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APPRENDS A REALISER UN

DEVIS ET METRE
Par l’Ir.Tech.Serena PUATI

Février 2018
AVANT-PROPOS

Ce support est une guide pratique d’initiation à la réalisation des Devis


(quantitatif et estimatif), Métré, et sur la détermination de Temps que peut mettre la
réalisation de quelques travaux. Il a été réalisé dans le but de former et d’informer.
 Former les différents candidats sur la nécessité d’accorder une grande
maîtrise du « métré» pour établir un devis quantitatif et estimatif (DQE) des
travaux dans le domaine du bâtiment.
 Informer les clients sur la traçabilité des dépenses, à mieux évaluer
l’importance de chaque phase de construction d’un ouvrage depuis sa
présentation jusqu’à sa livraison.

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CHAPITRE I : LE METRE

1.1. Définitions
Le métré n’est pas un plan, c’est un document administratif établit par le
métreur sur des feuilles spéciales ; le métré est composé des calculs de surface et de
volumes qui permettent de déterminer les quantités de matériaux à mettre en œuvre.
Le métré a donc pour but l’évaluation des ouvrages en partant de leur
mesurages : suivant les cas : avant, pendant et après l’exécution des travaux. On peut
dire que: si le métré est calculé avant le début des travaux sur chantier c.à.d. il est
calculé entièrement sur des plans, il porte le nom d’avant métré.
Avant-métrés
- Si on ajoute des prix unitaires aux divers postes de l’avant-métré, il porte le
nom de devis-estimatif ;
- Si le métré est calculé sur base d’un relevé sur chantier il reprend les
ouvrages qui sont déjà exécutés, il porte le nom de mémoires ;
- Si on ajoute des prix unitaires aux divers postes du mémoire, il porte le nom
de décompte.
Tableau N0 1 : Exemple d’une présentation d’avant-métré
N0 Description de prestation vendue des O.E. UNITES Quantités
01.02.30 Réalisation des cloisons en briques plâtrières m2 875,00
alvéolées de 7cm y compris l’enduit en plâtre
de 10 mm2 sur chaque face.
02.21.10 Maçonnerie des murs en parpaings creux de m2 1170,00
20x20x50 y compris en enduit ciment de 15
mm coté extérieur.
03.14.08 Enduit plâtre sur murs en parpaings coté m2 980,00
intérieur.

Tableau N0 2
2.10.1. Les unités Appellation U Précisions Observati
on
1 Le linéaire Le mètre M Arrondir au centième 12,50 m
2
2 La surface Le mètre carré m Arrondir au centième 254,69 m2
3
3 Le volume Le mètre cube m Arrondir au millième 69,592 m3
4 Un poids Kilogramme Kg Arrondir au millième 25,627 Kg
Tonne t Arrondir au millième 29,235 t
Gramme gr Arrondir au millième 658,249 gr
5 La main L’heure h Arrondir au centième 45.24 h
d’œuvre La journée j Mettre un nombre entier 2 j

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1.2. Recherche des quantités d’ouvrages élémentaires
Pour rappel, on devra différentier les appellations :
- Avant-métré : pour les travaux quantifiés sur plan
- Métré : pour travaux quantifiés à partir des relevés d’ouvrages
existants.
L’avant-métré, comme le métré a pour objectif de calculer des diverses
quantités d’ouvrages élémentaires.
Le métré doit être méthodique dans la réalisation de son avant-métré.
L’avant-métré doit suivre l’ordre chronologique des travaux sauf
exception motivée par des considérations pratiques afin d’éviter des oublis ou pour
faciliter les repérages (exemple : Béton puis armatures (ratio) et coffrage).
L’avant-métré doit suivre l’ordre logique (exemple : Façade Est puis
Sud, puis Ouest, puis Nord), et reprendre toujours le même ordre tout au long de
l’étude.
Exemple
Débroussaillage, dégagement du sol.
Bâtiment
- Terrassement détaillé en descendant
- Fondations détaillées en montant
- Murs du soubassement (longitudinaux, transversaux, refends,…)
- Plancher bas de rez-de-chaussée
- Murs de rez-de-chaussée
- Murs du 1er niveau

1.3. Mode du métré


1.3.1. Définition
Le mode de métré est la manière dont le métré compose, détaille,
énumère et présente les articles du métré.
Pour la réalisation du métré, aussi bien pour en faciliter la vérification et
en rechercher les erreurs, il est importé de suivre trois règles. A savoir :
- Le métré doit suivre l’ordre chronologique des travaux ;
- Le métré doit suivre la localisation des travaux ;
- Le métré doit être séparé par construction.

1.3.2. Ordre chronologique


La construction d’un immeuble sera détaillée à partir du sous-sol vierge,
en suivant le débroussaillage, le dégagement du sol, les fondations profondes jusqu’

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aux ouvrages non combles, suivis des ouvrages extérieurs au bâtiment (façades …),
des espaces libres et abord, des égouts et des canalisations.
Les terrassements seront détaillés en descendants pour les fouilles,
comme pour les déblais.
1.3.3. Localisation des travaux
L’interprétation de la première règle se fait pour l’application ou de la
seconde, de la manière suivante :
Les murs par exemple, seront détaillés en gros-œuvres, les murs de
façades d’abord, puis les murs de pignons, puis les murs de refends, et ceci sur toute
hauteur du bâtiment. Ils seront toutefois de détaillés par niveau.
Les planchers, toujours en gros œuvre seront détaillés par étage, en
montant s’il y a lieu dans chaque étage de la droite vers la gauche.
1.3.4. Séparation par construction
En cas de plusieurs constructions différentes dans un même projet, il
importe de séparer les métrés de chaque bâtiment, de façon qu’une pige de métré se
rapporte à l’une des constructions exclusivement.
Ceci facilite la vérification et la recherche d’erreurs ou d’omission et
permet de s’y retrouver en cas de modifications.
1.3.5. Le mode de mesurer
Le métré conduit à évaluer un certain volume des travaux, ou plus
exactement une certaine quantité de travaux, de la mesurer.
Le mesurage se fait soit sur plan (avant-métré) soit sur place. Le détail
des ouvrages correspond toujours à une décomposition géométrique de lignes, de
surfaces, de volumes ; préparé sur plan, repérée sur place. Cette décomposition conduit
le métreur à appliquer des formules visuelles de calcul qu’il doit connaitre par cœur ou
savoir très facilement.
Règle générales de décomposition
La décomposition devra toujours être faite de façon à supprimer les
causes déterreurs ou d’omission, elle devrait aussi avoir pour but d’éviter les mêmes
calculs d’un stade ultérieurs d’achèvement ou de finition. Elle correspond toujours à
des travaux réellement faits. D’où une première règle dont l’application facilite
l’exposé et la recherche :
- Le prix unitaire s’applique aux quantités réelles, tous vides déduits ;
- Une seconde règle également intangible ;
- Un mur se mesure entre ses repères d’extrémité et non pas d’angle à angle

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Exemple

La surface de ce mur ne se calcule pas en faisant la somme


A+B+C+D+G+H+I, mais en déduisant la surface des vide (P+F1+F2) de la surface
totale, les volumes se calculent suivants le même principe.
1.4. Outils de l’avant-métré
Le métreur doit connaitre précisément le travail à réaliser. Il dispose pour
cela des outils suivants ;
- Les plans
- Le C.C.T.P (Cahier des Clauses Techniques Particuliers) ou son
descriptif des ouvrages.
Le descriptif répond aux questions suivants (il concerne le client et
l’entreprise en l’absence de C.C.T.P) ;
 En quoi ? (Matériaux, composants)
 Où ?(Localisation)
Le C.C.T.P, élément essentiel, répond, en plus à la question suivante
(cette question ne concerne que l’entreprise ?
 Comment ? (Mise en œuvre c.à.d. prescription liées a à la qualité à
obtenir, choix, …)
Dans le cas où on ne dispose ni du C.C.T.P ni du descriptif des ouvrage
(marchés privés de peu d’importance essentiellement), il faudra il faudra rechercher
attentivement différents O.E à partir d’une identification préalable des différents
éléments d’ouvrage à construire.
1.5. Démarches indispensables de l’avant-métré
La réalisation d’un avant-métré sera conduite en respectant les
démarches suivantes :

