LA LETTRE

DU CTC CENTRE N°50 - FEVRIER 2008

AVANT PROPOS LE MOT DU P DG

Au nom des sciences (et) N ous nous apprêtons en ce début

de l’ingénieur !
’ingénieur est un agent économique
“L qui utilise des connaissances et des
compétences à dominante scientifique ou
technique, pour concevoir, réaliser ou
exploiter un système d’organisation de
personnes, de données abstraites ou de
moyens matériels, en vue d’apporter à un
besoin exprimé, à partir de critères
rationnels convenus, la meilleure réponse
possible, en prenant en compte les facteurs
humains, sociaux, et économique de la
société.”
d’année 2008 de faire certifier
notre Système de Management de la
Qualité pour la 5e année consécutive,
selon le référentiel ISO 9001 -2000.
Ce label couronne les efforts déployés
sur la voie de l’accroissement des
performances de l'entreprise et de
l'amélioration de la qualité de nos
prestations.
Nous continuerons à développer le SMQ
actuel en vue de son
orientation vers un
TECHNICITE
Nous mobiliserons constamment les
moyens susceptibles d’assurer la veille
technologique, technique et
réglementaire à nos personnels.
- Le leadership du CTC-CENTRE dans le
domaine de la construction sera
entretenu en associant les pouvoirs
publics, les partenaires et les opérateurs
potentiels et actifs pour développer le
métier et augmenter la valeur ajoutée
avec laquelle il rayonne sur la branche
construction.

Telle est la définition arrêtée pour le métier

système
management global
de Engagement CREDIBILITE
Nous poursuivrons le
de l’ingénieur pour ce siècle.
Le métier de l’ingnieur s’est vu étendre à
plusieurs fonctions:
visant l'amélioration
continue de la
qualité et déploiement de notre
expérience et notre
Directes telles que celles qui consistent à
assurer la conception, la réalisation,
satisfaction des parties
prenantes à notre développe- savoir faire envers nos
clients et toute la
organisme notamment collectivité avec la
ment durable
l’exploitation, la maintenance, la
distribution, la vente technique ou le service nos clients. Ce faisant, r i g u e u r
après-vente d’équipements, de produits, de
procédés, de systèmes logiques ou de nous entretiendrons professionnelle, la
services à dominante technique. davantage nos objectifs centrés autour méthode scientifique et toute la
Il faut compter aussi les fonctions d’appui de notre devise : transparence.
où l’ingénieur assure le conseil, le contrôle,
l’expertise et/ou l’évaluation portant sur les Compétence, Technicité et Crédibilité.
organisations mises en place, les Nous préservons au top niveau la
équipements, produits, procédés, systèmes COMPETENCE communication avec les parties
logiques ou services à dominante technique Nos compétences actuelles continueront intéressées et tout notre
qu’elles réalisent.
à être maintenues et développées à environnement.
On trouve, par ailleurs, les fonctions
contribuant au progrès des sciences et des travers :
techniques et à travers lesquelles - La valorisation des ressources Nous œuvrons pour un développement
l’ingénieur participe à la recherche portant humaines par un système de gestion durable et nous nous attelons à partager
sur les sciences et les techniques ou utilise
intégré construit autour du capital notre progrès avec les parties
les nouvelles connaissances acquises dans
ces domaines pour la recherche et pour le humain. intéressées et la collectivité.
développement de nouveaux équipements, - La formation permanente avec des Le CTC CENTRE demeure une entreprise
produits ou services. objectifs pédagogiques et un mode citoyenne. Une entreprise qui gagne et
Enfin, les fonctions de transmission des
connaissances à d’autres personnes et
d'évaluation pointus. qui avance.
l’aide à utiliser leurs capacités pour mieux - La poursuite des relations de
19 janvier 2008
exercer leurs fonctions professionnelles ou partenariat et de coopération avec les
civiques. centres de production d'intelligence et Le Président Directeur Général
de savoir. OUKACI BOUMEDIENE
L’ingénieur c’est un chercheur par essence
qui ne jure que par le nombre de travaux
publiés, de brevets enregistrés et de projets
de recherche à l’étude !
B. Mezioud www.ctc-centre.org
Compétence Téchnicité Crédibilité

