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COURS D’ENTRETIEN ET
maintenance DES OUVRAGES DE
GENIE CIVIL
Préambule ..................................................................................................................................................... 9
Introduction ................................................................................................................................................. 10
BATIMENTS................................................................................................................................................. 11
ROUTES ....................................................................................................................................................... 37
GENERALITES.................................................................................................................................................. 38
....................................................................................................................................................................... 45
Préambule
Qu'appelle-t-on entretien?
Le dictionnaire dit
Entretenir, c'est maintenir dans le même état et faire durer
On dira que l'entretien courant c'est l'ensemble des travaux réalisés habituellement en
subdivision, par des actions localisées visant à préserver la sécurité de l'usager et à maintenir
en état la surface et la structure des ouvrages.
Introduction
Les ouvrages de génie civil (bâtiments, routes, ponts etc..) représentent un patrimoine
important des populations car ils sont indispensables à la survie des hommes, aux
déplacements, à la continuité et/ou la protection des voies de circulation.
Le défaut d’entretien de ces ouvrages peut avoir des conséquences importantes pour la
sécurité des personnes et des biens et la responsabilité des représentants des collectivités
pour ce qui concerne les ouvrages collectifs, mais aussi des conséquences financières lourdes
en cas de détérioration importante voire de ruine des ouvrages. Une bonne connaissance de
leur état ainsi que la mise en œuvre d’un entretien préventif sont de nature à prévenir leur
dégradation et donc les incidents. En outre, les conditions d’exploitation et la qualité de leur
entretien allongent sensiblement leur durée de vie. Ce phénomène d’entretien des ouvrages
s’est accentué dans ces dernières années.
Ainsi, en 1989, dans le domaine du bâtiment, seule la moitié des investissements a été
consacrée aux constructions nouvelles (16 à 18 milliards). Il a été investi 4 à 6 milliards (12 à
18%) pour des constructions de remplacement, environ 6 milliards (env. 18%) pour des
rénovations et de l’entretien, ainsi que 7 milliards environ (env. 21%) pour des transformations
et restaurations. Cette tendance s’accentuera encore au cours de ces prochaines années.
La présente note de cours destinée aux étudiants en licence professionnelle traite de
l’entretien et la maintenance des ouvrages suivants :
- Les bâtiments
- Les routes
- Les ouvrages d’art
Pour chaque ouvrage, les points suivants seront traités :
- Les dégradations et leurs causes ainsi que les dispositions qu’il faut prendre en fin
d’éviter ces dégradations
- les techniques, matériaux et matériel qu’il faut pour réparer ces dégradations
BATIMENTS
- Angles rentrants
- Brusques variations de section
- Joints rigides entre dalles préfabriquées
- Déformations
- Fuites aux joints
- Jeu insuffisant des joints de dilatation
- Contraintes de cisaillement non prévues
- Incompatibilité des matériaux ou des sections
- Non prise en compte du fluage
Nous présenterons pour chacun des cas de dégradations, les diverses formes de
manifestations, leurs causes et les remèdes.
La présence de zones de résistance inégale dans les surfaces de coulage, peut entraîner un
tassement localisé du béton frais sous l’effet de son propre poids. Si ce tassement se produit
après réglage de la surface du béton, il en résultera des fissures (voir figure 1). Comme on
peut le constater sur cette figure, les fissures dues au tassement de la fondation sont
verticales.
Figure 1 :
Figure 2 :
1.2.3. Vibrations
Les fissures dues aux vibrations produites pendant la prise du béton sont courantes. Ces
vibrations peuvent être dues à la circulation des véhicules, au battage des pieux, à des tirs de
mines, à des compactages par vibration tardive ou à une vibration accidentelle causées par
des heurts de l’outillage ou par des ouvriers négligents.
Quand les armatures forment un tapis serré, il risque de se produire au lieu des fissures en
surface, un plan de séparation au-dessus de ce tapis (voir figure 4) provoque des dégâts par
corrosion des aciers.
Les variations de température au sein du béton durci entraînent des changements de forme
et de volume. Si de tels changements sont entravés par la structure de l’ouvrage, il en résulte
des contraintes qui peuvent engendrer des tensions dans le béton, donc des fissures.
Par exemple considérons un plancher situé dans une atmosphère chauffée. Il aura tendance
à se fissurer. Dans ce cas la détérioration est causée par des variations non uniformes de
température, c’est-à-dire un gradient thermique qui peut être dû à une élévation de la
température de la surface du béton, non compensée par réaction exothermique dans la masse.
Dans les pays chauds ce gradient peut atteindre 2 à 3° C/Cm.
Un autre exemple est celui des matériaux dissemblables, comme par exemple celui d’un vieux
béton au contact d’une reprise. Les coefficients de dilatation thermique ne seront
probablement pas les mêmes, et un changement de température même uniforme dans ce
milieu non homogène, provoqueront un gauchissement de l’élément ; il pourra en résulter un
état de contrainte défavorable entraînant l’apparition des fissures.
Ces fissures se présentent comme le montre la figure 2.4
Figure 4 :
Les variations de volume du béton peuvent aussi être dues à des variations de température
interne. Ces variations de volume peuvent se produire avec l’accroissement de la température
du béton en cours de prise. Elles peuvent aussi résulter des variations de température interne
non uniformes.
Dans ce cas, si les variations de volume ou de forme ne peuvent se faire librement, il se forme
des contraintes entraînant des fissures.
Sauf dans les rares cas d’ouvrages poids, la construction en béton contient des armatures
d’acier. Ces armatures sont volontairement et presque invariablement placées à quelques
centimètres (souvent à peines plus d’un centimètre de la surface).