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S’imprégner des prestations Prendre des notes sur une feuille à
demandées et des particularités : part, les points qui semblent
1 - Lire attentivement le C.C.T.P ou à important.
défaut le descriptif de l’ouvrage.
- Rechercher les documents Prendre des notes en mettant les
nécessaires à exploiter références indiquées ou les numéros
 Celle existante d’articles, le conditionnement pour
 Les D.T.U (Documents la livraison…
Techniques Unifiés).
 Vérifier les cotes Faire des dessins de détails pour
faciliter la compréhension du travail
demandé.
Liste ordonnée (brouillon) des Surligner ou colorier les éléments de
ouvrages élémentaires(O.E) à même nature.
analyser :
- Repérer les O.E à quantifier Changer de couleur pour un autre
 En utilisant le C.C.T.P ou le élément et ainsi de suite.
descriptif
2  En identifiant les différents N.B. : Les différents O.E
éléments d’ouvrages à correspondent en grandes
construire si absence de majorité à ceux dont l’entreprise
C.C.T.P/descriptif. possède le prix dans son
- Faire une liste ordonnée selon un bordereau.
ordre logique
Analyse sans calcul des différents O.E : Recherche des dimensions
- Rédiger les textes définissant les manquantes sur les plans :
particularités des O.E. - Dimensions « dans Œuvre »
- Faire l’avant-métré en faisant (D.O) ou « hors Œuvre »
3 apparaitre toutes les opérations - Hauteur sous plafond
utilisées pour les calculs ultérieurs - Hauteur d’allège ou de
en présentant les unités de chaque retombées des poutres
O.E. - Epaisseur de l’isolant, d’enduit,
- Pointer au fur et à mesure sur les des cloisons…
plans les O.E déjà étudiés.
Faire et vérifier les calculs Attention aux erreurs de frappe, il
4 faut avoir une idée du résultat que
l’on cherche.

1.6. Exemple de présentation des calculs


La présentation des calculs se fait sous forme de tableau. Il existe deux
types de présentation les plus usuelles. Il s’agit des présentations en timbre et des
présentations en colonne. Dans la présente formation, nous ne parlerons que des
présentations en colonne.

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Tableau N04 : Exemple PRESENTATION EN COLONNE

Application
Réaliser le métré du retracement de la fondation du plan ci-dessous.
Sachant qu’il s’agit d’un radier générale et que le terrassement va atteindre une
profondeur de 2.5 m.

1.7. Ouvrages comptés dans les prix unitaires, à ne pas coter dans le métrés ou
avant-métré
Les éléments suivants ne figurent pas dans le métrés ou avant-métré
* les ouvrages secondaires (échafaudage, nettoyage)
* le coffrage.
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CHAPITRE II. LE DEVIS

2.1. Définition
Le devis est l’estimation correcte du prix de vente d’un travail déterminé.
L’établissement d’un devis présente de nombreuses difficultés,
notamment du fait que l’étude s’effectue avant l’exécution des travaux. Il s’ensuit une
part d’incertitudes auxquelles s’ajoutent les impondérables pouvant survenir en cours
de chantier.
2.2. Sortes
Il peut exister plusieurs sortes de devis selon que les documents de base
sont complets. Nous pouvons avoir :-
 Le devis quantitatif (D.Q.):- Il permet de déterminer la quantité des
matériaux à mettre en œuvre pour la réalisation d’ouvrage.
 Le devis estimatif (D.E.)-C’est le devis ou figure toute les quantités
d’ouvrages et leur prix unitaire ainsi que le prix proposé pour l’exécution de
l’ensemble des travaux.
 Le devis descriptif (D.D.):- Il permet de déterminer les différentes étapes
de la réalisation d’un ouvrage
 Le devis quantitatif et estimatif (D.Q.E.):- C’est un devis élaboré à partir
d’un devis quantitatif à compléter auxquels on ajoute deux colonnes qui sont celle du
Prix de vente Unitaire ou prix unitaire et celle du Montant Partiel ou prix total.
Tableau N0 5 Exemple d’un D.Q.E

2.3. A quoi sert un devis


- Le devis sert avant tout d’un instrument de prévention
Il constitue l’estimation du cout d’un ouvrage et à ce titre sert de base à
la conclusion de marché. Selon qu’il aura été bien ou mal établit, l’affaire traité pourra
devenir bénéficiaire ou déficitaire.

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- Le devis est également un instrument de contrôle
Le devis permettra de rapprocher le prix réel de la main d’œuvre et des
matériaux qui ont été prévus. Il permettra de comparer les rendements réels avec ceux
figurant dans les sous-détails.
- Le devis est également un instrument d’analyse
En permettant le rapprochement des prévisions et des réalités quant aux
dépenses, le devis constitue un instrument d’analyse particulier précieux en vue de
l’amélioration de l’organisation et des conditions de travail de l’entreprise. Il permet,
notamment, d’établir pour l’avenir, de base d’estimations serrant de plus en plus près
de la réalité.
- Le devis est également un instrument de référence
Le devis constitue en outre un document permettant, le cas échéant, de
discuter avec un client, et tout spécialement avec un administrateur, en vue d’une
réalisation de marché ou, plus simplement, d’une mise au point en cours de travaux.
C’est d’ailleurs pour cette raison que le devis devra être suffisamment
précis et détaillé. On peut donc dire qu’à ce titre, le devis constitue un instrument de
travail de tous les instants.

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CHAPITRE III. METHODE CONVENTIONNELLE DE DETERMINATION
DES MATERIAUX.
3.1. Rappel des quelques formules usuels en devis et métré
Les formules ci-dessous nous permettront de déterminer la superficie ou
le volume de bon nombre de nous ouvrages. Il existe certes plusieurs figures
géométriques. Nous avons retenus celles les plus souvent rencontrés dans nos modèles
architecturaux.
Tableau N0 6

S = a2 S = a2 - a’2 𝑏ℎ S = bh
S = 2

π
S = bh – b’h’ S=πR2 S=π(R2 – R’2) S= bh
4

S=ᵠR2
ℎ 𝑏ℎ
S= (B+b) S=
2 2

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N.B
Pour déterminer le volume engendrés par les surfaces hachurées, il suffit
de multiplier la surface consternée par une hauteur « h ».
Exemple
Soit une colonne circulaire de 0,50 m de Diamètre et de 4.5m de hauteur.
On vous demande de :
1. Déterminer la surface que cette colonne couvrira sur le sol.
2. Si cette colonne a une semelle carré de dimensions 0,80 m x 0, 80m, de
1,5m de profondeur, déterminer le volume de terre à déblai si nous
avons 0,30 m de dégagement de chaque côtés de la semelle.
3. Déterminer le volume total de béton pour réaliser la semelle et la
colonne circulaire.
3.2. Quantification des matériaux dans un ouvrage à réaliser
3.2.1. Les ouvrages en Béton armé
Généralement se sont des ouvrages dosés à 300 à 400 kg/m3. Le dosage
du béton est la quantité de matériaux solide ou liquide que peut contenir 1 m3 de béton
pour un dosage déterminé.
Nous pouvons avoir différent drossage pour diffèrent travaux :
1. 150 kg/ m3 : pour le béton de propreté
2. 200 kg/ m3 : pour le béton massif non armé, le béton de sous pavement
d’habitation
3. 350 kg/ m3 : pour la réalisation de béton armé (B.A)
4. 450 kg/ m3 : pour la réalisation des ouvrages spéciaux en B.A, les ponts, les
bâtiments à plusieurs étages.
3.2.1.1. Evaluation de la qté de sable
On peut déterminer la quantité de sable pour la réalisation d’un volume de
béton « V » à l’aide de la formule suivante :

