Vous êtes sur la page 1sur 238

COURS DE BETON ARME

Prof. Athanas KONIN


0. Introduction

1. OBJECTIFS DU COURS
• Être capable de justifier le fonctionnement du béton armé,

• Être capable d’appliquer les règles BAEL 91 modifiées 99,

• Être capable de réaliser des plans de ferraillage.

2. ORGANISATION DU COURS
• Cours magistral :
• Travaux dirigés :
• Devoir surveillé :

3. DOCUMENTS PEDAGOGIQUES
• Support de cours
• Feuilles de Travaux dirigés

Prof. Athanas KONIN


PLAN DU COURS

0. Introduction – Quelques rappels

1ère Partie : Présentation des règles BAEL 91 modifiées 99


1. Principes et fonctionnement du Béton armé

2. Caractères des matériaux

3. Liaison acier – béton

4. Mise en œuvre du béton armé

5. Étude des sections sollicitées à la traction simple ou à la compression simple

6. Étude des sections sollicitées à la flexion simple

2ème Partie : Application des règles BAEL aux calculs d’éléments simples
7. Etude de la torsion

8. Etude de la flexion composée

9. Fondations superficielles

Prof. Athanas KONIN


CHAPITRE 1. JUSTIFICATION ET FONCTIONNEMMENT DU BA

Ce chapitre présente les principes de base du fonctionnement et des calculs béton armé.

Prof. Athanas KONIN


0. Généralités
Le béton armé = Béton + acier :

o Le béton : mélange dans des proportions définies de :


o Ciment jouant le rôle de Liant,
o Sable servant à combler les vides entre les graviers
o Gravier permettant d’améliorer la résistance
o Eau servant à assurer une bonne mise en œuvre du mélange
o Adjuvants éventuels (accélérateurs de prise, retardateurs de prise, etc.)

Avantages du béton : bonne résistance à la compression – bonne durabilité – faible coût – etc.

Inconvénients du béton : Mauvaise résistance à la traction – matériau fragile

o L’acier : alliage de fer et de carbone


Avantages de l’acier : bonne résistance à la traction et à la compression – matériau ductile.

Inconvénients de l’acier : coût élevé – matériau corrosif – etc.

Le principe du béton armé est d’insérer dans la matrice du béton des barres
d’acier suivant trois directions non coplanaires. Les aciers permettant de
pallier les faiblesses du béton !!!

Prof. Athanas KONIN


0. Généralités – Exemple : cas d’une poutre console

L’exemple présenté correspond à une poutre encastrée à une extrémité, reposant sur
un appui intermédiaire et comportant un porte-à-faux :

Prof. Athanas KONIN


0. Généralités – Ferraillage d’une poutre console

Remarques

Dans le béton armé, les principaux rôles des matériaux sont :


o Le béton : reprendre les efforts de compression – protéger les aciers
de la corrosion
o L’acier : reprendre les efforts de traction – éviter l’ouverture des
fissures – assurer un comportement non fragile au béton

Prof. Athanas KONIN


1. Méthodes des états limites - Définition

Un état limite est un état pour lequel une condition requise d’une
construction est strictement satisfaite et cesserait de l’être en cas de
variation défavorable d’une des actions appliquées.

2 états limites principalement :


 Etat Limite de Service (ELS)

 Etat Limite Ultime (ELU)

Prof. Athanas KONIN


1. Méthodes des états limites - ELS

Etat Limite de Service (ELS)

o Conditions normales d’exploitation

o Durabilité en service de la structure

L’ELS comprend :
 Etat Limite d’ouverture des fissures pour assurer la durabilité et éviter la
corrosion des armatures

 État limite de déformation pour éviter que les déformations gênent


l’utilisation de l’ouvrage

 État limite de compression du béton pour éviter l’apparition d’une fissure


parallèle à l’axe neutre

Prof. Athanas KONIN


1. Méthodes des états limites - ELU

Etat Limite Ultime (ELU)

o Capacité portante

o Sécurité des biens et des personnes

L’ELU comprend :
 État limite de l’équilibre statique

 État limite de résistance de l’un des matériaux

 État limite de stabilité de forme : flambement

Un ouvrage doit être conçu et calculé de manière à présenter pendant


toute sa durée de vie, des sécurités suffisantes vis-à-vis :
o De sa ruine ou de celle de l’un quelconque de ses éléments
o D’un comportement en service susceptible d’affecter gravement sa
durabilité, son aspect, le confort des usagers.
.
1. Méthodes des états limites – ELU / ELS

 À l’ELU : une section de BA est amenée à la rupture lorsque le béton


comprimé ou l’acier tendu dépasse leur capacité résistance et entrent
en plasticité. Le calcul est donc mené dans l’hypothèse d’un
comportement plastique des matériaux,

 L’ELS : est atteint bien que la structure soit encore loin de son
effondrement, par exemple du fait d’une déformation excessive. Le
calcul est mené dans l’hypothèse d’un comportement élastique des
matériaux.
Les constructions en béton non armé ou en béton léger, les structures
mixtes acier béton, les éléments soumis à des hautes températures et
des bétons ayant un dosage en ciment inférieur à 300 kg/m3 ne sont pas
pris en compte par les règles BAEL 91.

Prof. Athanas KONIN


2. Actions et sollicitations – Définition

Les actions sont des forces ou couples directement appliquées à la


construction, ainsi que celles qui résultent des déformations dues au
retrait, à la dilatation, au tassement d’appui.

Les valeurs des actions sont données par des textes réglementaires ou
contractuels.
BAEL distingue 2 groupes d’actions :
 Actions permanentes (G) : ce sont les actions d’intensité constante
 Actions variables (Q) : correspondent aux actions d’intensité variable
o Actions d’exploitation : QB , Qr
o Actions climatiques : vent et pluie
o Actions de la température : T

Prof. Athanas KONIN


2. Actions et sollicitations – Combinaisons d’actions

En fonction des situation qu’une construction va connaître, on est


amené à superposer les effets des différentes actions. Pour ce faire :

a) On affecte à chaque type d’action, un coefficient de sécurité


b) On combine ensuite les différentes actions,
c) On retient la ou les combinaisons qui engendrent les sollicitations (N, V,
M) les plus défavorables.
Ces combinaisons dépendent de l’état limite de calcul
Ainsi, si on note :
2. Actions et sollicitations – Combinaisons d’actions
3. Principe de calcul aux états limites

La justification d’une structure est l’aboutissement du processus


suivant :

 Inventaire des actions appliquées à la construction,


 Détermination des actions concomitantes et calcul des combinaisons
d’actions correspondantes,
 Calcul des sollicitations pour chaque combinaison d’actions,
 Justification des différents états limites

Prof. Athanas KONIN


3. Principe de calcul aux états limites - Principe

Prof. Athanas KONIN


CHAPITRE 2. CARACTERES DES MATERIAUX

Ce chapitre présente les résistances de calcul des matériaux béton et aciers.

