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Juillet 2023
2. APPROCHE METHODOLOGIQUE.....................................................................................27
2.1 Méthodologie...............................................................................................................................................27
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LISTE DES ANNEXES
SIGLES ET ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
Altérites. Toute roche résiduelle provenant de l’altération d’une roche antérieure. Au Bénin c’est le
sol du socle cristallin et des Bassins de la Volta et de Kandi (Latérite du Socle cristallin et des
Bassins de la Volta et de Kandi).
Carrière. Exploitation à ciel ouvert ou souterraine de produits de carrière, tels que définis à
l'article10 de la loi N°2006-17 du 17 Octobre 2006 portant code minier et fiscalités minières en
République du Bénin, en vue de leur utilisation commerciale ou industrielle.
Code minier. La loi N°2006-17 du 17 Octobre 2006 portant code minier et fiscalités minières en
République du Bénin.
Exploitation minière artisanale. Exploitation des substances minérales par des procédés
traditionnels, sans que cette exploitation ne soit nécessairement précédée de la mise en évidence du
gisement.
Exploitation artisanale. Elle est relative à la taille de l’exploitation et non à l’activité et est
soumise à un titre minier unique dénommé « Autorisation d’Exploitation Artisanale ».
Latérite. Matériau utilisable pour la fabrication de brique en terre comprimée. Il a l’aspect d’un
dépôt ferrugineux à morphologie vésiculaire. Il s’agit notamment de la terre de barre au niveau du
bassin sédimentaire côtier et des altérites au niveau du socle cristallin et des bassins de la Volta et
de Kandi.
Métaux de base. Substances minérales métalliques telles que le plomb, le zinc, le cuivre.
Métaux précieux. Substances minérales métalliques telles que l'or, le platine, l’argent.
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Mine. La zone où l'on exploite des gîtes de substances utiles (autres que les matériaux de
construction) soit à ciel ouvert soit par puits et galeries.
Petite mine. Exploitation de petite taille, permanente, possédant un minimum d'installations fixes,
utilisant dans les règles de l'art des procédés semi-industriels ou industriels, et fondée sur la mise en
évidence préalable d'un gisement. La détermination de la taille est fonction d'un certain nombre de
paramètres interactifs, notamment : la taille des réserves, le niveau des investissements, le rythme
de production, le nombre d'employés, le chiffre d'affaires annuel, et le degré de mécanisation.
Pierres précieuses. Substances minérales spéciales utilisées en joaillerie. Elles sont au nombre de
quatre (04) à savoir le diamant, l’émeraude, le rubis et la saphir.
Produit Intérieur Brut. Le Produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique qui permet de
mesurer les richesses créées dans un pays au cours d’une période donnée. Il est utilisé pour mesurer
la « croissance économique » d’un pays.
Recherche. Toute activité conduite dans le but de découvrir ou de mettre en évidence l'existence de
gisements de substances minérales, de les délimiter et d'en évaluer l'importance et les possibilités
d'exploitation commerciale.
Réglementation minière. La loi N°2006-17 du 17 Octobre 2006 portant code minier et fiscalités
minières en République du Bénin ainsi que les décrets, arrêtés et décisions pris pour son
application.
Taux de croissance. Le taux de croissance économique est un indicateur utilisé pour mesurer la
croissance de l’économie d’un pays d’une année sur l’autre. Il est défini par la formule suivante qui
relie les produits intérieurs bruts de l’année N et de l’année N-1.
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Résumé exécutif
Le secteur minier béninois représente une part non négligeable de l’économie du pays. Mais sa
contribution à l’économie nationale, à ce jour, n’est pas visible.
En effet, le Bénin regorge d’importantes potentialités minières qui peuvent contribuer à son
développement socioéconomique.
Au terme de la mission, le mécanisme d'évaluation micro et macroéconomique de la contribution du
secteur minier au budget général de l’Etat proposé, consiste à évaluer ladite contribution à travers
les exportations (quartzites, calcaire, or), les importations(matériaux de construction, fer, cuivre,
aluminium, zinc, plomb etc..), la création de l’emploi et la réduction du taux de chômage, les
Impôts payés à l’Etat, les services fournis par l’Administration minière (réexportation de l’or), les
redevances sur les mines et carrières versées à l’Etat, le vécu quotidien des populations
environnantes et les réalisations des œuvres sociocommunautaires.
Le secteur minier, classé actuellement dans le groupe des industries extractives du secteur
secondaire doit être déclassé et ramené au niveau du secteur primaire qui regroupe les ressources
naturelles que consistent les substances minières. Ce faisant, la contribution à l’économie nationale
du secteur des mines sera mieux évaluée et lus visible.
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Introduction
Les nombreuses campagnes géologiques et minières effectuées à ce jour montrent que le Bénin
dispose d'importantes potentialités en ressources minérales notamment en matériaux de
construction.
L'activité minière dans plusieurs pays de la sous-région est le principal contributeur au budget de
l'Etat. Malgré les réformes engagées par le Bénin pour faire du secteur minier un axe de
développement économique, sa contribution au budget national reste sous-évaluée du fait de la non
maitrise ou de l'inexistence des instruments d'évaluation propre à l’activité minière. Ainsi,
conformément à ses attributions, le Ministère de l’Energie, de l’Eau et des Mines a lancé un appel à
candidature pour la sélection d'un cabinet capable d'évaluer la contribution réelle du secteur minier
au budget général de l'Etat. Suite à cet appel, le cabinet Hydro-Génie a été retenu pour définir les
outils d'évaluation micro et macroéconomique et proposer un mécanisme d'évaluation de la
contribution réelle de l'activité minière au budget général de l'Etat.
Interne Externe
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Figure 1 : Diagnostic du secteur minier au Bénin
Le diagnostic interne et externe du secteur minier béninois se présente ainsi qu’il suit :
Il vise à définir le potentiel du secteur, c’est-à-dire les forces sur lesquels il pourra s’appuyer pour
se développer. Le diagnostic interne a permis de mettre en évidence le savoir-faire dans le secteur
minier, son métier, ses compétences. Mais une organisation ne présente pas que des forces, elle a
des faiblesses qui constituent des obstacles pour son développement. Le diagnostic interne vise
donc à définir les capacités (forces) et les goulots d’étranglements (faiblesses) qui pourraient
constituer des obstacles au secteur minier béninois et dans la mesure du possible, transformer les
goulots d’étranglements en forces pour son développement. Les forces et faiblesses sont les
suivantes :
Forces :
- Disponibilité des ressources minérales, notamment le fer, l’or, le calcaire, les matériaux de
construction, les pierres ornementales ;
- Proximité des marchés régionaux pour les produits miniers ;
- Engagements récents du gouvernement en faveur du développement du secteur.
Faiblesses :
- Infrastructures géologiques et minières et logistiques limitées, notamment les routes d’accès
aux sites miniers et les voies ferrées ;
- Manque d’investissements étrangers dans le secteur ;
- Faible capacité institutionnelle pour réglementer et superviser le secteur.
Opportunités :
- Potentiel pour la recherche et l’exploitation de nouveaux gisements de substances minière ;
- Possibilité d’attirer des investissements privés dans le secteur ;
- Possibilité de développer des partenariats régionaux pour le développement du secteur.
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Menaces :
- Incertitudes politiques et réglementaires qui pourraient dissuader les investissements dans le
secteur ;
- Concurrence régionale pour les investisseurs et les marchés ;
- Risques environnementaux et sociaux associés à l’exploitation minière.
Les travaux de recherches géologiques et minières réalisés ont permis de mettre en évidence des
gisements et des indices de substances minérales et d’élaborer des cartes géophysiques, géologiques
à l’échelle 1/200.000. Ces travaux ont été renforcés courant 2013 – 2014 par une prospection
géophysique aéroportée de l’ensemble du territoire national qui a révélé d’importantes zones
potentielles de concentrations de substances telles que l’or, l’uranium, l’étain, le fer et les
phosphates.
