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République du Bénin

********
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Et de la Recherche Scientifique
********
Ecole Supérieure De Génie Civil

E
VERECHAGUINE A. K.

IN
********

U
AG
H
DESSIN APPLIQUE
EC
ER
-V

Filière : Génie civil

Licence Professionnelle 3ème année


C
G
ES

Année Académique : 2019-2020


Cours de Dessin Appliqué

OBJECTIF GÉNÉRAL
Ce cours vise la connaissance des normes de représentation des plans de structure dans le cadre
des constructions en béton armé.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Le cours a pour objectif l’extension des connaissances de base en Dessin d’Architecture à la
représentation des ouvrages en béton armé. À la fin du cours, l'étudiant(e) devrait :
 Connaître les diverses conventions de représentation des plans architecturaux ;
 Etre en mesure de décrire la structure d’un ouvrage en béton armé et plus
particulièrement des bâtiments
 Connaître les diverses conventions de représentation des éléments de structures

E
(horizontaux porteurs et verticaux porteurs)

IN
 Mieux comprendre le rôle du technicien et des autres spécialistes impliqués dans la
construction d'un bâtiment (ingénieur en structure, ingénieur en géotechnique,

U
entrepreneur, sous-traitants, laboratoire d'essais, fournisseurs de matériaux de
construction, etc.).

CONTENU DU COURS
AG
Le cours est divisé en plusieurs sections qui couvrent la matière suivante :
H
EC

1. Rappels sur la lecture des plans architecturaux


2. Structure portante des bâtiments
3. Les toitures
ER

4. La charpente et le toit
5. Les planchers en béton armé
-V

6. Les terrassements et les fondations


7. Les escaliers
Plan d’installation d’un chantier
C

8.
G

CALENDRIER
ES

(A définir)

ENCADREMENT PÉDAGOGIQUE
Les étudiant(e)s devront obligatoirement se procurer les supports de cours. Pendant le
semestre, le professeur mettra aussi à la disposition des étudiant(e)s un certain nombre de
documents que les étudiant(e)s pourront télécharger sur leur ordinateur.
Au besoin, les étudiant(e)s pourront aussi consulter le professeur par
courrier électronique.

~2~
Cours de Dessin Appliqué

ÉVALUATION DES ÉTUDES


L'évaluation des étudiant(e)s sera basée sur deux examens individuels, un sujet de BTS
(étude de prix ou étude de cas), un projet intégrateur et un exposé réalisé en équipes de 2 ou 3
personnes. La répartition des points se fera comme suit :
 Examen partiel I : 20%
 Examen partiel II : 20%
 Projet intégrateur : 40%
 Exposé : 10%
 Rapport de stage de la deuxième année : 10%

TOTAL 100%

E
Le premier examen partiel sera effectué à livre fermé tandis que le second sera avec toute

IN
documentation.

U
Le projet intégrateur sera évalué à partir des critères suivants :
 Valeur architecturale de l’ouvrage

AG
 Qualités constructives de l’ouvrage
 Qualité et clarté de la présentation (maquette + poster)
 Clarté dans les calculs
H
 Présence de tous les éléments pertinents
 Présence d’une maquette (bonus)
EC
ER

BIBLIOGRAPHIE
- CHING, F., Guide technique et pratique de la construction, Modulo Éditeur,
-V

2003.
- PLEAU, R., Dimensionnement préliminaire des charpentes de bâtiment,
C

Composantes et assemblages, École d’architecture de l’Université Laval, Hiver


G

2005.
ES

- Cimbéton, Construire avec les bétons, Éditions Le Moniteur, 2000. - H.


RENAUD, Dessin technique, Lecture de plan, Edition FOUCHER,159p

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Cours de Dessin Appliqué

1. RAPPELS SUR LA LECTURE DE PLANS


1.1. Introduction
La lecture de plan de bâtiment, nous permet de décoder, d’analyser et d’interpréter tous
types de dessins et de documents qui interviennent dans un projet de construction. Un projet de
construction étant une maison individuelle, un bâtiment administratif, un immeuble, une
rénovation, une usine, un bâtiment agricole ou industriel, etc.…
Une bonne lecture des plans d’architecture par exemple est le gage d’une meilleure définition de
la structure portante du bâtiment.

E
1.2. Présentation

IN
Les documents nécessaires à la réalisation d’une construction sont de deux types :

U
 les dessins, réalisés par des bureaux d’architecture et d’études spécialisées,
 les pièces écrites, telles que les devis et les cahiers des charges.

AG
Les dessins peuvent être de différents types :

 le plan de situation qui situe le terrain à bâtir.


H
 le plan de masse qui définit la position de la construction sur le terrain,
 les dessins d’ensemble :
EC

 Les façades
 Les plans des différents niveaux
 Les coupes verticales
ER

 Les dessins de détails


 les dessins d’exécution :
 les plans de fondations
-V

 les plans de béton armé


 les plans de charpente
 les plans de corps d’état secondaire : électricité, chauffage, plomberie
C


De même, il existe différentes pièces écrites qui vont permettre l’élaboration de la construction
G

telles que :
ES

 le devis descriptif : il s’agit d’un document qui vient en complément des dessins cités
précédemment. Il décrit avec le maximum de précision, pour chaque corps d’état (maçonnerie,
charpente, électricité, menuiserie, …), les travaux à réaliser et les matériaux utilisés.
 Le devis quantitatif – estimatif : il s’agit d’une pièce écrite qui énumère les ouvrages
réalisés par corps d’état, il précise les quantités nécessaires de matériaux (quantitatif) et qui
estime le coût prévisionnel des travaux (estimatif).
 Le cahier des charges : il s’agit d’un document contractuel qui mentionne les
obligations que doivent respecter les entreprises, telles que : date d’achèvement des travaux,
pénalités en cas de retard, formule de révision des prix, responsabilité des entreprises, …

~4~
Cours de Dessin Appliqué

 Le calendrier d’exécution : appelé aussi planning des travaux, ce document indique


pour chaque corps d’état, les dates du début et de la fin de leur(s) intervention(s).

1.3. Orientation géographique - façades & pignons


1.3.1. Orientation Géographique
En dessin bâtiment, les plans ont une orientation géographique, elle permet de situer la
maison par rapport au Nord. Elle est représentée à l’aide de la rose des vents ou par une flèche
analogue à celle d’une boussole.

1.3.2. Façades et Pignons


La représentation des vues extérieures d’une maison est représentée à l’aide de façades
et de pignons.

E
IN
- Les façades : Ce sont les vues principales qui définissent la longueur et la hauteur de la
maison.

U
- Les pignons : Ce sont les vues de coté de la maison.

AG
N
N
H
O E
EC

S Rose des vents


ER

1.4. Echelle
L’échelle donne le rapport entre les dimensions du plan et les dimensions réelles.
-V

Côte du plan = Côte réelle x Echelle

Exemple d’échelle courante en dessin bâtiment :


C

- Sous forme de fraction : 1/50, 1/100, 1/200, 1/500, 1/1000 ...


G

- Sous forme de décimale : 0.02 ; 0.01 ; 0.005 ; 0.002 ; 0.001 ....


ES

1.5. Plan de situation


C’est une vue de dessus (une vue aérienne) du terrain (à bâtir ou avec bâtiment
existant) ou de l’ensemble de lots (lotissement) dans son environnement. Il indique la position
géographique d’un terrain par rapport à une artère connue (route, rue, école, un cours d’eau, etc).
Il renseigne sur les moyens d’accès au terrain, l’environnement dans lequel le bâtiment sera
construit.
Le plan de situation n’est souvent qu’une reproduction du plan cadastral, disponible
à la mairie, où figurent les parcelles de terrain numérotées.

~5~
Cours de Dessin Appliqué

Exemple : Figure N°1(ex : Lotissement les vallons de Sulniac


Conventions utili--sées :
 Le terrain est repéré par :
o un cercle en trait fin,
o un hachurage,
o une appellation ).
 Les échelles utilisées sont

E
comprises entre 1 / 5 000 et 1 / 25 000

IN
 Le Nord géographique est indiqué
par une boussole.

U
AG
1.6. Plan de masse
Il indique la zone d’implantation du bâtiment à construire dans les limites du terrain.
Il précise entre autres : Le nom du propriétaire et des riverains; la superficie, l’orientation
H
géographique, le numéro du lot, les constructions existantes sur le terrain, les côtes
d’implantation, de niveaux ; les réseaux d’alimentation en eaux, téléphone, électricité, gaz; les
EC

évacuations d’eaux pluviales, usées et vannes, les propriétés non bâties, les constructions
voisines et murs mitoyens, l’emplacement des bornes cadastrales, la zone de recul par rapport à
la limite de la propriété publique et privée.
ER

Exemple : Figure N°2


-V

Conventions utilisées :
• Le contour de la construction est en trait
renforcé,
C

• Les échelles utilisées sont comprises entre


1 / 50 ou 1 / 500
G
ES

~6~
Cours de Dessin Appliqué

E
1.7. Les dessins
d’architecture

IN
On appelle dessins d’architecture ou dessins d’architecte (car le plus souvent

U
établis par un architecte) les documents graphiques (plans, coupes, façades, dessins de détail)

AG
qui figurent l’habitation telle qu’elle sera une fois tous les travaux réalisés. Les dessins
d’architecture précisent toutes les formes de la construction et toutes ses dimensions. Ils sont les
plus faciles à lire de tous les dessins techniques par l’aspect familier des objets représentés, mais
H
la recherche d’informations précises peut s’avérer difficile.
EC

1.7.1. Plan coté

1.7.1.1. Définition d’un plan


ER

On appelle « Plan » une coupe horizontale exécutée 1 mètre au-dessus du sol fini de
l’étage considéré
-V
C
G

Vue en perspective de la partie concernée (le plan de coupe


ES

est situé 1 m au-dessus du sol fini)


Un plan étant une coupe, les conventions de représentation des
coupes s’appliquent :

- Trait renforcé pour le contour des parties appartenant au


plan de coupe,

- Trait fort pour les arêtes vues situées en arrière du plan


de coupe,

- Hachurage ou pochage des parties coupées.

~7~
Cours de Dessin Appliqué

Remarque :
1 -Cas des allèges > 1 m.
Pour le cas où les allèges sont situées à
plus de 1 m du sol fini, le plan de coupe
passe 10 cm au-dessus du rejingot afin
que toutes les ouvertures soient
représentées
2 -Cas des allèges > 1 m.
Pour le plan d’un étage sous combles, le Les contours cachés par la toiture se
plan de coupe est situé à 1,30 m au- dessinent en trait interrompu
dessus du sol fini.

E
IN
U
Un plan est désigné par le nom de l’étage qu’il représente.

AG
Exemple : Plan du rez-de-chaussée
On pourra noter que par extension, le terme « Plan » est employé pour désigner un dessin.
Tous les éléments de la construction sont représentés sur les plans d’architecture
H
: murs porteurs, cloisons, isolation, ouvertures extérieures et intérieures, placards, sanitaires …
EC
ER
-V
C
G
ES

1.7.1.2. Cotation des plans d’architecture

~8~
Cours de Dessin Appliqué

1.7.1.2.1. Valeurs des cotes des plans d’architecture


Les cotations d’un plan d’architecture sont les cotes finies, c’est-à-dire avec enduit,
revêtement de sol, …
Le devis descriptif (pièce écrite d’un dossier de construction qui précise les
caractéristiques techniques des éléments mis en œuvre) permet de déterminer la composition des
éléments représentés sur les plans.

Exemple : sur la figure 3, l’épaisseur du mur de façade :

E
IN
U
AG
EXTRAITS DU PLAN DU REZ-DE-CHAUSSEE (Figure 3)
La lecture des informations contenues dans le devis descriptif permet de savoir que la cote
315 mm du mur de façade comprend :
- 20 mm d’enduit extérieur,
H
- 200 mm d’épaisseur de bloc de béton,
EC

- 5 mm d’épaisseur de colle pour l’isolant,


- 80 mm de polystyrène expansé,
- 10 mm de plaque de plâtre,
ER

= 315 mm d’épaisseur totale pour le mur de façade.


-V

1.7.1.2.2. Principe de cotation des plans


Les règles générales de la cotation que nous avons vues restent bien entendu valables.
Quelques principes sont à respecter pour une bonne lecture du dessin notamment les cotes
définissant des éléments intérieurs du bâtiment seront placées à l’intérieur du dessin et les
C

cotes définissant des éléments placés sur les murs extérieurs seront placées à l’extérieur du
G

dessin.
ES

1.7.1.2.2.1. Cotation linéaire


En cotation linéaire,

 L’unité est le Mètre (m) si la cote est supérieure à 1 m.


 L’unité est Centimètre (cm) si la cote est inférieure à 1 m.

~9~
Cours de Dessin Appliqué

Cotation intérieure

Elle indique :

 La dimension des pièces, placards ...


 Les épaisseurs des murs, cloisons ...
 L’implantation d’appareils, des portes ...

Cotation extérieure

Elle indique :

 1ère ligne (repère a) : C o t a t i o n des trumeaux et des baies,

E
 2ème ligne (repère b) : Cotation d’axe en axe des baies,

IN
 3ème ligne (repère c) : Cotation des parties principales du bâtiment,
 4ème ligne (repère d) : Cotation totale.

U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

1.7.1.2.2.2. Cote de niveau

Elles indiquent la hauteur de l’étage, du sous-sol, des combles ... par rapport à un niveau
de référence qui en général est le niveau du rez de chaussée. L’autre niveau de référence peut
être le point zéro (niveau moyen de la mer).

Toutes les cotes situées au-dessus de l’origine sont affectées du signe « + », toutes celles
situées au-dessous sont affectées du signe « - ». L’unité est le mètre.
~ 10 ~
Cours de Dessin Appliqué

Représentation des cotes de niveaux Vue en Plan Vue en Coupe

Combles
+ 5.60
+ 5.43
Etage
+ 2.70
+ 2.72

E
Référence, RDC
 0.00
 0.00

IN
Sous-sol

U
- 2.61
- 2.55

AG
On trouve aussi souvent HSP qui signifie Hauteur Sous Plafond
H
Application : Soit le plan coté de la figure N°3 ; on vous demande de :
EC

 Donner les dimensions et les noms des éléments identifiés par les chiffres 1, 2 et 3 ;
 Donner les dimensions intérieures de la cuisine ainsi que sa superficie (sans calcul) ;
 Identifier (noms) les différentes lignes de cotation ;
ER

 Que signifie la notation RDC ;


 Quelle est la distance (dénivelée) séparant le terrain naturel du plancher bas de la salle de repas ;
 Répondre par vrai ou faux : la ligne matérialisant le contour des murs a la même épaisseur que
-V

celle de la ligne d’attache.

Remarque : Le technicien a le devoir de vérifier les cotes issues du cabinet d’architecture avant
C

de se lancer dans les calculs de structure. Le plan coté constitue le support idéal pour le tracé des
plans de structure.
G
ES

1.7.2. Coupes

1.7.2.1. Plan de coupe horizontal

On coupe la construction par un plan de coupe horizontal fictif.


 Pour le rez de chaussée : Le plan de coupe passe à 1 mètre au-dessus du sol.
 Pour l’étage : Le plan de coupe est situé au niveau de la 7éme marche.
 Pour les combles : Le plan de coupe est situé à 1,30 mètres au-dessus du sol.

On appelle une coupe horizontale un plan ou une vue en plan.

~ 11 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
1.7.2.2. Plan de coupe vertical H
En dessin de bâtiment, une coupe est une coupe verticale exécutée de la base des
fondations au faîtage de la toiture. En effet on coupe la construction par un plan de coupe vertical
EC

fictif.
Ainsi donc, on appelle une coupe verticale une vue en coupe ou une vue en élévation.
ER

Elle peut être droite ou brisée à plans parallèles. Le repérage de la coupe doit figurer sur
une vue au moins (plan ou autre coupe verticale). Il faut choisir une coupe qui donne le maximum
de renseignements.
-V

Illustration :
C
G
ES

~ 12 ~
Cours de Dessin Appliqué

Matérialisation du plan de coupe


vertical continu

E
IN
Partie à enlever

U
L’emplacement de la coupe doit permettre de montrer le plus grand nombre possible

AG
de détails de construction :
o jonction entre toiture et murs,
o liaisons murs - planchers,
H
o position des fenêtres et portes-fenêtres,…
EC

Donc, plus la construction présentera des formes architecturales complexes (volumes


imbriqués, pans de toitures multiples, …), plus on représentera de coupes, mais,
souvent, une à deux coupes judicieusement choisies suffisent pour donner tous les
ER

renseignements nécessaires.
-V
C
G
ES

~ 13 ~
Cours de Dessin Appliqué

Remarques :
 Toujours faire passer les coupes par les baies afin d'en permettre la cotation.
 Dessiner les portes en position fermée ;
 Ne dessiner les arêtes cachées que si elles sont indispensables à la compréhension de l'ouvrage ;
 Ne p a s c o u p e r d ’ é l é m e n t s c o m p l i q u a n t l e d e s s i n e t n ’ a p p o r t a n t r i e n à l a
compréhension tels qu'un poteau par exemple.

E
IN
U
AG
H
EC
ER

Figure 6 : COUPE SUR SEJOUR


-V
C
G
ES

Figure 7 : COUPE SUR CHAMBRE

~ 14 ~
Cours de Dessin Appliqué

1.7.2.3. Eléments représentés

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C

1.7.2.4. Conventions de représentation


G

Les conventions de représentation des coupes s’appliquent aux coupes de bâtiment :


ES

- trait renforcé pour le contour des parties coupées avec hachurage conventionnel en fonction
du matériau coupé.,
- trait fort pour les arêtes vues en arrière du plan de coupe,
- trait fin pour séparer les différents matériaux (béton, béton armé, maçonnerie, tout-venant,
…)
1.7.2.5. Cotation

Les coupes sont cotées à l’aide de :


o lignes de cotes verticales,
o niveaux (altitudes positives et négatives par rapport au niveau 0,000).

~ 15 ~
Cours de Dessin Appliqué

La cotation s’effectue à l’intérieur du dessin. Des cotations peuvent néanmoins être placées à
l’extérieur du dessin afin de favoriser l’exécution des travaux et on doit leur préférer l’indication
des niveaux.

E
IN
U
AG
H
EC

Lignes de cotes verticales


ER

 Cotation intérieure : on trouve 3 lignes de cotes ;


-V

a : Lignes de cotes partielles dans le cas d’une baie :


Indication d e s h a u t e u r s d ’ a l l è g e , d e b a i e e t
distance du dessous du linteau au plafond
C
G

b : Ligne de côtes de plancher fini à plafond :


Indication d e l a h a u t e u r s o u s p l a f o n d e t d e l’épaisseur
ES

du plancher fini.

c : Ligne de cote (éventuelle) de plancher fini à


plancher fini pour les étages.
 Cotation extérieure : en règle générale on doit lui préférer l’indication des niveaux mais elle
peut être placée pour favoriser l’exécution des travaux (arases de maçonnerie par exemple).

~ 16 ~
Cours de Dessin Appliqué

1.7.2.6. Indication des niveaux

Les cotes de niveau définissent l’altitude de certaines parties de la construction par rapport
à une origine unique, appelée niveau de référence ou niveau d’origine. Ce niveau de référence
correspond le plus souvent au niveau du sol fini du rez-de-chaussée. Les niveaux sont affectés
d’un signe + s’ils sont situés au-dessus du niveau de référence et d’un signe - s’ils sont situés au-
dessous du niveau de référence. L’unité utilisée pour les cotes de niveau est le mètre.

 Niveau à l’intérieur du dessin : niveaux de planchers


finis ; sous-sol, rez-de-chaussée, étages.

E
 Niveau à l’extérieur du dessin :

IN
tous niveaux
caractéristiques utiles ; niveaux des fondations, niveaux d’un
dallage extérieur, niveau du terrain naturel, niveau du faîtage

U
de la toiture, …

AG
Ci-contre la représentation utilisée pour les niveaux courants
et le niveau de référence.
H
Cas a et b : avec rattachement NGF ou autre repère d’altitude
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 17 ~
Cours de Dessin Appliqué

-REPRESENTATION SUR LES DESSINS-


NIVEAU DE DE REFFERENCE AUTRES NIVEAUX

On représente une flèche fermée à angle On représente une flèche ouverte à angle
droit, à demi noircie, tournée vers le bas.
droit.
La valeur 0,00 s’inscrit au-dessus de laSelon la face de l’ouvrage qui est
ligne de repère représenté, on adopte l’une ou l’autre des
SUR

E
Avec rattachement au niveau NGF : deux dispositions ci-dessus :
LES
1 Quand il est fait référence à la face

IN
COUPES
supérieure d’un ouvrage, la flèche est
tournée vers le bas. Ex : cote de niveau : +

U
3.05 correspond au sol fini du 1er étage.

AG
2 Quand il est fait référence à la face
intérieure d’un ouvrage, la flèche est
tournée vers le haut. Ex : cote de niveau :
H
Le niveau NGF (ici 10.28m) s’inscrit au- +2.50 correspond à la face intérieure du
dessus de la ligne de repère. linteau de la baie.
EC
ER

La valeur 0.00 s’inscrit à l’intérieur d’un


-V

SUR
cercle en trait fin.
LES
Avec rattachement au niveau NGF :
PLANS
C

Le niveau (ici +0.35) s’inscrit à l’intérieur


G

d’un cercle en trait fin.


Le niveau NGF (ici 10.28m) s’inscrit
ES

également à l’intérieur d’un cercle en


train fin.

~ 18 ~
Cours de Dessin Appliqué

EXEMPLE DE CALCUL :

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 19 ~
Cours de Dessin Appliqué

1.7.2.7. Cotation des nus

Il s’agit d’une cotation cumulée, comme pour les cotes de niveau. Elle indique la valeur
des différents décrochements sur une façade par rapport à une origine normée 0. Le plan vertical
le plus important de la façade est souvent choisi comme origine pour le calcul des nus. Ceux-ci
sont positifs s’ils se situent vers l’extérieur de la construction et négatifs dans le cas contraire.
L’unité utilisée pour les cotes de nus peut être le centimètre, le millimètre ou toute autre unité.

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

1.7.2.8. Autres cotes et indications

~ 20 ~
Cours de Dessin Appliqué

On retrouve aussi sur les coupes les cotes suivantes :


o largeur des débords de toiture,
o largeur des ouvrages en porte à faux (balcon),
o hauteur de cheminée,
o pente des toitures (exprimée en [ % ], [ ° ] ou [ m.p.m ]),
o dimensions des éléments de charpente (pannes chevrons, …),
o dimensions des semelles de fondations, …
et des indications telles que :
o le type de couverture (ardoises, tuiles,…),
o le nom de certains éléments (isolant, pannes, chevrons,…)
o le terrain naturel,

E
o le nom des pièces coupées, …

IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 21 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 22 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 23 ~
Cours de Dessin Appliqué

Application : Considérons la coupe de la figure N°4 ;


 Le pavillon comporte combien de niveaux ?de planchers ?
 Donner la cote de niveau de la forme de dallage ;
 La coupe révèle la présence d’un vide sanitaire V ou F ?
 Donner la hauteur totale du bâtiment (cheminée non compris) ;
 Donner les noms et les dimensions (hauteurs) des éléments repérés par les chiffres 1, 2, 3 et 4 ;
 Quelle est la hauteur sous plancher du niveau 2.

1.7.3. Les façades

Les pl ans d ’ar chi t ec t ure sont accom pa gnés des dessi ns des façad es ,

E
également appelés élévations.

IN
U
AG
H
EC
ER
-V

Figure 8 : FACADES

Il existe deux manières de nommer les façades :


C

- en fonction de l’orientation géographique,


G
ES

- par rapport à la façade dite principale (celle comportant la porte d’entrée).

~ 24 ~
Cours de Dessin Appliqué

1.7.4. Hachures (NF P 02-001)

Sol naturel Isolation accoustique

E
IN
Béton Bois en coupe longitudinale

Béton de masse ou de propriété Bois en coupe transversale

U
AG
Maçonneries creuses,
Plastique dur et garnitureds
métaux,alliages légers

Complexe de doublage Enduit ciment


H
Enduit plâtre
EC

Isolation thermique Etancheité multicouche

 On pourra utiliser si nécessaire d’autres hachures, mais le dessin devra obligatoirement comporter une
ER

légende

1.7.5. Les Murs


-V

Les murs sont les éléments verticaux d’une habitation qui supportent les planchers
et qui séparent l’intérieur de l’extérieur.

On distingue principalement :
C

 Les murs de façade : ils sont situés à la périphérie de l’habitation. Ils servent à clore la
G

partie habitable et à l’isoler de l’extérieur. Il s’agit souvent de murs en maçonnerie


ES

possédant des baies (pour les portes, les fenêtres et les portes fenêtres) et pourvus ou non
d’un isolant thermique ;

 Les murs de refend : ce sont des murs porteurs intérieurs. Ils constituent un appui
intermédiaire pour les planchers qu’ils supportent. Réalisés en maçonnerie, ils possèdent
généralement des baies pour les portes sauf s’il s’agit de murs de refend séparant deux
logements.

