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Ministère de l’Enseignement Supérieur
Et de la Recherche Scientifique
********
Ecole Supérieure De Génie Civil
E
VERECHAGUINE A. K.
IN
********
U
AG
H
CONSTRUCTION APPLIQUEE
EC
ER
-V
Objectifs spécifiques
E
Il doit aussi être capable de calculer et de produire les plans d’exécution des
IN
différents éléments porteurs entrant dans l’ossature d’un bâtiment.
U
CONTENU DU COURS
Introduction Générale
AG
Monographie N°0 : Rappel des notions essentielles nécessaires en CA
BIBLIOGRAPHIE
ES
Le bâtiment est un ouvrage dans lequel l’homme vit et développe des activités.
Compte tenu de leur destination, on distingue :
E
- les bâtiments destinés au tourisme, à l’hôtellerie, à la santé, au sport et
IN
loisirs….
U
La conception des ouvrages doit être conduite de manière qu’ils assurent la
AG
sécurité des biens et des personnes qui les exploitent.
d’ouvrage, maître d’œuvre, entreprise) une garantie dite décennale pour tous les
ouvrages structuraux de bâtiments et de Génie Civil. La loi SPINETTA impose une
ER
assurance pour tous les ouvrages pour lesquels la garantie décennale est due. En
générale, les compagnies d’assurance exigent qu’un bureau de contrôle technique
-V
(SOCOTEC, VERITAS) atteste que le risque est normal, c’est-à-dire que l’ouvrage
est calculé et construit suivant les règles de l’art et conformément à la
C
garantie décennale.
ES
Ce cours est initié pour donner aux étudiants les notions de base de conception
et de calcul des structures des ouvrages en vue de la présentation de leur plan
technique d’exécution.
E
réduite et longueur de flambement;
IN
U
0.4. Théorème de Varignon, théorème des moments et le théorème de
Huygens ;
0.5. AG
Tracé des épures de M, N et T par la méthode directe dite méthode
H
du soldat des systèmes isostatiques ou hyperstatiques (poutres droites
EC
et portiques) ;
ER
1.1. Définitions
E
jouant un rôle dans la stabilité et la résistance d’un ouvrage. Autrement dit, la
IN
structure d’un ouvrage est un système constitué d’éléments porteurs
interdépendants et intégrés à l’ouvrage et supportant les charges s’exerçant sur
U
l’ouvrage. La structure d’un bâtiment peut être en bois, métallique, en béton armé
AG
ou une association de divers matériaux. Ainsi parle-t-on de structure mixte.
des éléments de raidissement sous forme de noyau qui peut être soit la cage
d’escalier ou d’ascenseur ou tout autre système et d’éléments de transition entre
ER
- la structure ossaturée ;
C
Pour les planchers à corps creux et à poutrelles (les plus utilisés), l’élément
porteur est la nervure encore appelée poutrelle.
Pour les planchers en dalle pleine, l’élément porteur est la dalle elle-même.
E
du vide, les poids de la construction et du mobilier, et à les transmettre sur le côté
IN
aux piliers, colonnes ou au mur sur lesquels elle s'appuie. La poutrelle est une
poutre de faible section (moins de 20 cm d'âme). L'ensemble des poutres
U
assemblées constitue la poutraison. Le calcul des poutres suit les modèles de la
AG
théorie des poutres. La poutre a une section où la hauteur est plus grande que la
largeur, selon son modèle de calcul. La poutre continue est une poutre sur
H
plusieurs appuis ; elle a une section plus faible que les poutres sur deux appuis pour
EC
une même portée. La poutre sur deux appuis aux extrémités a sa partie haute en
compression et sa partie basse en tension. La poutre en porte-à-faux encastrée
ER
Ils sont constitués soit des poteaux, soit des murs en maçonnerie ou en
ES
béton armé.
Les poteaux en Béton Armé sont généralement les appuis des poutres et
calculés conformément au règlement BAEL niveau par niveau.
