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GUIDE TECHNIQUE
DU BETON DE TERRE
STABILISEE
MINISTERE DE L'HABITAT ET DE L'URBANISME
GUIDE TECHNIQUE
DU BETON DE TERRE
STABILISEE
021 37 03 68
Fax : 021 37 04 31
Site : www.cnerib.edu.dz
E-mail : cnerib@wissal.dz
La première version d ce document a été éditée en 1988 par le CNERIB.
Dans le cadre de la convention algéro-française de coopération scientifique
et technique, LE PROJET HAB 24 - FILIERE B.T.S, une deuxième version a
été élaborée par le CNERIB en collaboration avec CRATerre-EAG (Centre
International de la Construction en Terre-Ecoles d’Architecture de Grenoble).
Auteurs
CNERIB
K. RILI
R. ARIEL
CRATerre-EAG
V. RIGASSI
H. GUILLAUD
P. ODUL
Th. JOFFROY
A.DOULINE
Illustrations
R. ARIEL
O. SALAZAR
P. IDELMAN
PREAMBULE En Algérie, de tout temps, des édifices importants ont été construits en terre
aussi bien par la population que par les autorités (p.e Hôpital d’Adrar, Hôtel
1. LE MATÉRIAU B.T.S..........................................................................7 Touat, Bureaux du projet MER-NIGER, ect...).
1.1 - Présentation....................................................................................7 A une époque récente qui démarre vers les années 70, une nouvelle impulsion
1.2 - Avantages........................................................................................8 a été donnée à la construction en terre par l’Etat, dans le cadre d’une politique
de construction de logements économiques cristallisés entre autres dans le
2. LA TERRE DE CONSTRUCTION ET LA STABILISATION.............................9 projet des Villages Agricoles Socialistes. Cette relance a été accompagnée de
2.1 - La terre...........................................................................................9 programmes de recherche scientifique qui ont été principalement menés par
2.2 - La stabilisation...............................................................................15 le LNTPB (Laboratoire National de Travaux Publics et du Bâtiment) et le
CPRA (Chantiers Populaires de la Révolutions Agraire).
3. PRODUCTION DE BLOCS......................................................................17
Dès 1970, le LNTPB a mené une série d’essais préliminaires de caractérisation
3.1 - Préparation de la terre....................................................................17 des sols concernant une bonne partie du territoire national. Les résultats de
3.2 - Mélange de composants.................................................................18 cette recherche qui a duré plusieurs années ont été utilisés pour les premières
3.3 - Fabrication de blocs spéciaux.......................................................21 expériences à échelle réelle exécutées par ls CPRA. Ensuite, le savoir-faire
acquis sur ces projets a été appliqué sur la construction de trois logements de
4. MISE EN OEUVRE..................................................................................28 démonstration édifiés dans le Domaine Agricole de la Forêt de Bainem (Wilaya
4.1 - Fondations.....................................................................................28 de Tipaza). Les logements ont été construits en B.T.S coulé et banché. Puis,
4.2 - Murs..................................................................................................29 c’est à Mostefa Ben Brahim (Wilaya Sidi Bel Abbès) que la construction
4.3 - Chaînages..........................................................................................39 d’un village agricole de 30 logements en pisé a eu lieu dès 1973. C’est sur ce
4.4 - Scellements et installations techniques.........................................47 site que les premières expériences ont été tentées pour produire des blocs de
4.5 - Ancrages et toitures..........................................................................51 terre comprimée à l’aide d’une presse CINVA RAM et en 1976, un village
4.6 - Sécurité de chantier.......................................................................54 agricole de 100 logements situé à M’sila réalisé avec cette technique.
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de Tamanrasset à l’aide d’une presse manuelle, suivi plus tard d’un prototype 1. LE MATÉRIAU B.T.S
bioclimatique réalisé avec une presse hydraulique motorisée.
1.1 . Présentation
A partir des résultats encourageants, obtenus avec la construction de ce
prototype d’une part, et s’appuyant d’autre part sur les enseignements tirés Le B.T.S (Béton de Terre Stabilisé) est un matériau obtenu par mélange d’une
pendant leur réalisation, le CNERIB étudia et conçut plusieurs projets par la terre sableuse, non organique, et d’un stabilisant en faible quantité.
suite. Le mélange étant comprimé après gâchage et malaxage.
Les travaux effectués par le CNERIB ont donné naissance plusieurs initiatives.
Plusieurs industriels et entreprises national ont … dans des unités de
production et de construction et des bureaux d’études et des entreprises
s’intéressent à la fabrication d’équipements de production tels que des presses.