1) Le Bassin sédimentaire côtier dont les formations sont d’âge crétacé, tertiaire à récent ;
2) Le Bassin Paléo-mésozoïque de Kandi qui est le prolongement sud des Bassins des
Iullemeden au Niger et de Sokoto au Nigeria ;
- les unités tectoniques de l’Atacora, constituées dans leur partie interne de quartzites blancs
métamorphiques extrêmement déformés auxquels sont associés des niveaux schisteux et en
deux points (Perma placer et Est de Kanson) des prasinites et dans leur partie externe de
grès à grains détritiques bien préservés de quartz rose, de feldspath, de galets mous de
schistes rouges ainsi que des intercalations de conglomérats à galets de taille décimétrique et
pluridécimétrique ;
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chaînons de collines. Des corps cylindriques sont observés au Nord-ouest de Tanguiéta dans
la partie inférieure de ces grès quartzitiques.
- l’avant pays : le bassin de la Pendjari constitué par des mudstones avec des intercalations
centimétriques de siltstones, des argilites et des grès fins appartenant à la formation de l’Oti
ou de la Pendjari (Affaton 1975, Affaton et al 1980), des siltstones argileux et des grès
phosphatés appartenant à la formation de Kodjari (Affaton 1975, Affaton et al 1980).
L’unité de l’Atacora forme dans sa partie interne des plis couchés résultant d’une tectonique
tangentielle (poussée Est-Ouest) et des plis droits parallèles à la chaîne dans sa partie externe. Des
écailles tectoniques et des plis à grands rayons de courbure sont observés dans l’unité structurale du
Buem.
L’unité structurale de la Plaine du Bénin, généralement appelée socle est fortement plissée durant
l’orogenèse panafricaine, montrant des structures orientées N20°-30°E. Cette orogenèse dont la
phase majeure se situe autour de 650-600 Ma a oblitéré les anciennes structures.
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L’unité structurale de la Plaine du Bénin est aussi affectée par des failles cisaillantes dont la plus
importante est la faille de Kandi qui est le prolongement Sud de la faille 4°50’ du Hoggar. Cette
faille se prolonge jusqu’au Brésil où elle forme la faille de SOBRAL sur le linéament
Transbrésilien.
La phase principale de l’orogenèse panafricaine est suivie d’une période de fracturation du socle qui
a donné naissance à des petits bassins volcano-sédimentaires.
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Figure 2 : Carte synthétique des formations géologiques du Bénin
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métallogéniques ou minéralogiques qui doivent faire l’objet de travaux de recherche approfondie
pour une évaluation quantitative et qualitative.
Les différents gisements du Bénin sont présentés en annexe 9 sous forme de tableau contenant les
gisements, les localités, les arrondissements, les communes et les départements.
Métaux précieux
Les zones métallogéniques aurifères de l’Atacora et de la Donga ont été morcelées en périmètres
miniers après les travaux de levé géophysique aéroporté du territoire national et le contrôle au sol
dont trois (03) ont été octroyés à Panafrican Gold (PGCB) , AMEDEM XINQUAN et DONGA
METAL, toutes des compagnies minières juniors de droit béninois.
La zone métallogénique de l’Alibori avait été morcelée en des périmètres miniers pour la recherche
de l’or, du chrome, du nickel, du titane, etc. Actuellement cette zone a connu un regain de travaux
d’orpaillage par une ruée dans la région de Yankpa, commune de Banikoara. Les travaux de
recherches approfondies sont en cours pour une meilleure connaissance du gisement et la
délimitation de cette zone en de nouveaux périmètres miniers.
Métaux ferreux
Fer : sidérurgie
Gisements connus :
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A l’étape actuelle des recherches, le tonnage est estimé à 750 millions tonnes avec une teneur de
30-55% de Fe.
Pierres ornementales
Marbre:
Revêtement des planchers et des murs une fois travaillé (scié et poli, cas des dalles et plaquettes ou
concassé, posé, poncé et poli cas du granito) et fabrication de la chaux.
Réserve non encore évaluée. Cependant, il est l’objet d’une exploitation pilote par
l’OBRGM pour la production du granito et la chaux éteinte.
Revêtement des planchers et des murs une fois travaillées (sciées et polies).
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Les réserves sont, en général, considérables :
- Les granites de Dassa-Zoumè, Gobada, Gbowélé, Fita, Savè, Aklamkpa et Parakou ;
- Les syéno-monzonites de Wari-Maro ;
- Les jaspes et serpentinites de l’Atacora (Buem) ;
- Les granulites et charnokites de Pototoumana-Kompagorou ;
- Les granulites de Dérouvarou ;
- Les rhyolites de la Pako.,
Kaolin :
- Gisement de Kétou :
Réserve prouvée : 1 milliard de m3 de kaolin pollué par les oxydes de fer ;
- Gisement d’Adakplamè.
Réserve prouvée : 1 million de m3 kaolin blanc pur.
Ces gisements feront bientôt l’objet d’une exploitation à travers le projet d’implantation d’unités de
production de pierres ornementales et de carreaux de céramique au Bénin.
- Feldspath potassique entrant dans la composition minéralogique des pegmatites et des gneiss
du secteur d’ldadjo (teneur du minéral dans la roche: 40 %).
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Phosphates :
Gisement de la Mékrou :
Réserve prouvée : 5.500.000 tonnes (25,2% de P2O5) ; gisement dont l’exploitation nécessite
l’accord du Ministère en charge de l’environnement parce que situé dans le Parc W, classé
patrimoine mondial.
Tourbe :
Gisements des dépressions marécageuses du Sud du pays notamment à Hêvié site de Cococodji et
Dangbo site de Dogla où la tourbe présente respectivement les caractéristiques ci-après :
L’usage de ces tourbes en agriculture est recommandé car plus écologique, plus respectueux de
l’environnement et à impact économique durable (production de bois de feu, une énergie
renouvelable facilement accessible, utilisable dans les foyers domestiques et dans les petites
industries).
Matériaux de construction
Calcaire :
Réserve prouvée sur une partie du gisement: 90 000 000 tonnes (en exploitation depuis
1982 par le Bénin et le Nigeria; le Complexe Cimentier est mis en gérance libre en
1999 au profit du groupe SCB-Lafarge).
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- Gisement de calcaire de Massè :
Réserve prouvée : 17 500 000 tonnes;
Fait l’objet d’exploitation par la société "NOCIBE" ;
Argiles :
Céramique, fabrication de briques cuites, de tuiles, de carreaux, etc. Les gisements déjà évalués
sont:
D’autres gisements ne sont pas encore évalués, tels que ceux de Djrègbé, Sakété, bordure orientale
de la vallée de l’Ouémé depuis Porto-Novo jusqu’à Kpédékpo, certaines zones du socle
précambrien.
Les réserves sont considérables. La terre de barre se rencontre sur les plateaux du bassin
sédimentaire côtier qui sont au Sud de la dépression de la Lama, (les plateaux de Comé, d’Allada et
de Sakété) et au Nord de la dépression, (les plateaux d’Aplahoué, d’Abomey, de Zagnanado et de
Kétou). Sur le socle, dans les parties centrales et septentrionales du pays, les formations argilo-
sableuses provenant de l’altération des roches cristallines ‘’altérites’’ sont également aptes à la
production de briques stabilisées. Ex : Gisements de Glazoué, Parakou, Founga (Djougou), Pédé
(Kandi),Guéné Banitè (Malanville) etc..
Gravier :
Il est utilisé comme matériau dans les constructions et dans le génie civil en général. Les g isements
de Sè, Lokossa, Djakotomey et Dogbo sont encore non évalués.
