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COUR CALCUL DE STRUCTURE 3ieme Année

• Sommaire
• RAPPELS
• Chapitre 1: TERMINOLOGIE
• Chapitre 2 : DIMENSIONNEMENT DE QUELQUES
ELEMENTS DE STRUCTURE (FONDATION, POUTRE
• TRAVAUX DIRIGES
• 1 RAPPELS
• Les études antérieures ont porté sur:
• Les définitions (calcul : détermination des dimensions;
structure: ensemble des parties qui supportent les actions
appliquées à un ouvrage)
• Types d’ouvrages: Barrages, Château d’eau, Tunnels, Murs
de soutènement, Monuments, Paroi moulée, Ponts,
Bâtiments, Plates formes pétrolières)
La nature du matériau de la structure (bois, acier, béton,
béton armé, mixte, terre cuite ou stabilisé)
La forme de la structure dépend de la (la forme du terrain,
a nature du terrain, la forme de l’ouvrage, la nature de la
toiture et les liens entre les autres parties de l’ouvrage
(toiture terrasse ,charpente élévations c
• Le comportement du matériau soumis aux
sollicitations (traction, compression, flexion, cisaillement,
torsion)

Leur résistance
suivant le type de
sollicitation; le béton ne
résiste pas à la flexion,
c’est plutôt le béton
armé qui résiste à la
flexion
Les sollicitations courantes existant dans
des parties de la structure suivant leur
position
Flexion d’une poutre
Le choix d’un type de matériau pour une partie de la
structure (acier pour toute partie, béton pour le poteau,
béton armé pour la poutre, bois pour la poutre )
• Les types d’actions (permanentes,
variables, accidentelles) qui s’appliquent
sur un ouvrage terres, réaction d’un appui….
Moment, température)
Les bases de dimensionnement (Eurocodes, BAEL,
état limite de service, état limite ultime)
Etat limite ultime)
Décente de charge sur une structure
en béton armé.)

Cette décente de charge s’applique aussi sur les


structures contituée d’autres matériaux(bois acier..)
• 2 ACIER ET ARMATURES
• L’acier est un produit constitué du fer et un peu de
carbone obtenu à partir de la métallurgie du minerais
de fer, suivie de la sidérurgie de la fonte obtenue. Ce
minerai de fer est un dérivé de roche existant dans la
couche de écorce terrestre.
• L’acier présente des propriétés intéressantes pour la
réalisation des ouvrages, vu son comportement à la
traction et la compression, son adhérence au béton.
• Il est donc associé à ce dernier dans la construction
des ouvrages de bâtiments et de travaux publics.
Une présentation des produits obtenus
particulièrement les armatures est indiquée. Ce sont:

billettes
Plats
Profilé en I, en U, en L………..élément effilé ou
armature
• On distingue: armatures passives pour béton
armé et armatures actives pour béton
précontraint

armatures actives pour


armatures passives béton précontraint
pour béton armé
• Description des armatures passives
• Les armatures sont des éléments éffilés portant les
caractéristiques des aciers dont elles sont issues;
• Elle doivent être en acier doux pour offrir une
souplesse au pliage
• Elles se différencient par leur limite élastique, leur
diamètre, l’état de leur surface, la forme de leur
façonnage pour répondre à la forme de la partie
d’ouvrage concernée .
• Suivant l’état de la surface on distingue:
• - les armatures ronds lisses;
• - les armatures à hautes adhérence ou à surface
rugueuse
• Suivant le façonnage, on distingue:
• - les armatures longitudinales avec ou sans
ancrage;
• - les armatures transversales ( cadre,
épingle, étrier, cerces, frette…)
• - les treillis soudés
• PARTIES DE STRUCTURE: DIFFERENTSTYPES,
FERAILLAGE ET JUSTIFICATFS DE LA RESISTANCE

• 1 Dalle:
• on peut citer dalle pleine, dalle en bois, mixte, dalle avec
hourdis, dalle semi-préfabriquée, dalle collaborante, dalle
préfabriquée

