Rapport

Institut Supérieur des Technologies Ministère de l'Enseignement supérieur et BUREAU CONSEIL
de l’Environnement de l’Urbanisme de la Recherche scientifique EN INGÉNIERIE DE

et de Bâtiment (ISTEUB) CONSTRUCTION
Rapport de PFE
Pour l’obtention du Diplôme de Licence Appliqué en GENIE CIVIL
Intitulé du rapport :
Etude de la construction d’un bâtiment d’archives de la Banque Nationale Agricole (BNA)
Juillet 2020
Travail réalisé par :
Houimli Khaoula Ben Slama Oumaima
Encadré par :
Mr. KADRI MOHAMED LARBI
Mr. AYARI ABDEL KRIM
Projet Fin d’Etudes 2019-2020
Préambule
Le domaine de construction est très vaste, il est envisagé en

plusieurs manières de conception et d’exécution. Il diffère selon
les matériaux constitutifs et les types des structures, et il consiste
à concevoir des bâtiments capables de résister aux efforts qui lui
sont appliqués, et aux multiples phénomènes naturels (séismes,
vents...Etc.).
La structure assure principalement le cheminement des efforts

extérieurs appliqués jusqu’aux fondations.
La connaissance de ce cheminement est essentielle quant à

l’étude d’éléments constitutifs ainsi que de leurs liaisons.
1
INTRODUCTION GENERALE
Le Projet de Fin d’Etudes constitue la dernière phase de notre cycle de formation au

sein de l’Institut Supérieur des Technologies de l’Environnement de l’Urbanisme et de
Bâtiment ISTEUB. Il repose sur l’application de l’ensemble des connaissances
acquises tout le long de notre parcours universitaire dans le domaine de génie civil.
Dans le cadre de l'obtention de la licence Appliquée en Génie Civil spécialités

Hydrauliques et Environnement « HE » et Gestion et Suivi des Projets de
Construction « GSPC », nous avons passé un stage de fin d’études durant 15 semaines
au sein du bureau d’études BCIC.
Le projet consiste en l'étude et le suivi des travaux du projet de construction des
archives et services communs de la Banque Nationale Agricole BNA. Il a pour
objectif de nous immerger dans le monde professionnel pour une durée plus
importante que les stages précédents afin d’appliquer nos connaissances recueillies
durant la formation à l’institut.
Le rapport est une synthèse des tâches suivis et effectués durant toute la période de
stage. Il est articulé autour de 10 chapitres :
- Chapitre 1 : Présentation
- Chapitre 2 : Campagne géotechnique
- Chapitre 3 : La conception structurale
- Chapitre 4 : Conception avec Revit
- Chapitre 5 : Calcul de quelques éléments de structure
- Chapitre 6 : Suivie des travaux sur chantier
- Chapitre 7 : Sécurité
- Chapitre 8 : VRD
- Chapitre 9 : Hydrauliques de bâtiment
- Chapitre 10 : Etudes d’impacts sur l’environnement
- Chapitre 11 : Avant métré.
2
Résumé
Dans le cadre de ce Projet de Fin d’Etudes, réalisé au sein de BCIC, pour

l’obtention du diplôme de Licence en Génie CIVIL, l’objectif du travail est de
réaliser un dossier d'exécution des de construction d’un bâtiment d’archives de la
banque BNA, situé au périmètre communal de la commune de EL FEJJA,
délégation de MORNAGUIA, gouvernorat de MANOUBA.
L'étude proprement dite a traité essentiellement, la conception de ce bâtiment,
dimensionnement de ses éléments en Béton Armé, l’étude hydraulique et
finalement l’évaluation de cette construction en termes de respect des normes de
la protection de l’environnement.
3
Dédicace
Nous réservons cette page en signe d'amour et de reconnaissance
À nos chers parents
Les sources de nos efforts, aucun hommage ne saurait exprimer

nos reconnaissances ni pourrait être à la hauteur de l’amour
dont ils ne cessent de nous combler avec.
Que Dieu vous préserve, vous protège et vous accorde la santé.
A toute la famille
Qui a était toujours à nos côtés et une source d’espoir et de
motivation.
A notre chère ami TAIEB FOURAT

Pour sa générosité, soutient et ses encouragements.
A toute personne de l’Institut Supérieur des Technologies de

l’Environnement de l’Urbanisme et de Bâtiment
Veuillez trouver dans ce travail notre respect le plus profond.

Je vous dis tous un grand MERCI.
4
Remerciement
La réalisation de ce travail a été possible à la faveur des efforts de plusieurs

personnes à qui nous tenons à témoigner toutes nos gratitudes pour leurs apports.
En préambule à ce travail, et après avoir rendu grâce à notre Seigneur Tout

Puissant qui nous a accordé la possibilité d’acquit les connaissances ;
Nous adressons nos sincères remerciements aux membres du jury d’avoir accepté
de juger notre travail.
Tout d’abord, nous tenons à remercier vivement, avec beaucoup de respect et de

reconnaissances
Mr. Kadri Mohamed Larbi, notre Professeur encadrant universitaire,
Qui a bien accepté de nous encadrer, aussi pour ses conseils fructueux et précis et
pour son dévouement au suivi de la progression de notre travail ainsi que la
disponibilité.
De Surcroît, nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance à

Mr. Guitouni Makrem, Directeur Générale,
Qui nous a permis d’effectuer notre stage au sein du bureau BCIC où nous avons
trouvé l’accueil chaleureux, l’aide et l’assistance dont nous avons besoin, et qui n’a
jamais hésité de nous faire profiter de cette expérience
Au surplus, nous tenons tout particulièrement à remercier

Mr. Ayari Abdelkrim, notre encadrant au sein du bureau,
De nous avoir encadré, orienté, aidé, conseillé, et pour tous les efforts
déployés pour nous fournir les informations. Nous sommes très reconnaissantes de
sa générosité ainsi que ses conseils avisés et son encouragement.
C’est également la bonne occasion d’adresser nos sincères remerciements à tous nos
enseignants de l’ISTEUB, et à tous ce qui, de près ou de loin, ont participé à
l’achèvement de ce travail.
5
Sommaire :
CHAPITRE1 : Présentation ............................................................................................................... 15

I. Présentation du bureau d’études : ........................................................................................ 16
II. Présentation du projet ....................................................................................................... 22
1) Introduction et contexte général : .................................................................................... 22
2) Présentation du projet : .................................................................................................... 23
III. Conclusion : ........................................................................................................................ 29
CHAPITRE2 : Campagne Géotechnique .......................................................................................... 30
I. Introduction : .......................................................................................................................... 31
II. Consistance de la campagne : ............................................................................................. 31
III. Normes utilisées : ................................................................................................................ 31
IV. Sondage carotté : ................................................................................................................. 32
V. Sondage pressiométrique : .................................................................................................. 33
VI. Conclusion : ........................................................................................................................ 34
CHAPITRE 3 :................................................................................................................................... 35
Conception structurale ....................................................................................................................... 35
I. Introduction : .......................................................................................................................... 36
II. Choix des éléments structuraux : ........................................................................................ 36
1) Poutrelles précontraintes : ............................................................................................... 37
2) Dalle pleine ..................................................................................................................... 42
3) Les joints : ....................................................................................................................... 43
4) Charpente Métallique : .................................................................................................... 45
III. Les Plans de coffrage : (voir annexe) ................................................................................. 53
1) Introduction ..................................................................................................................... 53
2) Etapes d’élaboration d’un plan de coffrage ..................................................................... 54
Les plans de coffrages sont élaborés en plusieurs étapes : ........................................................ 54
IV. Conclusions : ....................................................................................................................... 63
CHAPITRE 4 :................................................................................................................................... 64
Conception avec revit ........................................................................................................................ 64
I. Introduction : .......................................................................................................................... 65
6
II. À quoi ça sert ? ............................................................................................................... 65

III. Travail réalisé : ................................................................................................................... 65
IV. Vue de dessus du Bloc ........................................................................................................ 67
V. Vue de Ouest : ..................................................................................................................... 68
VI. Vue de Est : ......................................................................................................................... 68
VII. Conclusion : ........................................................................................................................ 69
CHAPITRE 5 :................................................................................................................................... 70
Calcul de quelques éléments de structure .......................................................................................... 70
I. Calcul de quelques éléments de structure selon le règlement BAEL : ................................... 71
1) Les caractéristiques fondamentales des matériaux : ....................................................... 71
2) Evaluation des charges : .................................................................................................. 72
II. Calcul de quelques éléments de structure selon le règlement BAEL : ............................... 75
1) Calcul des poutres isostatique : ....................................................................................... 75
2) Calcul d’une poutre hyperstatique : ................................................................................ 81
On se propose d’étudier la poutre continue BD12 (figure53). .................................................. 81
3) Calcul d’un poteau : ........................................................................................................ 94
Emplacement du poteau étudié : ............................................................................................ 94
4) Calcul semelle S2: ........................................................................................................... 98
Pré- dimensionnement de la semelle : .................................................................................... 98
5) Calcul d’une dalle pleine : ............................................................................................. 101
Panneaux des dalles en B A : ................................................................................................ 101
6) Etude d’escalier : ........................................................................................................... 111
III. Comparaison des résultats de calcul automatique avec le calcul manuel : ....................... 121
7) Calcul poutre isostatique BE26: .................................................................................... 121
8) Calcul d’une poutre hyperstatique BD12 : .................................................................... 122
9) Calcul d’un Poteau : ...................................................................................................... 122
IV. Calcul de quelques éléments de structure selon le règlement Eurocode2 : ...................... 124
Dans ce chapitre, on s’intéresse à calculer quelques éléments de structures avec le règlement
Eurocode2 qui déjà on a calculé avec BAEL : ............................................................................ 124
1) Hypothèse de calcul: ..................................................................................................... 124
Béton : ..................................................................................................................................... 124
2) Calcul d’une poutre isostatiqueBE26: ........................................................................... 126
7
3) Calcul d’un Poteau P4: .................................................................................................. 127

4) Comparaison avec le calcul manuel EC2et BAEL ........................................................ 130
CHAPITRE 6:.................................................................................................................................. 131
Suivi des travaux sur chantier .......................................................................................................... 131
I. Introduction : ........................................................................................................................ 132
II. Installation de chantier : ................................................................................................ 132
1) Introduction ................................................................................................................... 132
2) Le PIC: .......................................................................................................................... 132
3) Rôle d’installation de chantier ....................................................................................... 133
4) Contenu d’un P.I.C ........................................................................................................ 134
5) Détermination de type de chantier : .............................................................................. 139
6) Les engins de transport :................................................................................................ 140
7) Démarche à suivre pour un PIC .................................................................................... 141
III. Suivi de chantier : ........................................................................................................... 144
1) Mise en place de mezzanine : ........................................................................................ 144
2) Mise en place de toiture en charpente métallique : ....................................................... 145
IV. Conclusion : ..................................................................................................................... 147
CHAPITRE 7 :................................................................................................................................. 148
La sécurité........................................................................................................................................ 148
I. Introduction : ........................................................................................................................ 149
II. Sécurité sur chantier :........................................................................................................ 149
1) Protection des personnes extérieures :........................................................................... 149
2) Protection des personnes travaillant sur chantier : ........................................................ 151
3) Condition de travail : ..................................................................................................... 153
4) Critique concernant la sécurité dans notre chantier : .................................................... 154
III. Sécurité incendie : ............................................................................................................. 155
1) Organisation General d'un système de sécurité incendie (SSI) : ............................ 155
IV. Plan d’évacuation incendie : ............................................................................................. 158
1) Introduction ................................................................................................................... 158
2) Utilité des plans d’intervention incendie ....................................................................... 159
CHAPITRE 8 :................................................................................................................................. 160
VRD ................................................................................................................................................. 160
8
I. Présentation du chapitre : ..................................................................................................... 161

II. Généralités de VRD : ........................................................................................................ 161
1) Les étapes de réalisation d’un projet voirie : ................................................................. 162
2) Composition de chaussée : ............................................................................................ 163
3) Tracé en plan : ............................................................................................................... 163
4) Profil en long : ............................................................................................................... 164
5) Profil en travers : ........................................................................................................... 165
CHAPITRE9 :.................................................................................................................................. 172
Hydraulique de bâtiment ................................................................................................................. 172
I. Introduction : ........................................................................................................................ 173
CHAPITRE 10 :............................................................................................................................... 181
Avant métré ..................................................................................................................................... 181
I. Introduction : ........................................................................................................................ 182
II. Calcul analytique d’avant mètre ....................................................................................... 182
1) Avant métré des poteaux : ............................................................................................. 182
2) Avant mètre des poutres : .............................................................................................. 184
III. Cout estimatif : .................................................................................................................. 185
IV. Conclusion : ...................................................................................................................... 185
CHAPITRE 11 :............................................................................................................................... 186
Etude D’impacts sur L’environnement............................................................................................ 186
(EIE) ................................................................................................................................................ 186
I. Introduction : ........................................................................................................................ 187
II. C’est quoi étude d’impacts sur l’environnement ? ........................................................... 187
III. Les impacts potentiels du projet : ..................................................................................... 187
IV. Identification et évaluation des impacts et mesures environnementales : ........................ 189
V. Conclusion ........................................................................................................................ 190
9
TABLES DES FIGURE
Figure 1:Localisation de neopark ...................................................................................................... 22

Figure 2:Vue 1 en 3D de projet ......................................................................................................... 23
Figure 3: Vue 2 en 3D de projet ........................................................................................................ 24
Figure 4:Vue 3 en 3D de projet ......................................................................................................... 24
Figure 5: Situation du terrain de projet .............................................................................................. 25
Figure 6:Façade principale de projet (Echelle 1/100) ....................................................................... 26
Figure 7:Façade latérale de projet (Echelle 1/100) ............................................................................ 26
Figure 8: Plan architecturale RDC de projet (Echelle 1/100) ............................................................ 27
Figure 9: Plan architecturale Etage de projet (Echelle 1/100) ........................................................... 27
Figure 10:Échantillon d'un sondage de carottage. La sondeuse utilisée pour le sondage carotté est de
marque SEDIDRILL ........................................................................................................................ 32
Figure 11:pressiomètre de type MENARD ................................................................................... 33
Figure 12:Poutrelles précontraintes ............................................................................................... 37
Figure 13:entrevous ......................................................................................................................... 39
Figure 14:méthode de placement des poutrelles ........................................................................... 41
Figure 15:méthode de stockage des poutrelles .............................................................................. 41
Figure 16:Dalle pleine ..................................................................................................................... 42
Figure 17:différence entre joint de dilatation et joint de rupture ....................................................... 43
Figure 18:joint coupe-feu ................................................................................................................. 44
Figure 19: Photo de la toiture métallique de notre projet .................................................................. 45
Figure 20: Charpente Traditionnelle.................................................................................................. 46
Figure 21: Charpente toit plat ............................................................................................................ 46
Figure 22: Charpente métallique en Kit ............................................................................................ 47
Figure 23: Charpente métallique sur-mesure..................................................................................... 47
Figure 24: Charpente Industrielle ...................................................................................................... 47
Figure 25: Rivet ................................................................................................................................. 48
Figure 26: Boulon à haute résistance ................................................................................................. 49
Figure 27: Boulon ordinaire .............................................................................................................. 49
Figure 28:Assemblage par soudure ................................................................................................... 50
Figure 29:Graitec OMD ; Écran principal. ........................................................................................ 55
Figure 30:Fenêtre d’importation de type global ................................................................................ 56
Figure 31:Importation de type par couche ......................................................................................... 56
Figure 32:Fenêtre de la liste des matériaux ....................................................................................... 57
Figure 33:Fenêtre de prédimensionnements ...................................................................................... 57
Figure 34:Mise en place des fondations automatiquement................................................................ 58
Figure 35:Les étapes de génération des dalles................................................................................... 58
Figure 36:Vérification de saisie ......................................................................................................... 59
Figure 37:Vérification de la modélisation ......................................................................................... 59
Figure 38:Calcul de descente charge ................................................................................................. 60
10
Figure 39:Vue du bloc d’administration en 3D ................................................................................. 61

Figure 40:Vue du bloc d’archives en 3D ........................................................................................... 62
Figure 41:Plan de coffrage du bloc étudié ......................................................................................... 65
Figure 42:Vue 3D du bloc ................................................................................................................. 66
Figure 43: Coupe longitudinale du bloc D réalisé par REVIT .......................................................... 66
Figure 44:Modélisation avec REVIT ................................................................................................ 67
Figure 45:Vue de dessus .................................................................................................................... 67
Figure 46:Vue Sud-Ouest .................................................................................................................. 68
Figure 47: Vue Est ............................................................................................................................. 68
Figure 48:poutre isostatique BE26 au RDC (extrait du plan de coffrage) ........................................ 75
Figure 49:Schéma mécanique de la poutre hyperstatique ................................................................ 76
Figure 50:Moment fléchissent ELU de la poutre isostatique ............................................................ 77
Figure 51: Digramme de l’effort tranchant ........................................................................................ 78
Figure 52: Emplacement des cadres dans la poutre considéré .......................................................... 80
Figure 53: Poutre hyperstatique BD12 .............................................................................................. 81
Figure 54: Schéma mécanique de la poutre hyperstatique ................................................................ 81
Figure 55:Le Poteau étudié au 1ère étage .......................................................................................... 94
Figure 56:Ferraillage Poteau ............................................................................................................. 97
Figure 57:semelle étudié .................................................................................................................... 98
Figure 58:Coupe semelle ................................................................................................................. 100
Figure 59:Ferraillage semelle .......................................................................................................... 100
Figure 60:Dalle pleine ..................................................................................................................... 102
Figure 61:Les moments dans les travées ......................................................................................... 104
Figure 62;Ferraillage dalle pleine ................................................................................................... 110
Figure 63: Terminologie d’un escalier ............................................................................................ 111
Figure 64:Position de l’escalier dans le plan de coffrage ................................................................ 112
Figure 65:Schéma de calcul de l’escalier (charge à l’ELU en KN /m) ........................................... 115
Figure 66;la combinaison de charge sur les travées ........................................................................ 116
Figure 67;Diagramme du moment fléchissant à mi-travée A L’ELU ............................................. 116
Figure 68:Schéma de calcul de l’escalier (charge à l’ELS en KN /m) ............................................ 117
Figure 69:Diagramme du moment fléchissant à mi-travée A L’ELS .............................................. 118
Figure 70:Diagramme de l’effort tranchant ..................................................................................... 119
Figure 71:Plan ferraillage de l’escalier ............................................................................................ 120
Figure 72:Schéma de la poutre avec arche ...................................................................................... 121
Figure 73: Coupe d’acier de Poteau ................................................................................................ 123
Figure 74:Schéma de poteau avec arche .......................................................................................... 123
Figure 75: Diagrammes contraintes – déformations........................................................................ 125
Figure 76:ferraillage de la poutre isostatique .................................................................................. 127
Figure 77:Ferraillage Poteau ........................................................................................................... 130
Figure 78:Grue a tours ..................................................................................................................... 134
Figure 79: Bétonnière ...................................................................................................................... 135
Figure 80: Aire de stockage couverte .............................................................................................. 136
Figure 81:Exemple de barraque de chantier .................................................................................... 137
Figure 83:Exemple d’un module préfabriqué simple. ..................................................................... 137
11
Figure 84:Exemple d’un module préfabriqué de grande taille avec cloisons .................................. 138
Figure 85: type de chantier .............................................................................................................. 139
Figure 86:Nomenclature d’engins de chantier ................................................................................. 140
Figure 87:PIC .................................................................................................................................. 143
Figure 88:Mezzanine métallique ..................................................................................................... 145
Figure 89:Charpente métallique ...................................................................................................... 146
Figure 90:Phase finale de Charpente métallique ............................................................................. 146
Figure 91:Clôture de chantier .......................................................................................................... 149
Figure 92:Panneaux indiquant les zones de risques ........................................................................ 150
Figure 93:Caméra de surveillance ................................................................................................... 150
Figure 94:Casque avec jugulaire ..................................................................................................... 151
Figure 95:Casque antibruit .............................................................................................................. 151
Figure 96:Lunettes de protection chantier ....................................................................................... 152
Figure 97:Masque anti poussières ................................................................................................... 152
Figure 98:Chaussures de sécurité .................................................................................................... 152
Figure 99:gants normalisés .............................................................................................................. 153
Figure 100:Gilet de sécurité ............................................................................................................ 153
Figure 101:La différence entre la condition à respecter et celle dans notre chantier ...................... 154
Figure 102:Bois de coffrage ............................................................................................................ 154
Figure 103: R.I.A ............................................................................................................................. 155
Figure 104:Un extincteur CO2 ........................................................................................................ 156
Figure 105: Une colonne humide .................................................................................................... 156
Figure 106:Le système d'extinction automatique ............................................................................ 157
Figure 107:détecteur de fumée ........................................................................................................ 157
Figure 108:porte coupe-feu ............................................................................................................. 158
Figure 109:plan d’évacuation RDC ................................................................................................. 159
Figure 110:Les différents réseaux d’un projet VRD ....................................................................... 161
Figure 111:La voirie qui tourne le bâtiment .................................................................................... 162
Figure 112: Les composition d’une chaussée .................................................................................. 163
Figure 113: tracé en plan de la voirie de bâtiment (VOIR ANNEXE) ............................................ 164
Figure 114:Profil en long réalisé par COVADIS (Autopiste) (VOIR ANNEXE) .......................... 165
Figure 115:Profil en travers de la voirie de circulation dans autour de bâtiment ............................ 166
Figure 116:Regard de visite ............................................................................................................. 167
Figure 117:Regard de chute ............................................................................................................. 168
Figure 118:Boite de branchement.................................................................................................... 168
Figure 119:Les collecteurs............................................................................................................... 169
Figure 120:Emplacement de poteau (RDC) .................................................................................... 183
Figure 121:Emplacement de poutre ................................................................................................. 184
12
TABLES DES tableaux
Tableau 1:Récapitulation des différents composants de projet ......................................................... 28

Tableau 2:Portées limites des plancher précontrainte ....................................................................... 38
Tableau 3:étapes de mise en œuvre des poutrelles ............................................................................ 40
Tableau 4: Caractéristiques mécaniques des boulons........................................................................ 49
Tableau 5:Avantages et inconvénients d’une ossature métallique .................................................... 51
Tableau 6: Contraintes rencontrées lors de la conception ................................................................. 63
Tableau 7:plancher poutrelle précontrainte (12+4) ........................................................................... 73
Tableau 8;plancher poutrelle précontrainte (12+4) terrasse .............................................................. 73
Tableau 9:plancher poutrelle précontrainte (16+4) ........................................................................... 73
Tableau 10:plancher poutrelle précontrainte (16+4) terrasse ............................................................ 73
Tableau 11:plancher poutrelle précontrainte (20+4) ......................................................................... 74
Tableau 12:plancher poutrelle précontrainte (20+4) terrasse ............................................................ 74
Tableau 13:charge dalle pleine .......................................................................................................... 74
Tableau 14:Charge des cloisons ........................................................................................................ 74
Tableau 15:Charge d’exploitation ..................................................................................................... 75
Tableau 16:Moment fléchissant......................................................................................................... 77
Tableau 17:Tableau des charges : ...................................................................................................... 83
Tableau 18:Tableau des moments fléchissant : ................................................................................. 84
Tableau 19:Tableau des moments ..................................................................................................... 89
Tableau 20:Tableau d’armature ......................................................................................................... 91
Tableau 21:Tableau d’effort tranchant .............................................................................................. 92
Tableau 22:récapitulatif sur les valeurs calculée ............................................................................... 97
Tableau 23:Moment fléchissant de dalle ......................................................................................... 103
Tableau 24:Moment fléchissant....................................................................................................... 105
Tableau 25:Les combinaisons des charges ...................................................................................... 114
Tableau 26:Tableau des moments .................................................................................................. 118
Tableau 27:armatures d' escalier...................................................................................................... 120
Tableau 28:Tableau de comparaison des résultats (poutre BE26) .................................................. 121
Tableau 29:Tableau de comparaison des résultats (poutre BD12) .................................................. 122
Tableau 30:Tableau de comparaison des résultats (poteau P4) ....................................................... 122
Tableau 31 :Comparaison avec le calcul manuel EC2et BAEL ...................................................... 130
Tableau 32:HSP et Hauteur de mezzanine ...................................................................................... 144
Tableau 33:Identification sanitaire au sein de bâtiment: ................................................................. 173
Tableau 34:Identification des appareils et leurs débits dans le 1ere étage ...................................... 174
Tableau 35:Calcul des débits d’eau consommable .......................................................................... 174
Tableau 36:Débit totale ................................................................................................................... 175
Tableau 37:Dimensionnement des canalisations d’eau consommable ............................................ 176
Tableau 38:identification sanitaire dans le 1ére étage ..................................................................... 177
Tableau 39:Calcul des débits des eaux usées .................................................................................. 178
13
Tableau 40:Débit totale ................................................................................................................... 179