L’année de toutes les prouesses
L’année 2007 a été fructueuse et porteuse de progrès considérables pour le CTC
Centre autant sur le plan financier que professionnel et social pour ne citer que
ces aspects.
D’année en année, l’activité continue
d’enregistrer des performances.
Les indicateurs financiers ont tous gagné
des points substantiels.
Les résultats, tous au vert, n’ont pas
manqué de se traduire en avantages au
profit des salariés.
Augmentation des salaires ...
Les résultats financiers obtenus ont
permis de revaloriser les salaires de 10%
en 2007 après une revue antérieure à la
hausse de 15 %.
En 2008 ce seront encore 10% qui
viendront arrondir les rémunérations de
l’ensemble des salariés.
Parallèlement la quote part que se sont
partagés les salariés du CTC Centre au
titre des bénéfices de l’exercice
précédent était de 21 millions de dinars.
Augmentation du capital
Le capital de l’entreprise CTC Centre
vient d’être porté de 150 à 788 000 000
DA. Cette augmentation a été décidée
au terme de la réévaluation du
patrimoine de l’entreprise.
LA LETTRE DU CTC CENTRE
Mensuel professionnel édité
par le CTC CENTRE
Organisme National de Contrôle Technique
de la Construction EPE SPA - SGP GENEST
Siège Social: 1, rue Kaddour Rahim
Hussein Dey Alger
Tél: 021 49 54 93 à 95 Fax: 021 49 55 30
www.ctc-centre.org
ISSN 1111 - 7605
Président Directeur Général
Directeur de la Publication
OUKACI BOUMEDIENE
Comité de Rédaction
BRAHIM MEZIOUD
DICHOU REMDANE
CHETOUAH ABDELHAMID
Diffusion gratuite par abonnement aux
professionnels de la construction
V I E D ’ E N T R E P R I S E
Mr Oukaci Boumediène P DG du
CTC Centre
A la tête de l’entreprise depuis avril
2007, Mr Oukaci Boumediène est
désigné, depuis le 16 janvier,
Président Directeur Général du CTC
77 nouveaux emplois crées Centre en remplacement de M.A
Mohamed Chérif parti en retraite.
Pas moins de 77 emplois nouveaux ont Cette consécration couronne un long
été crées en 2007. Cet indicateur de parcours passés au contrôle technique
performance représente aussi un signe d’abord, ensuite à la direction d’une
fort de la notion de partage du agence pour aboutir à la direction
développement avec la société et la générale en tant que directeur
contribution au développement général adjoint puis directeur général
économique du pays. par intérim.
Cette désignation vient à point
34 actions de formation nommé pour étayer la concrétisation
Dans la foulée des progrès tous azimuts, de tout un programme fait de moult
le budget formation, en augmentation projets orientés autant à l’interne
constante à son tour, a permis de qu’à l’externe, initiés durant les
financer un programme de 34 actions derniers mois.
au profit du personnel dont les
ingénieurs contrôleurs en particulier.
Adoption d’une nouvelle
780 000 DA DA pour le fond convention collective d’entreprise
documentaire
A l’initiative de la direction générale et
pour accompagner l’élan de
La bibliothèque centrale a dépensé
développement, une nouvelle convention
quelque 780 000 DA, l’année écoulée, d’entreprise ainsi qu’un nouveau règlement
pour l’acquisition des ouvrages, la mise intérieur viennent d’être adoptés. Leur
à jour des normes et règlements et mise en oeuvre, dans les prochains jours
autres abonnements à des périodiques. après l’enregistrement réglementaire,
Ce budget met en évidence l’effort permettra d’améliorer encore
l’organisation et les relations de travail
consenti par l’entreprise pour entretenir tout en stimulant les initiatives au sein des
le potentiel technique de son personnel. groupes.
Je désire souscrire un abonnement gratuit à D’ABBULLE
ONN TIN
LA LETTRE DU CTC CENTRE. EME
Je joins mes références et coordonnées que NT
je certifie sincères et véridiques.
Nom-Prénom ..................................................................................................
Profession ......................................................................................................
Organisme employeur ................................................................................
Adresse .........................................................................................................
...........................................................................................................................
...........................................................................................................................
Téléphone ................................................ Fax ........................................
Date ......................................... er à
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Bulletin à re C T C D e y A
D.R.I.T ein
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1, Rue Kaddo u r R a
2
 F O R M A T I O N

PROGRAMME DE FORMATION POUR LE 1ER SEMESTRE 2008

Janvier Mai
Suite
Calcul de structure en BA avec le logiciel Robo :
G.R.H
- Vérification du modèle de structure
Evaluation des compétences - Méthodes de recrutement
- Ferraillage des éléments structuraux