~ 25 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
Eléments constitutifs

AG
Désignation Matériaux employés Principales fonctions

Blocs creux ou pleins en béton - Porter leur propre poids, les charges permanentes
H
(planchers, cloisons, toiture…), les surcharges
Mur Bloc en béton cellulaire climatiques
EC

porteur Blocs creux ou pleins en terre cuites- Etre étanche


- Isoler des bruits extérieurs et des écarts de
Béton banché… température
ER

Permet une isolation thermique (voir phonique), elle


Isolant est située sur les murs périphériques de la maison,
-V

thermique dans les combles (sous les rampants), en plafond

Briques plâtrières Située contre les murs extérieurs, elle protège


C

Cloison de
l’isolant et permet d’isoler thermiquement un peu
doublage Plaques de plâtre
G

plus
Carreaux de plâtre
ES

Elle délimite les pièces de l’habitation, et permet une


Cloison de Panneaux de particules isolation phonique.
distribution
Panneaux composites

Blocs spéciaux d’angle servant de Situés aux angles saillants et rentrants de la


Chaînages
coffrage + béton + armature construction, ils empêchent les planchers en béton
verticaux
armé de se déformer dans les angles

~ 26 ~
Cours de Dessin Appliqué

Béton + armature Souvent situés dans l’épaisseur du plancher, ils


Chaînages
ceinturent celui-ci et évitent des désordres au niveau
horizontaux
des liaisons mur - plancher

Poutrelles préfabriquées + corps Elément porteur horizontal séparant deux étages


Plancher à creux (ou entrevous) en béton, en d’une construction. Les planchers prennent appui,
poutrelles terre cuite ou polystyrène soit sur les murs porteurs ou de refend, soit sur des
poutres en béton armé.

1.7.6. Ouvertures

E
Les baies sont des ouvertures qui ont été réservées dans les murs. Elles permettent le

IN
passage des personnes (portes, portes fenêtres ...). Elles assurent un éclairage naturel et la
ventilation des pièces.

U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Baie pour fenêtre

~ 27 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
1.8. Classification d’un logement

Pour classer un logement, suivant un « TYPE », on fait la différence entre les pièces
H
principales et les pièces de service. En effet, on ne comptabilise dans la classification d’un
logement que les pièces principales.
EC

Les pièces principales : chambre, séjour, bureau et salon.


ER

Les pièces de service : cuisine, cave, grenier, SDB, cellier, garage, WC, ... .

Exemple de logements :
-V

- Studio : une seule pièce (cuisine comprise),

- T1 : une pièce principale + pièces de service,


C

- T2 : deux pièces principales + pièces de service,


G

- etc. ...
ES

NOTA : Dupleix : appartement sur deux niveaux.

1.9. Abréviations

CV Chemin vicinal 1.1.1.1.1.1.1 V Ventilation


1.1.1.1.1.1.1.1 CD Chemin départemental VH Ventilation haute
RD Route départementale VB Ventilation basse
RN ou N Route nationale VMC Ventilation mécanique
AF contrôlée
Air frais
EU Eaux usées

~ 28 ~
Cours de Dessin Appliqué

EV Eaux vannes LNB Largeur nominale de baie


EP Eaux pluviales HNB Hauteur nominale de baie
TAE Tout à l’égout HSP Hauteur sous plafond
HE Hauteur étage
G Gaz HA Hauteur allége
EDF Electricité MAL Machine à laver
Tel Téléphone NGF Nivellement général de la
TN France
Terrain naturel
VS Vide sanitaire TP Terre-plein

E
VO Vide ordure SF Sol fini

IN
CF Conduit de fumée DB Dalle brute

U
SL Sèche-linge
RDC 1.1.1.1.1.2 Rez de chaussée CE Chauffe-eau

AG
WC Toilettes R Radiateur
SDB Salle de bain PL Placard
H
SAM Salle à manger VR Volet roulant
EC

Dgt 1.1.1.1.2 Dégagement PP Porte pleine


Cuis. Cuisine PV Porte vitrée
ER

CH Chambre PM Porte métallique

1.10. Autres plans : plan d’électricité et de plomberie


-V

Exercice
A°) En considérant le plan d’électricité de la figure N°… , identifier tous les éléments utilisés
C

pour l’électrification du bâtiment


B°) Après lecture du plan de la figure N°…., identifier tous les équipements sanitaires employés
G

C°) Quel est le rôle des fosses septiques et du puisard ?


ES

~ 29 ~
Cours de Dessin Appliqué

2. STRUCTURE PORTANTE DES BATIMENTS


2.1. Définition -terminologie

La structure portante d’un bâtiment est l’ossature, le squelette dudit bâtiment. Elle
représente la pièce maîtresse sur laquelle viennent se poser les autres éléments du bâtiment
(éléments non porteurs, éléments de remplissage).
L’ossature assure la stabilité du bâtiment. Elle supporte les charges générées par la
couverture et les planchers des différents niveaux en leur fournissant les appuis appropriés.

La structure portante d’un bâtiment doit être assez rigide et stable pour :

E
 Supporter son propre poids ;
 Supporter le poids des éléments qui prennent appui sur elle ;

IN
 Transmettre sans dégâts majeurs (tassements différentiels, poinçonnement) les différentes
charges au sol support et ce de façon uniforme

U
La consolidation de l’ossature du bâtiment est assurée par des chaînages horizontaux

AG
ceinturant chaque étage au niveau des planchers et, le cas échéant, par des chaînages
verticaux. H
2.2. Eléments d’ossature
EC

Ce sont des éléments capables de composer le squelette des bâtiments et d'assurer la stabilité
de la structure face aux diverses sollicitations (poids propre, charges d'exploitation, neige, vent,
ER

actions accidentelles telles que les séismes...) que peuvent subir les bâtiments.
On distingue :
• Les éléments linéaires : poteaux, poutres, pannes.
• Les éléments surfaciques : coques et panneaux autoporteurs de couverture.
-V

• Les éléments tridimensionnels : plots de fondation.

Vue générale d'une ossature de bâtiment


C

Caractéristiques principales
G

 Poutres
Elles peuvent être de hauteur constante ou variable : on les appelle alors respectivement poutres
ES

à inertie constante ou variable. Leur section est généralement rectangulaire pour les petites
portées (< 15 m) et en forme de I pour les grandes portées (jusqu'à 30 - 35 m) ; il existe
également des poutres à profil trapézoïdal, en T et en double T.
Parfois, on distingue un premier réseau de poutres appelées principales qui s'appuient sur les
poteaux et qui supportent un second réseau de poutres appelées secondaires. Dans le cas où des
poutres s'appuient directement sur le sol entre deux massifs de fondation, elles sont appelées
longrines.

~ 30 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
 Poteaux

IN
Les poteaux transmettent les charges verticales et horizontales aux fondations. Suivant
leur longueur et l'intensité des efforts à transmettre, ils peuvent être en béton armé ou en béton

U
précontraint. Leur section est généralement carrée ou rectangulaire, d'autres sections telles que
circulaires ou en forme de I sont également possibles.

AG
Les poteaux peuvent également comporter des corbeaux destinés à recevoir des poutres de
toitures à niveaux décalés, des poutres de plancher ou des poutres pour ponts roulants et être
munis d'inserts (plats, rails, douilles, fourreaux...).
H
 Composants de toiture
EC

Pannes
ER

Ce sont de petites poutres qui supportent la couverture.

Elles reçoivent des éléments réalisés en matériaux divers :


-V

 plaques en matériau translucide ;


 plaques en fibre-ciment ;
 dalles en béton cellulaire : ces dalles, fabriquées dans les dimensions courantes
C

(6x1.5x0.6m), renferment deux nappes d’armatures soudées par points et protégées de


la corrosion par trempage préalable dans un bain composé de ciment et de divers additifs
G

(on utilise aussi pour cela un mélange de chaux hydratée et d’asphalte).


ES

Elles présentent différentes formes dont les plus courantes sont les suivantes :

Exemples de formes de pannes

Les pannes en Y, qui autorisent des portées jusqu’à 30 m lorsqu’elles sont en béton
précontraint, présentent une forme particulièrement intéressante car elles permettent de
recevoir des dômes translucides assurant l’éclairage.

~ 31 ~
Cours de Dessin Appliqué

Eléments plans
Ce sont des éléments de planchers, des dalles, ou des éléments dont la section est en T, en
double T ou comporte des alvéoles. Il existe aussi des dalles en forme d’auget.

2.3. Différents types de structures

Nous distinguons trois types de structure :


 Structure à mur porteur ;
 Structure ossaturée ;
 Structure mixte.

2.3.1. Structure à mur porteur

E
IN
Dans une structure à mur porteur, les différents éléments horizontaux (planchers,
charpente) sont repris par des murs en maçonnerie par le biais des chaînages. Ces différents

U
murs assurent la transmission verticale des charges du niveau supérieur du bâtiment

AG
jusqu’au niveau des fondations (semelles filantes sous mur). Les semelles filantes
répartissent les charges sur le sol support de façon uniforme.
H
Les murs porteurs sont :
 Les murs des fondations ou le soubassement, sur lesquels nous reviendrons à propos des
EC

fondations ;
 Les murs des façades (face, contre-face et pignons)
 Les murs de refend (gros murs intérieurs)
ER

 Les parois verticales de distribution des locaux intérieurs, autres que les murs de refend,
sont des cloisons non porteuses. Notons toutefois que, dans un bâtiment ancien, une cloison
peut s’avérer porteuse en raison de l’affaissement léger du plancher supérieur.
-V

Les murs de remplissage et les murs-rideaux ne sont pas porteurs mais peuvent être
assortis d’un système d’isolation thermique et/ou phonique.
C

2.3.2. Structure ossaturée


G

Dans une structure ossaturée, les planchers sont repris par des poutres. Ces derniers
ES

transmettent leurs charges aux poteaux qui à leur tour les transmettent aux semelles
(semelles isolées, semelles filantes sous poteaux, puits, pieux).
Dans une structure ossaturée, les murs sont repris soit par des poutres (cas des murs en
élévation) ou soit par des longrines (cas des murs de sous bassement),
Les longrines ne sont rien d’autres que des poutres enterrées

2.3.3. Structure mixte

Une structure mixte est une structure qui combine les deux structures décrites ci-
dessus.

~ 32 ~
Cours de Dessin Appliqué

2.4. Entretien de l’ossature

L’entretien de l’ossature doit être un souci primordial des copropriétaires.


Il en est ainsi notamment pour des éléments en bois ou métalliques qui doivent être
maintenus à l’abri des infiltrations d’humidité. Les sinistres d’eau les plus modestes
peuvent, surtout quand ils ont été décelés avec retard, provoquer l’humidification de ces
éléments et leur dégradation progressive par des champignons (mérule) ou la rouille.
Lorsque des infiltrations se produisent entre les différents niveaux d’un bâtiment, il faut
avoir conscience que des parties communes ont nécessairement été atteintes.

E
Un incendie peut provoquer des dégradations de l’ossature qui ne sont pas
immédiatement décelables. Le cas est fréquent pour une dalle de parking collectif dont la

IN
flèche doit alors être vérifiée.
On doit considérer comme urgents les travaux de réfection de l’ossature qui

U
apparaissent nécessaires.

AG
Remarque :
La responsabilité des constructeurs est engagée au premier chef en cas d’apparition de
désordres affectant l’ossature. Celle-ci est l’objet primordial de la garantie décennale
H
prévue par les textes du Code civil.
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 33 ~
Cours de Dessin Appliqué

2.5. Illustrations

1 2

E
IN
U
AG
H
3
EC
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C
G
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Cours de Dessin Appliqué

E
5

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6
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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
9

U
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C
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10

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
11

U
12
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-V
C
G
ES

13

~ 37 ~
Cours de Dessin Appliqué

3. LES TOITURES
3.1. Généralités

La toiture d’un immeuble se décompose en deux sous-ensembles : la charpente, d’une part,


et la couverture, d’autre part.

En outre, une distinction est faite entre deux catégories de toiture : les toitures inclinées, qui
proposent de nombreux matériaux de couverture, et les toitures-terrasses qui sont ainsi
nommées lorsqu’elles présentent une pente inférieure à 15% (Cf Dicobat).

3.2. Les enjeux

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V

En tant que paroi extérieure, la toiture est une composante de l’enveloppe d’un bâtiment ;
C

elle en est en quelque sorte la « cinquième façade » et les qualités qui lui sont demandées
G

rejoignent celles des façades.

Stabilité et résistance structurelle à toutes les actions susceptibles d’intervenir pendant la


ES

durée de vie. La toiture doit présenter une bonne résistance mécanique aux surcharges
atmosphériques : neige et vent ; aux chocs ; grêle ; aux circulations du personnel d’entretien.

Sécurité au feu. Réaction et résistance au feu provenant soit d’un feu intérieur soit d’un feu
extérieur voisin, dictées par la réglementation incendie.

Isolation thermique. Cette fonction concerne principalement les toitures terrasses mais les
toitures inclinées peuvent également y participer.

Isolation acoustique. La toiture peut constituer un point faible dans l’enveloppe d’un bâtiment.
Les points de vigilance concernent notamment l’isolation vis-à-vis des bruits aériens provenant

~ 38 ~
Cours de Dessin Appliqué

de l’extérieur, les bruits d’impacts que la pluie est susceptible de générer (couverture en tôle)
ou encore les sifflements provoqués par le vent.

Imperméabilité à l’eau. En complément de cette imperméabilité, la couverture est chargée de


diriger cette eau rapidement vers les dispositifs d’évacuation.

Étanchéité à la neige poudreuse et la poussière. Celle-ci étant susceptible de pénétrer entre


les éléments de couverture sans l’effet du vent, il est nécessaire, dans certains cas, de recourir
à des dispositions particulières (écrans de sous-toiture) assurant un complément d’étanchéité.

Stabilité au vent. Le poids de la toiture doit être tel que le vent ne puisse la soulever par la
dépression qu’il crée ; toutefois ce poids ne doit pas surcharger la charpente.

E
Image (esthétique). A l’instar des revêtements de façade, les divers matériaux de couverture

IN
apportent une contribution à l’architecture de par leur variété de couleurs, de formes, d’aspects
et de texture. Mais les règles d’urbanisme imposent souvent de recouvrir à un matériau local

U
afin de ne pas être en opposition avec les constructions voisines.

AG
Durabilité et maintenabilité. Les matériaux de couverture doivent avoir une aptitude correcte
au vieillissement sans altération notable et surtout irrégulière des couleurs. Ils doivent
également présenter une bonne tenue au gel et aux chocs thermiques successifs, tels qu’un
H
brusque refroidissement après un orage à la fin d’une journée ensoleillée d’été.
EC

Respect de l’environnement :

La qualité environnementale de l’enveloppe d’un bâtiment (et des constructions en général) se


ER

traduit par une démarche globale intégrant notamment l’utilisation de matériaux et procédés
économes en matière première et en énergie pour leur fabrication, de matériaux locaux, de
matériaux produisant peu de déchets lors de leur mise en œuvre, de matériaux dont le recyclage
-V

est possible après déconstruction. Il n’existe pas de pour le moment de certification concernant
les produits respectueux de l’environnement.
C
G
ES

~ 39 ~
Cours de Dessin Appliqué

1.1. Terminologie

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
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~ 40 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
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AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 41 ~
Cours de Dessin Appliqué

3.3. Les toitures inclinées

3.3.1. Généralités
Il s’agit des toitures de pente supérieure à 15%. Les matériaux de ces couvertures sont
nombreux, la mise en œuvre de la plupart d’entre eux est normalisée à travers les DTU de la
série 40 qui comporte actuellement 18 DTU.

Mais attention, la majorité de ces DTU ne traite pas des couvertures prévues à une altitude
supérieure à 900m. Dans ce cas il convient de faire une étude particulière ; sinon, il existe
également un guide des couvertures en climat de montagne (voir les références dans la
bibliographie).

E
Ne sont pas cités ci-après que les matériaux de couvertures du domaine traditionnel (sous

IN
DTU). Il s’agit des matériaux les plus fréquemment rencontrés mais il en existe d’autres pour
lesquels il convient de consulter leur avis technique afin de connaitre leurs particularités et

U
domaine d’emploi (ex : les tuiles en terre cuite canal à épaulement).

AG
La manière la plus classique de classifier les matériaux de couverture est de retenir les
dimensions des éléments : couvertures en petits élément d’une part et en grands éléments
d’autre part.
H
EC

Pour les besoins des dessins on distingue deux sortes de matériaux de couverture :
 Les matériaux en feuilles ou en plaques de grandes dimensions comme : l’acier
galvanisé, l’acier inoxydable, le cuivre, l’aluminium, le fibro ciment, la matière
ER

plastique etc.
 Pour ces matériaux, le plan de couverture représente les limites visibles des
éléments de couvertures ;
-V

 Les matériaux de petit format et l’étanchéité comme : les tuiles, les ardoises et les
matériaux d’étanchéité. Pour ces matériaux, le plan de couverture ne représente que
les contours des surfaces couvertes et leurs arêtes
C

La couverture d’une construction est l’élément qui est installé au-dessus de la charpente
G

et qui poursuit la vocation de protéger toute la maison des intempéries (la pluie, le vent, la neige,
le vent ou encore le sable). Et quel que soit le type de construction la couverture est un élément
ES

auquel l’on doit impérativement porter une attention particulière. Dans le cas de la maison en
bois, il est possible d’arrêter son choix entre plusieurs possibilités.

L'enveloppe d'un bâtiment doit répondre à de nombreuses sollicitations :

 étanchéité à l'eau,
 pression et dépression,
 hygrométrie intérieure et extérieure,
 durabilité,
 accessibilité et maintenance

~ 42 ~
Cours de Dessin Appliqué

Lorsque la maison est construite dans une région qui est sujette à des fortes rafales de vent, les
tuiles ainsi que les matériaux qui sont quelque peu légers sont solidement fixés sur la charpente par
le biais de colle ou de crochets qui sont spécialement prévus pour cet effet. Dans le cas où elle est
édifiée dans une région fortement enneigée, la toiture doit être agrémentée de crochets ou des grilles
qui permettront de retenir la neige au-dessus de l’entrée et au niveau des endroits de passage.

La sous-toiture a également besoin d’une bonne ventilation. D’une manière générale, ce sont des
tuiles chatières qui sont adaptées. Il est à noter que la sous-toiture devra être perméable à l’eau. Cet
élément de la toiture permettra de compenser des tares imprévues de la couverture du point de vue
de l’étanchéité. Pour éviter les mauvaises surprises, il est important de poser la sous-toiture avec
minutie.

E
Il est important de souligner que le choix du type de toiture se fait au début même du projet de

IN
construction. Lorsqu’il s’agit de couverture, de nombreux matériaux ainsi que de nombreuses
techniques sont envisageables. Pour ce qui est la pente, il est bon de noter qu’il diffère suivant le type

U
de maison mais également suivant les réglementations urbaines en vigueur. Cette pente est très

AG
importante dans la détermination du type de couverture que l’on choisira et elle définit également la
mise en œuvre. H
La pente a également un impact économique : une faible pente demande moins de matériau pour une
même surface couverte ; le temps et les contraintes de mise en œuvre sont également sensiblement
EC

réduits.

Les feuilles et longues feuilles métalliques sont parfaitement adaptées aux faibles pentes mais
ER

peuvent également être utilisées en pente verticale.

Les ardoises s’accommodent également de presque toutes les pentes sous réserve d’adapter leur mode
de fixation.
-V

En revanche, les tuiles se pose dans une fourchette de pente plus réduite, centrée autour de 45°.

3.3.2. Les différents matériaux de couverture


C

 Le chaume
G

Le chaume est l'un des plus vieux matériaux de couverture. Le toit en


ES

chaume, en paille de blé, de seigle ou en roseau servait traditionnellement


à couvrir les bâtiments des villes et des campagnes.
Cette technique pouvait disparaître avec l'apparition des nouveaux
matériaux mais le charme, les qualités techniques de ce matériau naturel et
l'art de vivre que symbolise cette couverture lui ont permis de perdurer tout
en évoluant. Une toiture en chaume est constituée de matériaux de qualité
dont le coût global est comparable à celui des toitures traditionnelles avec
l'isolation et le charme en plus la toiture en chaume est l'une des plus
résistantes aux intempéries. De plus, l'habitation en toit de chaume s'adapte
à l'air du temps et répond à vos principales motivations en alliant sécurité,
modernité, tradition et confort.

~ 43 ~
Cours de Dessin Appliqué

Quels sont les atouts de ce matériau ?


 Confort avec une excellente isolation thermique et phonique
 Produit naturel alliant le développement durable
 Légèreté et adaptabilité à toutes les formes de toiture

 La tuile de terre cuite


Initiée par les Romains, l’on trouve actuellement deux types de tuiles en terre cuite. Le
premier est la tuile creuse qui également connue pour être la tuile canal. La seconde est la tuile plate
et elle constitue ce qui se fait de mieux en la matière. Du fait de son recouvrement consolidé et de
son aptitude à s’adapter parfaitement à la toiture sans oublier sa légèreté, ce type de tuile peut être
utilisé dans le cas de grandes portées. La tuile se retrouve surtout dans les constructions de haute

E
qualité et est particulièrement de mise dans les régions ou la pierre est une denrée rare. L’on notera

IN
que les tuiles peuvent durer plus d’une centaine d’années. La tuile terre cuite est aujourd'hui le produit
le plus utilisé pour la couverture des maisons individuelles car elle possède plusieurs points forts :

U
comme la solidité, la durabilité, elle n'est pas combustible, résiste aux pollutions et elle est très
esthétique.

AG
 Les essentes
Concrètement, il s’agit de la couverture qui est assurée par des minces planches de bois
H
fendues. Cette technique de couverture a été motivée par la présence dans les forêts de l’Europe du
Nord et de l’Est d’arbres dont le bois possédant l’immense avantage de pouvoir résister aux
EC

intempéries. Depuis sa première utilisation et jusqu’à aujourd’hui, la technique de l’essente est


surtout utilisée pour réaliser les flèches de clocher ainsi que les bardages verticaux. Dans le cadre
d’une maison, les essentes se retrouvent surtouts conjugués avec des tuiles plates ou des bardeaux.
ER

 La couverture métallique
Il s’agit d’une couverture que l’on peut très bien utiliser pour une construction en bois. L’on
-V

notera que la couverture métallique compte parmi les plus résistants parmi tous les types de
couverture. Et du fait que l’on peut très bien peindre une couverture métallique, l’entretien de ce
dernier n’est pas du tout contraignant. Concrètement, la couverture métallique que l’on rencontre le
C

plus souvent est la couverture en tôle ondulée. Elle trouve directement sa place au niveau de la
charpente et se fixe dessus par le moyen de vis spéciales. Grâce à l’ondulation des tôles, la ventilation
G

entre la structure et les éléments de la toiture est assurée. De plus, l’on peut éviter que l’humidité
ES

n’envahisse les lieux et ne génère des moisissures.

 Tuiles en bois

La toiture en bois oubliée depuis un bon bout de temps


réapparaît avec brio sur nos maisons. C’est aujourd’hui alors
qu’elle a bien failli disparaître qu’on la redécouvre avec toutes
ses qualités. Ecologique, durable, légère, esthétique,
remarquablement isolante tant sur le plan phonique que
thermique.

 Bardeaux
~ 44 ~
Cours de Dessin Appliqué

Le bardeau de toiture existe depuis fort longtemps. Cette planchette de bois en forme de tuile
sert à couvrir une façade ou une toiture de manière esthétique et durable. Cette couverture se retrouve
dans plusieurs régions de monde, comme le Guatemala, la Patagonie, le Canada pour ne citer que ces
derniers. En France, il se retrouve traditionnellement dans plusieurs régions. Selon les contrées et le
bois utilisé, il peut prendre différentes nominations, comme écaille, aisse, scandule, tavaillon, etc.

Les bardeaux sont faits d’un bois qui peut être utilisé en extérieur, et qui doit donc pouvoir
résister aux intempéries. Par ailleurs, ce bois doit pouvoir être débité en plaques fines.

 Tavaillons

E
Pour construire une maison, de
nombreux éléments entre en ligne de compte.

IN
Que ce soit la partie intérieure de la maison ou la
partie extérieure, certains points doivent être pris

U
en compte pour être certain de mener à bien son
projet de construction. Différents types

AG
d’éléments entrent en jeu, le tavaillon en fait
partie et il intervient dans la partie extérieure de
la construction.
H
EC

Aujourd’hui, le tavaillon qui est connu pour être le tavillon en territoire helvétique est
similaire à un bardeau en bois. Dans le cas où l’on entend parler d’ancelle, c’est exactement de la
même chose qu’il s’agit.
ER

 Les bardeaux bitumés

Le bardeau bitumé est un matériau imperméable, ingélif et résistant au feu. Il se compose


-V

d’une armature en fibre de verre, d’un enrobage bitumineux et d’une protection de surface.
Revêtement de toiture le plus répandu dans le monde après la tuile, il se présente sous la forme de
plaques semi-rigides (épaisseur 3 ou 5 mm) formées de 2, 3 ou 5 « jupes » (découpes en écaille ou
C

en carré) proposées dans différentes dimensions, épaisseurs et finitions : granulés de céramique ou


paillettes d’ardoise imitant le schiste, la pierre, la lauze, la terre cuite ou bien encore revêtues de
G

cuivre.
ES

Capable de se fondre dans tous les univers architecturaux, le bardeau est compatible avec tous les
types de toit, y compris ceux à faible pente (20 %). Sa pose s’effectue traditionnellement sur
platelage, par recouvrement et à l’aide de points thermocollants compatibles avec tous types de
support (toitures planes ou cintrées).

 Ardoises

Elles sont découpées dans une schisteuse (le phyllade) qui a comme particularité d’avoir une structure
lamellaire entièrement orientée dans un même plan. La roche est débitée en plaques de faibles
épaisseurs dans lesquelles sont découpés les éléments de couverture.

~ 45 ~
Cours de Dessin Appliqué

Les gisements se trouvent en Anjou (Angers-Trélazé), dans les


Ardennes, en Bretagne, dans les Alpes et également dans les
pyrénées. Les ardoises sont la plupart du temps de couleur gris-
bleu, plus rarement violette ou verdâtres mais avec un fond gris
et cette teinte dépend du gisement.
Carrées ou rectangulaires, avec ou sans bords arrondis, un grand
nombre de dimensions est disponible et le choix est surtout
fonction de la région d’utilisation ainsi que de la pente et
l’exposition de la toiture.
Les ardoises sont posées de telle manière qu’il y ait un

E
recouvrement de trois épaisseurs quelques soit le point de la
couverture. Elles sont toutes fixées à leur support soit par

IN
clouage soit par l’intermédiaire de crochets en acier galvanisé
ou inoxydable ou encore en cuivre.