Prof. Athanas KONIN


1. Béton - Généralités

Prof. Athanas KONIN


1. Béton – Résistances de calcul - ELU

Le BAEL préconise d’utiliser des résistances de calcul des matériaux


(béton – acier) pour conduire évaluer les sollicitations résistantes. Ces
valeurs tiennent compte de l’état limite considéré.
Ainsi, pour les calculs à l’ELU, on adopte pour le béton un diagramme
parabole - rectangle :

Prof. Athanas KONIN


1. Béton – Résistances de calcul - ELU

Prof. Athanas KONIN


1. Béton – Résistances de calcul - ELS

fbser

Prof. Athanas KONIN


2. Aciers - Généralités

Acier = alliage de fer + carbone. Suivant la proportion de carbone :


 Acier doux (fe = 215 MPa et fe = 235 MPa),
 Acier mi-dur (fe = 400 MPa),
 Acier dur (fe = 500 MPa).
Le module de déformation longitudinale de l’acier est : Es = 2.105 MPa
2 procédés de fabrication :
 Laminage à chaud : on obtient des aciers ronds lisses (),
 Tréfilage : on obtient des aciers à surface crantées – aciers HA.
Les aciers ronds lisses sont de nuance douce et les aciers HA sont de nuance
dure et mi-dure.
Les aciers de BA sont livrés en :
o Barres de 10 à 12 m de longueur,
o Rouleaux pour les petits diamètres,
o Panneaux de treillis soudés.
Prof. Athanas KONIN
2. Aciers – Résistances de calcul - ELU

Prof. Athanas KONIN


2. Aciers – Résistances de calcul - ELS

Prof. Athanas KONIN


2. Aciers – tableau des contraintes de calcul

Fe 215 235 400 500


fc28 20 25 30 20 25 30 20 25 30 20 25 30
fsu 186,96 204,35 347,83 437,78
FPP 215 235 400 500
fsser

FP 143,33 147,58 156,41 200 201,63 215,56 250


FTP 114,67 118,06 127,52 160 161,30 172,44 200

Prof. Athanas KONIN


3. Dispositions constructives – Enrobage

L’enrobage (c) est l’épaisseur de béton qui protège l’armature de


l’extérieur. Elle doit être d’au moins :

 1 cm : locaux couverts, non exposés aux intempéries

 3 cm : éléments exposés aux intempéries, aux condensations,

 5 cm : éléments exposés à un environnement agressif

Prof. Athanas KONIN


3. Dispositions constructives – Paquet d’aciers

Les armatures peuvent être groupés par paquets. Mais, les paquets
autorisés sont :

Avec : hP : hauteur du paquet,

lP : largeur du paquet, et hP  lP

Prof. Athanas KONIN


3. Dispositions constructives – Paquet d’aciers

Prof. Athanas KONIN


4. Diagramme des 3 pivots - Principe

L’ELU comprend l’ETAT LIMITE DE RESISTANCE de l’un des


matériaux (acier ou béton). Afin de savoir qui de l’acier ou du béton
est utilisé jusqu’à sa limite, on se sert du diagramme des 3 pivots.

Les diagrammes contraintes – déformations des 2 matériaux sont


présentés ci-après :

Béton Acier

C B A
4. Diagramme des 3 pivots - Principe

Les points A, B et C représentent des valeurs limites de déformation


dans l’acier (A : est = 100/00) et dans le béton (B : ebc = 3,50/00 et C :
ebc = 20/00). Le diagramme des 3 pivots revient à présenter dans un
même repère les déformations limites dans l’acier (pivot A) et dans
le béton (pivot B en flexion et pivot C en compression). Ainsi, pour
une section droite donnée, on a :
20/00 3,50/00
B

II
C
I

Ast III
A 0
10 /00
O
4. Diagramme des 3 pivots - Principe

• Domaine 1 : le diagramme passe par le pivot A.

L'acier est utilisé au maximum (allongement 10 ‰). Le


raccourcissement du béton est compris entre 0 et 3,5 ‰.
Ce domaine correspond à la flexion simple ou composée
et à la traction simple (verticale passant par A).

• Domaine 2 : le diagramme passe par le pivot B.

Le béton est utilisé au maximum (raccourcissement 3,5


‰). L'acier est tendu ou faiblement comprimé (entre A et
O). Ce domaine correspond à la flexion simple ou
composée.
4. Diagramme des 3 pivots - Principe

• Domaine 3 : le diagramme passe par le pivot C.

Raccourcissement de la fibre de béton à la distance 3h/7


de la fibre la plus comprimée : ebc = 2‰. Il s’agit de
pièces soumises à la flexion composée ou à la
compression simple.

Connaissant le pivot, il est possible de déterminer la


déformation dans l’autre matériau (triangles homothétiques). Et
si la déformation est connue, cela signifie que la contrainte l’est
également (à partir des diagrammes contraintes –
déformations). Il est alors aisé de calculer les efforts dans la
section.
4. Diagramme des 3 pivots - Exemple

Le dimensionnement des aciers d’une poutre de section 25 x 50 cm a


donné Ast = 9,65 cm². Le coefficient de la fibre neutre a = 0,150. Les
caractéristiques des matériaux sont : fc28 = 25 MPa, fe = 400 MPa. On
demande de :
• Faire le choix des aciers longitudinaux et transversaux
• Faire le schéma de ferraillage de la poutre et déterminer la position
du centre de gravité des aciers,
• Tracer le diagramme des 3 pivots,
• Déterminer le pivot et tracer la droite de déformation de cette
section,
• Calculer l’effort de compression dans le béton et en déduire la
valeur du moment à l’ELU.
CHAPITRE 3. LIAISON ACIER - BETON

Ce chapitre présente les principales caractéristiques de l’adhérence entre l’acier et le béton.

Prof. Athanas KONIN


1. Approche expérimental – Essai d’arrachement

L’analyse de l’essai d’arrachement d’une barre scellée dans le


béton permet d’identifier les paramètres qui influencent la liaison
acier –béton : Type d’acier – qualité du béton – longueur scellée

F (N)

HA14

 14

 (mm

Prof. Athanas KONIN


1. Approche expérimental – Essai d’arrachement

Prof. Athanas KONIN


2. Approche théorique – Contrainte d’adhérence

L’action du béton sur la barre peut être remplacée par :

 Une contrainte normale de serrage : 

 Une contrainte tangentielle d’adhérence : s

Variation de l’effort dans la barre si s est constante

Prof. Athanas KONIN


2. Approche théorique – Contrainte d’adhérence

Prof. Athanas KONIN


3. Ancrages – Types d’ancrages

Deux types d’ancrages principalement utilisés en BA :


 Ancrages droits (scellements droits) : la barre est ancrée de manière
rectiligne dans le béton. La mise en œuvre de cet ancrage ne demande
pas de façonnage particulier de l’acier

 Ancrages courbes : une courbure est donnée à la barre. Cet ancrage


demande un délai supplémentaire de façonnage.