Si l’armature est en contact avec l’air ou l’eau, elle se corrode. Le volume de l’oxyde produit
par la corrosion est d’environ huit (8) fois celui du métal dont il est issu, ce qui provoque des
fissures et épaufrage du revêtement du béton (figure 5).
Au contact de l’eau, surtout en présence de sels, le béton est conducteur ; les courants
électriques errants peuvent engendrer un effet électrolytique sur l’acier, et provoquer une forte
corrosion. Les origines de ces courants sont accidentelles, comme les mises à la terre ou les
fuites.
C’est pourquoi l’utilisation de l’eau salée (eau de mer) pour la fabrication du béton est vivement
déconseillée.
On traitera les agents destructeurs les plus courants et les réactions les plus fréquentes.
Les ciments du commerce sont alcalins et attaquables par les acides, par les composés
organiques qui sont hydrolysables en acides et certains alcools.
L’eau du sol, acide en raison de la présence des végétaux en décomposition est
quelques fois une source de difficulté à cet égard.
Les sels contenant des ions ammonium et magnésium attaquent le béton en réagissant
sur le calcium. En particulier, la substitution du calcium par du magnésium se produit
au contact de l’eau de mer. C’est l’un des mécanismes par lesquels l’eau de mer
attaque le béton.
Les solutions de sulfate réagissent avec l’aluminate tricalcique hydraté, constituant
normal du béton, pour donner un sulfo-aluminate hydraté. Cette réaction
s’accompagne d’une importante augmentation de volume, provoque des fissures et
l’éclatement de la masse du béton.
Cette réaction peut se produire dans les bétons à la mer, avec des résidus de
combustion (en présence d’eau), avec l’écoulement des mines et des sites industriels
Toute brusque variation de section (fig 7) donne lieu à des concentrations de contraintes
pouvant provoquer des fissures.
Figure 7 :
Les règles BAEL limitant les déformations des pièces sous charges du 1/1000 de la portée
augmentée de 0,5 si elle est supérieure à 5m. Pour une portée de 5 m, la flèche maximale est
de 1 cm. Si cette flèche n’affecte pas les poutres, les murs et les cloisons ne la supportent pas
nécessairement. Le résultat est que les cloisons sont soumises à des efforts non prévus et
qu’elles peuvent se fissurer (voir fig. 8).
Figure 8 :
Lorsque les joints sont mal étudiés et mal réalisés (c’est-à-dire ne sont pas rendus étanchés
à l’eau), cette eau peut être nuisible à l’acier et au béton.
1.8.6. Drainage insuffisant
Il s’agit de l’une des erreurs les plus fréquentes lors de l’étude des ouvrages en béton. Il ne
faut pas en effet que l’eau puisse s’accumuler. Les surfaces horizontales ainsi que le fait des
murs doivent être pourvus d’une pente et il faut prévoir de grands orifices de drainage pour
toutes les parties qui forment des cuvettes. L’eau de drainage doit être écartée de l’ouvrage.
Les poutres de béton à forte section et les éléments de faible section auxquels elles sont fixées
et qui servent à les assembler sont nettement incompatibles. A moins d’un ferraillage
approprié, les fissures se développent comme le montre la figure 9.
Figure 9 :
b.) Matériaux
Un vibrage excessif ou un excès d’eau provoque une ségrégation par couches. Un tel béton
n’est pas homogène. L’eau et les éléments fins ont tendance à se rassembler à la surface du
mélange. Il en résulte que le béton est stratifié, et a tendance à se comporter comme un
ensemble de feuillets sous l’effet des changements de température et des changements
hygrométriques.
c.) Non prise en compte du fluage
Le fluage ou déformation lente du béton sous contraintes constantes est un phénomène bien
connu dont on ne tient pas assez compte. Il en résulte que l’ouvrage risque de subir des
déformations imprévisibles. Ces déformations provoquent l’ouverture des joints et engendre
des fissures dans les éléments porteurs.
1.8.8. Les erreurs au cours de l’étude
La non prise en compte d’une surcharge au cours de l’étude est l’une des erreurs que l’on peut
commettre au cours de l’étude.
En outre, les manifestations des excès de contraintes, les parties détériorées de l’ouvrage et
l’orientation des dégradations indique une erreur commise au cours de l’étude.
a.) Les manifestations des excès de contraintes
Les tractions provoquent des fissures généralement sans épaufrage, et généralement une
fissure ou un petit nombre de fissure suffisent à supprimer les contraintes qui ont provoqué.
Un effort de compression excessif s’accompagne toujours d’épaufrage et d’éclatement avant
que les contraintes aient disparu.
Un effort de torsion ou de cisaillement excessif peut donner lieu à l’apparition des fissures et
peut provoquer l’épaufrage et l’éclatement du béton.
Le schéma de distribution des contraintes sur une pièce renseigne sur l’erreur commise au
cours de l’étude, lors de la manifestation des désordres sur la pièce.
Ainsi dans une poutre, l’âme prend en compte des contraintes de cisaillement, les semelles
celles de flexion, et la torsion engendre des contraintes maximales dans les fibres extrêmes
dans le sens transversal (voir fig 10).
Figure 10 :
Dans tout ouvrage certaines sections sont soumisses à des contraintes élevées inhérentes à
leurs conditions de travail, et d’autres ne le sont pas. Ainsi des dispositions doivent être prises
au cours de l’étude pour encaisser ces contraintes. A cet effet, des fissures ou l’épaufrage
peuvent apparaître dans les extrémités des coudes ou à proximité des appuis.
c.) L’orientation des contraintes
2.1 GENERALITES
Les facteurs dont il faut prendre en compte dans le choix de la méthode et des matériaux à
utiliser pour la réparation des bétons soumis à un dommage sont :
- Le type de détérioration ;
- L’estimation de l’étendue des dommages ;
- L’indentification de la progression ou non (stationnaire) de la détérioration.