U
AG
L’ardoise naturelle, de par ses qualités reconnues, est un matériau résistant et d’une très
grande longévité. Valorisante pour votre maison par son esthétique, elle s’adapte aussi bien aux
H
toitures classiques qu’aux architectures plus modernes. Enfin, elle est 100% naturelle et contribue
EC

ainsi à la protection de notre environnement. L’ardoise synthétique, quant à elle, est composée à plus
de 75% de ciment, d’eau et d’air. Elle est également adaptable à toutes sortes de couverture.
ER

Mise en œuvre des ardoises naturelles et fibre-ciment (s’applique aussi avec plus ou moins de
points communs aux couvertures en petits éléments)
-V

L'étanchéité entre les éléments se fait par recouvrement. La valeur de ce recouvrement et le point
de départ de toute mise en œuvre. Il est déterminé par un tableau à plusieurs entrées édité dans le
DTU dont les paramètres sont :
C

 La pente du versant
G

 La projection au sol du versant en m


 La région climatique
ES

 Le site

Le recouvrement ainsi extrait servira à :

 Calculer le modèle théorique minimum de l'ardoise (L=3R l=2R) et ainsi choisir un modèle
commercial > ou = au modèle théorique.
 Déterminer la longueur du crochet (long. directement supérieur à R)
 Calculer la valeur du "Pureau" P=(L-R) /2 (espacement des rangs d’ardoises mais aussi par
partie visible d'une ardoise sur le versant)
 Calculer la quantité d'ardoise/m² 1/(l*P)

~ 46 ~
Cours de Dessin Appliqué

Support

Deux types de supports sont mis en œuvre : les liteaux, le voligeage "jointif" (appelé aussi support
continu, les voliges doivent être espacées de 5mm). Leur section est fonction :

 De l'écartement des supports (chevrons ou fermettes)


 Du poids de la couverture + surcharges climatiques dynamique et statique (vent et neige)

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 47 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
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-V
C

 Tuiles
G
ES

~ 48 ~
Cours de Dessin Appliqué

On peut différencier trois grandes familles.

Les tuiles à emboîtement ou à glissement, également


appelées tuiles mécaniques. Fabriquées en terre cuite ou en
béton, il en existe deux grandes familles de format : les tuiles
grand moule dont le nombre au mètre carré est inférieur ou égal
à 15 et les tuiles petit moule pour lesquels ce nombre est
strictement supérieur à 15.

Les tuiles plates. En terre cuite ou en béton, elles se posent de


manière similaire à l’ardoise à la différence qu’elles sont

E
munies d’un nez leur permettant de s’accrocher aux liteaux.

IN
En général de forme rectangulaire. Elles ont des dimensions qui
sont d’environ 16 x 27cm. ; leur nombre au mètre carré est

U
variable de 40 à 80 environ, il est fonction des dimensions des
tuiles et du recouvrement réalisé.

AG
Il existe des modèles tuiles plates en terre cuite qui sont
vernissés, on les rencontre plus particulièrement en monuments
H
historiques et bâtiments religieux.
EC

Les tuiles canal (ou tuiles creuses ou romaines ou encore tiges


de bottes). Exclusivement en terre cuite, leur origine remonte à
l’antiquité ; elles ont une forme tronconique demi-ronde. De
ER

longueur 25 à 60 cm, leur largeur évasée est de 16 à 21 cm et


leur nombre au mètre carré va de 20 à 40.
-V

La tuile de couvert (imbrex) est placée concavité vers le bas et


est posée à cheval sur deux tuiles contiguës appelées tuiles de
courant (tégula) disposées concavité vers le haut.
C
G
ES

Schématiquement, plus une tuile est galbée, moins la pente nécessaire pour assurer
l’étanchéité de la couverture est élevée. L’eau de pluie est en effet beaucoup plus vite dirigée vers
l’égout par une tuile canal que par une tuile plate qui laisse l’eau vagabonder à sa surface. Certaines
tuiles à faible galbe arrivent à faire aussi bien grâce à des systèmes avancés d’emboîtements latéraux
et longitudinaux, et des dessins de surface accélérant l’écoulement de l’eau vers l’égout

~ 49 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 50 ~
Cours de Dessin Appliqué

 Le Bac ALU

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 51 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G

 Les tuiles en acier


ES

La tuile acier combine les avantages


du bac acier avec l’esthétique et la mise en
œuvre traditionnelle de la tuile.

~ 52 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V

 Les tuiles solaires (photovoltaïques)


L’intégration de tuiles solaires à sa toiture permet de transformer la lumière en électricité.
C

L’intérêt de la tuile solaire, outre le caractère écologique, est de s’intégrer parfaitement à une
toiture régionale.
G

Sa petite taille en fait un matériau qu’il est possible d’installer sur seulement une partie d’une
ES

toiture en ardoise ou en tuile. Son principe de fonctionnement est la présence de matériaux semi-
conducteurs qui transforment le rayonnement solaire en énergie électrique.
Ce système est très bien adapté pour les petits besoins d’électricité, en particulier dans les
zones qui demeurent inaccessibles au réseau public

~ 53 ~
Cours de Dessin Appliqué

 La tôle ondulée

E
IN
La tôle ondulée est un matériau de construction
commercialisé sous forme de plaques métalliques

U
composées de feuilles d'acier galvanisé à chaud et laminé à

AG
froid pour leur donner un profil ondulé. Elle est
principalement utilisée pour les toitures H
Pose ou remplacement d'accessoires de finition
EC

pour tôles de bardage.

1. Faîtière double pente


ER

2. Faîtière doublement crantée


3. Faîtière mixte
4. Faîtière contre mur crantée
-V

5. Faîtière contre mur crantée


6. Rive
7. Rive contre mur
C

8. Bris de gouttière
G

9. Pièce d'angle
10. Pièce d'acrothère
ES

11. Faîtière 2 éléments


12. Pied de bardage

~ 54 ~
Cours de Dessin Appliqué

3.3.3. La sous toiture

E
IN
La sous-toiture récolte et évacue vers l'extérieur du bâtiment, l'eau qui se serait infiltrée

U
accidentellement entre les éléments de couverture lors de conditions climatiques particulières (pluie

AG
torrentielle, chute de neige poudreuse, vent fort, dégel, ...) ou en cas d'envol ou de rupture d'une tuile
ou ardoise. La sous toiture permet à votre toit de respirer et apporte un complément à l'isolation. Elle
mérite qu’on y apporte beaucoup d’attention. Nous utilisons différentes catégories de sous toitures :
H
feutre bitumé, film HPV (haute perméabilité vapeur). Un écran de sous-toiture est une feuille souple
déroulée sous les petits éléments de couverture : ardoises, tuiles, bardeaux, ...
EC

A priori, la sous-toiture n'est pas destinée à servir de couverture ou même de bâche durant
l'exécution de la toiture même si certaines sous-toitures offrent cet avantage. Ce n’est pas un
revêtement étanche et ne peut en aucun cas se substituer aux matériaux d’étanchéité complémentaires
ER

en climat de montagne. Elle a aussi pour rôle d'évacuer l'eau qui se serait condensée sur la face
inférieure de la couverture suite au sur-refroidissement. Elle protège ainsi l'isolation.
En outre, elle limite les infiltrations d'air et empêche le passage de poussières.
-V

Enfin, elle renforce la résistance de la couverture lors d'une tempête.

La sous-toiture doit être :


C

 étanche à l'eau et résistante à l'humidité,


G

 résistante au gel,
 durable,
ES

 de préférence, ininflammable,
 de préférence, perméable à la vapeur,
 de préférence, capillaire,
 de préférence rigide.

Vu que l'on peut trouver beaucoup de matériaux répondant aux premières exigences, la qualité
d'une sous-toiture se mesure surtout par sa réponse aux trois dernières exigences, à savoir :

 La perméabilité à la vapeur : Il est conseillé de placer une sous-toiture plus perméable à


la vapeur que la finition intérieure sous l'isolant, car, même si la toiture est munie d'un
pare-vapeur parfaitement mis en oeuvre :
Le pare-vapeur peut être perforé par la pose d'équipements sans que l'on s'en rende compte.
~ 55 ~
Cours de Dessin Appliqué

 Les matériaux et le bois en particulier peuvent contenir de l'humidité résiduelle.


 La capillarité : Par effet "buvard", une sous-toiture capillaire permet de limiter, voir
de supprimer "l'égouttement" en cas d'infiltration ou de condensation sur la sous-
toiture froide (phénomène du sur-refroidissement).
 La rigidité : Il existe des sous-toitures rigides, comme les plaques renforcées aux fibres
organiques ou minérales et des sous-toiture souples comme les membranes plastiques
microperforées ou non.

Une sous-toiture rigide a pour avantage de :

 permettre le contact entre elle et l'isolant et ainsi assurer une bonne étanchéité à l'air,

E
 ne pas réduire le vide au-dessus de la sous-toiture sous la poussée de l'isolant,
 diminuer la charge de vent sur les éléments de couverture,

IN
 ne pas produire de vibrations bruyantes par temps venteux.

U
2. Conseils de mise en œuvre

AG
 On commence la pose en bas de la toiture et on remonte vers le faîte. La sous-toiture doit
aboutir dans la gouttière.
H
 Les plaques ou les bandes sont placées au-dessus des chevrons ou fermes, leur plus long côté
EC

parallèle à la gouttière. Dans le cas d'une isolation par l'extérieure par panneaux isolants
rigides posés sur les chevrons ou fermes, la sous-toiture souple est posée directement sur
l'isolant.
ER

 Aux joints horizontaux, le recouvrement minimal est de 60 mm en projection verticale ; ce


qui correspond à un recouvrement "l" qui varie en fonction de la pente de la toiture tel que
-V

donné dans le tableau ci-dessous :

Pente du toit ( ) Recouvrement (l)


C

30° 120 mm
35° 105
G

40° 93
45° 85
ES

50° 78
l = 60 mm/sin

Dans le sens de la largeur, les plaques sont posées jointivement et les joints sont recouverts
par les contre-lattes. Pour les bâtiments fortement exposés, il est conseillé de prévoir un recouvrement
latéral de 100 mm environ. Ce recouvrement se fait au niveau de certains chevrons ou fermes. Au-
dessus des autres, l'absence de double épaisseur est comblée par des languettes débitées dans la sous-
toiture. Dans le cas d'une sous-toiture souple (en rouleau), on s'arrangera pour que la longueur des
lès couvre toute la largeur du versant de la toiture.

~ 56 ~
Cours de Dessin Appliqué

Les membranes souples sont posées de manières relativement lâches pour éviter les tensions.
On veille cependant à ne pas la repousser vers le haut lors du placement de l'isolant.

Toute perforation de la sous-toiture doit être soigneusement évitée lors du chantier.

A chaque interruption de la sous-toiture (cheminée, lanterneau, lucarne, ...), il faut assurer la


déviation des eaux infiltrées par la réalisation de "gouttières".

La sous-toiture doit aboutir à l'extérieur du bâtiment, dans la gouttière ou la corniche par


exemple, sans créer de poches inférieures. Il faut veiller à n'avoir aucune contre-pente,
particulièrement à cet endroit

E
Les contre-lattes

IN
Pour que la sous-toiture puisse assurer correctement son rôle d'évacuation de l'eau, des contre-
lattes doivent être placées sur la sous-toiture, sous les lattes ; sans quoi, l'eau aurait tendance à stagner

U
le long des lattes.

AG
Pour un écart de 400 mm entre chevrons ou fermettes, les contre-lattes ont une épaisseur de
15 à 26 mm et une largeur minimale de 32 mm. Elles sont en pin ou en épicéa. Elles doivent être
droites, bien équarries et d'épaisseur régulière. Le bois doit être traité. Elles doivent être fixées par-
dessus la sous-toiture dans la structure secondaire, en suivant la pente, au moins deux fois par mètre
H
courant. La mise en œuvre tient compte du type de sous-toiture et des prescriptions du fabricant.
EC

3.4. Les types d'écrans

- Les écrans naturels


ER

A ce jour, la majorité des écrans de sous-toiture ou parepluie


-V

est fabriquée à partir de matières et dérivés de la pétrochimie. Outre


l’impact positif sur l’environnement, les fibres de lin ne subissent pas
les variations de prix liées au marché des matières premières. Les
écrans naturels sont ainsi reconnus comme polyvalents, résistants, plus
C

agréables, plus sécurisants lors de la pose et moins “claquants au vent”,


G

cas des écrans de sous-toiture trop minces et ainsi sensibles aux


différences de pression d’air.
ES

 Les écrans Hautement Perméables à la vapeur d’eau (HPv)

~ 57 ~
Cours de Dessin Appliqué

“En bâtiment neuf ou en réfection complète, l’usage d’écran de sous-


toiture de type HPV sous Avis Technique ou homologation est requis,
il permet la pose de l’isolant au contact de l’écran, sans lame d’air
entre l’écran et l’isolant. Un pare-vapeur indépendant et continu doit
compléter cette isolation côté intérieur.”
Extrait du cahier CSTB 3560_V2.

- Les écrans bitumineux


Plus lourds que les écrans synthétiques, les écrans bitumineux
présentent une meilleure tenue au vent et bénéficient d’une expérience

E
de plusieurs centaines de millions de m². Leur très forte résistance

IN
mécanique et leur surface antidérapante sont gage de sécurité lors de
la mise en œuvre.

U
3.5. La ventilation AG
H
EC

La ventilation de la toiture peut se faire par les pieds de versant, par les sous-faitières a sec,
par les tuiles chatières, par les contre-lattes, par les joints de la sous toiture. Le manque d'aération
peut entrainer des condensations, favoriser l'apparition de la mousse ou même provoquer la pourriture
ER

des boiseries.

3.6. Evacuations des eaux pluviales dans le cas des toitures inclinées
-V

Le réseau d’évacuation des eaux de pluie est constitué de gouttières reliées au réseau enterre
par des tuyaux de descente. Le zinc, le cuivre, l’aluminium, la fonte ou le PVC sont les matériaux les
plus employés
C
G
ES

~ 58 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER

Les différentes formes de gouttières


La gouttière a une fonction bien précise : collecter les eaux de pluies qui ruissellent du toit, et
les canaliser vers un réseau d'évacuation. Une fonction capitale puisqu'elle contribue à la protection
-V

de la construction en canalisant des quantités d'eau considérables : de 550 à 850 litres par m² et par
an, selon les régions, soit environ 55.000 à 85.000 litres
pour une maison individuelle de 100 m² au sol. Mais,
au-delà de cette fonction purement utilitaire, la
C

gouttière a également une fonction esthétique : Grâce


G

à la couleur, elle s'intègre dans l'architecture,


souligne la toiture et met en valeur ses lignes.
ES

Discrète ou démonstrative, neutre ou colorée, elle


constitue un choix architectural à part entière, qui
participe pleinement à l'harmonie de l'ensemble d'un
projet.

~ 59 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 60 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 61 ~
Cours de Dessin Appliqué

Réalisation des plans de couverture


1. Généralités

Pour les besoins des dessins on distingue deux sortes de matériaux de couverture :
 Les matériaux en feuilles ou en plaques de grandes dimensions comme : l’acier
galvanisé, l’acier inoxydable, le cuivre, l’aluminium, le fibrociment, la matière
plastique etc. Pour ces matériaux, le plan de couverture représente les limites
visibles des éléments de couverture.
 Les matériaux de petit format et l’étanchéité comme : les tuiles, les ardoises et les
matériaux d’étanchéité. Pour ces matériaux, le plan de couverture ne représente

E
que les contours des surfaces couvertes et leurs arêtes.

IN
2. Indication du type de matériau de couverture

U
L’indication du matériau est portée dans le titre du dessin ou en légende.

AG
Ex : tôle galva ép. 0,23. F. 2,00 x 0,90 m2. Support pannes espacées en moyenne de 0,90
m

3. Dessin de couverture
H
EC

Les plans de couverture comprennent : les vues en plan (1/100, 1/50, 1/20), les coupes (1/50,
de préférence 1/20, 1/10) et les détails (1/10, 1/5, 1/2, 1).
ER

4. Convention de représentation
-V

N TRAITS OBJET OBSERVATION


°
Contours des surfaces, des
versants couverts, des
C

1. Trait continu fort souches de ventilation, des


châssis et autres
G

pénétrations diverses
2. Trait continu Dessin des matériaux et
ES

moyen ouvrages
3. Trait interrompu Contours extérieurs cachés
court, moyen des murs et des bâtiments
4. Trait interrompu Arêtes horizontales des
long, moyen revêtements d’étanchéité
5. Trait continu fin Cotation, lignes de rappel,
hachures

~ 62 ~
Cours de Dessin Appliqué

5. Dessin de détail
Ce sont des coupes ou des sections. Ces dessins se conforment aux règles générales du dessin
et de la cotation. Tous les matériaux de couverture et d’étanchéité y seront représentés pochés
en noir.

6. Devis descriptif

La composition de la toiture est fixée par les Documents Particuliers du Marché qui doivent
comporter un plan de toiture.

E
Ce plan doit comporter, au besoin à l'aide des coupes nécessaires, les indications suivantes :

IN
 la désignation des surfaces (dimensions, hauteur au-dessus du sol) à recouvrir, y compris les
pénétrations diverses et les parties éclairantes ;

U
 les plans de charpente mentionnant les pannes (nature, dimensions, écartement) ainsi que les

AG
chevêtres ;
 les joints de dilatation des bâtiments, s'il en est prévu ;
 l'emplacement des moignons des descentes d'eaux pluviales ;
H
 les lignes principales (faîtages, égouts, rives, noues,...) ;
EC

 les pentes des versants et des noues ;


 l'emplacement des pénétrations et des équipements en toiture.
ER

Au vu de ces indications, l'entrepreneur établit les dessins d'exécution qu'il soumet à l’approbation
de la mission de contrôle du projet.
-V

7. Cotation des plans de couverture


Les indications suivantes minimales seront portées :
C

 Dimensions des versants représentés en projection horizontale, donc, représentées en vraie


G

grandeur. Si les plans de la couverture ne contiennent pas des coupes, faire suivre les cotations
de la vue en plan des versants soit par un trait incliné (/) soit par la lettre R (R pour dire
ES

Rampant).

Exemple : 150/ ou 4.80 R

 Dimensions des parties visibles des feuilles en vraie grandeur et suivant le versant.
 Longueur, largeur et profondeur des ouvrages de récolte (chéneau, gouttières).
 Position et dimensions de toutes les pénétrations par rapport aux contours des versants et axes
des faîtages
 Position des axes des moignons des descentes.

~ 63 ~
Cours de Dessin Appliqué

 Valeurs des pentes des versants et ouvrages de récolte.


 Les niveaux surtout pour les plans d’étanchéité

Exemple de plan de couverture en feuilles de


zinc

E
IN
U
AG
H
EC
ER

Exemple de plan d’étanchéité


-V
C
G
ES

~ 64 ~
Cours de Dessin Appliqué

Exercice de maison 1

1. Etablir le plan de la couverture de l’application 1 sachant que :

 Toiture mono pente orientée Est – Ouest ;

 Matériau tôle galvanisée ondulée de 2 x 0,90 m2 ;

 Charpente en bois cailcédrat faite de pannes de 4 x 4 cm2 avec distance d’axe en axe de 0,90

E
m;

IN
 Terrasse périphérique couverte et positionner une gouttière sur la ligne de points bas (ligne
d’égout) du versant de la toiture ;

U
 Pente toiture 30 % ;

AG
 Respecter toutes les conventions de représentation et de cotation.

2. Déterminer les dimensions du rampant du versant de la toiture.


H
3. Calculer la cote du point le plus haut et celle de la ligne d’égout.
EC

4. Calculer le nombre de feuilles de tôles par rangée de la toiture. (Recouvrement latéral des feuilles
= une onde, soit 5 cm environ)
ER

5. Calculer le nombre de rangées de feuilles de tôles sur le rampant du versant. (Recouvrement dans
le sens longitudinal = 10 cm environ).

6. Donner la surface de couverture à chiffrer.


-V

3.7. Les toitures terrasse


C
G

3.7.1. Typologie
ES

La toiture-terrasse : dernier plancher haut d’une habitation faisant office de toiture. La toiture-
terrasse est un type particulier de couverture dont l’emploi est peu répandu dans le domaine de la
maison individuelle mais, en revanche, fréquent en habitat collectif. La toiture-terrasse subit des
agressions climatiques de toute nature (vent, pluie, gel, chaleur excessive). Elle doit être étanche et
assurer une isolation thermique efficace.
Les terrasses sont dites :

On distingue les toitures-terrasses :


 A pente nulle : pente du support d'étanchéité inférieure à 1%,
 Plates : pente de 1 à 5% dans le cas général, ou 1 à 3% si le support est la tôle d'acier nervurée,
 Rampantes : pente de 5 à 15% dans le cas général.
~ 65 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
Toiture terrasse inaccessible
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Toiture terrasse accessible aux piétons

~ 66 ~
Cours de Dessin Appliqué

3.7.2. Eléments constitutifs


Les différents constituants, les plus courants, d’une toiture-
terrasse sont :
 Un élément porteur (1) (plancher préfabriqué ou dalle
pleine en béton armé)
 Une forme de pente éventuelle.
 Un écran pare-vapeur (2)
 Un isolant thermique (3) dont le rôle est de limiter les
déperditions de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur et
de protéger l’élément porteur des variations de
température (chocs thermiques).

E
 un revêtement d’étanchéité (4)
 Un écran d’indépendance (5)

IN
 Une protection du revêtement (6)
 Des accessoires (7)

U
AG
3.7.2.1. Elément porteur

C’est un ouvrage de structure, mis en œuvre pour supporter le poids de la toiture ainsi que les charges
H
d’exploitation éventuelles et les sollicitations climatiques (neige, eau et etc.).
EC

L’élément porteur peut être :

 en maçonnerie : dalles pleines en béton, planchers à poutrelles et hourdis ; les éléments


ER

porteurs des toitures-terrasses accessibles (y compris les toitures-jardins) sont généralement


en béton armé ou précontraint ;
 des tôles d’acier nervurées fixées sur une charpente en acier, en béton ou en bois. Ce type
d’éléments porteurs est utilisé pour les toitures non accessibles ;
-V

 en planches de bois ou en panneaux à base de bois fixés à une charpente. Ce type de support
est généralement réservé aux toitures inaccessibles ou techniques.
C
G
ES

~ 67 ~
Cours de Dessin Appliqué

Béton cellulaire

E
Tôle d’acier nervurée

IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 68 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC

3.7.2.2. Forme de pente


C’est une couche de béton ou de mortier maigre coulée sur l’élément porteur avec une légère
ER

pente destinée à guider l’écoulement des eaux pluviales vers les orifices d’évacuations. Toutes les
toitures-terrasses ne sont pas munies d’une forme de pente. Sa présence dépend du type d’étanchéité
retenue et de la destination de la terrasse (pas de forme de pente, le plus souvent, en cas d’accessibilité
-V

3.7.2.3. Ecran pare-vapeur


C

Le pare-vapeur appelé aussi écran pare-vapeur : dispositif destiné à empêcher l’humidité de


pénétrer dans l’épaisseur de l’isolant thermique. Il existe plusieurs types de pare-vapeurs selon
G

l’hygrométrie (degré d’humidité de l’air) et le mode de chauffage des locaux situés sous la toiture-
ES

terrasse. Les pare-vapeurs les plus courants sont réalisés à base de feutres bitumés et de feuilles
d’aluminium.

~ 69 ~
Cours de Dessin Appliqué

3.7.2.4. Isolant thermique

L’isolation thermique d’une toiture-terrasse doit toujours être posée au-dessus de l’élément
porteur, ce dernier est ainsi protégé de l’ensoleillement et des variations de température à sa surface
notamment entre le jour et la nuit. Un positionnement de l’isolant en-dessous de l’élément porteur
est à proscrire. Il entraine en effet inéluctablement des désordres liés à la présence d’humidité
occasionnée par la condensation de la vapeur d’eau produite dans les pièces situées sous la toiture-
terrasse.
L’isolation peut être placé sur l’étanchéité ou sous une étanchéité nouvelle. Dans le premier
cas il faut vérifier le bon état de l’étanchéité ou la refaire. Dans le deuxième cas, il faut s’assurer que
l’étanchéité pourra être réalisé sur une hauteur suffisante.

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V

Indications
C
G
ES

~ 70 ~
Cours de Dessin Appliqué

MOUSSES PLASTIQUES ALVEOLAIRES


En support d’étanchéité, on rencontre principalement des panneaux de :

- polyuréthanne (PUR) - polystyrène expansé (EPS)

E
IN
- Mousses phénoliques (PF)

- Panneaux de polystyrène extrudé (XPS)

U
Ils ne sont utilisés qu’en toiture inversée (isolant placé au-dessus de l’étanchéité).

AG
H
EC
ER

TOITURE INVERSEE
Toiture comportant, de bas en haut : un support, un revêtement d’étanchéité, un isolant thermique, et
lestage.
-V

VERRE CELLULAIRE (CG)


- Verre moussé refroidit produisant un matériau de structure cellulaire close : des millions de
cellules hermétiquement fermées remplies d’un gaz isolant inerte.
C
G
ES

3.5 PERLITE FIBREE (EPB)


~ 71 ~
Cours de Dessin Appliqué

- La perlite expansée est obtenue à partir de pierre volcanique concassée et expansée à une
température de +/- 900°C.
- La perlite expansée est mélangée à des fibres cellulosiques et à un liant bitumineux pour
former des panneaux.