Qs = Vx 0.4 x 1.6
Avec Qs : Qté de sable
V : Volume total du béton
0.4 6: Coeff. de proportionnalité du sable pour 1 volume de 1m3
1.6 T/m3: (souvent on opte pour 1.5T/m3) : densité du sable
Application
Dans un projet de construction d’un immeuble R+1, dans le Kongo central
plus précisément à Kwilu-Ngongo, il est demandé à l’Ir de déterminer la quantité de
sable à acheter pour réaliser une dalle en béton armé de 12 m x 8,5 m et de 0,12 m
d’épaisseur.
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3.2.1.2. Evaluation de la quantité de gravier
On peut déterminer la quantité de gravier pour la réalisation d’un volume
« V » de béton à l’aide de la formule suivante :
Qg = Vx 0.8 x 1.7
Avec Qg : Qté de gravier
V : Volume total du béton
0.86 : Coeff. de proportionnalité du sable pour 1 volume de 1m3
1.7 6 T/m3: densité du gravier
Application
Dans un projet de construction d’un immeuble R+1, dans le Kongo
central plus précisément à Kwilu-Ngongo, il est demandé à l’ Ir, de déterminer la
quantité de gravier à acheter pour réaliser une dalle en béton armé de 12 m x 8,5 m et
de 0,12 m d’épaisseur.
3.2.1.3. Evaluation de la qté de ciment
On peut déterminer la quantité de gravier pour la réalisation d’un volume
de béton « V » à l’aide de la formule suivante :

𝐕 𝐗 𝐃𝐨𝐬𝐚𝐠𝐞
Qc =
𝟓𝟎
Avec Qc : Qté de ciment
50 : Masse en Kg du sac du ciment pour notre cas
Application
Dans un projet de construction d’un immeuble R+1, dans le Kongo central
plus précisément à Kwilu-Ngongo, il est demandé à l’Ir, de déterminer la quantité de
ciment à acheter pour réaliser une dalle en béton armé de 12 m x 8,5 m et de 0,12 m
d’épaisseur si le béton est dosé à 350 Kg/m3.
3.2.1.4. Le fer à béton
Il est question de déterminer de déterminer le nombre de barre
d’armature et la quantité de fil de recuit à prévoir pour la réalisation d’un ouvrage en
B.A. On rappelle que le diamètre des barres et leurs espaces sont déterminés par le
calcul des structures, matières qui n’est pas traitée dans le présent ouvrage.
a. Les armatures
Colonne et Poutre
Les plans d’armature sont d’une importance capitale pour la
détermination de nombre de barre nécessaire pour les ouvrages en B.A.
 Armatures Principales

𝐋𝐝
Nbar Pr =
𝐋𝐜𝐨𝐦

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Avec Nbar Pr : Nombre de barre principale
Ld : Longueur développée des barres principales
Lcom : Longueur commercial
 Armatures transversales
𝐋
NBr Tr =
é𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝟐 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐞𝐬
Avec NBr Tr : Nombre de barre transversale à placer
Longueur de la poutre ou de la colonne

NBr Tr A = NBr Tr x Ldp


Avec NBr Tr : Nombre de barre transversale à acheter
Ldp : Longueur développée d’armature transversale
 Nombre d’armature total (Na T)
Na T = Nbar Pr + NBr Tr A

Dalle et Fondation
La formule appliquée pour déterminer le nombre de barre dans les
poutres et colonne est aussi utilisable pour la dalle et la fondation. Mais à cette formule
s’ajoute celles-ci :
𝐋
Npc = +1
é𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝟐 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐞𝐬
Avec Npc : Nombre de pièce à placer
L : Longueur de côté perpendiculaire à la pièce
𝐋𝐝𝐩 𝐱 𝐍𝐩𝐜
Nbarre =
𝐋𝐜
Avec Ldp : Longueur développée de la pièce
Lc : Longueur commerciale d’une barre

N.B.
Le nombre de barre doivent être évalué dans le deux sens
de la dalle ou de la fondation.

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b. Fil de recuit
La quantité de fil de recuit nécessaire à la relation d’un ferraillage
équivaut au 5% de la masse total des aciers à employer.
Qfr = 5% masse des aciers

Poids du mètre linéaire de fer par rapport à son diamètre est déterminé
comme suite :

Poids du fer = Øx² X 0,00617


Exemple :
Ø6 = 6 x 6 x 0,00617 = 0,222 kg/ml
Tableau N0 7 : Masse des aciers en m/l
Ø6 = 0,222 kg/ml Ø14 = 1,209 kg/ml Ø22 = 2,986 kg/ml
Ø8 = 0,395 kg/ml Ø1 6 = 1,579 kg/ml Ø25 = 3,856 kg/ml
Ø10 = 0,617 kg/ml Ø18 = 1,999 kg/ml Ø28 = 4,837 kg/ml
Ø12 = 0,888 kg/ml Ø20 = 2,468 kg/ml Ø30 = 5,553 kg/ml

N.B.
La quantité de fil de recuit nécessaire à la relation d’un ferraillage
peut également correspondre 2,5 kg de fil de recuit pour un mètre cube (m3) de
béton.
Application
Soit la coupe du portique ci-dessous, sachant que la dalle à une épaisseur
de 0.1 m, les colonnes ont une dimension de 0.4 x 0.4 m et la semelle de fondation
étant de 0.8 x 0.8 m, le béton de propreté de 0.05 m, établissez le métré et Devis
Quantitatif(Q.F.) de ce portique de portail. Les données manquant sont laissées à la
disposition du candidat.

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3.2.2. Les ouvrages en Maçonnerie
Nous traiterons deux types de maçonneries à savoir la maçonnerie en
bloc et la maçonnerie en moellon. Il existe deux méthodes de quantification de
matériaux pour la réalisation d’une maçonnerie. A savoir la méthode surfacique et la
méthode volumique.
3.2.2.1. Méthode surfacique
Elle consiste à comparer la surface à construire à celle du bloc. Cette
méthode n’est applicable que pour la maçonnerie en blocs.
 Maçonnerie en bloc
On peut déterminer le nombre de bloc pour la réalisation d’un ouvrage à
l’aide de la formule suivante :

𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 à 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐢𝐫𝐞
Nb =
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐝′ 𝐮𝐧 𝐛𝐥𝐨𝐜
Pour les blocs, il existe ce qu’on appelle la surface standard du
bloc(SSb). Dans le langage courant, quand il faut parler du bloc à utiliser, on ne parle
que d’une seule dimension qui est l’épaisseur (e). Hors une brique est faite des trois
dimensions à savoir la longueur(l), la hauteur(h) et l’épaisseur(e). (l x h x e)

- Bloc de 10 = Bloc de (0.40 x 0.20 x 0.10)


- Bloc de 15 = Bloc de (0.40 x 0.20 x 0.15)
- Bloc de 20 = Bloc de (0.40 x 0.20 x 0.20)

La SSb est donc égale au produit de l x h = 0.40 x 0.20 = 0.08 m2. La


SSb est donc la même pour le bloc de 10, 15 et 20. De cette valeur est tirée la relation
ci-après :-
1 / 0.008 = 12.5 ≃13 blocs. Cette relation nous pousse à dire que 13
blocs couvrent une surface de 1m2.
Petite aperçue sur dosage de Mortier
Le mortier étant un mélange du ciment, sable et l’eau ; son dosage en
ciment pourrait varier de 250Kg/m3 à 450Kg/m3 selon l’usage. Le calcul détaillé de
ces dosages en spécifiant les matériaux se fera de la manière suivante :

a) Dosage 250Kg/ m3
Pour 1 m3 de mortier nous aurons les proportions des matériaux
suivantes : 250Kg/ m3 de ciment correspond à 5 sacs du ciment de 50 Kg. 1000 l du
1000
sable correspond à = 16,67 Brouettes du sable. Donc, un sac de ciment
60 l/Br
16,67 𝐵𝑟/𝑚3
correspondra = 3,33 Brouettes du sable/ sac.
5 𝑠𝑎𝑐𝑠/𝑚3
C.à.d 1 Sac de ciment → 3,33 brouettes de sable