2.2.1 Cavitation :
C’est l’érosion du béton causée par l’écoulement rapide d’un liquide comme dans le cas de
l’eau coulant autour ou le long d’un massif de béton.
2.2.2 . Collage aux coffrages
Ce qui provoque le détachement des coffrages qui restent collés au béton par endroits ;
des galettes de béton sont également arrachées de la surface et demeurent collés aux
coffrages.
Ce sont des éclatements de surface causés par les gonflements des particules proches de
la surface
Ces gonflements des matières se produisent en présence d’humidité. On les note souvent
à la surface supérieure des dalles.
2.2.4 L’écaillage :
C’est une dégradation en couches minces de la surface du béton. Il peut être localisé
comme généralisé.
Il peut être causé par les conditions sévères de gel-dégel, des pratiques défectueuses de
finition, une altération chimique du béton etc…
2.2.5 L’éclatement :
Il peut être causé par une sollicitation dommageable de nature mécanique telle que les
chocs, l’action expansive de la corrosion des armatures.
2.2.6 L’efflorescence :
Ceci est causé par la migration de l’eau de l’intérieur de la masse de béton vers la surface.
L’évaporation de cette eau fait apparaître les sels en solution dans l’eau. Ce phénomène
n’est néfaste si les sels ne sont pas importants.
2.2.7 Le faïençage
Il est la formation d’un réseau de fissurations très fines de forme hexagonal à la surface du
béton.
Il est souvent causé par le retrait plus actif à la surface du béton par rapport à l’intérieur de
la masse. Les paramètres suivants peuvent être à l’origine de faïençage : un excès de
dosage en eau, un mélange trop riche en ciment, un affaissement trop élevé, une finition
trop hâtive ou trop tardive, des effets thermiques agissant sur le béton jaune, une
dessiccation rapide de la surface par temps chaud ou sec, une fondation absorbante
peuvent causer aussi le faïençage.
C’est l’usure très rapide avec dégagement de poussière, de la surface du béton. Il est
impossible d’appliquer de la peinture sur de telles surfaces.
Causes habituelles : excès d’eau de gâchage, finition hâtive des surfaces, présence de
matières organiques dans les agrégats et une cure insuffisante, carbonatation superficielle
par action du CO2 émis par des appareils chauffants défectueux ou mal aérés.
Elles peuvent être dues à une erreur de design, une surcharge, un retrait excessif, une
expansion causée par la réaction alcalin-agrégat, ou à une résistance trop faible du béton
Le patron des fissures, leur localisation, leur profondeur, leur ouverture, la présence des
substances étrangères et la différence de niveau entre les lèvres sont certains des indices qui
aideraient à déterminer les causes de la fissuration.
- Fissures mortes : Ce sont les fissures qui n’évoluent pas ou se stabilisent dans un
court espace
de temps après les apparitions (retrait superficiel et le tassement
durant la mise en place du béton par exemple). Elles sont
généralement d’une importance nulle ou très faible. Leur
fermeture peut être donc directement envisagée.
Ce sont ceux causés par les incendies. Les surfaces sont ordinairement carbonisées et
éclatées.
Encore appelés nids d’abeille, ils résultent de l’absence par endroits du mortier devant
enrober les gros agrégats.
Causes : mélange de béton déficient en sable et/ou lorsque les méthodes de mise en place
ne sont pas adéquates.
Ils peuvent être attribuables à des agrégats mal gradués, à la présence de fissure ou de
vides, à insuffisance de compacité d’ossature, à une épaisseur trop mince de béton, à une
détérioration généralisée du béton, à une pression hydrostatique imprévue, où à la
ségrégation lors de la mise en place.
2.2.13 L’expansion
Elle est due à la réaction alcaline agrégat qui résulte de la réaction chimique contre certains
des composants de quelques agrégats et des les alcalins contenus dans le ciment Portland.
Ils sont des cavités de dimension plus grandes que celles des fissures
Causes : résultants de malfaçons ou de détérioration
Pour la réparation, nettoyer le trou et enclavé soigneusement le matériau d’obturation
Cette technique est réservée aux trous dont la profondeur excède la largeur. Elle n’est
pas recommandée dans les cas de grands trous, de cavités peu profondes, ou de
réparation nécessitant la mise en place de béton à l’arrière d’obstacles tels que les
barres d’armature.
2.3.2 Brochage
Il est utilisé lorsqu’il s’agit de réparer des fissures importantes et rétablir la continuité
structurale.
2.3.3 Le calfeutrement
C’est la technique de remplissage des fentes ou des fissures relativement étroite avec
un composé plastique
Les surfaces à traiter sont rigoureusement brossées avec une solution à 10% de HCI suivi
d’un lavage à grande eau pour éliminer toutes traces d’acide.
2.3.6 Les enduits
Ce sont des produits de consistance liquide ou plastique appliqués directement sur le béton
pour le protéger ou pour lui donner des caractéristiques qu’il ne pourrait autrement posséder.
Les enduits s’attachent aux surfaces de béton par adhérence, par percolation dans les pores,
ou par une réaction chimique avec le béton de surface. On peut citer les composés bitumineux
2.3.7 L’habillage
C’est le procédé qui consiste à appliquer et à fixer sur le béton un matériau possédant des
caractéristiques particulières requises.
Les matériaux utilisés sont : le caoutchouc, les métaux, les plastiques et le béton.
2.3.8 Le frottage
Il améliorera souvent les surfaces tachées ou parsemées de petits trous. Après avoir bien
humecté les surfaces, un mortier de consistance crémeuse composé d’une partie de ciment
pour 2 parties de sable y sera frotté afin de le faire pénétrer dans tous les trous.