E
IN
U
3.5 LIEGE (ICB)
- le liège est un matériau isolant naturel
AG
H
EC
ER
-V

3.7.2.5. Revêtement d’étanchéité


C

Elément constitué par une ou plusieurs couches de matériaux disposées sur toute la surface
de la toiture-terrasse et relevées aux extrémités. Le revêtement d’étanchéité qui est imperméable à
G

l’eau doit être en mesure de résister aux différentes sollicitations d’origines thermiques et
ES

mécaniques. Il existe plusieurs types de revêtements. On peut citer parmi les plus courants :
● L’asphalte appelé aussi asphalte coulé : mélange de roche d’asphalte finement broyée et de produits
bitumeux appliqués à chaud.
● L’étanchéité multicouche constituée de feuilles manufacturées à base de bitume armé. Il existe
plusieurs types de multicouches qui diffèrent par la nature de l’armature incorporée (voile de verre,
polyester…) et le type de produit utilisé (feutre bitumé, chape de bitume…). Les feuilles sont collées
entre elles avec du bitume coulé.
● Les matériaux non traditionnels tels les bitumes élastomères (bitumes additionnés de produits aux
propriétés élastiques) et les matériaux sans bitume à base de polyéthylène et de polychlorure

Les différents revêtements que l’on peut rencontrer

~ 72 ~
Cours de Dessin Appliqué

Matériaux
Manufacturés en feuilles
A base de bitume A base de bitume Membrane à base
Matériaux appliqués in
oxydé. modifié par exclusivement de
situ
polymères. polymères (ne
contiennent pas de
bitume).
Un seul type : De deux types : Les plus utilisés Il en existe deux :
sont (liste non
exhaustives) :
Asphalte

E
Multicouche en Bicouche en bitume PVC P(plastifié).

IN
bitume oxydé. modifié SBS. Le Le plus rependu. Il Systèmes d’étanchéité
Quasiment plus utilisé plus utilisé. représente 80 à liquide (SEL).

U
on le retrouve dans les 90% du marché des Également appelés
magasins de Bicouche en bitume membranes. résine, ils sont

AG
bricolages. A éviter. modifié APP. appliqués sur les
Emploi restreint en TPO balcons, loggias ou
France, on les trouve (thermoplastique garages.
H
principalement en oléfine).
Italie et en Belgique. En progression,
EC

commence à
s’implanter sur le
ER

marché.

Nota : beaucoup Nota : SBS et APP EPDM (éthylène-


-V

utilisés jusqu’aux sont le nom des propylène-diène-


années 80, ils sont polymères utilisés monomère). Très
depuis remplacé par pour améliorer les employé aux USA,
les bitumes SBS (ci- caractéristiques du pour les toitures,
C

contre) qui présentent bitume : c’est le caoutchouc


G

de meilleures qualités SBS= styrène- également utilisé


élastiques et de tenue butadiène-styrène pour les zodiacs.
ES

dans le temps. APP= polypropylène PIB


atactique (polyisobutylène).
CSPE
(polyéthylène
chiorosulfoné)

3.7.2.6. Ecran d’indépendance


L’écran d’indépendance est une couche destinée à éviter l’adhérence du revêtement
d’étanchéité à son support pour éviter les transmissions des efforts mécaniques.

~ 73 ~
Cours de Dessin Appliqué

3.7.2.7. Protection du revêtement


Dispositif destiné à protéger le revêtement d’étanchéité des effets du soleil, du froid, de la grêle et de
la circulation de piétons. On distingue deux principaux types de protection :
● La protection meuble réservée aux terrasses inaccessibles. Elle est constituée par une couche de
granulats roulés ou concassés d’une épaisseur de 5 à 10-cm.
● La protection dure pour les terrasses accessibles. Elle est constituée soit d’une chape ou d’un
dallage avec revêtement, soit d’éléments préfabriqués (pavés autobloquants ou dalles posées sur
plots).

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 74 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER

- PROTECTION PAR VÉGÉTATION


 Le substrat constitue un véritable bouclier thermique régulateur, protégeant le bâtiment
des forts écarts de température.
-V

 Elle participe également à une limitation du ruissellement et de la vitesse d’écoulement


des eaux de pluie.
C
G
ES

~ 75 ~
Cours de Dessin Appliqué

AUTO-PROTECTION

1. Il s4agit généralement d’une protection dite légère ;

Les autoprotections sont formées par des matériaux collés en usine, en


surface de la membrane d’étanchéité.

E
IN
U
AG
H
EC

3.7.2.8. Accessoires
De nombreux équipements sont installés sur les toitures-terrasses : des ventilateurs assurant
l’aération du bâtiment, des machineries d’ascenseurs, des antennes, des panneaux solaires, etc. les
ER

protections du revêtent d’étanchéité sont définies en fonction de la position de ces équipements, des
zones de travail nécessaires aux interventions d’entretien et de réparation ainsi que des accès à ces
zones.
-V

Certains accessoires sont indispensables à une bonne étanchéité de la toiture, selon le cas :

- bandes de solins,
C

- bandes de protection de relevés d’étanchéité,


G

- costières,
- couvertines,
ES

- chéneaux, entrées d’eaux pluviales,


~ 76 ~
Cours de Dessin Appliqué

Protection des toitures terrasse accessibles

E
IN
U
AG
H
3.7.3. Critères de choix d’une étanchéité monocouche ou bicouche
EC

 Toitures terrasses inaccessibles : on utilise couramment une étanchéité monocouche.


 Toitures terrasses à zone techniques : on utilise fréquemment une étanchéité monocouche et
ER

systématiquement des chemins de circulation afin d’éviter de détériorer l’étanchéité.


 Toitures terrasses accessible (aux piétons). On utilise de préférence une étanchéité bicouche
car la reprise éventuelle de l’étanchéité nécessite un démontage lourd.
-V

NB :
Une bicouche est composée de 2 couches étanches l’une
indépendamment de l’autre.
C
G
ES

~ 77 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 78 ~
Cours de Dessin Appliqué

3.7.4. Le relevé d’étanchéité


 Définition : hauteur sur laquelle on fait remonter un revêtement d’étanchéité le long des
reliefs et émergence d’une toiture-terrasse (souches de cheminée, murs d’acrotère, etc.).

 Hauteur du relevé : il faut prévoir systématiquement 15cm min. au-dessus du niveau fini
du revêtement. Une hauteur de 25cm min. est préférable.

E
IN
U
3.7.5. Evacuation de l’eau pluviale
AG
H
EC
ER
-V
C

3.7.6. Cas pratiques


G

Exemple N°1
ES

~ 79 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
Exemple N°2

IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Exercice de maison 2

On suppose que le bâtiment dont les plans sont donnés ci – haut est à toiture terrasse. En vous
basant sur les conventions de représentation et de cotation, représenter à l’échelle appropriée
le plan d’étanchéité de la toiture de la guérite. Moignons de descente d’eau pluviale suivant
une des diagonales du plan de la toiture terrasse

~ 80 ~
Cours de Dessin Appliqué

4. LA CHARPENTE ET LE TOIT
4.1. LA CHARPENTE

Les principales pièces des charpentes traditionnelles


■ La charpente (fig.5.1 et 5.2) : ensemble de pièces en bois qui portent la couverture. Les charpentes
présentent diverses formes et différentes pentes d’inclinaison suivant les régions et les types de
couverture.

E
■ La ferme (fig. 5.3) : ouvrage, le plus souvent de forme triangulaire, constitué de pièces assemblées.

IN
La ferme porte les pannes, les chevrons et les matériaux de couverture. Les éléments constitutifs
d’une ferme courante sont (fig. 5.4) :
● L’entrait : pièce horizontale qui repose à ses deux extrémités sur le sommet des murs

U
gouttereaux.

AG
● L’arbalétrier : pièce inclinée recevant les pannes intermédiaires. Une ferme possède
généralement deux arbalétriers.
● Le poinçon : pièce verticale, souvent de section carrée, qui sert de lien entre l’entrait et les
H
arbalétriers.
● La contre-fiche : pièce inclinée reliant l’arbalétrier au poinçon.
EC

■ Les pannes (fig. 5.1 et 5.2) : pièces de bois horizontales prenant appui sur les fermes et/ou sur des
murs porteurs en maçonnerie. Les pannes portent les chevrons. On distingue trois types de pannes :
ER

● La panne faîtière appelée aussi faîtière : elle est placée au sommet de la charpente, au faîte (ou
faîtage) de la toiture.
-V

● Les pannes sablières appelées aussi sablières : elles sont situées en partie basse de la charpente,
au-dessus du mur gouttereau.
Les pannes intermédiaires appelées aussi pannes courantes : elles prennent appui sur les
arbalétriers. Le nombre de pannes intermédiaires dépend du type de ferme et de la grandeur de
C

l’ouvrage.
G
ES

~ 81 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
■ L’échantignolle ou chantignole (fig. 5.4) : cale prismatique en bois clouée sur l’arbalétrier et dont

U
le rôle est de soutenir les pannes intermédiaires.

■ L’aisselier (fig. 5.5) : pièce oblique assurant la rigidité de l’angle formé par la panne faîtière et le

AG
poinçon. De manière générale, on appelle aisselier toute pièce destinée à renforcer un assemblage de
charpente.
H
■ Le chevron (fig. 5.2) : pièce de bois reposant sur les pannes et placée suivant le sens de la pente
du toit. Le chevron supporte les liteaux ou les voliges (voir chapitre nº-7). L’ensemble des chevrons
EC

d’une charpente constitue le chevronnage.


ER
-V
C
G
ES

Les autres types de fermes


■ La ferme à entrait retroussé (fig. 5.6 et 5.7) : ferme particulière permettant l’habitabilité des
combles (espaces délimités par les versants de toiture et le dernier plancher).

Les éléments constitutifs d’une ferme à entrait retroussé sont (fig. 5.7) :

~ 82 ~
Cours de Dessin Appliqué

L’entrait retroussé : entrait placé en partie haute de la ferme de manière à libérer le plus de place
possible entre l’entrait et le plancher.

Le blochet : pièce horizontale reliant le pied de l’arbalétrier à une jambe de force. Le blochet est
souvent moisé, c’est à dire constitué de deux pièces boulonnées entre elles et enserrant la jambe de
force.

La jambe de force : pièce inclinée reliée à l’arbalétrier et prenant appui sur une semelle.

La semelle : pièce disposée à plat sur le plancher. Elle reçoit l’extrémité de la jambe de force.

■ Le faux-entrait (fig. 5.8) : pièce horizontale située approximativement à la hauteur des pannes

E
intermédiaires. Il est appelé « faux » car à la différence d’un véritable entrait il est soumis à des
efforts de compression et non de traction.

IN
■ La ferme à la Mansart (fig. 5.9) : ferme à entrait retroussé dont la forme particulière permet de

U
dégager un grand volume habitable. Une ferme à la Mansart comprend deux parties principales :

AG
Le terrasson : partie supérieure de la ferme. La pente définie par l’arbalétrier est faible.

Le brisis : partie inférieure dont la pente donnée par l’inclinaison de la jambe de force est proche de
la verticale.
H

EC
ER
-V
C
G
ES

Les noues et les arêtiers


■ La noue (fig. 5.10) : arête d’intersection de deux versants de toiture se coupant à angle rentrant. En
charpente traditionnelle, les pièces de bois qui constituent la noue sont le chevron de noue et l’un des
deux arbalétriers de la ferme d’angle.

~ 83 ~
Cours de Dessin Appliqué

■ Le chevron de noue (fig. 5.10) : chevron situé sur la noue et dont la face supérieure est souvent
rencreusée c’est-à-dire creusée en forme de V.-Ce chevron reçoit les empanons

E
IN
U
AG
H
■ La ferme d’angle (fig. 5.12) : ferme disposée de façon oblique par rapport aux fermes courantes.
Elle est placée sous les arêtes d’intersection des différents versants de toiture. Cette ferme fait parfois
EC

l’objet d’une double appellation : on désigne par demiferme d’arêtier la partie de la ferme située du
côté de l’arêtier et par demi-ferme de noue la partie placée du côté de la noue.
■ L’arêtier (fig. 5.11) : arête d’intersection de deux versants de toiture se coupant à angle saillant.
ER

En charpente traditionnelle, les pièces constituant l’arêtier sont le chevron d’arêtier et l’un des deux
arbalétriers de la ferme d’angle.
-V

■ Le chevron d’arêtier (fig. 5.11) : chevron placé sur l’arêtier dont la face supérieure est souvent
délardée c’est à dire chanfreinée sur deux faces.

■ L’empanon (fig. 5.10 et 5.11) : chevron de longueur variable qui s’arrête sur un chevron de noue
C

ou sur un chevron d’arêtier.


G

■ La croupe (fig. 5.13) : versant de toiture de forme triangulaire compris entre deux arêtiers. Désigne
ES

également l’ensemble des pièces de charpente situées sous ce pan de toiture. (voir chapitre nº-6 pour
les autres définitions relatives aux croupes).

■ L’enrayure (fig. 5.14) : ensemble des pièces horizontales rayonnantes d’une croupe. L’enrayure
comprend l’entrait de la demiferme, les goussets et les coyers.

■ Le coyer (fig. 5.13 et 5.14) : pièce de l’enrayure disposée en diagonale et supportant le pied de
l’arbalétrier.

■ Le gousset (fig. 5.13 et 5.14) : petite pièce placée dans un angle et recevant l’extrémité du coyer.

~ 84 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Les fermettes
■ La fermette (fig. 5.15) : ferme légère, fabriquée industriellement à partir de planches de faible
épaisseur (3 à 4-cm) reliées entre elles par des connecteurs. Les espacements entre fermettes sont
de l’ordre de 50 à 80-cm tandis qu’en charpente traditionnelle, les fermes sont disposées tous les 3
à 4 mètres. L’utilisation des fermettes supprime les pannes et les chevrons.

On distingue deux types de fermettes :

~ 85 ~
Cours de Dessin Appliqué

Les fermettes pour combles perdus (fig. 5.17 et 5.18) : ces fermettes sont souvent désignées par
des lettres majuscules car les contrefiches prennent approximativement la forme de ces lettres. Il
existe ainsi les fermettes en E, W et-M.

Les fermettes pour combles habitables (fig. 5.19 et 5.20) : c’est le cas des fermettes à faux-
entrait et des fermettes à entrait retroussé. Ces dernières prennent appui sur un plancher porteur,
généralement en béton.

■ La fermette monopente (fig. 5.20) : fermette employée pour les toitures à un seul pan,
notamment pour les appentis.

■ Le connecteur (fig. 5.16) : plaque d’assemblage en acier galvanisé, hérissée de dents et destinée

E
à solidariser entre elles les différentes pièces de bois des fermettes.

IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 86 ~
Cours de Dessin Appliqué

■ La noue (fig. 5.21) : arête d’intersection de deux versants de toiture se coupant à angle rentrant.
En charpente industrialisée (fermettes), l’angle rentrant est formé par la mise en place de fermettes
de aille décroissante.

■ La croupe (fig. 5.22) : versant de toiture de forme triangulaire compris entre deux arêtiers. La
croupe est constituée de demi-fermettes d’arêtiers et d’une succession de fermettes incomplètes
dont les arbalétriers de différentes longueurs sont orientés suivant le sens de la pente. La croupe
comprend également des fermettes tronquées dont le nombre est fonction de la grandeur du versant.

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

■ L’antiflambage ou l’antiflambement (fig. 5.23) : dispositif assurant l’indéformabilité des pièces des
fermettes. Soumis à un effort de compression, un arbalétrier ou une contrefiche peut se cintrer. On dit alors
~ 87 ~
Cours de Dessin Appliqué

que la pièce flambe. Des planches judicieusement placées évitent ces déformations préjudiciables à la bonne
tenue de la charpente.

■ Le contreventement (fig. 5.24) : ensemble des pièces qui relient les fermettes entre elles et les empêchent
de se renverser sous l’action d’efforts horizontaux, notamment ceux dus au vent. Les pièces qui assurent ce
rôle sont parfois appelées contrevents.

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 88 ~
Cours de Dessin Appliqué

Les trémies pour lucarnes et les fenêtres de toit


■ La lucarne (fig. 5.25 à 5.29) : surélévation locale de la toiture destinée à la mise en place d’une
fenêtre (voir chapitre n°6 pour des définitions complémentaires).
■ Le noulet (fig. 5.25 et 5.29) : petite noue située à l’arrière de certaines lucarnes.
Appelée aussi fourchette de noue.
■ La jouée (fig. 5.26 et 5.29) : face latérale d’une lucarne, souvent de forme triangulaire.
Elle peut être maçonnée ou composée d’un panneau de remplissage fixé sur une ossature en chevrons.
■ La trémie (fig. 5.30) : ouverture ménagée dans une charpente pour permettre le passage d’un
ouvrage (lucarne, fenêtre de toit, souche de cheminée…). La réalisation d’une trémie nécessite
souvent la mise en place de chevêtres.

E
■ Le chevêtre (fig. 5.27 et 5.30) : en charpente, désigne la pièce de bois dans laquelle s’assemblent

IN
les arbalétriers des fermes ou des fermettes lorsque ceux-ci sont interrompus sur leur longueur pour
permettre la réalisation d’une trémie.
■ La fenêtre de toit : fenêtre située dans le plan de la toiture et dont la mise en place nécessite des

U
dispositifs de renforcement de la charpente.

AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 89 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
Les autres ouvrages de charpente

IN
■ L’appentis (fig. 5.31 à 5.33) : petite construction à un seul pan de toiture, adossée à un bâtiment

U
plus haut. La charpente de l’appentis peut être portée par des murs maçonnés et/ou des poteaux.
■ L’auvent (fig. 5.34) : petit ouvrage de charpente à un ou plusieurs pans de toiture placé au-dessus

AG
d’une porte, d’une fenêtre ou d’un passage libre et servant à abriter de la pluie. Généralement un
auvent comprend deux consoles, des pannes et des chevrons.
■ La console ou potence (fig. 5.35) : support en bois, de forme triangulaire, fixé au mur sur lequel
H
repose des pièces de charpente.
■ L’abri (fig. 5.36) : en charpente, désigne le plus souvent une construction indépendante du
EC

bâtiment principal et destiné à stocker du matériel, des matériaux ou à abriter un véhicule.


■ La pergola: petit ouvrage de charpente indépendant ou adossé à une habitation constitué de poteaux
ER

supportant des traverses disposées à claire-voie. Les pergolas servent souvent de supports à des
plantes grimpantes.
-V
C
G
ES

~ 90 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
4.2. La charpente métallique
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 91 ~
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

~ 92 ~
Cours de Dessin Appliqué

2 Principes de conception d’une charpente

2.1 Types de charpente

En pratique, on distingue deux types de charpentes.

a) le système à poutraison dans lequel les éléments (pannes, chevrons, liteaux)


travaillent en flexion. Dans la section transversale d’un élément fléchi, la
matière passe progressivement d’un état de traction (zone étirée) à un état
de compression (zone comprimée).

b) le système à fermes triangulées, dans lequel les membrures sont soumises

E
soit à un effort de traction, soit à un effort de compression.

IN
U
2.2 Principes des fermes

AG
Une ferme est un assemblage plan de membrures. Les
membrures sont assemblées de manière à former des triangles.
Contrairement à des assemblages comptant plus de trois côtés,
H
le triangle est indéformable, même si les 3 angles sont
EC

articulés.
Ceci apparaît clairement lorsqu’on compare un cadre
triangulaire avec un cadre rectangulaire. Alors que le cadre
ER

triangulaire est in- déformable, le cadre rectangulaire peut se


déformer.

2.2.1 Ossatures parfaites et ossatures imparfaites


-V

Une ferme triangulée est une ossature «parfaite». Elle


est «imparfaite» si elle n’est pas exclusivement
C

construite sur la base de triangles.


Fermes parfaites
G
ES

Fermes imparfaites

Cadres de bicyclette ou renfort d’échafaudage, sont, parmi d’autres, des exemples des nombreuses
applications rencontrées dans la vie courante, qui se basent sur le principe des ossatures triangulées.

Pour obtenir des ossatures indéformables, il faut ajouter une membrure aux fermes présentées ci-
contre, de façon à décomposer les quadrilatères en triangles.

2.3 Conception d’une charpente étape par étape

~ 93 ~
Cours de Dessin Appliqué

L’écartement des lattes dépend de la portée utile

des tuiles. Dans le cas des tuiles TMV/TFM, la

portée utile est de 40 cm.

Lorsque la portée entre les supports (murs, colonnes)


L 1 > L2
est grande, les lattes reposent sur une charpente,
plus ou moins imposante selon la longueur de la
portée. Le principe consiste à poser un ou plusieurs
éléments dans le sens de la plus petite portée, pour
diviser la plus grande portée. Cette opération est

E
ensuite répétée en niveaux successifs, jusqu’à ce que
l’écartement entre les éléments posés soit compatible

IN
avec la portée utile du matériau de couverture.
Première étape

U
AG
Diviser la plus grande portée avec un ou plusieurs
élément(s), par exemple des poutres ou des fermes,
franchissant la plus petite portée (L2). Le nombre
d’éléments dépend de la longueur de la grande portée
H
et est tel que la longueur de la nouvelle portée L3
EC

est significativement plus petite que L2. Ces


éléments constituent le niveau de charpente
primaire.
ER

L2>L3
-V

Deuxième étape On pose ensuite une charpente secondaire plus


légère (pannes)
pour réduire davantage la portée (L4).
C

Lorsque les pignons sont proches, on pose


G

L3>L4 directement la charpente secondaire, sans prévoir de


charpente primaire.
ES

Si la longueur du larmier est petite devant la


longueur du rampant, la portée définie par les
éléments de la charpente primaire (L3) est plus petite
que celle définie par les éléments de la charpente
secondaire (L4). Quoi qu’il en soit, la charge
appliquée sur les membrures doit diminuer au fil
des étapes de la charpente.

~ 94 ~
Cours de Dessin Appliqué

Troisième étape
Avec la pose d’un niveau de charpente tertiaire
(chevrons) on réduit encore la portée (L5).

L4 > L5

Quatrième étape La pose du dernier niveau de charpente (p.ex. lattage)


doit conduire à une portée (L6) correspondant à la portée
utile du matériau de couverture.
Dans le cas de tuiles TMV/TFM, le dernier niveau

E
de charpente (lattage) doit être parallèle au faîte de

IN
la toiture

U
L5 > L 6 = longueur utile des tuiles

2.4 Quelques principes concernant la pose des éléments de charpente


AG
H
Réduction graduelle de la section La réduction graduelle de la portée a les conséquences suivantes:
EC

• la charge appliquée sur les membrures diminue d’une étape de charpente à


la suivante. Cela permet de réduire la section des membrures niveau après
ER

niveau.
faux

• les membrures de faible section reposent sur des membrures de plus


-V

forte section.

• correct
C
G

2.4.1. Orientation de la section des poutres


ES

Une poutre de section rectangulaire posée sur son petit côté est
plus résistante que si elle est posée sur son grand côté.

mauvais

correct

~ 95 ~
Cours de Dessin Appliqué

Contreventement

vent
Le contreventement empêche le renversement de la charpente
sous l’action des sollicitations horizontales (vent, séisme, etc.)
et réduit sa déformation.

E
Contreventer consiste à fixer la position d’un point instable en

IN
contreventement
le reliant à une butée, par une, ou plusieurs membrures. Selon le
type de charpente, les membrures de contreventement sont

U
fixées aux fermes (a) ou aux chevrons (b).

a)
AG
Les membrures de contreventement induisent des efforts
H
horizontaux sur les murs de butée. Dans certains cas (murs
EC

minces ou murs hauts), il faut renforcer ces murs pour éviter


qu’ils ne se renversent sous l’action des efforts horizontaux.
ER
-V

b)
C
G
ES

~ 96 ~
Cours de Dessin Appliqué

2.5 Charpentes primaires particulières

Poutre triangulée

Dans certains cas, il est plus économique de poser une poutre

triangulée dans le sens de la plus longue portée. Cela permet de réduire la


charpente primaire à un seul élément, encombrant et lourd il est vrai.
Le calcul de telles poutres doit être confié à un ingénieur qualifié.

E
Préservation

IN
Il existe plusieurs méthodes d’application des produits de
préservation, dont:

U
• le badigeonnage
• le traitement par aspersion

AG
• l’immersion dans une solution qui contient le produit de préservation

2.6 Types de charpente en bois


H
La conception des charpentes en bois dépend principalement de
EC

la surface à couvrir et des propriétés du bois utilisé

a) Simple lattage (portée inférieure à 1,5 m)


ER

Pour de très petites constructions:


• portée entre rampants inférieure à 1,5 m.
-V

Les lattes franchissent la portée sans appui intermédiaire.


Il s’agit de la charpente la plus simple. Elle convient par
exemple pour des latrines ou de petits appentis.
C

Le nombre de lattes est fixé par la portée utile du matériau de


couverture et par la longueur des rampants.
G
ES

b) Chevrons et lattes (si longueur des rampants inférieure à 4 m)


Pour de petites constructions:
• longueur des rampants inférieure à 4 m.
Les chevrons franchissent la portée sans appui intermédiaire.
L’écart maximal entre chevrons est de 1,5 m. Le nombre de
chevrons dépend de la longueur des sablières

~ 97 ~
Cours de Dessin Appliqué

c) Pannes et chevrons (si portée entre pignons, ou autres supports, inférieure à 5 m)

Pour des constructions de taille moyenne:


– longueur des rampants supérieure à 4 m

– portée des pannes inférieure à 5 m.

Les pannes franchissent la portée sans appui


intermédiaire. Les chevrons prennent appui sur les
pannes.

E
L’écart maximal entre les pannes est de 4 m. Le

IN
nombre de pannes intermédiaires est déterminé par la
longueur du rampant.

U
jusqu’à 4m 4m

Attention, avec les tuiles il est nécessaire de respecter

AG
une pente prononcée. La hauteur du faîte augmente avec
la hauteur du ram- pant.
H
EC

jusqu’à 4m 4m
ER

d) Ferme, panne et chevron


-V

Pour de grandes constructions avec des portées


importantes:
– portées entre sablières comprises entre 5 et 12 m.
C

Pour des portées supérieures à 12 m, il faut utiliser des


G

fermes de conception particulière.