Tableau 41:Dimensionnement des canalisations ............................................................................. 179
Tableau 42: Extrait de détail de calcul de la quantité de béton d’un poteau ................................... 183
Tableau 43:Extrait de détail de calcul de la quantité de béton d’une poutre ................................... 184
Tableau 44: Quantité totale de béton ............................................................................................... 184
Tableau 45: cout estimatif du béton ................................................................................................ 185
Tableau 46: Différents étapes de l’évaluation environnementale.................................................... 187
Tableau 47:La dégradation de l’environnement généré par ce projet ............................................. 188
14
CHAPITRE1 : Présentation
15
I. Présentation du bureau d’études :

Nous avons effectué notre stage fin d’études au bureau d’études BCIC crée en 17 septembre 2014
sous la direction de Mr. Makram GUITOUNI.
Dans ce qui suit, le bureau est présenté avec plus de détails.
Adresse : Bureau C1, Résidence Palais du Golf Rue Lac Mälaren 1053 Tunis
Tél : 70 037 239
Fax : 71 659 360
Ressources Humaines : 8 employés
16
Références de bureau pendant les dernières années : Depuis la création en 2014 le bureau a
marqué sa présence dans les marchés de construction des bâtiments en Tunisie
Voici quelque projet étudié par BCIC :
• CONSTRUCTION D'UN ENSEMBLE RESIDENTIEL (R+2) A EL AGBA -TUNIS
17
• CONSTRUCTION D’UN ENSEMBLE RESIDENTIEL (SOUS SOL+R+7) A

LIBREVILLE-GABON
18
• ATELIER DEPOT D&M SCHLUMBERGER A PORT GENTIL GABON
• SIEGE DE BUREAU ET DEPOT PHARMACEUTIQUE A LIBREVILLE - GABON
19
Mission d'expertise et de vérification pour la double traction sur les ouvrages d'art de la ligne
Tunis Kasserine
• Etudes techniques d'assainissement et d'exécution des routes et de VRD du projet

d'extension du Port à Conteneurs de Libreville.
20
• PROJET DE CONSTRUCTION PONT EN BÉTON ARMÉ DE 03 TRAVÉE AU

GABON
• Construction Pont en béton armé de 03 travée Au GABON
21
II. Présentation du projet
1) Introduction et contexte général :

La gestion et la conservation des archives bancaires sont deux enjeux majeurs pour les
établissements bancaires, qui optèrent dès leurs premières années pour des solutions temporaires,
consistant à garder leurs archives au sein de leurs sièges ou dans des locaux indépendants.
Et dans le cadre de développement des services de Banque Nationale Agricole BNA. Notre projet
consiste à la construction des archives et services communs d’une superficie de 4988.52 m2.
Figure 1:Localisation de neopark
22
2) Présentation du projet :
Généralités :
Le projet de fin de parcours consiste à établir une étude architecturale et structurale d’un bâtiment
formé d’un Rez-de-chaussée et un étage dans lesquels on trouve deux Mezzanine et une toiture
construite en charpente métallique, d’une superficie de 4988.52 m². (Surface totale couverte est
3052.56 m²) et qui se compose de 3 blocs (Bloc A et Bloc B d’archive et un Bloc pour
l’administration).
Figure 2:Vue 1 en 3D de projet
23
Figure 3: Vue 2 en 3D de projet
Figure 4:Vue 3 en 3D de projet
24
Emplacement du terrain
Le projet est situé dans le parc industriel d’El Fejja ‘neopark El Fejja’.
Il est situé au Sud-Ouest du gouvernorat de la Manouba, à proximité de l’autoroute A3 (Tunis-

Mjez El Bab) et en bordure de la route régionale MC40 (reliant la délégation de Tebourba à la ville
de Zaghouan) et de la route locale RL 581 (reliant les localités d’El Fejja et Hmaiem).
Le site dispose d’un accès direct aux infrastructures de la capitale (Aéroport de Tunis à 25 min et
le port de Radès à 35 min) et d’un accès rapide et facile à toutes les régions de la Tunisie grâce à sa
proximité d’un réseau routier et ferroviaire moderne (l’autoroute Tunis- Béja).
Figure 5: Situation du terrain de projet
25
Caractéristiques de projet :
Description architecturale : (Voir annexe 1 : plans architecturale)

Les figures ci-dessous présentes les différentes façades de BNA
Figure 6:Façade principale de projet (Echelle 1/100)
Figure 7:Façade latérale de projet (Echelle 1/100)
26
Figure 8: Plan architecturale RDC de projet (Echelle 1/100)
Figure 9: Plan architecturale Etage de projet (Echelle 1/100)
27
Le tableau ci-dessous présente les dispositions et aménagement des espaces :
Tableau 1:Récapitulation des différents composants de projet
Désignation Composition Surface couverte (m²)
Bloc d’administration Salle de Tri 613.5

(RDC) 2 Cages d’escaliers
Reproduction
Sanitaire
3 Dépôts
Salle de consultation
Poste garde + Logement gardien
Bloc A (RDC) 1723.83

Une bâche d’eau +Suppresseur
Logement de groupe
2 Cages d’escaliers
Couloirs
Mezzanine
10 Cages d’escaliers de Mezzanine
Cage d’ascenseur
Bloc B(RDC) Armoires pour l’archive 538.472
Mezzanine
Cage d’escaliers
3 Cages d’escaliers de Mezzanine
Couloir
Bloc d’administration Centre de chéquier 1802.25
(1ére étage) 2 Cages d’escaliers
Bureau Responsable
7 Bureaux Agents
2 Bureaux
2 Sanitaires
Open Space
Logement ménage
Bloc A (1ére étage) Armoires pour l’archive 1747,07
2 Cages d’escaliers
Mezzanine + Couloir
10 Escaliers Mezzanine
Bloc B (1ére étage) Armoires pour l’archive 538.472
Cage d’escalier
3 Cages d’escaliers mezzanine +
Couloir
28
Description structurale :
Le système constructif du bâtiment est composé de deux parties :
Système porteur :
La fondation est de type de fondation isolées reposants sur du gros béton.
Des longrines sont prévues pour supporter les charges provenant de la chape accrochée.
Une structure par un système de poteaux-poutres avec différentes dimensions, poutrelle précontrainte
(12+4), (16+4), (20+4) et (25+5). Et dalle pleine.
Des éléments de séparation :
Les murs extérieurs de 30 cm et 35 cm.
Les murs intérieurs sont 10cm, 20 cm et 25 cm.
Marché :
La durée prévisionnelle d’exécution : 5 mois
Le montant global du marché : Six milliard
Les intervenants du projet

Plusieurs intervenants existent dans notre projet sont :
Maitre d’ouvrage : BNA → il est chargé de suivre l’étude et l’exécution de projet.
Entrepreneur : (nom d’entreprise) → Il est chargé pour l’exécution du Projet.
Architecte : ABID SAID →Il est chargé par le maitre d’ouvrage pour la préparation des plans
d’architecture.
Bureaux d’études :
Bureau d’étude en structure : BUREAU CONSEIL EN INGÉNIERIE DE
CONSTRUCTION « BCIC »
Bureau d’étude fluide :
III. Conclusion :
On a présenté dans ce chapitre notre projet de point de vue situation, caractéristiques architecturales
et structurales ainsi que les différents intervenants en ce travail.
29
CHAPITRE2 : Campagne
Géotechnique
30
I. Introduction :
Avant d'entreprendre l'étude d'un projet de construction, il est indispensable de procéder à une
reconnaissance des sols, afin de pouvoir décider du mode de fondation approprié qui assurera la
stabilité de l'ouvrage, tout en étant le plus économique possible.
La reconnaissance des sols permet de connaître :
• La nature
• Les caractéristiques physiques, hydrauliques et mécaniques des couches de terrain en
présence (c’est-à-dire leur constitution, leur consistance, leur résistance et leur
déformabilité) cela permettra de déterminer leur force portante
• L’épaisseur et la régularité des couches pour voir si la transmission et la résorption des
efforts sont assurées dans les meilleures conditions et estimer ainsi le degré de tassement
à craindre éventuellement
• Le niveau des nappes d'eau et leur nature chimique.
Le bureau d’étude « BCIC » a confié à la société Travaux Géotechniques et Reprises en sous œuvre
« TGRS » l’exécution d’une campagne de reconnaissances et d’études géotechniques.
II. Consistance de la campagne :

La campagne de reconnaissance géotechnique consistait à réaliser :
• Deux sondages carottés SC1, SC2 de 15 m de profondeur, avec prélèvement d’échantillons.
• Des essais d’identification, des analyses chimiques, et des essais mécaniques ont été réalisés
au laboratoire sur les échantillons prélevés,
• Trois sondages pressiométriques SP1, SP2, SP3 de 15 m de profondeur
III. Normes utilisées :
• Sondages carottés et prélèvement d’échantillons sont réalisées selon la norme XP P 94-202.
• Sondages pressiométriques sont réalisées selon la norme NF P 94-110.
• La teneur en eau est déterminée selon la norme NF P 94-050.
• Les essais de recherche de poids volumique des sols fins sont réalisés conformément à la
norme NF P 94-053.
• Les essais de recherche des particules solides sont réalisés selon la norme NF P 94-054.
• Les essais d’analyse granulométriques par tamisage à sec (de 100mm à 0.08mm) sont réalisé
selon norme NF P 94-056.
• Les essais d’analyse granulométriques par sédimentation sont réalisés selon norme NF P 94-
057.
• Les essais de limite d’Atterberg à la coupelle de casagrande sont réalisés selon norme NF P
94-051.
• Les essais œdométriques sont réalisés selon norme NF P 94-091.
• Les essais de cisaillement à la boite sont réalisés selon norme NF P 94-071-1.
31
IV. Sondage carotté :

Principe :
Le principe des sondages carottés est de prélever des échantillons de sol de façon non remaniée, en
fonction des carottiers. Ces échantillons sont ensuite acheminés à laboratoire pour l’identifier et
réalisés ces mesures mécaniques.
Figure 10:Échantillon d'un sondage de carottage. La sondeuse utilisée pour le sondage carotté est de marque SEDIDRILL
Le carottage a été effectué à l’aide à l’aide d’un T6 de diamètre 101 mm.
Résultat d’investigation :
Les investigations correspondantes aux droites des sondages réalisés ont décelé sous une couche de
remblai d’épaisseur environ 2.2m au droit de SC1 et d’environ 1.3m au droit de SC2, une formation
d’argile brunâtre qui se prolonge jusqu’à environ 3.7 m de profondeur, cette dernière surmonte une
couche d’argile graveleuse de couleur beigeâtre d’épaisseur environ 5 m.
En dessous de cette couche et jusqu’à 15 m de profondeur le terrain s’identifie une couche d’argile
teufeuse de couleur beigeâtre.
32
V. Sondage pressiométrique :
Principe :
L’essai pressiométrique est un essai géotechnique in situ, dont le principe consiste à mesurer les
déformations et la rupture du sol.
Le pressiomètre utilisé lors de compagne est de type MENARD avec une sonde tri cellulaire de type
BX de φ60.
Figure 11:pressiomètre de type MENARD
Les forages en destructif pour les essais pressiométriques ont été effectués en « Rotary » à l’aide d’un
tricône φ63.
Résultat d’investigation :
Les sondages pressiométriques ont été poursuivis jusqu’à 15m de profondeur nous rappelons que la
coupe lithologique des terrains présentées à partir de ces sondages sont données à titre indicatif ceux-
ci sont en effet des sondages destructifs.
33
VI. Conclusion :
En se basant sur les résultats des essais odométriques et les essais d’identification on constate que
la couche d’argile en place est gonflante. Il convient donc afin de se prémunir des risques dus au
gonflement d'appliquer une série de mesures à savoir :
− Éviter l'infiltration d'eau aux niveaux des fondations
− Mentionnés un système de fondations superficielles de type semelles isolées peut être adopté.
(Rattrapage avec gros béton)
− Le niveau de fond de fouille recommandé sera situé à partir de 3.0m de profondeur, tout en
dépassant toute couche existante de remblai quelle que soit son épaisseur.
− Prévoir des trottoirs périphériques larges tout autour du projet.
− Collecter les eaux pluviales même en cours des travaux et les évacuer vers l’extérieur.
− Proscrire la proximité de végétation, arbre ou arbustes.
− Adopte des liaisons souples l’arrivée et au départ des canalisations.
34
CHAPITRE 3 :
Conception structurale
35
I. Introduction :
La conception vise à ce que la destruction d’un élément (murs, toiture, poteaux, poutres par
exemple) n’entraîne pas la destruction en chaîne de la structure du bâtiment
C’est une tâche complexe qui résulte d’un compromis entre plusieurs facteurs :
- Architecturale
- Économique
- Esthétique
Et présente aussi la base de pré dimensionnement du calcul et de détermination du ferraillage
Pour bien concevoir notre structure, nous sommes basés sur les critères suivants :
- Respectez les plans architecturaux pour conserver l’aspect architectural et esthétique du
bâtiment.
- Assurez la stabilité et la rigidité de la structure.
- Assurez une bonne fonctionnalité des locaux.
II. Choix des éléments structuraux :

Après une analyse des différents systèmes porteurs et planchers et en se basant sur les critères de
choix mentionnés ci-dessus, on a opté pour la structure traditionnelle courante : poteau - poutre –
plancher :
Implantation des Poteaux :
Pour l'implantation des poteaux, on a essayé de les placer autant que possible dans les murs afin
d'éviter leur emplacement devant les ouvertures (portes et fenêtres) et dans les endroits qui peuvent
nuire à l'aspect esthétique de l'architecture et la fonctionnalité des pièces.
Choix de la disposition des poutres :
Les sens des poutres sont choisis en général, de façon à supporter le plancher sans modifier
l’emplacement, des poteaux.
Choix du type de plancher :
Ce choix dépend de plusieurs facteurs, tels que les critères de coût, d’isolation acoustique, d'isolation
thermique, de la sécurité incendie. Et de la stabilité mécanique.
Dans ce projet, nous avons choisi les dalles pleines en béton armée pour les blocs d’archives au
niveau RDC, les charpentes métalliques aussi pour ces blocs, mais au niveau d’étage et des poutrelles
en béton précontrainte pour le bloc d’administration.
36
1) Poutrelles précontraintes :
Les poutrelles portent les corps creux. Elles peuvent être en béton armé, en béton précontraint, acier,
bois ...Elles peuvent être préfabriquées, coulées sur place ou semi-préfabriquées. Elles sont disposées
régulièrement à des distances égales aux longueurs des corps creux (50 à 70 cm) et toujours dans le
sens des « petites portées » afin :
- De limiter la contre-flèche
- De renforcer la rigidité du plancher ;
- D’éviter la formation de fissures au sein du béton précontraint ;
- D’accroître la souplesse d'utilisation au moment des travaux ;
- De faciliter la pose et la manutention grâce à son poids raisonnable.
Figure 12:Poutrelles précontraintes
37
Les avantages des poutrelles :

• Dégagement maximum des surfaces utiles en réduisant le nombre de points porteurs.
• Bonne performance aux charges importantes et aux portées tout en minimisant la matière.
• Suppression de coffrage.
• Réduction de la main d’œuvre
• Gain de temps
• Possibilité de réduction des retombées.
• Portées jusqu’à 14 m et retombée jusqu’à 75 cm pour un plancher en dur.
Les utilisations :
• Ponts routiers
• Passages piétons
• Bâtiments industriels
• Parkings à étages Volume du béton coulé sur chantier (l/m²)
• Immeubles à usage multiple (habitations, bureaux…)
Portées limites des montages pour une dalle de répartition :
Tableau 2:Portées limites des plancher précontrainte
Poids Volume de
Portées Terrasse Habitation Bureau Bureau propre du béton coulé
sans cloison plancher sur chantier
(kg/m²)
12+4 3.65 3.60 3.55 3.20 240 47
16+4 5.20 5.25 5.30 4.70 280 58
20+4 5.70 5.75 5.85 5.60 320 72
25+5 6.50 6.4 6.55 6.40 425 97

30+5 7.25 7.35 7.50 7.20 485 114
38
Les entrevous
Le hourdis en béton de SEAC, aussi appelé entrevous, est un élément de coffrage perdu. Il est
destiné à remplir les espaces vides entre les poutrelles de béton précontraint.
Les entrevous présentent une résistance mécanique adéquate et procurent une isolation acoustique
optimale, Mise en œuvre simple légère et sécuritaire, Résistance à la compression et aux chocs.
Figure 13:entrevous
39
Mise en œuvre des poutrelles :
Tableau 3:étapes de mise en œuvre des poutrelles
POSE DES POUTRELLES :

La pose des poutrelles s’effectue sur appuis arasés de manière traditionnelle. La côte de
l’arase doit être déterminée en tenant compte des réserves pour revêtements de sols et de
l’encombrement des plafonds éventuels.
ETAIEMENT :
Étayage mis en place avant pose des entrevous et en touchant sans forcer la sous-face des
poutrelles. En général, une seule file d’étais. Vérifier, par ailleurs, qu’il n’y aura pas de
risque de rupture par flambement. Pas d’étayage dans certains cas (étude spéciale)
Les poutrelles peuvent être posées avec une file centrale d'étais ou deux files situées au
2/5ème et 3/5ème de la portée selon les indications notées sur nos plans de préconisation de
pose.
POSE ET COUPE DES ENTREVOUS

Traitement des travées démodulées, réservations, zones biaises, zones négatives.
FERRAILLAGE
Avant coulage de la dalle de compression, mise en place des chapeaux aux extrémités des
poutrelles ainsi que d'un quadrillage d'armatures sur toute la surface d'un plancher
conformément aux indications du plan de pose.
Poutrelles et entrevous seront convenablement humidifiés.
Le remplissage des vides entre poutrelles et entrevous sera réalisé simultanément avec la
dalle de compression. Répartir le béton au fur et à mesure, et ce dans le but de ne pas créer
des surcharges ponctuelles.
COULAGE DE LA DALLE DE COMPRESSION
Le béton complémentaire de la chape est dosé à 350 kg de ciment par m3 (25 MPA)
DÉSÉTAIEMENT
Enlèvement des étais 21 jours après coulage de la dalle de compression et avant la
réalisation des cloisons et revêtement.
40
Manutention :
La poutrelle ne peut être posée que sur un support préalablement stabilisé, même si cette pose est
transitoire.
Elle sera transportée manuellement, par grue (angle le max des 2 élingues 60°.), par chariot élévateur
et sera soutenue par les extrémités.
Figure 14:méthode de placement des poutrelles
Stockage :
Le stockage des poutrelles et entrevous devra être effectué le plus près possible du lieu de leur
utilisation. Dans le cas d'une longue durée de stockage, prévoir une protection contre les chocs
éventuels.
Les chevrons devront être superposés, bien alignés verticalement et placés à une distance de 50 cm
maximum des extrémités des poutrelles.
Figure 15:méthode de stockage des poutrelles
41
2) Dalle pleine
La dalle pleine en béton armé a une épaisseur comprise entre 16 cm et 30 cm. Elle est armée afin
d’augmenter la résistance mécanique de la structure. Ce type de dalle facilite l’incorporation des
câbles et canalisations tout en offrant une bonne isolation phonique. En revanche, elle nécessite la
mise en place de coffrages parfois conséquents.
Figure 16:Dalle pleine
La dalle étant une structure porteuse, elle repose nécessairement sur deux ou quatre appuis. En
effet, la dalle prend appui sur les murs porteurs de la construction ou sur d'autres éléments porteurs
tels que les poteaux, les poutres ou les longrines de fondations.
L’armature de la dalle pleine est impérative. En effet, si la dalle pleine présente une bonne
résistance à la compression, elle ne peut résister à l’effort de traction sans armatures.
Afin d’éviter tout risque de fissuration et d’effondrement, des aciers sont placés dans la zone de
traction.
On distingue les aciers porteurs positionnés parallèlement à la portée des aciers de répartition placés
perpendiculairement à la portée.
En fonction du ferraillage souhaité, plusieurs nappes de treillis soudés sont positionnées. L’enrobage
des aciers est compris entre 3 cm et 5 cm si l’ouvrage est situé en milieu agressif.
42
3) Les joints :
Un joint est un dispositif utilisé dans le domaine de génie civil, ainsi il a plusieurs fonctions qui
diffèrent d’un domaine à un autre.
Il représente un vide réalisée dans un ouvrage en le divisant en plusieurs parties.
Son emplacement est bien choisi, selon des normes précises afin d’éviter l’apparition des fissures
et d’assurer à chaque partie une déformation libre.
Il existe plusieurs types de joints dans un bâtiment ; Parmi lesquels :
Joint de dilatation
Joint de rupture
Joint coupe-feu
Joint de dilatation
Le joint de dilatation concerne l’espacement entre deux parties d’un même ouvrage afin de
compenser les variations de la température et d’humidité d’où il réduit les variations du retrait et du
gonflement des bétons. La pose de joint s’effectue chaque les 25 m.
Joint de rupture
Le joint de rupture consiste à diviser deux bâtiments, afin d’éviter les risques liés aux tassements
différentiels provenant de poids différent des deux structures.
Figure 17:différence entre joint de dilatation et joint de rupture
→ Un joint de rupture peut être à la fois joint de rupture et joint de dilatation.
43
Joint Coupe-feu
Les joints coupe-feu sont une sorte de mastic intumescent, obstruant la cavité où il est placé et
empêchant la propagation des flammes, de la fumée et des gaz.
Le pouvoir intumescent des joints coupe-feu n'est pas affecté par l'humidité
Figure 18:joint coupe-feu
► Dans notre bâtiment on a 4 joints de diltation ; 3 joints verticales et 1 joint horizontale.
44
4) Charpente Métallique :
Introduction :
Une ossature métallique est constituée de barres ou poutres métalliques reliées entre elles par des
assemblages.
C’est un matériau qui s'adapte facilement et offre une souplesse architecturale intéressante.
En outre, l'acier représente également l'avantage de n'avoir à subir aucun traitement contre les
agressions extérieures.
Figure 19: Photo de la toiture métallique de notre projet
Acier :
L’acier est un produit obtenu à partir du minerai de fer dont son poids volumique est =7850(daN/
m³)
Pour le fabriquer, il faut transformer le fer en fonte en présence du Coke (résidu de distillation du
charbon)
En présence de l’oxygène, le carbone contenu dans la fonte est ensuite brûlé. C’est pour cela la
dureté de l’acier dépend du pourcentage de carbone.
La plupart des grands secteurs industriels y ont recours grâce à ses caractéristiques économiques,
respect de l’environnement et durabilité.
45
• L’acier a pour avantages :

- La durée de vie des toitures en acier supérieure à 50 ans
- Production en 6 à 8 semaines ;
- Durée de construction inférieure à 2 mois ;
- Construction 30 % plus rapide ;
- 0 % de déchets de construction ;
- 100 % recyclable ;
- 100 % d’efficacité énergétique ;
- Des millions de possibilités de construction.
• Bien qu’il existe aussi des inconvénients :
- La corrosion, qui nécessite d’entretien régulier ;
- Instabilité élastique ;
- Faible résistance à la compression ;
- Faible résistance au feu
Les différents types de charpente :
Figure 20: Charpente Traditionnelle Figure 21: Charpente toit plat
46
Figure 22: Charpente métallique en Kit Figure 23: Charpente métallique sur-mesure
Figure 24: Charpente Industrielle
Les assemblages :
La caractéristique essentielle des constructions métalliques est d’être composées d’un ensemble
d’éléments barres (poteaux- poutres) constitués de profilés laminés ou soudés qu’il faut assembler
entre eux pour constituer l’ossature.
Les liaisons entre ces différents éléments représentent ce qu’on appelle communément « Les
assemblages ».
Ces derniers constituent des composants spécifiques à la construction métallique, on peut les
définir comme organes de liaison qui permettent de réunir et de solidariser plusieurs éléments entre
47
eux, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les éléments
assemblés, sans générer d’efforts parasites.
• Les différents types d’assemblages sont :
Assemblages articulés : Ce type d’assemblage transmet les efforts normaux et tranchants.
Assemblages encastrés : Transmets les efforts normaux, tranchants et en plus les moments.
• Les modes d’assemblage sont :
Rivetage : Les rivets ont été le premier moyen d'assemblage utilisé en construction métallique.
On les rencontre donc essentiellement dans des structures anciennes, datant du début de ce siècle.
Leur diamètre varie généralement de 10 à 28mm
Figure 25: Rivet
Boulonnage :
Les boulons ordinaires : s’emploient couramment pour réaliser les assemblages faiblement sollicités
des halles et des bâtiments.
Les boulons à haute résistance : s'utilisent en général pour les assemblages de ponts, ainsi que pour
les assemblages fortement sollicités ou soumis à des effets dynamiques.
48
Tableau 4: Caractéristiques mécaniques des boulons
Boulon Classe de qualité 𝓕𝒚𝑩 (𝑵/𝒎𝒎𝟐 ) 𝓕𝒖𝑩 (𝑵/𝒎𝒎𝟐 )
Ordinaires 4.6 240 400