Prof. Athanas KONIN


3. Ancrages – Ancrages droits (scellements droits)

Prof. Athanas KONIN


3. Ancrages – Ancrages droits (paquets de barres)

Prof. Athanas KONIN


3. Ancrages – Ancrages courbes

Un ancrage courbe est composé de deux parties droites de longueurs


L1 et L2, et d’une partie courbe de rayon de courbure r et d’angle .

Prof. Athanas KONIN


3. Ancrages – Ancrages courbes (longueurs façonnées)

Prof. Athanas KONIN


4. Recouvrements des barres

Pour assurer la continuité de la transmission des efforts, on assure


une jonction par recouvrement entre deux barres identiques sur une
longueur appelée longueur de recouvrement, notée Lr.

c : entraxe des barres qui se recouvrent

Prof. Athanas KONIN


4. Recouvrements des barres

Prof. Athanas KONIN


5. Démarche de calcul en béton armé

Le calcul d’un élément en béton armé suit la procédure suivante :

 Détermination des actions appliquées à l’élément


(Descente de charges sur l’élément),

 Combinaison d’actions et calcul des sollicitations (N, V, M),

 Dimensionnement aux lieux des sollicitations maximales


des sections d’aciers à l’ELU (ou ELS),

 Vérification des sections d’aciers à l’ELS (ou ELU),

 Vérification des dispositions réglementaires,

 Établissement des plans de ferraillage de l’élément.

Prof. Athanas KONIN


CHAPITRE 3. ETUDE DE LA TRACTION – COMPRESSION SIMPLE

Ce chapitre présente les bases de calcul de pièces en béton armé sollicitées


par des efforts normaux (traction simple ou compression simple.

Prof. Athanas KONIN


CHAPITRE 3. ETUDE DE LA TRACTION – COMPRESSION SIMPLE

1. Étude de la traction simple – cas des tirants


1. 1. Hypothèses
1.2. Dimensionnement des armatures
1.3. Dispositions constructives
1.4. Organigramme de calcul des tirants en béton armé

2. Étude de la compression centrée – cas des poteaux


2.1. Hypothèses
2.2. Élancement d’un poteau
2.3. Dimensionnement des armatures
2.4. Dispositions constructives
2.5. Prédimensionnement des poteaux
2.6. Organigramme de calcul des poteaux en béton armé

Prof. Athanas KONIN


1. Traction simple

Les pièces sollicitées à la traction simple sont appelées


TIRANTS. On distingue :

 Les tirants rectilignes : Ils servent à équilibrer des poussées


horizontales (dans les arcs et les éléments voûtés) ou des
actions verticales (dans les suspentes).

 Les tirants circulaires : Ils sont utilisés dans les parois des
réservoirs circulaires et les silos.

Prof. Athanas KONIN


1. Traction simple - Hypothèses

Les tirants en béton armé sont calculés sous les hypothèses


suivantes :

 Le centre de gravité des aciers longitudinaux coïncide


avec celui du béton, et avec le point d’application de la
force de traction,

 Les sections droites planes avant déformation demeurent


planes après déformation,

 La résistance à la traction du béton est négligé,

 L’effort de traction est repris entièrement par les aciers


longitudinaux.
Prof. Athanas KONIN
1. Traction simple – Dimensionnement des armatures

Prof. Athanas KONIN


1. Traction simple – Dimensionnement des armatures

Prof. Athanas KONIN


1. Traction simple – Dispositions constructives

c c c

c’

Prof. Athanas KONIN


1. Traction simple – Dispositions constructives

Prof. Athanas KONIN


1. Traction simple – Organigramme de calcul des tirants

Données
a, b, G, Q, fe

oui non
FPP

Choix des aciers et


ferraillage de la section
en tenant compte des
dispositions
constructives
Prof. Athanas KONIN
1. Traction simple – Exemple

On considère un tirant de section 20 x 40 cm et de 20,00 m de


longueur. Le béton utilisé est de résistance fc28 = 16 MPa. Les aciers
sont de nuance HA 500. Ce tirant supporte des charges permanentes
et d’exploitation (G = 200 kN et Q = 80 kN). La fissuration est jugée
préjudiciable.

• Dimensionner la section d’aciers de ce tirant

• Choisir les aciers longitudinaux et transversaux

• Faire le dessin de ferraillage du tirant en respectant les dispositions


constructives.
2. Compression centrée

Les pièces soumises à la compression simple sont appelées


« couramment » poteaux.

En pratique, les charges transmises aux poteaux ne sont jamais


parfaitement centrées (imperfections d’exécution, moments
transmis par les poutres, dissymétrie de chargement, etc.). Pour
cela, les poteaux en béton armé sont généralement sollicités à
la compression centrée.

Un poteau est réputé soumis à la compression centrée si :

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Hypothèses

N.B : Le calcul des poteaux est mené uniquement à l’ELU

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Elancement d’un poteau

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Elancement d’un poteau

 0,7l0
o Soit encastré dans un massif de fondation,

o Soit assemblé à des poutres de plancher ayant au moins la même


raideur que le poteau dans le sens considéré et le traversant de
part en part.

 l0 dans les autres cas.

La longueur libre d’un poteau de bâtiment est compté entre


faces supérieures de deux planchers consécutifs ou de sa
jonction avec la fondation à la face supérieure du premier
plancher.

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Evaluation de l’effort résistant

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Evaluation de l’effort résistant

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Calcul des aciers longitudinaux

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Dispositions constructives

o Armatures longitudinales :
Armatures prises en compte dans les calculs de résistance

Si   35 : seules, sont à prendre en compte dans les calculs, les


aciers augmentant le plus efficacement la rigidité dans le plan de
flambement

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Dispositions constructives

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Dispositions constructives

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Prédimensionnement du coffrage

Prof. Athanas KONIN


2. Compression centrée – Organigramme de calcul des poteaux
Données
a, b, NG, NQ, fe, fc28, e

1. Effort ultime :
N u  1,35  N G  1,5  N Q
2. Résistances de calcul
f su  fe /  s ; f bu  0,85  f c 28 /  b
3. Section réduite de béton
B r  a  2cm  b  2cm
4. Elancement ( )
12  l f
 (a  b )
a

oui non
 ≤ 50

oui non
0,85  ≤ 70
a
   
2
0,60  50 
2
k  1  0,2     a  
  35   k  
k  1 si j  90 jours ; k  1 si j  90 jours ;
k  1,1 si j  90 jours ; k  1,1 si j  90 jours ;
k  1,2 si j  28 jours k  1,2 si j  28 jours
   
k  1 si j  90 jours ; k  1 si j  90 jours ;
2. Compression centrée –
k  1,1 si j  90 jours ;
Organigramme de calcul des poteaux (suite)
k  1,1 si j  90 jours ;
k  1,2 si j  28 jours k  1,2 si j  28 jours

1. Section théorique d' aciers :


N
1 B f 
A th    u  r c 28 
 a 0,9     b 
f su
2. Dispositions reglementaires :
 0,2  a  b 
A min  Sup  ; 4 cm² / m de paroi
 100 
5a  b
A max 
100

oui non
Ath ≤ Amax

Section d' aciers à disposer : Section maximale


A s  Max A th ; A min  A s  A max

1. Choix des aciers longitudinaux (L )


2. Aciers transversaux (t )
1
 t   L
3
s t  min15  L ; a  10 cm ; 40 cm
2. Compression centrée – Exemple

On considère un poteau de bâtiment de section 20 x 30 cm et de 3,00 m de hauteur.