• Dans une structure en béton armé, les aciers principaux sont


positionnés dans les parties tendues du béton pour compenser
la mauvaise résistance du béton en traction. Pour une dalle en
béton armé par exemple, on place les armatures principales
en partie basse des travées et en partie haute au niveau des
appuis.
• Les premiers ouvrages en béton armé utilisaient des barres
lisses en acier doux, par la suite les barres furent constituées
d'acier haute adhérence (HA) comprenant des aspérités et
ayant une meilleure résistance.
• Dalle pleine
dalle avec hourdis
• Plancher (dalle) avec corps creux et hourdis

Un hourdis est une couche de remplissage de


maçonnerie constituée de béton et reposant sur des
éléments préfabriqués en béton, en terre cuite, en
polystyrène (permet une isolation et une pose avec plus
de légèreté), ou plus récemment en bois aggloméré ou
en PVC (permettant des travaux dans des endroits
difficilement accessibles).
À l'origine, hourdis est un synonyme de hourd et désigne
un maçonnage grossier de plâtre et de moellons. Le
hourdis désignait aussi le remplissage entre les poteaux
d'une construction à pans de bois.
Eléments de structure: poutre principale, poutre
secondaire, nervure, poutrelle préfabriquée et ou
Dalle semi-préfabriquée
Plancher semi-préfabriqué
plancher collaborant,
• Dalle mixte acier-béton
• Qu’est-ce qu’une dalle mixte acier-béton (plancher
collaborant)
La combinaison de deux matériaux complémentaires :
• béton : efficace sous les charges de pression ;
• acier : efficace sous les charges de traction.
• Pourquoi les combiner ?
• Moins de risque de basculement ou de flambage ;
• meilleure résistance au feu de l’ensemble ;
• comportement ductile de l’ensemble grâce à l’acier ;
• le béton protège l’acier contre la corrosion.
• Quels sont les avantages d’un plancher collaborant ?
• Éléments préfabriqués légers ; moins de transport ;
• volume de béton nécessaire moins élevé ;
• rapidité d’exécution accrue ;
• hauteur de plancher réduite, donc gain d’espace ;
Plancher mixte et collaborant
• 2 Poutre
poutrelle semi-préfabriquée à treillis
• Liaison poutre - poteau
• 3 Poteau
• 4 Fondation
• TERMINOLOGIE
• Des termes liés à la notion de ferraillage sont à répertorier et définir.
Ce sont:
• Armature de peau ou renfort, armature de chapeau, armature de
répartition, armature de liaison ou de couture, aciers principaux,
longueur scellement, recouvrement, armature longitudinale, armature
transversale, enrobage, cadre, cerce, étrier, épingle, frette retrait,
fluage, colombage, lambourde, fentons, poutrelle, nervure, hourdis,
entrevous, treillis soudé, dalle alvéolée, plot, dalle flottante,
adhérence, ancrage, dallage, solive, connecteur, prédalle, plancher
collaborant, dalle de compression, armature d’ame,
Longueur de flambement et élancement
Longueur de flambement des poteaux de bâtiments
(Recommandations professionnelles, : – si leur raideur est non
prise en compte dans le contreventement – s’ils sont
correctement connectés en tête et en pied à des éléments de
raideur supérieure
ou égale
la longueur de flambement peut être prise égale à 0,7.l

Retrait: C’est un phénomène de raccourcissement du béton au cours d’une part de l’hydratation,