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Sable :
Il est généralement utilisé comme matériau dans les constructions et dans le génie civil. Des
gisements hors plage sont découverts à :
Des gisements se trouvant dans les anciens cours d’eau sont identifiés sur le plateau d’Allada
notamment dans les régions de Toffo, d’Allada, de Tori-Bossito, sur les rives gauche et droite du
lac Ahémé, ainsi que dans la région de Ouidah et de Kpomassè (Assogbénou).
Dans les autres parties du territoire national, les vallées des cours d’eau constituent des zones
potentielles d’accumulation de sable (sable fluviatile).
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Figure 3 : Carte des potentialités minières prouvées au Bénin
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Principaux indices métallogéniques et minéralogiques non encore évalués
En dehors des ressources minérales prouvées et dont les réserves sont pour l’essentiel connues, des
indices de minéralisation ont été mis en évidence. Ceux-ci nécessitent en effet des travaux de détail
en vue de l’évaluation de leurs réserves. Les plus importants de ces indices peuvent être regroupés
comme suit:
Métal Précieux :
L’or filonien et alluvionnaire de Kouba, Daro, Tansé et Nimbéré au Nord de Kouandé, de Kouarfa,
Tampobré et Pouya au Nord et au Sud de Natitingou, de Koussoukouangou à l’Est de Boukoumbé,
d’Alédjo-Koura, Badjoudé-Sèmèrè, Djougou et des Tanekas sur la feuille Djougou, de Yarra,
Kouandé, Pessoulou, Nibiori, Lougou, Yankpa, cours moyen de l’Alibori sur la feuille Bembèrèkè.
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Les gemmes connues au Bénin sont notamment :
a) Pierres précieuses
Les diamants microscopiques dans les alluvions des rivières Magou et Kiatiko dans le Département
de l’Atacora et dans les alluvions d’un affluent du Couffo.
b) Pierres fines
Anciennement appelées semi-précieuses, les pierres fines regroupent les gemmes transparentes non
classées parmi les pierres précieuses.
c) Autres gemmes
- Le béryl du haut Okpara, dans les Départements du Borgou (Wari, Bétérou) et des Collines (Kilibo,
Igbeffa, Idadjo, Ikêmon) ;
- le corindon dans le département de la Donga ( Wassa Pehunco) ;
- le grenat dans les Départements de la Donga (Sêmêrê, Anandana), de l’Atacora (Porga), de
l’Alibori (Pototoumana) et du Borgou (Bétérou) ;
- le quartz automorphe dans la localité de Tchaourou (Département du Borgou) ;
- le rutile de Birni, de Péhunco, de Tehaourou, de Savè et de Kérou en éluvions ou en filons;
- la muscovite de Tchoumi-Tchoumi ;
- l’amiante (asbeste) de Bariénou et de Yatanrha dans la région de Djougou (Département de
la Donga) ;
- le phosphate de Pobè (Département du Plateau), de Bopa-Bakpodji (Département du
Mono) ;
- le gypse de Pobè et de Bopa Bakpodji ;
- la tourbe et le lignite des régions littorales et les niveaux charbonneux du plateau de Kétou.
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Figure 4 : Carte des principaux indices miniers du Bénin
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1.3. L’ETAT DU SECTEUR MINIER BENINOIS
Le Bénin s’est engagé ces dernières années à redynamiser son secteur minier. A cet effet, plusieurs
actions sont menées, à savoir : levé géophysique aéroporté du territoire national en 2013 suivi du
démarrage en 2014 des activités de contrôle au sol des anomalies géophysiques mises en évidence
le renforcement des actions de promotions avec à la clé l'organisation à Cotonou du 19 au 21 juillet
2018 du Salon international des mines, des carrières et du pétrole du Bénin (SEMICA-BENIN);
l'amélioration du financement de la recherche minière et la relance de la coopération avec la Russie
dans le domaine de la recherche minière ; la mise en œuvre d'un programme de renforcement des
capacités des cadres du secteurs. Dans ce domaine, la coopération avec le Royaume du Maroc a été
développée ; la sécurisation des sites miniers et la réforme en cours de 1' artisanat minier ; la
relecture en cours du code minier, la mise en œuvre du projet d'implantation d'unités de production
de pierres ornementales et de carreaux de céramique au Bénin, projet de Développement et
valorisation du lithium et des métaux de base etc. (voir annexe1)
A la suite de ces résultats, le Gouvernement, à travers les Lois des finances successives gestion
2020 a considérablement accru les ressources financières publiques consacrées au secteur des mines
en vue de lui impulser un véritable et nouvel essor.
Suite au constat général fait sur les carrières d’exploitation de ressources minérales dont le sable, la
latérite, le gravier (roulé et concassé), les pierres et les substances précieuses, révèle que dans la
plupart des communes, les sites sont ouverts au mépris de la règlementation en vigueur. « De ce
fait, ces activités incontrôlées engendrent non seulement des dégâts au plan environnemental mais
aussi sont sources d’insécurité, à cause de la recolonisation non maîtrisée des sites antérieurement
fermés ». Il est notamment question de procéder au recensement exhaustif des carrières
clandestinement ouvertes dans les communes aux fins de délivrer des autorisations d’ouverture et
d’exploitation artisanale à celles qui seront éligibles. De plus, des équipes de veille pour prévenir en
temps utile, l’ouverture et l’exploitation de carrières clandestines sur toute l’étendue du territoire
national ont été mise en place. Pour des questions de sécurité enfin, il est institué des brigades
mobiles de contrôle, chargées de faire appliquer la règlementation en vigueur en la matière. Les
maires sont responsabilisés pour la délivrance des autorisations d’ouverture et d’exploitation de ces
carrières sur le territoire de leurs communes respectives et devront veiller sans complaisance, à
l’interdiction formelle.
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Pour augmenter la contribution du secteur minier à l’économie du pays, le gouvernement béninois a
mis en place une série de réformes et de politiques visant à attirer des investissements étrangers et à
promouvoir le développement du secteur. Parmi ces mesures, on peut citer la création d’un cadre
réglementaire plus clair pour l’exploration et l’exploitation minière, la mise en place d’un guichet
unique pour faciliter les formalités administratives liées aux projets miniers, et la modernisation des
infrastructures géologiques et minières de base.
1.3.3. Synoptique des principales sociétés d’exploitation minière et leurs modes opératoires de
celles-ci.
Sociétés Période
d’exploitation de mise Mode opératoire
en œuvre
CALCAIRE
SCB Lafarge Mis en gérance libre avec
(Complexe cimentier 1982 pour opérateur, le Groupe
d’Onigbolo) SCB-LAFARGE
CaLCIM SA Exploitation privée
(Exploitation du gisement de 2005
calcaire de Tinou-Gbakpodji)
Exploitation de carrières de Exploitation privée
granite
Exploitation de carrières de Exploitation privée
graviers et de sables hors du
littoral
NOCIBE Exploitation privée
(La Société Nouvelle
Cimenterie du Bénin pour 2007
l’exploitation du calcaire de
Massè)
GRANITE
SERM 2012 Exploitation privée
BCG Exploitation privée
BHELIX Exploitation privée
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GECI Exploitation privée
COLAS Exploitation privée
Granu Bénin Exploitation privée
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- de participer à toute initiative environnementale concernant le domaine des mines entreprise
par l'Etat ou ses institutions partenaires ;
- de contrôler le respect de la réglementation en vigueur par les entreprises et structures
publiques et privées, intervenant dans le domaine des mines ;
- d’appuyer le développement de la coopération régionale et internationale et d’assurer dans le
domaine des mines, la représentation du Bénin dans les organismes internationaux ;
- d’assurer la mise en œuvre des accords internationaux auxquels le Bénin a souscrit dans le
domaine des mines ;
- d’assurer la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre des plans, programmes, projets
et budgets du secteur des mines ;
Ce Fonds de Promotion et de Développement du Secteur Minier (FPDSM) créé en 2001 n’a jamais
été opérationnel. Son existence s’est limitée à un relevé d’un Conseil des Ministres. Aucune autre
disposition n’a été prise pour le rendre opérationnel.