2.3.9 L’injection
Elle consiste à introduire dans les cavités, les fissures ou les trous profonds mais de petites
dimensions, un coulis de ciment à la résine époxie afin de remplir complètement l’espace à
obturer. Le produit injecté doit avoir peu de retrait, il est préférable d’utiliser des produits
expansifs ou sans retrait.
2.3.10 Le moulage
C’est une méthode utilisé principalement pour égaliser des irrégularités de surfaces causée
par la mise en place ou par l’usine. On l’utilise aussi pour les bétons altérés.
2.3.11 Le mortier – projeté
Il s’impose dans le cas où les coûts de réparation du béton excèdent ceux de son
remplacement.
2.3.13 Remplacement du mortier
Il est applicable pour des trous peu profonds, la profondeur du trou n’excèdent pas le niveau
des armatures.
2.3.14 Le resurfaçage ou rechapage en couche mince
Rapportée au flottante est utilisé dans les cas où on ne désire pas rehausser appréciablement
le niveau de la surface.
Matériaux utilisés pour resurfaçage : béton, mortier, coulis, résines époxies, les enduits
bitumineux, les latex et les produits commerciaux brevetés.
2.3.15 Le sablage
Il fréquemment utilisé pour décaper ces surfaces de béton afin d’assurer un meilleur lien avec
les matériaux de resurfaçage.
2.3.16 Le tensionnement
Il consiste à appliquer une force compassive à l’élément au moyen de câbles ou des tiges
tensionnées.
2.4 CHOIX DES MATERIAUX DE REPARATION
2.4.1 La bentonite
Elle est un minéral pulvérisé qui est constitué de minéraux argileux capables d’absorber
jusqu’à trente fois leur poids d’eau. Elle empêche dans ces conditions le passage d’eau.
2.4.2 Le béton de ciment
Le coulé de ciment portland : est souvent injecté dans des endroits autrement inaccessibles
et où un retrait considérable peut être toléré.
Ils sont appliqués en couche mince ou sous forme d’enduit d’une certaine épaisseur. Un
revêtement bitumineux en terrasse est composé d’épaisseurs superposées de cartons
Ils sont utilisés afin d’accroître la résistance à l’abrasion des planchers. Ces granulats sont
généralement de granite, de quartz, etc… et parfois même de particules métalliques. Ils sont
incorporés à la chape de resurfaçage en béton, soit en les répandant sur la surface avant le
durcissement du béton, soit en les incorporant au mélange de béton de la chape avant sa mise
en place.
2.4.5 L’huile de lin
Elle pénètre dans les capillaires en surface jusqu’à une profondeur de 3mm. Elle empêche la
progression des dommages en formant un film superficiel que ni l’eau, ni les sels ne peuvent
pénétrer. Ils doivent être renouvelés périodiquement à des intervalles de 2 à 4 ans. On les
utilise généralement lorsque l’intensité d’écaillage superficiel ne justifie pas encore l’emploi
d’un enduit.
2.4.6 Les mastics élastiques
Ils sont utilisés pour calfeutre les fissures susceptibles de demeurer vives pour un certain
temps.
2.4.7 Le mortier de ciment
Il peut être appliqué à la main ou pneumatiquement. L’épaisseur du mortier ne doit pas être
inférieure à 4cm. Il est utilisé lorsqu’il n’est pas possible d’utiliser du béton de ciment contenant
de gros agrégats ou lorsqu’un coulé de consistance fluide n’est pas requis.
2.4.8 Les mortiers, coulis et béton expansif
Ils ont été développés pour compenser les effets du retrait. Il existe 3 techniques de base pour
provoquer l’expansion du matériau :
- Incorporer une certaine quantité de poudre d’aluminium dans le mélange. Il se
dégage du gaz hydrogène qui gonfle le mortier et le tasse dans l’espace de
confinement ;
- Le deuxième type de mortier expansif contient des granulats à base de fer et
un catalyseur. Après durcissement, le fer se rouille et provoque le gonflement
du mortier qui se tasse dans les cavités à remplir ;
- Dans le troisième type de mortier, le gonflement est provoqué par la nature
chimique du ciment même.
Ils durcissent très rapidement et développent une haute résistance en très peu de temps. Ils
sont disponibles soit sous forme d’adjuvants, soit sous forme de matériaux prêts à l’emploi
auxquels on ajoute de l’eau.
Ils jouent un rôle important car ils unissent une bonne immunité chimique et a une ténacité
appréciable.
2.4.11 Les revêtements
Ils sont utilisés pour habiller les bétons soumis à des conditions sévères d’abrasion, de chocs,
de cavitation ou à l’action d’agent chimiques.
2.4.12 Les solutions à base de silicone
Ils sont utilisés pour hydrofuger les surfaces verticales hors de terre. Ils n’empêchent pas la
pénétration de l’eau (contrairement au passage de la vapeur) et ils ne résistent pas à l’abrasion
ou aux intempéries lorsqu’ils sont appliqués à des surfaces horizontales.
3.1.1 Généralités
a.) Définition
Les peintures sont des produits pigmentés donnant par application un film opaque ayant des
propriétés protectrices, décoratives ou techniques particulières.
Les qualités d’une peinture sont :
- L’adhérence au support ;
- La neutralité vis-à-vis de ce dernier ;
- La dureté et la résistance à l’abrasion ;
- L’imperméabilité ;
- La souplesse ;
- La facilité d’emploi ;
- La stabilité de la teinte ;
- La résistance aux intempéries.
Les liants
Les colorants
Les solvants et les diluants
Après application, les solvants et les diluants s’évaporent au séchage. Les colorants forment
une pellicule adhérente.
b.) Les différents types de peintures
Les peintures à l’eau : Elles sont composées à partir d’un des liants suivants
hydrauliques : les colles (animales, d’amidon, cellulosiques), la caséine (produits
relativement lavables, imperméables et ignifuges), la chaux, les silicates, le ciment (le
liant est le ciment blanc : déconseillées sur le fer et la chaux), les fluentes (peinture
imperméables).