Février G.R.H
Evaluation des compétences - Méthodes de recrutement
Système de Management de la Qualité
- Maîtrise de la norme ISO 9001/2000 Vérification des assemblages des structures en CM selon
- Méthodes d'évaluation des systèmes de management le CCM 97
de la qualité
Etudes des sols
Management des Ressoures Humaines
- Etude géotechnique : approche et Méthodologie
Application du nouveau système de gestion des ressources
- Stabilisation des sols
humaines
Finances
Mars Le nouveau bilan financier et comptable selon les normes
IAS / IFRS
Réglementation
Débat autours du RPA 99 version 2003 (1e partie)
Utilisation du logiciel Robot pour les structures en BA
Norme NF EN 13 791 :
Evaluation de la résistance à la compression sur site des Juin
structures et des éléments préfabriqués en béton
Compréhension et débat Pathologie du bâtiment
Causes des dommages des structures
Débat autours du CBA
Vérification des assemblages des structures en CM selon
le CCM 97
Avril
Les fondations profondes : Pieux
Norme NF EN 13 791
Du calcul à la réalisation
Evaluation de la résistance à la compression sur site des
structures et des éléments préfabriqués en béton
Compréhension et débat Le nouveau bilan financier et comptable selon les normes
IAS/IFRS - Application

Comptabilité
La conformité des pièces comptables
Note. Programme partiel
Programme complet disponible au niveau du département Formation.
Les partenaires du CTC Centre désirant s’inscrire à ces séminaires
Mai
peuvent consulter les conditions de participation sur notre site internet
et utiliser le formulaire prévu à cet effet.
Système de Management de la Qualité
- Maîtrise des outils d'amélioration des Systèmes de www.ctc-centre.org, rubrique Formation
Management de la Qualité
- Méthodes de résolution des problèmes

Calcul de structures
Utilisation du logiciel Robot pour les structures en CM

3

Calcul des MURS DE
SOUTENEMENT en zone
sismique
RPA 99 version 2003
1. Les murs de soutènement en béton
armé dont la hauteur est inférieure ou
égale à 6 mètres peuvent être justifiés
sous sollicitations sismiques avec un
calcul statique équivalent.
2. La vérification de la stabilité est
effectuée par application de deux
coefficients sismiques kh = A (%g) et kv =
0,3 kh au mur et au remblai retenu ainsi
qu'aux charges d'exploitation éventuelles
supportées par le remblai selon les
combinaisons (kh, kv) et (kh, - kv).
Le coefficient A est le coefficient
d'accélération de zone (tableau 4.1 du
RPA) choisi en fonction de la zone
sismique et du groupe d'importance de
l'ouvrage situé en amont ou en aval du
mur. (En absence d'ouvrage, il y a lieu
de choisir la valeur de A correspondant à
celles du groupe 2 en fonction de la
zone sismique).
3. La poussée active dynamique globale
qui s'exerce à l'arrière du mur est égale
à:
Pad = 1/2 Kad (1± kv) γ H2, appliquée
horizontalement à H/2 au dessus de la
base de la semelle du mur.
Kad = coefficient de poussée dynamique
donné par :
Kad= cos² (φ−θ) 1 + sin φsin (φ−β−θ)
Cos²θ CosθCosβ
L E D O S S I E R D U
Extraits d’une communication animée dans le cadre de la formation
continue des ingénieurs du CTC Centre
γ : poids volumique du sol de remblai
φ : angle de frottement interne du remblai sans
cohésion
H : hauteur de la paroi verticale à l'arrière du mur sur
laquelle s'exerce Pad
β : Angle de la surface du remblai sur l'horizontale
θ = arctg (kh/(1 kv)).
EUROCODE 8
ACTION SISMIQUE
1. P Pour le calcul pseudo -statique,
l'action sismique doit être représentée
par un ensemble de forces statiques
horizontales et verticales égal au
produit des forces de gravité par un
coefficient sismique.
2. P L'action sismique verticale doit
être considérée comme agissant vers le
haut ou vers le bas, de manière à
produire l'effet le plus défavorable.
3. L'intensité de telles forces sismiques
équivalentes dépend, pour une région
sismique donnée, de l'amplitude du
déplacement permanent acceptable que
la structure peut effectivement
supporter
4. P À défaut d'études spécifiques, les
coefficients sismiques horizontal (Kh) et
vertical (Kv) affectant les masses de sol
doivent être pris égaux à :
Kh = α/r Kv = 0,5Kh ...... (7.1)
Où:
-² α
: est
coefficient sismique
du sol.
4
M O I S
r : le facteur r est défini comme étant
le rapport entre la valeur de
l’accélération, produisant le
déplacement permanent maximal
compatible avec les sujétions
existantes, et la valeur correspondant à
l'état d'équilibre limite (début des
déplacements). Il en résulte que r est
plus grand pour les murs qui peuvent
supporter des déplacements plus
importants.
Facteur r affectant le coefficient sismique
horizontal
Tableau 7.1
Type d’ouvrage de soutènement r
-Murs-poids libres pouvant 2
accepter un déplacement dr < 300
α (mm)
-Dito avec dr < 200 (mm) 1.5
-Murs ancrés ou contreventés
-Mur en b.a fondés sur pieux
1
verticaux
-Murs d'infrastructure encastrés
et culées des ponts
Pour les murs de hauteur < 10 m, les
coefficients sismiques sont supposés être
constants sur la hauteur du mur.
5. En présence de sols saturés sans
cohésion, sensibles au développement
de fortes pressions interstitielles :
a- le facteur r ne doit pas être supérieur
à 1,0 ;
b- Si une condition de liquéfaction est
le susceptible de se développer, il y a lieu
de se reporter aux Prescriptions du
paragraphe 7.2 alinéa (6).
 L E D O S S I E R D U M O I S