25
1.4.2. Cadres législatif et règlementaire
En République du Bénin, le secteur minier est régi par la loi n° 2006-17 portant code minier et
fiscalités minières et le Décret n° 2008-804 du 31 décembre 2008 portant règlement d’application
du code Minier et fiscalités minières.
Le Code Minier énonce les règles et les procédures relatives à la recherche, l’exploitation et la
fermeture des mines et carrières au Bénin. Il contient également des dispositions relatives à la
préservation et la protection de l’environnement, la sécurité et la santé des travailleurs, la restitution
des terres, l'urbanisme, les établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes et la
protection du patrimoine forestier et la distribution des revenus miniers.
Par ailleurs le Code minier de la République du Bénin est harmonisé avec le code communautaire
de l’Union économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) (règlement n°
18/2003/CM/UEMOA du 23 décembre 2003 portant code communautaire dans l’espace UEMOA).
Ces lois, décrets et arrêtés ministériels qui concourent à l’organisation du secteur sont présentés
dans le (tableau X) suivant.
2. APPROCHE METHODOLOGIQUE
La mission a pris en compte les orientations du Programme d’Action du Gouvernement (PAG). Il a
fait ressortir les préoccupations qui valorisent l’ensemble du secteur minier en général et le MEEM
en particulier.
En conséquence, la méthodologie de conduite du travail a tenu compte de tous les paramètres du
secteur minier qui, de façon directe ou indirecte, peuvent influencer la performance du MEEM et
surtout apporter une contribution substantielle au budget général de l’Etat.
2.1 Méthodologie
Les défis et enjeux spécifiques pour lesquels les données sont collectées sont les suivants :
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1. Evaluer la part financière des sociétés minières en termes de payement de taxes, impôts et de
redevances ;
2. Evaluer la contribution de l’activité minière dans la création de l’emploi et la réduction du
taux de chômage ;
3. Evaluer l’impact de l’activité minière sur le vécu quotidien des populations environnantes ;
4. Evaluer le développement socio-économique induit par l’activité minière en termes de
réalisation des œuvres sociocommunautaires.
1
WWW.vie-publique.fr « au cœur du débat public : Quels sont les grands secteurs de production primaire, secondaire et
tertiaire ? » 19 décembre 2022.
30
politiques économiques conjoncturelles (relance par la demande des ménages, soutien à
l’investissement, dévaluation ou revalorisation de la devise nationale…).
Le PIB reste l’indicateur le plus utilisé pour illustrer la croissance économique et peut être utile
pour comparer les performances économiques de différents pays.
Au Bénin, le secteur minier classé dans le secteur secondaire au titre des industries extractives
manque de visibilité et n’a pas encore atteint un niveau de développement significatif.
Cependant, le Gouvernement béninois travaille à la promotion de cet important secteur, notamment
en attirant des investissements étrangers et en modernisant les infrastructures géologiques et
minières de base.
Ces efforts visent à augmenter significativement la part de ce secteur au budget Général de l’Etat et
à stimuler la croissance économique du pays à moyen et long terme.
Dans les faits, la contribution du secteur minier au budget général de l’Etat se présente ainsi qu’il
suit :
A poursuivre
31
PHOTO N°1 : Plaquettes de quartzites (Produit consommé tant à l’intérieur qu’à l’extérieur
du Bénin).
32
3.3. Contribution du secteur à travers la formation du PIB
Avec un PIB estimé, fin décembre 2021, à 9 810 Mds FCFA (15 Mds EUR) pour une population de
12,5 M d’habitants, le Bénin se classe depuis 2019 parmi les pays à revenu intermédiaire tranche
inférieure, avec un PIB/habitant évalué à 1 400 USD. L’économie, peu diversifiée, est tournée
vers l’agriculture et les industries de transformation agricole (largement centrées sur le coton
et l’anacarde) ainsi que vers le commerce. Le secteur primaire représente 30% du PIB, le secteur
secondaire 17% (dont 6% pour les industries agroalimentaires et 5,7% pour le BTP) et le secteur
tertiaire 53% du PIB (dont 11,8% pour le commerce et 7,3% pour le transport). Les exportations
484 700 Mds FCFA (740,5 M EUR en 2020) sont concentrées sur trois produits, à savoir le
coton et ses sous-produits (56% des exportations du pays), la noix de cajou (6,7%) et le karité
(5,5%).2
Sociétés Artisans
Emploi Total
D’après ce tableau, 18962 emplois ont été créés dans le secteur minier au cours de la période de
2020-2022. Au cours de la même période l’INstAD a évalué à 2387 le nombre total d’emplois créés
par les activités extractives secteur minier compris. Ce qui donne la preuve que les données du
secteur minier sont sous évaluées.
2
Trésor-International Bénin : Situation économique et financière 25 Juillet 2022.
33
Création d'emploi par secteur d'activité
8000
6000
4000
2000
0
.
Cette figure montre que l’exploitation du sable crée plus d’emplois dans le secteur des mines
3
Trésor-International Bénin : Situation économique et financière 25 Juillet 2022
34
Le tableau ci-dessous en donne une représentation:
2022 2023
2021
Substances Janvier à mai
minérales Quantité Valeur Quantité Valeur Quantité Valeur
(M3/Tonne) correspondante (M3/Tonne) correspondante (M3/Tonne) correspondante
SABLE (en m3) 1 810 841 633 794 438 1 672 650,430 585 427 649 434 860 152 201 000
GRANITE (en
669 911 683 809 764 371 765,139 371 765 139 125 897,92 125 897 920
m 3)
GRANITE
0 0 1 079 819 431 927 486 126 103,265 50 441 306
(en Tonne)
LATERITE (en
444 920 55 614 963 441 309,80 55 163 725 35 305,808 4 413 226
m 3)
CALCAIRE
2 172 320 32 646 379 - 125 556 397 - 13 878 117
(en Tonne)
GRAVIER (en
0 0 2 018 706 300 1 548 541 800
m 3)
ARGILE (en 875,3
673 269 240 350 120 318 127 200
Tonne)
4 283 792,62 3 163 177,3065 676 625,018(en
TOTAL 1 406 134 784 1 570 928 316 347 500 569
5 (en m3) (en m3) m3)
3.6. Contribution du secteur à travers les Impôts payés à l’Etat, à travers les services fournis
par l’Administration minière et la réexportation de l’or.
Tableau 0-2: Contribution du secteur à travers les Impôts payés à l’Etat, à travers les services
fournis par l’Administration minière et la réexportation de l’or.
Impôts payés à
l'Etat à travers les
services fournis
31 691 791 221 39 459 947 899 40 835 501 341 49 889 816 772
par
l'Administration
minière
Réexportation de
703 596 855 862 601 601 468 881 295 587 635 767 531 925 823 567 607 099 274 228 817
l'or)
Total 703 596 855 32 554 392 822 39 928 829 194 41 423 137 108 50 421 742 595 567 607 099 274 228 817
35
60,000,000,000
50,000,000,000
40,000,000,000
Impôts payés à l'Etat à
travers les services fournis
30,000,000,000 par l'Administration
minière
Réexportation de l'or)
20,000,000,000 Total
10,000,000,000
E: Va-
0 leur
2016201720182019202020212022
Nous constatons un accroissement d’année en année des Impôts payés à l’Etat à travers les services
fournis par l’Administration minière. Il faut toutefois signaler que la réexportation de l’or a subi une
baisse relative au titre de l’année 2021. Au total, la contribution du secteur des mines au budget
général de l’Etat connait un accroissement significatif.