Ce poteau est soumis aux actions permanentes G = 250 kN et d’exploitation Q =
120 kN. Les charges sont appliquées à 20 jours (e = 3 cm). Les matériaux utilisés
sont de résistance fc28 = 25 MPa et fe = 500 MPa.
1- Dimensionner les armatures longitudinales du poteau,
2- Faire le choix des aciers longitudinaux et transversaux,
3- Faire le schéma de ferraillage en respectant les dispositions
constructives.
CHAPITRE 4. ETUDE DE LA FLEXION SIMPLE

Ce chapitre présente les méthodes de calcul des poutres en béton armé


sollicitées à la flexion simple.

Prof. Athanas KONIN


CHAPITRE 4. ETUDE DE LA FLEXION SIMPLE

0. Généralités

1. Justification sous moment fléchissant (pages 8-22)


1.1. Hypothèses
1.2. Dimensionnement des poutres de section rectangulaire
1.3. Dimensionnement des poutres de section en Té
2. Justification sous effort tranchant (pages 23-29)
2.1. Hypothèses
2.2. Etapes de la justification
2.3. Organigramme de justification de l’effort tranchant
3. Arrêt des barres longitudinales (pages 30-33)
3.1. Hypothèses
3.2. Principes

Prof. Athanas KONIN


0. Généralités

Une pièce est soumise à de la flexion simple si :

 Les efforts internes non nuls sont M (moment fléchissant


et V (effort tranchant),

 L’axe neutre passe dans la section

Ainsi, l’étude de la flexion simple d’une poutre en BA se fera


par le dimensionnement de deux types d’aciers :

 Les aciers qui serviront à reprendre la traction due au


moment fléchissant,

 Les aciers qui permettront d’éviter le cisaillement dû à


l’effort tranchant.
Prof. Athanas KONIN
0. Généralités

Le ferraillage d’une pièce fléchie aura alors l’allure suivante :

Aciers transversaux Aciers de construction

Aciers longitudinaux

NB : Nous nous intéresserons dans la suite à l’étude de la


flexion simple dans le cas de poutres de section
rectangulaire ou en Té.

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Hypothèses

Le dimensionnement (vérification) des aciers longitudinaux est


conduit sous les hypothèses suivantes :

 Au cours des déformations, les sections droites restent


planes et conservent leurs dimensions,

 Il y a adhérence parfaite acier – béton

 La résistance du béton tendu est négligé

 À l’ELU :
o On suppose que le diagramme des déformations passe par l’un
des deux pivots de la flexion simple (pivot A (est=100/00) ou pivot B
(ebc=3,50/00)

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Hypothèses
o En flexion simple, la section de béton est partiellement
comprimée, on utilise comme diagramme de calcul pour le béton
le diagramme rectangulaire simplifié

3,50/00

20/00

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Hypothèses

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Dimensionnement des aciers Longitudinaux

CAS DES POUTRES DE SECTION RECTANGULAIRES

Ast

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Dimensionnement des aciers Longitudinaux

Considérons une poutre en BA soumis à la flexion simple.


Intéressons nous à l’équilibre d’une section (S) on a :

d- z
Nbc
y A.N
d h z
Ast Nst M

b S
1. Justification sous M – Cas des poutres rectangulaires

(1)

(2)

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

fbu

0,4yu
d- z

Nbc Nbc
yu A.N
d h z
Ast Nst Mu Nst

b S
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELU

Données
b, h, Mu, Ms, fe, fc28

oui non

1 oui non

2 Augmenter
b ou h

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELU

1 : Calcul sans aciers comprimés (Asc = 0)

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELU

2 : Calcul avec aciers comprimés (Asc  0)

3
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELU

1. Vérification des sections à l’ELS


2. Vérification de la Condition de Non Fragilité
3. Choix des aciers
4. Schéma de ferraillage en tenant compte des dispositions
constructives

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELU
Exemple 1 :

On considère une poutre isostatique, simplement appuyée à ses extrémités,


de 8,40 m de longueur entre nus posée sur des poteaux carrés de 25 cm de
côté. La poutre est de section 25 x 60 cm et supporte des charges
permanentes de 10,20 kN/m et des charges variables de 8,00 kN/m. la
fissuration est jugée peu préjudiciable (e = 2 cm). On demande de :
1- Déterminer les moments maximaux à l’ELU et à l’ELS
2- Dimensionner les armatures longitudinales à l’ELU
1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

bc

1/3ys
d- z

Nbc Nbc
ys A.N
d h z
Ast Nst Ms Nst
fsser/n
b S
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

La solution de l’équation (3) est donnée par l’abaque ci-dessous :

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M - Cas des poutres rectangulaires

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELS
Données
b, h, Ms, fe, fc28

oui non

1 oui non

2 Augmenter
3 b ou h

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELS

1 : Calcul sans aciers comprimés (Asc = 0)

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELS

2 : Calcul avec aciers comprimés (Asc  0)

3
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELS

1. Vérification des sections à l’ELU


2. Vérification de la Condition de Non Fragilité
3. Choix des aciers
4. Schéma de ferraillage en tenant compte des dispositions
constructives

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Organigramme de calcul ELS
Exemple 2 :

On considère une poutre isostatique, simplement appuyée à ses extrémités,


de 8,40 m de longueur entre nus posée sur des poteaux carrés de 25 cm de
côté. La poutre est de section 25 x 60 cm et supporte des charges
permanentes de 10,20 kN/m et des charges variables de 8,00 kN/m. la
fissuration est jugée préjudiciable (e = 3 cm). On demande de :
1- Déterminer les moments maximaux à l’ELS et à l’ELU
2- Dimensionner les armatures longitudinales à l’ELS
1. Justification sous M – Vérifications des sections

Après le dimensionnement des aciers à un état limite donné, il


est nécessaire de vérifier les sections obtenues à l’état limite
complémentaire.