Avec des pannes de section standard (8 x 15 cm), on
ES

limite l’écart entre fermes à 4 m. La longueur des


sablières et la section des

pannes détermine le nombre de fermes.

5 à

Chevrons triangulés

Page 98
Cours de Dessin Appliqué

Au lieu d’une construction ferme-panne-chevron, chaque paire


de chevrons est reliée par un entrait (horizontal) et un poinçon
(vertical). Cet assemblage se comporte comme une ferme.
La portées entre les sablières doit être inferieure a 6m. Pour
des portées plus longue, on ajoute des contrefiches.

e) Eléments préfabriqués pour charpente en bois

D’autres systèmes permettent encore d’élargir

E
l’éventail des possibilités qu’offre la construction en
bois. On peut recourir, par exemple, à des

IN
technologies industrielles pour produire des
poutres en bois lamellé collé.

U
AG
poutre en bois lamellé collé H
EC

2.7 Dimensionnement des charpentes en bois


Le dimensionnement des charpentes en bois est
un travail complexe qui requiert des
ER

compétences particulières.
Il faut tenir compte des facteurs suivants:
• propriétés du bois
-V

• charges auxquelles la charpente est soumise;

• type de charpente.
C

Situation habituelle La résistance du bois est un paramètre clé


G

pour le
ES

dimensionnement. Cette résistance dépend, bien


sûr, de l’essence, mais aussi des conditions
climatiques et géologiques dans lesquelles le bois
a poussé.
Dans les pays en développement, l’utilisateur arrive rarement à obtenir des
informations sur la résistance des bois disponibles. De plus, les normes sont souvent
difficiles à obtenir, voire inexistantes. Cette situation explique que les charpentes en
bois sont rarement optimisées des points de vue coût et sécurité. Une charpente
surdimensionnée n’est pas économique, une charpente sous- dimensionnée met en
péril la sécurité des habitants.

Page 99
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 100
Cours de Dessin Appliqué

Coupe droite Coupe en onglet

E
IN
U
Jonction diagonale sur

AG
Attachement panne faitière sur
arbalétrier
H ferme
EC
ER

Attachement panne faitière sur


-V

ferme
Encastrement poteau sur ferme
C
G
ES

Encastrement poteau sur ferme

Page 101
Cours de Dessin Appliqué

3. Les menuiseries dans le bâtiment


Le bois est une matière première naturelle servant à de multiples usages dans la construction et
dans la maison. Il est aussi utilisé pour fabriquer du papier, des pièces de charpente, des meubles
ou des objets, ou comme combustible. Le secteur de la construction est l’un des principaux
secteurs utilisateurs du matériau bois. Le bois est utilisé dans la réalisation du second œuvre et
dans le gros œuvre d’un bâtiment.

Définition

La menuiserie est une activité de transformation, d'assemblage et de mise en œuvre du bois


destiné au second œuvre du bâtiment par extension, concerne également le métal et les matières

E
plastiques utilisées pour ce type d'ouvrage. - Ouvrage en bois, métal ou matière plastique destiné

IN
à la fermeture (porte, fenêtre, volet, etc.) ou à l'aménagement (parquet, coffre, etc.) d'un
bâtiment.

U
III- LES DIFFERENTS TYPES DE MENUISERIES DANS LE BATIMENT ET LEUR

AG
UTILITE

1-LES PORTES
H
En architecture, on définit une porte comme une baie
pratiquée dans un mur pour permettre de le franchir. La
EC

porte est formée comme une baie de fenêtre mais l’allège


est supprimée et l’appui qui n’est pas ravalé, prend le nom
de seuil. En menuiserie la porte désigne l’ensemble du bâti-
ER

dormant et du vantail mobile assurant la fermeture de la baie


mais aussi le vantail lui-même.
-V

Les différents types de portes


C

 Les portes d’intérieures


G

Ce sont des portes légères. Leur aspect et le matériau employé pour leur construction varient
suivant les effets décoratifs voulus.
ES

 Les portes traditionnelles

Elles sont constituées d’un bâti, d’un ou plusieurs vantaux, de charnière, et dans certains cas
d’une serrure.

 Les portes planes

Ces portes, sans bâti apparemment ni moulures, ne sont décorer que par le bois ou la surface
peinte de leur face extérieur. Elles sont également appelées portes isoplanes elle est composée
du bât-dormant, ou cadre de lame et des parois.

Page 102
Cours de Dessin Appliqué

 Les portes post formées

Elles sont très employer car elles imitent le portes traditionnelles avec montant et traverse en
bis massif, mais pour un cout beaucoup plus faible

 Les portes vitrées

Elles permettent a une pièce sombre de recevoir un supplément de lumière a sa partie vitrer qui
laisse filer la lumière de pièce en pièce. Le vitrage doit occuper le plus grande surface possible
sans descendre toute fois en dessous de 0,90m

 Les portes coulissantes

E
Les portes coulissante permettent une économie d’espace en supprimant la surface de

IN
débattement des portes classique peu encombrante elles sont utilisées dans où la place est
réduite : cabinet de toilette cuisine placards vestiaire. En outre elles permettent une circulation

U
plus fluide. Une porte coulissante est composé d’un panneau et est équipé de galets roulant et
d’un rail de guidage, fixé l’horizontale sur un mur permettant de faire coulisser le panneau. La

AG
porte peu également avoir deux panneaux

 Les portes coupes feu


H
Une porte coupe-feu permet de lutter contre un incendie en ralentissant la propagation du feu
EC

et en limitant la propagation des fumés.

 Les portes d’extérieures


ER

 Les portes d’entrée

Elles doivent être de construction robuste pour rassurer une sécurité optimal, mais aussi résister
-V

aux intempéries. Sur le plan d’esthétique la très grande diversité des portes d’entrée permet de
trouver celle qui s’harmonisera avec la façade dans laquelle elle sera intégrée.


C

Les portes cochères


G

Elles sont destinées à laisser le passage à voiture particulière, doivent avoir une largeur
minimale de 1.80m. L’épaisseur du bâti ne doit pas être à 50mm, et la largeur des doit être
ES

comprise entre 130 et 140 mm en raison de la grande fatigue que ces portes ont à supporter.

2-LES FENETRES

a-Définition et utilité

Les fenêtres sont des ouvrages de menuiserie destinés à clore les baies extérieures d’un bâtiment
tout en laissant la lumière y pénétrer. Les fenêtres sont des ouvertures dans un mur destinées à
laisser passer la lumière et l’air. Elles permettent d’isoler, d’éclairer, d’aérer, de décorer, ou
de cloisonner votre espace de vie. Toutes les fenêtres sont constituées de la même manière
avec : un cadre fixe dit dormant, un cadre mobile dit ouvrant, un vitrage simple souvent double
voir triple est d’un coffre de ferrage.

Page 103
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
b- Les différents types de fenêtre

Il existe autant de modèles de fenêtre que de types d’ouvertures positionnées dans un toit ou
EC

dans un mur.

 La fenêtre à la française avec 1 ou 2 battants est le modèle le plus courant,


ER

l’ouverture se fait vers l’intérieur grâce à sa crémone verticale.

 La fenêtre à l’anglaise est l’équivalent de la fenêtre à la Française mais avec son


-V

ouverture vers l’extérieur, son atout principal est de ne pas prendre de place à l’intérieur
de la pièce.

 La fenêtre à pivotant simple est une fenêtre à deux vantaux, celui de gauche s’ouvre
C

vers l’intérieur et celui de droite à l’extérieur, facile d’entretien avec son ouverture à
G

180°, elle procure un bon éclairage


ES

A pivot à axe horizontal

 La fenêtre dit oscillo-battante est pratique au quotidien elle offre une grande sécurité pour
les jeunes enfants, elle s’ouvre soit à battant soit à soufflet autour d’un axe horizontal ou
vertical.

 La fenêtre basculante s’ouvre en basculant en haut vers l’intérieur et en bas vers


l’extérieur, peut utiliser en France contrairement au nord de l’Europe car elle gagne sur la
surface habitable, pratique pour aérer et faire circuler l’air elle est principalement utilisée
pour les fenêtres de toiture.

Page 104
Cours de Dessin Appliqué

 La fenêtre a soufflé est appréciée pour sa grande sécurité elle s’ouvre vers l’intérieur sur
un axe horizontale ce qui permet de l’entrebâiller sur sa partie haute la particularité de cette
fenêtre est qu’elle ne s’ouvre jamais en grand.

La fenêtre à l’Italienne s’ouvre vers l’extérieur sur un axe horizontal traversant en haut.

Les coulissants

 baies vitrées. Pratique elle offre une vue dégagée sur votre terrasse ou jardin et Aux allures
contemporaines la fenêtre coulissante peut se présenter aussi en agrandit votre espace vital.

E
A noter toutefois que ce type de fenêtre est moins pratique à entretenir qu’une fenêtre
classique et peut se révéler plus fragile si la qualité ou la pose ont été négligées.

IN
 La fenêtre à guillotine permet une ouverture par glissement vertical de haut en bas d’une

U
partie seulement de la fenêtre.

AG
 La fenêtre à galandage assure un gain de place grâce à sa partie coulissante qui disparaît
dans le mur

3- Les escaliers
H
EC

a-Définition et utilité

Les escaliers sont des ouvrages construis en bois, mais également dans de nombreux autre
matériaux (pierre, béton, verre, métal).Les escaliers sont destinés à relier deux plans
ER

horizontaux disposés à des hauteurs différentes.


-V
C
G
ES

b- Les différents types d’escalier

Les escaliers, qu’ils soient construits en bois, en pierre, en béton ou en métal, peuvent être
classés suivant leur forme.

 Les escaliers droits

Page 105
Cours de Dessin Appliqué

Les escaliers droits sont les plus répandus car ils offrent le plus grand confort d’utilisation mais
sont parfois, par manque de place, très difficiles à implanter au sein des habitations. Ces
escaliers sont les plus simples à fabriquer.

 Les escaliers tournants

Les escaliers tournants sont le plus souvent disposés dans un angle d’habitation. Dans cet angle
la partie tournante de l’escalier peut disposer d’un palier de repos plat ou de plusieurs marches
tronquées (marches balancées ou rayonnantes) amenant la personne à suivre le virage. Il peut
avoir plusieurs paliers et quartiers tournants.

 Les escaliers circulaires

E
On fait facilement l’amalgame entre escalier hélicoïdal et escalier circulaire. En fait, le nom

IN
escalier circulaire regroupe plusieurs escaliers dont le dessin s’inscrit dans un cercle : l’escalier
hélicoïdal, l’escalier spiral et l’escalier à vis. Les escaliers hélicoïdaux ont un limon Hélicoïdal

U
au tour d’un jour central. Les escaliers à vis ont, pour leur part, un noyau central. Les escaliers

AG
circulaires sont appréciés pour l’élégance de leurs lignes.

 Les escaliers multifonctions


H
Les escaliers multifonctions sont des ouvrages permettant de dépasser la fonction d’origine en
exploitant certains des espaces générés par leur implantation.
EC

4- LES REVETEMENTS MURAUX


ER

a-Définition et utilité

Les revêtements muraux ont de tous temps existé dans nos intérieurs. Jusqu’ à la moitié du XXe
siècle, c’est-à-dire avant l’arrivée des isolants muraux industriels, les revêtements muraux
-V

avaient principalement un rôle d’isolant thermique des murs. Ils se présentaient uniquement
sous la forme de lambris en bois massif, peint ou vernis. Ils sont des éléments essentiels de la
décoration intérieure.
C
G
ES

b- Les différents types de revêtements muraux

 Les lambris traditionnels

Les lambris traditionnels sont réalisés en bois massif, généralement en chêne mais aussi, pour
des raisons économiques, parfois en résineux. Les lambris traditionnels ont des finitions variées.

Page 106
Cours de Dessin Appliqué

Ils peuvent être entièrement sciés ou vernis, peints de couleur uniforme ou peints en trompe
l’œil (imitation bois, marbre, ct.)

 Les lambris contemporains

Les lambris en bois peuvent être réalisés dans une multitude d’essences, mais ils sont le plus
souvent réalisés en résineux pour une question de coût de la matière. Il existe des gammes
complètes de lambris aux coloris et aux finitions variées : nuancier pléthoriques, finitions brute,
bossée, cérusée, mate etc.

 Les panneaux décoratifs

E
Les panneaux décoratifs sont les remplaçants modernes du lambris. Ils ont double usage car ils
sont à la fois décoratifs (grande variété de décors et de coloris) et permettant la pose d’isolants

IN
thermiques et phoniques. Ils sont de plus en plus appréciés par les architectes.

U
5- LES PARQUETS

AG
a-Définition et utilité

Les panneaux sont constitués de lames de bois ou de panneaux dérivés, destinés à recouvrir le
sol ou à réaliser un plancher. L’aspect chaleureux et
H
esthétique du bois apporte un confort visuel à l’habitat.
EC

Ce matériau a de tous temps été privilégié, dans l’habitat


neuf comme ancien. Le parquet a de nos jours retrouvé
toute sa place et son intérêt dans nos intérieurs modernes
ER

et exigeants, cela grâce à de nouvelles techniques 5 prof


d’assemblage, vernis, colle, isolant, supports en dérivés
du bois. Les différentes variétés de parquets proposées
-V

permettent de revêtir tous types de sol, dans l’habitat


particuliers mais également dans différents lieux publics
ou culturels. Ils peuvent répondre à toutes les attentes
C

liées à leurs usages.


G
ES

b- Les différents types de parquet

 Les essences de bois

Le bois étant un matériau naturel, il est soumis à la variation. Ainsi, chaque lame de parquet est
unique et varie par la couleur, la taille et la structures des nœuds, l’irrégularité du fil du bois,
etc. La variété des essences permet de créer un grand nombre de parquets, aux styles décoratifs
multiples.

 Les parquets en bois massif

Page 107
Cours de Dessin Appliqué

Les parquets massifs à clouer sont fabriqués selon une nomme bien précise, NF B 54000. Ils
sont posés par clouage sur lambourdes ou par collage sur le plancher.

 Les parquets contrecollés

Les parquets contrecollés se différencient des parquets massifs par le fait qu’ils sont composés
de trois couches de différentes matières. La première est la couche d’usure ou parement, le
deuxième est une couche de bois d’aggloméré ou de fibres à haute densité et la troisième ou
contre balancement-balancement, est composée d’un bois déroulé. Elle sert à stabiliser
l’ensemble.

 Les sols stratifiés

E
Contrairement au parquet massif ou parquet contrecollé, le stratifié ne peut s’appeler parquet.

IN
Il s’agit d’un abus de langage. On parlera de revêtement de sol stratifié car aucun bois massif
n’entre dans la structure. L’appellation « parquet » n’est accordée qu’aux revêtements dont la

U
couche d’usure est supérieure à 2.5mm. Ils sont posés par flottage ou par collage, mais toujours

AG
sur une sous-couche phonique.

6- LES VOLETS H
a-Définition et utilité
EC

Le rôle des volets est de préserver les fenêtres de toute effraction, de procurer de l’ombre aux
heures chaudes et de faire obstacle à l’indiscrétion de regards extérieurs. Autrefois, les volets
étaient des panneaux simplement accrochés par pitons. Par la suite, ces pitons sont devenus des
ER

charnières articulées et rabattues dans l’embrasure large et profonde faite dans le mur. Les
volets sont généralement fabriqués en un seul panneau plein, sans fente, avec des gonds
métalliques qui eux sont fixé dans la maçonnerie, de chaque côté de la fenêtre.
-V
C
G
ES

b- Les différents types de volet

 Le volet battant

Le volet ordinaire dit « battant » est le plus utilisé très esthétique, il confère à la maison le
charme d’autrefois et donne un cachet à la façade. Il forme une protection efficace contre le
bruit la chaleur et le froid.

Page 108
Cours de Dessin Appliqué

 Le contrevent

Le contrevent quoi que synonyme de « volet » désigne plus spécialement un volet en latte de
bois de 20mm à 24mm, sur emboitures ou sur barres de 70mm*32mm et écharpe. Les
contrevents sont le plus ancien moyen de protection. On les réserve de nos jours aux fenêtres
de rez-de-chaussée des habitations rustiques.

 La persienne

Une persienne est un volet dont les panneaux sont remplacés par des lames minces horizontales.
Elle ferme une baie, soit en plusieurs vantaux soit en une seule pièce.

E
7- LES AGENCEMENTS

IN
a-Définition et Utilité

L’agencement est l’art d’optimiser l’espace, ce qui est nécessaire dans chaque habitation. Un

U
agencement désigne de ce fait le mobilier fixé au sol ou au mur, et ajusté à l’habitat pour lequel

AG
il est spécifiquement adapté.
H
b- Les différents types d’agencement
EC

 L’agencement de l’habitat

 Les placards
ER

Ils servent au rangement de divers objets, sur des


étagères de différents niveaux. Ils souvent aménagés
-V

dans des décrochements de cloison.

 Les étagères
C

Le rangement peut consister en de simples étagères suspendues au mur par des équerres en bois
ou en métal, ou avec des techniques plus astucieuses et discrètes.
G

 Les dressings
ES

Un dressing est un vestiaire privé ou un linéaire de rangement. Le terme dressing désigne le


regroupement de plusieurs rangements possibles de vêtements.

 Les rangements sous pente

 L’agencement de la cuisine

L’agencement de la cuisine se fait de plus en plus avec des meubles modulaires.

 Les meubles bas

Les meubles bas de rangements sont équipés de tiroirs, de portes ou des casseroliers.

Page 109
Cours de Dessin Appliqué

 Les colonnes de rangements et les meubles hauts

 Le plan de travail et de créance

Le plan de travail de cuisine est un élément horizontal qui et disposé sur les différents meubles
bas.

 Les rangements supplémentaires

 L’agencement des lieux d’accueil

 Les comptoirs

E
Les comptoirs ou banque d’accueil, sont de véritables outils de valorisation et d’optimisation

IN
d’un point de vente. Le comptoir et un meuble placé à l’accueil du magasin et qui est le premier
passage obligatoire pour le public.

U
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EC
ER


-V

Les vitrines et les présentoirs

La vitrine est le premier outil de communication visuelle avec la clientèle.


C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

4. Les planchers en béton armé


4.4. Généralités

Un plancher est un élément porteur horizontal séparant deux étages d’une construction. Ils
déterminent les différents niveaux d’une construction et portes les charges d’exploitation. Les
planchers prennent appui sur des murs, des poutres, des refends transversaux et murs pignons,
les refends longitudinaux, les poutres de rives, les poutres intérieures, les points d’appui isolés,
etc.
Les planchers jouent les rôles ci-après :
 Structurel (charges verticales et horizontales) ;

E
 plateforme porteuse de l’étage considéré,
 toit pour l’étage sous-jacent

IN
 élément de stabilité
 Isolation acoustique

U
 Isolation thermique

AG
 Etanchéité
 Protection incendie
 Circulation verticale entre étages à l’aide de trémies (escaliers, ascenceur)
 Passage de gaines, câbles, conduits de fumées, ventilation, vides ordures …
H
 Esthétique
EC

Les principaux types sont :


En fonction du matériau constitutif,
ER

Planchers en bois : très utilisé en construction traditionnelle.

Planchers en béton armé : largement utilisés en construction moderne en raison


-V

de leur grande stabilité, résistance ainsi que leur faible coût.

Planchers en béton précontraint : ce type de plancher qui est en réalité très


C

proche des planchers en béton armé offrent des portées très intéressantes. Seul
inconvénient un léger surcoût par rapport aux dalles traditionnelles en béton
G

armé.
ES

Les planchers orthotropes en acier : largement utilisés dans les constructions


individuelles et ouvrages d’art.

Planchers mixtes acier béton : très économiques car alliant les avantages du
béton
En fonction et dedel’acier
du type en même temps. Seul inconvénient la nécessité d’un faux
structure
plafond suspendu ainsi qu’une mauvaise tenue au feu si des dispositions
particulières ne sont pas prises (mousse ignifuge).

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Cours de Dessin Appliqué

E
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-V
C
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Cours de Dessin Appliqué

4.5. Les planchers à corps creux et à poutrelles

Les planchers à corps creux sont composés de 3 éléments principaux :


- les corps creux ou "entrevous" qui servent de coffrage perdu (ressemblent à des parpaings),
- les poutrelles en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de l'ensemble et reprennent
les efforts de traction grâce à leurs armatures,
- une dalle de compression armée ou "hourdis" coulée sur les entrevous qui reprend les efforts
de compression.
Les portées courantes sont de l’ordre de 5 m. Le stockage et l’étaiement des poutrelles en BP
doivent être soignés. Le plancher est entouré par un chaînage horizontal

E
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-V
C

La hauteur de l'entrevous et du plancher dépendent de la portée des poutrelles


G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

La démarche méthodologique à suivre pour la définition d’un plancher à corps creux et à


poutrelles est la suivante :
 Commencer par le plancher toiture terrasse
 Définir les contours extérieurs du plancher à partir du plan de toiture défini par l’architecte
 Considérer la vue en plan cotée architecturale du niveau au-dessus duquel le plancher est à
définir
 Etudier cette vue en plan cotée par rapport à la distribution des locaux et aux cotations. ; il
faut pouvoir distinguer les murs de séparation importants des cloisons légères ;
 Dégrossir le dessin en supprimant les baies, les inscriptions diverses sur la vue en plan,
ainsi que les murs qui ne peuvent pas être considérés comme porteurs. Ex : les murs
d’épaisseurs de 10cm servant de séparation des salles d’eau ou encore ailleurs.

E
 Le dégrossissement permettra d’obtenir la vue en plan des murs porteurs sous plancher. On

IN
s’évertuera lors du dégrossissement à faire en sorte que la plus grande distance entre les
murs porteurs identifiés ne dépasse pas 6 à 6.50m
 Si le pavillon est à plusieurs niveaux, la définition des verticaux porteurs commencera par

U
la vue en plan cotée du niveau le plus haut

AG
 Il est recommandé dans la définition des verticaux porteurs de retenir le plus souvent les
verticaux porteurs qui ont une suite en dessous, c’est-à-dire les murs qui plombent. Si on
est dans l’obligation de retenir un mur qui ne plombe pas, on organisera son départ dans le
H
plancher bas par la mise en place soit d’une poutre de reprise ou carrément d’une dalle de
reprise.
EC

 Délimiter le contour extérieur du plancher par exploitation de la vue en plan cotée du niveau
supérieur tel que mentionné ci-haut. Pour cela on prêtera une attention particulière aux
ER

limites des terrasses ainsi qu’aux débordements de planchers prévus par les plans
architecturaux
 Définir l’orientation des nervures ; pour un panneau de dalle préférer la plus petite portée
-V

 Pré dimensionner les divers éléments (épaisseurs de dalle, poutres, poteaux, …)


 Positionner sur tous les murs ainsi que sur le pourtour de la dalle des raidisseurs horizontaux
(chainage horizontal) et aux intersections des murs non porteur des raidisseurs verticaux
C

(chainage vertical)
 Pour les besoins de la bonne gestion des verticaux porteurs, une fois le plan de poutraison
G

défini, il est obligatoire de positionner les axes correspondant à chacun de ses verticaux
ES

porteurs y compris les poteaux. Les axes seront numérotés en nombre pour les axes
transversaux er en lettres pour les axes longitudinaux. On obtient ainsi un réseau d’axes qui
sera coté. Les cotes entre axes serviront utilement à la déterminer les portées des poutres.
 On passe ensuite au repérage de chaque élément du plan avec une police lisible.
 Faire une coupe significative si possible

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Cours de Dessin Appliqué

4.6. Les plancher à dalle pleine en béton armé

 Le plancher (dalle) est coulé en place,


 Les poutres sont ou non préfabriquées
 Le coffrage permet de supporter le poids du béton à l’état frais.
Ce mode de réalisation permet d’obtenir un monolithisme important des planchers, Le parement
de décoffrage des dalles est uniforme (qualité de jonction de la peau de coffrage). Les coffrages
peuvent être métalliques (tables coffrantes industrielles de faible modularité). Certains
coffrages permettent la réalisation des poutres (planchers nervurés). Ce type de coffrage ne peut
être utilisé que si le plancher présente une trame régulière. Actuellement les coffrages les plus
utilisés sont réalisés à partir d’éléments manuportables constitués :

E
 une peau de coffrage en panneau bois de type CTBx,
 un platelage (poutres principales et transversales) en bois ou à âme métallique,

IN
 un étaiement.

U
AG
H
EC
ER
-V

4.7. Les planchers préfabriqués avec prédalles

Ce type de plancher est constitué de prédalles préfabriquées (de 50 à 100 mm


d’épaisseur) comportant les armatures principales du plancher (art : B 7.6 du BAEL 91). Les
C

prédalles sont disposées cote à cote (reposant généralement sur deux appuis parallèles) et
G

constituent le coffrage dit ’’perdu’’ du plancher. Le monolithisme du plancher est obtenu par
adhérence du béton coulé en place de la dalle de compression et la mise en œuvre d’un TS au
ES

droit des joints des prédalles.


Les prédalles peuvent être préfabriquées sur chantier (préfabrication foraine) ou en usine. Leurs
dimensions se limitent à des portées de 6 m pour les prédalles en BA (8 m pour les prédalles en
BP), de surface inférieure à 25 m² et de largeur usuelle inférieure à 2.40 m (gabarit routier).
Les phases de levage, de stockage et de mise en œuvre doivent être soignées.

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
4.8. Les planchers collaborant

U
Ce type de plancher est principalement destiné aux ouvrages industriels à structure (poutres et
poteaux) métallique. Le coffrage est constitué de bacs en tôle d’acier nervurée T.A.N.