5.6 300 500
A haute résistance 8.8 640 800
10.9 900 1000
Figure 26: Boulon à haute résistance Figure 27: Boulon ordinaire
49
Soudage
Le soudage est un procédé, qui permet d'assembler des pièces par liaison intime de la matière, obtenue
par fusion ou plastification
Figure 28:Assemblage par soudure
Collage :
Le collage consiste à interposer un adhésif entre deux pièces. On a l’habitude de distinguer les colles,
produits traditionnels d’origine végétale ou animale, des adhésifs qui sont des produits synthétiques
pour des applications à fortes sollicitations mécaniques (on parle d’adhésifs structuraux). La
résistance d’un joint collé est le résultat de deux mécanismes La cohésion et L’adhésion.
Cette technique non usitée actuellement, car la technique, bien que très performante, est
difficile à mettre en œuvre et non réglementée
50
Avantages et inconvénients d’une ossature métallique :
Tableau 5:Avantages et inconvénients d’une ossature métallique
Les Avantages Les Inconvénients
● résistance élevée à la traction

permettant des portées et hauteurs
Mécanique importantes ; Résistance en compression moindre que
● possibilité d’adaptation plastique béton
pour une plus grande sécurité ;
Transport aisé grâce au poids peu élevé ; Prix élevé (concurrentiel avec le béton armé
pour les grandes portées)
Offre un gain de temps considérable de 30 % dans Nécessité de disposer de travailleurs qualifiés

les travaux de construction ;
Préfabrication avec une grande précision et une Susceptibilité aux phénomènes d’instabilité
grande rapidité ; élastique, en raison de la minceur des profils
Simple montage par boulonnage sur site ; Nécessité d’entretien régulier des revêtements
protecteurs contre la corrosion
Les transformations, adaptations, Mauvaise tenue au feu, exigeant des mesures

surélévations ultérieures d’un ouvrage sont de protections onéreuses
réalisables ;
→ Ces inconvénients peuvent être récupérés par les règles internationales de conception
51
Justification de choix de charpente métallique :

Quelques réglementations de construction des archives :
• Hauteur utile sous plafond des salles d'archives : 2,50 m ;
• Rayonnages métalliques de préférence ;
• Allées de desserte entre épis parallèles : largeur de 0,70 à 0,80 m ;
• Allées de circulation perpendiculaire aux épis : largeur 1,20 m à 1,50 m ;
• Éclairage naturel : les fenêtres (si possible orientées au nord) seront pourvues de stores,
de préférence extérieurs, isolants thermiques ;
• Hygrométrie : doit être comprise entre 45 et 55 % d'humidité relative, une variation
maximum de 5 % par jour est admise ;
• Température : doit être comprise entre 16°C et 22/23° C avec une variation maxima de 2
° C par semaine et d’1° par 24 heures ;
• Résistance des planchers : 900 kg/m2 pour un équipement en rayonnages classiques, 1300
kg/m2 pour équipement en rayonnages mobiles.
Dans notre projet, on a adopté l’utilisation de charpente métallique dans deux grande parties,
la toiture de notre bâtiment et les rayonnages des archives pour plusieurs raisons parmi
lesquelles :
• Légèreté de charpente
• Gain du temps grâce à la préfabrication et la simplicité de l’exécution
• Possibilité de grandes portées grâce à sa résistance à la mécanique élevée à la traction.
52
III. Les Plans de coffrage :

(Voir annexe 2 : plans de coffrage)
1) Introduction
Un plan de coffrage ou un plan d'exécution est un dessin technique préparé par un bureau
d'étude en génie civil, c'est un document de référence qui permet l’exécution de l’ossature de
l’ouvrage.
Le dessin assisté par ordinateur (DAO) facilite la réalisation de cette tâche.
AUTOCAD est un logiciel de dessin assisté par ordinateur (DAO) créé en décembre1892 par
Autodesk. Ce logiciel indispensable pour la conception de tous types d’ouvrage et la réalisation des
plans d’avant-projet et d’exécution de coffrage.
Dans le domaine du Génie Civil, la notion de calques est très importante. Il est ainsi aisé de pouvoir
superposer les étages, ou bien les équipements aux structures et avoir dans un même fichier tous les
renseignements nécessaires aux différents corps d'état.
Éléments représentés dans un plan de coffrage :

Poteaux : ils sont représentés par une coupe de leur forme (exemples : carré, cercle, rectangle...) et
repérés par la lettre P en trait fort, suivie d’un numéro.
Poutres : elles sont repérées par un chiffre et un numéro suivi de la section indiquée entre
parenthèses. La référence des poutres doit préciser dans l’ordre suivant : largeur et hauteur : exemple
A1 (22 × 40) pour désigner que la poutre A1 fait 22 cm de largeur et 40 cm de hauteur.
Les poutres sont de deux types : principales, représentées en trait continu fort et non principaux traits
interrompus.
Voiles : représenté par un trait fort.
Dalles: représentées par plusieurs écritures mais toutes exigent l'épaisseur de la dalle, généralement
dans deux cercles en trait fin exemple : DP 20 c'est-à-dire dalle pleine de 20 cm d'épaisseur
53
Cotation des plans de coffrage :

Cotation extérieure :
• Cotes des axes principaux sur lesquels sont disposés les poteaux, poutres et voiles.
• Cotes des décrochements de façades s’ils existent.
• Cote totale qui nous indique la longueur totale d'une coté du plan du coffrage.
Cotation intérieure ;
• Cote de niveau de la partie supérieure du plancher considéré, exemple : + 3.800
• L’épaisseur de la dalle indiquée dans deux cercles en trait fin.
• Dimensions des poteaux, poutre et voile
2) Etapes d’élaboration d’un plan de coffrage
Les plans de coffrages sont élaborés en plusieurs étapes :
1. Optimisation des points porteurs : Le choix de l’emplacement des poteaux est effectué tout en
essayant d’éviter au maximum d’avoir des poteaux naissants, mais vu l’irrégularité de
l’architecture, on a des poteaux imposés par l’architecture au niveau d'étage.
2. Optimisation des poutres et le sens des poutrelles : Nous avons choisi un sens de poutrelle qui
répond aux contraintes architecturales dont le but d’avoir des retombés noyés dans les murs afin
d’éviter leurs apparences dans les pièces et les zones de circulation.
3. Exportation de fichier Cette étape consiste à enregistrer les plans sous un fichier DXF.
Dans le DXF les éléments poutres, voiles et semelles filantes doivent être modélisés en tant que
lignes. Et les élément poteaux et semelles isolées doivent être modélisés en tant que points.
• Les lignes et les points correspondants aux éléments de structure doivent être associés à un calque
ayant un numéro.
4. Importer le fichier Autocad enregistrer sous forme DXF dans le logiciel ‘Graitec OMD’ :
Présentation générale de logiciel :

Graitec OMD est une plate–forme qui pour objectif principal : calcul des structures, calcul
en béton armé ; calcul en charpente métallique, calcul en construction bois et dessins des
Effel
plans d’exécution grâce ses logiciels :{ Arche
Melody
54
Figure 29:Graitec OMD ; Écran principal.
Dans cette étape en va s’intéresse au logiciel ARCHE qui regroupe les modules suivants :
Arche Ossature
Arche Poutre
Arche Poteau
Arche Paroi fléchie
- Arche Voile
Arche Dalle
Arche Semelle 3D
{ Arche Longrine
55
Importation de fichier DXF sur arche ossature : On a deux types d’importation :

Importation globale : consiste a importé le fichier DXF tel qu’il est c à dire tous les calques utilisé
lors de la conception sur AUTOCAD seront représenté dans l’espace de travail sur ARCHE
Figure 30:Fenêtre d’importation de type global
Importation par couche : Le type par couche consiste à importer seulement les éléments et les
calques désignés du fichier DXF.
Figure 31:Importation de type par couche
56
→ Pour notre conception on a opté pour l’importation par couche afin de gainer du temps et de
faciliter l’importation.
Phase de saisie : Dans cette phase, on :
• Définit les caractéristiques des matériaux utilisés :
Figure 32:Fenêtre de la liste des matériaux
• Fixe les règles de prédimensionnements :
Figure 33:Fenêtre de prédimensionnements
57
Fondations automatiquement
Cette étape consiste a mise en place des fondations automatiquement
Figure 34:Mise en place des fondations automatiquement
Création des panneaux des dalles

• Cette étape consiste à créer des panneaux des dalles et à définir leur type de matériaux et leurs
épaisseurs
Figure 35:Les étapes de génération des dalles
58
Vérification de la saisie
• Après l’importation des étages et la mise en place des fondations, il faut vérifier le saisie :
Figure 36:Vérification de saisie
Modélisation de la conception
• Cette tâche est réalisée à l’aide d’ARCHE ossature et prend en charge la modélisation de la
structure :
Figure 37:Vérification de la modélisation
59
Calcul de descente charge :

• Après la correction des erreurs et la modélisation de la conception. L’activation de l’option «
analyser-calculer », permet de lancer le calcul de la structure.
Figure 38:Calcul de descente charge
60
• Après avoir passé par toutes ces étapes et effectuer le calcul nécessaire nous pouvons
visualiser la structure en 3D :
Figure 39:Vue du bloc d’administration en 3D
61
Figure 40:Vue du bloc d’archives en 3D
62
Exportation des résultats :

Exportation de descente de charge vers les modules : arche-poteau, arche- poutre….
Afin de déterminer les plans de ferraillage. (Voir cahier ferraillage)
Difficultés et contraintes rencontrées et solutions adoptées :
Tableau 6: Contraintes rencontrées lors de la conception
Problèmes Solutions
Certains poteaux, lors de la Nous avons opté comme
Pour RDC superposition du plan du solution des poteaux
RDC sur celui des 1ère étages, naissant au niveau d’étage
nuisaient au plan architectural
Le sol de fondation est de Nous avons opté pour le
Pour la fondation l’argile gonflante. rattrapage par le gros béton
Les pré-poteaux sont interdits
dans ce cas.
IV. Conclusions :
Pour commencer, on a défini dans ce chapitre les différents matériaux utilisés dans notre projet,
après, on a bien détaillé la conception et la modélisation des éléments structuraux (implantation des
poteaux, choix de la disposition des poutres, choix du type de plancher et les étapes de conception…).
Ce chapitre a pour but réaliser une conception réussite tout en s’adaptant avec les difficultés
rencontrées.
63
CHAPITRE 4 :
Conception avec revit
64
I. Introduction :
Revit est un logiciel de conception et construction de bâtiments créé en 1997 et racheté par la société
Autodesk qui permet de créer un modèle en 3D d’un bâtiment, il est très puissant orienté vers le « flux
de travail » BIM. Le BIM signifie « Building Information Modeling) cela signifie que vous rentrez
les informations de la structure dans le logiciel, avec une meilleure collaboration entre les acteurs du
projet. C’est une philosophie complètement différente d’Autocad ..
II. À quoi ça sert ?
Revit structure sert à modéliser un bâtiment tel qu’il est en réalité. Vous obtenez ainsi des plans de
coffrages, des coupes, des plans et détails de ferraillage.
Il est conçu spécifiquement pour l’intégration du BIM et intègre 3 métiers :
➢ Revit Architecture, outil de modélisation pour les Architectes.
➢ Revit Structure, permettant de modéliser la structure pour ensuite l’exporter, par exemple,
sur Robot et Arch.
➢ Revit MEP (Mécanique, Electricité, Plomberie) pour la conception des réseaux.
III. Travail réalisé :

Cette partie de notre projet consiste à modéliser un Bloc de l’archive (BLOC D) à l’aide de logiciel
REVIT
Figure 41:Plan de coffrage du bloc étudié
65
Le Bloc D’après l’avoir modélisé avec le logiciel Revit :
Figure 42:Vue 3D du bloc
Les différentes vues de bloc D modélisé avec REVIT :

▪ Nous avons réalisé une coupe longitudinale qui est représenté dans la figure ci-joint :
Figure 43: Coupe longitudinale du bloc D réalisé par REVIT
66
▪ Modélisation en 3D :
Figure 44:Modélisation avec REVIT
IV. Vue de dessus du Bloc
Figure 45:Vue de dessus
67
V. Vue de Ouest :
Figure 46:Vue Sud-Ouest
VI. Vue de Est :
Figure 47: Vue Est
68
VII. Conclusion :
La modélisation REVIT a permis d’élever la conception de systèmes mécaniques à un autre niveau.

Ce qui pouvait auparavant sembler abstrait sur un support traditionnel en plan devient maintenant une
maquette 3D fiable du système conçu et qui sera ensuite construit. Aussi qu’il permet de faire un
assemblage de composantes mécaniques réelles, dans un environnement virtuel.
69
CHAPITRE 5 :
Calcul de quelques
éléments de structure
70
I. Calcul de quelques éléments de structure selon le règlement BAEL :

Le dimensionnement des éléments de la structure est conduit selon les règles techniques de
conception et de calcul des ouvrages et construction en béton armé
1) Les caractéristiques fondamentales des matériaux :
Caractéristique du sol : d’après l’étude géotechnique la contrainte admissible du sol σsol = 3.5
bars.
Caractéristique du béton : Les caractéristiques de béton à la compression à N jours seront 𝒇𝒄𝟐𝟖 =

𝟐𝟓𝑴𝑷𝒂 .
On fonction de cette résistance on définit :

La résistance caractéristique à la traction 𝑓𝑡28 = 0.6 + 0.06𝑓𝑐28
du béton à 28 jours = 2,1MPa
Le coefficient partiel de sécurité du béton ɣb = 1.5
Le coefficient prenant en compte la durée θ = 1 si t ≥ 24 heures

d’application des charges
La contrainte limite du béton à la 𝑓bu = 0.85𝑓𝑐28 = 14,17 MPa
1.5
compression
La contrainte admissible en compression du σbc = 0.85.𝑓𝑐28 = 15 MPa
1.5
béton
Cœfficient de pondération pour acier σs = 1.15 MPa
Modules de déformation longitudinale :

• Module instantané Eij = 11000√fc28
Eij = 32164.19 MPa
• Module de déformation différée Eij
Evj = = 10721.39 MPa
3
Le coefficient d’équivalence E𝑠
n = = 15
Eb
Dosage en ciment
• Dosage du gros béton 250 Kg / m3 HRS
71
• Dosage du béton en fondation 350 Kg / m3 HR
• Dosage du béton de propreté 200 Kg / m3 CPA
Type de fissuration superstructure Fissuration peu préjudiciable.
Contrainte de compression du gros béton σGB = 6 bars

Plus de la moitié de charge appliquée entre K= 1.1
9 et 28jours
Caractéristiques des aciers
Le Module d’élasticité longitudinal de Es=200000MPa
l’acier
Les armatures longitudinales utilisées sont des aciers à haute adhérence de
nuance FeE400, dont les caractéristiques sont les suivantes :
• Limite d’élasticité (résistance caractéristique) pour l’acier haute
adhérence : fe(HA) = 400 MPa
Les armatures transversales utilisées sont des aciers ronds lisses de nuance
FeE235 qui a les caractéristiques suivantes :
• Limite d’élasticité (résistance caractéristique) pour l’acier doux : fe
(doux)= 235 MPa
Coefficient de fissuration η= 1.6 pour les barres HA
Coefficient scellement Ψs= 1.5 pour les barres HA
Coefficient partiel de sécurité des aciers γs =1.15
𝑓 400
La contrainte limite de calcul 𝑓𝑒𝑑 = γ𝑒 = = 347.82 MPa
s 1.15
La résistance de calcul (à l’ELU) σs=fsu= fe/ γs
L’enrobage des armatures sera égal à 2.5 cm
2) Evaluation des charges :

• L’évaluation des charges consiste à calcule les charges qui seront appliqués aux différents
planchers.
Les charges permanentes :
L’estimation de charge des planchers intermédiaires à poutrelle (12 + 4), (16 + 4),
(20 + 4) pour bloc d’administration.
72
L’estimation de charge des planchers intermédiaires à dalle pleine d’épaisseur 30 cm pour les
blocs d’archive.
Tableau 7:plancher poutrelle précontrainte (12+4)
Désignation Poids (kg/m2)

Poids propre de poutrelle 240
Poids propre d’entrevous 45
Poids de Béton légère 70
Poids d’enduits 30
Poids de carrelage 40
Poids de distributions des cloisons 100
La somme des charges 525
Tableau 8;plancher poutrelle précontrainte (12+4) terrasse

Forme de pente 100

Tableau 10:plancher poutrelle précontrainte (16+4) terrasse

Forme de pente 100
73

Poids d’enduits sous dalle 30
Tableau 12:plancher poutrelle précontrainte (20+4) terrasse

Poids d’enduits sous dalle 30
Tableau 13:charge dalle pleine

Poids propre de la dalle pleine e = 20 cm 500
Faux plafond 50
Tableau 14:Charge des cloisons
Nature de cloisons Poids en Kg/m²

Double cloison de 35 cm 950
Cloisons de 25 cm 800
74
Tableau 15:Charge d’exploitation
Usage q en Kg/m2
Habitation 150
Bureaux 250
Escalier 250
Balcon 250
→Le bâtiment étudier est à usage bureautique, d’après les normes françaises, la valeur de
charge d’exploitation est égale à 2.5 KN /m2.
II. Calcul de quelques éléments de structure selon le règlement

BAEL :
(Voir annexe 3 : formulaire béton armé BAEL)
1) Calcul des poutres isostatique :

Définition de poutre en flexion simple :
Le calcul des poutres en flexion simple est l'un des parties les plus développées en béton armé.
Une poutre est soumise en flexion simple si ses sollicitations sur une section droite se réduisent en un
moment fléchissant (Mz) et un effort tranchant (Vy). En présence d’un effort normal non nul.
L'étude d’une telle poutre sera menée en flexion composé. L'équilibre du moment fléchissant est
assuré par la mise en place d'armature longitudinales tandis que l'effort tranchant est repris par les
armatures transversales (cadre, étiers, épingles) ces deux calculs sont menés séparément
Calcul d’une poutre isostatique :
La poutre étudiée est BE26 (22 x 40) de longueur 4.5 m située au niveau du bloc « d’administration
» (voir figure 48) :
Figure 48:poutre isostatique BE26 au RDC (extrait du plan de coffrage)
Prédimensionnement :
𝐥 𝐥
<𝐡< => 37.5 < h < 45→ On prend h = 40 cm
𝟏𝟐 𝟏𝟎
75
Calcul des charges :
Figure 49:Schéma mécanique de la poutre hyperstatique
Avec :
h = 40cm
d’ = c + 1= 3.5cm
d = h – d= 36.5cm
b = 22 cm
Charge Permanente :
G = Nplancher + Npoids-propre
1.3
𝐍𝐩𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞𝐫 = 𝐠 𝟎 × 𝐋𝐩𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 = 5.14 × = 3.34KN
2
𝐍𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬−𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 = ɣ𝐛𝐞𝐭𝐨𝐧 × 𝐚 × 𝐡 = 25 X0.22x0.4 = 2.2KN
G = 3.341+ 2.2 =5.54KN
Charge d’exploitation :
𝟏. 𝟑
𝐐 = 𝐪𝟎 × 𝐋𝐩𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞𝐥𝐥𝐞 = 𝟐. 𝟓 × = 𝟏. 𝟔𝟐 𝐊𝐍
𝟐
76
Nu =1.35G+1.5Q=7.47+2.43 =9.91KN
NS =G+Q= 5.541+ 1.625 =7.16 KN
Moment fléchissant :
Nu 9.91
ELU : Mu = × L2 = × (4.5)2 = 25.10 KN. m
8 8
Ns 7.16
ELS: Ms = × L2 = × (4.5)2 = 18.138 KN. m
8 8
Tableau 16:Moment fléchissant
ELU (KN.m) ELS (KN.m)

25.10 18.13
Vérification des résultats par le logiciel RDM6 :
Figure 50:Moment fléchissent ELU de la poutre isostatique
Les résultats de calcul des moments fléchissant effectué par le logiciel RDM6 sont conformes au
calcul manuel.
Calcul des armatures longitudinales :
0.85 × fc28 0.85 × 25
f bu = θ ×γb
= 1×1.5
= 14.17 MPa
Avec :
f bu: La contraint de calcul de béton à l’état limite ultime (ELU)
γb : Coefficient de sécurité (1.5)
𝛉=1
77
Mu 25.10 × 103
μbu = 2 = = 0.060
d × b × fbu 0.22 × (14.17 × 106 ) × ( 0.365)2
Si (μbu ≤ μlu) : la section ne comporte que des armatures tendues.
Si (μbu ≥ μlu) : la section comporte des armatures tendues et des armatures comprimées.
𝐌𝐮 𝟐𝟓. 𝟏𝟎
𝛄= = = 𝟏. 𝟑𝟖
𝐌𝐬 𝟏𝟖. 𝟏𝟑𝟖
Conclusion :
On a μlu = 0.2933 c’est à dire que notre poutre ne comporte que des armatures tendues à mi-
travée (μbu ≤ μlu) (A’= 0)
α = 1,25 (1 − √1 − 2 × μbu ) = 1,25 (1 − √1 − 2 × 0.0604) = 0.077
β = 1 – 0,4 α = 0.96
𝐌𝐮 fe 400
𝐀= ; fsu = = = 347.8 MPa
𝐝×𝛃×𝐟𝐬𝐮 ɣs 1.15
25.1 × 103
A= = 2.04 cm2
0.969 × 0.365 × 347.8 × 106
D’après le tableau de l’armature, on choisit (3HA10)

(Voir annexe Formulaire Béton armé BAEL pour tableau)
Calcul des armatures transversales :

L’effort tranchant :
Nu × l 9.917 × 4.5
Vu = = = 22.31 KN
2 2
Vérification des résultats par le logiciel RDM :
Figure 51: Digramme de l’effort tranchant
78
→ Les résultats du calcul des efforts tranchants effectué par le logiciel RDM6 sont conformes au
calcul manuel.
Nu × (l − h) 9.917 × (4.5 − 0.4)

Vu reduit = = = 20.32 KN
2 2
Contrainte tangentielle :
Vu reduit × l 20.32 × 10−3
τu = = = 0.25 MPa
d × bu 0.22 × 0.365
fcj 25
τ̅̅̅u = min {0.15 × , 4 MPa } = min {0.15 × , 4 MPa } = 3.25 < τu
γb 1.5
Diamètre de l’acier transversal :
h b 40 22
φt ≤ min { × 100 , φl }→ min { 35 , 10 ,1.2}→φt < 1.14 cm
35
Soit φt = 6 mm →Cadre et épingle sont Ø6
Espacement des cadres :
0.9 × fe × At
St1 =
γs × b0 × (τu − 0.3 × ft28 )
At = 1.13 cm2
ft28 = 0.6 + 0.06 × fc28 = 2.1 MPa
Donc
0.9 ×1.13×215×10−4
St1 = 1.15×0.22×(0.25−(0.3×2.1)) = −0.023 m
==> St1 est négative car τu < 0.3ft28
St2 ≤ min {0.9 × d; 40 cm}→ min {32.85 , 40 } ==> St2 < 32.85 cm
At × fe 1.13 × 10−4 × 215

St3 ≤ = = 27.6 cm
0.4 × b0 0.4 × 0.22
St ≤ min (St1 , St2 , St3 ) ==> St = 27.6 cm
Règle de Caquot
Condition d’application :
Charge uniformément répartie
Section constante de la poutre
Cas de flexion simple ; Fissuration peu préjudiciable k=1
𝑺
La première armature transversale est placée à une distance 𝟐𝒕 = 𝟏𝟑. 𝟖 du nu du poteau. D’après
la méthode de Caquot, la répartition des cadres est ensuite effectuée de la façon suivante
𝟏
{𝟏𝟔 × 𝟒; 𝟐𝟎 × 𝟒; 𝟐𝟓 × 𝟒 } = 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒕𝒓𝒆
𝟐
79
Coupe de ferraillage :
Figure 52: Emplacement des cadres dans la poutre considéré
80
2) Calcul d’une poutre hyperstatique :

On se propose d’étudier la poutre continue BD12 (figure53).
Cette poutre comporte deux travées. On va calculer les charges appliquées sur la poutre, les efforts
interne et ses armateurs (longitudinales, transversales).
Figure 53: Poutre hyperstatique BD12
Pré dimensionnement d’une poutre isostatique :