E
IN
U
AG
H
EC
Figure N°2 : Schéma montrant les différents éléments porteurs dans un bâtiment.
ER
Ici, les éléments porteurs verticaux sont des murs avec toutes les
C
reprises horizontalement par le plancher qui transmet les charges directement aux
murs par l’intermédiaire des chaînages. Les murs reprennent non seulement les
charges horizontales (plancher, charpente couverture) mais aussi leur propre poids.
Les charges des murs sont transmises aux fondations constituées de semelles
filantes, de radier. Leur principe de fonctionnement est schématisé ci-dessous.
au droit des baies, les chaînages se portent comme des poutres et peuvent
prendre des formes en cascade ;
E
IN
U
AG
H
Figure N°4 : Bâtiment à mur porteur
EC
Les éléments porteurs horizontaux sont les planchers qui transmettent les
charges aux poutres qui reprennent aussi les charges des maçonneries supportées
-V
et les éléments porteurs verticaux sont les poteaux qui reprennent les charges
transmises par les poutres. Les poteaux reposent sur les fondations qui reportent
C
les charges au sol support. Les fondations peuvent être soit des semelles isolées ou
G
filantes sous poteaux, du radier général. Dans cette structure, les murs jouent un
ES
rôle de remplissage. Cette structure offre une facilité de modification dans le futur.
On la rencontre dans les bâtiments à usage administratif, commercial, industriel
et même dans certains bâtiments à usage d’habitation.
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
10
E
IN
1.5. Comparaison des deux modes de structures
U
Cette comparaison se fera suivant plusieurs paramètres :
11
E
5-3- Du point de vue confort acoustique et thermique
IN
U
AG
H
EC
ER
12
E
5-6- Du point de vue construction
IN
U
AG
H
EC
13
E
d’ouvrage.
IN
U
1.7. Ligne horizontale porteuse de charge
AG
Les charges venant des planchers sont supportées par des segments horizontaux
H
qui seront soit utilisés pour définir les poutres soit pour définir les murs porteurs.
EC
- Pour un plancher à corps creux, les segments porteurs ont un point d’intersection
avec les nervures.
ER
- Pour un plancher en dalle pleine, la dalle est en contact direct avec le segment
porteur ;
-V
niveau supérieur.
En structure à mur porteur, les lignes verticales représentent les murs porteurs
situés entre deux niveaux.
14
Remarque :
E
IN
Les parties d’un ouvrage situées enterrées sont appelées Infrastructures et les
parties hors sol sont appelées superstructures.
U
1.10. Les joints constructifs
AG
H
Les joints de structure sont des éléments importants dans l’étude du cheminement
EC
- Les joints de rupture prévus quand il existe des risques de tassement différentiels
ER
d’exploitation) ;
C
G
15
E
IN
- Les joints de dilatation prévus pour les bâtiments de grande longueur afin de
simplifier les calculs, pour ne pas prendre en compte les effets de retrait et de la
U
température.
AG
H
EC
ER
-V
- Les ouvrages très exposés aux chocs thermiques tels que les balcons, les corniches
sont recoupés par des joints complémentaires appelés joints de diapason.
16
17
E
- définir le type de structure à utiliser ;
IN
- dimensionner les éléments porteurs ;
U
- tenir compte des conclusions des études géotechniques pour dimensionner la
AG
fondation.
H
EC
ER
-V
C
G
ES
18
2.1. Définitions
Les sollicitations dans les éléments porteurs d’ouvrage sont engendrées par
des actions s’exerçant sur ces éléments. Il est important d’identifier ces actions, de
E
les évaluer en fonction de leur cheminement dans l’ouvrage : c’est la descente des
IN
charges.
U
On appelle descente des charges, le principe de distribuer les charges sur les
AG
différents éléments que compose la structure d’un ouvrage.