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1.2 . Avantages 2. LA TERRE DE CONSTRUCTION ET LA STABILISATION
Le confort thermique :
Le Coût :
Le B.T.S est économique. La terre apte se trouve dans la plupart des cas,
disponible localement en abondance.
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Peu de terres sont à éliminer carrément. Cependant deux catégories sont à COMMENT CHOISIR LA BONNE TERRE DE CONSTRUCTION ????
produire : les terres chargées en matières organiques et celles qui sont trop
chargées en sulfate.
Méfiez vous
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Examen de sédimentation simplifiée :
A travers cet examen, on peut obtenir une indication sur les proportions de
sable, limon et argile contenues dans une terre
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Examen simple de cohésion : 2.2. La stabilisation
On peu aussi arriver à établir pratiquement une reconnaissance du type de Fondamentalement, la stabilisation a comme objectif d’améliorer les points
terre d’après l’examen suivant : faibles de la terre utilisée traditionnellement dans la construction.
Aplatir progressivement en
avançant le pouce pour former
un ruban.
Rappel :
Les terres aptes à la stabilisation doivent avoir un contenu de 8% d’argile au
minimum.
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Les produits stabilisants : 3. PRODUCTION DE BLOCS
SATABILISANT
3.1. Préparation de la terre
CIMENT
A l’état naturel, la terre peut posséder un certain degré d’humidité. Pour la
CIMENT CHAUX +
faire sécher, on l’étale en couches minces sur une surface plane.
CHAUX
A utiliser surtout
UTILISATION
Pour 1 m3 de terre Pour 1 m3 de terre Pour 1 m3 de terre Le matériau passé à travers le crible est prêt à l’utilisation. Il faut le conserver
DOSAGE
ajouter : 2 à 3 sacs ajouter : 3 à 4 sacs ajouter : 3 à 4 sacs protégé contre l’humidité et proche de l’endroit où l’on préparera la terre
(100 à 150 Kg) de (120 à 160 Kg) de 50% Ciment stabilisée.
ciment chaux 50% Chaux
La pulvérisation de la terre est très importante pour garantir un mélange
intime des constituants. La présence de 50% de mottes de grosseurs supérieure
à 5 mm est susceptible de réduire de moitié la résistance à la compression.
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3.2. Mélange de composants Addition de l’eau de gâchage – malaxage :
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Fabrication de l’empreinte :
- Evidements verticaux (dans le sens Elle doit être résistante (bois massif, profilés métalliques pleins) et avoi des
de compression) : si le couvercle dimensions légèrement inférieurs (3 à 5 mm) au moule pour permettre un
n’a pas la même forme que le jeu.
moule, l’empreinte a une hauteur L’empreinte peut être placée soit directement dans le moule, soit fixée au
légèrement inférieure à celle du couvercle, soit fixée à une tôle mince (0,5 à 1mm) qui permet le positionnement
bloc et l’évidemment doit être rapide et précis de l’empreinte.
complété par une cassure manuelle.
- Evidements horizontaux
(perpendiculaire à la compression) :
l’empreinte est placée directement
dans le moule, au fond ou en surface,
selon la forme et la presse. Son
volume ne doit pas être supérieur à
35% du volume du bloc et
l’épaisseur des parties non évidées
ne doit pas être inférieur à 2,5 cm,
pour ne pas fragiliser le bloc.
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Exemple pour l’organisation d’une briqueterie manuelle Contrôle de la qualité
Essai de comportement à l’humidité
Un bloc de B.T.S doit avoir des arêtes nettes et solides ; en plus, il doit résister
à l’humidité sans subir de détérioration. Pour le tester, on place le bloc dans
un récipient plein d’eau :
Après avoir passé 24 heures immergé, le bloc ne doit donner aucun signe de
désintégration.
Essai de flexion
(pour un bloc de 23 x 11 x 6,5 cm, après 28 jours)
Placer le bloc à tester sur deux blocs alignés sur terre et séparés de 20 cm.
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Définition du dosage approprié 4. Si les essais sont concluants, c’est à dire :
· Si au minimum les 80% des blocs d’un même dosage répondent
Une fois la terre et le stabilisant choisi, on procède de la manière suivante :
aux essais, le dosage est bon.
1. On fabrique une série d’échantillons, avec la terre choisie, en utilisant
· Si deux ou trois dosages répondent aux essais, (80% des blocs),
3 dosages différents
on choisira le dosage le plus économique.
2. Pour chaque dosage, on prépare un mélange pour la fabrication de
blocs d’essai.