et, d’autre part, de la dessiccation de la structure. Le retrait varie entre 0,1 mm/m à 1 mm/m selon
le type de béton. Des armatures d’aciers spécifiques sont utilisés, non pas pour diminuer le
retrait, mais pour répartir les fissures de retrait empêché en microfissures plus nombreuses mais
invisibles.
Le retrait du béton est une contraction dimensionnelle du béton due à des phénomènes chimiques et
physiques. Le joint de retrait longitudinal et transversal, réalisé par traits de scie ou par mise en place d’un
joint profilé PVC avant coulage de la dalle, permet le libre retrait du béton [1].
Le retrait du béton est indépendant de tout chargement du matériau (voir fluage du béton).
Ce phénomène se produit dès la mise en œuvre du béton, pendant sa prise et son durcissement et se développe
au cours du temps.
Les différents retraits
Sédimentation du béton et ressuage
Pendant la mise en place du béton, les composants les plus lourds ont tendance à descendre par gravité
entraînant une ségrégation du béton, provoquant un tassement du béton et la formation d'un film d'eau en
surface ou ressuage.
Retrait plastique
Le retrait plastique est provoqué par la dessiccation du béton avant sa prise. Ce retrait dépend des conditions
climatiques au moment de la mise en place du béton (humidité, température, vitesse du vent). Il peut être
limité par la cure du béton.
Retrait chimique ou contraction Le Chatelier
Pendant les phases d'hydratation des silicates de calcium contenus dans le ciment pour former ce qui est
désigné par C-S-H en notation cimentière il se produit une contraction de volume qui a été mise en évidence
dès 1894 par Le Chatelier.
La valeur du retrait dépendant du volume occupé par une mole de C-S-H (silicate de calcium hydraté ou
Calcium silicate hydrate), il peut varier légèrement en fonction des conditions de l'hydratation.
Retrait pendant la prise du béton
Retrait sans échange d'eau vers l'extérieur
 Retrait endogène
Ce retrait est aussi appelé retrait d'autodessication ou retrait d'hydratation se produisant pendant le séchage du béton. C'est
un retrait interne provoqué par la densification du réseau de pores plus petits qui extraient l'eau de pores plus grands. Ce
réseau de pores subit alors une dépression et provoque une diminution de volume par dessication interne.
 Retrait thermique
La prise du béton est une réaction chimique exothermique. Elle entraîne une augmentation de température dans le béton
pendant sa prise.
Ce retrait dépend de la chaleur se dégageant pendant la réaction chimique au cours de l'hydratation du ciment et provoque
une diminution de volume par refroidissement.
Dans des pièces massives, la chaleur dégagée par la réaction d'hydratation du ciment entraîne des élévations importantes de
température. Les gradients thermiques internes ou le blocage du raccourcissement d'une pièce pendant son refroidissement
peut provoquer une fissuration importante. Pour des pièces massives, on peut avoir une température interne de 80 °C dans le
noyau et un gradient thermique entre le noyau et le parement de 30 °C pouvant générer une contrainte de traction théorique
de :
σ = Ec × αthc × ΔT , avec le module de déformation du béton E c = 30 GPa, et le coefficient linéaire de dilatation thermique
αthc = 10 × 10−6 K−1, soit σ = 9 MPa, nettement supérieure à la résistance en traction du béton, entraînant une fissuration de
peau.
Retrait avec échange d'eau avec l'extérieur
 retrait de dessication
Ce retrait est aussi appelé retrait de séchage. Il est dû à un échange d'humidité avec le milieu environnant.
Retrait de carbonatation
Article détaillé : Carbonatation du béton.
Ce phénomène se produit au cours du temps par diffusion du gaz carbonique par les pores du béton et réaction chimique avec
le ciment.
Dans l'étude du fluage, on distingue :
Fluage du béton  le fluage endogène ou fluage propre,
Le fluage du béton noté ɛf, est une déformation différée  le fluage de séchage ou fluage de dessication.
supplémentaire à la déformation élastique provoquée par Le premier fluage se produisant à court terme correspondrait à
l'application d'un chargement à une pièce en béton. un mécanisme de diffusion de l'eau libre dans l'espace capillaire
du béton. L'eau participerait alors au mécanisme d'équilibre du
Dans l'étude des déformations différées du béton, les matériau car elle pourrait reprendre des contraintes. À plus long
chercheurs ont pris l'habitude de distinguer le retrait du béton se terme, ce fluage endogène pourrait être dû à une déformation
produisant sans application d'un chargement, du fluage du des hydrates.
béton, déformation différée complémentaire à la déformation de
retrait et se produisant sous l'action d'une charge. Ils font Le second fluage pourrait être dû à :
l'hypothèse que le fluage est indépendant du retrait.
 un retrait de dessication complémentaire par rapport à celui
obtenu sur une éprouvette non chargée,
 des particules de matières solides qui iraient se
Le retrait du béton est une contraction dimensionnelle
du béton due à des phénomènes chimiques et recristalliser dans des zones de moindre contraintes.
physiques. Le joint de retrait longitudinal et transversal, Le fluage est sensible aux conditions d'ambiance du béton
réalisé par traits de scie ou par mise en place d’un joint
(température, taux d'humidité), à effet d'échelle et à la
profilé PVC avant coulage de la dalle, permet le libre
retrait du béton . Le retrait du béton est indépendant de composition du béton.
tout chargement du matériau (voir fluage du béton). Ce
phénomène se produit
qui les enrobe. On doit tenir compte de cette épaisseur de béton que l'on appelle
"l'enrobage" et qui fait 5cm d'épaisseur.
Sur l'image ci-contre cet enrobage est l'épaisseur du béton qui sépare les armature
du coffrage.