La descente des charges permet de déterminer les actions qui s’exercent sur
H
un élément, soit directement (poids des éléments, des personnes sur un
EC
C’est l’opération qui consiste à calculer, pour tous les éléments porteurs de
l’ouvrage (planchers, poutres, poteaux, mur, voile) les charges qu’ils supportent à
-V
2.2.1. Définitions
ES
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
- Les charges permanentes notées G dont l’intensité est constante ou varie très
peu dans le temps. Ils sont constitués des poids propres de tous les matériaux,
ouvrages et des équipements fixes. Ils sont définis par la norme NFP 06-004 qui
précise les poids volumiques des divers matériaux de construction.
Les charges permanentes sont obtenues à partir des dimensions géométriques des
E
éléments. Elles peuvent être également constituées des poussées et pressions des
IN
solides ou liquides, les déformations imposées dues aux mouvements du sol. Elles
U
peuvent être :
AG
Concentrées (charges sur poteaux, charges transmises par une poutre sur une
autre poutre…)
H
Réparties (charges sur une poutre, un mur….)
EC
Les équipements fixes font partie de ces charges telles que les cloisons de
distribution. Elles interviennent dans le cas où leur poids linéique est inférieur à 250
-V
Cette façon de considérer ces charges permet une grande souplesse dans la
G
Les poids, les poussées et les pressions dus à des terres ou des liquides
interviennent en actions permanentes lorsque le niveau de ces derniers varie peu.
Le retrait, faisant partie des déformations imposées à une construction, est une
caractéristique du béton et correspond à une rétraction du béton pendant les
phases de prise et de durcissement. On cherche généralement à concevoir les
constructions de telle sorte qu’elle ne fissure pas. On prévoit ainsi des joints, des
phases de coulage alternées ou des éléments fractionnés.
21
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
Figure N°13 : Schéma illustrant les types de charges exercées sur une structure
On distingue :
22
E
équipements lourds spécifiques pouvant être mis en place dans certains locaux.
IN
Ces valeurs peuvent, dans certains cas (notamment en fonction du nombre
d’étages), être corrigées par l’application d’un coefficient de régression verticale.
U
De même, pour les grandes surfaces, une régression horizontale peut être
AG
appliquée. Pour plus de renseignements, se reporter à la norme NF P 06-001.
H
Les bâtiments d’habitation et d’hébergement de plusieurs niveaux peuvent donner
EC
lieu à une dégression des charges d’exploitation lorsque l’occupation de ces niveaux
peut être considéré comme indépendante. Effectivement, il est particulièrement
ER
rare que tous les niveaux d’une construction soient chargés à leur valeur maximale
au même moment. La norme prévoit donc des coefficients de pondération à
-V
Les actions du vent sont définies par les règles NV 65 et par le DTU P 06-006. Le
G
23
E
IN
Lorsqu’une construction est soumise à une variation brutale de sa
température, ses dimensions ont tendance à se modifier proportionnellement à son
U
coefficient de dilatation α égal à 10-5/°C pour le béton armé. Si cette dilatation ne
AG
peut pas s’effectuer librement, il se produit des contraintes dans la construction qui
provoquent des efforts internes.
H
EC
24
25
E
- définition des poids unitaires des différents éléments ;
IN
- identification des zones d’appui les plus chargés ;
U
- établissement du mode de cheminement des charges vers les zones d’appui en
AG
réalisant un schéma faisant apparaître les éléments porteurs repris et les surfaces du
plancher reprises ;
H
- quantification des charges reprises en distinguant les charges permanentes des
EC
charges d’exploitation ;
ER
- toutes les liaisons existant dans la structure sont des appuis simples
G
26
27
Découpage des panneaux pour la descente de charges sur chacun des supports
(murs, voiles, poutres).
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
Pour les poutres ayant plusieurs travées, on applique une majoration forfaitaire
dans le cas des travées en continuité.
E
IN
U
AG
Figure N°16 : Poutre à deux travées
H
Dans le cas de 3 travées et plus, une majoration de 10% est appliquée sur les
EC
charges permanentes et d’exploitation sur les appuis propres des appuis de rive.