3.7. Contribution du secteur à travers les redevances sur les mines et carrières versées à
l’Etat.
2021 2022
Calcaire 32 646 379 125 556 397
Granite 683 809 764 431 927 486
Latérite 55 614 963 55 163 725
Sable Lagunaire 633 794 438 585 427 649
Sable silteux
1 405 865 1 198 075
TOTAL
544 257
Taux d’accroissement 20% -15%
36
1,600,000,000.00
1,400,000,000.00
1,200,000,000.00
1,000,000,000.00 Calcaire
800,000,000.00 Granite
Latérite
600,000,000.00 Sable Lagunaire
Sable silteux
400,000,000.00
TOTAL
200,000,000.00
0.00
2016 2017
2018 2019
2020 2021
2022
Figure N°
D’après la figure ci-dessus, il apparait que les redevances sur les mines et carrières versées à l’Etat
ont atteint le point culminant en 2021 avant de subir une chute en 2022 soit une regression du taux
d’accroissement de 15% par rapport à 2021. La regression constatée s’explique par le fait que les
données de 2022 ne couvrent pas toute l’année. Toutefois, on peut conclure que la tendance à la
hausse est maintenue.
Malgré l’absence des statistiques relatives au gravier, le secteur minier a apporté une redevance de
1,19 milliard de franc CFA à l’Etat béninois en 2022. Ces données sont sous-évaluées soit non
prises en compte par l’INsTAD dans l’évaluation de la contribution du secteur minier à la formation
du PIB.
37
Malheureusement les populations enquêtées n’ont pas pu nous fournir des données chiffrées,
pouvant permettre de quantifier l’impact de l’exploitation minière sur le vécu quotidien des
populations environnantes et leur bien-être. Toutefois, certains témoignages des populations
environnantes des sites nous en donnent une idée.
a) Village ONIGBOLO
38
- Don de ciment aux confessions religieuses
PHOTO N°2 : Séance de travail avec le chef village et l’ensemble des conseillers à
ONIGBOLO
39
ressources pour financer leurs études pendant l’année scolaire. Ces activités ont profité à de
nombreux villageois parmi lesquels on compte aujourd’hui de hauts cadres de l’administration et
des autres secteurs. Il y a aussi des hommes d’affaires qui sont propriétaires de la plupart des grands
et beaux immeubles de Natitingou.
De nombreux orpailleurs rencontrés ont révélé que cette activité a permis leur développement
personnel et leur a donné les moyens de s’acheter de voitures, de construire plusieurs maisons à
Natitingou ou ailleurs et d’assurer les frais de scolarité de leurs enfants.
En termes d’infrastructures, le village bénéficie :
- D’un point d’eau (FPM) réalisé par la mairie depuis 2009 ;
- D’une école avec un module de trois classes construit en 2010 par les orpailleurs ; il en est
de même du recrutement d’une enseignante et du paiement de son salaire.
Il faut noter qu’un autre module de classes aux normes est en construction par la mairie depuis le
début de cette année 2023.
Il a été aussi signalé que si l’activité minière génère d’importantes ressources à ceux qui l’exercent
il n’en demeure pas moins qu’elle est aussi source de plusieurs problèmes aussi bien pour la
communauté que pour les individus. Ces problèmes se résument comme suit :
40
Pour alléger ces difficultés et pouvoir contribuer de façon significative au développement du
village, les orpailleurs ont :
41
PHOTO N°4 : Séance de travail avec les responsables du groupement des orpailleurs de
GNANGNAMOU
42
PHOTO N°5 : Site d’orpaillage à GNANGNAMOU
3.9. Contribution du secteur induit par l’activité minière en termes de réalisation des œuvres
sociocommunautaires
43
Installation d’une borne fontaine pour desservir les populations riveraines des
exploitations minières ;
réalisation de pistes ;
Etc…
Voir en annexe le tableau synoptique des œuvres sociaux communautaires (osc) réalisées de 2016 à
2020 par les sociétés minières en activité.
44
PHOTO N°8 : Infrastructure sociocommunautaire (pompe à motricité humaine) réalisée dans
le Hameau d’AGOUNANOUGON
45
Constats des œuvres sociaux communautaires (osc) réalisées par les sociétés minières sur le
terrain.
Pour appréhender les données relatives à la contribution du secteur induite par l’activité minière en
termes de réalisations sociocommunautaires, trois (03) communes où se mènent des activités
minières ont été visitées. Il s’agit des communes d’ABOMEY, de NATITINGOU et de
HOUEYOGBE.
La mission a rencontré des acteurs concernés dans le Mono (DDEM, Mairie de Houéyogbé et Site
d’exploitation de gravier à Sè).
Les mairies de Natitingou, d’Abomey et de Houéyogbé ont été visitées mais la moisson en termes
de collecte de données a été assez maigre. En effet les interlocuteurs visés dans les mairies sont
surtout les chefs des Services Affaires Economiques et Marchandes. Si à Houéyogbé, une séance
en bonne et due forme a été tenue avec l’acteur concerné, à Natitingou et à Abomey, ils étaient
absents et la délégation a dû s’entretenir respectivement avec la Secrétaire Exécutive et le Chef
Services Affaires Economiques, chargé de recouvrement.
Les collectivités riveraines des mines perçoivent d’importants revenus sous forme de taxe,
redevances et autres contributions obligataires.
Ces recettes concernent surtout les taxes payées par les entreprises extractives et les exploitants
artisanaux ayant une autorisation réglementaire. Les montants de ces redevances sont fixes et
indexés sur le mètre cube et le type de minerai concerné. Elles sont directement versées au trésor
public.
S’agissant de la Contribution au Développement Local (CDL), elle est payée par les entreprises et
artisans miniers. Les montants de la CDL varient d’une commune à une autre. A Parakou par
exemple, c’est 5000 FCFA par chargement de granite par les entreprises extractives et 2000 FCFA
pour le chargement de sable.
Au plan national ces recettes représentent xx % de la part du secteur minier au budget national de
2016 à 2022.
Dans ce cadre, les expériences de trois entreprises visitées sont dignes d’intérêt.
Il s’agit de :
Cette société, implantée à Onigbolo dans la commune de Pobè en 1979 et mise en service en 1982 a
été à l’origine de la création du village qui l’abrite. Comme l’a dit un sage du village : « s’il n’y
avait pas l’usine, il n’y aurait pas eu ce village. Même s’il avait existé avant l’installation de
l’usine, il ne serait pas développé comme aujourd’hui. L’usine est à la base du développement
47
rapide de ce village où les étrangers s’installent, louent nos maisons. Le commerce marche bien.
Nous vendons nos produits agricoles ».
En effet, de nombreux investissements ont été réalisés en termes d’infrastructures. Les réalisations
citées pêle-mêle sont :
- construction de modules de classes : modules de trois classes au CEG Issaba, module de
classes à l’EPP Ilekpa ;
- dotation des écoliers et collégiens en fournitures scolaires ;
- construction du bureau des professeurs du CEG ;
- construction de logements pour les agents de santé du Centre de Santé d’Onigbolo ;
- alimentation en eau potable : 2 bornes fontaines ;
- contribution pour branchement du village et localités au réseau électrique de la SBEE ;
- reprofilage et aménagement de pistes et en collaboration avec la mairie projet de construction
de la voie Kodjefo-Onigbolo ;
- la fourniture d’eau potable aux hameaux à partir des bombonnes ;
49
populations via le camion-citerne de
la NOCIBE
La mise en place de bonbonnes d’eau Non renseigné
dans les villages environnants
L’installation d’une borne Non renseigné
fontaine à la cantine pour
desservir en eau potable les
vendeuses et la population
riveraine ;
L’analyse de l’eau de la fontaine Non renseigné
d’eau de Massè
Don de 35 tonnes de ciment 1 950 000
aux Confessions religieuses
(5 t musulmans, 5 t artisans
et 25 t catholiques)
Créée en 2007, la NOCIBE est installée à Massè sur le territoire de la commune d’Adja Ouèrè.