𝐥 𝐥
<𝐡< ==> On prend Lmax = 5.1m
𝟏𝟔 𝟏𝟐
31 < h < 42 ==> h = 40 cm
Calcul des charges

Schéma mécanique :
Figure 54: Schéma mécanique de la poutre hyperstatique
81
Avec :
h = 40cm
d’= c + 1 = 3.5 cm
d = h – d’
= 40 – 3.5 = 36.5 cm
b = 22 cm
Choix de la méthode de calcul :

On a ∶ 𝐠 = 𝟕. 𝟗𝐊𝐍/𝐦𝟐 𝐞𝐭 𝐪 = 𝟐. 𝟓𝐊𝐍/𝐦𝟐
Quatre hypothèses doivent être réunies :
✓ Les charges d’exploitation q sont modérées : 𝐪 ⩽ 𝐌𝐚𝐱 (𝟐𝐠 ; 𝟓𝐊𝐍/𝐦𝟐 )
Pour notre poutre : 2.5KN/m2 < 2 × 7.9 = 15.8KN/m2
→ Condition vérifiée
✓ La fissuration est peu préjudiciable → Condition vérifiée
✓ Les moments d’inertie des sections sont constants dans les différentes travées en
Continuité. → Condition vérifiée
𝐥
✓ Le rapport entre les portées successives doit être compris entre 𝟎. 𝟖 ≤ 𝐝 ≤ 𝟏. 𝟐𝟓
𝐥𝐠
𝟓.𝟏 𝟓.𝟏
Pour notre poutre : 𝟎. 𝟖 ≤ ≤ 𝟏. 𝟐𝟓 =≫ = 𝟏. 𝟐𝟗 ≥ 𝟏. 𝟐𝟓
𝟑.𝟗𝟓 𝟑.𝟗𝟓
→ Condition non vérifiée
=>On applique la méthode de calcul de Caquot minorée.
Calcul des charges :

Travée AB :
𝐆 = 𝐍𝐝𝐚𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞 + 𝐍𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 + 𝐍𝐦𝐮𝐫

𝐋 𝟓. 𝟕
𝐍𝐝𝐚𝐥𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞 = ( ) × 𝐠 = ( ) × 𝟕. 𝟗 = 𝟐𝟐. 𝟓𝟏𝐊𝐍/𝐦
𝟐 𝟐
82
𝐍𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐫𝐞 = 𝟐𝟓 × 𝟎. 𝟒 × 𝟎. 𝟐𝟐 = 𝟐. 𝟐 𝐊𝐍/𝐦

𝐍𝐦𝐮𝐫 = 𝟖𝐊𝐍/𝐦
𝐆𝟏 = 𝟐𝟐. 𝟓𝟏 + 𝟐. 𝟐 + 𝟖 = 𝟑𝟐. 𝟕𝟏𝐊𝐍/𝐦
𝐥
𝐐𝟏 = 𝐪𝟎 ×
𝟐
𝟓. 𝟕
𝐐𝟏 = 𝟐. 𝟓 × = 𝟕. 𝟏𝟐 𝐊𝐍/𝐦
𝟐
𝟐
𝐏𝐮𝟏 = 𝟏. 𝟑𝟓( )𝐆 + 𝟏. 𝟓𝐐
𝟑
𝟐
𝐏𝐮𝟏 = (𝟏. 𝟑𝟓 × ( ) × 𝟑𝟐. 𝟕𝟏) + (𝟏. 𝟓 × 𝟕. 𝟏𝟐) = 𝟒𝟎. 𝟏𝟏𝐊𝐍/𝐦
𝟑
𝟐
𝐏𝐬𝟏 = ( )𝐆 + 𝐐
𝟑
𝟐
𝐏𝐬𝟏 = ( ) × 𝟑𝟐. 𝟕𝟏 + 𝟕. 𝟏𝟐 = 𝟐𝟖. 𝟗𝟐 𝐊𝐍/𝐦
𝟑
Travée BC :
G1 = G2 = 32.7KN/m
Q1 = Q2 = 7.12KN/m
Pu1 = Pu2 = 40.11KN/m
Ps1 = Ps2 = 28.92KN/m
Tableau 17:Tableau des charges :
Travée AB BC
G 32.7KN/m 32.7KN/m
Q 7.12KN/m 7.12KN/m
𝐏𝐮 40.11KN/m 40.11KN/m
𝐏𝐬 28.92KN/m 28.92KN/m
Calcul des moments fléchissant :
Travée AB :
A l’ELU :
𝐏𝐮𝟏 × 𝐥𝟐 𝟒𝟎. 𝟏𝟏 × (𝟑. 𝟗𝟓)𝟐
𝐌 𝐀𝐁 = = = 𝟕𝟖. 𝟐𝟐𝐊𝐍. 𝐦
𝟖 𝟖
A l’ELS :
83
𝐏𝐬𝟏 × 𝐥𝟐 𝟐𝟖. 𝟗𝟐 × (𝟑. 𝟗𝟓)𝟐

𝐌 𝐀𝐁 = = = 𝟓𝟔. 𝟒𝐊𝐍. 𝐦
𝟖 𝟖
Travée BC :
A l’ELU :
𝐏𝐮𝟐 × 𝐥𝟐 𝟒𝟎. 𝟏𝟏 × (𝟓. 𝟏)𝟐
𝐌 𝐁𝐂 = = = 𝟏𝟑𝟎. 𝟒𝐊𝐍. 𝐦
𝟖 𝟖
A l’ELS :
𝐏𝐬𝟐 × 𝐥𝟐 𝟐𝟖. 𝟗𝟐 × (𝟓. 𝟏)𝟐
𝐌 𝐀𝐁 = = = 𝟗𝟒. 𝟎𝟐𝐊𝐍. 𝐦
𝟖 𝟖
Calcul du moment sur appuis :
A l’ELU :
Au niveau d’appui A: MA = 0
Au niveau d’appui B: MB = 0.6 x M0
Avec : M0 = Max (MAB ; MBC ) = 𝟏𝟑𝟎. 𝟒𝐊𝐍. 𝐦
MB = 0.6 x M0 = 0.6 x 130.4= 𝟕𝟖. 𝟐𝟒𝐊𝐍. 𝐦
Au niveau d’appui C : Mc = 0
A l’ELS :
Au niveau d’appui A: MA = 0
Au niveau d’appui B: MB = 0.6 x M0
Avec : M0 = Max (MAB ; MBC ) = 𝟗𝟒. 𝟎𝟐𝐊𝐍. 𝐦
MB = 0.6 x M0 = 0.6 x 89.86 = 𝟓𝟔. 𝟒𝟏𝐊𝐍. 𝐦
Au niveau d’appui C : Mc = 0
Tableau 18:Tableau des moments fléchissant :
Moment Travée AB Travée BC Appui A Appui B Appui C
ELU 𝟕𝟖. 𝟐𝟐 𝟏𝟑𝟎. 𝟒 0 𝟕𝟖. 𝟐𝟒 0
ELS 𝟓𝟔. 𝟒 𝟗𝟒. 𝟎𝟐 0 𝟓𝟔. 𝟒𝟏 0
84
Application de méthode :
Moments fléchissant maximal au niveau de travée AB :
A l’ELU :
2
Pe = (1.35 ( ) G) + (1.5Q)
3
2
Pe = (1.35 × ( ) × 32.7) + (1.5 × 7.12) = 40.11KN/m
3
2
Pw = (1.35 ( ) G)
3
2
Pw = (1.35 × ( ) × 32.7) = 29.43KN/m
3
(Pe × l′3 ′3
e ) + (Pw × lw )
MB = −
8.5(lw + le )
le = l′e = 3.95m
lw = l′w = 5.1m
(40.11 × (3.95)3 ) + (29.43 × (5.1)3 )
MB = − = −82.88KN. m
8.5 × (3.95 + 5.1)
x x
MABmax = M0 (x) + MA (1 − ) + MB ( )
l l
x
MABmax = M0 (x) + MB ( )
l
l x2
M0 (x) = (Pu x − Pu )
2 2
l x2 x
MABmax = (Pu x − Pu ) + MB ( )
2 2 l
dM(x)
V(x) =
dx
l MB
V(x) = Pu − Pu x +
2 l
3.95 82.88
V(x) = (40.11 × ( )) − (40.11x) − = 58.23 − 40.11x
2 3.95
58.23
Xmax = = 1.5
38.39
3.95 (1.5)2 1.5
MABmax = ((40.11 × × 1.5) − (40.11 )) − 82.88 ( )
2 2 3.95
MABmax = 42.23KN. m
85
A l’ELS :
2
Pe = (( ) G) + (Q)
3
2
Pe = (( ) × 32.7) + (1.5 × 7.12) = 32.48KN/m
3
2
Pw = (( ) G)
3
Pw = 21.8KN/m
(Pe × l′3 ′3
e ) + (Pw × lw )
MB = −
8.5(lw + le )
′
le = le = 3.95m
lw = l′w = 5.1m
(32.48 × (3.95)3 ) + (21.8 × (5.1)3 )
MB = − = −63.61KN. m
8.5 × (3.95 + 5.1)
x x
MABmax = M0 (x) + MA (1 − ) + MB ( )
l l
x
MABmax = M0 (x) + MB ( )
l
l x2
M0 (x) = (Pu x − Pu )
2 2
l x2 x
MABmax = (Pu x − Pu ) + MB ( )
2 2 l
dM(x)
V(x) =
dx
l MB
V(x) = Pu − Pu x +
2 l
3.95 63.61
V(x) = (32.48 × ( )) − (32.48x) − = 48.04 − 32.48x
2 3.95
48.04
Xmax = = 1.47
32.48
3.95 (1.44)2 1.44
MABmax = ((32.48 × × 1.44) − (32.48 × )) − 63.61 ( )
2 2 3.95
MABmax = 35.5KN. m
86
Calcul des moments fléchissant maximal au niveau d’appuie B
A l’ELU :
(Pe × l′3 ′3
e ) + (Pw × lw )
MB = −
8.5(lw + le )
(40.11 × (3.95)3 ) + (40.11 × (5.1)3 )

MB = − = −101.3KN. m
8.5(3.95 + 5.1)
A l’ELS :
(Pe × l′3 ′3
e ) + (Pw × lw )
MB = −
8.5(lw + le )
(29.43 × (3.95)3 ) + (29.43 × (5.1)3 )
MB = − = −74.32KN. m
8.5(3.95 + 5.1)
Calcul des moments fléchissant maximal au niveau de travée BC :
A l’ELU :
2
Pe = (1.35 ( ) G)
3
2
Pe = (1.35 × ( ) × 32.7) = 29.43KN/m
3
2
Pw = (1.35 ( ) G) + 1.5Q
3
2
Pw = (1.35 × ( ) × 32.7) + (1.5 × 7.12) = 40.11KN/m
3
(Pe × l′3 ′3
e ) + (Pw × lw )
MB = −
8.5(lw + le )
′
le = le = 3.95m
lw = l′w = 5.1m
(29.43 × (3.95)3 ) + (40.11 × (5.1)3 )
MB = − = −92.74KN. m
8.5 × (3.95 + 5.1)
x x
MBCmax = M0 (x) + MB (1 − ) + MC ( )
l l
x
MBCmax = M0 (x) + MB (1 − )
l
l x2
M0 (x) = (Pu x − Pu )
2 2
l x2 x
MBCmax = (Pu x − Pu ) + MB (1 − )
2 2 l
87
dM(x)
V(x) =
dx
l MB
V(x) = Pu − Pu x −
2 l
5.1 92.74
V(x) = (40.11 × ( )) − (40.11x) + = 120.46 − 40.11x
2 5.1
120.46
Xmax = =3
40.11
5.1 (3)2 3
MBCmax = ((40.11 × × 3) − (40.11 × )) − (92.74 × (1 − ))
2 2 5.1
MBCmax = 𝟖𝟖. 𝟏𝟓𝐊𝐍. 𝐦
A l’ELS :
2
Pe = (( ) G)
3
2
Pe = (( ) × 32.7) = 21.8KN/m
3
2
Pw = (( ) G) + Q
3
2
Pw = (( ) × 32.7) + (7.12) = 28.92KN/m
3
(Pe × l′3 ′3
e ) + (Pw × lw )
MB = −
8.5(lw + le )
′
le = le = 3.95m
lw = l′w = 5.1m
(21.8 × (3.95)3 ) + (28.92 × (5.1)3 )
MB = − = −67.3KN. m
8.5 × (3.95 + 5.1)
x x
MBCmax = M0 (x) + MB (1 − ) + MC ( )
l l
x
MBCmax = M0 (x) + MB (1 − )
l
l x2
M0 (x) = (Pu x − Pu )
2 2
l x2 x
MBCmax = (Pu x − Pu ) + MB (1 − )
2 2 l
dM(x)
V(x) =
dx
88
l MB
V(x) = Pu − Pu x −
2 l
5.1 64.1
V(x) = (28.92 × ( )) − (28.92x) + = 86.31 − 28.92x
2 5.1
𝟖𝟔. 𝟑𝟏
𝐗 𝐦𝐚𝐱 = =𝟑
𝟐𝟖. 𝟗𝟐
𝟓. 𝟏 (𝟑)𝟐 𝟑
𝐌𝐁𝐂𝐦𝐚𝐱 = ((𝟐𝟖. 𝟗𝟐 × × 𝟑) − (𝟐𝟖. 𝟗𝟐 × )) − (𝟔𝟕. 𝟑 × (𝟏 − ))
𝟐 𝟐 𝟓. 𝟏
𝐌𝐁𝐂𝐦𝐚𝐱 = 𝟔𝟑. 𝟑𝟖𝐊𝐍. 𝐦
Tableau 19:Tableau des moments
Moment Travée AB Travée BC Appui B

A l’ELU 𝟒𝟐. 𝟐𝟑𝐊𝐍. 𝐦 𝟖𝟖. 𝟏𝟓𝐊𝐍. 𝐦 −𝟏𝟎𝟏. 𝟑𝐊𝐍. 𝐦
A l’ELS 𝟑𝟓. 𝟓𝐊𝐍. 𝐦 𝟔𝟑. 𝟑𝟖𝐊𝐍. 𝐦 −𝟕𝟒. 𝟑𝟐𝐊𝐍. 𝐦

Calcul du ferraillage de la travée AB :
0.85 × fc28 0.85 × 25

fbu = = = 14.17 MPa
θ × γb 1 × 1.5
Avec :
fbu : La contraint de calcul de béton à l’état limite ultime (ELU)
γb : Coefficient de sécurité (1.5)
θ=1
MABmax 42.23 × 103
μbu = = = 0.1MPa
b × d2 × fbu 14.17 × 106 × 0.22 × (0.365)2
Si (μbu ≤ μlu ): la section ne comporte que des armatures tendues.
Si (μbu ≥ μlu) ∶ la section comporte des armatures tendues et des armatures comprimées.
Mu 42.23
γ= = = 1.18
Ms 35.5
Donc d’après le tableau des moments ultimeμlu réduit pour l’acier Fe E400 : μlu = 0.3033
μlu > μbu : La section ne comporte que les aciers tendus (A’=0)
α = 1,25 (1 − √1 − 2 × μbu ) = 1,25 (1 − √1 − 2 × 0.1 ) = 0.13
β = 1 – 0,4 α = 0.948
MABmax
A=
fsu β d
Fe E400 400
fsu = = = 347.82 MPa
1.15 1.15
89
42.23 × 103
A= = 3.5cm2
347.82 × 0.9483 × 0.365 × 106
Choix de l’armature : 6 HA10
Coupe de ferraillage
Calcul de ferraillage au niveau de l’appuie B :
MB 101.3 × 103
μbu = = = 0.24MPa
b × d2 × fbu 14.17 × 106 × 0.22 × (0.365)2
101.3
γ= = 1.36
𝟕𝟒.𝟑𝟐
D’après le tableau des moments ultimeμlu réduit pour l’acier Fe E400
μlu = 0.293
μlu > μbu : La section ne comporte que les aciers tendus (A’ = 0)
α = 1,25 (1 − √1 − 2 × 0.24 ) = 0.331
β = 1 – 0,4 α = 0.8674
MBmax
A=
fsu β d
Fe E400 400
fsu = = = 347.82 MPa
1.15 1.15
101.3 × 103
A= = 9.2cm2
347.82 × 0.8674 × 0.365 × 106
90
Choix de l’armature : 6 HA14
Calcul du ferraillage de la travée BC :
MBC 88.15 × 103

μbu = = = 0.21MPa
b × d2 × fbu 14.17 × 106 × 0.22 × (0.365)2
88.15
𝛾= = 1.39 ==> μlu = 0.296
63.38
μlu > μbu : 𝐋𝐚 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐜𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐝𝐮𝐬 (𝐀’ = 𝟎)
α = 1,25 (1 − √1 − 2 × μbu ) = 1,25 (1 − √1 − 2 × 0.21 ) = 0.28
β = 1 – 0,4 α = 0.88
MBc
A=
fsu β d
Fe E400 400
fsu = = = 347.82 MPa
1.15 1.15
88.15 × 103
A= = 7.8cm2
347.82 × 0.8847 × 0.365 × 106
Choix de l’armature : 4HA12 et 2HA14
Tableau 20:Tableau d’armature
Choix des armatures

Travée AB Travée BC Appui B
Armature tendus 6HA10 4HA12 et 2HA14 6HA14
Armature comprimé 0 0 0

L’effort tranchant :
Au niveau de l’appui A :
Pu1× LAB 40.11 × 3.95
Vu1d = = = 79.21KN
2 2
Vu1g = 0
Au niveau de l’appui C :
Pu2× LBC 40.11 × 5.1
Vu2g = = = 102.28KN
2 2
Vu2d = 0
91
Au niveau de l’appui B :
Vu3g = −1.15 × Vu1d = −1.15 × 79.21 = −111.7KN
Vu3d = 1.15 × Vu2g = 1.15 × 102.28 = 117.62KN
Tableau 21:Tableau d’effort tranchant
Effort tranchant
Appuis A gauche A droite
A 0 79.21
B 111.7 117.62
C 102.28 0
Effort tranchant réduit :

5
Vured = Vmax − Pu h
6
Travée AB :
5
Vured = 111.7 − (40.11 × × 0.4) = 98.33KN
6
Travée BC :
5
Vured = 117.62 − (40.11 × × 0.4) = 104.25KN
6
Vérification de la section du béton :
Travée AB :
Vured
τu =
b×d
Avec :
∅l 1.2
d = h − (2.5 + ) = 40 − (2.5 + ) = 36.9 cm
2 2
98.33 × 10−3
τu = = 1.2MPa
0.22 × 0.369
0.2 × fc28
3.3 MPa
τu = min {
̅̅̅ γb = min { ==> τ̅̅̅u = 3.3 MPa > τu
5 MPa
5 MPa
→Donc la section du béton est vérifiée
Travée BC :
92
Vured
τu =
b×d
Avec :
104.25 × 10−3
τu = = 1.2MPa
0.22 × 0.369
τ̅̅̅u = 3.3 MPa > τu

→Donc la section du béton est vérifiée
Vérification de la profondeur minimale à l’appui d’about :
Travée AB :
3.7 × Vu 3.7 × 79.21 × 103
a≥ ≥ = 0.05
b × fc28 0.22 × 25 × 106
a = 0.22 − 0.05 = 0.17 ≥ 0.05
→La profondeur minimale à l’appui d’about est vérifiée
Travée BC :
3.7 × Vu 3.7 × 102.28 × 103

a≥ ≥ = 0.06
b × fc28 0.22 × 25 × 106
a = 0.22 − 0.05 = 0.17 ≥ 0.06
→La profondeur minimale à l’appui d’about est vérifiée
Diamètre des armatures transversales :
Travée AB :
h b0 40 22
∅t1 ≤ min { ; ; ∅l } ≤ min { ; ; 1.2} ≤ 1.14cm
35 10 35 10
→On prend ∅t1 = 10mm
Travée BC :
h b0 40 22
∅t2 ≤ min { ; ; ∅l } ≤ min { ; ; 1.2} ≤ 1.14cm
35 10 35 10
→On prend ∅t2 = 10mm
Espacement :
Travée AB :
0.9 × At × fe 2π × 12
St1= , At = = 1.57
γs × b0 × (τu − 0.3 × ft28 ) 4
0.9 × 1.57 × 215 × 10−4
St1= = 41.98cm
1.15 × 0.22 × (0.916 − 0.3 × 2.1)
St2 ≤ min(0.9d ; 40cm) = 33.21cm
93
At × fe
St3 =
0.4 × b
1.57 × 215 × 10−4
St3 = = 0.38m = 38cm
0.4 × 0.22
St = 33.21cm
Travée BC :
0.9 × 1.57 × 215 × 10−4
St1= = 21.06cm
1.15 × 0.22 × (1.2 − 0.3 × 2.1)
St2 ≤ min((0.9 × 36.9); 40cm) = 33.21cm
1.57 × 215 × 10−4

St3 = = 0.38m = 38cm
0.4 × 0.22
St = 21.06cm
Règle de Caquot
Au niveau du travée AB :
𝐒
La première armature transversale est à une distance 𝟐𝐭 = 𝟏𝟔. 𝟔𝐜𝐦
D’après la méthode de Caquot la répartition des cadres est effectuée de la façon suivante :
𝟏
{𝟏𝟔 × 𝟑; 𝟐𝟎 × 𝟒; 𝟐𝟓 × 𝟐} = Longueur de la poutre.
𝟐
Au niveau du travée BC :
𝐒
La première armature transversale est à une distance 𝐭 = 𝟏𝟎. 𝟓𝟑𝐜𝐦
𝟐
D’après la méthode de Caquot la répartition des cadres est effectuée de la façon suivante :
𝟏
{𝟏𝟔 × 𝟒; 𝟐𝟎 × 𝟒; 𝟐𝟓 × 𝟒} = Longueur de la poutre.
𝟐
3) Calcul d’un poteau :
Emplacement du poteau étudié :
Sur l’extrait de ce plan de coffrage, on présente l’emplacement du poteau étudié.
Figure 55:Le Poteau étudié au 1ère étage
94
Chargement :
Charge Permanente :
Npouteau = γBA × V = 25 × 0.22 × 0.52 × 3.1 = 8.86 KN
3.45
Npoutre DE16 = γBA × V = 25 × 0.22 × 0.4 × = 3.795KN
2
5.55
Npoutre DE15.1 = γBA × V = 25 × 0.22 × 0.4 × = 6.105KN
2
5.8
Npoutre DE21 = γBA × V = 25 × 0.22 × 0.4 × = 6.38KN
2
Npoutres = Npoutre DE16 + Npoutre DE15.1 + Npoutre DE21 = 16.28 KN
3.45 5.8 5.55 5.8
Nplancher = g 0 × S = ⟦5.25 × ( × )⟧ + ⟦6.05 × ( × )⟧ = 74.94KN
2 2 2 2
𝐆 = 𝐍𝐩𝐨𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 + 𝐍𝐩𝐨𝐮𝐭𝐞𝐚𝐮𝐱 + 𝐍𝐩𝐥𝐚𝐧𝐜𝐡𝐞𝐫 = 𝟏𝟎𝟎. 𝟎𝟖 𝐊𝐍
Charges d’exploitations :
3.45 5.8 5.55 5.8
Q = q 0 × S = 2.5 × ⟦( × )+( × )⟧ = 32.62 KN
2 2 2 2
Combinaison des charges :