ER
-V
C
G
ES
Les charges évaluées sur les appuis de rive ne sont pas pour autant réduites
dans le cas de 2 ou plusieurs travées. Si des éléments de rive sont prolongés par
29
E
Figure N°17 : Poutre isostatique simplement appuyée avec porte-à-faux
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
30
Ce sont des aires horizontales ou obliques séparant deux (02) niveaux. Les
E
fonctions principales d’un plancher sont :
IN
- porter les charges permanentes et d’exploitation ;
U
- permettre les circulaires horizontales et verticales ;
AG
- assurer une isolation visuelle, phonique et thermique ;
31
E
du système de remplissage (entrevous) servant de coffrage dans l’espace
IN
entre poutrelles.
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
32
Figure N°19 : Coupe type sur le plancher courant à corps creux et à poutrelle
33
E
et à poutrelle
IN
3.1.1.1. Coffrage d’un plancher à corps creux
U
Définir le coffrage d’un plancher à corps creux revient à déterminer :
- sa hauteur totale h
AG
H
- l’épaisseur ho de la dalle de compression
EC
- la hauteur he de l’entrevous
de la nervure ;
-V
Le
ho où Le est la longueur de l’entrevous et h0≥4cm.
25
34
E
* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure)
IN
* du revêtement (carreaux, mortier, chape..)
U
* du plafond (enduit sous plancher, faux plafond…)
AG
- Pour un plancher terrasse (accessible ou inaccessible), la charge surfacique
permanente est la somme des poids surfaciques :
H
* de la partie résistante (dalle de compression, entrevous, nervure)
EC
APPLICATION 1
Soit un bâtiment de type RdC à usage de salle de classe dont le plancher est
constitué des éléments suivants :
Légende
1 Etanchéité, poids surfacique = 0,30 kN/m2 ;
2 Forme de pente en béton non armé d’épaisseur ép. = 7,30 cm de
35
E
TAF : Faire la descente des charges sur ce plancher.
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
36
E
IN
20
U
AG
20
H
20
EC
20
ER
5 50 10 50 5
-V
20
120
C
G
ES
37
Entrevous kN/m²
E
4
IN
5
Nervures kN/m²
U
AG
6 Enduit au plafond kN/m²
H
Charge permanente G kN/m²
EC
TOTAL
Charge d’exploitation Q (NFP 06-001) kN/m2
ER
qG = G x b et qQ = Q x b
On pourra donc présenter les schémas statiques de calcul des nervures sous la
forme suivante :
38
5
25
20
……m
25 10 25
Mu=…….kN/ml
E
IN
U
3.1.2. Plancher en dalle pleine AG
H
C’est un plancher constitué d’un massif de béton constituant l’élément
EC
39
E
IN
Les portées sont mesurées entre nus des appuis :
U
AG
Le rapport α des portées est défini par:
H
EC
- 4 cm s’il est associé à des entrevous résistants (en béton ou en terre cuite).
-V
Généralement, l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à satisfaire les conditions
C
généralement de 14 cm.
ES
Nous pouvons utiliser pour pré-dimensionner les dalles les rapports suivants :
Si α < 0,40, la dalle est dite portante dans une seule direction ou sur deux
côtés.
40
Si α ≥ 0,40, la dalle est dite portante dans deux directions ou sur quatre
côtés.
E
- ho ≥ lx/30 pour les panneaux isolés
IN
- ho ≥ lx/40 pour les panneaux continus
U
AG
4. Descente des charges sur dalle pleine
41
Soit un bâtiment de type RdC à usage de salle de classe dont le plancher est
constitué des éléments suivants :
Légende
1 Etanchéité, poids surfacique = 0,30 kN/m2 ;
2 Forme de pente en béton non armé d’épaisseur ép. = 7,30 cm de
E
poids volumique =22kN/m3 ;
IN
3 Dalle pleine en béton armé d’épaisseur ép =15 cm de poids
volumique =25 kN/m3 ;
U
Enduit plafond au mortier de ciment, d’épaisseur ép = 2 cm et de poids
AG
4
volumique =20kN/m3. H
TAF : Faire la descente des charges sur ce plancher
EC
ER
-V
C
G
ES
42
E
IN
- les charges permanentes regroupant
U
* le poids propre de la poutre ;
AG
* la charge permanente du plancher supporté ;
planchers.