Peintures grasses : Elles sont à base d’huiles additionnées de siccatifs et d’adjuvants
divers. Pour l’emploi, elles sont diluées dans une essence légère (térébenthine, white-
spirit).
Peintures aux résines : Elles sont des mélanges de résines synthétiques diluées dans
l’eau ou un solvant approprié mais elles sont insolubles dans l’huile. L’application est
commode car les outils se nettoient à l’eau. Le séchage est rapide. Il est lisse, lavable,
résistant aux intempéries et au soleil.
Peintures émulsions : Elles sont constituées par une résine dispersée dans l’eau à
laquelle sont ajoutés divers produits pour stabiliser le mélange (colloide, antiseptique
etc…) et des pigments. Elles ne sont pas solubles dans l’eau. Le séchage est rapide,
ce qui permet le redoublage dans des délais réduits.
Peintures spéciales : Sous cette dénomination, on désigne des peintures qui ont
essentiellement un rôle de protection du support contre certaines agressions. On peut
citer par exemple :
- les peintures ignifuges (retarder la combustion) ;
- les peintures hydrofuges (rendre les parois étanches) ;
- les peintures aluminium (protection en aspect aluminium) ;
- les peintures phormophénodiques (s’accrochant bien sur le béton et fixant les
surfaces finissants, elles permettent la respiration du mur, sèchent rapidement
et résistent bien aux acides) ;
- les peintures à la pliolithe ou copolymère acrylique (peintures pour les façades
parce qu’elles ne craignent pas le gel et tiennent parfaitement bien en
atmosphère marine ou industrielle) ;
- les imprégnations décoratives (emploi limité à la protection des bois).
Enduits pelliculaires : Ce ne sont pas des peintures au sens propre du terme mais
des revêtements décoratifs appliqués sur place et considérés comme des ouvrages.
Peinture de sol : Cette peinture appliquée au sol résiste à l’eau, à l’huile, au corps
gras et aux détersifs courants. Elle est aussi antidérapante pour éviter les accidents de
personnes.
Quel que soit le type de peinture choisi, la mise en œuvre doit obéir à des règles précises
suivantes :
- Le support rendu inabsorbant par la 1ere couche ;
• L’atmosphère ambiante peut avoir une grande influence sur la tenue de peinture.
• Les fissures sur murs ne permettent pas à la peinture sa raison d’être car elle est déjà
dans un état défectueux. Ces fissures apparaitront sur les peintures.
Les peintures sont des produits destinés pour la finition en construction des ouvrages
notamment les bâtiments et qui se dégradent après une longue durée d’application.
De ce fait les réparations sont envisagées pour maintenir les ouvrages agréables selon les
catégories de peinture. Généralement toutes les peintures ont pratiquement la même
technique de réparation quel que soit le support.
Pour toute réparation il faut connaitre :
- La destination de la peinture
- La localisation du support atteint et
- La mise en œuvre de la peinture
La mise en œuvre consiste :
• à préparer le support existant (dégradé)
• à mettre une couche d’impression si possible sur ce support
• à appliquer la peinture sur le support
• à contrôler le recouvrement et les caractéristiques techniques
3.2.1 Généralités
• Autres techniques
D’autres techniques complètent (ou remplacent) les effets de la vitrification :
Les grès cérame cuitent à une température de l’ordre de 1300°C après moulage et pressage,
ont les propriétés suivantes :
- Résistance aux chocs,
- Résistance à l’usure,
- Résistance aux agents chimiques.
Pour toutes ces raisons, le grès cérame s’intègre dans toutes les pièces et à tous les styles
de décoration.
• Les grès étirés : Comme son nom l’indique, et à l’inverse du grès cérame obtenu par
pulvérisation le grès étiré est formé de la façon suivante :
- Etirement de la pâte d’argile et de silice puis découpée aux longueurs voulues afin de
donner les carreaux.
- Ces derniers sont séchés puis cuits à 1300°C.
Les grés-étirés présentent le même genre de qualités que les grés cérame :
- La tenue à l’usure et aux agents chimiques est légèrement inférieure à celles de grès
cérame
- Ils sont un peu moins résistants que les grès cérames à cause de sa richesse en eau
(déformations possibles après cuisson et une certaine porosité à l’état brut).
- Sa résistance en fait cependant un revêtement de sol.
• Les grès émaillés : C’est de grès cérame ou étiré recouvert d’une couche d’émail sur
la surface qui restera apparente. L’émaillage contribue à imperméabiliser le parement du
carreau et permet d’étendre la gamme des décors applicables sur les carreaux. En
conséquence, si son absence de porosité autorise un emploi à l’extérieur, il est préférable,
dans certains cas de le considérer comme un revêtement mural, d’autant que l’émail constitue
une surface glissante qui peut rendre parfois dangereux les lieux de passages.
• La terre cuite : Fabriquée industriellement ou à la main, la terre cuite (900°C) est par
définition un matériau poreux, il est par conséquent déconseillé de l’utiliser à l’extérieur, même
si on peut lui appliquer un traitement spécial en vue d’un tel usage.
• La terre cuite grésées ou semi-grès : Cuite à une température intermédiaire entre celle
employée pour la fabrication de la terre cuite (900°C) e celle nécessaire à l’obtention du grès
cérame (1300°C), la terre cuite grésées, produite à une température de 1000°C, n’est que
partiellement vitrifiée. Il est plus sage, pour cela de ne l’employer qu’à l’intérieur.