𝐍𝐮 = 𝟏. 𝟑𝟓𝐆 + 𝟏. 𝟓𝐐
Nu = (1.35 × 100.08) + (1.5 × 32.62) = 184.03 𝐊𝐍
𝐍𝐬 = 𝐆 + 𝐐
Ns = 100.08 + 32.62 = 132.7 𝐊𝐍
Calcul du ferraillage :
• Longueur de flambement
lf = 1 × l0 = 3.1
• Élancement de la section
lf
λ = 2√3 = 48.81
a
• β : Coefficient qui dépend de l’élancement
𝛌
𝛃 = 𝟏 + 𝟎. 𝟐( )𝟐 𝐬𝐢 𝛌 ≤ 𝟓𝟎
𝟑𝟓
𝛌𝟐
𝛃 = 𝟎. 𝟖𝟓 × 𝐬𝐢 𝟓𝟎 < 𝛌 ≤ 𝟕𝟎
𝟏𝟓𝟎𝟎
Or on a λ = 48.81 < 50
48.81 2
Ce qui donne : β = 1 + 0.2( ) = 1.38
35
𝟎.𝟖𝟓×𝐟𝐜𝟐𝟖 𝟎.𝟖𝟓×𝟐𝟓
𝐟𝐛𝐮 = 𝛉×𝛄𝐛
= 𝟏×𝟏.𝟓
= 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 𝐌𝐏𝐚
95
𝐟𝐞 𝟒𝟎𝟎
𝐟𝐬𝐮 = = = 𝟑𝟒𝟕. 𝟖 𝐌𝐏𝐚
ɣ𝐬 𝟏. 𝟏𝟓
• Section réduite :
Br = (a – 0, 02) x (b – 0, 02) = (0, 22 – 0,02) x (0,52 – 0,02) = 0,1 m²

fbu × θ × Br 3 14.17 × 106 × 1 × 0.1
k × β × Nu 0.9 1.1 × 1.38 × 184.03 × 10 − 0.9
A= =
0.85 × fsu 0.85 × 347.8 × 106
A = −0.0043 cm2 < 0
Donc on prend :
0.2 × a × b périmétre
Amin = max( ; 4cm2 × )
100 1m
0.2 × 22 × 52 (0.22 + 0.52) × 2
Amin = max( ; 4cm2 × )
100 1m
Amin = max(2.28 cm2 ; 5.92cm2 )
Aretenue=Amin=5.92 cm²
→ D’après le tableau de l’armature on choisit (voir annexe tableau) :8HA12
Aréel = 6.79 cm2
• Calcul des Armatures Transversales :
φ 12
φt = l =
3
= 4mm →on choisi φt = 8mm
3
St = min(40 cm ; a + 10cm; 15φl )
St = min(40 cm ; 22 + 10cm; 15 × 1.2cm)
St = min(40 cm ; 32cm; 18cm)
St = 18cm
• Zone de recouvrement :
Lr = 0.6 × ls
Tel que :ls = 40 × φl
ls = 40 × 1.2 = 48cm
Lr = 0.6 × 48 = 28.8cm
L
Sur cette longueur Lr il faut prévoir au moins 3 nappes St = 3r = 10cm
96
Figure 56:Ferraillage Poteau
Tableau 22:récapitulatif sur les valeurs calculée
ETAGE RDC 1 ère etage

Coffrage (22x52) (22x52)
Nu 184.03 186.41
A −0.0043 cm2 −0.0043 cm2
Amin 5.92 5.92
Aretenu 6.285 6.28
Armature 8HA12 8HA12
𝛗𝐭 8mm 8 mm
Espacement dans la 18cm 18cm
zone courante
Longueur de 28.8cm 28.8cm
recouvrement
Espacement dans la 10cm 10cm
zone de
recouvrement
97
4) Calcul semelle S2:
Pré- dimensionnement de la semelle :

La semelle est posée sur un gros béton de contrainte admissible égale à 6 Bar :
Figure 57:semelle étudié
Les charges appliquées sur cette semelle sont : G= 390 KN et Q =45 KN (d’après la descente de
charge résultats du logiciel Arche-Ossature)
Nu = 1.35G + 1.5Q = 594KN
NS = G + Q = 435KN
Condition de résistance :
G+Q
Ssemelle ≥
σGb
Condition d’homothétie :
a As
= = 0.6 => As = 0.6BS
b BS
G+Q 594 × 103
2
0.6BS ≥ => 0.6BS ≥
2
5
=> 0.6BS2 ≥ 0.99m2
σGb 6 × 10
98
donc BS ≥ 1.28m2 => On prend BS = 130cm2

As = 0.6BS => As = 0.6 × 1.3 = 78cm2
=> On prend AS = 80cm2
Condition de rigidité :
B−b 130 − 50
≤ d ≤ B − b => ≤ d ≤ 130 − 50 => 20cm ≤ d ≤ 80cm
4 4
On prend d=35 cm
La hauteur totale de la semelle :h= d+5cm =35+ 5 = 40 cm
Vérification de la condition de résistance :
Nsemelle = γbeton × As × BS × h = 25 × 1.3 × 0.8 × 0.4 = 10.4KN
G + Q + Nsemelle 434 + 10.4
σsol = = = 262.95KN/m2 = 2.62bar
A×B 1.3 × 1.3
σsol ≤ 3.5 bar
Nu′ = 1.35(G + Nsemelle ) + 1.5Q = [1.35 × (390 + 10.4)] + (1.5 × 45 ) = 608.04KN
Calcul de ferraillage :
Nappe inférieur (parallèle à B) :
Nu′ B−b 608.04 × 103 × (1.3 − 0.5)
Ax = × = = 4.99cm2
8 d × fsu 8 × 0.35 × 347.82 × 106
Donc d’après le tableau ont choisi : Ax =(6HA12)

Nappe supérieure (parallèle à A) :
Nu′ A−a 608.04 × 103 × (1 − 0.3)
Ay = × = = 4.37cm2
8 d × fsu 8 × 0.35 × 347.82 × 106
Donc d’après le tableau ont choisi : Ay =(6HA10)
L’espacement :
A − 2c 100 − (2 × 2.5)
St x = = = 19cm => on prend St x = 20cm
nbarre − 1 6−1
B − 2c 130 − (2 × 2.5)
St y = = = 25cm => on prend St x = 25cm
nbarre − 1 6−1
99
Figure 58:Coupe semelle
Figure 59:Ferraillage semelle
100
.
5) Calcul d’une dalle pleine :
Panneaux des dalles en B A :
Les Panneaux reçoivent des charges statiques et dynamiques et les transmettre aux poutres.
Par ces poutre l’ensemble des efforts est reprise par les poteaux ou par des murs de refends
porteurs.
Principe de calcul :
Le calcul du ferraillage des panneaux rectangulaires en BA est le même que celui des poutres e
considérant une bande de 1m dans un sens bien défini.
Soit une dalle rectangulaire de poutre de dimensionnement ( Lx , Ly ) mesurées entre nus d'appui.
L
On nommera Lx la petite portée et Ly la grande portée et le rapport de portée est α = Lx appelé
y
élancement du panneau inférieur ou égal à 1.
Lx
Pour les panneaux de dalles rectangulaires lorsque le rapport est inférieure à 0.4 la dalle ne
Ly
porte qu’a seul sens et les cas de charges et combinaisons d’actions à considérer est identique à
ceux des poutres.
Dans le cas où 0.4 < α < 1 , les moments maximums au centre dans les deux directions
𝐌𝐱 et𝐌𝐲 sont donné par :
- 𝐌𝐱 = (𝐌𝟏 + 𝛄𝐛 𝐌𝟐 )𝐪𝐋𝐱 𝐋𝐲
- 𝐌𝐲 = (𝐌𝟐 + 𝛄𝐛 𝐌𝟏 )𝐪𝐋𝐱 𝐋𝐲
Les valeurs des moments de calcul en travée et sur appuis sont obtenues à partir de Mx et My
Moments en travées :
- Pour les panneaux de rive 𝐌𝐭𝐱 = 𝟎. 𝟖𝟓𝐌𝐱 et 𝐌𝐭𝐲 = 𝟎. 𝟖𝟓𝐌𝐲
- Pour les panneaux intermédiaire 𝐌𝐭𝐱 = 𝟎. 𝟕𝟓𝐌𝐱 et 𝐌𝐭𝐲 = 𝟎. 𝟕𝟓𝐌𝐲
Moments sur appuis :
- Appuis de rive 𝐌𝐚𝐱 = −𝟎. 𝟑𝐌𝐱 et 𝐌𝐚𝐲 = −𝟎. 𝟑𝐌𝐲
- Appuis intermédiaire 𝐌𝐚𝐱 = −𝟎. 𝟓𝐌𝐱 et 𝐌𝐚𝐲 = −𝟎. 𝟓𝐌𝐲
Choix de la dalle:
On va étudier la dalle situé dans le plancher haut RDC de dimension (9.45 × 5.7) :
101
Figure 60:Dalle pleine
Prédimensionnement :
Résistance à la flexion:
Lx = 5.7m , Ly = 9.45m
Lx 5.7
α= = = 0.60
Ly 9.45
0.4 < α < 1 => dalles portant dans deux sens
h0 est l’épaisseur de la dalle qui doit vérifier la condition suivante ∶
• La condition de résistance à la flexion :
Lx L
40
≤ h0 ≤ 30x ; 0.14 ≤ h0 ≤ 0.19 ==> h0 = 0,20 m = 20 cm
Evaluations des charges :

Charges permanentes :
Poids propre de la dalle pleine :20 × 25 = 500 kg/m2
Poids de Béton légère : 70kg/
Poids d’enduits : 30kg/m
Poids de carrelage : 40kg/ m
Poids de distributions des cloisons : 100 kg/ m
Faux plafond:50 kg/ m
G = 790 Kg/m² =7.9 KN/m²
Charge d’exploitations :
Q = 250 Kg/m² =2.5 KN/m²
102
Combinaison de charges:
Pu = 1.35G + 1.5Q = (1.35 × 7.9) + (1.5 × 2.5) = 14.41KN/m²
Ps = G + Q = (7.9) + (2.5) = 10.4KN/m²
Détermination des sollicitations:
Notre cas le panneau est continu dans les deux sens (Lx et Ly ) on va utiliser la méthode des abaques
de PIGEAUD.
Evaluation des moments fléchissant:
Suivant le sens Lx :
𝐌𝐱 = (𝐌𝟏 + 𝛄𝐛 𝐌𝟐 )𝐪𝐋𝐱 𝐋𝐲
Suivant le sens Ly :
𝐌𝐲 = (𝐌𝟐 + 𝛄𝐛 𝐌𝟏 )𝐪𝐋𝐱 𝐋𝐲
Les coefficients 𝐌𝟏 et 𝐌𝟐 sont donnés d’après l’abaque (voir
′
annexe)(𝛒 𝐞𝐭 𝛒 𝐞𝐧 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐌𝟏 𝐞𝐭 𝐌𝟐 )
Lx 5.7 Ly 9.45
𝛒= = = 0.60 ; 𝛒′ = = = 1.65
Ly 9.45 Lx 5.7
𝐌 = 0.0485
Donc d’après l’abaque { 𝟏
𝐌𝟐 = 0.0150
𝛄𝐛 est le coefficient poison pour le béton (𝛄𝐛 = 𝟎. 𝟏𝟓).
À l’ELU :
Mx = (0.0485 + 0.15 × 0.0150) × 14.41 × 5.7 × 9.45 = 39.39KN. m
My = (0.0150 + 0.15 × 0.0485) × 14.41 × 5.7 × 9.45 = 17.28KN. m
À l’ELS :
Mx = (0.0485 + 0.15 × 0.0150) × 10.4 × 5.7 × 9.45 = 28.42KN. m
My = (0.0150 + 0.15 × 0.0485) × 10.4 × 5.7 × 9.45 = 12.47KN. m
Tableau 23:Moment fléchissant de dalle
Moment 𝐌𝐱 (𝐊𝐍) 𝐌𝐲 (𝐊𝐍)

ELU 39.39 17.28
ELS 28.42 12.47
Moment fléchissant dans le panneau :

Dans notre cas le panneau est continu dans les deux sens :
103
Figure 61:Les moments dans les travées
À l’ELU :
Moment en travée :
𝐌𝐭𝐱 = 𝟎. 𝟕𝟓𝐌𝐱 = 𝟎. 𝟕𝟓 × 39.39 = 29.54KN. m/m
Moment en appuis :
|𝐌𝐀𝐱 | = |𝐌𝐁𝐱 | = 𝟎. 𝟓𝐌𝐱 = 𝟎. 𝟓 × 39.39 = 19.69KN. m/m
Moment en travée :
𝐌𝐭𝐲 = 𝟎. 𝟖𝟓𝐌𝐲 = 𝟎. 𝟖𝟓 × 17.28 = 14.68KN. m/m
Moment en appuis :
|𝐌𝐀𝐲 | = 𝟎. 𝟑𝐌𝐲 = 𝟎. 𝟑 × 17.28 = 5.18KN. m/m
|𝐌𝐁𝐲 | = 𝟎. 𝟓𝐌𝐲 = 𝟎. 𝟓 × 17.28 = 8.64KN. m/m
À l’ELS :
Moment en travée :
𝐌𝐭𝐱 = 𝟎. 𝟕𝟓𝐌𝐱 = 0.75 × 28.42 = 21.31KN. m/m
Moment en appuis :
|𝐌𝐀𝐱 | = |𝐌𝐁𝐱 | = 𝟎. 𝟓𝐌𝐱 = 0.5 × 28.42 = 14.21KN. m/m
Moment en travée :
𝐌𝐭𝐲 = 𝟎. 𝟖𝟓𝐌𝐲 = 𝟎. 𝟖𝟓 × 12.47 = 10.06KN. m/m
Moment en appuis :
|𝐌𝐀𝐲 | = 𝟎. 𝟑𝐌𝐱 = 𝟎. 𝟑 × 12.47 = 3.74KN. m/m
|𝐌𝐁𝐲 | = 𝟎. 𝟓𝐌𝐱 = 𝟎. 𝟓 × 12.47 = 6.23KN. m/m
104
Tableau 24:Moment fléchissant
Moment 𝐌𝐭𝐱 𝐌𝐭𝐲 𝐌𝐀𝐱 𝐌𝐁𝐱 𝐌𝐀𝐲 𝐌𝐁𝐲

ELU 29.54 14.68 19.69 19.69 5.18 8.64
(𝐊𝐍. 𝐦/
𝐦)
ELS 21.31 10.06 14.21 14.21 3.74 6.23
(𝐊𝐍. 𝐦/
𝐦)
Calcul des armatures :

Acier en travée lx :
𝑴𝒕𝒙
𝝁𝒃𝒖 =
𝒃𝒅𝟐 𝒇𝒃𝒖
b = 1m ; d = h − (c + 2) = 15.5 cm ; Lx = 5.7m
𝟐𝟗. 𝟓𝟒 × 𝟏𝟎𝟑
𝝁𝒃𝒖 = = 𝟎. 𝟎𝟖𝟔
𝟏 × (𝟎. 𝟏𝟓𝟓)𝟐 × 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 × 𝟏𝟎𝟔
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖
D’après le tableau du moment limite ultime réduit pour l’acier Fe E400 : 𝝁𝒍𝒖 = 𝟎. 𝟐𝟗𝟑
μbu < μlu Donc (A’= 0).
Z = d(1 − 0.6μbu ) = 0.155 × (1 − (0.6 × 0.086)) = 0.147
𝐌𝐭𝐱
𝐀𝐱 =
𝐙𝐟𝐬𝐮
29.54 × 103
Ax = 6
= 5.7cm2
0.147 × 347.82 × 10
Condition de non fragilité :

𝐀 𝐦𝐢𝐧 = 𝟖 × 𝐡𝟎 = 𝟖 × 𝟎. 𝟐 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐 < 𝐀
→Condition vérifiée
Section d’acier choisit : Ax = 4 HA 14/m pour Aréel =6.16 cm²
Acier sur les appuis :
105
𝐌𝐀𝐱 = 𝐌𝐁𝐱
𝑴𝑨𝒙
𝝁𝒃𝒖 =
b = 1m ; d = h − (c + 2) = 15.5 cm ; Lx = 5.7m
𝟏𝟗. 𝟔𝟗 × 𝟏𝟎𝟑
𝝁𝒃𝒖 = = 𝟎. 𝟎𝟓
𝟏 × (𝟎. 𝟏𝟓𝟓)𝟐 × 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 × 𝟏𝟎𝟔
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖
Z = d(1 − 0.6μbu ) = 0.155 × (1 − (0.6 × 0.05)) = 0.149
𝐌𝐀𝐱
𝐀 𝐛𝐱 = 𝐀 𝐀𝐱 =
𝐙𝐟𝐬𝐮
19.69 × 103
𝐀 𝐛𝐱 = 𝐀 𝐀𝐱 = = 3.8cm2
0.149 × 347.82 × 106

𝐀 𝐦𝐢𝐧 = 𝟖 × 𝐡𝟎 = 𝟖 × 𝟎. 𝟐 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐 < 𝐀
Section d’acier choisit : 𝐀 𝐛𝐱 = 𝐀 𝐀𝐱 = 𝟒 𝐇𝐀 𝟏𝟐/𝐦 pour Aréel =4.52cm²
Acier en travée ly :
𝑴𝒕𝒚
𝝁𝒃𝒖 =
b = 1m ; d = h − (c + 2) = 15.5 cm ; Ly = 9.45m
106
𝟏𝟒. 𝟔𝟖 × 𝟏𝟎𝟑
𝝁𝒃𝒖 = = 𝟎. 𝟎𝟒𝟑
𝟏 × (𝟎. 𝟏𝟓𝟓)𝟐 × 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 × 𝟏𝟎𝟔
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖
Z = d(1 − 0.6μbu ) = 0.155 × (1 − (0.6 × 0.043)) = 0.151
𝐌𝐭𝐲
𝐀𝐲 =
𝐙𝐟𝐬𝐮
14.68 × 103
Ay = = 2.8cm2
0.151 × 347.82 × 106

𝐀 𝐦𝐢𝐧 = 𝟖 × 𝐡𝟎 = 𝟖 × 𝟎. 𝟐 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐 < 𝐀
Section d’acier choisit : Ay = 4 HA 10/m pour Aréel =3.14 cm²
Acier sur les appuis :

Au niveau de l’appui A
𝑴𝑨𝒚
𝝁𝒃𝒖 =
b = 1m ; d = h − (c + 2) = 15.5 cm ; Ly = 9.45m
𝟓. 𝟏𝟖 × 𝟏𝟎𝟑
𝝁𝒃𝒖 = = 𝟎. 𝟎𝟏𝟓
𝟏 × (𝟎. 𝟏𝟓𝟓)𝟐 × 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 × 𝟏𝟎𝟔
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖
Z = d(1 − 0.6μbu ) = 0.155 × (1 − (0.6 × 0.015)) = 0.153
𝐌𝐀𝐱
𝐀 𝐀𝐱 =
𝐙𝐟𝐬𝐮
107
5.18 × 103
AAx = = 0.97cm2
0.153 × 347.82 × 106

𝐀 𝐦𝐢𝐧 = 𝟖 × 𝐡𝟎 = 𝟖 × 𝟎. 𝟐 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐 > 𝐀
→Condition non vérifiée
On prend 𝐀 𝐀𝐱 = 𝐀 𝐦𝐢𝐧 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐
Section d’acier choisit : Axa = 2HA 12/m pour Aréel =2.26cm²
Au niveau de l’appui B
𝑴𝑩𝒚
𝝁𝒃𝒖 =
b = 1m ; d = h − (c + 2) = 15.5 cm ; Ly = 9.45m
𝟖. 𝟔𝟒 × 𝟏𝟎𝟑
𝝁𝒃𝒖 = = 𝟎. 𝟎𝟐𝟓
𝟏 × (𝟎. 𝟏𝟓𝟓)𝟐 × 𝟏𝟒. 𝟏𝟕 × 𝟏𝟎𝟔
𝜸 = 𝟏. 𝟑𝟖
Z = d(1 − 0.6μbu ) = 0.155 × (1 − (0.6 × 0.025)) = 0.152
𝐌𝐁𝐲
𝐀 𝐁𝐱 =
𝐙𝐟𝐬𝐮
8.64 × 103
AAx = = 1.63cm2
0.152 × 347.82 × 106

𝐀 𝐦𝐢𝐧 = 𝟖 × 𝐡𝟎 = 𝟖 × 𝟎. 𝟐 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐 < 𝐀
On prend 𝐀 𝐀𝐱 = 𝟏. 𝟔𝐜𝐦𝟐
Section d’acier choisit : AAx = 2HA 12/m pour Aréel =2.26cm²
108
Choix des armatures :

Disposition constructive :
h0 200
∅= = = 20mm
10 10
Ax = 𝟒 𝐇𝐀 𝟏𝟒
{ A = 𝟒 𝐇𝐀 𝟏𝟎
y
Espacement :
En travée « sens lx » :
3 × h0 = 3 × 20 = 60cm
St ≤ min { 33cm
.
St ≤ 33cm
En travée « sens ly » :
4 × h0 = 3 × 20 = 80cm
St ≤ min {
45cm
St ≤ 45cm
Effort tranchant :
Pu × lx 1 14.41 × 5.7 1
Vux = × ∝ = × = 31.5KN/m
2 1+ 2 0.6
2 1 +
2
Pu × lx 14.41 × 5.7
Vuy = = = 27.37KN/m
3 3
𝐕𝐮𝐲 < 𝐕𝐮𝐱 ==> 𝐯é𝐫𝐢𝐟𝐢é𝐞
Contrainte tangente :
Vumax 31.5 × 10−3
τu = = = 0.203MPa
b×d 1 × 0.155
Contrainte tangente limite :
fc28 25
τu lim = 0.07 × = 0.07 × = 1.16MPa
γb 1.5
τu < τu lim : le béton est vérifié vis-à-vis les contraintes tangentielles de béton, donc les armatures
transversales ne sont pas nécessaires.
Vérification de la flèche:
3
h 80
Condition 1 : > max { 1 M
lx × Mt
20 0
3
h 0.2
= 0.037
80
lx
= = 0.035 > max { 1 29.54 => Non vérifié
5.7
× = 0.037
20 39.39
109
A 4.2 5.5×10−4 4.2

Condition 2 : ≤ ==> ≤ => 3.54 × 10−3 ≤ 0.0105 => vérifié
b×d fe 1×0.155 400
→Le calcul de la flèche n’est pas vérifié, donc on va augmenter la section de béton au lieu de
20 cm à 25 cm.
En effet :
3
h 0.25
= 0.037
80
Condition 1 : = = 0.04 > max { 1 29.54 => vérifié
lx 5.7
20
× = 0.037
39.39
5.5×10−4 4.2 −3
Condition 2 : ≤ => 3.54 × 10 ≤ 0.0105 => vérifié
1×0.155 400
→Flèche vérifiée.
Ferraillage Dalle:
Figure 62;Ferraillage dalle pleine
110
6) Etude d’escalier :
Définition :
Un ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux (marches et paliers) permettant,
dans une construction, de passer à pied d’un étage à un autre
Figure 63: Terminologie d’un escalier
Choix d’un escalier

Dans notre projet, l’escalier étudié situé au niveau du RDC (bloc d’administration) cet escalier
permet l’accès du RDC vers les divers étages. Il comporte deux volets symétriques.
111
Figure 64:Position de l’escalier dans le plan de coffrage
Dimensionnement d’escalier :
D’après le plan d’architecture, on a :
- La hauteur de l’étage H = hSous−plafond + hchappe = 4.45
- La longueur du premier palier est Lpalier = 1.4 m
- La longueur du deuxième palier est Lpalier = 1.4 m
- Hauteur des marches
16.5cm ≤ h ≤ 18.5cm => Nous choisirons une hauteur h = 17 cm
- Largeur de paillasse :Lp = 2.1m
Vérification du nombre de marche (N) :
H 445
N= = = 26.17 => on prend N = 27marches
h 17
Vérification de la hauteur de la marche (h) :
H 445
On fixe 𝒏𝒕= 27 marches alors H = = = 16.48cm
𝐧 27
→Alors pour la suite du calcul, la hauteur de la marche est fixée à h =16.48 cm
Détermination du giron :
D’après la formule de blondel
112
59 ≤ 2h + G≤ 64
59 ≤ (2 × 16.48) + g ≤ 64
26.04 ≤ G ≤ 31.04
Soit G= 30 cm
Détermination de l’inclinaison de paillasse 𝛂 :
h 16.48
α = arc tg ( ) = arc tg ( ) = 28.78°
g 30
avec L = .4.55 m
La largeur de paillasse : 2.1m
Vérification de l’épaisseur (e).
l l
<e<
30 25
4.55 4.55
<e<
30 25
0.15 ≤ e ≤ 0.18 => e = 0.18m
Charges et Sollicitations de l’escalier
Charges appliquées sur paillasse
Charge permanente
Dalle en béton armée :
𝐞×𝐛 𝟎. 𝟏𝟖 × 𝟏
𝐍𝐃𝐚𝐥𝐥𝐞 = × 𝛄𝐁𝐀 = × 𝟐𝟓 = 𝟓. 𝟏𝟑𝐊𝐍/𝐦
𝐜𝐨𝐬(𝛂) 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝟖. 𝟕𝟖)
Revêtement en marbre des marches :
𝐞𝐦 × (𝐠 + 𝟎. 𝟎𝟐) × 𝐛 𝟎. 𝟎𝟑 × (𝟎. 𝟑 + 𝟎. 𝟎𝟐) × 𝟏
𝐍𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬 = × 𝛄𝐦 = × 𝟐𝟖 = 𝟎. 𝟑𝟎𝐊𝐍/𝐦
𝐜𝐨𝐬(𝛂) 𝐜𝐨𝐬(𝟐𝟖. 𝟕𝟖)
Revêtement en marbre des contre marches :
𝐞𝐜𝐦 × (𝐡 − 𝐞𝐦 ) × 𝐛
𝐍𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬 = × 𝛄𝐦
𝐠
𝟎. 𝟎𝟏𝟓 × (𝟎. 𝟏𝟔𝟒𝟖 − 𝟎. 𝟎𝟑) × 𝟏
𝐍𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐬 = × 𝟐𝟖 = 𝟎. 𝟏𝟖𝐊𝐍/𝐦
𝟎. 𝟑
Mortier de pose des marches :