6. Pour des structures de soutènement de hauteur supérieure à [10] tg θ = Kh

m, on peut effectuer une analyse mono-dimensionnelle de
propagation verticale des ondes en champ libre, pour obtenir une
estimation plus affinée de a dans l'expression (7.1), en prenant la
valeur moyenne du pic d'accélération horizontale du sol, le long de
la hauteur de la structure.
7. Sauf dans le cas des murs poids, les effets de l'accélération
verticale peuvent être négligés pour les ouvrages de soutènement
1 ± Kv
En variante, on peut utiliser les tables et les abaques
applicables dans les conditions statiques (charges
gravitaires), avec les modifications suivantes :
- en notant :

Valeurs de calcul de la poussée des terres et de la pression de l’eau tgθA = Kh et tgθB = Kh

1+Kv 1-Kv
La force de calcul totale Ed agissant sur l'ouvrage de soutènement
du côté du terrain résulte vaut
- L'ensemble du système sol -mur subit une rotation
Ed = 1γ * (1 ± Kv ) KH² + Ews + Ewd correspondant à l'angle supplémentaire θ A ou θ B .
2 L'accélération de la gravité est modifiée comme suit :

H : hauteur du mur ; gA = g(1+Kv) et g B = g(1-Kv)

Ews : poussée statique de l'eau ; cosθA cosθB
Ewd : pression hydrodynamique (définie ci-dessous).
γ *: poids volumique du sol (défini ci-dessous) ;
K : coefficient de poussée des terres (statique + dynamique).
ACTIVE PASSIVE
Le coefficient de poussée des terres peut être calculé à partir de la
formule Mononobe et Okabe Pour les états actifs (poussée) β β

β< φ−θ
sin² (ψ+φ -θ)
K=
δ
Cosqsin² ψsin(ψ−0−δ) 1+ sin(φ+ δ)sin (φ−β − θ) ²
sin (ψ−θ−δ) sin (ψ+β)
ψ ψ
β φ−θ
< K= sin² (ψ+φ -θ)
Cosθsin² ψsin(ψ−δ ) Figure e.1-convention concernant les
angles dans les expressions
Pour les états passifs (butée avec hypothèse de frottement entre le
sol et le mur et Y voisin de 90°)
sin² (ψ+θ -ϕ)
K=
²
PS 92
Cosθsin² ψsin(ψ+θ) 1 sin ϕsin (φ+β θ)
sin (ψ+β) sin (ψ+θ) 10 Parois d'infrastructure et ouvrages de
soutènement

Les notations suivantes sont utilisées dans les relations précédentes:
φ : angle de frottement du sol ;
ψ, β : angles d'inclinaison de la face arrière du mur et de la
surface du remblai par rapport à l'horizontale,
δ : angle de frottement entre le sol et le mur ;
θ : angle défini ci-dessous.
10.1 Règles générales
10.1.1 Méthodes de calcul
Les parois d'infrastructure des bâtiments formant
soutènement peuvent être justifiées sous sollicitation
sismique suivant toute méthode scientifiquement
fondée et validée par l'expérience.

Nappe phréatique au dessus du mur de soutennement - coef de À défaut, les méthodes simplifiées énoncées au
poussée des terres; On donne aux caractéristiques les valeurs paragraphe 10.2, basées sur la considération de
suivantes : γ * : γ poids volumique du sol systèmes statiques de forces équivalentes, peuvent
Ewd = 0 être utilisées.