Les calculs de vérification sont donnés dans les organigrammes


ci-dessous. Trois organigrammes sont présentés :

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Vérifications des sections à l’ELU
Données
b, h, Mu, Ast, Asc, fe, fc28

(d

oui non

Faire le
1. Vérification CNF dimensionnement
2. Choix des aciers à l’ELU

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Vérifications des sections à l’ELU
Exemple 2 (suite):

On considère une poutre isostatique, simplement appuyée à ses extrémités,


de 8,40 m de longueur entre nus posée sur des poteaux carrés de 25 cm de
côté. La poutre est de section 25 x 60 cm et supporte des charges
permanentes de 10,20 kN/m et des charges variables de 8,00 kN/m. la
fissuration est jugée préjudiciable (e = 3 cm). On demande de :
3- Vérifier la section d’aciers à l’ELU
1. Justification sous M – Vérifications des sections à l’ELS
Données
b, h, Ms, Ast, Asc, fe, fc28

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Vérifications des sections à l’ELS
1

oui non

oui non
Augmenter b ou h

1. Vérification CNF Faire le dimensionnement à


2. Choix des aciers l’ELS

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Vérifications de la CNF

Données
b, h, Ast, fe, fc28

oui non

Choisir des aciers de Choisir des aciers de


section  Ast section  AsCNF

Le principe de calcul des poutres de section rectangulaire


sollicitée à la flexion simple peut être schématisée ci-après :
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Exemple
Exemple 1 (suite) :

On considère une poutre isostatique, simplement appuyée à ses extrémités,


de 8,40 m de longueur entre nus posée sur des poteaux carrés de 25 cm de
côté. La poutre est de section 25 x 60 cm et supporte des charges
permanentes de 10,20 kN/m et des charges variables de 8,00 kN/m. la
fissuration est jugée peu préjudiciable (e = 2 cm). On demande de :
3- Vérifier la section d’aciers à l’ELS
4- Vérifier la CNF
5- Faire le choix des aciers longitudinaux et transversaux
6- Faire le schéma de ferraillage de la section de poutre
1. Justification sous M – Principe de calcul

Données
b, h, Ms, Mu, fe, fc28

oui non

Dimensionnement Dimensionnement
des aciers à l’ELU des aciers à l’ELS

Vérification des Vérification des


sections d’aciers à sections d’aciers à
l’ELS l’ELU

Vérification de la
CNF

Choix des aciers à


disposer
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Dimensionnement des aciers Longitudinaux

CAS DES POUTRES DE SECTION EN TE


b

table h0

nervure
Ast

b0

En travée, la table étant commune à la dalle et la poutre est comprimée :

Il s’agit donc de profiter de la dalle pour augmenter la section de béton


comprimé et ainsi diminuer la section d’acier à mettre en œuvre.
1. Justification sous M – Introduction

Dans le bâtiment, on trouve les poutres en Té comme :


 Poutrelles supportant les hourdis dans le cas de plancher à
corps creux

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Introduction

 Poutres supportant une dalle pleine en béton armé

La largeur du débord à considérer est d’au plus égale à :


• le dixième de la portée de la poutre,
• les deux tiers de la distance de la section considérée à l’axe
de l’appui le plus proche,
• la moitié de la distance entre deux poutres supportant la
même dalle.
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Introduction

Dans le cas de poutre en Té, la présence de la table rend


superflue la vérification de l’état limite de compression du béton.
Il n’est donc généralement pas nécessaire de prévoir des aciers
en zone comprimée.

Le calcul des poutres en Té est mené en distinguant 2 cas


suivant la position de l’axe neutre y.
 Si l’axe neutre est dans la table (y  h0) : la poutre en Té se
calcule comme une poutre rectangulaire de largeur b
 Si l’axe neutre est dans la nervure (y  h0) : on calcule une
vraie poutre en Té.
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Introduction

Lors d’un dimensionnement, la position de l’axe neutre n’est pas


connue. On va donc utiliser la valeur du moment maximum repris
par la table (MT) comme la valeur de référence. Ainsi :
 Si Msollicitant  MT (y  h0) : alors l’axe est dans la table : la
poutre en Té se calcule comme une poutre rectangulaire
de largeur b

 Si Msollicitant  MT alors l’axe neutre est dans la nervure (y 


h0) : on calcule une vraie poutre en Té.
La valeur de MT dépend de l’état limite de calcul.

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Calcul aux ELU

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – calcul aux ELU

 Mu  MTu : l’axe neutre est dans la nervure. Utilisation du principe


de Superposition, en décomposant la section en T, en deux
sections rectangulaires.

Mu = Mu1 + Mu2
Mu1 : moment repris par les débords de la table
Mu2 : moment repris par la nervure

Prof. Athanas KONIN


1. Justification sous M – Calcul aux ELU
1. Justification sous M – Calcul aux ELS
1. Justification sous M – calcul aux ELS
1. Justification sous M – Vérification des contraintes aux ELS
1. Justification sous M – Vérification des contraintes aux ELS
1. Justification sous M – Vérification des contraintes aux ELS
1. Justification sous M – Principe de calcul des poutres en T

Données
b0, h0, b, h, Ms, Mu, fe, fc28

oui non

Dimensionnement Dimensionnement
des aciers à l’ELU des aciers à l’ELS

Vérification des
sections d’aciers à
l’ELS

Vérification de la
CNF

Choix des aciers à


disposer dans b0
Prof. Athanas KONIN
1. Justification sous M – Application

Soit la vue en plan et la coupe AA représentées ci-dessous :


Vue en plan
30 AA

20
10,00 70
A A
2,50
30
2,50 2,50 25 25

25 25 25
Données : q = 8 kN/m²; F.P.P (e = 2 cm); fe = 500 Mpa; fc28 = 25 Mpa;
rbéton = 25 kN/m3; D = 25 mm.
1- Déterminer les dimensions de la poutre

2- Faire le dimensionnement des aciers et les vérifications réglementaires

3- Faire le schéma de ferraillage de la poutre


2. Justification sous T - Principes

Les figures ci-dessous présentent la rupture d’une poutre et


d’une dalle due à l’effort tranchant près de l’appui. Dans le cas
de la poutre (figure de gauche), on remarque l’inclinaison (à 45°) des
fissures.
2. Justification sous T - Principes

L’effort tranchant est maximum aux appuis. L’étude de


l’équilibre d’un prisme élémentaire montre l’existence de bielles
comprimées à 45° encadrées par des fissures (voir schéma).
2. Justification sous T - Principes

Justifier l’effort tranchant revient à envisager les états limites


suivants :

– Compression limite des bielles de béton comprimé


limitées par deux fissures à 45°,

– Traction limite des aciers longitudinaux existants,

– Traction limite des armatures d’âme ou armatures


transversales.

Dans le cas de l’effort tranchant, la justification est menée


uniquement à l’ELU.
2. Justification sous T – Etapes de la justification

La justification est ainsi menée conformément au schéma ci-


après :

Données

Calcul de la contrainte tangentielle conventionnelle

Justification des
Justification du Justification des
aciers
béton aciers longitudinaux
transversaux
2. Justification sous T– Contrainte tangentielle conventionnelle
2. Justification sous T – Justification du béton de l’âme
2. Justification sous T – Justification du béton d’appui
2. Justification sous T – Justification du béton d’appui
2. Justification sous T – Justification des aciers longitudinaux
2. Justification sous T – Justification des aciers longitudinaux
2. Justification sous T – Justification des aciers transversaux

Il s’agit de déterminer la répartition (les espacements) des


aciers transversaux.

Ainsi :

 On détermine l’espacement initial st0

 On détermine les autres espacements soit par la


méthode analytique, soit par la méthode de Caquot.
2. Justification sous T – Calcul de l’espacement initial St0
2. Justification sous T – Calcul de l’espacement initial St0
2. Justification sous T – Répartition des aciers transversaux
3. Arrêt des barres longitudinales - Hypothèses

L’effort de traction F qui sollicite la membrure longitudinale à


l’abscisse « x », a la même intensité à l’abscisse « x + z ».

