⎝z ′ ⎠ vecteur et λ ∈ R.
#» #»
deux vecteurs. On appelle produit scalaire de u et de v , noté #»
⟨ #»
u , #»
v ⟩, le réel défini par : 1. ∥ #»
u ∥ ≥ 0 et ∥ #»
u ∥ = 0 ⇔ #»
u = 0 (séparabilité).
⟨ #»
u , #»
v ⟩ = xx′ + yy ′ + zz ′ . 2. ∥λ #»
u ∥ = ∣λ∣ ∥ #»
u ∥ (homogénéité).
3. ∥ #»
u + #»
v ∥ ≤ ∥ #»
u ∥ + ∥ #»
v ∥ (inégalité triangulaire).
▶ Proposition (Propriétés fondamentales du produit
scalaire) : Pour tous vecteurs #»
u , #» #» et tous réels λ, µ ∈ R
v ,w
on a : ▶ Remarque : Soient A, B et C trois points de l’espace. Les
propriétés de la norme impliquent :
● ⟨λ #»
u + µ #» #» = λ⟨ #»
v , w⟩ #» + µ⟨ #»
u , w⟩ #» et ⟨ #»
v , w⟩ u , λ #» #» =
v + µ w⟩
#» #» #» #»
λ⟨ u , v ⟩ + µ⟨ u , w⟩ (bilinéarité). ● d(A, B) = 0 ⇔ A = B
● ⟨ #»
u , #»
v ⟩ = ⟨ #»
v , #»
u ⟩ (symétrie). ● d(A, B) = d(B, A)
● ⟨ #»
u , #»
u ⟩ ≥ 0 (positivité). ● d(A, C) ≤ d(A, B) + d(B, C)
#»
● ⟨ #»
u , #»
u ⟩ = 0 ⇒ #»
u = 0 (définie).
▶ Définition (Angle géométrique de deux vecteurs non
nuls) : Soient #» u et #»
v deux vecteurs non nuls. On appelle mesure
⎛x⎞ de l’angle géométrique des vecteurs #» u et #»
v l’unique réel θ ∈ [0, π]
▶ Définition (Norme euclidienne et distance) : Soit #» u ⎜y ⎟ vérifiant ⟨ #» #» #» #»
u , v ⟩ = ∥ u ∥ ∥ v ∥ cos(θ).
⎝z ⎠
#» #»
un vecteur. On appelle norme euclidienne de u , noté, ∥ u ∥, le ◇ Orthogonalité
réel positif défini par :
√ √ ▶ Définition (Orthogonalité) : Deux vecteurs #» u et #»v sont
#» #»
∥u∥ = ⟨ u , u ⟩ = x2 + y 2 + z 2 . #» #»
dits orthogonaux si ⟨ u , v ⟩ = 0.
▶ Proposition : Pour deux vecteurs non nuls #» u et #»
v on a : ● Il est nul si et seulement si #»
u et #»
v sont colinéaires.
#» #» #» #» π
⟨ u , v ⟩ = 0 ⇔ l’angle géométrique entre u et v vaut . ● Il est orthogonal à #»
u et #»
v.
2
● Lorsque #»
u et #»
v sont non colinéaires il s’agit, à multiplication
▶ Proposition (Théorème de Pythagore) : Pour deux par un réel près, de l’unique vecteur orthogonal à #» u et #»
v.
vecteurs #»
u et #»
v on a :
∥u# + »
v∥ = ∥ #»
u ∥ + ∥ #»
v ∥ ⇔ ⟨ #»
u , #»
2 2 2
v ⟩ = 0. ▶ Proposition (Propriétés algébriques du produit
vectoriel) : Pour tous vecteurs #» u , #»
v, w#» et tous réels λ, µ on a
▶ Définition (Base orthonormée) : Soient #» u , #» #» trois :
v et w
vecteurs vérifiant :
1. #»
u ∧ #»v = − #»
v ∧ #»
u (antisymétrie).
#» #» #» #» #» #» #» #» #»
∥ u ∥ = ∥ v ∥ = ∥ w∥ = 1 et ⟨ u , v ⟩ = ⟨ u , w⟩ = ⟨ v , w⟩ = 0.
