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DESSIN - METRE
BACCALAUREAT PROFESSIONNEL GENIE CIVIL / CONSTRUCTION
KOUDOUGOU K PAUL
ENSEIGNANT AU LYCEE PROFESSIONNEL GUIMBI OUATTARA
BOBO DIOULASSO
BAC PRO / GC SUPPORT DE COURS Mr : SEBEGO
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- PARTIE I : DESSIN -
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2) Représentation de l’escalier
On admet que l’escalier est toujours coupé au niveau de la 7ème contremarche
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III. REPRÉSENTATION :
- Les façades sont des dessins à caractère essentiellement artistique, elles doivent
permettre de juger l’aspect défini du bâtiment.
- On ne figure qu’exceptionnellement sur ces dessins les parties cachées. On indique
parfois sur les façades et par des pointillés limités le niveau des planchers (meilleure
compréhension surtout dans le cas d’habitations à planchers multiples).
- Les éléments de couverture et les menuiseries extérieures sont représentés simplifiés.
- Les façades permettent de voir les élévations des portes et de fenêtres
…)
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Remarques :
i) Toute droite de bout se projette à 45° sur un plan frontal.
ii) Si une droite est parallèle à un plan, son ombre sur ce plan lui sera parallèle.
iii) La largeur de toute ombre frontale est égale à la dimension de la saillie la provoquant.
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2) Conventions utilisées
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2) Conventions utilisées
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I. GENERALITES
La toiture est l’ensemble couverture plus charpente qui permet la mise hors d’eau de la
construction. En outre on distingue deux catégories de toitures : les toitures à grands et
petits éléments (ou à couvertures) et les toitures-terrasse (pente inférieur à 15%) en dalle
pleine ou à corps creux.
Les toitures à couvertures se composent :
Les toitures à grands éléments : tôles bacs et tôles ondulées ;
Les toitures à petits éléments : les tuiles (métalliques et terres), les ardoises,
Conventions
Contours vues (acrotères, tôles,) en traits forts ;
Nervures de tôles bacs et ondulations en traits fins, leurs espacement sera en
fonction de l’échelle du tracé ;
Les pannes (un seul trait) sont en traits interrompus court et fort ;
Les supports de pannes (un seul trait) ou traverses sont en traits interrompus
long et fort ;
NB : Une partie de la tôle sera déchirée pour montrer au mieux la disposition de la charpente :
la déchirure sera en renforcé et les éléments de la charpente seront en deux traits
interrompus forts.
Tôles bacs de largeur courante : 80 cm ou 90 cm ;
Tôles ondulées dimensions courantes : 1.00*2.00 m .
Exemple de tacé d’un plan de toiture
La charpente est l’ossature métallique, en bois ou en béton armé qui supporte la couverture
dans une toiture à grands et petits éléments.
Il consiste à représenter la disposition des chevrons, des pannes et des fermes pour les
couvertures à petits éléments. Pour les grands éléments on aura couramment panne et supports
de panne (ou fermes).
a) Principe
Les pannes sont disposées perpendiculairement à la pente, on peut en distinguer 3 types : les
pannes sablières, les intermédiaires et les faîtières. Elles sont posées sur des fermes ou sur
les murs pignon et de refend.
Les chevrons sont disposés suivant la pente et sur les pannes. Les chevrons portent les lattes
pour les petits éléments.
3) Dessin de détails
Les détails permettent de définir l’assemblage entre couverture et pannes d’une part et
l’étanchéité mise en place entre les acrotères et la couverture afin d’éviter l’infiltration de
l’eau sous la couverture d’autre part.
b) Détails d’étanchéité
Coupe partielle sur l’appui de tôle donnant la composition et la disposition de l’étanchéité mise
en place.
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3) Détails d’acrotère
Il s’agit d’une coupe partielle exécutée sur un acrotère et qui donne les détails de l’étanchéité
posée et la forme de l’acrotère.
Exemple
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Ils se composent :
des réglettes, des appliques murales, des plafonniers, des lustres…
des brasseurs ;
des climatiseurs …
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Remarque : Bien que dans la pratique, un seul plan suffise à tout représenter, pour plus de
clarté, deux plans, un pour les prises et un pour l’éclairage sont détaillés.
Pour la représentation des équipements électriques dans les plans, on utilise des symboles et
des traits (arcs de cercle) interrompus pour les conducteurs.
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I. GENERALITES
La plomberie couvre trois domaines d’activités du bâtiment : l’alimentation et la distribution
de l’eau potable ou plomberie sanitaire, l’installation des appareils sanitaires et la production
d’eau chaude enfin l’évacuation des eaux usées vers les égouts ou fosses septiques.