5. Si les essais ne sont pas concluants, c’est à dire :
- Si aucun dosage ne répond aux essais, l’opération doit se répéter
L’eau de gâchage sera la même dans tous les dosage
après une révision de l’opération déjà réalisée en faisant jouer
les facteurs intéressants.
Exemple de dosages pour la fabrication de blocs d’essai :
· 2ème dosage : 40 litres de terre + 6 kg chaux - Pression de compactage : remplissage insuffisant du moule
· 3ème dosage : 40 litres de terre + 7 kg chaux - Période de cure : manque d’arrosage les premiers jours de cure
* 1 sac de ciment rempli de terre = 40 l Attention : la présence des sulfates en quantités excessive peut être aussi la
cause des faiblesses.
3. Après la période de cure et durcissement (28 jours pour le ciment et
42 jours pour la chaux), on réalise les essais suivants avant
l’utilisation :
· Immersion à l’eau pendant 24 heures.
· Résistance à l’écrasement (ou essai de flexion).
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4. MISE EN OEUVRE 4.2. Murs
4.1. Fondations L’épaisseur des murs porteurs sera supérieure ou égale à 30 cm pour les murs
extérieurs et 20 cm pour les murs intérieurs.
Tous les murs porteurs doivent avoir des fondations filantes dont l’axe du
mur doit coïncider ave l’axe des fondations.
Il est recommandé une hauteur plancher-plafond de 2,75 m.
La distance maximum entre murs porteurs dans les deux sens ne doit pas
dépasser 5 m.
Pour éviter les remontées capillaires d’humidité du sol ainsi que les
rejaillissements des eaux de pluie, on prendra des précautions telles
qu’indiquées sur le détail ci-joint.
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Appareillages - Appareillages des murs de 14 cm
Tous les appareillages traditionnels en maçonnerie sont possibles. Ils devront
assurer un décalage des joints verticaux d’un minimum de ¼ de bloc (6 cm).
Le mortier d’hourdage doit avoir autant que possible une composition similaire
à celle des blocs.
Appareillages
Types d’appareillages
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- Appareillages des murs de 29,5 cm.
- Piliers
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Calepinage Pose des blocs
Les dimensions de la construction, aussi bien en plan qu’en élévation doivent 1 - Le bloc stabilisé doit être mouillé pour éviter qu’il n’absorbe toute l’eau
être des multiples des dimensions des BTS, ce qui permet d’éviter la taille du mortier
des blocs et facilite une exécution soignée, qui est indispensable à la
maçonnerie porteuse et apparente.
Les longueurs sont fonction du nombre de blocs et de joints, qui vont dépendre
de la forme du mur. Les hauteurs sont définies en assises, une assise correspond
à la hauteur d’un bloc et d’un joint.
Mur en L :
Nombre de joints = nombre de blocs
3 - On pose le bloc en le poussant horizontalement pour que le joint vertical
soit bien « bourré ».
Mur en U :
Nombre de joints = nombre de blocs plus 1
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4 - On cale ensuite le bloc en le tapant avec le poing et non pas avec le Outillage spécifique à la maçonnerie
manche de la truelle qui risque d’abîmer les arêtes.
Divers outils facilitent la pose des blocs, le plus important est la PIGE qui
5 - L’excès de mortier est retiré avec le tranchant de la truelle. permet de vérifier très facilement les hauteurs d’assisses de blocs. Pour chaque
assise, qui équivaut à une hauteur de bloc plus une hauteur de joint, correspond
un trait ou une encoche sur la pige. La pige peut être volante ou fixe, suivant
la longueur des murs ; si elle est volante, elle est posée sur un appui précis à
la base du mur et si elle est fixe, des raidisseurs obliques garantiront son
aplomb, on veillera à ce que la pige soit bien rigide.
6-7 - Quand le mortier a commencé sa prise, le joint est bourré et lissé avec
un fer à joint ou un morceau de tube, cette opération permet d’éviter un
rejointoyage postérieur.
La pige permettra de donner la verticalité d’un seul côté d’un angle, l’autre
côté sera réglé au fil à plomb ou éventuellement au niveau.
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Pour la fixation du cordeau, on peut utiliser un BLOCHET, qui est une petite 4.3. Chaînages
pièce de bois qui permet d’éviter de faire des nœuds autour de la pige ou
d’entailler les blocs ou les joints, ce qui risque d’abîmer les murs qui resteront Chaînages horizontaux
en maçonnerie apparente.
Les chaînages horizontaux en béton armé au niveau du plancher, sont
Le blochet plaque le cordeau, aussi bien en horizontal qu’en vertical permettant
obligatoires pour tous les murs porteurs.
ainsi de donner les deux alignements à la fois.