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b) Dosage 300Kg/ m3
Pour 1 m3 de mortier nous aurons les proportions des matériaux
suivantes : 300Kg/ m3 de ciment correspond à 6 sacs du ciment de 50Kg. 1000 l du
1000
sable correspond à = 16,67 Brouettes du sable. Donc, un sac de ciment
60 l/Br
16,67 𝐵𝑟/𝑚3
correspondra = 2,78 Brouettes du sable/ sac.
6 𝑠𝑎𝑐𝑠/𝑚3

C.à.d 1 Sac de ciment → 2,78 brouettes de sable


c) Dosage 350Kg/ m3
Pour 1 m3 de mortier nous aurons les proportions des matériaux
suivantes : 350Kg/ m3 de ciment correspond à 7 sacs du ciment de 50Kg. 1000 l du
1000
sable correspond à = 16,67 Brouettes du sable. Donc, un sac de ciment
60 l/Br
16,67 𝐵𝑟/𝑚3
correspondra = 2,38 Brouettes du sable/ sac.
7 𝑠𝑎𝑐𝑠/𝑚3

C.à.d 1 Sac de ciment → 2,38 brouettes de sable


d) Dosage 400Kg/ m3
Pour 1 m3 de mortier nous aurons les proportions des matériaux
suivantes : 400Kg/ m3 de ciment correspond à 8 sacs du ciment de 50Kg. 1000 l du
1000
sable correspond à = 16,67 Brouettes du sable. Donc, un sac de ciment
60 l/Br
16,67 𝐵𝑟/𝑚3
correspondra = 2,08 Brouettes du sable/ sac.
8 𝑠𝑎𝑐𝑠/𝑚3

C.à.d 1 Sac de ciment → 2,08 brouettes de sable


e) Dosage 450Kg/ m3
Pour 1 m3 de mortier nous aurons les proportions des matériaux
suivantes : 450Kg/ m3 de ciment correspond à 9 sacs du ciment de 50Kg. 1000 l du
1000
sable correspond à = 16,67 Brouettes du sable. Donc, un sac de ciment
60 l/Br
16,67 𝐵𝑟/𝑚3
correspondra = 1,85 Brouettes du sable/sac.
9 𝑠𝑎𝑐𝑠/𝑚3

C.à.d 1 Sac de ciment → 1,85 brouette de sable


NB :
Le volume de l’eau dans le mortier variant de 10% à 30% du volume
total soit 1000l (100l à 300l d’eau), nous adopterons pratiquement 205 l d’eau dans un
mètre cube du mortier.

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3.2.2.2. Méthode volumique
Elle consiste à comparer le volume à construire à celui du bloc.
 Maçonnerie en bloc
Ici on comparera le volume du mur à construire et celui de la brique. Sur
ce, le nombre de bloc sera déterminer à l’aide de la formule suivante :
𝐕𝐜
Nb =
𝐕𝟏 𝐛𝐥𝐨𝐜
Avec Nb : Nombre de bloc
V1 bloc : volume d’un bloc
Vc : Volume à construire
- Bloc de 10 = (0.40 x 0.20 x 0.10) = 0.008 m3
- Bloc de 15 = (0.40 x 0.20 x 0.15) = 0.012 m3
-
Bloc de 20 = (0.40 x 0.20 x 0.20) = 0.016 m3
 Maçonnerie en moellon
La masse de moellon (en tonne) est déterminé à l’aide de la formule
suivante :
Qmoel = Vc x 1.3 x 1.6
Avec Qmoel : Quantité de moellon (en T)
Vc : Volume à construire
1,36 : Coefficient de proportionnalité
1,6 T/m3 : Densité de moellon
Il est important de connaitre les indications ci-dessous :-
- Deux sacs de ciments maçonnent un mètre cube (1m3) de moellon, avec
un dosage de 250kg/m3.
- Un sac de ciment maçonne clinquante blocs.

Application
On désir réalisera un mur de clôture de la résidence le Mr Bruno à
Kwilu-Ngongo. On vous demande de déterminer, par la méthode surfacique et
volumique, le nombre de Bloc de 15(0.40 x 0.20 x 0.15) à acheter pour la réalisation
de ce dernier si l’avant-métré nous indique qu’il flaira 11 m de longueur et 3,5 m de
hauteur. Déterminer également la quantité de moellon nécessaire pour réaliser la
fondation de la clôture de 0.50 m d’épaisseur et de 0.60 m de profondeur. Déterminer
enfin le nombre de sac de ciment de 50kg nécessaire pour la réalisation de ce mur et sa
fondation.

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3.4. La couverture
La couverture est la partie supérieure d’une maison ou d’un bâtiment.
Seul les couvertures en a charpente et celle en B.A seront traité dans le présent
document. Si elle est en B.A, est sera quantifier comme une dalle en B.A. Et si elle est
constituée d’une toiture et d’une charpente, voici comment procéder pour quantifier
ces composants.

Vue en Plan de la toiture

Coupe de la toiture

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3.4.1. La charpente
La charpente est composée des fermes et des pannes. La ferme est
constituée de l’entrée, des fiches, contre fiches.
- La ferme
Déterminer la quantité de bois nécessaire à réaliser une ferme revient à
déterminer en premier la longueur développée (Ld) des principaux éléments
constitutifs de la ferme à savoir la l’entré, les fiches et les contre fiches.
Détermination du nombre de ferme(Nf)
𝐋𝐛
Nf = +1
𝐄𝐟
Avec Lb : longueur du bâtiment
Ef : Espacement entre deux fermes (1,5 m à 2,5 m.)
Détermination du nombre de fiche(Nfch) et contre fiche(Ncfh) dans une ferme
 Nfch = (½Lf) / Efch (Lf = longueur de la ferme)

 Ncfh = Nfch - 1
NB
On commence à compte les espacements entre les fiches(Efch) à partir
de la mi- portée de la ferme.
La longueur des fiches et des contre fiche seront déterminer à l’aide du
théorème de PYTAGORE.
H2 = A2 + B2
Détermination du nombre de madriers(Nm)
𝑳𝒅
Nm =
𝑳𝒄
Avec Ld : Longueur développée d’éléments de la ferme
Lc : Longueur commerciale du madrier (5m)
Tableau N0 8 Madriers commerciales
Appellation Détails (m) Volume (m3)
5 x 10 x 5 0,05 x 0,10 x 5 0,025
7 x 15 x 5 0,07 x 0,15 x 5 0,0525
Nous pouvons ainsi déterminer le nombre de madriers contenu dans 1 m3 de bois.

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Tableau N0 9 Détermination du nombre de pièce au m3
Appellation Opération Nombre de madriers
5 x 10 x 5 1 / 0,025 40 pièces
7 x 15 x 5 1 / 0,0525 19 Ièces

- La panne
Elles ont pour rôle de recevoir la toiture. On emploie généralement les
chevrons (5x5, 7x5 ou 7x7) comme panne. Déterminer la quantité de bois à employer
dans la réalisation d’une couverture revient à déterminer la longueur développée(Ldp)
des pannes.
Détermination du nombre des pannes (Np)
𝐋𝐜𝐱
Np = 2 x (( ) + 1)
𝐄𝐩
Avec Lcy :- longueur du côté incliné de la surface à couvrir
Ep :- Espacement entre deux pannes
Détermination de la longueur développée des pannes(Ldp)
Ldp = (Np x Lcx)
x2
Avec Lcy :- Longueur d’une pane
2 :- indique le nombre de versant de la toiture identique
Détermination du nombre de chevrons(Nch)
𝐋𝐝𝐩
Nch =
𝐋𝐜

Tableau N0 10 Chevrons commerciales


Appellation Détails (m) Volume (m3)
5x5x5 0,05 x 0,05 x 5 0,0125
7x5x5 0,07 x 0,05 x 5 0,0175
7x7x5 0,07 x 0,07 x 5 0,0245
Nous pouvons ainsi déterminer le nombre de madriers contenu dans 1 m3 de bois.