𝐍𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫−𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞 = 𝐞𝐦𝐩 × 𝐛 × 𝛄𝐦𝐚 = 𝟎. 𝟎𝟏𝟓 × 𝟏 × 𝟐𝟎 = 𝟎. 𝟑𝟏𝐊𝐍/𝐦
Mortier de pose des contre marches :
𝐞𝐦𝐩 × (𝐡 − 𝐞𝐦 ) × 𝐛
𝐍𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫−𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞−𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞 = × 𝛄𝐦𝐚
𝐠
𝟎. 𝟎𝟏𝟓 × (𝟎. 𝟏𝟔𝟒𝟖 − 𝟎. 𝟎𝟑) × 𝟏
𝐍𝐦𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫−𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞−𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞 = × 𝟐𝟎 = 𝟎. 𝟏𝟒𝐊𝐍/𝐦
𝟎. 𝟑
Enduit :
𝐞𝐞 × 𝐛
𝐍𝐄𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭 = × 𝛄𝐞
𝐜𝐨𝐬(𝛂)
𝟎. 𝟎𝟏𝟓 × 𝟏
𝐍𝐄𝐧𝐝𝐮𝐢𝐭 = × 𝟐𝟎 = 𝟎. 𝟑𝟒
𝐜𝐨𝐬(𝟐𝟖. 𝟕𝟖)
113
Garde-corps :
Selon les normes en lieu public et établissements ERP
𝐍𝐆𝐚𝐫𝐝𝐞−𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬 = 𝟏𝟎𝟎 𝐝𝐚𝐍/𝐦 = 𝟏, 𝟎 𝐤𝐍/ 𝐦
Poids d’escalier :
𝐞𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧𝐧𝐞 × 𝐛
𝐍 𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐝’𝐞𝐬𝐜𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 = × 𝛄𝐛𝐩
𝐜𝐨𝐬(𝛂)
0.0824 × 1
𝐍 𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐝’𝐞𝐬𝐜𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 = × 20 = 1.88KN/m
cos(28.78)
G = 5.13 + 0.3 + 0.18 + 0.31 + 0.14 + 0.34 + 1 + 1.88 = 9.28KN
Charge d’exploitation
𝐐 = 𝟐. 𝟓𝐊𝐍
Charges appliquées sur palier
Charge permanente
Dalle en béton armée :
NDalle = e × b × γBA = 0.18 × 1 × 25 = 4.5KN/m
Revêtement en marbre :
NRevêtement = em × b × γm = 0.03 × 1 × 28 = 0.84KN/m
Mortier de pose :
NMortier = emp × b × γmp = 0.015 × 1 × 20 = 0.3KN/m
Enduit :
NEnduit = ee × b × γe = 0.015 × 1 × 20 = 0.3KN/m
𝐆 = 𝟔. 𝟐𝟓 + 𝟎. 𝟖𝟒 + 𝟎. 𝟑 + 𝟎. 𝟑 = 𝟓. 𝟗𝟒𝐊𝐍
Charge d’exploitation
𝐐 = 𝟐. 𝟓𝐊𝐍
Tableau 25:Les combinaisons des charges
Paillasse Palier
P(KN/m) L′ ELU 16.27 11.76
L′ ELS 11.78 8.44
114
Réaction d’appui :
A L’ELU
Figure 65:Schéma de calcul de l’escalier (charge à l’ELU en KN /m)
On applique PFS:
Selon (OX) :
XA + XB = 0 => XA = X B = 0
Selon (Oy) :
R A + R B = (q1 × L1 ) + (q 2 × L2 ) + (q1 × L1 )
R A + R B = (1.4 × 11.76) + (2.1 × 16.27) + (1.4 × 11.76) = 67.09KN
Selon (OZ) :
L21 L2 L1
∑ M/A = (q1 × ) + ⌊(q 2 × L2 ) × (L1 + )⌋ + [(q1 × L1 ) × (L1 + L2 + )] /(−R B × L)
2 2 2
L21 L2 L1
R B = (q1 × ) + ⌊(q 2 × L2 ) × (L1 + )⌋ + [(q1 × L1 ) × (L1 + L2 + )] /L
2 2 2
1.42 2.1 1.4
R B = (11.76 × ) + ⌊(16.27 × 2.1) × (1.4 + )⌋ + [(11.76 × 1.4) × (1.4 + 2.1 + )] /4.55
2 2 2
R B = 36.12KN
Et on a R A + R B = 67.09KN => R A = 67.09 − 36.12 = 30.97KN
Calcul des moments flèchent à mi- travée :
𝑳𝟐 𝑳𝟏 + 𝑳𝟐 𝑳𝟐 𝑳𝟐
𝑴 − [𝑹𝑨 ( 𝑳𝟏 + )] + [𝒒𝟏 × 𝑳𝟏 ( )] + [𝒒𝟐 × × ] = 𝟎
𝟐 𝟐 𝟐 𝟒
L2 L1 + L2 L2 L2
M = [R A ( L1 + )] − [q1 × L1 ( )] − [q 2 × × ]
2 2 2 4
2.1 1.4 + 2.1 2.1 2.1
M = [30.97 × (1.4 + )] − [11.76 × 1.4 × ( )] − [16.27 × × ] = 38.1KN/m
2 2 2 4
115
Vérification de sollicitation a l’aide de logiciel RDM 6 :
Figure 66;la combinaison de charge sur les travées
Les longueurs des travées sont successives : L1 = 1.4m ; L2 = 2.1 m ; L3 = 1.4m
Figure 67;Diagramme du moment fléchissant à mi-travée A L’ELU
→ Les moments fléchissant à mi-travée vérifiée
116
A L’ELS :
Figure 68:Schéma de calcul de l’escalier (charge à l’ELS en KN /m)
On applique PFS:
Selon (OX) :
X A + X B = 0 => X A = X B = 0
Selon (Oy) :
R A + R B = (1.4 × 8.44) + (2.1 × 11.78) + (1.4 × 8.44) = 48.35KN
Selon (OZ) :
1.42 2.1 1.4
R B = (8.44 × ) + ⌊(11.78 × 2.1) × (1.4 + )⌋ + [(8.44 × 1.4) × (1.4 + 2.1 + )] /4.55
2 2 2
R B = 26.05KN
Et on a R A + R B = 48.35KN => R A = 48.35 − 26.05 = 22.3KN
Calcul des moments flèchent à mi- travée :

2.1 1.4 + 2.1 2.1 2.1
M = [22.3 × (1.4 + )] − [8.44 × 1.4 × ( )] − [11.78 × × ] = 27.46KN/m
2 2 2 4
117
Vérification de sollicitation a l’aide de logiciel RDM 6 :
Figure 69:Diagramme du moment fléchissant à mi-travée A L’ELS
Tableau 26:Tableau des moments
En traves Sur appui

Moment fléchissant L′ ELU 38.1 0
(KN/m) L′ ELS 27.46 0
Calcul des armatures :

Le calcul des sections des armatures est réalisé pour une section rectangulaire travaillant en flexion
simple de largeur b = 1 m et de hauteur h = 18 cm.
Mu
μbu =
b × d2 × fbu
0.85 × fc28
fbu = = 14.16MPa
θ × γb
d = h − (c + 2) = 13.5 cm
38.1 × 103
μbu = = 0.14
1 × (0.135)2 × 14.17 × 106
118
𝟑𝟖. 𝟏
𝜸= = 𝟏. 𝟑𝟖
𝟐𝟕. 𝟒𝟔
𝜶𝒖 = 𝟏. 𝟐𝟓(𝟏 − √𝟏 − 𝟐𝝁𝒃𝒖 = 𝟎. 𝟏𝟖𝟗
βu = 0.9243
𝑴𝒖
𝑨=
𝜷𝒖 × 𝒅 × 𝒇𝒔𝒖
fe 400
fsu = = = 347.8
γS 1.15
𝟑𝟖.𝟏×𝟏𝟎𝟑
𝑨= = 𝟖. 𝟕𝟖 𝒄𝒎𝟐 /𝒎𝒍 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒐𝒏 𝒄𝒉𝒐𝒊𝒔𝒊𝒓 𝟔𝑯𝑨𝟏𝟒/𝒎𝒍
𝟎.𝟗𝟐𝟑𝟒×𝟎.𝟏𝟑𝟓×𝟑𝟒𝟕.𝟖×𝟏𝟎𝟔
A 9.05
Ar = = = 2.26cm2 choix d’acier 4HA10 (armatures de répartitions)
4 4
Aa = 0.15 × A = 1.35cm2 choix d’acier 4HA8 (armatures sur appui)
Espacement maximal :
St = min (3h; 33cm) = min (3 × 18; 33cm)
St = 33cm
Vérification de l’effort tranchant :
Figure 70:Diagramme de l’effort tranchant
119
0.2 × fc28 0.2 × 25

τu = min (
̅̅̅ ; 5MPa) = min ( = 33cm; 5MPa) = 3.3MPa
γb 1.5
Vu 31.85 × 10−3
τu = = = 0.24 MPa < 3.3MPa
d×b 0.135 × 1
Tableau 27:armatures d' escalier
Section d’acier Ferraillage

(cm2)
𝐚𝐫𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐢𝐩𝐚𝐥𝐞𝐬 8.78 6HA12
𝐚𝐫𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐫é𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 2.26 4HA10
𝐚𝐫𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐚𝐩𝐩𝐮𝐢 1.35cm2 4HA8
Figure 71:Plan ferraillage de l’escalier
120
III. Comparaison des résultats de calcul automatique avec le calcul

manuel :
• Pour la vérification des résultats de calcul manuel on a fait une comparaison avec les valeurs
fournit par le logiciel ARCHE.
7) Calcul poutre isostatique BE26:
Tableau 28:Tableau de comparaison des résultats (poutre BE26)
Calcul automatique Section d’acier 3.21 cm2

Barres d’aciers 3HA10
Calcul manuel Section d’acier 2.04 cm2
Barres d’aciers choisi 3HA10
Figure 72:Schéma de la poutre avec arche
121
8) Calcul d’une poutre hyperstatique BD12 :

Tableau 29:Tableau de comparaison des résultats (poutre BD12)
Travées AB Travées BC Appuis B

Calcul Section d’acier 3.5cm2 9.2cm2 7.8 cm2
automatique (cm²)
Les barres 3HA12 et 3HA16 et 6HA14
choisies 3HA10 3HA14
Calcul manuel Section d’acier 3.38 cm2 7.52 cm2 8.8
(cm²)
Les barres 6HA10 6HA14 4HA12 et
choisies 2HA14
9) Calcul d’un Poteau :

Tableau 30:Tableau de comparaison des résultats (poteau P4)
Calcul manuel Calcul automatique

RDC Section d’acier 5.92 5.76
(cm²)
Les barres choisies 6HA12 4HA12 et 2HA10
Etage Section d’acier 6.28 6.09

(cm²)
Les barres choisies 6HA12 4HA12 et 2HA10
122
Figure 73: Coupe d’acier de Poteau
Figure 74:Schéma de poteau avec arche
123
IV. Calcul de quelques éléments de structure selon le règlement

Eurocode2 :
Dans ce chapitre, on s’intéresse à calculer quelques éléments de structures avec le règlement
Eurocode2 qui déjà on a calculé avec BAEL :
1) Hypothèse de calcul :
Béton :
Résistance caractéristiques a la compression du béton :
𝑓𝑐𝑘 𝛾 = 1.5 pour situation normal
𝑓𝑐𝑑 = × 𝜎𝑐𝑐 avec { 𝑐
𝛾𝑐 𝛾𝑐𝑐 = 1 pour le béton armé
𝜎𝑐𝑐 = 1 Pour les bâtiments
𝜎𝑐𝑐 = 0.85 Pour les ponts
𝑓𝑐𝑘
𝑓𝑐𝑑 = × 𝜎𝑐𝑐 = 16.7𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑐
Résistance à la traction :(fck < 50MPa
La résistance du béton est devisée en trois types, chacun a son utilité selon le problème à
résoudre :
− Résistance moyenne en traction : pour la déformation de la structure
2
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3𝑓𝑐𝑘 3
= 2.56𝑀𝑃𝑎
− Résistance caractéristique en traction, fractile 5% :pour calculer les effets des actions
indirectes avant fissuration (par exemple : pourcentage minimal d'armatures )
𝑓𝑐𝑘0.05 = 0.7𝑓𝑐𝑡𝑚
− Résistance caractéristique en traction' fractile 95% : pour calculer le contrainte ultime
d'adhérence et le moment de fissuration 𝑓𝑐𝑘0.95 = 1.3𝑓𝑐𝑡𝑚
− Limitation de la contrainte de compression du béton
Pour éviter l'apparition de fissures longitudinale, a moins que des mesures spéciales , telles
que l'augmentation de l'enrobage des aciers comprimés ou le confinement par des
armatures transversale , n'aient été prise , la contrainte de compression du béton est limité
sous la combinaison caractéristique des charge à
𝜎𝑐 = 𝑘1 . 𝑓𝑐𝑘
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘1= 0.6 D’après l’annexe français
𝜎𝑐 = 0.6 × 25 = 15𝑀𝑃𝑎
Module de déformation :
𝑓𝑐𝑘 + 8 0.3
𝐸𝑐𝑚 = 22000( ) = 31000𝑀𝑃𝑎
10
124
Acier :
L’Eurocode2 retient trois types d’acier :
− Classe A : acier à ductilité normale 𝜀𝑢𝑘 ≥ 2.5% (laminé à froid ou tréfilé)
− Classe B : acier à haute ductilité 𝜀𝑢𝑘 ≥ 5%(laminé à chaud)
− Classe C : acier à très haute ductilité𝜀𝑢𝑘 ≥ 7.5%
Diagrammes contraintes – déformations
On a deux diagrammes de calcul de l’acier pour l’Eurocode 2 :
• Diagramme palier incliné
• Diagramme palier horizontal (fig75)
Figure 75: Diagrammes contraintes – déformations
Dans notre travail, on représente les calcules avec les deux diagrammes
La résistance de l’acier en traction :
𝑓𝑦𝑘 𝛾 = 1 pour la situation accidentelles.
𝑓𝑦𝑑 = avec { 𝑠
𝛾𝑠 𝛾𝑐𝑐 = 1 dans les autres cas
Limite d’élasticité
La limite d’élasticité est notée 𝑓𝑦𝑘 = 400𝑀𝑃𝑎
125
Contrainte de calcul
Elle est donnée par la Formule suivante :
𝑓𝑦𝑘 400
𝑓𝑦𝑑 = = = 347.82𝑀𝑃𝑎
𝛾𝑠 1.15
2) Calcul d’une poutre isostatiqueBE26:

Nu = 9.91KN
Ns = 7.16KN
Moment fléchissant:
leff = ln + a1 + a2 Avec
leff = 4.5 + 0.11 + 0.11 = 4.72m h1 t1 40 22
a1 = min ( , ) = min ( , ) = 11cm
Nu × 𝑙𝑒𝑓𝑓 2 9.91 × (4.72)2 2 2 2 2
𝑀𝐸𝑑𝑢 = = = 27.59KN. m h2 t 2 40 22
8 8 a1 = min ( , ) = min ( , ) = 11cm
2 2 2 2 2
N𝑠 × 𝑙𝑒𝑓𝑓 7.16 × (4.72)2 ln : Portée libre entre nus d’appuis
𝑀𝑠𝑑𝑢 = = = 19.93KN. m
8 8
Palier horizontal
𝑓𝑐𝑑 = 16.7𝑀𝑃𝑎
𝑀𝐸𝑑𝑢 27.59 × 103
𝜇𝑑𝑢 = = = 0.056
𝑏 × 𝑑 2 × 𝑓𝑐𝑑 0.22 × (0.365)2 × (16.7 × 106 )
on a 𝜇𝑑𝑢 = 0.056 ≤ 0.392 C’est ta dire que notre poutre ne comporte que des armatures tendues au
niveau de travée (A’=0).
Z = 0.5 × d(1 + √1 − 2𝜇𝑑𝑢 ) = 0.38𝑚
𝑀𝐸𝑑𝑢 27.59 × 103

As = = = 2.08𝑐𝑚2
𝑍 × 𝑓𝑦𝑑 0.38 × (347.82 × 106 )
==> Donc on choisi 3HA10 d’apres le tableau
Palier incline
on a 𝜇𝑑𝑢 = 0.056 ≤ 0.392(pas d′ acier comprimé)(A’ = 0).
126
𝜀 = 1.2(1 − √1 − 2.06𝜇𝑑𝑢 ) = 0.07
Z = 0.5 × d(1 + √1 − 2𝜇𝑑𝑢 ) = 0.38𝑚
εs − εs0
σS = fyd (1 + (K − 1) ×
εud −εs0
) fcd 400⁄1.15
εs0 = = = 1.74 × 10−3
(46.5 × 10−3 ) − 1.74 × 10−3 Es 200000
σS = 347.82 × (1 + (1.08 − 1) ×
(45 × 10−3 ) − (1.74 × 10−3 ) 1−ε
σS = 388MPa εs = 3.5 × 10−3 ×
ε
𝑀𝐸𝑑𝑢 27.59 × 103 1 − 0.07
As = =
𝑍 × σS 0.38 × (388 × 106 )
= 1.87 εs = 3.5 × 10−3 ×
0.07
==> Donc on choisi 3HA10 d’apres le tableau εs = 46.5 × 10−3
K= 1.08
εuk = 50% car acier de classe B
(car l’acier utiliser est B 400B →classe B)
εud = 0.9 × εuk = 45 × 10−3
➢ Le calcul avec le palier incliné est plus économique que avec le palier horizontal .
Figure 76:ferraillage de la poutre isostatique
3) Calcul d’un Poteau P4:

Calcul λx selon le sens (OX) :
Coefficient de souplesse supérieur (K1):
𝐸×𝐼 𝐸×𝐼
( ) 𝑝𝑜𝑡 + ( ) 𝑝𝑜𝑡𝑠𝑢𝑝
𝑘1 = 𝐿 𝐿 = 0.53
𝜇×𝐸×𝐼 𝜇×𝐸×𝐼
( ) 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠𝑢𝑝1 + ( ) 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠𝑢𝑝2
𝑙 𝑙
Avec :
E : module du Young (200 x 103) , 𝜇 = 3
127
L b h b × ℎ3
𝐼=
12
Poteau 4.45 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poteau sup 3.1 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poutre sup1 5.5 0.22 0.5 0.0022𝑚4
Poutre sup2 5.5 0.22 0.45 0.0016𝑚4

( ) 𝑝𝑜𝑡 + ( ) 𝑝𝑜𝑡𝑖𝑛𝑓
𝑘2 = 𝐿 𝐿 = 0.68
( ) 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑖𝑛𝑓1 + ( ) 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑖𝑛𝑓2
𝐼 𝐼
L b h b × ℎ3
𝐼=
12
Poteau 4.45 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poteau inf 0.5 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poutre inf1 3.45 0.22 0.7 0.006𝑚4
Poutre inf2 5.5 0.22 0.7 0.006𝑚4
Longueur de flambement
𝑘1 𝑘2
𝑙0 = 0.5 × 𝐿√(1 + ) × (1 + ) = 3.03𝑚
0.45 + 𝑘1 0.45 + 𝑘2
Elancement :
𝑙 ×√12 3.03×√12
𝛌𝑥 = 0 ℎ = 0.52 = 20.18
Avec : h : épaisseur du poteau dans sens du flambement (0.52)
Calcul λy selon le sens (Oy) :

Coefficient de souplesse(K1):
E×I E×I
() pot + ( ) poti
k1 = L L = 0.92
μ×E×I μ×E×I
( ) poutresup1 + ( ) poutresup2
l l
L b h b × ℎ3
𝐼=
12
Poteau 4.45 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poteau sup 3.1 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poutre sup 5.8 0.22 0.5 0.0022𝑚4
128

( ) 𝑝𝑜𝑡 + ( ) 𝑝𝑜𝑡𝑖𝑛𝑓
𝑘2 = 𝐿 𝐿 = 2.7
( ) 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑖𝑛𝑓1 + ( ) 𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒𝑖𝑛𝑓2
𝐼 𝐼
L b h b × ℎ3
𝐼=
12
Poteau 4.45 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poteau inf 0.5 0.22 0.52 0.0025𝑚4
Poutre inf 3.45 0.22 0.55 0.003𝑚4
Longueur de flambement :
𝑘1 𝑘2
𝑙0 = 0.5 × 𝐿√(1 + ) × (1 + ) = 4.17𝑚
0.45 + 𝑘1 0.45 + 𝑘2
Elancement :
𝑙 ×√12 4.17×√12
𝛌𝑦 = 0 ℎ = 0.22 = 65.66 Avec : h : épaisseur du poteau dans sens du flambement (0.22)
Donc on choisit le cas la plus défavorable 𝛌 = max ( 𝛌𝑦 , 𝛌𝑥 ) = 65.66
Calcul d’acier longitudinal :

𝑵𝑹𝒅 = 𝒌𝒉 × 𝒌𝒔 × 𝜶 × [𝒃 × 𝒉 × 𝒇𝒄𝒅 + 𝑨𝒔 × 𝒇𝒚𝒅 ]
𝑨𝐯𝐞𝐜 fyd = 347.8MP
fcd = 16.7 MPa
NRd = k h × k s × α × [b × h × fcd + As × fyd ]
on peut prend kh= 0.93
𝟑𝟐 𝟏.𝟑
On a 𝛌 > 𝟔𝟎 ==> 𝜶 = ( ) = 𝟎. 𝟑𝟗
𝛌
𝑁𝑅𝑑 = 0.93 × 1 × 0.39 × [0.52 × 0.22 × 16.7 + 𝐴𝑠 × 347.8 × 106 ]
0.1×NRd
Donc As= -0.0040m4 ==>on prend alors 𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = max [( ) ; (0.002 × 𝐴𝑐 )]
fyd
𝐴𝑐 = a x b = 52 × 22 = 1144𝑐𝑚2
0.1 × 184.03 × 103
𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 = max [( ) ; (0.002 × 1144)] = 2.28cm²
347.8 × 106
Donc on choisi 6HA10
Calcul des armatures transversals :

cadre et boucle 𝜑𝑡 ≥ max(6𝑚𝑚, 𝜑𝑙 𝑚𝑎𝑥 /4) ==> 𝜑𝑡 = 6 mm
129
𝑆𝑡 = 𝑚𝑖𝑛(20 × 1.2; 40 cm; b ) = 22𝑐𝑚
Figure 77:Ferraillage Poteau
4) Comparaison avec le calcul manuel EC2et BAEL

Tableau 31 : Comparaison avec le calcul manuel EC2et BAEL
Calcul manuel avec BAEL Calcul manuel

avec EC2
Poutre Section d’acier (cm²) 2.04 1.87
isostatique Barres choisies 3HA10 3HA10
Poteau Section d’acier (cm²) 5.92 cm² 2.28cm²

Barres choisies 6HA12 6HA10
130
CHAPITRE 6:
Suivi des travaux sur

chantier
131
I. Introduction :
Dans ce chapitre on s’intéresse aux deux parties :
• Installation de chantier
ET
• Suivi de chantier
II. Installation de chantier :

1) Introduction
L’organisation du chantier permet de
o Assurer aux personnes de bonnes conditions d'hygiène et de travail.
o Accueillir sur le chantier les différents fournisseurs
o Réserver des différentes zones pour stocker les matériaux, le matériel Et pour préparer certains
ouvrages (ferraillage, coffrage... Etc.)
L’un des documents principaux pour bien organiser un projet de construction est le Plan
d’Installation chantier (PIC).
2) Le PIC :
Il s'agit d'un plan établi par l'entreprise et approuvé par le maître d'œuvre. Il permet
De préparer les lieux pour recevoir :
• Le personnel (les bureaux)
• Le matériel (les aires d'installation)
• Les matériaux (aires de stockage)
De prévoir les besoins pour le marché des travaux, en assurant :
• Les divers branchements (énergie, eau, .... etc.)
• La circulation aisée et en toute sécurité du personnel et des engins (voies d'accès et chemins de
circulation intérieure)
→ Le plan d'installation est un plan de masse agrandi à l'échelle convenable (1/50 en général),
sur lequel figureront outre l'encombrement des ouvrages à construire, l'emplacement des
équipements, des postes de travail, des locaux du personnel, des aires de stockage, des d'accès...
132
3) Rôle d’installation de chantier

