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α β #»
u = ⟨ #»
u , e#»⟩e#» + ⟨ #»
u , e#»⟩e#».
En notant α1 = √ et β1 = √ on remarque : α12 + 1 1 2 2
α2 + β2 α2 + β2
β12 = 1. Il existe donc (voir le chapitre sur les complexes) un réel
▶ Proposition (Expression du produit scalaire dans une
BON quelconque) :Soit (e#»1 , e#»2 ) une base orthonormée. Soit
θ ∈ R, unique modulo 2π, tel que cos(θ) = α1 et sin(θ) = β1 . On
définit alors : #»
u = xe#»1 + y e#»2 et #»
v = x′ e#»1 + y ′ e#»2 deux vecteurs décomposés dans
#» #» #» #»
● L’angle orienté entre les vecteurs i et u est défini par la base ( e 1 , e2 ). Alors :
#»
( i , #»
u ) ≡ θ [2π]. ⟨ #»
u , #»
v ⟩ = xx′ + yy ′ .
#»
● Si #» v est un vecteur non nul tel que ( i , #» v ) ≡ θ′ [2π] alors
l’angle orienté entre les vecteurs u et #» #» v est défini par ▶ Remarque : Ainsi l’expression du produit scalaire, de la
( #»
u , #»
v ) ≡ θ′ − θ [2π]. norme et des distances en fonction des coordonnées ne dépendent
#» #»
● Avec ces définitions on a la relation de Chasles : ( u , w) ≡ pas du choix de la base orthonormée.
( #»
u , #»
v ) + ( #» #» [2π].
v , w)
◇ Propriétés
#» #» π #» #» #»
On notera que ( i , j ) ≡ [2π] (en effet j = 0 i + j =
#» #» 2
cos(π/2) i + sin(π/2) j ). ▶ Proposition (Propriétés fondamentales du
produit scalaire) : Pour tous vecteurs #» u , #»
v ,w#» et tous
▶ Définition (Produit scalaire) : Soient #» u et #» v deux réels λ, µ ∈ R on a :
vecteurs non nuls. On appelle produit scalaire de #» u et de #» v,
noté ⟨ #»u , #»
v ⟩, le réel défini par : ● ⟨λ #»
u + µ #» #» = λ⟨ #»
v , w⟩ #» + µ⟨ #»
u , w⟩ #» et ⟨ #»
v , w⟩ u , λ #» #» =
v + µ w⟩
#» #» #» #»
λ⟨ u , v ⟩ + µ⟨ u , w⟩ (bilinéarité).
⟨ #»
u , #»
v ⟩ = ∥ #»
u ∥ ∥ #»
v ∥ cos( #»
u , #»
● ⟨ #»
u , #»
v ⟩ = ⟨ #»v , #»
v ).
u ⟩ (symétrie).
#» #»
Si au moins l’un des deux vecteurs est nul alors ⟨ u , v ⟩ = 0. ● ⟨ #»
u , #»
u ⟩ ≥ 0 (positivité).
#» #» #»
▶ Définition (Orthogonalité) : Deux vecteurs u et v sont ● ⟨ #»
u , #»
u ⟩ = 0 ⇒ #» u = 0 (définie).
#»
dits orthogonaux si ⟨ u , v ⟩ = 0.#»
▶ Proposition (Formules reliant la norme et le produit ▶ Définition (Base directe et indirecte) : Soient (e#»1 , e#»2 )
#» #»
scalaire) : Soient #» u et #»
v deux vecteurs. On a : une base orthonormée. Si e#»1 = α i + β j alors on dit que :
1. ∥ u ∥ = ⟨ u , u ⟩ ou de manière équivalente ⟨ #»
#» √ #» #» u , #»
u ⟩ = ∥ #» #» #»
● La base (e#»1 , e#»2 ) est orthonormée directe si e#»2 = −β i + α j .
2
u∥ .
#» #»
2. ∥ #»
u + #»
v ∥ = ∥ #»u ∥ + ∥ #»
v ∥ + 2⟨ #»
u , #»
v ⟩ et ∥ #»
u − #»
v ∥ = ∥ #» ● La base (e#»1 , e#»2 ) est orthonormée indirecte si e#»2 = β i − α j .
2 2 2 2 2
u∥ +
#» 2 #» #»
∥ v ∥ − 2⟨ u , v ⟩.
1 #» #» 2
3. ⟨ #»
u , #» (∥ u + v ∥ − ∥ #»
u − #» ▶ Remarque : Le plan possède donc une orientation naturelle,
2
v⟩ = v∥ ) (identité de
4 donnée par le sens trigonométrique. Cela ne sera plus le cas
polarisation). dans l’espace. On remarque au passage que notre base de travail
#» #»
4. 2(∥ #»
u ∥ + ∥ #» ∥ #»
u + #»
v ∥ + ∥ #»
u − #»
2 2 2 2
v∥ ) = v∥ (égalité du ( i , j ) est orthonormée directe. Par extension on dira qu’un
parallélogramme). repère (O, e#»1 , e#»2 ) est direct (resp. indirect) si (e#»1 , e#»2 ) est directe
(resp. indirecte).