Tableau N0 11 Détermination du nombre de pièce au m3


Appellation Opération Nombre de madriers
5 x 10 x 5 1 / 0,0125 80 pièces
7x5x5 1 / 0,0175 57 pièces
7x7x5 1 / 0,0245 40 pièces

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Détermination de la quantité de clou
La quantité de clou dépend de l’ouvrage à réaliser.
 Pour les Fermes en bois : 15 kg/m3 de bois
 Pour les Pannes de bois : 10 kg/m3 de bois

Application
Pour réaliser la toiture d’un bâtiment scolaire, Il demandé à l’Ir de
déterminer le nombre de ferme, de madrier, de chevron et la quantité de de bois
nécessaire en m3 à employer pour couvrir ce bâtiment de 12 m de longueur et 6 m de
largueur si l’espacement entre deux fiches est de 0,8 m, la hauteur du poinçon étant de
2 m. (voir figure ci haute) et la quantité de clous.
3.4.2. La toiture
Sans que la longueur de recouvrement pour un seul côté varie de 10 à 20
cm, la détermination de nombre de tôle revient à comparer le surface à couvrir et celle
du type de tôle choisi tout en retirant à cette dernière pour chaque cotés la longueur de
recouvrement.
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 à 𝐜𝐨𝐮𝐯𝐫𝐢𝐫
Nbr tôle =
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐭ô𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐝𝐮𝐢𝐭𝐞

Détermination de la quantité de clou


La quantité de clou est déterminée en fonction de la surface
 Pointes ordinaires 0,05 kg/m2 de toiture
 Pointes Alu 0,03 kg/m2 de toiture
3.5. Le coffrage
Tableau N0 12: Première Méthode
N0 Désignation Unité Bois Pointe
(m3) (Kg)
3.5.1 Coffrage verticaux
3.5.1.1 Semelle isolée m2 0,009 0,20
3.5.1.2 Semelle filante m2 0,008 0,16
3.5.1.3 Massif en fondation m2 0,007 0,15
3.5.1.4 Béton de soubassement m2 0,007 0,15
3.5.1.5 Longrine m2 0,007 0,15
3.5.1.6 Poteau à angle droit m2 0,015 0,15
3.5.1.7 Poteau circulaire m2 0,022 0,21
3.5.1.8 Escalier droit m2 0,017 0,29
3.5.1.9 Escalier balancé m2 0,037 0,36
3.5.2 Coffrage horizontaux
3.5.2.1 Dalle monolithe horizontale m2 0,013 0,16

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3.5.2.2 Dalle monolithe incliné m2 0,015 0,16
3.5.2.3 Dalle nervurée m2 0,015 0,15
3.5.2.4 Poutre m2 0,015 0,15
3.5.2.5 Chaînage 0,015 0,015
3.5.2.6 Linteau 0,015 0,015

N.B
L’étayage est compris dans le coffrage.
Planche de coffrage de 3x30x 500 = 23 pièces/m3 de bois ou
0,03 x 0,3 x 5 = 23 pièces/m3 de bois
Deuxième méthode
On peut également déterminer la quantité de bois à employer pour un
coffrage de la manier suivante :-
 Pour une surface horizontale
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 à 𝐜𝐨𝐟𝐟𝐫é
Nbre de planche =
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦é𝐫𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝′ 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞

Avec Surface commérciale d′ une plance = 0,3 x 5 = 1,5 m2


- Le bois de coffrage a pour dimension commerciale 0,03 x 0,3 x 5
- 1 m3 de bois produit 22 pièces de dimension 0,03 x 0,3 x 5 pour le coffrage.
Nbre de latte
Ils sont place à une distance de 1m les uns des autres soit dans le sens de
« x » soit dans le sens de « y » soit dans le sens de « x » et « y ». La disposition de
latte dépend de l’importance de l’ouvrage. Souvent on emploie des chevrons de 0.07 x
0,07 x 5 comme latte.
Nbre de latte(x) = Longueur en « x » de la surface à coffré (sans unité) + 1
Nbre de latte(y) = Longueur en « y » de la surface à coffré (sans unité) + 1
Nbre de latte = Nbre de latte(x) + Nbre de latte(y)
Nbre de pieds droit
Pour 1m2 de surface a coffré, il faut prévoir 4 pieds droits. Souvent on
emploie des chevrons de 0.07 x 0,07 comme pied droit.
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 à 𝐜𝐨𝐟𝐟𝐫é
Nbre de pieds droit =
𝟒

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 Pour une surface verticale
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 à 𝐜𝐨𝐟𝐟𝐫é
Nbre de planche =
𝐒𝐮𝐫𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦é𝐫𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝′ 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞

Application

Dans un projet de construction d’un immeuble R+1, dans le Kongo central


plus précisément à Kwilu-Ngongo, il est demandé à l’Ir, de déterminer volume de bois
(m3) et la quantité clous nécessaire à acheter à acheter pour réaliser le coffrage d’une
dalle en béton armé de 12x8,5 m.

Autres voies rapides pour établir un devis quantitatif


Tableau N0 13 : COMPOSITION DES ELEMENTS DE
CONSTRUCTION

N° Nature des travaux Constituants Quantités Unités


1 MORTIER POUR MACONNERIE
Moellons 1,2 t
Sable 100 l/m3
a Fondation en moellons (1 m3)
Ciment 100 Kg/m3
Eau 100 l/m3
blocs de 20 62 pièces/m3
Blocs de ciment de 20 × 20 × 40
b Sable 300 l/m3
cm (1m3)
Ciment 60 Kg/m3
blocs de 15 83 pièces m3
Blocs de ciment de 15 × 15 × 40 Sable 325 l/m3
c 3
cm (1m ) Ciment 65 Kg m3
Eau - -
blocs de 10 125 pièces/m3
d Blocs de ciment de 10 cm (1m3) Sable 350 l/m3
Ciment 70 Kg m3
blocs de 20 125 pièces m3
e Claustras de 20 cm (1m )3
Sable 20 l /m3
Ciment 15 Kg m3
2 MORTIER POUR :
Sable 6 l/m2
Enduit de rejointoiement
a Ciment 1,5 Kg m2
des blocs (1m2)
Eau - -
Sable 35 l/m2
b Pavement en ciment lissé (1m2)
Ciment 8 Kg/m2

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Eau - -
Ciment 8 Kg m2
c Enduit sur mur extérieur (1m2) Sable 25 l/m2
Eau - -
Ciment 5 Kg/m2
d Enduit intérieur (1 m2)
Sable 25 l/m 2
Ciment 5 Kg/m2
e Plafond (1m2) Sable 12 l/m2
Eau - -
3 BETO N
Ciment 350 Kg/ m3
Gravier 800 l/m3
a Béton armé (dosage classique)
Sable 400 l/m3
Armature 100 Kg m3
Ciment 250 Kg m3
Béton B ou non armé (Béton de
b Gravier 900 Kg/m3
sous pavement)
Sable 650 l/m3
4 PEINT URE
en 2 couches 1 Kg/4m2
a Peinture en latex
en 2 couches 0,25 Kg/m2
en 2 couches 1 Kg/5m2
b Peinture à l'huile
en 2 couches 0,2 Kg/m2
c Chaux en 2 couches 1 Kg/3m2
5 COUVER TURE
3,05 × 0,91 4,5 pièces/10m2
a Tôles de
3,05 × 0,81 5,1 pièces/10m2
1,82 × 0,91 8 pièces/10m2
b Tôles de
1,82 × 0,81 9 pièces/10m2

DOSAGES MANUELS

1. Béton B (non armé) pour fondation et sous-pavement dosé à 250 kg/m3


1 sac de ciment
2 brouettes de sable
4 brouettes de caillasses (15/25)

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2. Béton armé dosé à 350 Kg/m3
1 sac de ciment
1 brouette de sable
2 brouettes de caillasses (8/15)
Eau de gâchage (formule)
3. Mortier pour maçonnerie et enduit intérieur
1 sac de ciment
4 brouettes de sable
Eau d gâchage (formule)
4. Mortier pour enduit extérieur
1 sac d ciment
Brouettes de sable
5. Mortier pour enduit de plafond
1 Sac de ciment
2 brouettes de sable.