Ainsi, pour évaluer l’effort agissant sur une membrure tendue,


on prend en compte le moment fléchissant agissant à une
distance z de la section considérée dans la direction où le
moment augmente en valeur absolue.
3. Arrêt des barres longitudinales - Hypothèses

Cette règle conduit à décaler de z (= 0,8.h), dans le sens


défavorable, les courbes enveloppes des moments fléchissants.

Cette règle ne majore pas le moment maximum. Elle va


s’appliquer aux arrêts du second (voire du troisième) lit
d’armatures.
3. Arrêt des barres longitudinales - Principes

Pour obtenir l’épure d’arrêt des barres, l’ordre des opérations est
le suivant :
1. Déterminer la courbe enveloppe des moments fléchissants

2. Décaler de 0,8.h cette courbe des moments

3. Calculer les moments résistants de chaque lit d’armature

4. Tracer la courbe des moments résistants en tenant compte


de la longueur de scellement droits des lits d’armatures et
ayant toujours des moments résistants supérieurs aux
moments décalés

5. En déduire la longueur des lits qui ne sont pas prolongés


jusqu’aux appuis.
3. Arrêt des barres longitudinales - Exemples
ls
M(x) (1°+2°+3°)lits
M3
ls
(1°+2°)lits M2

M(x)
1° lit M1
M(x) décalé de 0,8h

x
O l

3° lit
2° lit
1° lit

l
TRAVAUX DIRIGES (Séquence n°2)

 Groupe 1 : exercice 1

 Groupe 2 : exercice 2

 Groupe 3 : exercice 3

 Groupe 4 : exercice 4

 Groupe 5 : exercice 5

Chaque groupe est prié de traiter les exercices et de les


remettre à l’enseignant.
CHAPITRE 5. ETUDE DES PIECES SOUMISES A LA TORSION

Ce chapitre présente les bases de calculs des pièces sollicitées à la torsion


CHAPITRE 5. ETUDE DES PIECES SOUMISES A LA TORSION

0. Généralités

1. Contraintes de torsion

2. Comportement des poutres soumises à la torsion

3. Justification des poutres sous sollicitation de torsion


0. Généralités - Définition
0. Généralités – Causes de la torsion

Des sollicitations de torsion apparaissent :

o De par la non symétrie du système porteur,

o De par la courbure imposée par la géométrie,

o De par la dissymétrie des charges appliquées


0. Généralités – Types de torsion

On distingue 2 types de torsion :

o La torsion d’équilibre : cette torsion est nécessaire pour assurer le


transfert des forces, en respectant les conditions d’équilibre du
système statique.
Dans ce cas, quel que soit l’état de déformation ou de fissuration de la
pièce sollicitée en torsion, le couple de torsion reste invariable, d’où la
nécessité de l’évaluer avec prudence et de l’équilibrer par un ferraillage
approprié.
0. Généralités – Types de torsion

o La torsion de compatibilité : elle n’apparaît que dans les systèmes


hyperstatiques, chaque fois qu’une rotation angulaire est empêchée.
Dans ce cas, le couple de torsion diminue lorsque la déformation et/ou la
fissuration de la pièce sollicitée en torsion augmentent. On doit tenir
compte de l’effet de torsion dans le calcul des éléments auxquels la pièce
est liée, mais pas dans le calcul de la pièce elle-même.
0. Généralités – Types de torsion

Des essais effectués sur des poutres armées montrent qu’avec


l’accroissement du moment de torsion, il y a une redistribution des efforts
internes vers les bords de la section. Seule une couche de béton peu
épaisse contribue à la résistance.
On constate que deux sections de mêmes dimensions extérieures et de
même ferraillage, l’une pleine et l’autre creuse ont le même comportement.

Le moment de torsion extérieure MT sera équilibré par deux moments de


torsion intérieure de nature différente.
0. Généralités – Types de torsion

o Torsion uniforme ou torsion de St-Venant


Ce type de torsion se développe dans les sections fermées. La torsion
uniforme provoque une rotation d’ensemble de la section en conservant
pratiquement sa forme initiale.
La transmission du moment de torsion au travers de la section se fait sous
la forme d’un flux de cisaillement de valeur constante.
0. Généralités – Types de torsion

o Torsion non uniforme


Ce type de torsion se développe dans les sections ouvertes (T, U, L, etc.).
La transmission du moment de torsion dans une section ouverte engendre
simultanément des contraintes de cisaillement et des contraintes normales.

Les ouvrages en béton armé sont généralement massifs et à profil fermé, ils
seront donc justifiés à la torsion uniforme.
1. Contraintes de torsion
1. Contraintes de torsion – Sections creuses
1. Contraintes de torsion – Sections pleines
2. Comportement des poutres soumises à la torsion
Avant fissuration, le moment de torsion conduit à une augmentation des
contraintes principales de traction et de compression.
Après fissuration, lorsque les contraintes de traction dépassent la résistance
du béton, des fissures inclinées de 45° apparaissent.

Le dimensionnement d’une section soumise à la torsion implique :


o Le dimensionnement des aciers transversaux nécessaires à la reprise
des efforts de traction,
o La vérification des bielles de béton comprimées,
o Le calcul des aciers longitudinaux supplémentaires.
2. Comportement des poutres soumises à la torsion

Le schéma de rupture comporte trois éléments :


o Il y a une compression dans les bielles du béton,
o Il y a une traction dans les armatures longitudinales,
o Il y a une traction dans les armatures transversales.
Comme pour la justification de l’effort tranchant !!!
3. Justification des poutres sollicitées à la torsion
3. Justification des poutres sollicitées à la torsion
3. Justification des poutres sollicitées à la torsion

3.2. Justification des armatures


Les armatures de torsion se composent d’un double système :
o Armatures longitudinales
o Armatures transversales
Ces armatures viennent en complément des armatures calculées et
disposées pour résister aux autres sollicitations (moment fléchissant et effort
tranchant).