Organiser le déroulement du chantier :
Prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins possibles les hommes,
les matériels, les matériaux
Faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états
Utiliser au mieux possible l’espace disponible notamment en chantier urbain
Ordonner le chantier :
Gain de temps : diminue les temps unitaires (T.U.)
Évite les pertes (matériaux) et double emplois (matériels)
Améliore la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage + alarme).
Positionner les éléments :
Les aires de stockage
Les ateliers de travail
Branchements et raccordements divers
Utilisation de grillages avertisseurs et tubes de couleurs normalisées
Couleurs Catégories
• Bleu Eau
• Jaune Gaz
• Rouge Electricité
• Vert Téléphone
• Ocre jaune Assainissement
133
4) Contenu d’un P.I.C
L'engin de levage : (grue à tour, grue à tour à montage rapide, grue automotrice...) :
Localisation :
L’aire de balayage doit couvrir les bâtiments, le poste de bétonnage, les aires de préfabrication,
armatures et stockage.
Figure 78:Grue a tours
Fonction :
La grue sert à distribuer des charges à tous niveaux, distances et direction grâce aux mouvements de
levage, rotation, distribution et translation.
134
Poste de bétonnage
Localisation :
La localisation du poste de bétonnage doit être proche de l’accès principal, accessible aux camions
de livraison (granulats, ciment).
Fonction
Les bétonnières sont des appareils qui assurent le mélange des constituants par simple rotation de la
cuve suivant un axe qui peut être horizontal ou légèrement incliné. Afin de Fabriquer du mortier et
du béton
→ Dans notre chantier, le béton est fabriqué sur chantier (BFC) pour les maçonneries, les
enduits à l’aide de bétonnière.
Figure 79: Bétonnière
135
Aire de stockage :
Localisation :
La localisation d’aire de stockage doit être proche de l’accès pour adapter aux besoins du chantier
et pour éviter aussi les ruptures de stock.
Fonction :
L’aie de stockage permet de stocker les matériaux, les éléments préfabriqués et les matériels avant
leur utilisation.
Figure 80: Aire de stockage couverte
Les cantonnements :
Localisation :
Les cantonnements doivent être à proximité d’un accès du chantier Si possible hors de l’aire de
balayage de la grue Les éléments peuvent être superposables ou se trouver dans le bâtiment réalisé
Fonction :
Les cantonnements permettent d’accueillir le personnel du chantier et les intervenants (réunion de
chantier) dans des conditions d’hygiène et de sécurité
Favoriser les communications entre les intervenants Stocker les matériaux et matériels sensibles
→ Chaque bureau est équipé d’une table, des chaises et un élément de rangements.
136
Figure 81:Exemple de barraque de chantier
Quelques exemples des barraques de chantier :

L’entreprise a prévu une installation de chantier qui est composée de :
Bureaux de chantier : des bureaux de chantier et une salle de réunion sont mis en place dès
l’ouverture du chantier pour la maîtrise d’œuvre, la maîtrise d’ouvrage. Ils servent essentiellement
pour les réunions de chantier et l’affichage des plans d’exécution.
Figure 82:Exemple d’un module préfabriqué simple.
137
Vestiaires :
Un local muni d’une porte fermant à clef et comportant un une armoire individuelle verrouillable et
un siège par salarié.
Figure 83:Exemple d’un module préfabriqué de grande taille avec cloisons
Local sanitaire
Pour tout chantier supérieur à une durée de 4 mois, des équipements sanitaires sont obligatoires
• 1 lavabo avec eau froide uniquement /5 salariés
• 1 lavabo avec eau à température variable /10 salariés
• 1 WC / 10 salariés § 1 douche (2m²) /8 salariés
Les réseaux (eau, gaz, électricité, téléphone) :
Localisation :
Les réseaux doivent être enterrés ou aériens, à la périphérie des bâtiments.
Fonction :
Alimenter les postes de travail (armoires de distribution)
138
5) Détermination de type de chantier :

La durée prévisionnelle de notre chantier dépasse 4 mois, ainsi le nombre d'effectif dépasse 20
ouvriers alors le chantier est de type 3
Figure 84: type de chantier
139
6) Les engins de transport :

Les engins tiennent une place essentielle dans l’installation de chantier.
Les équipements employés sur un chantier varient en fonction de la nature des travaux à réaliser soit
bâtiments ou routier ou autre types des travaux.
Figure 85:Nomenclature d’engins de chantier
Ces engins sont utilisés selon la nature de la tâche à exécuter, d’où on peut citer les travaux de forage
et sondage, chargement et transport des matériaux, préparation des matériaux, terrassement, levage et
manutention, mise en œuvre du béton
→Dans notre chantier, manque un PIC. Ce pour cela nous avons suivre une démarche afin de
le réalise
140
7) Démarche à suivre pour un PIC

(Voir annexe 4 : plan d'installation de chantier)
La réalisation d’un plan d'installation du chantier passe par deux phases en fonction de la complexité
du chantier, de sa situation et son cadre spatial et urbain.
En effet on peut distinguer une phase préliminaire concernant la visite des lieux pour déterminer
les contraintes du site et une phase secondaire qui cible le positionnement, la représentation et
l'emplacement des différents moyens logistiques et les réseaux sur un chantier.
Ces phases sont comme suit :
Phase préliminaire :
Phases Démarches / Règles

Visiter le site Identifier l’environnement Faire l’état des lieux et prendre connaissance :
Des accès au chantier
De la topographie du terrain
Du voisinage (niveau des bâtiments adjacents)
Des réseaux aériens et souterrains (EdF, GdF, Télécom, Service
des voiries, Métro, SNCF, eau, égouts…),
De la position actuelle des clôtures.
Analyser les pièces écrites du D.C.E. Etudier les plans, coupes, détails techniques du projet
Lister toutes les contraintes imposées par le C.C.T.P. et le
C.C.A.P
Envisager des modes constructifs et donc les moyens matériels
et humains nécessaires.
Contacter les services administratifs et les Prendre connaissance des conditions de travail (nuisances
riverains sonores et visuelles tolérées, horaires de travail, horaires de
circulation, gabarits routiers acceptés)
Définir le survol des bâtiments voisins et l’utilisation des
diverses voies
Identifier les règles d’hygiène et de sécurité (catégorie du
chantier).
Obtenir les autorisations nécessaires à l’ouverture du chantier.
Etablir un fond de plan A partir du plan de masse, représenter l’ouvrage à construire,
l’emprise du terrassement, les accès et routes existants, les
ouvrages voisins, les réseaux et les obstacles (arbres à
conserver
141
Phase secondaire
Phases Démarches / Règles

Positionner le ou les engins de levage Schématiser les grues.
Placer le poste de bétonnage ou les aires de Suivant l’importance du chantier le béton sera soit
stationnement des camions toupies (bennes à du B.F.C. (Béton Fabriqué sur Chantier) :
béton) On place la centrale à béton et on représente les
parcs à granulats, le silo à ciment.
Soit du B.P.E. (Béton Prêt à l’Emploi): on prévoit
l’aire de stationnement des camions toupies
Définir les aires de coffrage, de ferraillage et de Selon le mode constructif retenu, il y a lieu ou non
préfabrication de prévoir ces aires (ouvrages élémentaires coulés
en place, préfabriqués sur site, préfabriqués en
usine)
On indiquera la destination de chaque aire et les
dispositions particulières à prévoir (dimension,
sécurité)
Représenter les bureaux et les cantonnements Le nombre de bureau à installer est indiqué par la
maîtrise d’œuvre dans les pièces écrites.
Les dimensions et le nombre de baraques destinées
au personnel est fonction de l’effectif et de la durée
du chantier.
Le magasin doit se situer prêt du bureau du chef de
chantier
Représenter les réseaux A partir du transformateur, on positionne les
armoires de distribution électrique puis on trace les
réseaux pour approvisionner les postes (ou groupe
électrogène).
Représenter les aires de stockage et les voies de Le plan est complété par les aires de stockage
circulation (matériels du gros œuvre, matériaux du second
œuvre, terres pour remblais) et les voies de
circulation (sens de circulation, entrée, sortie,
parking des personnels et des intervenants
extérieurs)
Représenter les équipements divers Clôture de chantier, panneau de chantier, éclairage,
poste de lavage, benne à gravas
→ Ce plan d’installation a pour but de bien organiser le déroulement, de mettre rapidement en marche
le chantier dans les meilleures conditions, de faciliter la construction et réduire le temps d’exécution
142
Figure 86:PIC
143
III. Suivi de chantier :

Notre suivi est basé essentiellement sur ce que nous avons vu sur chantier, nous sommes intéressés
aux blocs A et B (blocs d’archives).
Nous avons eu la chance d’assister à certaines étapes de constructions de ces deux blocs telles que :
• Mise en place de mezzanine.
• Mise en place de toiture métallique.
1) Mise en place de mezzanine :

Une mezzanine (ou entresol) est un étage intermédiaire entre deux grands ou un espace généralement
bordé par une clôture (petit mur, balustrade, etc.).
Plan de mezzanine RDC : Voir Annexe
Plan de mezzanine d’étage : Voir Annexe
Rôle de mezzanine :
Pour le rayonnage d’archives, la mezzanine est une solution idéale pour augmenter la surface de notre
archivage. Pour cela, on a adopté les mezzanines métalliques dans les archives dans notre bâtiment.
En outre, les mezzanines ont plusieurs avantages dans notre cas parmi lesquels on cite :
− Gagnez des m² sans agrandir notre bâtiment (la mezzanine permet de doubler la surface dans notre
bâtiment.)
− L’installation d’une plateforme métallique est beaucoup moins coûteuse que l’extension de nos
locaux :
− Installation sans permis de construire.
− Facile à démonter ;
− Délais d’exécution rapides
− Plus-value pour notre bâtiment
Les prérequis à la construction d’une mezzanine :
Pour l’élaboration de cette structure nous exige de respecter certains prérequis pour un résultat
optimal tel que :
− La hauteur du plafond doit être supérieure à 4 m, avec au minimum 2 m au-dessus et 1,9 m en
dessous.
Le tableau ci-dessous présente les hauteurs sous plafonds de RDC et l’étage et les hauteurs au-dessous
de mezzanine de notre cas :
Tableau 32:HSP et Hauteur de mezzanine
HSP (m) Hauteur au-dessous de

mezzanine (m)
RDC 6.7 2.8

Etage 5.5 2.8
La détermination de charge et de nombre de passages que pourra supporter la construction .
− Choix de l’emplacement : les murs et les plafonds doivent être bien droits et rectilignes pour bien
la poser.
144
− Sélection des matériaux : dans notre archive les matériaux utilisé sont les métaux qui sont
reconnus pour leur résistance.
Figure 87:Mezzanine métallique
Les étapes de mise en place :

a. La pose des piliers : Bien positionner les piliers à l’aide à des vis adaptées.
b. La mise en place de quatre poutres : qui vont servir à relier les piliers et à créer l’encadrement
du plancher.
c. Finalement, les ouvriers procédés au solivage qui précède la pose de la planche.
2) Mise en place de toiture en charpente métallique :
Les étapes de mise en place :
a. Etude de la charpente (Sur lesquels elle se repose.)
b. Tallage de charpente
c. Assemblage de charpente une fois posée au sol et pour gagner un peu de temps, il faut que
les ouvriers ne mélangez pas les pièces, mais ils les numérotent
d. Levage de la charpente assemblée : c’est l’étape plus délicate et difficile : obligation d’affiner
la taille des pièces de la charpente pour que cette dernière soit aussi plane possible.
e. Levage de charpente et réalisation de derniers réglages.
145
Figure 88:Charpente métallique
f. Vérifications les assemblages de la Charpente

g. Mise en placer des fermes
h. Pose les pannes faîtières
i. Mise en Place les pannes sablières sur les murs ainsi que les pannes ventrières.
Figure 89:Phase finale de Charpente métallique
146
IV. Conclusion :
Au cours de ce période de stage, on a réussi de connaitre les différentes phases d’exécution de
mezzanine et de charpente métallique.
Rappelons également que les magasins d'archives sont des lieux idéaux pour la propagation
d’incendie. Les normes de sécurité liées aux incendies et aux inondations sont plus ou moins bien
respectées. Cependant, subsiste encore une résistance des planchers inadaptée par rapport à la charge,
l'absence de portes coupe-feu.
147
CHAPITRE 7 :
La sécurité
148
I. Introduction :
La sécurité est la situation tranquille qui résulte l’absence réel de danger et l’absence de
risque d’agression physique, d’accident ou de vol.
Dans les bâtiments, on a plusieurs types de sécurité. Parmi ces types o s’intéresse au :
• Sécurité sur chantiers.
ET
• Sécurité incendie
II. Sécurité sur chantier :
La sécurité de chantier concerne deux catégories de personnes :
❖ Les personnes extérieures
Et
❖ Les personnes travaillant sur chantier.
1) Protection des personnes extérieures :
Afin d’éviter toute intrusion, il est indispensable de délimiter la zone de chantier à l’aide de barrières.
Ceci permettra de fermer les accès aux personnes extérieures et ainsi éviter les accidents. Cela
implique donc des entrées et sorties limitées, permettant de contrôler facilement les allées et venues
Figure 90:Clôture de chantier
Notre chantier se trouve sur une zone de passage, alors il convient d’avertir les personnes extérieures.
Pour cela, on trouve des panneaux indiquant les zones à risques de notre chantier.
En effet, il est indispensable d’indiquer la possibilité de chute de matériel, de passages d’engins de
chantiers, ou de matières dangereuses par exemple.
149
Figure 91:Panneaux indiquant les zones de risques
Les équipements de chantier doivent être stockés dans des zones dédiées. Ceci dans le but d’éviter
les vols mais surtout d’éviter les accidents
Chaque chantier implique des déchets : des gravats, des chutes de matériaux, des emballages, des
végétaux… Ces déchets doivent être stockés et évacués en dehors du chantier. En effet, ils peuvent
représenter des risques d’accidents. Il convient donc de les trier et les stocker pour ensuite les mener
à une déchetterie agréée où ils seront recyclés et valorisés.
Les vols de chantier sont malheureusement existants. Pour les limiter, il convient d’installer des
caméras de surveillance qui dissuaderont les intrusions. Mais surtout qui permettront de surveiller en
permanence et en direct le chantier.
Figure 92:Caméra de surveillance
150
2) Protection des personnes travaillant sur chantier :

Pour la protection du personnel, toute personne travaillant sur un chantier, Tout visiteur est tenu de
respecter le port d’équipements protection chantiers. (Les équipements de protection individuelle
(EPI))
Les EPI rassemblent les vêtements et accessoires de sécurité indispensables suivants :
Figure 93:Casque avec jugulaire
Figure 94:Casque antibruit
151
Figure 95:Lunettes de protection chantier
Figure 96:Masque anti poussières
Figure 97:Chaussures de sécurité
152
Figure 98:gants normalisés
Figure 99:Gilet de sécurité
3) Condition de travail :
Pour assurer des conditions de travail assurant le confort et la sécurité dans le chantier il faut :
− Utiliser des appareils électriques en bon état.
− Utiliser des engins et des machines en bon état.
− Rendre la charge solidaire sous la grue par la vérification de son accrochage.
− Dégager et éclairer les passagers.
153
4) Critique concernant la sécurité dans notre chantier :

L’absence des équipements de protection individuelle talque casque, chaussures de sécurité, les gants,
etc.
Figure 100:La différence entre la condition à respecter et celle dans notre chantier
Le bois par terre ce qui risque de causer des blessures aux travailleurs puisque la majorité d’être eux
en portent pas de chaussures de sécurité.
Figure 101:Bois de coffrage
154
III. Sécurité incendie :

Pour un projet de telle importance et qui va accueillir un nombre important de public.
La sécurité incendie à présente un souci énorme dès la conception de l'ouvrage jusqu’à sa réception.
Les établissements doivent être protégés contre les incendies, suivants leur catégorie les systèmes de
sécurité incendie (SSI) à utiliser sont plus ou moins complexe.
Il est important de mettre en place un système de sécurité permettent de détecter le plus rapidement
possible un début de sinistre.
Le system de sécurité comporte deux volets : protections incendie et détections incendie
1) Organisation General d'un système de sécurité incendie (SSI) :

Afin de protéger notre archives de risque d’incendie, on doit équiper notre archive de ces éléments :
Robinet d'incendie armé (R.I.A) : Un robinet d’incendie armé (R.I.A) est un équipement de premier
secours alimenté en eau. Pour la lutte contre le feu, utilisable par un personnel qualifié ou non.
Figure 102: R.I.A
155
Extincteur : Un extincteur est un appareil de lutte contre l'incendie capable de projeter ou de

répandre une substance appropriée appelée « agent extincteur » afin d'éteindre un début d'incendie.
Figure 103:Un extincteur CO2
Colonne humide : Une colonne humide, ou colonne en charge, est un dispositif de lutte contre
l'incendie installé dans des immeubles de grande hauteur ou des sous-sols.
Figure 104: Une colonne humide
156
Les systèmes d'extinction automatique : Le système d'extinction automatique est une technologie
simple de détection et d'extinction automatique des débuts d'incendie, il fonctionne par définition sans
aucune intervention humaine.
Figure 105:Le système d'extinction automatique
Un système de détection incendie (SDI) : est une unité faisant partie du système de sécurité
incendie (SSI), dont l'objectif est de déceler de façon aussi précoce que possible la naissance d'un feu.
Figure 106:détecteur de fumée
157
Compartimentage : L’un des fondamentaux de la protection passive contre l’incendie, c’est

le compartimentage. Pour limiter la propagation du feu et des fumées dans un bâtiment, Il est
important de noter que ces compartiments sont équipés et traversés par de multiples éléments par
exemple Les portes coupe-feu et les Joint coupe-feu.
❖ Portes coupe-feu : Une porte coupe-feu est un élément de construction utilisé pour lutter
contre la propagation d'un incendie et protéger les personnes contre la propagation des fumées
et des gaz toxiques.
Figure 107:porte coupe-feu
→Tous ces éléments sont planifiés à l’aide d’un plan d’évacuation incendie.
IV. Plan d’évacuation incendie :
(Voir annexe 5 : plan d’évacuation)
1) Introduction
Le plan d’intervention incendie est un document indispensable à l’intervention des secours en cas
de sinistre dans un bâtiment, qu’il s’agisse d’un ERP, de locaux de production ou de locaux
commerciaux, ou encore de bâtiments d’habitation.
Destiné aux secours qui doivent pouvoir s’orienter dans les locaux et trouver facilement les ressources
utiles pour lutter contre le feu, le plan d’intervention incendie complète utilement les plans
d’évacuation, ces derniers permettant surtout l’évacuation sécurisée des personnes présentes lors de
l’incendie.
158
2) Utilité des plans d’intervention incendie

Les plans d’intervention incendie ont pour but de faciliter le travail des secours, et plus
particulièrement des pompiers. C’est pourquoi ils doivent être affichés à des endroits stratégiques,
préconisés par la réglementation. On devra donc définir quels sont les accès que les sapeurs-pompiers
sont susceptibles d’utiliser en priorité et leur fournir à cet endroit toute l’information utile sous la
forme de plans normalisés.
En particulier, les secours doivent avoir accès aux plans des différents niveaux du bâtiment, qui seront
positionnés à hauteur de chacune des entrées.
→ Nous avons essayé de réaliser un plan d’évacuation pour notre archive (voir annexe)
Figure 108:plan d’évacuation RDC
159
CHAPITRE 8 :
VRD
160
I. Présentation du chapitre :
Ce chapitre présente l’étude d’exécution des travaux VRD dans notre projet, afin de maintenir la
bonne circulation des trafics des employés et l’évacuation des eaux usées et eaux pluviales.
II. Généralités de VRD :
V.R.D est l’abréviation du terme Voiries et Réseaux Divers, présente l’ensemble des travaux et les
tâches dont l’objectif est de maintenir et d’assurer aux constructions les meilleures conditions
d’accessibilité, de sécurité et d’hygiène de confort en raccordant les bâtiments aux divers réseaux.
Assainissement
Alimentation en eau
Voiries potable
VRD
Réseaux Divers Eclairage public
Téléphone
Energies (Electricité,
gaz)
Figure 109:Les différents réseaux d’un projet VRD
161
Ce Chapitre s’étale sur 3 parties :

Partie1 : Les Voiries
Partie 2 : Assainissement des eaux usées
Partie 3 : Les eaux pluviales.
Partie 1 : Les voiries

Les travaux de voiries consistent à réaliser des voies de circulation tel que (Les routes, les Trafics, les
trottoirs, les voies piétonnes.), et maintien le stationnement des trafics tel que (Les Parking) avec une
certaine fluidité.
Figure 110:La voirie qui tourne le bâtiment
1) Les étapes de réalisation d’un projet voirie :

a. Travaux de terrassement : Nettoyage de la zone d’étude ;
b. Réalisation les encaissements : Remblais nécessaire dont on a besoin ;
c. L’élimination des couches de mauvaises qualités et les remplir de grave ;
d. Evacuation des déblais au décharge ;
e. Pose de réseaux d’eaux usées et eaux pluviales ;
f. Exécution des différentes couches de chaussée ;
162
g. Exécution de la couche de roulement : en béton bitumineux ;

h. Exécution des travaux de revêtement et de finition : Pose des bordures, caniveaux… ;
2) Composition de chaussée :
• Terrain naturel ;
• Couche de fondation : en grave d’épaisseurs allons de 15 à 30 cm ;
• Couche de base ;
• Couche de roulement : revêtement superficiel appliquée sur la couche de base qui doit être
étanche et anti-dérapante même mouillé ;
→Pour les revêtements superficiels on utilise le béton bitumineux.
Figure 111: Les composition d’une chaussée
3) Tracé en plan :
(Voir annexe 6 : tracé en plan)
Le tracé en plan est une projection de la route sur un plan horizontal par un ensemble des
points définissant le tracé de la route, reliées par des droites et des arcs de cercle.
Il doit permettre d’assurer les bonnes conditions de sécurité et de confort et de stabilité.
Un tracé en plan est constitué de trois éléments sont : les alignements, les arcs de cercle et les courbes
de raccordement.
Les caractéristiques des éléments constituant le tracé en plan doivent assurer les conditions de confort
et de stabilité et qui sont données directement dans les codes routiers en fonction de La vitesse de
référence et le frottement de la surface assuré par la couche de roulement.
163
Figure 112: tracé en plan de la voirie de bâtiment (VOIR ANNEXE)
4) Profil en long :
(Voir annexe 7 : Profil en long)
Le profil en long d’une route, est une représentation d’une coupe longitudinale, composé d’éléments
de lignes droites raccordés par des courbes paraboliques, dont il exprime la variation de l’altitude de
l’axe routier.
Ce dernier, est l’un des facteurs principaux dans la construction d’une voirie, qui conditionne le
volume de terrassement, assure une bonne insertion dans le site et un confort Visual au conducteur.
Un profil en long est constitué de :
Segments droits ;
Déclivité ;
Raccordements.
→ Déclivité : C’est la tangente des droites de profil en long avec l’axe horizontal, on la
Désigne Pente pour les descentes ;
Rampe pour les montées
164
Figure 113:Profil en long réalisé par COVADIS (Autopiste) (VOIR ANNEXE)
5) Profil en travers :
Le profil en travers, est le levé transversal perpendiculaire à l’axe de la voirie projeté, il doit assurer
l’évacuation rapide des eaux pluviales, afin de minimiser les risques de dérapage des trafics, ainsi que
la circulation des trafics en bonne conditions de confort.
Un profil en travers nous renseigne sur :
• La largeur de la voie ;
• La pente transversale ;
• La largeur du trottoir ;
• La bordure du trottoir ;
• Les caniveaux latéraux.
165
Figure 114:Profil en travers de la voirie de circulation dans autour de bâtiment
166
Partie 2 : Les eaux usées
→ Cette partie vise à assurer l'évacuation et le traitement des eaux usées et des excréments en
minimisant les risques pour la santé et pour l'environnement
1. Introduction :
L’assainissement est l’ensemble des moyens techniques de collecte, de transport et d’épuration des
eaux usées qui sont recueillis par un réseau de canalisations puis évacuer gravitairement vers
l’exutoire de rejet.
2. Les Types d’assainissement :
Assainissement collectif : Un réseau unitaire, reçoit d’une manière commune les eaux pluviales et
les eaux usées.
Assainissement autonome : Un système d’assainissement permet de collecter et de traiter
l’ensemble des eaux usées domestiques réalisé selon la nature du sol, de la taille du logement et
d’autres critères.
► L’assainissement assure également la protection de la santé publique et la préservation de

l'environnement en l'occurrence le milieu naturel contre le rejet des eaux usées.
3. Les constituants d’un réseau d’assainissement :