ER
L
h
L et en général, on prend h
L
G
12 8 10
L L L
ES
Le respect de l’ensemble des limites données permet de satisfaire le plus souvent les
conditions de résistance et de rigidité et limites.
43
Les charges s’exerçant sur une poutre sont des charges linéaires ou ponctuelles.
E
IN
U
AG
Si G et Q désignent les charges surfaciques permanentes et d’exploitation
H
du plancher, les charges transmises aux poutres principales sont :
EC
qG = G.lx/2 et qQ = Q.lx/2
ER
La répartition des charges sur les porteurs horizontaux de charge se fait en fonction
de la valeur de l’élancement :
C
G
ES
44
45
Il s’agit dans le cas d’une structure ossaturée, des poteaux. Dans le cas d’une
structure à mur porteur, les murs en maçonnerie et les murs en béton armé (voile).
E
Il s’agit des poteaux et des murs en maçonnerie ou en béton armé porteurs.
IN
Un poteau est un organe de structure d'un ouvrage sur lequel se concentrent de
U
façon ponctuelle les charges de la superstructure (par exemple via un réseau de
AG
poutres ou de dalles d'un niveau supérieur) et par lequel ces charges se répartissent
vers les infrastructures de cet ouvrage (par exemple les fondations).
H
Du point de vue de la mécanique des structures, les poteaux sont des
EC
Lf
S avec S = a x b (section du poteau)
10
Lf est la longueur flambement du poteau
46
Br. ≥
E
λ= → a= ≈ et b = + 0,02.
IN
Si on trouve b < a, on prend un poteau carré de côté C =
U
Poteau circulaire de diamètre D avec λ ≤ 35
D = 0,02 + 2
AG
H
Connaissant Nu et un côté a ou b, on calcul λ= puis 𝛽 =1+0,25( ) ² Pour
EC
λ ≤ 50 ou 𝛽 = Pour λ >50
ER
La descente des charges sur les porteurs verticaux (poteaux et murs) se fait
de la manière suivante :
47
Si les schémas statiques des poutres reposant sur les poteaux sont connus, on
procède à la descente des charges en considérant que les poteaux sont les appuis
des poutres et on applique les coefficients de pondération correspondants.
48
E
charges d’exploitation Q à un niveau convenable et
IN
les répartissent sur une couche de terrain plus ou
U
moins étendue et de résistance adéquate en assurant
- la qualité du sol ;
G
- le coût d’exécution.
49
E
IN
- Les semelles superficielles si D/B≤4
U
On distingue :
AG
H
EC
ER
— les semelles isolées, dont les dimensions en plan B et L sont toutes deux au
plus de quelques mètres ; cette catégorie inclut les semelles carrées (B/L = 1) et
C
et
L;
50
E
- de répartir les pressions.
IN
Les forces ou actions à prendre en compte sont :
U
- les charges transmises par les murs ou les poteaux isolées : permanentes et
AG
d’exploitation, verticales, supposées centrées sur l’axe des semelles et se
répartissant uniformément sur le sol considéré homogène,
H
- les actions ascendantes du sol sous la semelle de fondation dans l’hypothèse
EC
51
E
IN
U
AG
H
EC
hauteur minimale de 20 cm. Son piédroit sera au minimum de 6θ+6 cm, ou θ est
le diamètre des aciers.
-V
52
E
- la transmission des charges appliquées aux semelles s’effectue par
IN
l’intermédiaire de bielles obliques et symétriques par rapport à l’axe. Ces bielles
U
de béton comprimé engendrent des efforts de traction à la base des semelles. Les
AG
armatures équilibrent ces efforts de traction,
qui ne disposaient pas de tous les moyens de calculs actuels. Il y a donc lieu de
G
53
E
- déterminer la couche d’assise : sa position (profondeur), sa contrainte
IN
admissible, son comportement (tassement).