Pour éviter l’affaissement du cordeau ; s’il est long et pour permettre à La hauteur du chaînage des murs
plusieurs maçons de travailler sur le même cordeau, on utilise un BRIDOU périphérique sera au minimum celle du
qui bloquera les vibrations du cordeau et le maintiendra bien en place. Il est plancher associé
fabriqué soit avec un fer plat entaillé, soit avec un boucle de fil de fer.
Le chaînage permet aussi de répartir les efforts d’une poutre, si l’appui est
trop étroit le mur risque de se fissurer
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Le chaînage peut aussi être réalisé avec des blocs en coffrages perdus, soit Chaînages verticaux
des blocs spéciaux évidés, soit des appareillages particuliers avec une
disposition en carreau ou sur chant.
Dans la plupart des cas, les chaînages verticaux ne sont pas nécessaires.
Cette solution est possible lorsqu’il s’agit d’ouvrages peu importants Néanmoins, des renforcements sont à prévoir tous les 60 cm, au niveau de
nécessitant des sections de chaînage relativement réduites. l’intersection des murs porteurs.
On peut aussi réaliser des linteaux préfabriqués utilisant des blocs évidés en
coffrages perdus.
Pour la pose du ferraillage et le coulage, l’évidemment du bloc est tourné 1 - On vérifie que le cintre 2 - On pose les blocs sur le cintre
vers le haut, puis le linteau préfabriqué est retourné lorsqu’on le pose sur le soit bien de niveau sans mortier, en veillant à ce que
mur, de façon à ce que la partie en béton soit tournée vers le bas, pour mieux les arêtes se touchent à l’intérieur
résister aux efforts de traction. de l’arc.
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3 - Après avoi placé des cales entre 4 - On enlève les cales et on remplit 3. On glisse les blocs sur le cintre après avoir posé le mortier, en faisant
les blocs, on remplit le tiers le reste des joints avec du mortier. attention à ce que les blocs soient perpendiculaires au cintre et à ce que les
inférieurs des joints avec une On peut décoffrer dans les arêtes se touchent à l’intérieur de l’arc.
barbotine de mortier. minutes qui suivent.
Arc en ogive
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Arc plein cintre 4.4. Scellements et installations techniques
Arc en encorbellement
Ce type d’arc peut se réaliser sans cintre, mais le débord n’excédera pas le ¼
de la longueur du bloc.
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Le principal problème est la fixation des réseaux, même s’ils sont apparents.
Il existe plusieurs solutions, la fixation aux menuiseries ou l’utilisation d’autres
matériaux intégrés à la maçonnerie, par exemple, des blocs en bois ou en
béton aux même dimensions que les BTS qui seront appareillés dans les murs,
ou encore des petits éléments en bois qui seront intégrés dans les blocs lors
de leur fabrication, soit pris dans l’épaisseur du mortier. Il suffit ensuite de
fixer des colliers ou des chevilles.
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Plomberie 4.5. Ancrages et toitures
Les réseaux d’eau ne peuvent être intégrés
Toitures en pente :
dans les murs en BTS, car en cas de fuites,
les dommages peuvent être importants. Ils Pour l’ancrage des toitures, il faut tirer profit du chaînage, soit par un lien
seront donc apparents ou intégrés dans direct entre charpente et chaînage, soit par des tirants métalliques ou en bois
l’épaisseur des sols (dalles béton, planchers, qui seront ancrés sous le chaînage.
etc.) et gainés dans un fourreau de protection
lors des traversées de murs en BTS. On
prévoie des enduits et des carrelages dans
les salles d’eau.
Menuiserie
On peut utiliser les mêmes systèmes que pour les réseaux : blocs en bois ou
en béton maçonnés dans les murs sur lesquels on fixe les cadres par des vis
ou des pattes de scellement.
On peut aussi fixer aux cadres des brins de fils de fer barbelé, espacés à des
intervalles correspondants à des assises de maçonnerie, qui seront pris dans
le mortier lors de la mise en oeuvre des murs.
Il est aussi possible de maçonner des blocs évidés dans les embrasures, puis
de bourrer les évidements de mortier sable ciment, dans lequel seront prises
les pattes de scellement des cadres de menuiseries. L’espacement des pattes
sera calculé en fonction du calepinage des blocs évidés.
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La mise en oeuvre de toitures ou planchers en entrevous ou en voûtains peut
se faire avec coffrage glissant, ou sans coffrage avec une technique apparentée
à celle de la voûte nubienne.
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4.6 - Sécurité de chantier BIBLIOGRAHIE
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