5
 L E D O S S I E R
10.1.2 Accélérations nominales
L'accélération nominale applicable à l'ouvrage e.st fixée
d'après les indications de 3.3 en fonction de l'importance de
l'ouvrage pour la sécurité des personnes et de la continuité
des services.
10.1.3 Coefficients sismiques
Pour l'utilisation des méthodes simplifiées, il est pris en
compte des coefficients sismiques horizontaux σ h et
verticaux σ v , uniformes pour toutes les parties de
l'infrastructure et du massif retenu (y compris le cas échéant
les charges d'exploitation présentes sur ce dernier) et
définissant respectivement des forces horizontales
perpendiculaires à l'ouvrage dirigées vers l'écran et des forces
verticales descendantes ou ascendantes (voir figure 42 du PS
92 P. 132).
Ces coefficients sont, s'il y a lieu, multipliés par le coefficient
topographique défini en 5.2.4 du PS 92 et sont définis ci-
dessous :
σh = K τ a N
g Ppd = 1γH²
σv = 0.3 σh
où :
aN : est l'accélération nominale {voir la note au paragraphe
3.3) ;
τ : est le coefficient topographique (voir 5.2.4 du PS 92)
à l'aplomb du mur avant établissement du soutènement ;
K : est un coefficient compris entre 1 et 1,2 suivant qu'il
s'agit de poussée active ou de poussée de terre au repos.
10.2 Méthode de calcul simplifiée
10.2.1 Forces prenant naissance dans l'ouvrage
Ces forces sont déterminées par application aux diverses
parties de l'ouvrage des accélérations définies plus haut.
1O.2.2 Poussée active due au terrain
Les différents paramètres géométriques et géotechniques pris
en compte dans le calcul d'un mur de soutènement sont
illustrés à la figure 43 du PS 92 P. 134.
La poussée active dynamique globale qui s'exerce sur la paroi
est prise égale à :
Pad = 1 γ H ² (1 ± σv) Kad
2 mi-hauteur de la paroi :
où :
K ad : est le coefficient de poussée dynamique active et
s'exprime par la relation
Kad =cos²(ϕ−θ) (1+ sin ϕ.sin (ϕ−β−θ) -²
cos²θ cosθ.cosβ
où :
γ : est le poids volumique du sol humide non déjaugé ;
ϕ : est l'angle de flottement interne du terrain soutenu ;
H : est la hauteur de la paroi ;
6
D U M O I S
β : est l'angle du terre-plein avec l'horizontale ;
δ : est l'angle de frottement terrain/paroi, pris égai à zéro ;
σh :est le coefficient sismique horizontal (pourcentage de g)
σv :est le coefficient sismique vertical (pourcentage de g) ;
θ = arctg σh est l'angle apparent avec la verticale de
1± σv la résultante des forces des masses
appliquées au remblai contenu par le mur sous excitation
sismique.
À défaut de justification plus précise, il est admis que la
poussée dynamique globale s'exerce à mi-hauteur de la paroi.
La cote du point d'application de la poussée spécifiée ci -
dessus indique que les pressions correspondantes obéissent à
une répartition uniforme.
10.2.3 Réaction passive due au terrain
Lorsqu'il est nécessaire de prendre en compte une réaction
passive du terrain pour assurer l'équilibre d'ensemble d'un
ouvrage possédant une infrastructure, cette réaction ne doit
pas être supérieure à :
2
L'obliquité de cette réaction doit être prise égale à zéro, et
il est admis que la réaction passive globale s'exerce au tiers
de la hauteur de la fiche de la paroi.
10.2.4 Poussée due à une surcharge uniforme
Lorsque le terre-plein supporte une surcharge uniforme
d'intensité q, la poussée dynamique active globale est prise
égale à :
Pad(q) = q.H (1± σv) Kad
cosβ
II est admis que cette poussée s'exerce à mi-hauteur de la
paroi.
10.2.5 Cas des sols saturés
À défaut d'évaluation plus précise concernant la
perméabilité du sol, celui-ci peut être considéré comme
fermé, on admet dans ce cas que l'eau et les particules
solides subissent les mêmes accélérations.
Les forces sismiques par unité de volume du milieu saturé
sont alors prises égales à σhγ et σvγ .
La poussée dynamique globale est alors égale à la somme de
la poussée dynamique Pad du terrain déjaugé, s'exerçant à
Pad = 1 (γ -γw) H² (1+σv) Kad
2
et de la poussée hydrostatique : Phs = 1γwH²
2
s'exerçant au tiers de la hauteur de la paroi.
Kad est calculée par la formule donnée au paragraphe 10.2.2