Comme la SCO, la NOCIBE a à son actif plusieurs réalisations d’œuvres sociocommunautaires au
profit des populations. Il s’agit :
- La renovation du CEG de Massè (Clôture et électricité)
- Ecole d’Okodjèguèdè : un don de la NOCIBE ; école construite à l’endroit choisi par les
populations ;
- Finalisation d’une école à Ikpinlè ;
- Financement de la scolarité des enfants pris en charge par NOCIBE, ce qui a favorisé le retour
des enfants ayant abandonné les classes et de nombreux nouveaux enfants inscrits ;
- Remise en état de l’école d’Igbo-Adoun avec réalisation de la clôture (En projet pour 2023) ;
- Mise à disposition de l’ambulance de l’usine pour le transport des malades ou accidentés vers le
centre de santé ;
- Livraison chaque mois de 800 m3 d’eau potable aux populations environnantes ;
- Soutien aux populations pour la réparation des toits de leurs maisons à l’occasion des tempêtes ;
- Entretien des pistes pour améliorer la circulation des populations ;
- Priorisation de l’emploi local lors des recrutements (il faut cependant noter qu’il y a très peu de
cadres parmi les recrutés.) ;
- Coopération avec le Lycée Technique de Pobè en vue de la formation et du recrutement plus tard
des personnels techniques.
50
51
► Bénin Carrière Matériaux SA (Site d’exploitation de granite d’Agounanougon dans
l’arrondissement de Setto)
Bénin Carrière Matériaux SA est une entreprise en cours d’installation et de démarrage des
activités d’exploitation de granite à Setto dans la commune de Didja au moment de la
mission. L’installation se fait dans la localité d’Agounanougon.
Les investissements dans le domaine social avant démarrage des activités
extractives proprement dites sont importants :
- Deux hameaux (Agounanongon et Kpobo) déplacés et installés sur un autre site avec
construction des habitations à la charge de l’entreprise ;
- Un campement peulh déplacé et installé ailleurs : des peulhs sinistrés ne voulant pas rester sur le
nouveau site ont été dédommagés ;
- Point d’eau réalisé dans chaque localité ;
- En projection : construction d’une école, d’un centre de santé, aménagement de pistes ;
- Contenu local : La population riveraine sera pourvoyeuse de main d’œuvre locale future.
Les données ci-après renseignent sur les investissements réalisés par BCM SA
Au plan National, les coûts des œuvres sociocommunautaires réalisées par les entreprises sont de
xxxxxxxx Millions de Francs CFA et représentent xx % du budget de l’Etat au cours des cinq
dernières années.
52
La demande des biens et services, la création d’emplois, les infrastructures routières, hydrauliques
et sanitaires, contribuent largement à l’amélioration des conditions de vie des communautés
riveraines d’un site minier. Il faut signaler aussi le développement d’activités génératrices de
revenus (gargotes, vente d’articles divers, garde vélos, cabinets privés de soins de santé, etc.).
(Développement à poursuivre)
53
RECOMMANDATIONS
Pour rendre visible et assurer une grande traçabilité des revenus issus des activités d’exploitation
minières, il serait souhaitable que le secteur minier actuellement classé dans le groupe des industries
extractives dans le secteur secondaire soit déclassé et ramené au niveau du secteur primaire qui
regroupe les ressources naturelles.
Dans le même ordre d’idée, des actions ci-après méritent d’être mises en œuvre :
3. Rendre les relations communautaires et les paiements sociaux des entreprises plus
transparents et plus efficaces.
Harmoniser les relations communautaires des entreprises minières en fournissant des
orientations et balises claires aux investisseurs sur la méthode à suivre dans les relations
communautaires : considérer l’idée d’élaborer une convention-type à mettre en place par
chaque entreprise, et qui encadre l’ensemble des interactions entre l’entreprise et les
communautés riveraines, y compris les paiements sociaux, le développement local et la
gestion des conflits.
54
Encadrer les initiatives volontaires des entreprises de manière à aligner leurs interventions
sociétales sur les priorités du ministère chargé des mines et à privilégier le soutien à la
diversification économique.
Valoriser la réalisation des œuvres sociocommunautaires des entreprises avec l’implication
réelle des communautés riveraines et des représentants des diverses administrations
compétentes de l’Etat.
CONCLUSION
Le secteur minier béninois représente une part non négligeable de l’économie du pays. Mais sa
contribution à l’économie nationale n’est pas visible en raison du mode de calcul du PIB national.
En effet, il y a des efforts récents qui valorisent son apport à l’économie nationale à travers
plusieurs taxes, redevances et impôts perçus auprès des entreprises exerçant dans les mines et
carrières. Il en est de même des œuvres sociocommunautaires réalisées par ces mêmes entreprises
qui impactent positivement la vie des communautés riveraines et qui ne sont pas suffisamment
prises en compte dans le calcul de la formation de la richesse nationale.
Au regard, non seulement des potentialités minières dont regorge le Bénin, mais aussi de l’apport de
plus en plus significatif du secteur à la formation du PIB, ce secteur présente plusieurs opportunités
pour le développement économique. Mais de grands défis restent à être relevés pour rendre plus
visible sa contribution au Produit Intérieur Brut du pays.
55
BIBLIOGRAPHIE
N° AUTEUR TITRE
01 Institut National de la Croissance économique en 2022 : Le Bénin confirme une
Statistique et de la fois encore la résilience de son économie INStaD-Mars 2023
Démographie (INStaD)
02 Vie-publique.fr Quels sont les grands secteurs de production : primaire,
secondaire et tertiaire ? 19 décembre 2022.
03 Direction Générale du Trésor Bénin-Situation économique et financière. 25 juillet 2022
(France)
04 Hervé Lado et Suu-Min Kim Les mécanismes d’appui au développement local dans la
législation minière en Guinée mai 2019
05 Institut National de la Produit Intérieur Brut aux prix du marché/PIB. 28 janvier
Statistique et des Etudes 2021/
Economiques (Insee)
06 Institut Pour l’Education PIB (Produit Intérieur Brut) définition et enjeux 21 janvier
Financière du Public « La 2022.
Financepourtous »
07 Direction Générale des Mines Rapports d’activités trimestrielles 2020
08 Direction Générale des Mines Rapports compilés d’inspections 2020
09 Direction Générale des Mines Synthèses des missions d’inspection
10 Direction Générale des Mines Emplois générés par le secteur extractif au Bénin
56
ANNEXE N°1 : POINT DES REALISATIONS FAITES DANS LE SECTEUR DEPUIS 2016
ANNEXE N°2 : TABLEAU SYNOPTIQUE DES ŒUVRES SOCIAUX COMMUNAUTAIRES (OSC) REALISEES DE 2016 A 2020 PAR LES SOCIETES MINIERES
EN ACTIVITE.