Pour tenir compte de l’enrobage des armatures, la hauteur utile d est égale à h – 5 cm.

Si les armatures sont mal protégées, elles rouillent et "gonflent" ce qui fait éclater
le béton.

Ce qui abouti à ce type de résultat: attention, la ruine (de la structure) n'est pas
loin!
Adhérence : L'adhérence est un phénomène de liaison tangentielle
à l'interface acier béton due au frottement et à l'arcboutement des
bielles de béton.
LE RÔLE DE L’ADHÉRENCE
S’il n’y avait pas d’adhérence entre le béton et l’acier, le matériau
« béton armé » n’existerait pas.
Définition
L’adhérence est l’action des forces qui s’opposent au glissement des
armatures dans le béton.
L’adhérence est un phénomène de frottement entre l’acier et le béton
dont le coefficient vaut 0,4, ce qui correspond à un angle de
frottement de π/8.
L’adhérence permet aux armatures de transmettre les efforts au
béton par contact entre les deux matériaux.
Recouvrement des aciers
Assure La transmission des efforts d'une barre à l'autre avec ou sans coudes ou
crochets :
(1)P Les recouvrements des barres doivent être tels que :
 la transmission des efforts d'une barre à l'autre soit assurée ;
 il ne se produise pas d'éclatement du béton au voisinage des jonctions ;
 il n'apparaisse pas de fissures ouvertes qui affecteraient le comportement de la
structure.
(2) Il convient normalement :
 de décaler les recouvrements et de ne pas les disposer dans des zones
fortement sollicitées (rotules plastiques, par exemple). Des exceptions sont
indiquées en (4) ci-dessous ;
 de disposer les recouvrements de manière symétrique quelle que soit la section.
Contreventement
un contreventement est un système statique destiné à assurer la stabilité
globale d'un ouvrage vis-à-vis des effets horizontaux issus des éventuelles
actions sur celui-ci (par exemple : vent, séisme, choc, freinage, etc.). Il sert
également à stabiliser localement certaines parties de l'ouvrage (poutres,
colonnes) relativement aux phénomènes d'instabilité (flambage ou
déversement).
Afin d'assurer la stabilité globale d'un bâtiment, il est nécessaire que celui-ci
soit contreventé selon au moins trois plans verticaux (qui s’intersectent en au
moins deux droites distinctes) et un plan horizontal ; on distingue donc les
contreventements verticaux (destinés à transmettre les efforts horizontaux
dans les fondations) des contreventements horizontaux (destinés à s'opposer
aux effets de torsion dus à ces efforts).
Un contreventement peut être réalisé par des voiles (contreventements
verticaux) ou des plaques (contreventements horizontaux) en béton armé, en
maçonnerie, en bois ou en tôle ondulée ; ou par des treillis en bois ou en acier.
Un contreventement est particulièrement utilisé dans la création d'une ossature
ou d'une structure d'un bâtiment ou d'une charpente métallique1.

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