Le présent cours de plan de plomberie comportera :
Le plan d’installation des appareils sanitaires ; Échelle : 1/50-1/100 éventuellement 1/75
Le plan des fosses septiques ; Échelle : 1/25-1/20-1/50
Les détails des fosses septiques ; Échelle : 1/25-1/20-1/10-1/5
II. LE PLAN D’INSTALLATION DES APPAREILS SANITAIRES
Le plan d’installation des appareils sanitaires ou plan de plomberie est un plan architectural
à l’intérieur duquel on représente les équipements sanitaires dans les salles d’eau.
Les salles d’eau sont les salles de bain, les toilettes, les douches, les WC, les cuisines, les
buanderies…
Les équipements sanitaires sont représentés à l’échelle à l’aide de schéma simplifié.
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I. GENERALITES
Sont construits en charpente métallique des bâtiments industriels et commerciaux
(usines, hangars…), des ouvrages d’art (passerelles, ponts…), des ouvrages de génie civil
(pylônes, plates-formes de forage, remontées mécaniques…) et à un degré moindre, des
bâtiments d’habitation.
La construction métallique utilise essentiellement des poutrelles et laminés marchands.
Les structures métalliques sont de trois types :
Les structures en portiques ;
Les structures en treillis ;
Les structures tridimensionnelles réalisées à partir de tubes ronds creux.
II. TERMINOLOGIE
La figure 1 donne les principaux termes utilisés pour les charpentes et les bardages
métalliques.
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1) Dessins d’ensemble
Ils définissent les vues en plan des planchers et des toitures, l’élévation des files de
portiques et les longs pans (portique, fermes, chéneaux…) ;
Seules les cotes principales d’ensemble telles que les portées des portiques,
l’espacement des files de poteaux, les hauteurs et les pentes des toitures, les niveaux
principaux ainsi que les désignations des profilés sont indiqués ;
Les échelles utilisées sont : 1/25, 1/50, 1/100.
Conventions de représentation dans un plan d’ensemble
— Les distances entre les axes des différents profils sont à l’échelle ;
— Les hauteurs et largeurs des profils en I, H, U, L ne sont pas à l’échelle. Utiliser des valeurs
qui respectent les proportions ;
— Faire un repérage des files ;
— Pour faire les vues en élévation des longs-pans et pignons : regarder de l’extérieur du
bâtiment ;
— Ne dessiner que les profils qui sont dans la file à représenter ;
— La toiture est vue en plan et non en projection ;
— Désigner les profils ;
— Coter les entraxes et les niveaux ;
— Placer un titre au-dessus de chaque vue ;
— Dans certains cas repérage des différents éléments. En théorie c’est le rôle du bureau des
méthodes.
Exemple :
2) Dessins de détail
Ils définissent à l’aide de vues et de coupes partielles les assemblages et les organes de
liaison ;
La cotation définit toutes les parties constitutives ;
Les échelles utilisées sont : 1/20, 1/10, 1/2.
Conventions de représentation dans un dessin de détails
Les cotes inférieures au mètre sont exprimées en millimètre (600 équivaut à 600 mm) Les
cotes supérieures au mètre sont exprimées en mètre (10,250 équivaut à 10 m et 250 mm).
Coter les inclinaisons des barres par des triangles côtés.
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5) Les assemblages
Les assemblages réalisent les liaisons entre les différentes pièces d’une structure métallique.
Ils assurent la transmission des efforts des pièces entre elles mais leur conception ne doit pas
générer des efforts secondaires. Les différents procédés d’assemblage couramment utilisés
sont :
- le rivetage ;
- le boulonnage par boulons ordinaires, ou par boulons à haute résistance (HR) ;
- le soudage.
a) Assemblages soudés
Ils sont réalisés en atelier et destinés aux liaisons permanentes.
Sont systématiquement soudés :
Les organes de liaisons (goussets, platines) ;
Les profils reconstitués, les aboutages de profilés.
Deux procédés de soudages sont utilisés :
La soudure autogène (chalumeau oxyacétylénique et baguette d’apport de même métal).
La soudure à l’arc électrique avec électrodes en robées ou protégées par flux de gaz.
Représentation des soudures
En fonction de l’échelle du dessin, les soudures peuvent être représentées de façon simplifiée,
ou de façon symbolique.
La figure 1 montre les indications à inscrire sur les dessins pour définir une soudure.
Si la soudure est faite du côté où est placé le repère, le symbole est placé au-dessus de
la ligne ; il est placé au-dessous dans le cas contraire (fig. 2).
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b) Assemblages boulonnés
Cette technique autorise une grande rapidité de montage sur le chantier et ceci à un coût très
économique.