#» #» #» 2. (λ #»
u + µ #»
v)∧w #» = λ( #»
u ∧ #»
v ) + µ( #» #» et #»
v ∧ w) u ∧ (λ #» #» =
v + µ w)
On dira que la famille ( u , v , w) forme une base orthonormée. #» #» #» #»
λ( u ∧ v ) + µ( u ∧ w).
⟨ #»
u , #»
v ⟩ = xx′ + yy ′ + zz ′ . où ( #»
u , #»
v ) désigne l’angle géométrique des vecteurs #» u et #»
v.
▶ Remarque : Si #» u et #»
v sont deux vecteurs non nuls alors
▶ Remarque : Ainsi l’expression du produit scalaire, de la ∥ #»u ∧ v ∥ représente l’aire du parallélogramme construit sur #»
#» u et
norme et des distances en fonction des coordonnées ne dépend #»
v.
pas du choix de la base orthonormée.
▶ Proposition : Soit (e#»1 , e#»2 , e#»3 ) une base orthonormée. On a
◇ Produit vectoriel et produit mixte dans e#» = ±(e#» ∧ e#»).
3 1 2
l’espace orienté
On se place de nouveau dans notre base de référence B = ▶ Définition (Base orthonormée directe et indirecte) :
#» #» #» #» #» #»
( i , j , k ). Comme dans le cas du produit scalaire nous allons Soit B = (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée. On dira que la base
définir le produit vectoriel à partir de l’écriture en coordonnées B est :
● directe si e#»3 = e#»1 ∧ e#»2 ;
dans cette base.
∣
x x′
∣=∣
x x′
∣=∣
y y′
∣ = 0. ▶ Proposition : Si (e#»1 , e#»2 , e#»3 ) est une base orthonormée
y y′ z z′ z z′ directe alors :
▶ Proposition : Soient #» u et #»
v deux vecteurs non colinéaires. e#»1 ∧ e#»2 = e#»3 , e#»2 ∧ e#»3 = e#»1 , e#»3 ∧ e#»1 = e#»2 .
1. Il existe un vecteur non nul w#» orthogonal à #»
u et #»
v.
2. Les vecteurs orthogonaux à #»
u et #» #» avec
v sont de la forme λ w ▶ Proposition (Expression de #» u ∧ #»
v dans une BON
#» #» #»
directe) : Soit B = (e1 , e2 , e3 ) une base orthonormée directe
λ ∈ R.
⎛x⎞ ⎛x ⎞
′
#» sont les combinaisons linéaires
3. Les vecteurs orthogonaux à w #» #»
#» #» et soient u ⎜y ⎟ et v ⎜y ⎟ deux vecteurs exprimés dans B.
′
de u et v . ⎝z ⎠ ⎝z ′ ⎠
#» #»
Alors le vecteur u ∧ v a pour expression dans la base B :
⎛x ⎞ ⎛x ⎞
′
⎛ ∣y y ∣ ⎞
′
#»
▶ Définition (Produit vectoriel) : Soient u ⎜y ⎟ et v ⎜y ⎟ #» ′
⎜ z z ⎟
′
⎝z ⎠ ⎝z ′ ⎠ ⎜ ⎟
#» #» #» #» #» ⎜ x x′ ⎟
dans la base ( i , j , k ). On appelle produit vectoriel de #»
⎜
u ∧ v ⎜− ∣ ⎟
′ ∣⎟.
u et ⎜ z z ⎟
#»
v , noté #» u ∧ #»
v , le vecteur dont les coordonnées dans la base ⎜ ⎟
⎜ x x′ ⎟
∣ ∣
⎛ ∣y y ∣ ⎞
′ ⎝ y y′ ⎠
⎜ z z ⎟
′
⎜ ⎟ L’expression des coordonnées du produit vectoriel est donc
#» #» #» #» #» ⎜ x x′ ⎟
⎜ ⎟ identique dans toute BON directe.