EXERCICES

L’avant-métré a fourni les quantités suivantes pour :

Maçonnerie de blocs de 15 cm : 11 m3

a. Ciment : 11 m3 × 65 Kg/m3 = 715 Kg ; Considérons un sac de ciment de 50 Kg,


715 Kg/50Kg = 14,3 sacs ; d’où 15 sacs
b. Sable : 11 m3 × 325 l/m3 = 3575 litres = 3,575 m3 ; en tonnes nous aurons :
3,575 m3 × 1,5 t/ m3 = 5,3625 tonnes ; soit 6 tonnes.
c. Blocs : 11 m3 × 81 pièces/m3 = 891 blocs de 15 cm

Enduit intérieur : 25 m2

a. Ciment : 25 m2 × 5Kg/m2 = 125 Kg


Sacs de 50 kg : 125 kg/50Kg = 2,5 sacs ; environ 3 Sacs.
b. Sable : 25 m2 × 25 l/m2 = 625 litres = 0, 625 m3 ; en tonne nous
aurons : 0,625 m3 × 1,5 t/m3 = 0,937 tonne ; soit 1 tonne
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Béton B dosé à 250 Kg/m3 : 45 m3

a. Ciment : 45 m3 × 250 Kg/m3 = 11 250 Kg ;


Sacs de 50 Kg : 11 250Kg/50Kg = 2225 Sacs
b. Sable : 45 m3 × 650 l/m3 = 29 250 litres = 29, 250 m3 ; en tonne nous aurons :
29,250 m3 × 1,5 t/m3 = 43, 875 t ; soit 44 tonnes.
c. Caillasses : 45 m3 × 900 l/m3 =40 500 litres ; 40, 50 litres ; en tonnes nous
aurons : 40, 50 ×1,6 t/m3 = 64,8 tonnes, soit 65 Tonnes.

Fondation en moellon : 12 m3

a. Sable : 12 m3 × 400 l/m3 = 4800 litres = 4,8 m3 ; en tonnes nous aurons :


4,8 m3 × 1,5 t/m3 = 7,2 tonnes ; soit 8 tonnes.
b. Ciment : 12 m3 × 100 Kg/m3 = 1200 Kg ; soit 24 Sacs.
c. Moellons : 12 m3 × 1,2 = 14,4 m3, en tonnes nous aurons :

Peinture

a. Au latex 48 m2 : 48 m2 × 0,25 Kg/m2 = 12 Kg


b. A l’huile 35 m2 : 35 m2 × 0,20 Kg/m2 = 7 kg

PAVEMENT : ciment naturel : 1 m3 de mortier couvre 30 m2.

FAÏENCES : 15 × 15 ; 45 pièces pour 1 m2

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 Le Rendement d’un retracement a la main
Le rendement est la production d’un ouvrier en unité de temps qui pour
notre cas est soit le jour(j) soit l’
Il est très variable suivant la consistance du terrain et des dimensions
des fouilles. Dans les grande fouilles ou les ouvriers travaillent à l’aise, on aura :
Tableau N0 14
Nature du terrain Rendement horaire en m3 en
place avant extraction
Terrain léger 1,0 – 1,5
Terrain ordinaire 0,7 – 1,0
Terrain lourd 0,5 – 0,7
Terrain très lourd 0,2 – 0,5

Dans les petites fouilles (tranchées étroites, puits, galeries) ou les ouvriers
sont gênés, ces rendements sont diminués :
- De 20%, dans les tranchés de moins de 1,20m de largeur et de plus de 2m
de profondeur,
- De 20%, dans les puits d’environs 2,50m2 de section,
- De 50%, dans les puits d’environs 21,25m2 de section,
- De 10 – 25%, dans les galeries.

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BIBLIOGRAPHIE

1. Cours d’Analyse des Travaux 2015, CT KABA NTELO


2. Cours d’Organisation et Sécurité des Chantiers 2015 – 2016, CT KUKA DI
MABULA
3. Bordereaux Extrait des matériaux
4. Le Grand ROBERT
5. Internet

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ANNEXES

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Table des matières
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................................... 1
CHAPITRE I : LE METRE ............................................................................................................................ 2
1.1. Définitions ............................................................................................................................... 2
1.2. Recherche des quantités d’ouvrages élémentaires............................................................... 3
1.3. Mode du métré ....................................................................................................................... 3
1.3.1. Définition......................................................................................................................... 3
1.3.2. Ordre chronologique ........................................................................................................ 3
1.3.3. Localisation des travaux .................................................................................................. 4
1.3.4. Séparation par construction ............................................................................................. 4
1.3.5. Le mode de mesurer ........................................................................................................ 4
1.4. Outils de l’avant-métré........................................................................................................... 5
1.5. Démarches indispensables de l’avant-métré......................................................................... 5
1.6. Exemple de présentation des calculs ..................................................................................... 6
1.7. Ouvrages comptés dans les prix unitaires, à ne pas coter dans le métrés ou avant-métré 7
CHAPITRE II. LE DEVIS .............................................................................................................................. 8
2.1. Définition ..................................................................................................................................... 8
2.2. Sortes ........................................................................................................................................... 8
2.3. A quoi sert un devis ..................................................................................................................... 8
CHAPITRE III. METHODE CONVENTIONNELLE DE DETERMINATION DES MATERIAUX. ........................ 10
3.1. Rappel des quelques formules usuels en devis et métré ......................................................... 10
3.2. Quantification des matériaux dans un ouvrage à réaliser ....................................................... 11
3.2.1. Les ouvrages en Béton armé................................................................................................ 11
3.2.2. Les ouvrages en Maçonnerie ............................................................................................... 15
3.4. La couverture ............................................................................................................................ 18
3.4.1. La charpente ........................................................................................................................ 19
Autres voies rapides pour établir un devis quantitatif .......................................................................... 23
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 29

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NORMES DE L’EXTRAIT DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION

Ciment Sable Bloc


N° Désignation U
(kg) (m3) (m3)
1.1 FORME
1.1.1 Forme de sable stabilisé
1.1.1.1 Forme de sable de 8 cm m2 10 0,090 -
1.1.1.2 Forme de sable de 10 cm m2 13 0,110 -
1.1.1.3 Forme de sable de 15 cm m2 19 0,170 -
1.1.2 Hérisson en pierraille / lit
1.1.2.1 Hérisson en pierraille 10cm m2 - - 0,115
1.1.2.2 Hérisson en pierraille 15 cm m2 - - 0,175
1.1.2.3 Hérisson en pierraille de 20 cm m2 - - 0,230