Deux types de boulons sont couramment utilisés :
Les boulons ordinaires travaillant en traction et au cisaillement par butée.
Les boulons HR pour lesquels l’effort de serrage empêche le glissement entre les pièces
assemblées.
On les appelle aussi boulons précontraints.
Les figures 1 à 6 montrent les principales liaisons.
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Les goussets
Les goussets sont assez fréquemment les points faibles de la construction réticulée, car ils
travaillent dans des conditions défavorables aux points où les membrures sont interrompues
(Arbalétrier, entrait) sont interrompus et même déviés.
Tracé des goussets :
- la forme d’un gousset doit permettre une répartition convenable des efforts des barres. Il
faut donc éviter les angles trop aigus.(fig.1)
- la forme d’un gousset doit être telle que le centre de gravité des boulons d’attache soit
sensiblement confondu avec le point d’intersection des axes d’épure des barres fixées sur lui.
-au croisement de deux diagonales, le gousset doit présenter la même résistance que la
diagonale interrompue. (fig.2)
- autant que possible, les goussets d’un système réticulé sont tous de même épaisseur et de
même forme. (fig.2)
- les dimensions des goussets doivent être aussi réduites que possible dans les limites
imposées par la disposition des nœuds et la sécurité des attaches. Pour ce faire, l’écartement
des boulons est généralement réduit au minimum admissible. (fig.2)
- la forme des goussets doit être aussi régulière que possible avec au moins deux bords
parallèles ou perpendiculaires. Cela conduit parfois à augmenter le nombre de boulons
strictement nécessaires lorsque les barres sont attachées par une seule file de boulons, les
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angles des goussets ne sont pas abattus. Ils doivent l’être au contraire lorsque les barres sont
attachées par plusieurs files de boulons. (fig.3)
fig.3
fig.1
fig.2
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d) repérages conventionnels
Semelles : S1, S2, S3…
Poteaux :P1 , P2, P3…
Longrines : LG1, LG2, LG3…
Massifs : M1, M2, M3…
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6 PLANCHER
Délimité par les poutres et les murs
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Un plan de coffrage porte le nom de l’étage qui est couvert par le plancher représenté sur le
plan de coffrage. Exemple :
le plan de coffrage du 1er étage s’appelle :
PLANCHER HAUT DU REZ DE CHAUSSEE (PH-RDC)
le plan de coffrage du RDC s’appelle :
PLANCHER HAUT DU SOUS-SOL (PH-SOUS-SOL)
4. conventions de représentation
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a) Lignes de cotes
Cotations extérieures au dessin
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APPLICATIONS
TAF :
1) Réaliser les plans de
coffrage de l’étage
et de la terrasse ;
2) Les nommer.
Plan RDC
Plan de l’étage
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2. Symboles graphiques
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3. Conventions de repérage
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La fondation peut être par radier, par semelle continue ou par semelle isolée.
Le support ou fut sera en tour, en tronconique, en voile, en poteau…
La cuve, elle est réalisée sous forme cylindrique, sphérique, cubique…
I. LES DESSINS DE CHÂTEAUX D’EAU
Les dessins de châteaux d’eau comprennent :
L’élévation extérieure, échelle : 1/50, 1/25, 1/20 ;
Il s’agit de la représentation de la vue extérieure de cet ouvrage.
Les coupes verticales et horizontales, échelle : 1/20, 1/25 ;
Les dessins de fondation (plans, détails et ferraillage) ; échelle : 1/25, 1/20, 1/5, 1/2…
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2) cotations
Sur les élévations, on indiquera les différents niveaux de l’ouvrage : niveau TN, niveau
inférieur et supérieur de la cuve, niveau fini de la coupole, niveau fini de l’ouvrage seront
inscrit à l’extérieur du dessin ;
Sur les coupes horizontales et verticales, on indiquera toutes les cotes permettant de
comprendre le dessin.
II. EXEMPLES (sans la cotation)
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Mur en T
Les dessins de murs de soutènement se composent :
les différentes vues représentatives de cet ouvrage : face, profils, arrière ;
Échelle : 1/50, 1/25, 1/20
les coupes verticales ; échelle 1/25, 1/20 ;
le ferraillage en coupe transversale ; échelle : 1/25, 1/20.
1) conventions sur les traits
trait continus forts pour les contours vus ;
traits continus renforcés pour les contours des parties coupées ;
l’intérieur des parties coupées, poché ;
traits continus fin pour les cotations, les repérages.
2) cotations des murs
La cotation des vues et coupes se fera pour une meilleure définition de l’ouvrage.
3) Exemples de murs
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PERSPECTIVE
D’UN MUR DE
SOUTENEMENT
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- PARTIE II : LE METRE -
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