Regard de visite :
Les regards de visite, sont disposés sur les canalisations d’assainissement, ils permettent la
surveillance, le curage des égouts et l’aération. Ils sont généralement prévus à chaque changement
de direction, de 35 m maximum d’alignement droit.
Figure 115:Regard de visite
167
Regard de chute :
Ce type de regard est prévu lorsque les canalisations sont disposées en forte pente, ce qui entraine
des vitesses très importantes.
Figure 116:Regard de chute
Boite de branchement : Elle réalise le branchement du réseau sanitaire d'un immeuble au réseau
d'assainissement, ainsi que l’introduction de matériels pour le nettoyage.
Figure 117:Boite de branchement
168
Les collecteurs : Ils sont constitués par des tuyaux de canalisation enterrés alignés allant de regard
en regard avec un diamètre et une pente suffisante afin d’éviter toutes les stagnations des liquides
chargés.
Figure 118:Les collecteurs
169
Partie 3 : Les eaux pluviales
Les eaux pluviales sont l’un des éléments majeurs à maîtriser dans l’aménagement de leur territoire,
en tenant compte de l’imperméabilisation des sols en site urbanisé et l’intensité des pluies.
On assure l’évacuation des eaux pluviales, pour que l’eau puisse quitter rapidement la surface de la
chaussée et s’en éloigné facilement. Ainsi, l’eau doit trouver un cheminement naturel sur la surface
de chaussée. Celle-ci doit donc présenter une pente suffisante pour assurer le ruissellement.
➢ Les données d’évacuation des eaux pluviales que nous avons adoptés dans ce projet :
Nous avons opté pour un système de drainage gravitaire.
- Pente de la voirie = 0.3%

- Devers vers caniveaux = 2%
- Caniveaux de type CS2
- Caniveaux de type CC2
Les éléments préfabriqués utilisés et leurs dimensions :
170
Conclusion :
Ce chapitre représente l’étude de l’exécution des travaux de VRD nécessaires du la voirie qui entoure
notre bâtiment pour réaliser la circulation des employés avec certaine fluidité.
171
CHAPITRE9 :
Hydraulique de bâtiment
172
→ Ce chapitre concerne l'installation sanitaire desservant notre bâtiment, depuis la canalisation

d'amenée d'eau froide après compteur jusqu'à l'évacuation à l'extérieur
I. Introduction :
Pour satisfaire nos besoins hygiéniques on a besoin de l’eau, car il représente un facteur de
confort dans tous types de bâtiments. Pour cela, l’assainissement des eaux usées qui est un
ensemble technique qui permet l’évacuation des eaux usées et qui constitue un élément majeur qui
nous garantit une bonne santé, un confort et un environnement sain et durable, est très important.
Et un bon calcul et dimensionnement nous permet de réaliser un bon système d’évacuation dont
on a besoin.
Présentation des appareils dans le bâtiment :
Les appareils sanitaires conditionnent le débit d’écoulement dans les conduites et les diamètres de
ces dernières.
Nature des tuyaux généralement utilisés :
• Le PVC
• Le PVCC
• Le cuivre
• Le plomb
• La fonte.
→ Ce tableau se remet sur la répartition des appareils sanitaire dans notre bâtiment.
Tableau 33:Identification sanitaire au sein de bâtiment:
Etage Les appareils existantes
2 Eviers
RDC Bloc E (Administration) 6 Lavabos
5 WC avec chasse d’eau
Douche
Bâche à eau
6 WC avec chasse d’eau
1ere Etage Bloc E (Administration)
4 Lavabos
173
II. Installations sanitaire :
(Voir annexe 8 : hydraulique de bâtiment)
➢ Exemple de calcul manuel d’alimentation en eau :
Tableau 34:Identification des appareils et leurs débits dans le 1ere étage
Etage Appareils existantes Débit minimal pour un

appareil
6 WC avec robinet chasse 1.5

1ere étage d’eau
4 Lavabos 0.20
Calcul de débit de base :

Qbase = Nombre d’appareils × débit minimal
= (6 × 1.5+4× 0.20)
Qbase = 9.8 (L/s)
Calcul de débit probable :
QProb = Y × Qbase
0.8
Avec Y =
√X−1
0.8
Y= =0.27
√10−1
Donc :
QProb = 0.27 × 9.8
QProb = 2.65 (L/s)
Tableau 35:Calcul des débits d’eau consommable
Eaux Froide
Désignation Nombre Qmin du calcul Qbase (L/s) Qprobable
(L/s) Y (L/s)
Evier-timbre 2 0,20 0.40 0.80 0.32

d'office
Lavabo 10 0,20 2.00 0.27 0.54
174
Lavabo collectif 0 0,05 - - -

(Par jet)
Bidet 0 0,20 - - -
Baignoire 0 0.33 - - -
Douche 1 0.20 0.20 - 0.20
Poste d'eau robinet 0 0.33 - - -
1/2
Poste d'eau robinet 0 0.42 - - -
1/4
WC avec réservoir 0 0.12 - - -
de chasse
WC avec robinet de 11 1.50 16.50 0.25 4.125

chasse
Urinoir avec 0 0.15 - - -
robinet individuel
Urinoir à action si 0 0.50 - - -
phonique
Lave-main 0 0.10 - - -
Bac à laver 0 0.33 - - -
Machine à laver le 0 0.20 - - -
linge
Machine à laver la 0 0,10 - - -
vaisselle
Débit totale :
Tableau 36:Débit totale
X Y Qbase (L/s) Qprobable (L/s)

24 0.166 19.10 3.98
➢ Dimensionnement de canalisation d’eau potable par étage :

▪ Détermination de diamètre intérieur et diamètre commercialisé :
Qprobable
On a : S =
V
π×D2
Or S = 4
175
4Q
D’où : D=√
πV
▪ Exemple de calcul de Ø intérieur (WC avec robinet de chasse) :
Q probable = 4.125(L/s) = 4.125×10-3 (m3/s)
V = 1,5 m/s
4×0.004125
D=√ ×103 = 59.17 mm
π×1.5
S : Surface de la canalisation
V : La vitesse (m/s)
D : Le diamètre de canalisation (mm)
Q : Débit probable (m3 /s)
➔ La vitesse est de 2 m/s pour les canalisations en sous-sol ou vide sanitaire, et de 1,5 m/s pour
les colonnes montantes.
Tableau 37:Dimensionnement des canalisations d’eau consommable
Etage Appareils Nombre Qprobable V(m/s) Ø Ø

existantes d’appareils (m3 /s) intérieur commercial
(×10-3) (mm) (mm)
Eviers 18.43
2 0.40 1.50 20
RDC Lavabo 6 1.20 1.50 31.90 32
WC avec 7.50 1.50 79.70 80

chasse 5
d’eau
Douche 1 0.20 1.50 13.02 14
WC avec 4.02 1.50 58.40 60

1ére chasse
ETAGE d’eau
Lavabo 4 0.46 1.50 19.76 20
III. Evacuation des eaux :

Les eaux à évacuer dans le bâtiment sont de deux types :
Eaux Usées
Eaux pluviales.
176
→ Dans cette partie on s’intéresse uniquement à l’évacuation des eaux usées.

Quelques composants d’un système d’évacuation des eaux et leurs rôles :
Tuyau de chute : Evacuation des W.C
Tuyau des descentes des eaux ménagé : Evacuation des eaux de lavabos, bidets …
Tuyau de chute unique : Canalisation d’évacuation des W.C et eaux pluviales
Collecteur d’appareils : Canalisation horizontale recueillant les eaux usées et raccordant les différents
appareils sanitaires aux tuyaux.
Boites de branchement : Ouvrages de raccordement.
➢ Exemple de calcul manuel des eaux usées :
Tableau 38:identification sanitaire dans le 1ére étage
Etage Appareils existantes Débit minimal pour un

appareil
6 WC avec robinet chasse 1.5
1ere étage d’eau
4 Lavabos 0.75
Calcul de débit de base :

Qbase = Nombre d’appareils × débit minimal
= (6 × 1.5+4× 0.75)
Qbase = 12(L/s)
Calcul de débit probable

Prob = Y × Qbase
0.8
Avec Y =
√X−1
0.8
Y= =0.27
√10−1
Donc :
QProb = 0.27 × 12
QProb = 3.24 (L/s)
Avec
Q = Débit minimal, d’après le tableau de débits de bases de différents appareils (Voir ANNEXE)
Qbase = Débit de base (L/s)
QProb = Débit probable (L/s)
Y = Coefficient de simultanéité
X = Nombre des appareils
177
Tableau 39:Calcul des débits des eaux usées
Eaux Usées
Désignation Nombre Qmin du calcul Qbase (l/s) Qprobable
(L/s) Y (l/s)
Evier-timbre 2 0,75 1.50 0.80 1.20

d'office
Lavabo 10 0,75 7.50 0.27 2.025
Lavabo collectif 0 0,75 - -
(Par jet)
Bidet 0 0,50 - -
Baignoire 0 1.20 - -
Douche 1 0.50 0,50 0.50
Poste d'eau 0 - - -
robinet 1/2
Poste d'eau 0 - - -
robinet 1/4
WC avec 0 1.50 - -
réservoir de
chasse
WC avec robinet 11 1,50 16.50 0.25 4.125
de chasse
Urinoir avec 0 0.50 - -
robinet individuel
Urinoir à action si 0 1.00 - -
phonique
Lave-main 0 0.50 - -
Bac à laver 0 0.75 - -
Machine à laver le 0 0.65 - -
linge
Machine à laver la 0 0,40 - -
vaisselle
178
Débit totale :
Tableau 40:Débit totale
X Y Qbase (L/s) Qprobable (L/s)

24 0.166 26 5.42
Tableau 41:Dimensionnement des canalisations
Etage Appareils Nombre Qprobable V(m/s) Ø intérieur Ø

existantes d’appareils (m3 /s) (mm) commercial
(×10-3) (mm)
Eviers 1.50 1.50 50.46 52
2
Lavabo 6 4.50 1.50 87.4 88
RDC
WC avec 7.50 1.50 35.70 36
chasse d’eau 5
Douche 1 0.50 1.50 61.80 62
WC avec 9.00 1.50 79.8 80
1ére chasse d’eau
ETAGE Lavabo 4 3.00 1.50 20.06 22
Le Rayon hydraulique RH est le rapport de la surface mouillé sur le périmètre mouillé
179
→ Pour tenir en compte de l’évacuation des eaux pluviales, on admet un Rayon hydraulique
𝐑𝐇 𝟕
=
𝐃 𝟏𝟎
VI. Conclusion :
Ce chapitre nous a permis d’effectuer l’étude et de dimensionner les réseaux de plomberie des eaux
froides, ainsi que les réseaux d’évacuation, et on peut constater que la réalisation d’un réseau
d’alimentation en eau potable et d’évacuation réussite et efficace dans les bâtiments, dépend d’une
bonne conception, un dimensionnement précis et un bon choix des matériaux utilisés.
180
CHAPITRE 10 :
Avant métré
181
I. Introduction :
• Le métré est l’ensemble des diverses opérations qui débutent par des calculs des mesures des
ouvrages se rapportant à l’art du bâtiment (longueur, surface, volume, nombre, etc.…) et
normalement s’achèvent par l’estimation du prix des ouvrages compte tenu de leur nature, des
conditions d’exécution, des prix des fournitures et des travaux. Pour la réalisation de l’avant
métré, nous référons aux documents graphiques (les plans de coffrage).
→Dans ce chapitre, nous avons pu déterminer les quantités nécessaires de béton concernant le
Bloc ‘d’administration’ pour but l’évaluation du coût estimatif pour le béton. (Voir annexe N°…
Pour les plans de coffrages).
II. Calcul analytique d’avant mètre

On va déterminer ou bien estimer les quantités et précédemment le coût des travaux concernant de
lot génie civil
L’article de béton en élévation compris les poutres, les poteaux, dalles pleines et les escaliers.
1) Avant métré des poteaux :

• On à déterminer les quantités de béton et les poids d’acier des poteaux à partir les plans de
coffrages.
• Dans ce qui suit, on va présenter l’étude de mètre des poteaux du bloc d’administration.
- Le calcul de quantité du béton s’effectue de la manière suivante :

𝐕=𝐚×𝐛 ×𝐡
𝐀𝐯𝐞𝐜 :
𝐚 : largeur du poteau
𝐛: 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
𝐡: hauteur, 𝐕: volume
182
Exemple de calcul :
Figure 119:Emplacement de poteau (RDC)
Tableau 42: Extrait de détail de calcul de la quantité de béton d’un poteau
Désignation Niveau Unité Dimensions Total

Longueur Largeur Hauteur
P2 RDC 𝑚3 0.3 0.22 4.45 0.29
Ce calcul est effectué pour tous les poteaux de l’étage du bloc administration et il est présenté dans
Annexe 9 : Avant métré.
183
2) Avant mètre des poutres :

• . Le calcul de quantité de béton dans la poutre se fait de la même manière que le poteau.
Exemple de calcul
Figure 120:Emplacement de poutre
Tableau 43:Extrait de détail de calcul de la quantité de béton d’une poutre
Désignation Unité Dimensions Total

Largeur Longueur Hauteur
BE26 𝑚3 0.22 2.78 0.4 0.24
Ce calcul est effectué pour tous les poutres de l’étage du bloc administration et il est présenté dans
Annexe 9 : Avant métré.
Récapitulation
Le tableau ci-dessous résume les quantités de béton et d’acier utilisées au bloc administration
Tableau 44: Quantité totale de béton
Quantité totale de béton

(𝒎𝟑 )
Poteau Dallage 2.23
RDC 19.54
Etage 8.76
Total 30.53
Poutre RDC 33.25
Etage 27.70
Total 60.95
longrine Dallage 37.06
184
III. Cout estimatif :

Tableau 45: cout estimatif du béton
Quantité totale Prix unitaire Perte Prix totale

de béton
𝟑
(𝒎 )
Poteau 30.53 135 1.05 4327.6
Poutre 60.95 135 1.05 8639.6
Longrine 37.06 135 1.05 5253.2
IV. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons illustré la réalisation de volume du béton en élévation et nous avons
calculé son prix.
185
CHAPITRE 11 :
EtudE d’impacts sur

L’EnvironnEmEnt
(EIE)
186
I. Introduction :
L’environnement désigne l’ensemble de tout ce qui nous entoure, autrement dit, c’est un accord des
composants naturels de notre planète dans lequel, les organismes vivants se développent. Un
environnement protégé est très important pour le développement durable des générations actuelles et
celles de l’avenir.
Donc préserver l’environnement est une question de survie.
En effet, la construction engendre nécessairement des nuisances environnementales peuvent influer
sur le bon déroulement du chantier
Tableau 46: Différents étapes de l’évaluation environnementale
Phase planification et Détermination, prévision et interprétation des impacts

Cycle de vie de bâtiment
études ingénierie et mesures d’atténuation.
Phase construction Mise en œuvre de Plan de Gestion Environnementale de la

phase travaux.
Phase exploitation Mise en œuvre de Plan de Gestion Environnementale de la

phase exploitation.
II. C’est quoi étude d’impacts sur l’environnement ?

L’étude d’impacts est un outil privilégié de prévention de la pollution et de la dégradation de
l’environnement, il devient actuellement une étape indispensable dans le cycle de vie des projets
grâce à l’autorité administrative des éléments nécessaires qu’il nous fournit pour s’assurer que notre
projet ne porte pas atteinte à l’environnement et nous aide à prendre la bonne décision.
III. Les impacts potentiels du projet :
Comme pour tout chantier, il existe des impacts positives tel qu’il existe des impacts distincts qui
peuvent dégrader la qualité de l’environnement.
Identification des impacts : l’identification des impacts a consisté en un recensement systématique
pour chacune des activités considérées, des impacts susceptibles d’être générés. L’identification des
impacts a pris en compte les principales activités associées à la construction et à l’exploitation de
l’immeuble.
Evaluation des impacts : C'est la détermination de son importance, laquelle traduit le degré de
préoccupation de l'impact considéré. Les critères utilisés pour cette caractérisation sont le type
d'impact, la nature de l'interaction, l'intensité ou l'ampleur de l'impact, l'étendue ou la portée de
l'impact, la durée de l'impact.
187
- Impacts positifs :
En termes d’impacts positifs généré par la construction de ce bâtiment nous avons mentionné
Le développement d’activités socio-économique dans la zone de projet étudié
La création d’emploi pendant les phases de construction et d’exploitation de bâtiment.
- Impacts négatifs :
Les impacts négatifs sur l’environnement générés par la construction sont divisés en deux
catégories :
Impacts irréversibles à grande échelle.
Impacts limités dans le temps.
Remarque :
Pendant l’étude de ce projet nous avons mentionné aucun impact négatif irréversible à grande
échelle.
Dans le tableau ci-joint, nous avons identifié les nuisances générées durant les
phases de construction.
Tableau 47:La dégradation de l’environnement généré par ce projet
Quelques activités que Les nuisances causées par ces activités

notre projet comprend
Occupation des sols
Terrassement Emissions atmosphériques
Bruit et vibrations
Occupations des sols
Construction Bruit
Déchets solides
Transport Bruit et vibrations
Emissions atmosphériques
Stockage Mauvaises odeurs
Rejet liquide
Déchets solides
Fabrication Emissions atmosphériques
Bruit et vibrations
188
IV. Identification et évaluation des impacts et mesures

environnementales :
Une bonne compréhension des causes de l’impact, nous permettra de bien identifier les mesures
de prévention ou d’atténuation.
Tableau 48:Récapitulation des impacts générés, leurs causes et les mesures d'atténuation a adopté
THEME DE IMPACTS LES CAUSES DE MESURES D’ATTENUATION

L’ENVIRO POTENTIELS L’IMPACT
NNEMENT
Pollutions chimiques Rejet involontaire Imperméabilisation des aires,
par infiltration, des hydrocarbures cuves de stockage des
LES EAUX hydrocarbures
Consommation d’eau Excès de - Eviter tout gaspillage de l’eau.
consommation des
eaux
Destruction de milieu Travaux non-dirigés Délimitation physique stricte du
intéressant chantier
MILIEU Nuages de poussières Transport des Arrosage si temps sec
NATUREL matériaux
Passage des engins
Altération de la terre Destruction de la Décapage
végétale roche
Problèmes de sécurité Irresponsabilité des Définitions des accès et déviations
des usagers et de personnels
personnels de chantier
Boues, poussières Non-adoption de Nettoyages des itinéraires
nettoyage régulier du
chantier
CADRE DE Bruits Les engins Conditions horaires et réduire les
VIE nuisances sonores
Vibrations -L’exécution des Expertise préalable des bâtiments
travaux exposés, tirs d’essais (seuil à ne
-Le passage des engins pas dépasser)
Déchets des matériaux Rejet anarchique Gestion et valorisation des
de construction déchets
Absence de système
Terrassement de drainage Aménagement
Forte pluie
Non-adoption de - Evacuation des dépôts
PAYSAGES Dépôts l’évacuation - Nettoyage du chantier
régulière des
dépôts.
189
V. Conclusion
En conclusion, le projet présente un certain nombre de risques d’atteinte à l’environnement naturel
(ressources en eau, forêt, sol), qui méritent la mise en place de mesures d’atténuations et un suivi
rigoureux des actions entreprises pendant la construction et l’exploitation du projet.
A cet effet, la mise en œuvre et le suivi du Plan de Gestion Environnementale proposé doivent faire
l’objet d’une attention particulière.
190
Conclusions et perspectives
L’élaboration de ce projet de fin d’études, nous a été l’occasion d’approfondir, d’exercer, et de

mettre en pratique nos connaissances acquises. En outre, nous avons eu l’opportunité d’avoir une idée
plus claire sur la conception de la charpente métallique.
L’étude de la construction d’un bâtiment d’archives de la banque BNA, nous a offert une application
courante dans le domaine de génie civil.
Ce rapport , est consacré en premier lieu à la conception que nous avons réalisé tout en respectant
les plans architecturales et les règles de construction, puis, nous avons calculé manuellement des
éléments particuliers (poteau, poutre isostatique, poutre hyperstatique, dalle pleine, escalier et une
semelle …) et par la suite nous avons réalisé la modélisation de la structure de bâtiment à l’aide de
logiciel Arche, ainsi que son dimensionnement, et nous avons réalisé également une modélisation
d’un bloc de l’archives avec le logiciel REVIT Structure.
En second lieu, nous avons rendu visite au chantier pour réaliser une petite suivie et mieux
comprendre les différentes phases de travail sur chantier.
Concernant l’étude hydraulique nous avons effectué le dimensionnement des canalisations des
eaux potables et eaux usées. Ensuite, nous avons fait une petite étude de VRD et nous avons abordé
la détermination des quantités nécessaires de béton concernant un bloc de ce bâtiment, dont le but est
l’évaluation du coût estimatif de béton.
L’étude d’impacts de différentes phases de construction sur l’environnement est devenue une partie
indispensable dans tout type de projet, dont nous avons y traité dans la dernière partie.
En dernier lieu, ce stage était l’occasion de nous familiariser avec les différents logiciels, tel que :
AUTOCAD, ARCHE, REVIT, et COVADIS.
En définitive, ce travail constitue pour nous notre première expérience dans ce domaine. Cette
expérience à était très enrichissante, et nous a permet d’avoir un esprit de synthèse et nous a préparé
pour mettre le premier pas dans la vie professionnelle.
191
Bibliographie
➢ Sites internet consultés :
• https://www.4geniecivil.com/
• www.Google.com
• Wikipédia
➢ Livres consultés :
• DTU.60.11
• Béton Armé (Mme. Bahlous Souha)
➢ Cour :
• Béton Armé ………………… Mme.Bahlous Souha.

• VRD ………………………... Mr. Jedidi Kais.
• Installation de chantier ……... Mr. JMAL Mohamed El Fadhel.
➢ Logiciels :
• Autocad 2019 …………………. Dessin.

• Excel ……………………….... Calcul
• Arche………………………. Modélisation et dimensionnement des structures.
• Revit ………………………… Modélisation de la structure.
• Covadis ………………………... Réalisation des profils des voiries.
192

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De Surcroît, nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance à

Au surplus, nous tenons tout particulièrement à remercier

CHAPITRE1 : Présentation ............................................................................................................... 15

II. À quoi ça sert ? ............................................................................................................... 65

3) Calcul d’un Poteau P4: .................................................................................................. 127

I. Présentation du chapitre : ..................................................................................................... 161

TABLES DES FIGURE

Figure 1:Localisation de neopark ...................................................................................................... 22

Figure 39:Vue du bloc d’administration en 3D ................................................................................. 61

TABLES DES tableaux

Tableau 1:Récapitulation des différents composants de projet ......................................................... 28

Tableau 40:Débit totale ................................................................................................................... 179

I. Présentation du bureau d’études :

• CONSTRUCTION D'UN ENSEMBLE RESIDENTIEL (R+2) A EL AGBA -TUNIS

• CONSTRUCTION D’UN ENSEMBLE RESIDENTIEL (SOUS SOL+R+7) A

• ATELIER DEPOT D&M SCHLUMBERGER A PORT GENTIL GABON

• SIEGE DE BUREAU ET DEPOT PHARMACEUTIQUE A LIBREVILLE - GABON

• Etudes techniques d'assainissement et d'exécution des routes et de VRD du projet

• PROJET DE CONSTRUCTION PONT EN BÉTON ARMÉ DE 03 TRAVÉE AU

• Construction Pont en béton armé de 03 travée Au GABON

II. Présentation du projet

1) Introduction et contexte général :

Figure 1:Localisation de neopark

Figure 2:Vue 1 en 3D de projet

Figure 3: Vue 2 en 3D de projet

Figure 4:Vue 3 en 3D de projet

Il est situé au Sud-Ouest du gouvernorat de la Manouba, à proximité de l’autoroute A3 (Tunis-

Figure 5: Situation du terrain de projet

Description architecturale : (Voir annexe 1 : plans architecturale)

Figure 6:Façade principale de projet (Echelle 1/100)

Figure 7:Façade latérale de projet (Echelle 1/100)

Figure 8: Plan architecturale RDC de projet (Echelle 1/100)

Figure 9: Plan architecturale Etage de projet (Echelle 1/100)

Le tableau ci-dessous présente les dispositions et aménagement des espaces :

Tableau 1:Récapitulation des différents composants de projet

Désignation Composition Surface couverte (m²)

Bloc d’administration Salle de Tri 613.5

Bloc A (RDC) 1723.83

Les intervenants du projet

II. Consistance de la campagne :

IV. Sondage carotté :

Le carottage a été effectué à l’aide à l’aide d’un T6 de diamètre 101 mm.

Figure 11:pressiomètre de type MENARD

II. Choix des éléments structuraux :

Figure 12:Poutrelles précontraintes

Les avantages des poutrelles :

16+4 5.20 5.25 5.30 4.70 280 58

20+4 5.70 5.75 5.85 5.60 320 72