60
Sponsoring des activités
Sponsoring des activités socio- socio-culturelles et
culturelles et éducatives au Bénin à éducatives au Bénin à
Construction des modules de hauteur de 18 855 000F hauteur de 43 832 772F
1 SCB Lafarge classes et don d’une ambulance à Don de 30 tonnes de Ciment Don de 13 tonnes de ciment
Onigbolo aux autorités religieuses et aux autorités religieuses et RAS
cultuelles de la commune de cultuelles
Pobè Distribution de 1407
moustiquaires imprégnées
Don de matériaux de construction
Construction d’un module de
Construction d’un bâtiment dans à la population de
trois classes au CEG Fongba ; Les coûts de certaines
l’enceinte de la Mairie de Lokossa Yénéwa ;
2 CaLCIM SA Appuis au développement OSC réalisées ne sont
pour abriter la Bibliothèque Contribution au développement
local d’une valeur de pas renseignés
communale local pour un montant de 11 609
CALCAIRE 9 156 035 F
693 F
Construction de 2 modules de 4 classes, 1 module de direction, les
latrines ; réalisation de la clôture du CEG de Massè,
rénovation de tous les bâtiments existants (160 000 000 F CFA)
Mise à disposition du Médécin de la société à la disposition du centre de
santé de Massè et appui conseil au personnel médical ;
Terrassement de l’intérieur et de l’extérieur de l’infirmerie de Les coûts de certaines
Pas de réalisation ou non
3 NOCIBE Massè ; OSC réalisées ne sont
renseignée
Mise à disposition de l’ambulance de NOCIBE à la disposition de pas renseignés
l’infirmerie de Massè ;
Achat du matériel médical au profit du centre de santé de Massè
(6 000 000 F CFA) ;
Installation d’une borne fontaine aux alentours de la cimenterie
pour desservir la population riveraine,
Don de 35 tonnes de ciment aux confessions religieuses (5 t
musulmans, 5 t artisans et 25 t catholique) à hauteur de
1 950 000
61
Ouverture et reprofilage de la Don de kits scolaires à EPP Coûts de réalisation
8 BCG Réalisation d’un forage d’eau
voie menant à Ahokanmey Ahokanmey non renseignés
La réalisation de
Aménagement de la voie Tan
certaines OSC n’a point
9 BHELIX Assistance financière à la Mairie pour un coût global de 21
été prouvée sur le terrain
184 000 ?
Construction d’un centre de
OKOUTA santé à Saloudji ; Non renseignée Non renseignée Coûts de réalisation
10
Carrières Construction d’une non renseignés
bibliothèque à Dan
Réfection d’un forage à
GRANITE Danonkpota ; Non renseignée Coûts de réalisation
11 MINEX BENIN
Aménagement d’un terrain non renseignés
de sport à Dridji
Réaménagement d’une route
Réaménagement d’un pont et
d’une distance d’environ 10 Non renseignée
12 SINOHYDRO d’une piste d’accès au site du
Km entre la ville d’Aplahoué et
projet
le site du projet
Construction d’une
infirmerie à Dan en
Coûts de réalisation
collaboration avec les Non renseignée Non renseignée
13 GECI non renseignés
sociétés COLAS, ADEOTI ;
Construction d’un module de
3 salles de classe à Dan
Aucune réalisation
Réfection de la toiture de Non renseignée
14 COLAS (Arrêt des activités)
l’école de Koudissagon ;
Construction d’un bloc de
latrines à l’école de
Koudissagon
N° Société Réalisation 2016 Réalisation 2018
62
Les soutiens sont également apportés en termes de travaux :
apports de latérite, nivellement et entretien de pistes pour les centres
religieux ;
La réalisation de la piste reliant Massè à Issaba (17 km) pour un
coût total de 400.000.000 F CFA ;
Le reprofilage des pistes et le curage des caniveaux ;
L’apport de latérite et le nivellement de cour royale ;
La réalisation des pistes menant vers le dispensaire d’une part et le CEG
de Massè d’autre part (6 km) ;
La réalisation de la piste reliant la piste d’Ita Chékélé au nouveau
site de construction de l’école d’Oko Djèguèdè (2km environ);
Les coûts de certaines
4 NOCIBE (suite)
CALCAIRE L’entretien régulier des différentes pistes réalisées; Pas de réalisation OSC réalisées ne sont
Mise à disposition d’engins de BTP pour l’ouverture de pistes pas renseignés
rurales dans la commune de Pobè.
La réfection des forages équipés de pompes à motricité humaine dans
les communes de Pobè et d’Adja-Ouèré ;
La distribution d’eau potable aux populations via le camion-
citerne de la NOCIBE ;
La mise en place de bonbonnes d’eau dans les villages
environnants ;
L’installation d’une borne fontaine à la cantine pour desservir en eau
potable les vendeuses et la population riveraine ;
L’analyse de l’eau de la fontaine d’eau de Massè
63
N° Société Réalisation 2016 Réalisation 2017 Réalisation 2018
Observations
Contribution à la construction
d’un module de trois classes
au CEG Dan ;
Aménagement des voies dans la commune de Djidja.
15 COLAS (suite)
65
ANNEXE 3 : Tableau des ressources et potentialités minières du Benin
66
NATURE DU Utilisations Localisation géographique Programmes de
Réserves Observations
GISEMENT Réserves Département commune arrondissement mise en valeur ou
MINIER de promotion
fera l’objet de en
reconnaissance
approfondie.
Savè Kaboua (Montèwo)
Azovè Atomey-Lonkly
- La Société
Couffo SACOGI produit du
m3 soit 375000t Klouékanmè Lanta
granito à partir du
marbre de Lanta.
- Le gisement de
Bagbononhoué sera
Détohou
Zou Abomey évalué et délimité
(Bagbononhoué)
en périmètres
miniers.
AUTRES PIERRES ORNEMENTALES :
Borgou Parakou 1er Arrondissement
GRANITE Dassa-Zoumè, Kpingni (Fita)
Collines
Savalou Gobada
MONZOSYÉNITE Borgou Tchaourou Bétérou
Production de Les quartzites de
plaques et plaquettes Kotopounga (Kota- l’Atacora sont en
QUARTZITES Atacora Natitingou
Réserves très pour le revêtement Monnongou) exploitation par des Eloignement du Port de
importantes des sols, des murs, artisans miniers Cotonou
des monuments, Soclogbo (Miniffi-
production de pavés. Collines Dassa-Zoumè
M’Bétékoukou)
GRANULITE Dérouvarou,
Pototoumana-
Alibori BaniKoara
Kompagorou
RHYOLITES Pako
MINÉRAUX ET SUBSTANCES ORGANIQUES UTILES OU INDUSTRIELS
1 milliard de m3
Poterie, céramiques
(pollué par des
sanitaires, carreaux,
KAOLIN oxydes de fer) 1 Plateau Kétou Adakplamé
production de ciment
million de m3 de
blanc
kaolin pur blanc
SABLE 1.200.000 t à Ouémé Sèmè Sèmè
SILICIEUX Sèmè 700.000 t à Matières premières
Mono Houéyogbé Houéyogbé
Houéyogbé entrant dans la
FELDSPATHS Réserves très fabrication du verre Savalou Gobada
Collines
POTASSIQUES importantes Ouèssè Gbanlin (Idadjo)
PHOSPHATES 5.500.000 t à Engrais, détergent, Alibori BaniKoara réserve du " W " (Sud- Résultats des essais Enclavement des sites et
67
NATURE DU Utilisations Localisation géographique Programmes de
Réserves Observations
GISEMENT Réserves Département commune arrondissement mise en valeur ou
MINIER de promotion
d’utilisation en
directe
des phosphates de la
Mékrou en
agriculture
satisfaisants ; -
Etudes
alimentation animale,
Marikiré, extrême économiques de leur éloignement par rapport
25.2 % P2O5 fabrication du
Nord-Ouest du Bénin) production au Port de Cotonou
phosphore.
promotionnelle de
superphosphates
simples à partir du
gisement de la
Mékrou
programmées.