( i , j , k ) sont : u ∧ v ⎜− ∣ ′ ∣⎟. De plus :
⎜ z z ⎟
⎜ ⎟
⎜ x x′ ⎟
∣
⎝ y y′ ⎠∣
◇ Produit mixte ● Lien entre les deux : si P = (A, #»u , #»
v ) est un plan affine on
#» #»
▶ Définition (Produit mixte) : Soient #» u , #» #» trois dit que vect( u , v ) est la direction de P. On pourra aussi
noter P = A + vect( #»u , #»
v, w
vecteurs. On appelle produit mixte de ( u , v , w), noté [ u , #»
#» #» #» #» #» v ).
v , w],
le réel défini par :
▶ Proposition (Équation cartésienne d’un plan) : Soit P
[ #»
u , #» #» = ⟨ #»
v , w] u ∧ #» #»
v , w⟩.
le plan passant par A(a1 , a2 , a3 ) et dirigé par les vecteurs non
⎛u1 ⎞ ⎛v1 ⎞ ⎛w1 ⎞
colinéaires #»
u ⎜u ⎟ et #»
v ⎜v ⎟ . On note #»
u ∧ #»
v ⎜w2 ⎟. On a les
▶ Proposition (Expression du produit mixte dans une 2 2
#» #» #»
base orthonormée directe) : Soit B = (e1 , e2 , e3 ) une base
⎝u3 ⎠ ⎝v3 ⎠ ⎝w3 ⎠
équivalences :
⎛x1 ⎞ ⎛x2 ⎞ ⎛x ⎞
orthonormée directe et soient #»
u ⎜ y1 ⎟, #»
v ⎜ y2 ⎟ et #» # » # »
M (x, y, z) ∈ P ⇔ [AM , #» u , #»
v ] = 0 ⇔ [ #»
u , #»
v ⎜y ⎟ trois
⎝ z1 ⎠ ⎝ z2 ⎠ ⎝z ⎠ v , AM ] = 0
# »
vecteurs exprimés dans B. Alors : ⇔ ⟨ #»
u ∧ #»v , AM ⟩ = 0
⇔ w1 (x − a1 ) + w2 (y − a2 ) + w3 (z − a3 ) = 0.
[ #»
u , #» #» = x ∣y1 y2 x x2 x x2
v , w] ∣−y∣ 1 ∣+z∣ 1 ∣.
z1 z2 z1 z2 y1 y2
⎛n1 ⎞
De même si #»
n ⎜n2 ⎟ est un vecteur normal de P alors :
▶ Remarque : Avec les notations de la proposition précédente ⎝n3 ⎠
le réel [ #» u , #» #» sera aussi appelé déterminant des vecteurs
v , w]
# »
RRRx1 x2 xRRR M (x, y, z) ∈ P ⇔ ⟨AM , #» n⟩ = 0
#» #» #» RRR
( u , v , w) dans la base B et noté RRR y1 y2 y RRR. L’expression
RRR
RRR z R ⇔ n1 (x − a1 ) + n2 (y − a2 ) + n3 (z − a3 ) = 0.
R 1 z2 z RRR
analytique du dessus correspond au développement de ce Ainsi tout plan P admet une équation cartésienne de la forme
déterminant par rapport à la troisième colonne. ax + by + cz + d = 0 avec (a, b, c) ≠ (0, 0, 0). De telles équations
représentent deux plan confondus si et seulement si elles sont
▶ Proposition (Interprétation du produit mixte en proportionnelles.
terme de volume) : Pour tous vecteurs non nuls #» u , #»
v et
w on a : ∣[ u , v , w]∣ = ∥ u ∥ ∥ v ∥ ∥ w∥ ∣ cos( u ∧ v , w)∣ sin( #»
#» #» #» #» #» #» #» #» #» #» u , #»
v ). ▶ Proposition : Soient (a, b, c) ≠ (0, 0, 0) et d ∈ R. L’équation
Ainsi ∣[ #»u , #» #» s’interprète comme le volume du parallélépipède
v , w]∣ ax + by + cz + d = 0 représente un plan qui admet pour vecteur
construit sur #» u , #» #»
v , w. ⎛a⎞
normal #» n ⎜ b ⎟. Si a ≠ 0 (resp. b ≠ 0, c ≠ 0) alors ce plan
▶ Proposition (Propriétés algébriques du produit mixte) ⎝c⎠
: Le produit mixte est trilinéaire (i.e. linéaire par rapport à passe par le point de coordonnées (−d/a, 0, 0) (resp. (0, −d/b, 0),
chacune de ses variables) et antisymétrique (i.e. si on échange (0, 0, −d/c)).
deux variables, le résultat est multiplié par −1).