AG
constituant également l’armature du plancher BA. Le béton est coulé en place, un TS assure le
monolithisme de l’ensemble. H
EC
ER
-V

4.9. Les planchers à dalles alvéolaires précontraintes


C

Il s’agit de plancher totalement préfabriqués. Seul un clavetage (solidarisation entre les


G

éléments par mortier ou béton) est à mettre en œuvre. Les éléments préfabriqués en usine sont
ES

généralement des dalles alvéolaires (gain de poids) en béton précontraint. Les dimensions des
dalles permettent des portées jusqu’à 14 m pour des largeurs de 600 à 1200 mm. L’épaisseur
varie de 150 à 300 mm.
Le stockage (et l’étaiement éventuel) des dalles alvéolaires en BP doit être soigné.

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Cours de Dessin Appliqué

E
4.10. Définitions

IN
LES PLANCHERS
Les planchers préfabriqués et les dallages

U
■ Le plancher : ouvrage horizontal constituant une séparation entre deux niveaux d’une

AG
habitation. Selon les matériaux employés et les techniques mi ses en œuvre, il existe deux
principaux types de planchers :
H
● Le plancher en bois (voir §-4.3).
EC

● Le plancher en béton dont on distingue deux variétés :

•La dalle en béton coulée en place sur un coffrage (c’est la technique dite de la dalle pleine) ou
ER

sur une prédalle,

•Le plancher préfabriqué constitué de plusieurs éléments assemblés.


-V

Les professionnels du bâtiment nomment les différents planchers d’une habitation d’une façon
particulière : ainsi l’appellation « plancher haut du rez-de-chaussée » désigne-t-elle le plancher
qui sépare le rez-de-chaussée du premier étage. Ce même plancher peut également s’intituler «
C

plancher bas du premier étage ». La figure 4.1 recense les différentes appellations possibles.
G
ES

■ La dalle pleine (fig. 4.2) : plancher en béton armé de 15 à 20-cm d’épaisseur coulé sur un
coffrage plat. Le diamètre des armatures incorporées et leur nombre varient suivant les

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Cours de Dessin Appliqué

dimensions de la dalle et l’importance des charges qu’elle supporte. Ce type de plancher est très
utilisé dans l’habitat collectif.

■ La prédalle (fig. 4.3) : plaque préfabriquée en béton armé ou en béton précontraint de 5-cm
d’épaisseur environ, constituant la partie inférieure du plancher. La prédalle participe à la
résistance du plancher et fait également office d’élément de coffrage en béton.

E
IN
U
AG
■ Le vide sanitaire (fig. 4.4) : espace ventilé situé ente le premier plancher d’une habitation et
H
le sol naturel.
EC

■ Le plancher préfabriqué (fig. 4.4 et 4.5) : plancher dont l ’ossature porteuse est constituée
d’éléments en béton. Ce type de plancher est couramment employé pour les maisons
individuelles car il peut être mis en œuvre avec des moyens de levage limités. Ce plancher est
ER

constitué principalement de poutrelles, de hourdis et d’une dalle de compression.

■ La poutrelle (fig. 4.6) : poutre préfabriquée de faible section en béton armé ou en béton
précontraint. Les poutrelles qui constituent la structure porteuse du plancher reposent à leurs
-V

extrémités sur des murs porteurs ou des poutres en béton armé. Les poutrelles sont disposées à
intervalles réguliers (tous les 60-cm environ) et reçoivent les hourdis.
C

■ Le hourdis appelé aussi entrevous ou corps creux (fig. 4.7 et 4.8) : élément préfa briqué en
béton de gravillons, en terre cuite ou en polystyrène, mis en place entre les poutrelles d’un
G

plancher. Les hourdis servent généralement de coffrage à la dalle de compression qui les
ES

recouvre. Les entrevous en polystyrène qui assurent au plancher une bonne isolation thermique
sont essentiellement utilisés pour les planchers recouvrant un vide sanitaire ou un local non
chauffé (cave, garage…). A l’origine, l’entrevous est l’intervalle ou l’espace situé entre deux
solives d’un plan cher en bois. Par extension, de nos jours, le mot désigne également le bloc
manufacturé

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Cours de Dessin Appliqué

■ Le hourdis négatif appelé aussi entre vous bas ou plaque négative (fig. 4.7) : Hourdis spécial
de faible hauteur mis en place lorsque l’on souhaite augmenter localement l’épaisseur de la
dalle de compression.

E
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-V

■ La dalle de compression appelée aussi table de compression ou dalle de répartition (fig. 4.5)
: dalle en béton coulée en place sur l’ensemble du plancher constitué par les poutrelles et les
hourdis. Elle est généralement armée d’un treillis soudé et son épaisseur courante est de 5-cm
C

environ. La dalle de répartition donne au plancher sa rigidité et assure le report des charges en
direction des poutrelles. Le béton qui ne comble que l’espace libre entre les entrevous sans
G

recouvrir ces derniers est appelé béton de clavetage.


ES

■ La poutre (fig. 4.9) : pièce horizontale en béton armé de section généralement rectangulaire
supportant une partie du plancher (dans le cas d’un plancher préfa briqué, ce sont les poutrelles
qui prennent appui sur la poutre). La poutre repose à ses extrémités sur des poteaux ou des
murs. La poutre principale d’une structure porteuse est parfois appelée poutre maîtresse. La
partie de poutre en saillie par rapport à la sous-face du plancher s‘appelle la retombée de poutre.
La poutre est dite noyée lorsqu’elle est totalement incorporée dans l’épaisseur du plancher. Les
fabricants qui commercialisent les poutrelles et les hourdis distribuent également des poutres
préfabriquées en béton précontraint. Leur utilisation supprime, sur le chantier, les opérations de
coffrage, de coulage du béton et de décoffrage

Page 119
Cours de Dessin Appliqué

■ La portée (fig. 4.10) : distance qui sépare les deux points d’appui d’une poutrelle ou d’une
poutre.

■ La trémie (fig. 4.10) : ouverture ménagée dans un plancher pour permettre le passage d’un
escalier, d’un ascenseur, d’une gaine technique, d’un conduit de fumée ou de ventilation. La
réalisation d’une trémie dans un plancher préfabriqué nécessite souvent la mise en place de
chevêtres.

E
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-V

■ Le chevêtre (fig. 4.11) : petite poutre noyée, en béton armé, disposée perpendiculairement
aux poutrelles d’un plancher et située au droit d’une trémie. Le chevêtre supporte l’extrémité
C

des poutrelles interrompues par la présence de la trémie.


G

■ La réservation : dispositif particulier (petit coffrage ou bloc de polystyrène) mis en place dans
ES

l’épaisseur du plancher avant le coulage de la dalle pour faciliter ultérieurement l’exécution des
trous nécessaires au passage de gaines, conduites, câbles…

■ La mezzanine (fig. 4.12) : à l’origine, une mezzanine est un étage intermédiaire ménagé entre
deux étages principaux. Par extension, de nos jours, ce mot désigne la portion de plancher,
ouvert sur le niveau inférieur et dont le bord libre est équipé d’un garde-corps.

■ L’encor bellement (f i g. 4. 13) : t out e construction faisant saillie sur un mur. Ce mot est le
plus souvent associé à un nom d’ouvrage. Ainsi l’appellation dalle en encor bellement désigne
une dalle de balcon ou un palier d’escalier placé en porte à faux par rapport à un mur.

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Cours de Dessin Appliqué

■ Le chaînage horizontal ou chaînage périphérique (fig.4.14) : ouvrage en béton armé constitué


d’armatures filantes, situé au niveau de chaque plancher préfabriqué et ceinturant le bâtiment
comme une chaîne. Le chaînage horizontal assure la stabilité de la construction en reliant les
murs et les planchers entre eux. Il réduit également les risques de fissuration.

E
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■ La chape : couche de mortier de ciment (de 4 à 6-cm d’épaisseur) réalisée sur une dalle ou un
plancher préfabriqué. La chape donne au plancher la planéité nécessaire pour la mise en place
du revêtement de sol (carrelage, parquet flottant, moquette…). On distingue trois principaux
types de chapes :

● La chape incorporée : le mortier de ciment est appliqué sur le béton frais de la dalle de
compression.

● La chape rapportée : la chape est réalisée sur un béton qui a déjà fait sa prise.

Page 121
Cours de Dessin Appliqué

● La chape flottante : la chape est coulée sur une couche isolante qui la rend indépendante du
support. Le même type d’ouvrage est appelé dalle flottante lorsqu’il est réalisé en béton avec
incorporation d’un treillis soudé.

■ Le dallage (fig. 4.15) : ouvrage horizontal reposant sur le sol et constituant le plancher bas
d’une habitation bâtie sur terre-plein (c’est à dire ne possédant ni sous- sol et ni vide sanitaire).
Les éléments constitutifs d’un dallage sont, de bas en haut :

● Le blocage en pierres constitué de tout-venant de carrière compactée, d’une épaisseur


moyenne de 20 à 30-cm, et souvent recouvert d’une fine couche de sable servant d’assise aux
panneaux isolants. Le blocage est parfois appelé hérisson bien que ce terme désigne un type
particulier de blocage dans lequel des pierres de grandes dimensions sont posées à la main, côte

E
à côte, en position verticale.

IN
● Le panneau isolant en polystyrène incompressible de 5-cm d’épaisseur environ.

U
● Le film polyéthylène : feuilles de plastique disposées sur les panneaux isolants et relevées au
niveau des murs. Le film protège le dallage des éventuelles remontées d’humidité en

AG
provenance du sol.

● La dalle en béton de 15-cm d’épaisseur moyenne armée le plus souvent d’un treillis soudé.
H
EC
ER
-V
C
G
ES

■ De plain-pied : locution employée, soit pour indiquer qu’une pièce d’habitation est située au
même niveau qu’une autre pièce (ou d’un espace extérieur, un jardin par exemple), soit pour
désigner un type d’habitation, sans étage, dont toutes les pièces sont situées au rez-de-chaussée.

Les toitures- terrasses

Page 122
Cours de Dessin Appliqué

■ La toiture-terrasse : dernier plancher haut d’une habitation faisant office de toiture. La toiture-
terrasse est un type particulier de couverture dont l’emploi est peu répandu dans le domaine de
la maison individuelle mais, en revanche, fréquent en habitat collectif.

La toiture-terrasse subit des agressions climatiques de toute nature (vent, pluie, gel, chaleur
excessive). Elle doit être étanche et assurer une isolation thermique efficace. On distingue deux
catégories de toitures terrasses :

● La toiture-terrasse inaccessible (fig. 4.16) : toiture où les seuls accès autorisés sont limités
aux travaux d’entretien et de réparation.

● La toiture-terrasse accessible (fig. 4.17) : toiture prévue pour la circulation des piétons et/ou

E
des véhicules et leur séjour éventuel.

IN
Les différents constituants, les plus courants, d’une toiture-terrasse sont :

U
● Un élément porteur (plancher préfabriqué ou dalle pleine en béton armé).

AG
● Une forme de pente éventuelle.

● Un pare-vapeur.
H
● Un isolant thermique dont le rôle est de limiter les déperditions de chaleur entre l’intérieur et
l’extérieur et de protéger l’élément porteur des variations de température (chocs thermiques).
EC

● Une protection.
ER
-V
C
G
ES

■ La forme de pente (fig. 4.16) : couche de béton ou de mortier maigre coulée sur l’élément
porteur avec une légère pente destinée à guider l’écoulement des eaux pluviales vers les orifices
d’évacuations. Toutes les toitures-terrasses ne sont pas munies d’une forme de pente. Sa

Page 123
Cours de Dessin Appliqué

présence dépend du type d’étanchéité retenue et de la destination de la terrasse (pas de forme


de pente, le plus souvent, en cas d’accessibilité).

■ Le pare-vapeur appelé aussi écran pare-vapeur (fig. 4.17) : dispositif destiné à empêcher
l’humidité de pénétrer dans l’épaisseur de l’isolant thermique. Il existe plusieurs types de pare-
vapeurs selon l’hygrométrie (degré d’humidité de l’air) et le mode de chauffage des locaux
situés sous la toiture-terrasse. Les pare-vapeurs les plus courants sont réalisés à base de feutres
bitumés et de feuilles d’aluminium.

■ Le revêtement d’étanchéité : élément constitué par une ou plusieurs couches de matériaux


disposées sur toute la surface de la toiture-terrasse et relevées aux extrémités.

E
Le revêtement d’étanchéité qui est imperméable à l’eau doit être en mesure de résister aux

IN
différentes sollicitations d’origines thermiques et mécaniques. Il existe plusieurs types de
revêtements. On peut citer parmi les plus courants :

U
● L’asphalte appelé aussi asphalte coulé : mélange de roche d’asphalte finement broyée et de

AG
produits bitumeux appliqués à chaud.

● L’étanchéité multicouche constituée de feuilles manufacturées à base de bitume armé. Il


existe plusieurs types de multicouches qui diffèrent par la nature de l’armature incorporée (voile
H
de verre, polyester…) et le type de produit utilisé (feutre bitumé, chape de bitume…). Les
EC

feuilles sont collées entre elles avec du bitume coulé.

● Les matériaux non traditionnels tels les bitumes élastomères (bitumes additionnés de produits
aux propriétés élastiques) et les matériaux sans bitume à base de polyéthylène et de polychlorure
ER

de vinyle.

■ La protection : dispositif destiné à protéger le revêtement d’étanchéité des effets du soleil, du


-V

froid, de la grêle et de la circulation de piétons. On distingue deux principaux types de


protection :

● La protection meuble réservée aux terrasses inaccessibles. Elle est constituée par une couche
C

de granulats roulés ou concassés d’une épaisseur de 5 à 10-cm.


G

● La protection dure pour les terrasses accessibles. Elles sont constituées soit d’une chape ou
d’un dallage avec revêtement, soit d’éléments préfabriqués (pavés autobloquants ou dalles
ES

posées sur plots).

■ L’acrotère (fig. 4.18) : muret en béton armé situé en bordure d’une toiture-terrasse. L’acrotère
est dit bas lorsque sa hauteur, mesurée par rapport à la couche de protection, est inférieure à 30-
cm et haut dans le cas contraire. Un acrotère haut peut faire office de garde-corps dans le cas
d’une toiture-terrasse accessible. La partie saillante de l’acrotère empêchant l’eau de pluie de
s’infiltrer derrière le relevé d’étanchéité est parfois appelée becquet.

■ Le relevé d’étanchéité (fig. 4.18) : revêtement d’étanchéité appliqué verticalement contre un


relief de la toiture (acrotère, souche de cheminée…) et en continuité avec le revêtement
d’étanchéité horizontal.

Page 124
Cours de Dessin Appliqué

■ Le bandeau saillant (fig. 4.19) : petit ouvrage en saillie sur un mur ou un acrotère haut
empêchant les infiltrations d’eau derrière le relevé d’étanchéité.

■ L’engravure (fig. 4.20) : rainure horizon tale pratiquée dans un mur ou un acrotère haut et
destinée à recevoir un solin.

■ Le solin (fig. 4.20) : garnissage au mor tier assurant la fixation d’une bande de solin (en zinc
ou en acier galvanisé) au-dessus d’un relevé d’étanchéité.

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 125
Cours de Dessin Appliqué

Les planchers en bois


■ Le plancher en bois : plancher dont les éléments porteurs sont constitués par des poutres et
des solives en bois.

■ Le plancher à la française ou plafond à la française : plancher composé de solives apparentes


en sous-face (plafond). Les solives, généralement en chêne, sont régulièrement espacées.

■ La solive : longue pièce de bois, horizontale, de section carrée ou rectangulaire, supportant


les différents éléments qui constituent le platelage du plancher.

La solive repose à ses extrémités sur un mur ou une poutre selon l’importance et la configuration

E
du plancher. On appelle solivage l’ensemble de solives d’un plancher. On distingue plusieurs
types de solives (fig. 4.21) :

IN
● La solive courante : solive sans affectation particulière dont le seul rôle est de supporter le

U
platelage.

AG
● La solive d’enchevêtrure : solive située en bordure d’une trémie et supportant le chevêtre ou
le linçoir.

● La solive boiteuse ou solive de remplissage : solive dont une extrémité est assemblée dans un
H
chevêtre ou un linçoir.
EC

● La solive de rive : solive disposée en bordure de plancher, le long du mur.

Il existe également des solives dites composites, constituées de plusieurs éléments (fig.4.22) :
ER

● La solive à âme métallique dont les deux membrures sont en bois massif et l’âme (élément
vertical central) en acier galvanisé.
-V

● La solive à âme en fibres de bois : les membrures sont en bois massif ou en feuilles de bois
collées et l’âme est un panneau de fibres de bois dures.
C

● La solive en bois lamellée constituée de lames de bois assemblées entre elles par collage.
G
ES

Page 126
Cours de Dessin Appliqué

■ La poutre (fig. 4.21) : longue pièce de bois, horizontale, de forte section (au moins 15-cm x
20-cm) sur laquelle reposent les solives. La poutre principale d’un plancher en bois est appelée
poutre maîtresse. On appelle poutraison l’ensemble des poutres qui constituent l’ossature d’un
plancher.

Il existe également des poutres composites analogues aux solives composites.

■ Le chevêtre (fig. 4.21) : pièce de bois disposée parallèlement à un mur et à distance de celui-
ci pour ménager un espace libre dans le plancher (trémie). Le chevêtre prend appui sur les
solives d’enchevêtrure et supporte l’extrémité de solives boiteuses.

E
■ Le linçoir (fig. 4.21) : sorte de chevêtre mis en place devant un conduit de fumée, un

IN
ébrasement de baie ou une portion de mur inapte à supporter les solives. La principale différence
entre le linçoir et le chevêtre est que ce dernier est beaucoup plus éloigné du mur.

U
■ L’enchevêtrure : désigne l’ensemble des pièces qui délimitent une trémie dans un plancher

AG
en bois. L’enchevêtrure comprend généralement deux solives d’enchevêtrure, un ou deux
chevêtres (selon la position de la trémie) et une ou plusieurs solives boiteuses.
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 127
Cours de Dessin Appliqué

■ Le platelage : ensemble des ouvrages (panneaux de particules, parquet…) qui composent la


surface horizontale d’un plancher en bois.

■ La lambourde (fig. 4.23) : pièce de bois horizontale de petite section (5-cm x 10-cm environ)
placée le long d’un mur ou de part et d’autre d’une poutre. Les lambourdes servent d’appui aux
solives.

■ La muraillère : nom donné aux lambourdes fixées le long d’un mur.

■ L’entretoise ou l’étrésillon (fig. 4.24) : petite pièce de bois placée entre les solives afin
d’empêcher ces dernières de se gauchir (de se déformer par torsion). Les entretoises sont posées
en quinconce pour permettre leur fixation par clouage.

E
■ La lierne : pièce de bois utilisée dans certains cas pour rigidifier les solives d’un plancher. De

IN
nos jours, la lierne est remplacée par les entretoises.

U
■ Le madrier : appellation donnée aux pièces de bois de forte section dont le rapport des
dimensions des côtés est compris entre 2 et 3 (de 7 à 10-cm de large et de 20 à 23-cm de

AG
hauteur).

Les madriers sont employés pour la confection des pièces de charpente et de solives et poutres
H
pour les planchers.
EC

■ Le bastaing ou basting : appellation donnée aux pièces de bois de section moyenne dont le
rapport des dimensions des côtés est compris entre 2 et 3 (de 5 à 7-cm de large et de 15 à 19-
cm de hauteur). Comme les madriers, les bastaings entrent dans la composition des charpentes
ER

et des planchers.

■ Le corbeau (fig. 4.25 et 4.26) : support en pierre ou en métal encastré ou scellé dans le mur
-V

servant à soutenir les lambourdes.


C
G
ES

Page 128
Cours de Dessin Appliqué

Eléments constitutifs communs à tous les planchers : les trémies ou réservation

Il est des cas où l'on a besoin d'un trou dans le plancher (escaliers, gaines techniques,
...). Ce trou s'appelle une trémie ou réservation et doit être prévu avant le coulage du béton car
il n'est pas réglementaire de venir casser la dalle par la suite.
On veillera à bien entourer ces trémies avec des aciers de couture afin d'éviter de futurs
désordres.

E
IN
U
AG
H
Renforts des trémies de dimension A x B
Lorsque les dimensions des trémies sont faibles (=1 à 2m2) des chevêtres de renforts au droit
EC

des trémies ne sont pas indispensables. Les trémies doivent ce pendent être renforcer à leur périphérie.
ER
-V
C
G
ES

4.11. Les dessins de coffrage

Les dessins de coffrage représentent la structure porteuse de l’ouvrage dépouillée de


tous les ouvrages secondaires (enduit, revêtement de sols, isolant, cloisons, menuiseries, …).
Les dessins de coffrage définissent donc les formes et les dimensions dites brutes des différents
éléments de l’ouvrage (c’est-à-dire tels qu’ils seront une fois les travaux du gros œuvre
achevés).
Les dessins de coffrage regroupent :
 les plans de coffrage (échelle 1/50),

Page 129
Cours de Dessin Appliqué

 les coupes verticales et longitudinales (échelle 1/50),


 les dessins de détails (échelle 1/10 ou 1/20, voir 1/5 et 1/2).

Plan de coffrage
Définition
Un plan de coffrage est une représentation différente de toutes celles que nous avons vu
jusqu’à présent. Un plan de coffrage peut être considéré comme étant une vue de dessus du
coffrage avant le coulage du béton. Mais les éléments horizontaux (planchers, poutres et
linteaux) et les éléments verticaux (murs et poteaux) n’obéissent pas aux mêmes règles :
 pour les ouvrages horizontaux : on dessine les contours du coffrage des éléments
verticaux, le béton étant considéré non coulé,

E
 pour les ouvrages verticaux : ils sont représentés comme s’ils étaient coupés par un plan

IN
horizontal juste en dessous du niveau des poutres et linteaux.
Les plans de coffrage indiquent les formes en béton brut (sans enduit, ni revêtement de sol) et

U
la dimension des ouvrages.

AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 130
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER

1-2/ Dénomination des plans de coffrage


-V

Un plan de coffrage porte le nom de l’étage qui est couvert par le plancher représenté
sur le plan de coffrage.
C

Exemple : le plan de coffrage du 1er étage s’appelle :


G

<< PLANCHER HAUT DU REZ-DE-CHAUSSEE>>


ES

Conventions de représentation

Page 131
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
Symboles graphiques
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 133
Cours de Dessin Appliqué

N° Symbole Ouvrage représenté Conventions


Murs porteurs ou poteaux Contours des sections en trait continu
renforcé
Hachure = section des murs maçonnés
Trame grisée = section des ouvrages en
B.A. (murs banchés, poteaux)
Chaînages, entablement : Contours en trait continu fort
arêtes intérieures du coffrage
Trémie d’escaliers ou puits Contours en trait continu fort
ou de jour Délimitation de la surface par 2 diagonales
en traits fins ou pochage dans un angle.
Conduits de fumée (ou) Contours en trait continu fort
réservation pour Délimitation de la surface par 1 diagonale

E
canalisations en trait fin ou pochage
Chevêtre en B. A. (ou) Trait interrompu court (ou) traits continus

IN
armature principale de forts
chevêtre

U
Délimitation de la dalle par une diagonale

AG
interrompue par un cercle en traits fins
Surface de la dalle de Repérage de la dalle par une lettre
a compression (ou du minuscule inscrite dans le cercle
plancher)
H
Niveau supérieur brut de la Cote de niveau en mètre inscrite dans un
EC

+2 ,83 dalle de compression cercle en trait fin


ER

Chiffre inscrit à l’intérieur de 2 cercles


concentriques en trait fin.
Epaisseur brute du plancher 20 = hauteur de l’entrevous en cm
5 = épaisseur de la dalle de compression en
-V

20+5
cm

CH2 Chaînage horizontal Abréviation en lettres majuscules +


C

numéro repère de chaînages identiques


Ch 1 Chevêtres Abréviation du mot +numéro repère de
G

chevêtres identiques
3 Désignation et trace du plan Trait mixte fort + repérage par chiffre (ou
ES

de coupe d’une section par lettres minuscules)


verticale

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC

Convention de repérage
ER

 Les poutres sont représentées par un chiffre suivi de l’indication de la section précisée
dans l’ordre largeur puis hauteur.
4 . 300x500
-V

Exemple : [ou 4 (300x500)]


Poutre n°4 de largeur 300mm et de hauteur 500mm.
C

Remarque 1 : la hauteur de la poutre


comprend la hauteur de la retombée + la
G

partie de la poutre située dans la dalle


ES

Remarque 2 : on peut éventuellement ajouter à la numérotation de la poutre un chiffre


indiquant l’étage où se trouve la poutre
Exemple : 101 Poutre 1 du 1er étage
325 Poutre 25 du 3ème étage

Page 135
Cours de Dessin Appliqué

 Les poteaux sont repérés :


- Par la lettre P majuscule suivie du numéro du poteau

Exemple : P11 ou P11 (on peut


éventuellement rajouter les chiffres
renseignant sur l’étage),

-Ou par les repères des files


d’axes (lettre et chiffre)
Exemple : voir ci-contre

E
IN
 Les linteaux sont repérés par la lettre L majuscule suivie du numéro du linteau

U
Exemple : L3 ou L3

AG
 Les chaînages verticaux sont repérés par les lettres CV majuscules suivie du numéro
du chaînage Exemple : CV5 ou CV5
H
 Les consoles sont repérées par la lettre C majuscule suivie du numéro de la console et
EC

des indications de sa section comme pour une poutre (la console fait souvent corps avec
la poutre).
Exemple : C1 . 300x500 ou C1 . 300x500
ER

Remarque : si la hauteur de la console varie, on indique les hauteurs mini à maxi de la


console.
-V
C
G
ES

 Les dalles sont repérées par une lettre


minuscule entourée d’un cercle en trait
fin. Le cercle est situé au milieu de la
diagonale en trait fin qui précise les
limites de la dalle

Page 136
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 137
Cours de Dessin Appliqué

Cotations
Les principes généraux de la cotation s'appliquent. Les cotes de nu à nu sont très utiles
pour l'exécution des coffrages et seront toujours indiquées. Le constructeur ne doit pas avoir à
faire de calcul et il faut éviter les répétitions. Les lignes de cotes sont en trait fin. On rappelle
que toutes les cotes indiquées sont des cotes brutes (ni enduit, ni revêtement de sol).
Lignes de cotes
 Cotation extérieure au dessin :
1ère ligne de cote : largeur des poteaux et portées des poutres (ou longueurs et épaisseurs des
murs).
2ème ligne de cote : cotes entre axes des poteaux.
3ème ligne de cote : cotes des décrochements de façades s'ils existent.