▶ Méthode (Passer des coordonnées cartésiennes aux ● Deux vecteurs #» u et #»v sont colinéaires si et seulement si
coordonnées polaires) : Si on connait un couple de leurs coordonnées sont proportionnelles. Ainsi : les couples
coordonnées polaires (r, θ) d’un point M on peut facilement (x1 , y1 ) et (x2 , y2 ) sont proportionnels si et seulement si
obtenir les coordonnées cartésiennes en utilisant les formules x x2
∣ 1 ∣ = 0.
x = r cos(θ) et √ y = r sin(θ). Dans l’autre sens si on connait y1 y2
(x, y) alors r = x2 + y 2 . Pour trouver l’angle (modulo 2π) on
peut utiliser la fonction arccos, arcsin ou arctan : ▶ Proposition (Propriétés fondamentales du produit
mixte) : Pour tous vecteurs #»
u , #» #» et tous réels λ, µ ∈ R on
v ,w
⎧
⎪ x ⎧
⎪ y a:
⎪ arccos ( r ) si y ≥ 0
⎪
⎪ ⎪ arcsin ( r ) si x ≥ 0
⎪
⎪
θ=⎨ , θ=⎨
⎪
⎪ x
− arccos ( ) si y < 0. ⎪
⎪ y
π − arcsin ( ) si x < 0. ● [λ #»
u + µ #» #» = λ[ #»
v , w] #» + µ[ #»
u , w] #» et [ #»
v , w] u , λ #» #» =
v + µ w]
#» #» #» #»
⎪
⎪ ⎪
⎪
⎩ r ⎩ r λ[ u , v ] + µ[ u , w] (bilinéarité).
⎧ y .
arctan ( ) si x > 0
● [ #»
u , #»
v ] = −[ #»
v , #»
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪
⎪ x u ] (antisymétrie).
⎪ y
θ = ⎨ arctan ( ) + π si x < 0
⎪
⎪ x
⎪
⎪
⎪ π
⎪
⎪signe(b) si a = 0. ▶ Proposition (Expression du produit mixte dans une
BOND quelconque) : Soit (e#»1 , e#»2 ) une base orthonormée
⎩ 2
Si on veut une valeur de l’angle dans ]−π, π] (ce qui correspondait directe. Soient #» u = x1 e#»1 + y1 e#»2 et #»
v = x2 e#»1 + y2 e#»2 deux vecteurs
à l’argument principal pour les nombres complexes) on a la décomposés dans la base ( e 1 , e2 ). Alors : #» #»
formule suivante :
[ #»
u , #»
v ] = x1 y2 − x2 y1 .
⎧
⎪ π si (x, y) = (x, 0) avec x ≤ 0
⎪
⎪
⎪
θ=⎨ ⎛ y ⎞
⎪
⎪
⎪ 2 arctan √ sinon ▶ Remarque : On retiendra que l’expression du produit
⎪ ⎝x + x + y ⎠ 2 2
⎩ scalaire est la même dans n’importe quelle base orthonormée et
celle du produit mixte dans n’importe quelle base orthonormée
◇ Produit mixte directe.
Dans cette section on travaille dans un repère orthonormé direct
#» #» ▶ Proposition (Expression du produit mixte dans une
(O, i , j ) (sauf mention explicite).
base quelconque) : Soit (e#»1 , e#»2 ) une base quelconque. Soient
#» #» #» #» #» #»
▶ Définition (Produit mixte) : Soient #» u et #»
v deux vecteurs u = x1 e1 +y1 e2 et v = x2 e1 +y2 e2 deux vecteurs décomposés dans
#» #» #» #»
non nuls. On appelle produit mixte des vecteurs u et v , noté la base ( e 1 , e2 ). Alors :
[ #»
u , #»
v ], le réel défini par :
[ #»
u , #»
x x2 #» #»
v]=∣ 1
[ #»
u , #»
v ] = ∥ #»
u ∥ ∥ #»
v ∥ sin( #»
u , #»
∣ [e , e ].
v ). y1 y2 1 2
De même si #»
n ▶ Proposition (Distance d’un point à une droite) :
n ( 1 ) est un vecteur normal de D alors :
n2
● Soit D une droite passant par un point A(a, b) et dirigé
# »
M (x, y) ∈ D ⇔ ⟨AM , #»
n ⟩ = 0 ⇔ n1 (x − a1 ) + n2 (y − a2 ) = 0. par un vecteur #»
u ( ) (qui admet donc #»
α β
n ( ) comme
β −α
Ainsi toute droite D admet une équation cartésienne de la vecteur normal). La distance d’un point M (x, y) à D
forme ax + by + c = 0 avec (a, b) ≠ (0, 0). De telles équations est donnée par :
représentent deux droites confondues si et seulement si elles sont
# » # »
proportionnelles. ∣[AM , #»
u ]∣ ∣⟨AM , #»
n ⟩∣ ∣β(x − a) − α(y − b)∣
d(M, D) = #» = #» = √ .
∥u∥ ∥n∥ α2 + β 2
▶ Proposition : Soient (a, b) ≠ 0 et c ∈ R. L’équation ax + by +
c = 0 représente une droite dirigée par le vecteur #»
−b
u ( ) (et qui ● Soit D une droite d’équation ax+by +c = 0. La distance
a
d’un point M (x, y) à D est donnée par :
admet donc pour vecteur normal #»
a
n ( )). Si a ≠ 0 (resp. b ≠ 0)
b
alors cette droite passe par le point de coordonnées (−c/a, 0) ∣ax + by + c∣
d(M, D) = √ .
(resp. (0, −c/b). a2 + b2
◇ Cercles
#» #»
On se place dans un repère orthonormé direct (O, i , j ).