• La faïence : Matériau dérivé de la terre cuite, la faïence est obtenue par cuisson à
1000°C pour émaillage. La faïence est un effet imperméable, mais seulement en surface. Ce
qui est cependant suffisant pour la rendre apte à revêtir les murs des salles de bains ou
cuisines.
En dehors de son imperméabilité, la faïence offre une bonne résistance à l’usure, à la chaleur
et aux agents chimiques. L’atout principal des carreaux de faïence reste néanmoins leur
aspect. Les décors uniformes ou à reliefs, unis ou multicolores, sont peints sur le carreau après
que celui-ci a été émaillé. Une seconde cuisson fixe les couleurs et définit de durcir l’émail.
• La pate verre : Dur, imperméable, résistant, ce matériau convient pour l’intérieur
comme pour l’extérieur. De petits formats ou en panneaux, les carreaux de pate de verre se
prêtent à la réalisation.
Les revêtements durs au fil du temps finissent par s’user, se dégrader ou tout simplement se
démoder.
• L’usure est un phénomène normal qui se produit sous l’effet du trafic et des nettoyages
répétés.
Les remèdes ou techniques de réparation portés aux matériaux tel que : les revêtements durs
à base de ciment, les pierres naturelles, les céramiques sont presque les mêmes de part leur
pose.
Ainsi un matériau posé que se soit au sol ou sur mur, dégradé doit être immédiatement
remplacé de peur que toute la surface ne soit atteinte.
Exemple de travaux de remplacement de carreaux cassés
Pour remplacer un carreau cassé :
- Equipez-vous d’un petit ciseau de maçon et d’un marteau pour dégager entièrement
l’emplacement du carreau ;
- Attaquez le centre pour aller vers les bords. Ainsi vous ne risquez pas de fêler les
carreaux voisins ;
- Enlevez les morceaux et grattez le fond de l’emplacement du carreau neuf en le réglant
avec du taloche ;
- Un carreau taché doit être nettoyé à l’aide d’un détergent pour lui conserver sa quantité.
3.3.1 Généralités
Comme les revêtements durs, si le trafic est important, ils finissent par s’user, se dégrader
voire se démoder. Le passage des objets tranchants sur ces revêtements risquent de crée des
fissures, voir même leurs enlèvements sur sol. Ce sont des produits souples qui cèdent
facilement au feu et la présence de l’eau chaude laisse des points faibles sur ces produits.
Les tâches comme l’urine du chien déteint le matériau que ce soit de moquette du papier peint.
Comme pour les revêtements durs leurs dégradations proviennent également de leur défaut
faisant l’objet de leurs propriétés.
Ce sont des matériaux dont la plupart se ressemblent suivant leur souplesse mais différent
par leurs techniques de réparation.
ROUTES
GENERALITES
Les causes de dégradations sont :
• Le trafic :
Au passage d'un véhicule la chaussée accuse une petite fatigue. De ce point de vue les poids
lourds sont particulièrement agressifs : le passage d'un essieu de 13 tonnes a autant d'effet
sur la structure de la chaussée que celui d'un million de véhicules de tourisme. La répétition
des charges entraînent une fatigue générale de la chaussée qui présente alors des
dégradations.
Le frottement des pneumatiques en mouvement sur la couche de roulement conduit également
par usure à son vieillissement.
Les efforts tangentiels et transversaux notamment pour les chaussées de giratoire peuvent
donner lieu à des dégradations de la chaussée.
• Les malfaçons :
Des dégradations ponctuelles peuvent être causées suite à des accidents de circulation ou
des utilisations anormales du domaine public.
La classification et le réemploi des sols font l'objet d'un Guide des Terrassements
Routiers (GTR).
A de rares exceptions près, tous les sols sont sensibles à l'eau ; c'est-à-dire que leur portance
diminue lorsqu'ils sont humides.
L’eau peut atteindre le sol :
- par-dessus (infiltration de la pluie au travers de la chaussée), - par les côtés (infiltration par
les accotements ou les fossés), - par le dessous (nappe phréatiques, sources).
C'est pourquoi il faut :
Bien imperméabiliser la chaussée pour que l'eau ne puisse y entrer : c'est le rôle de la
couche de roulement.
Traiter les accotements pour permettre l'évacuation rapide des eaux de surface
(dérasement d'accotement, curage de saignées).
Abaisser le niveau de l'eau dans le sol (curage de fossés, drains etc.)
Le gel – dégel
Lorsqu'il gèle en profondeur, l'eau du sol se transforme en glace en provoquant une aspiration
vers le haut de l'eau des couches inférieures.
En période de gel, la quantité d'eau sous forme de glace augmente donc dans la chaussée et
dans le sol support ; de plus, l'expansion de la glace fait gonfler la chaussée.
Au dégel, cet excès d'eau fait chuter considérablement la portance du sol support et la
chaussée devient particulièrement fragile. Pendant la période nécessaire à l'évacuation de ce
surplus d'eau, la pose de barrières de dégel est indispensable pour limiter la circulation des
véhicules lourds.
Seules les chaussées suffisamment épaisses, reposant sur une couche de forme non gélive
ne sont pas sensibles au gel.
Nota : La chaussée est d'autant moins sensible au gel – dégel qu'elle est bien :
Imperméabilisée, Drainée Assainie
Des indicateurs servent à quantifier le niveau de service ; ils sont à définir pour chaque élément
cité au paragraphe précédent : Par exemple pour ce qui concerne la chaussée, les
dégradations que l'on relève visuellement.
Le niveau de service d'une route est choisi par le maître d'ouvrage, généralement en fonction
de l'intérêt socio-économique de celle-ci et des budgets disponibles pour le maintenir En effet,
si aucun entretien n'est réalisé, le niveau de service se dégrade (voir schéma ci-dessus). Ce
sont donc les interventions d'entretien et de maintenance des chaussées, des ouvrages, des
équipements, des dépendances... qui permettent de maintenir le niveau de service fixé par le
maître d'ouvrage.