E
4ème ligne de cote : cote totale.

IN
 Cotation intérieure au dessin :

U
On indique :
- les largeurs des éléments porteurs (poutres, poteaux, murs) et distances entre eux.

AG
- les dimensions des trémies et leurs côtes de positionnement par rapport aux nus les plus
proches (murs, poutres). H
Lorsque les trémies traversent la dalle, les coter par leurs deux dimensions si elles sont carrées
ou rectangulaires et par leur diamètre si elles sont rondes.
EC

Lorsqu'elles ne traversent pas la dalle, les coter par trois dimensions, la 3ème étant toujours la
profondeur.
ER

Repères Conventions
-V

1. Cotation extérieure (cotation au brut)


Ligne 1 Epaisseur des murs + distance entre murs + saillies d’entablement (ou ligne 5)
Ligne 2 Distance entre axes des ouvrages porteurs
C

Ligne 3 Longueur des parties principales de la construction


Ligne 4 Longueurs (ou largeur) totales
G

2. Cotation intérieure
ES

Ligne 5 Epaisseurs des murs de façade et refends + distance entre murs (ou poutres) (ou ligne 1)
Ligne 6 Dimensions et implantation des trémies et réservations par rapport aux murs porteurs (ou
poutres)

Cotation des niveaux et des épaisseurs

Page 138
Cours de Dessin Appliqué

 Indication des niveaux :

Les niveaux sont inscrits en cotes brutes (sans revêtement de sol) dans un cercle en
trait fin.

Exemple : Plancher brut à 2,68m :


 Cotation des épaisseurs de dalles :

L’épaisseur de la dalle est inscrite à l’intérieur de 2 cercles en trait fin.


Exemple : cas d’une dalle pleine de 180mm :

E
Remarque : on trouve également la notion suivante :

IN
U

AG
Cotation de l’épaisseur d’une dalle - Cas particuliers :
H
- 1 Cas d’une dalle pleine réalisé sur prédalles.
EC

On distingue la partie préfabriquée (prédalle) de la partie coulée en place (béton


complémentaire).
ER

Exemple : dalle d’épaisseur totale de 150 mm dont 50 mm d’épaisseur de prédalle :


-V
C
G
ES

Page 139
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

4°/ Exemple de plan de coffrage

Prenons pour exemple le plancher représenté ci-dessous :

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 141
Cours de Dessin Appliqué

6.5.1. Coupes verticales

Les règles de représentation pour les coupes en dessin de coffrage sont les mêmes que
celles utilisées pour les coupes en dessins d’architecture.
Les coupes permettent de renseigner sur les dimensions verticales qui ne peuvent pas
apparaître sur les plans.

Exemple : coupe verticale repéré sur le plan de la page précédente :

E
IN
U
AG
H
6.5.2. Dessins de détails
EC

Il s’agit d’une représentation à grande échelle d’une partie de la construction dont les
ER

dimensions sont insuffisamment (et/ou difficilement) précisées sur les plans et les coupes.

Exemple : la console C1 du plan de coffrage précédent :


-V
C
G
ES

Page 142
Cours de Dessin Appliqué

5. Les dessins d’armatures


Les plans d‘armatures comportent : les formes, la position, le nombre, la nuance des armatures.
Ces plans d‘exécution sont présentés sur des vues en plans, élévations, coupes et détails (ech. 1/50,
1/20/, 1/10)
Les dessins d’armatures ou dessins de ferraillage doivent définir complètement les
armatures des ouvrages en béton armé.
Ils fournissent :
 une description complète de chaque acier : diamètre, longueur et forme,
 toutes les indications nécessaires à la mise en place dans les coffrages des aciers
façonnés : nombre d’armatures identiques, position des armatures entre elles, cotes

E
d’enrobage et recouvrements éventuels des barres d’acier.
Les dessins d’armatures sont essentiellement des dessins de détails (échelle 1/10 ou 1/20)

IN
où chaque élément (poteau, poutre, linteau, escalier, …) fait l’objet d’un dessin comportant une
élévation et une ou plusieurs coupes. Mais les planchers font généralement l’objet de dessin à

U
l’échelle 1/50.

AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

5.4. Conventions de représentation

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
5.5. Symboles graphiques H
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

Convention de repérage

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 147
Cours de Dessin Appliqué

5.6. Règles pour la position des barres

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V

5.7. Barres façonnées


C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V

5.8. Cotation des élévations et des coupes


C
G
ES

Page 149
Cours de Dessin Appliqué

5.9. Cahier de ferraillage

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 150
Cours de Dessin Appliqué

5.10. Application

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

5.11. Dessins d’armatures de poutres

Page 151
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 153
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 154
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 155
Cours de Dessin Appliqué

5.12. Exercices d’application

Soit à considérer les dessins de ferraillage des poutres 1, 2 et 3 ci-dessous :

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Déterminer pour chaque type de poutre :

1.
 Le nombre total de lits
 Le nombre de files par lit

Page 156
Cours de Dessin Appliqué

 La longueur de chaque file


 Récapituler les informations dans un tableau.

2. Indiquer pour chacune des poutres par lecture du plan de coffrage (Paragraphe
5.2 page 7 monographie 3) et des coupes les renseignements du tableau suivant :
Largeur hauteur portée Longueur Niveau Niveau Dalles Piliers
totale supérieur inférieur portées porteur

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 157
Cours de Dessin Appliqué

E
IN
U
AG
H
EC
ER
-V
C
G
ES

Page 158
Cours de Dessin Appliqué

5.13. Les plans de pose

Le plan de pose ou plan de poutraison définit entièrement les dispositions des planchers
à réaliser, les conditions d’élagage des poutrelles, les conditions de stockage, les conditions
d’étaiement, les dispositions à respecter pour les appuis, ancrages et continuités, la qualité du
béton et son mode de mise en œuvre, et d’une façon générale toutes les indications que le CPT
ou les avis techniques font obligation de faire figurer sur les documents de pose et d’exécution.
En ce qui concerne les armatures, celles qui sortent en attente des poutrelles ou qui sont à placer
en œuvre doivent être indiquées et côtelées.

E
IN
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6. LES TERRASSEMENTS ET LES FONDATIONS


6.4. LES TERRASSEMENTS

■ Le terrassement : désigne l’ensemble des opérations de mise en forme d’un terrain liées à
l’édification d’une construction (nivellement du sol, fouille pour l’exécution des fondations,
tranchée pour la mise en place des canalisations…).
■ L’excavation : cavité, plus ou moins profonde, réalisée dans le sol lors de travaux de
terrassement.
■ La tranchée : longue excavation, plus ou moins large, destinée à la mise en place de
canalisations enterrées (conduites d’alimentation et d’évacuation, drains…) ou à la réalisation

E
de fondations pour un mur de clôture. Une petite tranchée est parfois appelée rigole.
■ La fouille (fig.-2.1) : excavation réalisée dans le sol et destinée à être remplie par le béton

IN
des semelles de fondation. On distingue deux types de fouilles :
● La fouille en pleine masse réalisée sur la totalité de l’emprise du bâtiment, plus ou moins

U
profonde, selon l’importance de la partie enterrée de la construction.

AG
● La fouille en rigole : tranchée destinée à recevoir les semelles filantes de fondations.
L’expression « fond de fouille » désigne le fond horizontal de l’excavation.
■ Le décapage : fouille superficielle effectuée sur une profondeur de 20 à 30-cm.
■ Le nivellement : action d’aplanir le terrain.
H
■ Le déblai (fig.-2.2) : ensemble des terres retirées du sol lors des divers travaux de
EC

terrassement. Les terres sont soit réutilisées sur le terrain sous forme de remblais, soit retirées
du chantier.
ER
-V
C
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ES

■ Le remblai (fig.-2.2) : ensemble des terres rapportées sur le terrain pour créer une plate-
forme ou combler une cavité.
■ Le cubage ou la cubature: volume des terres déplacées lors des opérations de terrassement.
■ Le talus (fig.-2.3) : inclinaison donnée à la paroi d’une fouille ou à des terres en remblai.
■ La terre végétale: couche superficielle de terre mélangée à des végétaux en décomposition.
La terre végétale est souvent stockée provisoirement pour être réutilisée lors des travaux
d’aménagements extérieurs.
■ La terre excédentaire : expression souvent employée au pluriel pour désigner les déblais
non réutilisés sur le terrain et évacués à la décharge.

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Cours de Dessin Appliqué

■ Le foisonnement: augmentation du volume des terres provoquée par leur déplacement lors
des travaux de terrassement. La terre extraite des fouilles perd sa cohésion initiale et se
fragmente en petits morceaux indépendants qui occupent un volume apparent supérieur au
volume de la terre en place.
■ Le bon sol: couche de terrain résistant, plus ou moins profonde, capable de supporter le poids
de la construction.
■ Le terrain naturel : expression utilisée pour désigner la configuration du terrain avant les
travaux de terrassement.

6.5. Les fondations

E
7.1.1. Généralités

IN
■ La fondation : terme employé le plus souvent au pluriel pour désigner l’ensemble des

U
ouvrages enterrés sur lesquels repose une construction. Les fondations assurent la stabilité du
bâtiment. Elles transmettent au sol le poids total de l’ouvrage en le répartissant de manière à

AG
garantir une assise parfaite. On distingue deux principaux types de fondations selon la
profondeur à laquelle elles se situent :
● Les fondations superficielles appelées aussi fondations ordinaires : elles sont utilisées
H
quand le bon sol est proche de la surface. Ce type de fondation comprend les semelles, les
EC

longrines et les plots.


● Les fondations profondes : systèmes de fondations par puits ou par pieux employés quand
le bon sol est situé en profondeur.
■ La semelle : élément de fondation en béton armé ou non. Il existe plusieurs types de semelles
ER

:
● La semelle filante ou semelle continue
-V

(fig.-2.4 à 2.6) : elle est située sous tous les murs porteurs. Elle peut être renforcée par des
armatures si les charges qu’elle reçoit sont importantes.
● La semelle à redans (fig.-2.7) : ensemble de semelles filantes décalées en hauteur.
Ce type de semelle est utilisé sur les terrains en pente.
C

● La semelle isolée ou semelle ponctuelle


G

(fig.-2.8) : elle est placée sous un poteau.


ES

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Cours de Dessin Appliqué

E
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■ Le béton de propreté (fig.-2.5) : couche de béton maigre (faiblement dosé en ciment) mis
en place au fond de la fouille et destiné, une fois durci, à protéger le béton des semelles de
fondations des risques de souillures occasionnées par des matières terreuses et végétales.
H
■ Le soubassement : portion de mur bâtie sur les semelles de fondations et réalisée en béton
EC

banché ou en blocs de béton de gravillons. Le soubassement est totalement ou partiellement


enterré.
■ Le plot ou le dé de fondation (fig.-2.9) : bloc de béton parallélépipédique non armé ou peu
ER

armé sur lequel reposent les extrémités des longrines. Le plot transmet au sol de fondation le
poids de la construction supporté par les longrines.
■ La longrine : poutre préfabriquée en béton armé ou en béton précontraint placée sous un mur
-V

porteur et prenant appui sur des plots. On distingue deux types de longrines :
● La longrine de rive établie sous les murs de façade (fig.-2.10). Elle est munie d’une partie
saillante appelée becquet.
C
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● La longrine intermédiaire établie sous les murs de refend (fig.-2.11).
Le principe de fondations par plots et longrines simplifie les travaux de terrassement limités à
l’exécution des fouilles isolées pour les plots et réduit les temps d’exécution par l’emploi
H
d’éléments préfabriqués (fig.-2.12 et 2.13).
EC

■ Le radier: système de fondation constitué d’une dalle épaisse en béton armé, réalisé sous
l’ensemble de la construction. Ce type d’ouvrage, peu utilisé en maison individuelle, est réservé
aux sols instables.
ER

■ L’arase étanche: ouvrage horizontal de faible épaisseur, réalisé au mortier hydrofuge au


niveau du soubassement et destiné à empêcher les eaux infiltrées de remonter par capillarité
dans les murs en élévation.
-V

■ Le puits: fondation profonde (jusqu’à 6 mètres environ) de forme parallélépipédique ou


cylindrique, de 1 mètre de diamètre environ, généralement en gros béton, employée lorsque le
sol résistant est loin de la surface.
■ Le pieu: fondation spéciale constituée d’un élément de grande longueur, de forme
C

généralement cylindrique, en métal ou en béton. On distingue deux principaux types de pieux :


G

le pieu battu (pièce préfabriquée en béton enfoncée verticalement dans le sol) et le pieu foré
et moulé (après forage à l’aide d’un tube métallique spécial, l’excavation est remplie de béton
ES

frais). Les pieux sont essentiellement réservés aux bâtiments à plusieurs niveaux édifiés sur des
sols très peu résistants.
■ La profondeur hors gel ou la cote hors gel: profondeur minimale à respecter pour
l’enfouissement des semelles de fondations.
Cette distance, variable suivant les zones climatiques, garantit un sol d’assise ingélif (qui ne se
fend pas sous l’action du gel).

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Le drainage des fondations


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■ Les eaux de ruissellement : eaux provenant des précipitations atmosphériques (pluie, neige,
grêle). Elles ruissellent sur le sol puis s’infiltrent.
■ La nappe phréatique : eaux souterraines stagnantes, en plus ou moins grande quantité, dont
l’écoulement est arrêté par des couches imperméables.
■ Le drainage : ensemble des ouvrages qui collectent et évacuent les eaux de ruissellement et
les eaux souterraines. Ils sont situés à proximité des fondations d’une habitation ou d’un mur
de soutènement (fig. 2.14).
Un tel dispositif, qui est à prévoir lorsque le bâtiment ou l’ouvrage est fondé sur des couches
de terrains imperméables ou peu perméables, comprend généralement les éléments suivants
(fig. 2.15) :
● Une tranchée drainante réalisée dans le sol et remplie de matériaux perméables (cailloux et

E
graviers).

IN
● Un drain : tuyau en béton ou en PVC, posé avec une légère pente et comportant des fentes
et des perforations en partie supérieure par lesquelles pénètrent les eaux en provenance de la

U
tranchée filtrante.
● Un géotextile appelé aussi feutre filtrant : matériau synthétique imputrescible non-tissé,

AG
enveloppant complètement le remplissage en cailloux et le drain ou recouvrant uniquement ce
dernier. Son rôle est de laisser passer l’eau infiltrée dans le sol tout en arrêtant les fines
particules de terre susceptibles de colmater les perforations du drain.
H
● Un revêtement étanche appliqué sur la face extérieure du mur enterré et constitué d’un enduit
au mortier de ciment et de plusieurs couches de produit bitumeux.
EC

● Une évacuation vers l’égout.


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-V
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Cours de Dessin Appliqué

7.1.2. Le dessin de fondation

Les dessins de fondations précisent la forme et la disposition des ouvrages enterrés supportant
la construction (semelles, plots, longrines, …).
Ils servent :
- à établir la cubature des déblais,
- à implanter en vue d'effectuer les terrassements.
Ils comprennent généralement :
- un plan de fondations (échelle 1/100° ou 1/50°),
- des coupes verticales partielles (échelle 1/50° ou 1/20° ou 1/10°).

E
7.1.2.1.Plan de fondations
 Définition et terminologie

IN
Il s’agit d’une coupe horizontale réalisée sur l’ensemble du bâtiment, où l’on représente
les semelles de fondations et les murs qu’elles supportent (murs de soubassement). Les fouilles

U
de part et d’autre sont supposées non remblayées.

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Figure : PRINCIPE D’OBTENTION D’UN PLAN DE FONDATION
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 Conventions de représentation (les traits)


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 Cotation des plans de fondations


On retrouve sur un plan de fondations les cotations suivantes :
Cotation à cotes cumulées
C
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Cotation des murs et des fondations

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Remarque : La cotation des distances entre rigoles de fondations n’est pas indispensable dans la
mesure où cette distance n’est pas utile pour l’implantation ni pour le terrassement.
-V

Cotation des niveaux


Les cotations des niveaux (niveau de fond de fouille, arases inférieure et supérieure des
fondations, niveau du sol terrassé, …) apparaissent sur les coupes verticales des fondations.
C

Cependant, il arrive que le niveau du sol terrassé soit indiqué dans un cercle :
- en trait fin si le niveau est pris par référence au niveau du sol fini,
G

- en trait fort si le niveau est pris par référence à une borne repère ou NGF.
ES

Repérages conventionnels
Semelles : S1, S2, …
Poteaux : P1, P2, …
Longrines : LG1, LG2, …

7.1.2.2. Coupes verticales


On dessine en principe autant de coupes verticales qu’il y a de semelles différentes.

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Cours de Dessin Appliqué

1°/Conventions de représentation (les traits)

E
IN
2°/Cotation des coupes verticales
Sur les coupes figurent :

U
- Le niveau de fond de fouille,
- la section de la fondation (sa hauteur si la largeur est cotée sur le plan),

AG
- les niveaux inférieur et supérieur des semelles.
- le niveau du sol terrassé.
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6.6. Quelques recommandations

7.1.3. Environnement des fondations

L’étude de l'environnement des fondations doit être menée parallèlement à celle de


reconnaissance des sols ou du projet proprement dit de l'ouvrage. Elle a pour but de définir cet
environnement avec précision car celui-ci peut avoir une influence non négligeable en ce qui
concerne :
– la conception des fondations de l'ouvrage et de sa structure ;
– les conditions de réalisation des travaux ;
– l'organisation future du chantier.

E
Vis-à-vis des fondations, les éléments périphériques à étudier peuvent être énumérés d'une
manière non exhaustive comme suit :

IN
1 – accès au chantier ;
2 – conditions météorologiques : température (gel ; dilatation) ;

U
3 – conditions hydrologiques et perturbation de la circulation des eaux pendant les travaux ;
4 – présence de fondations proches ;

AG
5 – en site urbain : – circulation automobile,
– canalisations et autres réseaux enterrés,
– ouvrages souterrains divers.
H
La prise en compte de ces éléments périphériques, qui peuvent sembler moins
EC

importants que l'étude de sol proprement dite, conduit parfois en ce qui concerne la conception
des fondations et de la structure à des modifications importantes dans un projet telles que :
– fondations réalisées en plusieurs phases ;
ER

– fondations excentrées, avec longrines de redressement ;


– approfondissement des fondations ;
– nécessité de joints de rupture, etc.
-V

7.1.4. Dispositions à prendre lors de la conception

a) Joints de rupture
C

Des joints de rupture doivent être prévus entre deux ouvrages voisins, lorsqu'ils
subissent des différences importantes de charge ou qu'ils peuvent subir des différences de
G

tassements.
C'est notamment le cas de bâtiments accolés n'ayant pas le même nombre d'étages ou de
ES

bâtiments accolés assis sur un remblai d'épaisseur variable.


Les joints de rupture, s'ils évitent la transmission des efforts et permettent un certain
mouvement d'un bâtiment vis-à-vis de l'autre, ne suppriment toutefois pas les interférences dans
le sol entre les fondations adjacentes.

b) Joints de dilatation
Dans le cas d'un sol homogène et bien consolidé ou dans le cas de descentes de charges
semblables de part et d'autre du joint, il n'est pas nécessaire de poursuivre les joints de dilatation
de la structure par des joints de rupture au niveau de la fondation (fig. 3.2). Les joints de
dilatation sont alors arrêtés
au-dessus de la semelle, en prévoyant un renfort d'armatures immédiatement sous ce joint
(joint «diapason», fig. 3.3).

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Cours de Dessin Appliqué

d) Fondations sur sol en pente


La poussée des terres doit être prise en compte dans le calcul de ces fondations.
C'est notamment le cas des terrains en pente où, s'il n'est pas pris de précautions
particulières, les semelles supérieures peuvent exercer une poussée sur les semelles inférieures

E
ou risquent d'amorcer un glissement d'ensemble (fig. 3.5 et 3.6).
Il est nécessaire tout d'abord de s'assurer de la stabilité d'ensemble de l'ouvrage, puis

IN
(comme la poussée des terres doit être prise en compte dans le calcul de la semelle) de vérifier
le non-glissement de la fondation (voir paragraphe 3.3,1-a).

U
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ER

Lorsque le sol d'assise peut donner lieu à un glissement d'ensemble, il faut disposer les
niveaux des fondations de telle sorte qu'une pente maximale de 2/3 relie les arêtes inférieures
-V

des semelles les plus voisines (fig. 3.7).


C
G
ES

Si cette condition ne peut être vérifiée, des dispositions spéciales doivent être prises
pour éviter la décompression des terrains supérieurs, équilibrer les poussées (mur de
soutènement, voiles en béton armé), et assurer l'évacuation des eaux (drainage, etc.)
e) Fondation superficielle à proximité de fondations sur pieux
La construction d'une fondation superficielle à proximité de fondations sur pieux ne
peut être envisagée que sous réserve de vérifier :
– que l'augmentation des charges à proximité des fondations sur pieux n'engendre pas sur ceux-
ci de poussées horizontales incompatibles avec leur nature (fig. 3.8) ;

Page 179
Cours de Dessin Appliqué

– que l'augmentation des charges et la possibilité de tassement des terrains superficiels


n'engendrent pas de frottement négatif sur les pieux (fig. 3.9).

E
IN
f) Fondation sur sol argileux
Dans le cas de fondations superficielles sur sol argileux, il peut se produire, après
terrassement de la fouille, un gonflement par déchargement du poids des terres excavées ou par

U
augmentation de la teneur en eau du sol (fig. 3.10). Il est nécessaire de tenir compte du
tassement supplémentaire dû à ces gonflements, qui se résorbent souvent partiellement au fur

AG
et à mesure de l'édification de la construction.
H
EC
ER

Dispositions à prendre lors de l'exécution


Lors de l'exécution des semelles de fondation superficielles, il est indispensable de
prendre certaines précautions contre l'eau, essentiellement afin de ne pas modifier les
-V

caractéristiques du sol d'assise.


Il faut pour cela impérativement protéger le terrain contre les accumulations d'eau au
moment de l'ouverture de la fouille, soit par épuisement direct avec rigoles latérales (fig. 3.11),
soit par rabattement de la nappe (fig. 3.12).
C
G
ES

II est nécessaire de prévoir entre la semelle de fondation et le terrain d'assise un béton


de propreté (béton dosé à environ 150 kg de ciment par mètre cube) de 10 cm d'épaisseur. Ce
béton permet, d'une part de régler définitivement la surface d'assise de la fondation et, d'autre

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part de ménager une surface de travail propre pour le ferraillage et le coffrage de l'élément de
fondation (fig. 3.13).

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7. LES ESCALIERS
7.4. Généralités

■ L’escalier : ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers)
permettant, dans une construction, de passer à pied d’un étage à un autre.

■ L’emmarchement (fig. 13.1) : largeur utile de l’escalier, mesurée entre murs ou entre limons.

■ La hauteur de marche (fig. 13.1) : distance verticale qui sépare le dessus d’une marche du
dessus de la marche suivante. Les hauteurs des marches des escaliers intérieurs varient de 17 à
20 cm environ. Dans les calculs de dimensionnement d’escalier, la hauteur est souvent désignée

E
par la lettre H.

IN
■ Le giron (fig. 13.1) : distance horizontale mesurée entre les nez de deux marches consécutives.
Les girons des marches des escaliers intérieurs varient de 27 à 32 cm environ. Dans les calculs

U
de dimensionnement d’escaliers, le giron est souvent désigné par la lettre G.

AG
■ La contremarche (fig. 13.1) : désigne soit la face verticale située entre deux marches
consécutives, soit la pièce de bois ou de métal obturant l’espace entre ces deux marches.
H
■ La marche (fig. 13.1) : surface plane de l’escalier sur laquelle on pose le pied pour monter ou
descendre. Par extension, le terme désigne également la pièce de bois ou de métal qui reçoit le
EC

pied. Le mot « marche » est aussi employé pour nom mer l’ensemble formé par la marche et la
contremarche notamment dans le cas des escaliers massifs en béton. On distingue deux
principaux types de marches :
ER

● La marche droite, de forme rectangulaire.

● La marche balancée de forme trapézoïdale.


-V

Dans les escaliers balancés, ce type de marche permet le changement de direction.


C
G
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■ Le nez de marche (fig. 13.1) : bord avant de la marche, en saillie par rapport à la contremarche

E
inférieure.

IN
■ La volée (fig. 13.2) : ensemble des marches d’un escalier, compris entre deux paliers
consécutifs.

U
■ La ligne de foulée (fig. 13.2) : ligne fictive figurant la trajectoire théorique suivie par une

AG
personne empruntant l’escalier.

■ Le jour d’escalier ou lunette (fig. 13.2) : espace central autour duquel l’escalier se développe.
H
■ L’échiffre ou mur d’échiffre (fig. 13.3) : désigne le mur sur lequel prennent appui les marches
EC

d’un escalier. On appelle souvent, improprement, « murs d’échiffre » les murs qui délimitent la
cage d’escalier même lorsque ceux-ci ne supportent pas l’escalier.

■ L’échappée (fig. 13.4) : hauteur libre de passage mesurée à l’aplomb des marches. On
ER

distingue deux types d’échappées :

● La hauteur mesurée entre deux volées de marches superposées. Cette distance est
-V

habituellement égale à une hauteur sous plafond, soit approximativement 2,50 m.

● La hauteur minimum de passage mesurée entre la marche et le bord de la trémie de l’escalier.