▶ Remarque : On rappelle que deux plans sont dits parallèles
▶ Proposition : Trois vecteurs #» u , #» #» sont coplanaires (ou
v, w si ils ont la même direction (c’est à dire le même plan vectoriel
linéairement dépendants) si et seulement si le produit mixte comme direction).
[ #»
u , #» #» = 0.
v , w]
▶ Proposition :
◇ Plan de l’espace
1. Deux plans sont parallèles si et seulement si ils ont un
Dans cette section on travaille dans un repère orthonormé
#» #» #» vecteur normal commun.
(O, i , j , k ) (sauf mention explicite).
2. Soient P1 ∶ a1 x+b1 y+c1 z+d1 = 0 et P2 ∶ a2 x+b2 y+c2 z+d2 = 0
▶ Définition (Plans affines, plans vectoriels) : deux plans. Les plans P1 et P2 sont parallèles si et seulement
⎛a1 ⎞ ⎛a2 ⎞
● Le plan affine P passant par un point A(a1 , a2 , a3 ) et dirigé si les vecteurs ⎜ b1 ⎟ et ⎜ b2 ⎟ sont colinéaires.
⎛u1 ⎞ ⎛v1 ⎞ ⎝ c1 ⎠ ⎝ c2 ⎠
par deux vecteurs non colinéaires #» u ⎜u2 ⎟ et #» v ⎜v2 ⎟ est
⎝u3 ⎠ ⎝v3 ⎠
◇ Droite de l’espace
l’ensemble des points de la forme A + λ #» u + µ #»v avec λ, µ ∈ R.
Ainsi un point M (x, y, z) appartient à P si et seulement si Dans cette section on travaille dans un repère orthonormé
# » #» #» #»
les vecteurs AM ∈ vect( #» u , #»
v) : (O, i , j , k ) (sauf mention explicite).
# »
M (x, y, z) ∈ P ⇔ ∃(λ, µ) ∈ R2 , AM = λ #»
u + µ #»
v ▶ Définition (Droites affines, droites vectorielles) :
⎧
⎪x = a1 + λu1 + µv1
⎪
⎪ ● La droite affine D passant par un point A(a1 , a2 , a3 ) et
⇔ ∃(λ, µ) ∈ R2 , ⎨y = a2 + λu2 + µv2
⎪ ⎛u1 ⎞
dirigée par un vecteur #»
⎪z = a3 + λu3 + µv3
⎪
⎩ u ⎜u2 ⎟ non nul est l’ensemble des
Les relations précédentes s’appellent un paramétrage du ⎝u3 ⎠
plan P (ou encore la représentation paramétrique du points de la forme A + λ #» u avec λ ∈ R. Ainsi un point
M (x, y, z) appartient à D si et seulement si les vecteurs #»
u
plan P) les paramètres étant les réels λ, µ. On notera ce # »
plan (A, #»
u , #»
v ). On appellera vecteur normal au plan P et AM sont colinéaires :
tout vecteur non nul orthogonal à #»u et à #»
v. # »
M (x, y, z) ∈ D ⇔ ∃λ ∈ R, AM = λ #»
u
● Un plan vectoriel est un sous ensemble de l’espace des ⎧
⎪x = a1 + λu1
vecteurs de la forme {λ #»
u + µ #»
v ∣ (λ, µ) ∈ R2 } où #»
u et #»
⎪
⎪
v sont ⇔ ∃λ ∈ R, ⎨y = a2 + λu2
deux vecteurs non colinéaires. On notera ce plan vect( #»u , #»
v ). ⎪
⎪
⎩z = a3 + λu3
⎪
Les relations précédentes s’appellent un paramétrage du
▶ Proposition (Distance d’un point à un plan) :
plan P (ou encore la représentation paramétrique du
plan P) le paramètre étant le réel λ. On dira que #»
u est 1. Soit P un plan défini par un point A et deux vecteurs
un vecteur directeur de la droite. On notera cette droite non colinéaires #»
u et #»
v . Pour tout point M de l’espace
(A, #»
u ). on a : # »
∣[ #»
u , #»
v , AM ]∣
d(M, P) = .