Ces armatures sont déterminées par application de la règle des coutures aux
deux plans définis ci-après :
3. Justification des poutres sollicitées à la torsion

o Plan P, perpendiculaire à l’axe longitudinal de la pièce, ce qui donne


les aciers longitudinaux,
o Plan R radial, passant par le même axe, ce qui donne les aciers
transversaux.
3. Justification des poutres sollicitées à la torsion
3. Justification des poutres sollicitées à la torsion
CHAPITRE 6. ETUDE DES PIECES SOUMISES A LA FLEXION COMPOSEE

Ce chapitre présente les bases de calculs des pièces sollicitées à la flexion composée
CHAPITRE 6. ETUDE DES PIECES SOUMISES A LA FLEXION COMPOSEE

0. Généralités

1. Définitions

2. Notations

1. Etat Limite Ultime de Résistance


1. Sections entièrement tendues

2. Sections partiellement tendues

3. Sections entièrement comprimées

4. Diagramme d’interaction

2. Etat Limite de Service


1. Sections entièrement tendues

2. Sections partiellement tendues

3. Sections entièrement comprimées


0. Généralités - Définitions
0. Généralités - Définitions
0. Généralités - Définitions
0. Généralités - Notations
1. ELUR – Sections entièrement tendues
1. ELUR – Sections entièrement tendues
1. ELUR – Sections partiellement tendues
1. ELUR – Sections partiellement tendues
1. ELUR – Sections entièrement comprimées
1. ELUR – Diagrammes d’interaction
1. ELUR – Diagrammes d’interaction
1. ELUR – Diagrammes d’interaction
1. ELUR – Diagrammes d’interaction

Ci-dessous :
2. ELS

Les calculs sont menés comme à l’ELUR mais en tenant compte des
contraintes calculées à l’ELS et des sollicitations calculées à l’ELS.
CHAPITRE 7. CALCUL DES DALLES PLEINES

Ce chapitre présente les méthodes de calcul des dalles pleines en béton


armé sollicitées à la flexion simple.
CHAPITRE 7. CALCUL DES DALLES PLEINES

0. Généralités

1. Dalles simplement appuyées

2. Dalles sur appuis continus

3. Ferraillage des dalles

4. Dispositions réglementaires

5. Transmission des charges de planchers


0. Généralités – Définitions et notations
1. Dalles simplement appuyées - Définitions

Suivant la disposition des appuis et le rapport a, deux méthodes


sont utilisées :

 Dalles appuyées sur deux côtés,

 Dalles appuyées sur leur quatre côtés.


1. Dalles simplement appuyées – Dalles appuyées sur 2 côtés
1. Dalles simplement appuyées – Dalles appuyées sur 2 côtés
1. Dalles simplement appuyées – Dalles appuyées sur 4 côtés
1. Dalles simplement appuyées – Valeurs de mx et my
1. Dalles simplement appuyées – Efforts tranchants
2. Dalles sur appuis continus – Définition

Ce sont les dalles dont les appuis sont constitués, soit par des
éléments continus avec lesquels elles forment un ensemble
monolithique (nervure ou poutre en BA), soit par des murs sur
lesquels elles reposent.

On prend en compte un moment d’encastrement, qui permet de


diminuer dans une certaine mesure la valeur des moments en
travée, déterminés pour la dalle articulée sur ses contours.
2. Dalles sur appuis continus – Dalles portant dans un seul sens

Dans le cas des dalles portant dans un seul sens reposant sur
des appuis continus, le calcul des sollicitations est mené soit par :

 La méthode forfaitaire,

 La méthode de Caquot.

Comme pour les poutres de planchers continus (voir chapitre


suivant).
2. Dalles sur appuis continus – Dalles portant dans les deux sens

Les moments M0x et M0y sont calculés suivant les prescriptions


relatives à la dalles simplement appuyées sur son contour.

Ces moments en travée sont réduits de 15 à 25%, selon les


conditions d’encastrement (voir figure) pour tenir compte de la
continuité.

Les moments d’encastrement sur les grands et les petits côtés


sont évalués respectivement au moins à 40% et 50% des
moments fléchissants maximaux.
2. Dalles sur appuis continus – Dalles portant dans les deux sens

Les valeurs des moments sur appuis sont prises égales à :

o 0,15.M0 dans le cas d’un faible encastrement, c’est-à-


dire pour un panneau de rive de dalle reposant sur une
poutre de rive,

o 0,30.M0 dans le cas d’un encastrement partiel, c’est-à-


dire pour un panneau de rive de dalle reposant sur un
voile en béton,

o 0,50.M0 dans le cas d’une dalle continue, c’est-à-dire


pour un panneau intermédiaire de dalle reposant sur
une poutre ou sur un mur.
2. Dalles sur appuis continus – Dalles portant dans les deux sens
2. Dalles sur appuis continus – Dalles portant dans les deux sens

Exemple de valeurs pour les moments en travée et sur appuis.


2. Dalles sur appuis continus – Dalles portant dans les deux sens
3. Ferraillage des dalles – Sections d’aciers
3. Ferraillage des dalles – Sections d’aciers longitudinaux

La condition de non fragilité et de pourcentage minimal d’aciers


conduit à :

Lorsque la fissuration est jugée peu préjudiciable, l’écartement


maximal des armatures d’une même nappe est donnée par :
3. Ferraillage des dalles – Aciers transversaux
4. Dispositions constructives – Epaisseur minimale

L’épaisseur minimale d’un hourdis coulé en place est de :

o 4 cm s’il est associé à des entrevous résistants (en


béton ou en terre cuite)

o 5 cm dans les autres cas.

Généralement l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à


satisfaire les conditions d’isolation phonique ou de coupe-feu.

Dans les bâtiments d’habitation, l’épaisseur minimale est


généralement de 14 cm.
4. Dispositions constructives – Epaisseur minimale

Si les conditions d’isolation phoniques sont inconnues, il est


d’usage de choisir l’épaisseur d’une dalle pleine en béton armé
en fonction de ses dimensions et des conditions d’appuis, pour
limiter les déformations.

On peut utiliser le tableau ci-dessous pour pré-dimensionner


les dalles
4. Dispositions constructives – Les trémies
4. Dispositions constructives – Les trémies

Disposition des barres de renfort autour d’une trémie


4. Dispositions constructives – Les trémies

Dans le cas de grandes trémies, des poutres noyées dans la


dalles devront être utilisées pour reporter les charges aux
appuis.
4. Dispositions constructives – Arrêts des barres

 Dans le cas des armatures inférieures, les aciers armant la


travée d’une dalle sont prolongés jusqu’aux appuis :

o Dans leur totalité, si la dalle est soumise à des charges


concentrées mobiles,

o À raison d’une barre sur deux au moins dans le cas


contraire.

Les armatures prolongées jusqu’aux appuis et celles arrêtées


doivent avoir les longueurs ci-après :
4. Dispositions constructives – Arrêts des barres

Longueurs d’ancrage et d’arrêt des armatures de la nappe


inférieure d’une dalles
4. Dispositions constructives – Arrêts des barres
4. Dispositions constructives – Arrêts des barres
4. Dispositions constructives – Etat limite de déformation
5. Transmission des charges de planchers

La transmission des charges du planchers aux poutres se fait :

 Sur les deux côtés porteurs dans le cas de dalles


portant dans un seul sens,

 Par les lignes de ruptures dans le cas de dalles


reposant sur leurs quatre côtés (a  0,4). Voir ci-après :
5. Transmission des charges de planchers

Pour le calcul pratique, les charges triangulaires et


trapézoïdales sont remplacées par des charges uniformes
équivalentes par unité de longueur :

 Charges trapézoïdales sur les poutres :

la charge uniforme pour le calcul de

o Effort tranchant est :

o Moment fléchissant est :


5. Transmission des charges de planchers

 Charges triangulaires sur les poutres :

la charge uniforme pour le calcul d’une

o Travée intermédiaire est :

o Travée de rive est :


6. Exemple d’application

Faire l’étude complète du panneau de dalle b. Fissuration peu


préjudiciable (e = 2 cm). fe = 400 Mpa, fc28 = 25 Mpa.
B

A A
6. Exemple d’application – Démarche de résolution

1- Descente de charges sur la dalle et combinaison d’actions à l’ELU et à


l’ELS,

2- Calcul des coefficients ai des panneaux (a), (b) et (c),

3- Calcul des moments maximaux M0i au centre des panneaux simplement


appuyés et des efforts tranchants aux appuis,

4- Calcul des moments aux appuis du panneau (b) (coupe AA et coupe BB),

5- Calcul des moments en travée du panneau (b),

6- Dimensionnement des aciers (b = 1,00 m et h = 0,16 m),

7- Vérification de la CNF,

8- Vérification de l’effort tranchant et de la condition de déformation,

9- Choix des aciers en tenant compte des dispositions constructives,

10- Schéma de ferraillage de la dalle.