du PS 92 avec un angle θ' tel que : tgθ/ = σ . γ
h
1±σv γ -γw
Suite du dossier dans l’édition à paraître en mars
 L U P O U R
Prévention des pathologies dans les constructions
Appliquer les BONS textes
pour éviter les PATHOLOGIES
Lors du lancement d'un programme de
construction, une méconnaissance ou une
mauvaise utilisation des textes techniques dès
la conception peut se répercuter jusqu'à la fin
d u c h a n t i e r, e t e n t r a î n e r d e s d é s o r d r e s
potentiels dans les ouvrages construits : non-
conformités à la réglementation, retards,
surcoûts et conflits avec les entreprises.
Sans oublier que ces textes de référence sont
également utilisés par les assureurs pour
établir leurs tarifications et surtout par les
experts et les juges pour régler les litiges.
Textes réglementaires ou contractuels ?
Il convient tout d'abord de distinguer deux types de textes.
Ceux qui relèvent du domaine réglementaire sont
d'application obligatoire: lois et textes d'application, décrets
et arrêtés, circulaires, textes réglementaires locaux. Leur
respect permet de construire des ouvrages conformes aux
règles d'ordre public, comme celles d'urbanisme, de
construction, d'environnement ou encore de santé... Alors que
les textes contractuels d'ordre privé sont d'application
volontaire: normes, NF DTR, Cahiers des clauses, règles
professionnelles, normes de produits, Avis Techniques et
certification de produit. Ils font partie d'un contrat entre le
maître d'oeuvre et le maître d'ouvrage ou les entreprises.
La frontière entre eux n'est cependant pas toujours très
évidente. De nombreux textes contractuels d'ordre privé sont
étroitement liés à des textes d'ordre public. Ceux portant sur
la sécurité, par exemple, sont devenus, dans les faits, d'ordre
public. Le problème est de cibler les bons textes, d'éviter les
erreurs d'interprétations dues à l'utilisation un peu trop
systématique du "copier -coller" lors de l'établissement des
cahiers de charges.
Les grandes familles de textes
Les lois, décrets, arrêtés, circulaires: élaborés par les
services de l'État, ils définissent des règles obligatoires. Les
lois sont votées par le parlement, les décrets et arrêtés
assurent l'exécution des lois, et les circulaires commentent ou
précisent une loi et un règlement.
V O U S
Les lois, décrets, arrêtés, circulaires: élaborés par les
services de l'État, ils définissent des règles obligatoires. Les
lois sont votées par le parlement, les décrets et arrêtés
assurent l'exécution des lois, et les circulaires commentent ou
précisent une loi et un règlement;
Les normes, DTR... à l'origine, ces textes sont
contractuels. Ils traitent des produits, des méthodes d'essai,
des calculs, de la conception des ouvrages et de l'exécution
des travaux. Ils sont devenus des documents de référence.
Les Avis Techniques: il s'agit de documents d'information à
destination des constructeurs d'ouvrages, sur l'aptitude à
l'emploi d'un produit ou procédé non visé par les textes
contractuels de référence, (normes de produits et DTR) et son
comportement prévisible en œuvre.
In Qualité Construction, édition nov-décembre 2007
Texte synthétisé et adapté par la rédaction
S E L E C T I O N N E S P O U R V O U S
www.structureparasismic.com
CONCEPTION PARASISMIQUE
Formulaire RDM : Formulaire RDM : Console-Poutres
Isostatiques/Hyperstatiques/continues:
Exemple de calcul de :
Semelle Filante sur appui continu élastique
Chateau d'eau sur poteaux où voile
Réservoirs
www.techniques-ingenieur.fr
LA QUALITE DES BETONS : exigences normatives
Nouvelle norme européenne NF EN -1
www.revueaqc.com
Les bonnes questions sur la destination de l'ouvrage
Un problème mal posé ou des questions essentielles
oubliées peuvent générer une non qualité de l’ouvrage, des
risques de sinistres, et une augmentation du coût global.
Pour aider à éviter des désordres futurs, l’AQC publie une
plaquette didactique et pratique, Les bonnes questions sur
la destination d’ouvrage, à l’usage des maîtres d’ouvrage et
des maîtres d’oeuvre.