● Une droite vectorielle est un sous ensemble de l’espace ∥ #»
u ∧ #» v∥
des vecteurs de la forme {λ #»
u ∣ λ ∈ R} où #»
u est un vecteur
non nul. On notera cette droite vect( #»
u ). 2. Soit P un plan passant par A et de vecteur normal
#»
n .Pour tout point M de l’espace on a :
● Lien entre les deux : si D = (A, #»
u ) est une droite affine on # »
dit que vect( #»
u ) est la direction de D. On pourra aussi ∣⟨AM , #»
n ⟩∣
noter D = A + vect( #»
u ) ou D = A + R #»
d(M, P) = .
u. ∥ #»
n∥
#» #» #»
3. Soit (O, i , j , k ) un repère orthonormé (direct ou non)
▶ Proposition (Lien entre les plans et les droites) : et soit P un plan d’équation cartésienne ax+by+cz+d =
L’intersection de deux plans P1 et P2 non parallèles est une droite
⎛x⎞
D dirigée par le produit vectoriel de deux vecteurs normaux 0 dans ce repère. Pour tout point M ⎜y ⎟ de l’espace
respectivement à P1 et P2 . En particulier si n # » est un vecteur
1 ⎝z ⎠
# »
normal de P1 et n2 est un vecteur normal de P2 alors n #» ∧ n
# » est on a :
1 2
un vecteur directeur de D. ∣ax + by + cz + d∣
d(M, P) = √ .
a2 + b2 + c2
▶ Proposition (Équations cartésiennes d’une droite) :
Étant donné des réels a1 , b1 , c1 , d1 , a2 , b2 , c2 , d2 tels que
(a1 , b1 , c1 ) et (a2 , b2 , c2 ) soient non proportionnels, l’ensemble On termine cette section avec la notion de coordonnées
#» #» #»
des points M dont les coordonnées (x, y, z) dans un repère cylindrique. Soit R = (O, i , j , k ) un repère orthonormé direct. #» #»
orthonormé vérifient : La projection H d’un point M (x, y, z) sur le plan O + vect( i , j )
#» #»
a pour coordonnées (x, y, 0). Si on note #»u (θ) = cos(θ) i +sin(θ) j
#» #»
a1 x + b1 y + c1 z + d1 = 0 et #»
v (θ) = − sin(θ) i +cos(θ) j une base polaire de ce plan il existe
, # » # » # » # »
(r, θ) ∈ R+ × R tel que OH = r #»
{
a2 x + b2 y + c2 z + d2 = 0 u (θ). Ainsi OM = OH + HM =
#»
r #»
u (θ) + z k . On peut donc repérer un point de l’espace avec la
est une droite. Réciproquement toute droite admet au moins un donnée (r, θ, z).
système d’équations de ce type.
▶ Définition (Coordonnées cylindriques) : Avec les
◇ Projection orthogonale notations qui précèdent on appelle système de coordonnées
cylindriques d’un point M par rapport à R tout triplet
# » #»
(r, θ, z) ∈ R+ × R × R tel que : OM = r #»u (θ) + z k .
▶ Proposition (Projection orthogonale sur un
plan/une droite) : Soit X une droite ou un plan. Pour ◇ Sphère
tout point A de l’espace, il existe un unique point A′ de
# » ▶ Définition (Sphère) : Soient Ω un point de l’espace et R > 0.
X tel que AA′ ⊥ X . Ce point est appelé le projeté (ou
projection) orthogonal(e) de A sur X . C’est le point de On appelle sphère de centre Ω et de rayon R, noté S(Ω, R),
l’ensemble :
X le plus proche de A. La distance d(A, A′ ) est appelée # »
distance de A à X . {M ∈ E ∣ ∥ΩM ∥ = R}.