CHAPITRE 5. POUTRES ET PLANCHERS CONTINUS

Ce chapitre présente les méthodes de calcul des sollicitations et des aciers


dans les poutres de planchers continus.
CHAPITRE 5. POUTRES ET PLANCHERS CONTINUS

0. Généralités

1. Domaines d’application des méthodes propres au BA

2. Méthode forfaitaire

3. Méthode de Caquot
0. Généralités – Planchers - définition

Un plancher est une aire plane destinée à limiter les étages et


à supporter les revêtements. Les deux principales fonctions
d’un plancher sont :

o Une fonction de résistance mécanique, il doit supporter


son propre poids et les surcharges,

o Une fonction d’isolation acoustique et thermique.

Les planchers rencontrés dans les bâtiments peuvent être


classés en trois grandes catégorie :

 Les planchers constitués d’une dalle associée à des


poutres secondaires et principales,
0. Généralités – Poutres continues de planchers

 Les planchers à poutrelles préfabriquées (ou coulées en


place),

 Les planchers champignons et les planchers dalles.

Dans les structures des bâtiments, il est fréquent de rencontrer


des poutres continues, c’est-à-dire reposant sur plus de deux
appuis (poteaux ou murs).

Une telle poutre est dite hyperstatique car les équations de la


statique ne suffisent pas à la détermination de toutes les
actions de contact.
0. Généralités – Poutres continues de planchers

La RDM propose des solutions aux problèmes hyperstatiques.


La méthode classique qui permet de résoudre le cas des
poutres continues est la méthode des trois moments.

L’expérience montre que cette méthode de continuité théorique


donne des moments trop forts sur appuis et trop faibles en
travées.

Le règlement prévoit donc deux méthodes de résolution pour


les poutres continues :

o La méthode forfaitaire,

o La méthode de Caquot.
1. Domaines d’application des méthodes propres au BA
1. Domaines d’application des méthodes propres au BA

 Si les conditions a, b, c et d sont vérifiées, on appliquera


la méthode forfaitaire pour le calcul des sollicitations.

 Si la condition a n’est pas vérifiée, on appliquera la


méthode de Caquot pour le calcul des sollicitations.

 Si la condition a est vérifiée mais une ou plus des trois


conditions b, c et d ne le sont pas, on appliquera la
méthode de Caquot minorée pour le calcul des
sollicitations.
1. Domaines d’application des méthodes propres au BA

Remarques :

 Si les quatre conditions sont vérifiées, il est toujours


possible d’utiliser la méthode de Caquot minorée, qui
conduira à un ferraillage mieux dimensionner que celui
de la méthode forfaitaire. Mais la méthode de Caquot est
plus longue que la méthode forfaitaire.

 Ces méthodes s’appliquent uniquement aux poutres


supportant une dalle faisant office de table de
compression. Pour le calcul d’une poutre de chemin de
roulement (par exemple), on utilisera les méthodes de la
RDM pour calculer les moments aux appuis.
2. Méthode forfaitaire – Domaine d’application

Cette méthode est applicable aux planchers à charge


d’exploitation modérée, c’est-à-dire aux constructions
courantes.

Elle ne s’applique qu’aux éléments fléchis (poutres ou dalles)


remplissant les conditions a, b, c et d.
2. Méthode forfaitaire – Principe

Soit une poutre continue :

Et la poutre isostatique associée à la travée i dite « travée de


comparaison »

Il s’agit d’évaluer les valeurs des moments maximums en


travée et sur appuis par rapport à des fractions fixées
forfaitairement de la valeur M0, moment maximum de la travée
de comparaison.
2. Méthode forfaitaire – Notation
2. Méthode forfaitaire – Applications
2. Méthode forfaitaire – Pratique

1 et 2.
2. Méthode forfaitaire – Arrêt de barres forfaitaires
2. Méthode forfaitaire – Effort tranchant
2. Méthode forfaitaire – Exemple d’application
Faire l’étude complète de la poutre continue (P3-P11). Les données sont :
• Plancher à corps creux (16 +4) : g = 2,85 kN/m²,
• Revêtement : g = 0,50 kN/m²,
• charge d’exploitation : q = 2,50 kN/m²,
• F.P.P (e = 2 cm); fe = 500 Mpa; fc28 = 25 Mpa; rbéton = 25 kN/m3
2. Méthode forfaitaire – Démarche de résolution
1- Descente de charges sur la poutre et combinaison d’actions à l’ELU et à
l’ELS,

2- Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire,

3- Calcul des moments maximaux M0i pour les travées isostatiques,

4- Calcul des moments aux appuis de la poutre,

5- Calcul des moments en travée de la poutre,

6- Dimensionnement des aciers longitudinaux,

7- Choix des aciers longitudinaux et transversaux,

8- Calcul des efforts tranchants aux appuis

9- Vérification sous les efforts tranchants,

10- Schéma de ferraillage de la poutre.


3. Méthode de Caquot – Domaine d’application

Remarque
3. Méthode de Caquot – Principe
3. Méthode de Caquot – Notation
3. Méthode de Caquot – Applications
3. Méthode de Caquot – Applications
3. Méthode de Caquot – Application
3. Méthode de Caquot – Arrêt des barres

Dans le cas de l’application de la méthode de Caquot, l’arrêt


des barres de 2ème nappe et plus est réalisé par le tracé de
l’épure d’arrêt des barres (voir chapitre sur la flexion simple).
2. Méthode forfaitaire – Exemple d’application
Faire l’étude complète de la poutre continue (P3-P11). Les données sont :
• Plancher à corps creux (16 +4) : g = 2,85 kN/m²,
• Revêtement : g = 0,50 kN/m²,
• charge d’exploitation : q = 2,50 kN/m²,
• F.P (e = 3 cm); fe = 500 Mpa; fc28 = 25 Mpa; rbéton = 25 kN/m3
4. Exemple de tableau de calcul
CHAPITRE 10. FONDATIONS SUPERFICIELLES

Ce chapitre porte sur l’Etat Limite de Service vis-à-vis des déformations des éléments fléchis.

Prof. Athanas KONIN

Vous aimerez peut-être aussi