Il est important pour l'usager que le niveau de service d'une route soit homogène entre deux
points marquant l'itinéraire (Par exemple : Ville, bourg ou carrefour important) afin qu'il ne soit
pas surpris par une baisse brutale de la qualité du service qui lui est offert.
En fonction des niveaux de services attendus. Les routes peuvent être classées en 2 groupes
:
Lorsque les dégradations se généralisent, une réflexion est nécessaire pour déterminer
l'opportunité d'une intervention sur l'ensemble de la chaussée.
Le tout en fonction :
• du contexte géographique :
- route de montagne,
- route de bord de mer,
- route urbaine.
• de l'environnement
- rase campagne,
- urbain.
Dégradations
Dégradations Drainage -
structurelles Assainissement
Déformation Traverse
- Affaissement
Bourbier
- Orniérage
- Perte de matériau
Tête de chat
Nid-de-poule
Erosion ou
obturation des
Tôle ondulée fossés
Ravine
4.2.1. DEFORMATION
4.2.1.1. Définition
Il existe deux genres de déformation suivant leur forme ou leur localisation.
• Affaissement : déformation permanente de type enfoncement prononcé et
souvent .assez étendue. Il se localise soit en rive de la chaussée, soit en pleine
voie.
• Orniérage : déformation permanente longitudinale en creux, présente dans les
bandes de roulement.
A cela s’ajoute la perte de matériau qui est un phénomène classique sur les routes
en terre. Il résulte de l’usure de la couche de roulement sous l’effet du trafic par
perte des éléments fins en poussière.
Gravité 1 : levé de poussière faible et assez vite dissipé qui ne dérange pas un
usager en voiture.
Gravité 2 : levé de poussière persistant, atteignant la hauteur d’un homme et
obstruant totalement la visibilité d’un piéton ou d’un cycliste.
Gravité 3 : absence totale de visibilité pour un conducteur de véhicule à moteur.
(Illustrations photographiques Planche 1)
Gravité 1 Gravité 2
Photo 1 Photo 2
Gravité 3
Photo 3
4.2.2. NID-DE-POULE
4.2.2.1. Définition
Le nid-de-poule est une cavité circulaire qui se creuse dans la chaussée et
résulte du départ de matériaux.
Pour les routes en terre, le nid-de-poule est considéré comme une dégradation
structurelle, car il se propage rapidement dans le corps de chaussée.
Planche 2
Gravité 1
Photo 4
Gravité 2
Photo 5
Gravité 3
Photo 6
4.2.3.1. Définition
La tôle ondulée est une déformation permanente linéaire de type ondulation,
régulière et rapprochée, perpendiculaire à l’axe de la chaussée.
Planche 3
Gravité 1
Photo 7
Gravité 2
Photo 8
Gravité 3
Photo 9
4.2.4. RAVINE
4.2.4.1. Définition
La ravine est une érosion longitudinale ou transversale de la surface de roulement.
Planche 4
Gravité 3
Photo 10
Ravine longitudinale et
transversale
Gravité 3
Photo 11
Ravine longitudinale
4.3.1. TRAVERSE
4.3.1.1. Définition
La traverse est un écoulement transversal des eaux pluviales qui coupe la
chaussée
Planche 5
Photo 12
Traverse
4.3.2. BOURBIER
4.3.2.1. Définition
Le bourbier est une destruction localisée de la chaussée.
Planche 6
Photo 13
Photo 14
Photo 15
4.3.3.1. Définition
La tête de chat est l’apparition de cailloux sur la surface de la chaussée.
Photo 16
Isolée
Photo 17
Généralisées
4.3.4.1. Définitions
L’érosion des fossés désigne le détachement et le transport par l’eau des
matériaux constituant le fossé.
L’obturation des fossés désigne l’accumulation de matières solides dans le fossé.
Planche 8
Gravité 3
Photo 18
Gravité 3
Photo 19
Erosion
longitudinale
Gravité 3
Photo 20
Erosion longitudinale
- Orniérage
- Bourellet
Déformations
- Affaissement
- Flache
Fissure longitudinale
Fissuration
Type A de fatigue
(Dégradations
structurelles)
Faïençage
Réparation
Dégradations
Fissuration transversale
Nids de poule
- Désenrobage
Type B - Pelade
Arrachement et
(Dégradations - Peignade
remontées de matériaux
superficielles) - Plumage
- Ressuage
Epaufrures de rive
Dénivelée des
accotements
Chaque dégradation citée fait l'objet d'une description détaillée qui comprend :
la définition,
les causes probables du désordre,
les trois niveaux de gravité des dégradations, illustrés par des photos.
5.2.1. DÉFORMATIONS
5.2.1.1. Définition
II existe plusieurs genres de déformations suivant leur forme ou leur localisation.
Orniérage : déformation permanente longitudinale en creux, présente dans les
bandes de roulement.
Bourrelet : renflement apparaissant à la surface de la chaussée.
Affaissement : déformation permanente de type enfoncement prononcé et souvent
assez étendue. Il se localise soit en rive de la chaussée, soit en
pleine voie.
Flache : affaissement de forme arrondie.
Déformation-Gravité 1
Photo 1
Photo 2
Photo 3
Déformation-Gravité 2
Photo 4
Photo 5
Orniérage avec bourrelets
longitudinaux au bord et au
centre de la chaussée
Photo 6
Orniérage avec bourrelets
longitudinaux au bord et au
centre de la chaussée
Déformation-Gravité 3
Photo 7
Photo 8
Flache profonde avec fissures
très ouvertes
Photo 9
Stade finale d’évolution de la
flache
5.2.2.1. Définition
La fissuration considérée est la fissure longitudinale : fissure parallèle à l'axe de la
chaussée apparaissant souvent dans les traces de roues ou au bord du revêtement. C'est
une ligne de rupture qui apparaît à la surface de la chaussée.