Bakpodji : concédé
Mono Bopa Bakpodji à la cimenterie
CIM-BENIN
Onigbolo : en
exploitation par
Pobè Issaba (Onigbolo)
SCB-Lafarge
Onigbolo :
Plateau
90.000.000 t
- Massè en
Massè :
Matière première Adja-Ouère Massè exploitation par la
17.500.000 t
CALCAIRE pour la production du société NOCIBE
Bakpodji :
ciment ou de la chaux - Ahlan : soumis à
15.000.000 t
Ahlan : des tests de
1.575.000 t production pilote de
la chaux ; gisement
Zou : Zagnanado Kpédékpo (Ahlan) en cours
d’extension par la
société des ciments
du Golfe.
68
NATURE DU Utilisations Localisation géographique Programmes de
Réserves Observations
GISEMENT Réserves Département commune arrondissement mise en valeur ou
MINIER de promotion
l’OBRGM à en
Zogbodomey. -
Octroi d’une
autorisation à un
promoteur privé
(Mme VIGNON
Gisèle) pour
l’exploitation des
5.000.000 t
argiles de Gbedji-
Kotovi L’OBRGM
mène des essais de
production de
briques cuites à
partir du four de
Zogbodomey
Atlantique Allada Ayou (Gbedji-Kotovi)
Kétou, Covè,
Zagnanado, Za-
kpota, Bohicon,
Abomey,
Zogbodomey-
Nord,
Agbanhinzoun, L’OBRGM mène
Aplahoué, des essais de
Plateau, Zou, Couffo, Klékamey, Dogbo, (Plateaux du bassin production de
LATÉRITE
Production de briques Mono, Ouémé, Toviklin, Bonou, sédimentaire côtier, au briques en terre
(TERRE DE Considérables
en terre stabilisée Atlantique Sakété, Adjohoun, nord et au Sud de la stabilisée
BARRE)
Ifangni, Dangbo, dépression de la Lama) autobloquantes
Avrankou, Adjara, grâce à deux presses
Porto-Novo, hydraform
Abomey-Calavi,
Zè, Toffo, Allada,
Tori-bosssito,
Kpomassè, Comè
et Houéyogbé.
69
NATURE DU Utilisations Localisation géographique
Programmes de
Réserves Observations
GISEMENT Réserves Département commune mise en valeur ou
arrondissement
MINIER de promotion en
INDICES METALLOGENIQUES ET MINERALOGIQUES NON ENCORE EVALUES AU BENIN
Contexte géologique ou
MÉTAUX PRÉCIEUX nature du gisement
Kouaba (Tampobré et
Natitingou
Pouya)
Toukountouna Kouarfa, Tandafa
Atacora
Birni (Daro, Tansé et
Kouandé
- Joaillerie, Nimbéré)
OR Non évaluée - Electronique Boukoumbé Koussoukouangou Filonien ou alluvionnaire
- Dentisterie Alibori Banikoara YanKpa
Borgou Sinendé Yarra
Ouaké Badjoudé-Sèmèrè,
Donga Copargo Singré
Bassila Alédjo Koura
MÉTAUX UTILES INDUSTRIELS
MÉTAUX DU - Fabrication des Kalalé Dunkassa
GROUPE DE pièces électriques
L’ÉTAIN : - Industrie chimique Filonien (dans les
Non évaluée Borgou
ETAIN, NIOBIUM (anticorrosif), Sinendé pegmatites) Granitoïdes
TANTALE ET - Outils de coupe
TUNGSTÈNE etc...
CUIVRE, Alibori, Banikoara Sota, Mékrou,
- Métallurgie
NICKEL, ZINC,
Non évaluée - Production des Formation du socle cristallin
PLOMB, ET Atacora Péhunco Tobré (Sud-Tobré)
pièces électriques
COBALT
- Equipements Couffo Klouékanmè Lanta
électriques - Industrie
MÉTAUX DU
de construction
GROUPE DU - Mylonites - Formations
(Intrant, plomberie), -
CUIVRE : Non évaluée Aklamkpa (Daho- volcano-sédimentaires -
Métallurgie et Collines Glazoué
CUIVRE, PLOMB Mahou) Formations
sidérurgie, Industrie
ET ZINC
électrochimique -
Industrie de pointe
Métallurgie et
MANGANÈSE Non évaluée Collines Dassa-Zoumé Paouignan Formation du socle cristallin
sidérurgie
Zones d’altération
Fabrication de l’acier
NICKEL Non évaluée Atacora Péhunco Sud-Tobré météorique des roches
inoxydable
basiques et ultrabasiques
- Joaillerie Grès ordoviciens et siluriens
ZIRCONIUM Non évaluée Alibori Ségbana Liboussou (Waranzi)
- Industrie de pointe (bassin de Kandi)
WOLFRAM Non évaluée - Joaillerie Alibori Gogounou Sougou-Kpan-Trossi Zones de contact entre les
70
NATURE DU Utilisations Localisation géographique Programmes de
Réserves Observations
GISEMENT Réserves Département commune arrondissement mise en valeur ou
MINIER de promotion en amphibolites et les roches
- Industrie de pointe (Zougou)
acides
Industrie
Bontomo (au NNO de
CHROMITE Non évaluée métallurgique et Atacora Tanguiéta Roches basiques
Tanguiéta)
chimique
TERRES RARES : Verre, céramiques, Alibori Ségbana Lougou (Guénélaga)
CÉRIUM, Non évaluée composants Zones d’altération
Kalalé
LANTHANE, électriques et Borgou Kalalé ( Haut Okpara) métasomatique des gneiss
YTTRIUM électroniques
GROUPE DE LA Alluvionnaire
Fabrication des
CASSITÉRITE
Non évaluée équipements et Kilibo (Okpara et
SCHEELITE Collines Ouèssè
composants Igbeffa) Alluvionnaire
COLOMBO-
électriques
TANTALITE
PIERRES GEMMES ET AUTRES MINÉRAUX
Atacora Matéri Magou et Kiatiko
- Joaillerie
Non évaluée Ouémé à l’Ouest des
DIAMANT - Outils de coupe et Collines Savè Alluvionnaire
collines de Savè
de poinçonnage
Couffo Koulékamè Fleuve Couffo
Atacora Dassari Porga Paragneiss à muscovite et
TOURMALINE Non évaluée - Joaillerie staurotide - Filonien (filon
Collines Ouèssè Kèmon
de pegmatique)
ZIRCON Non évaluée -Joaillerie Alibori Ségbana Liboussou (Waranzi) Alluvionnaire
AUTRES GEMMES
Borgou Tchaourou Bétérou (Waria)
Filonien (filon et pegmatite)
BÉRYL Non évaluée - Joaillerie Kilibo, Kèmon rivière
Collines Ouèssè Roches acides
Igbèffa
Filonien encaissé dans les
CORINDON Non évaluée - Joaillerie Atacora Péhunco Haut du fleuve Alibori
gneiss
Atacora Dassari Porga
Sompéreroukou Complexes amphiboliques,
Alibori Banikoara
GRENAT Non évaluée - Joaillerie (Pototoumana) pyroxénitique et amphibolo-
Borgou Tchaourou Bétérou pyroxénitique
Donga Ouaké Sèmèrè -Anandana
Industrie optique Atacora Natitingou Péporiyakou (Perma)
électrochimique et
QUARTZ
Non évaluée métallurgique - Produit d’altération
AUTOMORPHE Borgou Tchaourou Kika
Horlogerie –
Joaillerie
RUTILE Non évaluée - Métallurgique Atacora Kouandé Birni - Filonien (dans les gneiss)
(Acier) ; Péhunco Péhunco - Eluvionnaire
- Industrie des Kèrou Kérou
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NATURE DU Utilisations Localisation géographique Programmes de
Réserves Observations
GISEMENT Réserves Département commune arrondissement mise en valeur ou
MINIER Donga Bassila Bassila de promotion en
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