Cette distance ne doit pas, en principe, être inférieure à 1,90 m.
C
G
ES

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Cours de Dessin Appliqué

■ La dénivelée (fig. 13.4) : hauteur totale franchie par un escalier. Dans le cas d’un escalier
intérieur, elle est égale à la hauteur libre sous plafond augmentée de l’épaisseur du plancher
d’arrivée. La dénivelée est aussi appelée hauteur à monter ou hauteur d’escalier.

■ Le reculement (fig. 13.4) : longueur de l’escalier projetée au sol. Le reculement définit


l’encombrement de l’escalier.

■ La trémie d’escalier (fig. 13.4) : ouverture ménagée dans un plancher permettant le passage
de l’escalier.

■ Le pal i er : pl at e -f orme en béton, en bois ou en métal située en extrémité d’une volée.

E
On distingue plusieurs types de paliers (fig. 13.5) :

IN
● Le palier d’arrivée ou palier d’étage appelé aussi parfois palier de communication : palier
situé dans le prolongement d’un plancher d’étage.

U
● Le palier intermédiaire ou palier de repos : palier inséré entre deux volées et situé entre deux

AG
étages. En principe, un palier intermédiaire ne dessert aucun local. Ce type de palier est rendu
nécessaire quand le nombre de marches est trop important pour une seule volée ou lorsque la
seconde volée n’est pas placée dans le prolongement de la première. Dans ce cas, il est parfois
H
appelé palier d’angle ou palier de virage.
EC

■ La cage d’escalier : espace limité par des planchers, des murs et/ou des cloisons à l’intérieur
duquel est placé l’escalier.

Les différents types d’escalier


ER

■ L’escalier droit (fig. 13.6) : escalier constitué d’une seule volée et dont toutes les marches
sont de forme rectangulaire.
-V

■ L’escalier à volées droites avec palier(s) intermédiaire(s) (fig. 13.7) : escalier com portant
plusieurs volées droites de directions différentes séparées par un ou plusieurs paliers
intermédiaires.
C

■ L’escalier balancé : escalier sans palier intermédiaire dont les changements de direction sont
G

assurés par des marches balancées. On distingue deux principaux types d’escaliers balancés :
ES

● L’escalier à un quartier tournant ou à quart tournant (fig. 13.8) : le changement de direction


est à 90°. Le quart tournant peut se situer en bas, au milieu ou en haut de l’escalier.

● L’escalier à deux quartiers tournants ou à deux quarts tournants (fig. 13.9) : le changement
de direction est de 180°.

L’appellation « quartier tournant » désigne la portion de l’escalier qui assure le changement de


direction soit à l’aide de marches balancées, soit par l’intermédiaire d’un palier de repos. Dans
la pratique cette dénomination est surtout employée pour les escaliers balancés.

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■ L’escalier hélicoïdal appelé aussi escalier à vis, en spirale ou en colimaçon (fig. 13.10) :
escalier tournant dont les marches se développent autour d’un noyau cylindrique central.
ER

■ Le perron (fig. 13.11) : petit escalier extérieur de quelques marches placé le plus souvent
devant une porte d’entrée.
-V

Les escaliers en bois

■ L’escalier à la française (fig. 13.12) : escalier dont les marches sont soutenues par un ou deux
limons.
C

■ Le limon (fig. 13. 12) : pièce de bois inclinée dans laquelle les extrémités des marches et des
G

contremarches (quand ces dernières existent) viennent s’encastrer. Le limon porte également la
ES

rampe d’escalier.

■ La plaquette d’arrivée ou marche palière (fig. 13.12) : marche d’arrivée de l’escalier souvent
moins large qu’une marche courante. Elle repose sur le palier d’arrivée et comporte parfois une
feuillure d’une hauteur égale à celle du revêtement de sol (moquette ou parquet).

■ Le faux - limon ou limon de mur (fig. 13.13) : limon de faible épaisseur fixé au mur par
l’intermédiaire de corbeaux.

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■ Le corbeau (fig. 13.13 et 13.14) : pièce métallique coudée scellée, servant à maintenir contre
-V

un mur, un limon de mur ou une fausse-crémaillère.

■ L’escalier à l’anglaise (fig. 13.15) : escalier dont les marches reposent sur des crémaillères.
C

■ La crémaillère ou limon crémaillère (fig. 13.15) : pièce de bois inclinée à redans, sur laquelle
G

repose une des extrémités des marches et des contremarches.


ES

■ La fausse-crémaillère (fig. 13.16) : crémaillère de faible épaisseur fixée au mur par


l’intermédiaire de corbeaux.

■ L’adoucissement (fig. 13. 17) : forme arrondie donnée aux extrémités des marches situées
près d’un palier d’angle.

■ Le collet (fig. 13.18) : partie la plus étroite d’une marche balancée.

■ La queue (fig. 13.18) : extrémité de la marche, opposée au collet.

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■ Le socle de surélévation ou socle de départ (fig. 13.19) : caisson utilisé parfois lors de la mise
en place d’escaliers prêts à monter (escaliers livrés en kit). Le socle fait office de première
C

marche et peut être recoupé en hauteur.


G

■ L’échelle de meunier (fig. 13.20) : escalier incliné de 45° environ (la pente moyenne d’un
escalier ordinaire varie de 30° à 35°) et composé essentiellement de marches encastrées dans
ES

deux limons.

■ L’échelle à pas décalés (fig. 13.21) : échelle dont la forme des marches permet d’obtenir une
pente raide (proche de 60°) qui permet de diminuer l’encombrement au sol.

■ L’échelle escamotable ou échelle rétractable (fig. 13.22) : échelle constituée de plusieurs


parties articulées entre elles. L’ensemble se replie dans un caisson en bois. Ce type d’échelle
est surtout utilisé pour accéder aux combles. On donne parfois le nom d’escalier à ce type
d’ouvrage.

■ L’escalier hélicoïdal en bois : On distingue deux principaux types d’escaliers hélicoïdaux :

Page 188
Cours de Dessin Appliqué

● L’escalier sur plan carré (fig. 13.23) : escalier dont l’encombrement s’inscrit dans un
parallélépipède rectangle à base carrée. Toutes les marches ne sont pas identiques (quatre
familles de marches le plus souvent).

● L’escalier sur plan circulaire (fig. 13.24) : escalier dont l’encombrement s’inscrit dans un
cylindre vertical. Toutes les marches sont identiques. Il existe plusieurs principes de montage.
La figure 13.25 montre un système de fixation réalisé à partir d’un tube métallique central. On
trouve également des escaliers dits « mixtes » dans lesquels les marches sont en bois et les
entretoises en acier.

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Les escaliers en béton

■ L’escalier coulé en place (fig. 13.26) : escalier réalisé entièrement sur le chantier. Le béton
est coulé après la mise en place du coffrage (moule constitué de planches en bois et/ou
d’éléments métalliques) et des armatures.

■ La paillasse (fig. 13.26) : dalle inclinée en béton armé constituant l’élément porteur de
l’escalier. Elle renferme toutes les armatures en acier longitudinales et transversales.

■ L’escalier préfabriqué (fig. 13. 27 et 13.28) : escalier dont les éléments (crémaillères,
marches…) sont réalisés dans un atelier de préfabrication, puis acheminés sur le chantier pour
être mis en place.

E
■ L’escalier monobloc (fig. 13.29) : escalier préfabriqué en béton armé constitué d’un seul

IN
élément correspondant le plus souvent à une hauteur d’étage. L’emploi de ce type d’escalier en
maison individuelle demeure limité.

U
■ Le fût (fig. 13.29) : colonne centrale en béton d’un escalier hélicoïdal préfabriqué.

AG
Suivant le mode de liaison de l’escalier avec le gros œuvre, le fût peut être creux ou plein.

■ noyau (fig. 13.29) : partie centrale évidée d’un fût creux. Cet espace est rempli de béton lors
H
de la mise en place de l’escalier.
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Cours de Dessin Appliqué

Les escaliers métalliques

Il n’y a pas de terminologie propre à ce type d’escalier. Les figures ci-contre illustrent trois
types d’escaliers métalliques pour maisons individuelles :

● L’escalier à deux crémaillères (fig. 13.30).

● L’escalier à crémaillère centrale (fig. 13.31).

● L’escalier hélicoïdal (fig. 13.32). Les marches de ces escaliers sont souvent en bois, plus
rarement en métal. Les éléments porteurs sont des tubes ronds ou rectangulaires.

La figure 13.33 représente un type d’escalier apparu récemment en France. La structure

E
porteuse est constituée de supports métalliques réalisés le plus souvent en tôle pliée et assemblés

IN
les uns aux autres. La configuration particulière de ces éléments ainsi que leur mode de liaison
permettent d’obtenir des formes d’escaliers en tous genres : droits, hélicoïdaux, elliptiques, en

U
«S»...

AG
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Cours de Dessin Appliqué

Les garde-corps et les rampes

■ Le garde-corps appelé aussi garde-fou ou rambarde (fig. 13.34 à 13.36) : ouvrage horizontal
de protection contre les risques de chute fortuite dans le vide. Les garde-corps sont établis en
bordure d’un vide (en extrémité de paliers, de balcon, autour d’une trémie, de part et d’autre
d’une passerelle). La hauteur minimale d’un garde-corps est de 1 mètre (mesurée du dessus du
palier au-dessus de la lisse haute ou de la main courante.

■ La rampe (fig. 13.34, 13.35, 13.37 et 13.38) : ouvrage incliné de protection établi à l’extrémité
des marches et dont l’inclinaison des lisses suit la pente de l’escalier.

La hauteur minimale d’une rampe est de 90 cm, mesurée à la verticale des nez des marches.

E
■ La balustrade : à l’origine ce terme est employé pour les garde- corps massifs composés de

IN
balustres reposant sur un socle et portant un couronnement continu. Par extension, de nos jours,
la balustrade désigne une rampe ou un garde- corps ajouré dont le remplissage est constitué

U
d’éléments verticaux.

AG
■ Le poteau (fig. 13.39) : montant d’extrémité d’un garde-corps ou d’une rampe. Suivant la
longueur de l’ouvrage, des poteaux intermédiaires sont parfois nécessaires.
H
Un poteau est dit tourné lorsqu’il a été exécuté au tour (machine-outil qui façonne des éléments
cylindriques par rotation).
EC
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Cours de Dessin Appliqué

■ Le pilastre ou poteau de départ (fig. 13.40) : poteau situé au pied de l’escalier, en début de
rampe. Le gabarit du pilastre est parfois supérieur à celui des poteaux courants.

■ La lisse (fig. 13.41) : pièce horizontale ou inclinée reliée aux montants et recevant les
éléments de remplissage (barreaux, balustres).

On distingue la lisse basse ou lisse inférieure située au plus près du palier et la lisse haute ou
lisse supérieure. Les lisses situées dans la partie centrale de l’ouvrage sont appelées lisses
intermédiaires.

■ La main courante (fig. 13.42 et 13.43) : partie supérieure d’un garde-corps ou d’une rampe.
La main courante peut constituer la lisse supérieure ou être fixée sur celle-ci. Elle peut être aussi

E
indépendante et fixée au mur de la cage d’escalier par l’intermédiaire de supports (fig. 13.44).

IN
■ Le remplissage : désigne l’ensemble des éléments (barreaux, balustres, panneaux pleins ou
vitrés) qui occupent l’espace délimité par les poteaux et les lisses d’un garde-corps ou d’une

U
rampe.

AG
■ Le barreau (fig. 13.45) : montant de petite section assurant le remplissage du garde-corps. Un
barreau est dit chantourné lorsque ses bords sont découpés suivant des lignes courbes. En
menuiserie, le mot « barreau » est souvent remplacé par le mot « balustre » qui, à l’origine,
H
désignait un élément vertical en pierre, béton, terre cuite ou bois de forme cylindrique, tournée
EC

et profilée.

■ rampant : qualifie les parties inclinées des ouvrages de protection. Exemples : main courante
rampante, lisse rampante…
ER
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Cours de Dessin Appliqué

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7.5. Dimensionnement d’un escalier

E
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Cours de Dessin Appliqué

Analyse de la structure
Soit les vues en plan et en élévation de l’escaliers ci-après :

E
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ES

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Cours de Dessin Appliqué

Du point de vue structurale, on distingue :

- Le palier de départ

- La butée de la volée inférieure

- La paillasse de la volée inférieure

- Le palier intermédiaire avec sa poutre palière

- La paillasse de la volée supérieure

- La poutre chevêtre faisant corps avec le plancher haut

E
Le palier de départ est une dalle pleine reposant sur remblai compacte.

IN
La butée est organisée sous la forme d’un poteau enterré dans le remblai compacté et
reposant sur une semelle.

U
La paillasse est une dalle pleine de 10cm inclinée suivant un angle de 29,54° et s’appuyant
en partie basse sur la butée et en partie haute sur la poutre palière. Elle sert d’appui aux marches.

AG
La poutre palière est une poutre en BA s’appuyant sur les murs de chiffres. Elle sera à
dimensionner suivant les principes du règlement BAEL.
Le palier de repos est une dalle pleine d’épaisseur 10cm s’appuyant sur la poutre palière et
H
sur le mur perpendiculaire au mur d’échiffre
EC

L’organisation de la paillasse supérieure est idem à celle de la paillasse inférieure et à


pour particularité de s’appuyez sur la poutre palière en partie basse et sur la poutre chevêtre
en partie haute.
ER

La poutre chevêtre est une poutre en BA comme la poutre palière sur les murs d’échiffres.

2.2. Dimensionnement proprement dit


-V

 Palier de départ

Dalles pleine (ep= 10cm) en BA ; dosage 250kg/m3 de béton.


C

Ferraillage forfaitaire sous forme de quadrillage suivant :


G

Si FeE 400 2 cm2/ml


ES

Si FeE 400 1,6 cm2/ml

 La paillasse (volée inférieure et supérieure)

Descente de charge sur la paillasse

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Cours de Dessin Appliqué

Charges permanentes

- Poids propre 25 x 0,1 x 1= 2,5 KN/ml

- Poids propre 8/2 x 0,17 x 0,3 x 1/2,40 x 22= 1,87 KN/ml

- Poids propre mortier de pose : 22 x 0,02 x 1= 0,44 KN/ml

- Carrelage 0,3 x 1= 0,3 KN/m

Total : 5,47KN/m

Charges d’exploitations

E
Suivant la norme NFP-06-001, escalier pour pavillon

IN
PQS = 2,5 KN/m2

U
PQL= 2,5 x 1 = 2,5 KN/ml
A l’ELU : PU= 1,35 x 5,47 + 1,5 x 2,5

AG
PU= 11, 13 KN/ml
A l’ELS : PSer= 5,47 + 2,5 = 7,97 KN/ml H
EC

Les charges linéaires Pu et Pser ci-dessus déterminés se décomposent en Px et Py qui créent les
états de contraintes suivants dans le paillasse.
- Py qui est perpendiculaire au plan de la paillasse crée la flexion simple dans la paillasse
d’où le schéma mécanique suivant pour le calcul des armatures longitudinales tendues
ER

en travée.
-V

Pour les armatures en chapeau au niveau des appuis on utilisera un moment forfaitaire M’ = (15
C

÷ 40%) M0 ou M0 est le moment max du schéma mécanique ci-dessus.


G

- Px qui est parallèle au plan de la paillasse est entièrement reprit en pied de


ES

Paillasse par la butée, on obtient le schéma suivant :

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Cours de Dessin Appliqué

Le schéma 1 peut ne pas être pris dans les calculs en raison du fait que la butée est
entièrement noyée dans le remblai compacté.

Le schéma 2 qui est le schéma de poteau en compression nous permettra de calculer


les armatures longues de la butée.

Principe de ferraillage de la paillasse

Paillasse sollicité en flexion simple avec fléchissement des fibres inférieures ceci implique le
ferraillage par armature longitudinales tendues conformément au schéma statique vu plus haut.

Principe de ferraillage de la butée

E
La butée est sollicitée par la force oblique inclinée dans l’angle α venant de la paillasse. La

IN
décomposition mécanique de cette force oblique donne deux composantes dont l’une verticale
et l’autre horizontale. La composante horizontale est entièrement résorbée grâce au remblai tout

U
autour de la butée (voir schéma statique plus haut).

AG
Principe de ferraillage de la semelle sous butée

C’est une semelle sous charge centrée donc armature tendues suivant AS égale, en supposant
NU l’effort normal en tête de la butée.
H
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Cours de Dessin Appliqué

7.6. Quelques photos

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Cours de Dessin Appliqué

8. Plan d’installation d’un chantier


8.4. Généralités

Le plan d’installation de chantier (communément nommé PIC) est généralement établi par
l’entreprise de gros-œuvre, le lot chargé de la conception de ce dernier étant désigné dans les
pièces écrites du Dossier de Consultation des Entreprises (DCE). Ce document sera utilisé dans
un grand nombre de phases de la construction :

 en phase DCE : de plus en plus, la maîtrise d’œuvre établi un plan d’installation de


chantier prévisionnel. Il sert de guide aux entreprises remettant leurs offres de prix et

E
permet de mettre l’accent sur certaines spécificités organisationnelles du projet.
 en phase Etude de prix : l’entreprise va réfléchir à son installation de son chantier. Si

IN
elle est dotée d’un service méthodes, ce dernier sera généralement sollicité pour
l’établissement du PIC. Il en découle une fiabilité accrue de la partie « frais de chantier »

U
dans l’offre de prix faite au client. Associé au mémoire technique, ce plan d’installation

AG
de chantier a donc un fort intérêt commercial permettant de défendre la qualité technique
de l’offre.
 en phase EXE : l’entreprise désignée utilise la « période de préparation » prévue au
marché pour finaliser son plan et installer son chantier en conséquence. Lorsque les
H
travaux seront lancés, ce plan sera un support de discussions pour l’ensemble des
EC

entreprises intervenant sur le chantier (livraisons, phasage, etc.)

8.5. Le contenu du plan


ER

Le fond de plan
Le « fond de plan » sert de point de départ à l’établissement du PIC. C’est au service méthodes
de créer son propre fond de plan. Ce dernier doit être constitué de :
-V

 la représentation du terrain actuel (plan topographique)


 la représentation des ouvrages à construire (plans masse)
Graphiquement, il est fortement recommandé d’utiliser des nuances de gris (luminosité de 30 à
C

90%).
G

Les clôtures
La réglementation impose la fermeture complète du chantier au public. Il est donc indispensable
ES

de représenter les clôtures sur le PIC en précisant :

 le type : clôtures grillagées / clôtures en bacs aciers,


 la hauteur,
 les moyens d’accès au chantier : portails, portillons,

Les moyens de levage | Chapitre PREMIUM

Organe vital d’un chantier de construction, ce dernier doit absolument figurer sur le PIC, quel
que soit son type (Grue à Montage Automatisé, Grue à Montage par Eléments, ou Grue Mobile).

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Cours de Dessin Appliqué

La base vie
L’entreprise est tenue de mettre à disposition de ses salariés une base vie de composition et
de qualité conforme à la réglementation. Quantitativement, celle-ci doit notamment
comprendre :

 des réfectoires : 1.25m²/personne,


 des vestiaires : 1.25m²/personne,
 des sanitaires : 1 cabinet et 1 urinoir pour 20 personnes, 1 lavabo pour 10),
 des bureaux en nombre suffisant,

E
 et tout autre module demandé par la maitrise d’œuvre.

IN
Il convient d’abriter les circulations entre bungalows pour protéger les ouvriers des
intempéries. Afin de préserver les zones de stockage et par précaution, il est préférable de

U
positionner la base-vie hors de la zone de survol de la grue.

AG
Les réseaux de chantier
La base vie doit au minimum être raccordée en :
H
 eaux usées (EU)
EC

 eau potable (AEP)


 électricité (EDF)
 téléphonie (PTT)
ER

Le plan d'installation doit préciser l'origine supposée de ces raccordements de chantier. En


phase étude de prix, on ira visiter le terrain pour repérer les différents points de raccordement.
Les services techniques de la commune peut également fournir des informations utiles. En
-V

phase EXE et suite à la DICT, le distributeur vous fournira toutes les informations sur le
positionnement des réseaux. Eux seuls sont habilités pour vous dire où votre chantier doit se
raccorder. Pensez à les solliciter le plus tôt possible...
C

Les flux
G

Les circulations piétonnes doivent être matérialisées. Celles-ci doivent permettre durant toute
ES

la phase de construction les circulations suivantes :

 base vie > zone de travail


 base vie > grue
 base vie > lieux de stationnement des véhicules personnels
 zone de travail > centrale à béton
 zone de travail > zone de stockage
 et l’ensemble des cheminements qui seront réalisés pas les ouvriers.

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Cours de Dessin Appliqué

Ces circulations doivent être dégagées, maintenues propres, sécurisées contre les chutes de
hauteur et les chutes de plain-pied, et les déclivités doivent être contrecarrées par la présence
d’escaliers de chantier.
Les circulations de véhicules de chantier doivent apparaitre sur le PIC. Le plan de circulation
doit être cohérent, dans le respect :
 du code de la route (accès au chantier),
 des gabarits et épures de giration des engins de chantier (25m de diamètre extérieur pour
un semi-remorque)
 de la sécurité des autres véhicules et des piétons présents sur le chantier et dans les
circulations voisines.
Tout croisement de ces deux flux sera à prendre très au sérieux et des mesures seront

E
impérativement prises pour assurer la sécurité des travailleurs (passage piétons, feux

IN
tricolores…)
Les matériaux et matériels
Les aires de stockage devront figurer sur le plan d’installation de chantier. Il sera précisé

U
le type de matériel/matériau qui y sera stocké, la surface disponible, et les mesures prises pour

AG
protéger l’environnement (géotextile, surface bétonnée, …).
Pour un chantier de gros œuvre, il convient de prévoir les surfaces suivantes :
 aire de stockage des treillis soudés,
H
 aire de stockage des aciers façonnés,
 aire de stockage de coffrages verticaux/horizontaux,
EC

 aires de stockage pour les corps d’états incorporateurs,


 toute autre zone s’avérant utile au vue des activités du chantier.
La PIC devra indiquer la position et les caractéristiques des différents matériels présents sur
ER

site, et notamment :
 la centrale à béton,
 les containers (« magasins »),
-V

 les signalisations.
Il sera vérifié que ces matériels n’entravent pas :
 les flux de chantier (attention au bras raclant de la centrale à béton et aux flux piétons),
C

 la giration de la grue (attention à la hauteur du silo à ciment en cas de dénivelé


G

important !)
 l’avancement du chantier (maintenir une bonne distance avec les ouvrages à construire)
ES

8.6. Gestion environnementale

A l’heure des chantiers HQE (Haute Qualité Environnementale) et du développement durable,


il est essentiel d’indiquer les mesures retenues sur le plan d’installation de chantier, et
notamment :
 les solutions de traitement des eaux chargées en ciment,
 les zones de tri des déchets,
 les moyens de stockage et de traitement des polluants,

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Cours de Dessin Appliqué

8.7. L'élévation générale

Une installation ne se fait par qu'en plan. L’altimétrie des différents organes du chantier est
extrêmement importante. Vous devrez impérativement réaliser une élévation générale sur
laquelle seront représentés au minimum les éléments suivants : une façade ou coupe du bâtiment
à réaliser, la ou les grue(s), la ou les centrale(s) à béton, les obstacles environnants (arbres,
bâtiments, grue d'un chantier voisin).
Les niveaux NGF suivants seront indiqués :
 le point le plus haut des ouvrages à réaliser sous chacune des grues,
 le niveau d'assise de chacune des grues,
 l’altitude du crochet de chacune des grues,

E
 l'altitude du point le plus haut de chacune des grues,

IN
 l'altitude du point le plus haut de chaque obstacle (centrale à béton, arbre, bâtiment...)
Votre élévation doit absolument être à l'échelle en Z. Par contre, ne vous souciez pas trop de
l'échelle en X. On parle ici uniquement d'altimétrie. Pour un chantier à 3 grues, vous ne pourrez

U
pas indiquer les distances réelles entre toutes les grues puisqu'elles ne sont pas coplanaires.

AG
H
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ER
-V

Les coupes
Les coupes servent justement à avoir une représentation à l'échelle en Z ET en X. Réalisez
C

autant de coupe que nécessaire. Comme pour un plan BA, une coupe apporte souvent bien des
G

éclaircissements et évite de nombreuses incompréhensions de plan. Vous réaliserez une coupe par
couple de grues en interférences (pas utile si moins de 3 grues car votre élévation peut alors être
ES

mise à l'échelle en X).

Cette coupe devra passer à l'axe de chaque grue et préciser au minimum :

 les niveaux NGF des grues, évoqués précédemment,


 le niveau du point le plus haut de chaque obstacle survolé par chacune des grues,
 la distance entre le crochet de chaque grue et les obstacles en question (2m minimum
en prenant en compte les élingues et la charge),
 la distance entre le crochet de la grue haute et le dessus de la grue basse (2m minimum),
 la distance entre le bout de flèche de la grue basse et le fut de la grue haute (2m
minimum),

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Cours de Dessin Appliqué

Validez l'ensemble de ces élévations et coupes en fonction des dispositions réglementaires


en vigueur.

8.8. Conclusion

L’installation de chantier est un sujet sensible. Le maître mot est : la sécurité.


OUI, la productivité de l’entreprise est liée à l’installation de chantier. OUI, une installation ne
peut être définie sans avoir regardé les volumes de travail, les saturations de grue, les cadences
journalières…

E
Mais si l’installation est définie par la planification des travaux et le désir de productivité de
l'entreprise, celle-ci devra toujours être réalisée dans le respect de son environnement et de la

IN
sécurité des ouvriers et avoisinants.
C'est pourquoi le plan d'installation de chantier est souvent le point de rencontre de deux sujets

U
divergents : la productivité et la sécurité.

AG
Autant dire que ce document fera l'objet de débats...
H
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