Ciment Sable Gravier Bloc


N° Désignation U
(kg) (m3) (m3) (m3)
1.2 BETON ET BETON ARME
1.2.1 Béton non armé en fondation
1.2.1.1 Béton de propreté m3 150 0,400 0,800 -
1.2.1.2 Béton de fouille m3 200 0,400 0,800 -
1.2.1.3 Béton de fouille cyclopéen m3 140 0,260 0,520 0,350
1.2.1.4 Béton de soubassement m3 250 0,400 0,800 -
1.2.1.5 Béton de soubassement
cyclopéen m3 170 0,260 0,520 0,350
1.2.1.6 Béton banché m3 250 0,400 0,800 -
1.2.1.7 Béton banché cyclopéen m3 170 0,260 0,520 0,350
1.2.1.8 Béton de massif m3 250 0,400 0,800 -
1.2.1.9 Béton de massif cyclopéen m3 170 0,260 0,520 0,350
1.2.1.10 Béton de puits m3 150 0,400 0,800 -
1.2.2 Forme en béton
1.2.2.1 Béton de sol de 5 cm m2 12,50 0,020 0,040 -
1.2.2.2 Béton de sol de 8 cm m2 20 0,032 0,064 -
1.2.2.3 Béton de sol de 10 cm m2 25 0,040 0,080 -
1.2.2.4 Béton de sol de 15 cm m2 37,50 0,060 0,120 -
1.2.2.5 Dalle flottante de 4 cm m2 12 0,016 0,032 -
1.2.2.6 Dalle flottante de 6 cm m2 18 0,024 0,048 -
1.2.2.7 Dalle flottante de 8cm m2 24 0,032 0,064 -
1.2.2.8 Dalle flottante de 10cm m2 30 0,040 0,080 -
1.2.2.9 Béton de pente m3 150 0,400 0,800 -
1.2.3 Béton armé en fondation
1.2.3.1 Semelle isolée en Béton Armé m3 300 0,400 0,800 -
1.2.3.2 Semelle filante en Béton Armé m3 300 0,400 0,800 -
1.2.3.3 Massif en Béton Armé m3 250 0,400 0,800 -
1.2.3.4 Longrine en Béton Armé m3 300 0,400 0,800 -
1.2.3.5 Radier en Béton Armé m3 300 0,400 0,800 -
1.2.3.6 Dalle de fondation en Bét Armé m3 300 0,400 0,800 -
1.2.4 Béton armé en élévation
1.2.4.1 Poteau en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.2 Poutre en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.3 Chaînage en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1
1.2.4.4 Linteau en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.5 Voile en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.6 Escalier en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.7 Charpente en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.8 Réservoir en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.9 Cuve en Béton Armé m3 350 0,400 0,800 -
1.2.4.10 Béton précontraint m3 400 0,400 0,800 -
1.2.4.11 Béton préfabriqué m3 500 0,400 0,800 -
1.2.5 Plancher en Béton armé
1.2.5.1 Dalle monolithe m3 350 0,400 0,800 -
1.2.5.2 Dalle à hourdis 12+4 m2 22 0,024 0,048 -
1.2.5.3 Dalle à hourdis 16+4 m2 25 0,028 0,056 -
1.2.5.4 Dalle à hourdis 20+5 m2 30 0,034 0,068 -

Ciment Sable Enduit


N° Désignation U
(kg) (m3) pierre (kg)
1.3 MORTIER
1.3.1 Agglomérés
Pose agglos 7x20x40 m2 5 0,016 -
Pose agglos 10x20x40 m2 7 0,018 -
Pose agglos 15x20x40 m2 10 0,022 -
Pose agglos 20x20x40 m2 13 0,025 -
Joint plat m2 4 0,010 -
Joint tiré m2 4 0,010 -
Joint saillant m2 8 0,020 -
1.3.2 Briquetage
Pose brique 5 m2 4 0,010 -
Pose brique 10 m2 12 0,030 -
Pose brique 22 m2 28 0,070 -
Joint pat m2 5 0,012 -
Joint creux m2 4,5 0,011 -
Joint saillant m2 4,5 0,011 -
1.3.3 Enduit
1.3.3.1 Crépi ordinaire de 1,5 cm m2 8 0,020 -
1.3.3.2 Enduit ordinaire de 1,5 cm m2 8 0,020 -
1.3.3.3 Crépi décoratif de 1,5 cm : -
- Grain d’orgre 8 , 0,020 m2 8 0,020 -
- Petit grain 10,50 ; 0,026 m2 10,50 0,026 -
- Grain normal 13 ; 0,0 32 m2 13 0,032 -
- Gros grain 16 ; 0,039 m2 16 0,039 -
1.3.3.4 Enduit tyrolien 1,5cm : -
- Grain d’orgre m2 10,50 0,026
- Petit grain m2 13 0,032 -
- Grain normal m2 16 0,039 -
- Gros grain m2 13 0,020 -
1.3.3.5 Enduit Ciment pierre de 0,7cm :
- Raclé m2 14 0,020 19
- Raboté m2 14 0,020 19
- Bouchardé m2 25 0,035 28

2
- Lavé m2 16 0,020 28
Enduit granite spécial de 1,0cm :
- Lavé m2 17 0,025 40
- Bouchardé m2 26 0,040 40
Enduit tyrolien spécial de 1,5cm :
- Sans grésage m2 15 0,020 28
- Avec grésage m2 18 0,020 30
1.3.3.8 Enduit étanche de 2,0cm m2 18 0030 -
1.3.3.9 Enduit grillagé de 2,0cm m2 12 0,030 -
1.3.3.10 Bandeau ml 2,5 0,060 -
1.3.3.11 Plinthe horizontale ml 2 0,050 -
1.3.3.12 Plinthe rampante ml 2,5 0,060 -
1.3.3.13 Tableau ml 13 0,033 -
1.3.3.14 Moulure ml 12 0,030 -
1.3.4 Chape et Dallage
1.3.4.1 Chape ordinaire de 1,5cm m2 10 0,017 -
1.3.4.2 Chape ordinaire de 2cm m2 13 0,022 -
1.3.4.3 Chape ordinaire de 3cm m2 19 0,032 -
1.3.4.4 Chape ordinaire de 4cm m2 26 0,043 -
1.3.4.5 Chape incorporée de 0,5cm m2 2 0,003 -
1.3.4.6 Chape incorporée de 1,0cm m2 4 0,006 -
1.3.4.7 Chape incorporée de 1,5cm m2 6 0,009 -
1.3.4.8 Dallage 0,5cm m2 4 0,006 -
1.3.4.9 Dallage 1,0cm m2 7 0,011 -
1.3.4.10 Dallage 1,5cm m2 10 0,017 -
1.3.4.11 Dallage 2,0cm m2 13 0,022 -
1.3.4.12 Dallage 3,0cm m2 19 0,032 -
1.3.4.13 Dallage 4,0cm m2 26 0,043 -
1.3.4.14 Dallage 5,0cm m2 32 0,0 33 -
1.3.4.15 Dallage en pierre m2 15 0,020 -
1.3.4.16 Plinthe droite ml 1,2 0,003 -
1.3.4.17 Plinthe à crémaillère ml 1,60 0,004 -
REVETEMENTS
1.3.5 Revêtement sol :
(sur forme de sable de 2cm)
1.4.1.1 Pose carreaux en terre cuite m2 9 0,040 -
1.4.1.2 Pose carreaux céramiques m2 9 0,040 -
1.4.1.3 Pose carreaux grès cérame m2 9 0,040 -
1.4.1.4 Pose carreaux de ciment m2 9 0,040 -
1.4.1.5 Pose granite m2 9 0,040 -
1.4.1.6 Pose marbre m2 9 0,040 -
1.4.1.7 Pose mosaïque en hangar m2 9 0,040 -
1.4.1.8 Pose dalle de pierre m2 10,80 0,047 -
1.4.1.9 Pose plinthe horizontale m2 0,80 0,002 -
1.4.1.10 Pose plinthe rampante m2 1,20 0,003 -
1.3.6 Revêtement mural
1.3.2.1 Pose carreaux en terre cuite m2 13 0,020 -
1.3.2.2 Pose carreaux céramiques m2 13 0,020 -
1.3.2.3 Pose carreaux grès cérame m2 13 0,020 -
1.3.2.4 Pose carreaux en ciment m2 13 0,020 -
1.3.2.5 Pose carreaux faïences m2 13 0,020 -
1.3.2.6 Pose granites m2 13 0,020 -
3
1.3.2.7 Pose marbres m2 13 0,020 -
1.3.2.8 Pose mosaïques au hasard m2 13 0,020 -
1.3.2.9 Pose dalles en pierre m2 24 0,057 -
1.3.7 Divers
1.3.7.1 Pose claustras m2 15 0,010 -
1.3.7.2 Chape pour étanchéité m2 10 0,015 -
1.3.7.3 Scellement des baies ml 1,5 0,003 -
1.3.7.4 Scellement huisserie p 3 0,015 -
1.3.7.5 Pose moellon m3 100 0,400 -
1.3.7.6 Pose pierre de taille m3 40 0,500 -
1.3.7.7 Pose tuyau en tranché ml 0,5 0,010 -