U
- déterminer la position de la nappe phréatique (nappe d’eau).
AG
Dans la majorité des cas, on pourra prendre comme contrainte de calcul q en
H
affectant un coefficient de sécurité de 2 à qu, valeur ultime de résistance du sol
calculée à partir des résultats d’essais géotechniques du sol de fondation (essais
EC
54
Dans un premier temps, nous devons disposer de la charge qui arrive sur
cette fondation. C’est la charge Nu donnée par la descente de charges. Il s’agit
55
Données:
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
56
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
Il est donc nécessaire de placer des aciers afin que les bielles de béton ne
s’écartent pas et, ainsi, éviter la fissuration du béton de la fondation.
57
Conclusion partielle
ER
Dans le cas d’une semelle isolée les aciers sont porteurs dans les 2 sens.
ES
58
E
- GLACIS
IN
Dans le cas de fondations très larges (a’ à partir de 1,50 m ou 2,00 m), on
U
peut réaliser un glacis pour économiser du béton mais sa mise en œuvre est plus
AG
difficile. La hauteur de la semelle aux extrémités est au moins égale à 6Ø+6cm,
Ø étant le diamètre des armatures en cm.
H
EC
ER
-V
Il est utilisé :
ES
59
E
IN
ouvrage à construire contre un ouvrage ancien).
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
61
AG
Lorsque la hauteur de la fondation h est au moins égale au double du débord
(b’-b)/2 et que le mur transmet une charge uniforme et centrée, on admet une
H
semelle sous mur non armée transversalement appelée semelle en gros béton.
EC
62
7.1. Définitions
E
de marches, permettant d'accéder à un étage, de passer d'un niveau à un autre en
IN
montant et descendant. Le terme a pour origine étymologique « scala », l'« échelle »
U
en latin. Le métier correspondant est celui d'escaliéteur. La conception d'un escalier
AG
impose la connaissance d'un certain nombre d'éléments qui permettront de le
définir correctement. L'escalier est un triangle constitué de la hauteur de l'escalier,
H
de la ou les volées et du sol, il est indéformable.
EC
63
E
■ la contremarche désigne soit la face verticale située entre deux marches
IN
consécutives, soit la pièce de bois ou de métal obturant l’espace entre ces deux
U
marches ;
AG
■ la marche surface plane de l’escalier sur laquelle on pose le pied pour monter ou
descendre. Par extension, le terme désigne également la pièce de bois ou de métal
H
qui reçoit le pied. Le mot « marche » est aussi employé pour nommer l’ensemble
EC
contremarche inférieure.
ES
■ la volée: ensemble des marches d’un escalier, compris entre deux paliers
consécutifs ;
■ la ligne de foulée : ligne fictive figurant la trajectoire théorique suivie par une
personne empruntant l’escalier ;
64
E
est habituellement égale à une hauteur sous plafond, soit approximativement
IN
2,50m ;
U
trémie de l’escalier. Cette distance ne doit pas, en principe, être inférieure à 1,90 m.
AG
■ la dénivelée: hauteur totale franchie par un escalier. Dans le cas d’un escalier
H
intérieur, elle est égale à la hauteur libre sous plafond augmentée de l’épaisseur du
EC
d’escalier ;
ER
65
■ La cage d’escalier : espace limité par des planchers, des murs et/ou des cloisons
à l’intérieur duquel est placé l’escalier.
E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES
66
■ L’escalier droit : escalier constitué d’une seule volée et dont toutes les marches
ES
E
■ L’escalier hélicoïdal appelé aussi escalier à vis, en spirale ou en colimaçon :
IN
escalier tournant dont les marches se développent autour d’un noyau cylindrique
U
central.
AG
■ Le perron : petit escalier extérieur de quelques marches placé le plus souvent
devant une porte d’entrée.
H
EC
ER
-V
C
G
ES
Escalier droit
68
69