Photo 10
Photo 11
Fissure fine
Photo 12
Fissuration Longitudinale_Gravité 2
Photo 13
Photo 14
Fissure ouverte et ramifiée
Photo 15
Fissure ouverte et ramifiée
Fissuration Longitudinale_Gravité 3
Photo 16
Photo 17
Fissures très ouvertes
Photo : 18
Fissures très ouvertes avec
orniérage
5.2.3. FAIENCAGE
5.2.3.1. Définition
Le faïençage est constitué d'un croisement de fissures transversales et de fissures
longitudinales. Ces fissures sont présentes sous la forme d'un maillage plus ou moins
serré. Plus les mailles sont resserrées, plus le processus de dégradation est avancé.
Faïençage
Gravité 1
Photo 19
Gravité 2
Photo 20
Faïençage à mailles serrées
Gravité 3
Photo : 21
Faênçage à mailles très
serrées
5.2.4. REPARATIONS
5.2.4.1. Définition
Pour le calcul de l'indice de dégradation« Is », les réparations antérieurement exécutées
sur la chaussée sont prises en compte. Celles-ci sont destinées à pallier des défauts de la
chaussée, de manière provisoire ou définitive.
Réparations
Gravité 1
Photo 22
Réparation occupant le ¼ de
la largeur de la chauissée
Gravité 2
Photo 23
Réparation occupant la demi-
chaussée
Gravité 3
Photo : 24
Réparation occupant toute la
chaussée
Chaque dégradation citée fait l'objet d'une description détaillée qui comprend :
la définition,
les causes probables du désordre,
les trois niveaux de gravité des dégradations, illustrés par des photos.
5.3.1.1. Définition
La fissure transversale est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la chaussée, isolée ou
périodique, d'espacement variable.
La fissure transversale provient d'un phénomène de retrait des matériaux lors des
changements de saison ou d'un phénomène de fatigue sous trafic. Elle peut aussi provenir
du retrait des matériaux de remblai s'ils ont été mis en œuvre à une teneur en eau trop
forte.
Réparations
Gravité 1
Photo 25
Amorce de fissure
transversale
Gravité 2
Photo 26
Fissuration transversale avec
apparition de la couche de
base
Gravité 3
Photo : 27
Fissure transversale sur tte la
largeur de la chaussée avec
des fisures longitudinales
5.3.2. DE-POULE
5.3.2.1. Définition
Le nid-de-poule est une cavité circulaire qui se creuse dans la chaussée par des départs
de matériaux.
Nids de poules
Gravité 1
Photo 28
Gravité 2
Photo 29
Plus de 5 nids de poule ϕ<30
cm
Gravité 3
Photo : 30
Plue de 10 nids de poule de
ϕ>30 cm
5.3.3.1. Définition
Arrachements
Famille de dégradations de surface caractérisée par une détérioration de la surface de la
couche de roulement. Les principaux types d'arrachements rencontrés sur le réseau routier
sont :
Arrachement
Gravité 1
Photo 31
Pelade ponctuelle
Gravité 2
Photo 32
Pelade étendue avec mise à
nu de la couche de base
Gravité 3
Photo : 33
Peignade continu avec
apparition de de la couche de
base
Ressuage
Gravité 1
Photo 34
Ressuage ponctuel
Gravité 2
Photo 35
Ressuage marqué sur une
bande de roulement
Gravité 3
Photo : 36
Ressuage important sur la
largeur de la chaussée
5.3.4.1. Définition
Les épaufrures de rive, aussi appelées dentelle de rive, résultent de l'effritement régressif
du bord du revêtement de la chaussée.
Epaufrures de rive
Gravité 1
Photo 37
Gravité 2
Photo 38
Epaufrure entaillant la
chaussée sur plus de 30 cm
Gravité 3
Photo : 39
Epaufrure entaillant la
chaussée sur plus de50 cm
5.3.5.1. Définition
Le dénivelé des accotements désigne le décalage entre le niveau du revêtement de la
surface de roulement et le niveau de l'accotement.
Dénivelé d’accotement
Gravité 1
Photo 40
Inférieure à 5 cm
Gravité 2
Photo 41
Comprise entre 5 et 10cm
Gravité 3
Photo : 42
Supérieure à 10 cm
Les dégradations constatées sur les ouvrages hydrauliques et sur les ouvrages d'art ne
sont pas décrites dans ce catalogue.
5.4.1.1. Définition
L'érosion des fossés désigne le détachement et le transport par l'eau, des matériaux
constituant le fossé.
L'obturation des fossés désigne l'accumulation de matières solides dans le fossé.
Gravité 1
Photo 43
Gravité 2
Photo 44
Fossé moyennement obstrué
Gravité 3
Photo : 45
Fossé non fonctionnel
Gravité 1
Photo 46
Gravité 2
Photo 47
Fossé maçonné en partie
ensablé
Gravité 3
Photo : 48
Fossés bétonnés obstrués par
divers matériaux
Photo 49
Panneau de signalisation
endommagé
Photo 50
Glissière de sécurité
endommagée
Photo : 51
Balise de virage cassée
Photo 52
Borne illisible
Photo 53
Borne déplacée
Photo : 54
Borne cassée
5.4.3. VEGETATION
L'envahissement de la chaussée par la végétation qui pousse sur les accotements, résulte
toujours d'un manque d'entretien courant.
Photo 55
Végétation envahissant la
chaussée et réduisant la
visibilité
Photo 56
Photo 57
Photo 58
Revêtement détruit par une
jante de véhicule
Photo : 59
Revêtement poinçonné par
les cales en bois sous des
crics