NOTA :
a) Hydrofuge :
o
Enduit étanché 1 kg/m2 d’enduit
o
Chape étanche 1 kg/m2 d’enduit

b) Enduit au mortier bardé

o Ciment 5 kg/m2 d’enduit


o Chaux 4 kg/m2 d’enduit
o Sable 0,020 m3/m2 d’enduit

Ciment Sable Gravier


N° Désignation U
(kg) (m3) (m3)
1.4 CONFECTION DES AGGLOMERES
1.4.1 Agglomérés creux
1.4.1.1 Agglomères de 7x20x40 P 0,85 0,001 0,002
1.4.1.2 Agglomères de 10x20x40 P 1,20 0,002 0,004
1.4.1.3 Agglomères de 15x20x40 P 1,40 0,003 0,006
1.4.1.4 Agglomères de 20x20x40 P 20,02 0,004 0,008
1.4.1.5 Hourdis de 12x20x60 P 2,0 0,004 0,008
1.4.1.6 Hourdis de 16x20x60 P 3,0 0,005 0,010
1.4.1.7 Hourdis de 20x20x60 P 4,0 0,006 0,012
1.4.2 Agglomérés pleins
1.4.2.1 Agglos de 10x20x40 P 1,70 0,003 0,006
1.4.2.2 Agglos de 15x20x40 P 2,00 0,003 0,010
1.4.2.3 Agglos de 20x20x40 P 2,8 0,006 0,012

1.5 ACIERS POUR BETON ARME

1.5.1 Bâtiments à rez-de-chaussée


Poteau au béton armé 80 –110 kg/m3 de béton
Poteau au béton armé 80 – 130 kg/m3 de béton
Chaînage en béton armé 60 – 90 kg/m3 de béton
Linteau en béton armé 80 – 115kg /m3 de béton
Dalle monolithe 80 – 125 kg/m3 de béton

1.5.2 Bâtiments à étage


Semelle isolée en béton armé 30 – 60 kg/m3de béton
Semelle filante en béton armé 30 – 60 kg/m3 de béton

4
1ère couche : 0,16 kg/m2 de surface à peindre
2ème couche : 0,14 kg/m2 de surface à peindre

1.9.6 Vernis
Impression en vernis (une couche) : 0,05 kg/m2 de surface à peindre
1ère couche : 0,10 kg/m2 de surface à peindre
2ème couche : 0,09 kg/m2 de surface à peindre

1.9.10 Peinture spéciale

Antirouille
Minium de fer : 0,20 kg/m2 de surface à peindre
Minium de plomb : 0,25 kg/m2 de surface à peindre
Minium d’alu : 0,16 kg/m2 de surface à peindre

Peinture plastique
Grain fin : 0,70 kg/m2 de surface à peindre
Grain moyen : 0,9 kg/m2 de surface à peindre
Gros grain : 1,10 kg/m2 de surface à peindre

Peinture émulsionnée
1ère couche : 0,12 kg/m2 de surface à peindre
2ème couche : 0,10 kg/m2 de surface à peindre
Peinture isolante (1 couche) : 0,30 kg/m2 de surface à peindre

Peinture sur verre


Antisolaire : 0,16 kg/m2 de surface à peindre
Dépolissage : 0,12 kg/m2 de surface à peindre
Peinture à la colle
Encollage (une couche) : 0,11 kg/m2 de surface à peindre
Au blanc gélatineux (une couche) : 0,55g/m2 de surface à peindre

Peinture sur radiateur


1ère couche : 0,25 kg/m2 de surface à peindre
2ème couche : 0,15 kg/m2 de surface à peindre

Peinture sur tuyaux


1ère couche : 0,045 kg/m2 de tuyau
2ème couche : 0,035 kg/m2 de tuyau

Peinture au silicate :
1ère couche : 0,28 kg/m2 de surface à peindre
2ème couche : 0,17 kg/m2 de surface à peindre

1.9.11 Décors
Imitation garnit par jetée : 0,04 kg/m2 de surface à peindre
Imitation garnit chiquetée : 0,08 kg /m2 de surface à peindre
Imitation marbre : 0,25 kg/m2 de surface à peindre

8
 Dosage en ciment
 Pour l’enduit extérieur

Qui est exposé aux intempéries et qui assure la protection de la maçonnerie ;


son dosage est riche en ciment.

Donc, 1m² → 8Kg de ciment

En considérant une épaisseur 2cm de mortier, le dosage exprimé ci-haut peut


être défini encore de la suivante :

V/m²=1m 1m 0,02m= 0,02 /m² V/m²= 0,02 /m²

D’où ; 0,02 /m² = 8Kg de ciment

1 de mortier = = 400Kg/

Donc, ce dosage précédemment donné correspond à un dosage de 400Kg/ .

1m² → 8Kg de ciment ; Soit un dosage de 400Kg/𝑚

 Pour l’enduit Intérieur

Qui n’est pas exposé aux intempéries ; son dosage n’est pas riche en ciment.

Donc, 1m² → 6Kg de ciment

En considérant une épaisseur 2cm de mortier, le dosage exprimé ci-haut peut


être défini encore de la suivante :

V/m²=1m 1m 0,02m= 0,02 /m² V/m²= 0,02 /m²

D’où ; 0,02 /m² = 6Kg de ciment

1 de mortier = = 300Kg/
Donc, ce dosage précédemment donné pour l’enduit intérieur correspond à un
dosage de 300Kg/ . 1m² → 6Kg de ciment ; Soit un dosage de 300Kg/𝑚

NB : A cause de ses propriétés, la chaux ne peut être utilisée pour l’enduit


extérieur, on l’utilise à moins pour l’enduit intérieur dans la proportion
suivante :
1m² → 6Kg de ciment
 Sable

Il s’évalue au mètre carré de surface enduite à l’intérieur ou à l’extérieur


c.à.d :

1m² → 20 l du sable (0,020 /m²) au cas où l’épaisseur du mortier est 2cm.

1m² → 30 l du sable (0,030 /m²) au cas où l’épaisseur du mortier est 3cm.

B.2. Le pavement

B.2.1. Le pavement en béton

Il s’évalue au mètre cube du béton et est dosé de 300 à 350Kg/ .

Dans un mètre cube du béton, nous avons les quantités des matériaux
suivantes :

 Le dosage en ciment soit 6sacs de ciment de 50Kg pour le dosage 300


Kg/ ;
 400 l (0,400 ) du sable dans 1 du béton ;
 800 l (0,800 ) de gravier dans 1 du béton ;
 250 l d’eau à adopter pratiquement pour 1 du béton.

B.2.2. Le pavement en mortier

Il peut s’évaluer en mètre carré (m²) de surface pavée comme l’enduit


extérieur, soit en mètre cube ( ) quand l’épaisseur est constante.

V= L l epaisseur
B.2.3. Le carrelage
C.1. Electricité

Les éléments électriques sont évalués par pièce suivant les modules des
pièces utilisées.

C.2. Plomberie

Même analogie de commande que l’électricité.

C.3. La peinture

Elle est précédé par le badigeon avec de la chaux ou par le latex.

On les évalue par surface de la manière suivante (Valeurs à appliquer en une


couche) :

Désignation Nombre de Kg Surface à appliquer en m²


Peinture à eau 1 2
Peinture à huile 2 3
Chaux 1 10
Latex 1 2

EXEMPLE D’APPLICATION

①Faites un avant métré d’un mur de façade de 8m de longueur pour 3m de


hauteur en aggloméré de 20 20 40cm et qui comprend :

 Une porte métallique de 90 210cm


 Une fenêtre de 180 100cm
 Des claustras de 20 20cm
 5 trous d’aération sur les baies de 15 15cm (2 sur la porte et 3 sur la
fenêtre)
 Les linteaux en béton armé
 Sur porte 20 20 120 cm
 Sur fenêtre 20 20 120 cm
 Sur claustras 20 20 120 cm
Les dosages sont :

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